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LE TERRORISME

Préparé par :Hafsa Chouiki

Sous la direction de : Prof.Habiba Belghiti

Année universitaire :2021 / 2022


LE TERRORISME
Réalité multiforme, évoluant dans le temps et dans l’espace, le
terrorisme n’est pas une notion aisée à définir. Les acteurs évoluant
sans cesse, aussi rapidement que leurs moyens, il est difficile de
définir ce phénomène. Le droit international ne parvient lui-même
pas à lui donner une définition, ce qui pose problème dans la
mesure où certains actes vont être qualifiés de terroristes,
entrainant ainsi la colère de l’opinion publique.

« Le terrorisme est un ensemble d'actes de violence commis par une


organisation pour créer un climat d'insécurité ou renverser le
gouvernement établi. », selon le Petit Larousse en couleur (1980).

Il est défini comme « toute action violente qui tente de vaincre son
ennemi,non en visant ses moyens d’action pour les neutraliser ou les
détruire ,mais en tentant de produire un effet de terreur qui agit
directement sur sa volonté de poursuivre la lutte ».

Le mot « terrorisme » est d’abord apparu en français pour être traduit

dans d’autres langues. Il est attesté en 1794, alors que le mot «


terreur » dans son sens politique est apparu dès 1789 sous la plume
de Marat. Pour les révolutionnaires les plus radicaux, la « terreur »
inspirée par les émeutes populaires ou par la répression doit frapper
les ennemis de la révolution, puis les révolutionnaires plus modérés
qu’eux-mêmes. Les premiers à être qualifiés de « terroristes » sont
les
partisans de la Terreur révolutionnaire qui devient, sous la pression
des sans-culottes, une politique de la Convention.

La peur est désormais au cœur d’une stratégie politique. L’historien


Patrice Gueniffey propose ainsi une définition générale du terrorisme
: « une stratégie mettant en œuvre une quantité de violence à
l’intensité variable, dans le but de provoquer le degré de terreur
jugé nécessaire à l’accomplissement d’objectifs dont le terroriste
estime qu’il ne peut les atteindre par d’autres moyens. » (Gueniffey,
p. 157.) Il définit également le terrorisme comme une « stratégie de
la communication », ce qui nous permet de lier la croissance du
phénomène terroriste à celle de la place de l’opinion publique,
jusqu’à nos « sociétés de communication ».

Le cadre juridique et institutionnel de la lutte contre le


terrorisme

La décision-cadre du Conseil Européen du 13 juin 2002 a élaboré


une définition du terrorisme et souhaité qu’une définition
internationale soit élaborée :

« L’Union européenne se fonde sur les valeurs universelles de dignité


humaine, de liberté, d’égalité et de solidarité, du respect des droits
de l’homme et des libertés fondamentales(…)Le terrorisme constitue
l’une des plus sérieuses violations de ces principes. La déclaration de
La Gomera adoptée lors de la réunion informelle du Conseil du 14
octobre 1995 condamne le terrorisme comme une menace pour la
démocratie, le libre exercice des droits de l’homme et le
développement économique et social. »

D’autre part, chaque Etat a élaboré une définition du terrorisme


pour pouvoir le combattre par la loi :

Constituent des actes de terrorisme, lorsqu'elles sont


intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou
collective ayant pour but de troubler gravement l'ordre public par
l'intimidation ou la terreur, les infractions suivantes :
1° Les atteintes volontaires à la vie, les atteintes volontaires à
l'intégrité de la personne, l'enlèvement et la séquestration ainsi que
le détournement d'aéronef, de navire ou de tout autre moyen de
transport, définis par le livre II du présent code ;

2° Les vols, les extorsions, les destructions, dégradations et


détériorations, ainsi que les infractions en matière informatique
définis par le livre III du présent code ;

3° Les infractions en matière de groupes de combat et de


mouvements dissous définies par les articles 431-13 à 431-17 et les
infractions définies par les articles 434-6 et 441-2 à 441-5 ;

4° Les infractions en matière d'armes, de produits explosifs ou de


matières nucléaires définies par les articles 222-52 à 222-54,322-6-1 et 322-
11-1 du présent code, le I de l'article L. 1333-9, les articles L. 1333-11 et L. 1333-
13-2, le II des articles L. 1333-13-3 et L. 1333-13-4, les articles L. 1333-13-6, L. 2339-2,
L. 2339-14, L. 2339-16, L. 2341-1, L. 2341-4, L. 2341-5, L. 2342-57 à L. 2342-62, L. 2353-4,
le
1° de l'article L. 2353-5 et l'article L. 2353-13 du code de la défense, ainsi
que les articles L. 317-7 et L. 317-8 à l'exception des armes de la
catégorie D définies par décret en Conseil d'Etat, du code de la
sécurité intérieure ;

5° Le recel du produit de l'une des infractions prévues aux 1° à 4° ci-


dessus ;

6° Les infractions de blanchiment prévues au chapitre IV du titre II du


livre III du présent code ;

7° Les délits d'initié prévus aux articles L. 465-1 à L. 465-3 du code monétaire
et financier.

Les Etats ont pu avoir recours aux méthodes terroristes dans leurs
affrontements, directement ou en soutenant des mouvements
terroristes.

Certains gouvernements sont issus de mouvements qui ont pratiqué


le terrorisme.
La condamnation du terrorisme et la lutte contre ce phénomène est
donc liée à la tentative de construire un véritable ordre international
fondé sur le droit et le respect des personnes, où les Etats peuvent
lutter contre le terrorisme parce qu’ils s’interdisent d’y recourir. C’est
ainsi la Société des Nations qui a en 1937 proposé une « Convention
pour la prévention et la répression du terrorisme »

Les courants majeurs du


terrorisme

Le terrorisme religieux
C'est le terrorisme à motivation religieuse, ou motivé par des
convictions religieuses.
Anciennement , il s'est exercé par des groupes radicaux juifs comme
le groupe Stern ou l'organisation Irgoun Zwai Leoumi contre les
communautés arabes et contre les britanniques, durant la lutte pour
(11(*))
l'indépendance d'Israél !

Ainsi, les musulmans de l'Inde font l'objet de plusieurs attentas


terroristes menés par les bouddhistes.
Par ailleurs, on a souvent parlé du terrorisme « islamique » après
les événements du 11 septembre 2001, qui ont été l'occasion pour
les Etats-Unis et certains Etats occidentaux d'assimiler l'islam à la
(12(*))
violence et au terrorisme.

Le terrorisme d’extrême gauche

Il est lié à des mouvements révolutionnaires qui ne visent pas


seulement à renverser le gouvernement, mais aussi l'ordre juridique
et social du pays.
On cite à titre d'exemple :

- la fraction Armée Rouge et le Mouvement du 2 juin en Allemagne


fédérale.les Brigades Rouges en Italie.

- l'action Directe en France.

- les Cellules communistes combattantes en Belgique.

- le 17-novembre et ELA à la grèce.

- le Dev Sol à la Turquie.

- Le sentier lumineux au Pérou.

- Les khmers rouges au Cambodge

Le terrorisme d’extrême droite

La menace de violence de l'extrême-droite existe dans de


nombreux pays depuis plusieurs décennies. Des groupes néo-
fachistes et néo-nazis sont actifs aux Etats-Unis, au Canada, en
Afrique du sud, en Amérique du sud ainsi qu'en Europe et dans
(14(*))
l'ancienne Union soviétique.

En Allemagne, par exemple, le désenchantement général à l'égard


des principaux partis politiques, les pressions exercées sur l'économie
par la réunification, des taux de chômage élevés et l'arrivée de
certaines de milliers d'immigrants ont crée un climat dans lequel
l'extrémisme violent d'extrême-droite est florissant.

Le terrorisme d’Etat

Le terrorisme d'Etat demeure le plus grave. Il a pourtant ses origines


en occident.(16(*)) En règle générale, il est lié aux dictatures, aux
régimes à parti unique et aux régimes totalitaires, précisément ceux
qui utilisent la terre contre leur propre population. Les cas de la
Gestapo dans l'Allemagne hitlérienne ou des polices politiques,
(Tchéka, Guépéou, NKVD).
Le Vietnam (c'est à dire la guerre de Vietnam), comme toutes les
guerres contre les mouvements de libération, sont des exemples
patents du terrorisme d'Etats. Les agressions contre l'Irak, la Bosnie ou
l'Afghanistan... et ce que fait Israél tous les jours contre les
palestiniens

Les causes du terrorisme

a- la pauvreté :

Certes, la pauvreté est un phénomène historique, mais, à l'ère de la


mondialisation elle n'a pas cessé d'augmenter. Les chiffres parlent
d'un milliard et demi de personnes dans le monde qui ont moins d'un
dollar par jour pour vivre, et ceux qui vivent par mois de deux dollars
par jour, sont de trois milliards dans le monde, c'est à dire la moitié
(26(*))
de la population mondiale.
b- le chômage :

Sur une population active mondiale de 3 milliards de personnes, on


trouve 140 millions qui sont en chômage complet et presque un
milliard qui sont sous-employés.

c- la famine :

Dans le monde entier, il y a environ 815 millions de personnes,


touchées par la famine. 777 d'entre eux se trouvent dans les pays
(30(*))
sous développés et 11 millions dans les pays industriels.

d- la situation tragique de l'enfance :

Selon l'UNICEF, il y a plus de 130 millions d'enfants d'âge scolarisable,


ne sont plus scolarisés, presque de 30000 enfants dans le monde qui
sont armés dans les guerres civiles et 250 millions d'enfants de moins
de 14 ans (scolarisés et non scolarisés) travaillent, souvent, dans des
conditions dangereuses ou malsaines, pour permettre à leurs familles
(31(*))
de survire.

e- la propagation des maladies graves :

C'est notamment le cas du SIDA qui se propage à un rythme sans


précédent. De nos jours, il y a environ 50 millions de personnes qui
sont infectées par le VIH, dont 16 millions sont mortes du SIDA. Sur les
36 millions de personnes qui vivent actuellement avec le VIH dans le
(32(*))
monde, plus de 23 millions se trouvent en Afrique subsaharienne.

f- les disparités de développement :

La mondialisation a enrichi les riches et appauvri les pauvres. Le fossé


entre les gagnants et les perdants de cette mondialisation a
tendance à se creuser.
Il faut signaler que le creusement des inégalités se transmet,
maintenant, d'une génération à la suivante en fonction du milieu
social, ce qui est source de stress, d'humiliation et d'agressivité
permanente ; qui entraînent, enfin du compte, la désespérance et
une perte des raisons de vivre.

a- le cyber-terrorisme

il se défini comme étant tout acte de terrorisme utilisant des système


informatiques ou la technologie des ordinateurs comme une arme
ou comme une cible. Il faut signaler la distinction entre cyber
terrorisme et cyber crime comparables dans l'utilisation qu'ils font des
technologies de l'informatique, mais se distinguent par leurs
motivations et leurs objectifs.

b- Le terrorisme utilisant les Armes de Destruction Massive (ADM)


C'est une nouvelle génération de terroristes, moins soumis à une
éthique traditionnelle ou des pressions politiques, à la quelle s'ajoute
la diffusion des connaissances techniques relatives à l'armement
nucléaire, biologique et chimique.

A ce titre, on rappelle, par exemple la fameuse attaque au gaze


sarin lancée dans le métro de Tokyo par le secte Aum Shinrikyo en
1995, mais aussi les divers attaques par l'Anthrax aux Etats-Unis
juste trois semaines après les attentats du 11 septembre 2001. Ces
attaques ont cristallisé les craintes latentes face à un terrorisme qui
aurait recours aux armes dites non conventionnelles (chimiques,
bactériologiques ou nucléaires).

La politique étrangère des Etats-Unis :La politique de « deux poids


,deux mesures »

- l'aide américain à Israél :

L'aide américain accordé à Israél se porte avant tout sur le domaine


militaire, qui représente la plus grande part-en général les deux tiers
du soutien total. Si on pris l'année fiscale (américaine) 2003 comme
référence cet aide a été de 2.1 milliards de dollars sur une aide
(55(*))
totale de 2,8 milliards de dollars.

Selon la loi d'attribution des aides (votée le 21 octobre 1998), les


aides militaires devaient augmenter de 60 millions de dollars chaque
année, pour augmente la sécurité d'Israél et de maintenir la qualité
(56(*))
de sa défense quelque soit l'adversaire !

- le veto américain contre la paix :


Sur un autre plan, diplomatique celui là, les Etats-Unis abusent de
leur droit de veto au conseil de sécurité de l'ONU, pour protéger
Israél de toute résolution un tant soit peu contraignante. Tout se
passe comme si ce petit pays était, de fait, le sixième membre
permanent du Conseil de Sécurité.

On peut citer à titre d'exemple :

- le veto américain contre la création d'une force internationale


chargée d'assurer la protection des palestiniens dans leurs territoires
(en 2001).

- le veto américain contre un projet de résolution invitant les


israéliens à cesser toutes les constructions illégales de colonies dans
les territoires palestiniens occupés (en 1997).

- le veto américain contre un projet de résolution « exigeait qu'Israél,


la puissance occupante, s'abstienne de procéder à le déportation
et cesse toute menace à la sécurité du président élu de l'autorité
palestinienne » (le 20 décembre 2002).

A cette dernier date, les Etats-Unis ont fait usage de leur droit
de veto 77 fois depuis la création des Nations Unies ; la plupart
d'entre eux ont été mis à des projets de résolutions sur la Proche-
(58(*))
Orient et condamnant Israél.

En somme, les Etats-Unis fournissent une protection à un Etat


terroriste et fait preuve de tolérance vis-à-vis de lui, en le traitant
comme un Etat au dessus des lois. Dans le même temps, ils interdisent
aux palestiniens, qui luttent pour leur indépendance et leur dignité,
de
s'armer en leur disant : « il faut que vous arrêtiez la violence ». On
appelle la résistance palestinienne du terrorisme, alors que le
terrorisme d'Etat israélien, on ne l'appelle pas, on l'observe, ou on
l'appelle de l'auto défense .

La géopolitique du terrorisme

Jamais le terrorisme n'a semblé si globalisé. Il a pourtant toujours


utilisé les territoires à ses fins, se jouant des frontières pour leur
substituer les siennes. Dernier stade d'une mondialisation
commencée au XIXe siècle, la globalisation actuelle fait suite aux
anarchismes transnationaux et aux internationales indépendantistes
et d'extrême gauche. Une histoire longue du terrorisme nécessaire à
appréhender pour mieux comprendre les continuités et les
spécificités des attaques actuelles, dans la démarche de
l'historienne Jenny Raflik, qui publie "Terrorisme et mondialisation.
Approches historiques" (Gallimard, février 2016).

1- XIXe siècle, le terrorisme transnational : les mouvements


civils nationaux traversent les frontières

- Les élites libérales révolutionnaires : 1820'-1950'

Sur le modèle de sociétés secrètes dirigées par des officiers libéraux :


carbonari italiens, charbonnerie française, pronunciados espagnols,
décabristes russes... apparaît une société internationale de militants
et d’intellectuels qui associent pour la première fois meurtre,
principes libéraux et idées révolutionnaires.
- Les mouvements anarchistes : 1870’-1930'

Le terrorisme anarchiste est d’emblée transnational par l’idéologie


de son projet universel, la circulation de ses militants, et le nombre
de ses actions dans différents Etats. Pour ce terrorisme de classe, les
cibles ne sont pas choisies selon leur nationalité, mais selon leur
identité sociale. L'anarchie excluant de fait une organisation
hiérarchisée, les combattants se mettent en relation par l’entremise
de liens personnels, de solidarités conjoncturelles, via notamment les
délégations de l’Association internationale des Travailleurs (AIT).

2- XXe siècle, le terrorisme international : "l'ennemi de mon


ennemi est mon ami" - l'ennemi, c'est l'Etat

Le terrorisme s'internationalise au XXe siècle : ses acteurs se mettent


en relation autour d'un ennemi commun au-delà des frontières, l'Etat
colonisateur occidental. L'adage "l'ennemi de mon ennemi est mon
ami" fait le lien entre des groupes terroristes qui n'ont parfois rien
d'autre à voir entre eux que leur hostilité envers la démocratie
capitaliste occidentale.

- L’internationale indépendantiste : 1960'-1990'


Les réseaux internationaux entre mouvements indépendantistes
répondent à une alliance présumée entre les grandes puissances
occidentales, perception renforcée en ces décennies de Guerre
froide. Bretons, Basques, Corses et Algériens se battent chacun
contre l'Etat français, centralisé et colonisateur.

- L'internationale d'extrême gauche : 1960'-1990'

Cette carte représente les connexion internationales entre groupes


terroristes d'extrême gauche soulignées dans un rapport de la CIA
(1972), se situant en Palestine, Turquie, Japon, Erythrée, Nicaragua,
et dans une grande partie de l'Europe occidentale. Entre ces
organisations, la collaboration se développe à tous les niveaux :
L'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) procure de
l'argent, des armes, des faux papiers, des camps d'entraînement, et
des sanctuaires, en échange en Europe ou en Amérique latine
d'hébergements, de renseignements, de contacts avec les autorités
locales, de filières d'évasion, ou d'équipes mises à disposition.

3- XXIe siècle, le terrorisme globalisé : la lutte de l'islam


universel contre l'"Occident"

Al-Qaïda incarne au tournant des années 2000 cette troisième et


nouvelle étape de la mondialisation du terrorisme en ce que ses
combattants s'affranchissent de leur nationalité pour défendre un
islam universel. Ne tenant pas compte les frontières, s'en prenant aux
ennemis proches (musulmans chiites), comme lointains (Etats-Unis,
Royaume-Uni, Espagne...), ils prennent part à des conflits sur
l'ensemble du globe, de l'Afghanistan à la Bosnie, de la
Tchétchénie à la Somalie.

Les pays où des groupes terroristes ont prêté allégeance à Al-Qaïda

Tandis que les terrorismes internationaux du XXe siècle faisaient


collaborer entre eux divers groupes aux objectifs singuliers, les
terrorismes globalisés fonctionnent de façon unifiée. S'ils multiplient
les franchises locales, cela reste sous un même étendard : Al-Qaïda
ou groupe "Etat islamique" (EI).

Les pays où des groupes terroristes ont prêté allégeance à l'"Etat


islamique" (EI)
Ce terrorisme global tend vers une guerre civile généralisée, posant,
pour les puissances occidentales visées, et la lutte anti-terroriste qui
en découle, "le redoutable problème de l'ennemi invisible, disséminé
partout sans pouvoir être situé quelque part". (Mireille Delmas-Marty,
"Les voies d'un ordre mondial", Le Débat, 2006).

La lutte internationale contre le terrorisme

Le rôle de l’OSCE

Principes directeurs de l’OSCE dans la lutte contre le terrorisme :

L’OSCE apporte une vaste contribution aux efforts internationaux


déployés sous les auspices de l’ONU pour lutter contre le terrorisme,
en s’attaquant aux manifestations du terrorisme, ainsi qu’aux divers
facteurs sociaux, économiques, politiques et autres, qui pourraient
engendrer des conditions permettant aux organisations terroristes de
recruter des adeptes et de se ménager des appuis.

L’OSCE s’emploie à promouvoir une approche coopérative et


coordonnée de la lutte contre le terrorisme à tous les niveaux, et
notamment la coordination entre les autorités nationales, la
coopération entre États, la coopération avec les organisations
internationales et régionales compétentes et, s’il y a lieu,
l’instauration de partenariats entre les pouvoirs publics, le secteur
privé (milieux d’affaires, industrie), la société civile et les médias.
Ces efforts sont guidés par et soutiennent la Stratégie antiterroriste
mondiale de l’ONU et les résolutions pertinentes du Conseil de
Sécurité, conformément au Cadre consolidé de l’OSCE pour la lutte
contre le terrorisme.

Domaines prioritaires pour les activités de lutte contre le terrorisme


menées par l’OSCE:

-Promotion de la mise en œuvre du cadre juridique


international contre le terrorisme et renforcement de la
coopération juridique internationale en matière pénale liée au
terrorisme;

-Lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation conduisant au


terrorisme selon une approche pluridimensionnelle;

-Prévention et répression du financement du terrorisme;

-Lutte contre l’utilisation de l’Internet à des fins terroristes;

-Promotion du dialogue et de la coopération sur des questions liées


à la lutte contre le terrorisme, en particulier grâce à des partenariats
entre les pouvoirs publics et le secteur privé (monde des affaires,
industrie), ainsi que la société civile et les médias;

-Renforcement des efforts déployés à l’échelle nationale pour


appliquer la résolution 1540 (2004) du Conseil de sécurité de l’ONU
sur la non-prolifération des armes de destruction massive;

-Renforcement de la sécurité des documents de voyage; et

-Promotion et protection des droits de l’homme et des libertés


fondamentales dans le contexte des mesures de lutte contre le
terrorisme.

Le rôle de l’interpol

En tant que plateforme neutre et mondiale, INTERPOL a élaboré un


plan stratégique couvrant une période de cinq ans visant à
apporter une aide aux services chargés de l’application de la loi de
ses
190 pays membres et leur donner des possibilités afin de prévenir les
activités terroristes et d’y mettre un terme. Ce plan est décliné en
cinq axes d’action qui ont pour objectif de lutter contre les
principaux facteurs facilitant les activités terroristes. Ces axes sont
les suivants :
Bibliogrphie :
Les sites internet :

www.lemondepolitique.fr

https://histoire.ac-versailles.fr/IMG/pdf/terrorisme-2.pdf

https://www.memoireonline.com/01/07/330/le-terrorisme-les-causes-
et-les-remedes.html ;Le terrorisme,les causes et les remède
par Mahmoud EL KHADIR
Université Mohammed I - Faculté de Droit - Licence 2005

https://www.franceculture.fr/geopolitique/terrorisme-mondialise-
une-histoire-en-6-cartes

https://www.osce.org/fr/countering-terrorism

https://www.interpol.int/fr/Infractions/Terrorisme/Partenariats-en-
matiere-de-lutte-contre-le-terrorisme

Les statistiques :

https://fr.statista.com/infographie/amp/23597/pays-les-plus-
affectes-par-le-terrorisme-selon-le-nombre-de-morts-dans-des-
attaques-terroristes

https://www.fondapol.org/etude/les-attentats-islamistes-dans-le-
monde-1979-2019

https://www.datagraver.com/case/people-killed-by-terrorism-per-
year-in-western-europe-1970-2015

Les images :du google-image

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