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Groupe 2
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THEME :
Sous la direction de
A mon père Abel TAPSOBA pour tous les sacrifices consentis, son soutien permanent et
ses précieux conseils qui m’ont été d’un apport inestimable ;
A mes frères, mes sœurs et tous les membres de ma famille pour leurs soutiens
multiformes.
➢ A tout le personnel de la SBT, pour son accueil, sa considération, ses conseils et son
accompagnement tout au long de la durée de notre stage ;
➢ A toute ma famille, mes amis (es), ma promotion pour leurs soutiens inconditionnels et
toutes les personnes qui m’ont aidé d’une manière ou d’une autre.
L’Université de l’Unité Africaine (UA) est née en 2020 de la mutation de l’Institut Africain de
Management (IAM-OUAGA) créé en 2007. L’université place au cœur de ses missions la diffusion
de la culture scientifique et technique. La réalisation de cette mission principale exige l’adoption
d’un certain nombre de valeurs et de règles de conduite.
Ces valeurs au centre du projet éducatif sont notamment : l’humanisme, le courage, l’ouverture sur
le monde, le non conformisme.
En respectant ces valeurs, l’UA place au cœur de ses priorités la formation de l’Homme au plan
scientifique, social et culturel.
L’UA est composée de deux Unités de Formation et de Recherche (UFR) : Sciences Juridiques,
Politiques et Administratives (SJPA), Sciences Economiques et Gestion (SEG) ; et de l’Institut
Africain de Management (IAM-OUAGA). En SJPA et en SEG, la première année de Licence est
pluridisciplinaire et donne aux étudiants les moyens de construire leur projet de formation. Elle
ouvre sur un large choix de parcours en 3eme année de Licence qui permettent de se spécialiser et
de s’orienter vers un master.
Le corps professoral est de qualité et est composé d’enseignants locaux et étrangers, des
professionnels d’entreprise pétris d’expériences de terrain.
Le Conseil Scientifique, dirigé par un professeur de rang A, a comme membres des enseignants de
haut niveau et des chefs d’entreprise. Le Conseil Scientifique se réunit en sessions régulières et
veille à la qualité scientifique et pédagogique de l’offre de formation. Il veille aussi à la bonne
image et au positionnement de l’université dans l’enseignement supérieur privé.
A cela, il faut ajouter la qualité de vie et de travail sur le campus, les partenariats avec les
établissements d’enseignement supérieur publics et privés nationaux, internationaux et les
entreprises.
DEDICACE…………………………………………………………………………………………………………………………………………………ii
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………………………………………………………………….iii
LISTES DES SIGLES ET D'ABREVIATION……………………………………………………………………………………………………..iv
SOMMAIRE……………………………………………………………………………………………………………………………………………..ix
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………………………………………………………………………1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA SOCIETE BURKINABE DE LA TELEDIFFUSION……………………………………..2
I. DISPOSITION GENERALE…………………………………………………………………………………………………………………..…2
II. LES DIRECTION ET SERVIVES……………………………………………………………………………………………………………….2
III. ORGANIGRAMME DE LA SBT…………………………………………………………………………………………….………………3
II. EMETTEUR……………………………………………………………………………………………………………………………………….33
CONCLUSION GENERALE…………………………………………………………………………………………………………………………40
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE ................................................................................................................ x
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................................... xii
Par conséquent, tous les pays doivent donc basculer dans la TNT, au Burkina Faso la
Société Burkinabé de Télédiffusion (SBT) en est l’opérateur public de télédiffusion. Elle a pour
objectif d’assurer la diffusion des programmes télévisuels par voie hertzienne terrestre en mode
numérique. Elle dispose d’un vaste réseau permettant d’assurer la diffusion des programmes de
toutes les chaines des éditeurs de service sur toute l’étendue du territoire national. Le réseau TNT
de la SBT est constitué tout d’abord par le transport des signaux des éditeurs (chaines de télévision)
jusqu’au centre de distribution numérique (CDN), ensuite nous avons le transport par satellite du
multiplex national sur tout le territoire national. Enfin nous avons le transport du multiplex complet
(national et régional) des têtes de réseaux secondaires vers les stations de diffusions rattachées.
De nos jours, la TNT offre aux usagers une haute définition de l’image et une qualité
sonore optimale ainsi que la diversité en termes de station ou de chaîne. De ce fait, nous nous
sommes focalisés sur le thème suivant : « Etude du principe de traitement des signaux TV en
transmission numérique : cas de la SBT ».
Pour cela, le plan décrit ci-dessous sera adopté en cinq chapitre. Le premier
chapitre décrit la présentation de la structure d’accueil, ensuite, le second chapitre parlera de
l’architecture général du réseau de la SBT. Dans le troisième chapitre, nous verrons le concept
technique de chaine de traitement des signaux, en quatrième chapitre, nous nous consacrerons
sur le processus de la diffusion numérique. En dernier chapitre nous aborderons le bilan du stage
offert par la SBT.
Dans ce chapitre nous ferons une présentation de notre structure d’accueil, la SBT avec ses
différents services et directions sans oublier la présentation de son réseau.
I. DISPOSITION GENERALE
La Société Burkinabè de Télédiffusion a été créée par le décret n°2013-
3/PRES/PM/MICA/MC/MDEMP/MEF du 09 juillet 2013 en application de la Loi n°022-2013/AN
du 22 mai 2013 portant règlementation de la Radiodiffusion sonore et télévisuelle. La Société
Burkinabé de Télédiffusion (SBT) est une société d’État, dotée de la personnalité juridique et de
l’autonomie financière. Elle a pour objet d’assurer la diffusion des programmes radiophoniques et
télévisuels par voie hertzienne terrestre en mode numérique.
Pour mener à bien ses missions, la Société Burkinabè de Télédiffusion sera structurée sous
une forme hiérarchico-fonctionnelle avec un Conseil d’Administration. L’organigramme a été
élaboré de manière opérationnelle et fonctionnelle, par rapport aux grandes activités techniques et
de gestion en renforçant la séparation des tâches pour prévenir les incompatibilités dans les rôles.
La direction générale
❖ Le service Audit et Contrôle de Gestion ;
❖ Le service Juridique.
La direction technique
❖ Service de la diffusion et de la transmission ;
❖ Service de l'exploitation et de contrôle des réseaux ;
❖ Service de l'ingénierie, de la maintenance audiovisuelle et de l'informatique ;
❖ Service de l'énergie et du froid.
(Source SBT)
1. Le secretariat
Le Secrétariat a pour attributions de :
• Organiser le travail quotidien de la Direction ;
• Exécuter les travaux de secrétariat ;
• Rédiger les rapports et comptes rendus de réunion.
Secrétariat de
Direction
La SBT est constituée d’une direction Générale, de quatre (4) directions et de onze (11) services.
Au Burkina Faso, le réseau TNT est composé d’un centre de distribution nationale appelé
CDN, de 35 stations de diffusion équipées d’émetteurs DVB-T2 et d’une dizaine de sites relais
pour l’acheminement des signaux via des faisceaux hertziens. Ces stations sont disposées
stratégiquement pour offrir une couverture totale du pays. Comme complément de réseau de
diffusion, il y a une série d’équipement dont la fonction est d’adapter les contenus à la technologie
DVB-T2 et être capable de les transporter jusqu’aux stations afin d’être diffusés.
✓ Créer les multiplex des services à partir des contenus reçus des divers éditeurs
✓ Donner un format à ces multiplex afin de les adapter à la technologie DVB-T2.
En ce qui concerne les têtes de réseau, nous avons celle nationale et celle régionale.
Plusieurs éléments sont utilisés dont nous pouvons les citer et en même temps donner leurs
fonctions :
- LNA (Low Noise Amplifier) : Il amplifie le signal reçu par la parabole pour garantir un
niveau optimum de réception.
- Down Converter : Il diminue la fréquence du signal de bande C en bande L, ce qui facilite
son transport et sa réception.
✓ IRD (A/B) : Ils reçoivent le signal satellite depuis la parabole et la démodulent en extrayant
le MPTS du contenu national.
✓ IDU (A/B) : Ils reçoivent le signal de l’ODU et le démodule, en extrayant le SPTS du
contenu régional généré dans chaque studio.
✓ T2 Edge DTH (A/B) : Il adapte le TS national sous format DTH au format T2-MI pour sa
transmission et distribution régionale.
✓ MUX Régional : Il unifie les deux SPTS régionaux en un seul MPTS et génère les tableaux
correspondants (PSI/SI).
✓ T2 Gateway : Il adapte le TS régional au format T2-MI pour sa transmission et distribution
régionale.
Ces émissions sont notamment sensibles aux obstacles et masquages (relief, végétation, bâtiments,
etc.), aux précipitations, aux conditions de réfractivité de l'atmosphère, aux perturbations
électromagnétiques et présentent une sensibilité assez forte aux phénomènes de réflexion pour les
signaux analogiques mais la modulation numérique peut, au moins en partie, compenser le taux
d'erreur de transmission dû à ces nuisances.
Le satellite est la partie centrale du réseau. Il est maintenant de types actifs : il se comporte comme
un véritable relais dans le ciel. Il est constitué d’un véhicule sur lequel sont installés les
équipements de télécommunications et les antennes tels que : l’alimentation en énergie, le contrôle
d’altitude, le contrôle d’orbite, le contrôle thermique des équipements, la télécommande et la
télémesure.
1. Le réseau de contribution
Le réseau de contribution sert à amener les signaux depuis leur source jusqu’au point de diffusion.
Au Burkina Faso, le réseau de contribution représente le réseau qui existe entre les éditeurs de
service et le CDN et aussi les têtes de réseau chefs-lieux des régions. Concernant le réseau de
contribution, nous avons celui national et celui régional.
2. Le réseau de distribution
Les contenus sont organisés en deux PLPs, le PLP1 à caractère national composé de 17 chaînes et
le PLP2 à caractère régional.
(Source BTESA)
La TNT est alors un mode de diffusion numérique qui joue sur des techniques de compression
des signaux (après numérisation), utilisant le principe classique de diffusion dans les bandes
VHF/UHF et s’appuie sur la technique de multiplexage des canaux de transmission ainsi que sur
la modulation appelée OFDM.
Le format de base (Format SD) simple définition pour l’image numérique est réalisé sous la base
du sous-échantillonnage 4 : 2 : 2, (4 échantillons de Y contre 2 pour les composantes rouge et Bleu
caractérisés par :
➢ Fréquence de l’image : 25 images/s de 625 lignes, dont 576 affichées
➢ Signal de luminance Y(t) échantillonné à la fréquence Fe = 13,5 MHz avec une Fmax = 6
MHz (Loi de Shannon et de Nyquist Fe ≥2*Fmax)
➢ Signaux de chrominance Cr(t) et Cb(t) échantillonnés à Fe = 6,75 MHz, (Fmax = 3,335
MHz)
➢ Echantillons codés sur 10 bits (chaque valeur d’échantillon est d’écrit sur 10 bits = Taux de
numérisation)
2 Mbits/s 8 Mbits/s
BNC : Bayonet Neill-Concelman Connector est utilisé sur les câbles coaxiaux vidéo de source.
Son impédance est de 75 Ohm.
L'interface numérique série ou Serial Digital Interface (SDI), est un protocole de transport de
signaux numériques vidéo et audio à l’état non compressé, il est obtenu après la numérisation à la
production. Il existe différents signaux de source au format SDI :
• HD-SDI (1,485 Gbit/s), liaison entre équipements à haut débit ;
• 3G-SDI (2,970 Gbit/s), liaison entre équipements à haut débit ;
• SDI Embedded ce dernier encapsule l’audio et la vidéo sur le seul câble coaxial vidéo, (pas
besoin de câble audio à part et vidéo à part) ;
• ASI : Asynchronous Serial Interface : c’est un format de signal que l’on obtient en sortie
du multiplexeur, il contient un ensemble de programmes assemblés en des paquets ainsi
que les informations sur chaque programme, l’ensemble des paquets forme un signal appelé
TS (Transport Stream) ;
• UHD-SDI pour définir des protocoles adaptés à des débits binaires plus importants pour
les transmissions de vidéos haute définition (HDTV), ultra haute définition (UHDTV1 et
UHDTV2) ou pour le cinéma numérique (2K, 4K, 8K).
Les données du signal vidéo ne sont pas compressées.
La quantification est effectuée sur 8, 10 ou 12 bits, et la structure de sous-échantillonnage utilisée
est souvent de type 4:2:2, bien que les normes les plus récentes autorisent une structure 4:4:4 ou
4:4:4:4. Le signal peut être transmis sous forme électrique, via un ou plusieurs câbles
coaxiaux d'impédance caractéristique 75 Ω muni de connecteurs BNC, ou par fibre optique.
Les systèmes de transmission numériques avec ou sans fil, véhiculent à haut débit
l’information entre une source et un destinataire, en utilisant un support physique comme par
exemple le câble vidéo numérique, la F.O ou encore la propagation sur un canal radioélectrique
(FH) : propagation dans l’espace (air) sans fil. Tous ces supports physiques constituent ce que l’on
appelle le canal de transmission.
1. Le canal de transmission
a. Le codage source
Le codage source est le traitement qui permet de réduire la taille d’un signal, sa principale opération
est la compression. La compression consiste à supprimer les données redondantes dans le signal et
a pour but de réduire la quantité d’information à transmettre. Le codage de la vidéo et de l’audio
se font séparément. La TNT utilise la norme MPEG (Motion Picture Expert Group). A la SBT on
utilise le format H264/MPEG-4 AVC (Advanced Video Coding).
b. le codage canal
Lors du transport du signal audio-vidéo sur les différents supports de transmission il y’a des pertes
de données et des erreurs de transmission. Il faut donc une solution pour éviter le moins de perte
possible. Le codage canal a pour but d’adapter le signal à son canal de transmission. Il comprend
principalement le brassage, le codage correcteur d’erreurs et l’entrelacement.
La protection des données avant leur transmission dans un canal donné, met en œuvre 2 techniques
complexes de codage de canal.
➢ LE CODE REED SOLOMON (code RS)
Le code RS ajoute à chaque paquet de 188 Octets (symboles de 8bits),
16 octets (16 symboles faits de 8 bits chacun) c’est-à-dire 16 octets/byte de parité, pour la correction
d’erreur, ce qui n’est pas sans conséquent sur le débit final ainsi que la bande passante à occuper
parce qu’en sortie on 188 + 16 = 204 Octets ou 204 symboles de 8bits ! RS (204, 188, 2T=16) ;
soit alors T= 8 octets qui seront correctibles.
26 X 2/3 = 39 Mbps
➢ Code LDPC-BCH
Dans le souci de corriger les limites du code RS, un code plus performant de codage de canal a été
mis en place : le code LDPC- BCH (Low Density Parity Check code) et celui de Bose-Chaudhuri-
Hocquenghem (BCH) code. Ce sont des groupes de code de parité beaucoup plus performants dont
le principe est basé sur la correction d’erreur par blocs et sont de technologie linéaire. Ils sont
réalisés en cascade et en série.
Avec comme code extérieur le code BCH et le code intérieur le LDPC. La combinaison de ces
deux codes a pour but de parfaire la correction des erreurs de transmission dans les communications
de la norme DVB.
c. La capacité du canal
Dans la transmission des données binaires, il est important de connaître la capacité du support de
transmission appelé aussi capacité du canal.
En effet, celle-ci représente le débit utile, c’est à dire le nombre de bits à transmettre par seconde
sans erreur et sans les bits redondants (Sans la correction du canal).
D = W. Log2 (1+S/N) bits/s
W: la bande passante
Le rapport signal sur bruit : C/N (exprimé dB).
D : la capacité du canal.
P (W)
N: noise power
1Hz f (Hz)
➢ N0 = Densité spectrale de bruit blanc (White Gaussian Nosie =WGN) contenu dans une
largeur de bande de 1Hz et vaut
2. La modulation
Les principaux types de modulation sont les suivantes : la modulation d’amplitude, la modulation
de fréquence, et la modulation de phase.
𝑗Ԧ
01 00
pi/
−1 1
10 11
−𝑗Ԧ
Constellation en QPSK
3. Le multiplexage
La vidéo et l’audio étant codées séparément on se retrouve avec deux signaux, il faut alors effectuer
un multiplexage. Le multiplexage consiste à regrouper plusieurs signaux à l’entrée de telle sorte à
avoir un seul signal à la sortie.
Pour ce faire les flux audio (ES audio), les flux vidéo (ES vidéo) et les autres données sont d’abord
multiplexés. A la sortie du multiplexeur, on obtient un flux unique contenant les données de tous
les signaux, appelé Program Stream (PS). Chaque programme a un numéro qui permet de le
retrouver, ce numéro est appelé Program Identifier (PID). Ce premier multiplexage est appelé
multiplexage de données. Le PS contient les programmes de l’éditeur. Les différents programmes
des éditeurs (PS) sont ensuite multiplexés. Ce deuxième multiplexage est appelé multiplexage des
programmes ou multiplexage des chaînes. A la sortie du multiplexeur, on obtient un flux découpé
en paquets de longueurs fixes appelés Transport Stream (TS). Le TS est un flux de paquets de taille
fixe de 188 octets qui est obtenu à la suite du multiplexage des programmes des différents éditeurs
de service. Toutes les fonctions jusqu’à la mise en paquets, sont effectuées dans l’encodeur
(codeur).
Une horloge de synchronisation détermine le temps de prélèvement des PES venant de chaque
chaine de télévision.
MUX Canal S
Canal E2
Canal E3
Les émissions de la TNT se font pour l’essentiel dans la bande UHF qui va de 470 à 862
MHz. Cette bande a été divisée en canaux de largeur 8 MHz pour la TV analogique, numérotés de
21 à 69. La TNT a repris les mêmes canaux ce qui donne 48 Canaux disponibles.
Mais l’UIT, dans le souci de faire libérer assez de fréquences UHF à réduit cette bande pour la
TNT de 470-694 Mhz et affecter le reste de 694-862 à la téléphonie mobile.
Formule de calcul de la fréquence : F MHz = 306 + 8 * numéro du canal
Digital Video Broadcasting abrégé en DVB, est un ensemble de normes de télévision numérique
qui a été conçu par le consortium européen appelé DVB, et utilisé dans un grand nombre de pays.
Il est associé au format de compression MPEG-2 et sa particularité est de transmettre par paquets
les données informatiques compressées.
Le DVB-T (Digital Vidéo Brodcasting – Terrestriel) est l’application de la norme DVB aux
transmissions numériques terrestres et audiovisuelles.
La norme DVB-T permet non seulement de mettre en place des réseaux multifréquences mais aussi
des réseaux mono fréquences, ce qui permet d’économiser les fréquences en utilisant la même
fréquence pour des émetteurs qui couvrent des zones adjacentes.
Le DVB-T2 est la 2ième génération de la norme DVB-T de base. Elle s’appuie essentiellement sur
la compression de données avec le format MPEG-4. Elle est plus performante dans son mode de
diffusion. Le DVB-T2 accroit la bande passante numérique vidéo de chaque canal (32 Mbit/s,
contre 24 Mbit/s). Dans les mêmes conditions d’émission et de réception, le DVB-T2 permet
d’augmenter la capacité spectrale de 30% à 50% avec la même puissance des émetteurs. Ainsi cette
norme permet le développement de la télévision haute définition (HD). Elle permet également
d’améliorer la réception de type portable sans augmenter la puissance des émetteurs ni densifier le
réseau de diffusion. Elle a été officiellement approuvée en juin 2008. Elle est compatible avec le
DVB-T. c’est à dire qu’un démodulateur (récepteur décodeur) DVB-T2 est compatible avec les
signaux de la norme DVB-T. Cependant l’inverse n’est pas possible. Le DVB-T2 utilise aussi la
modulation OFDM mais avec d’autres codes correcteurs et a la possibilité d’utiliser les modes 1k,
2k, 4k, 8k, 16k et 32k contrairement au DVB-T qui n’utilise que les modes 2k et 8k. La SBT utilise
le DVB-T2 avec le réseau multifréquence, les fréquences ne peuvent être réutilisées que lorsque
les sites d'utilisation sont suffisamment séparés les uns des autres de façon à réduire au maximum
l'interférence entre les émetteurs. C’est un réseau dans lequel plusieurs radiofréquences ou canaux
RF sont utilisées pour transmettre du contenu multimédia.
Ses principales concurrentes sont les normes ATSC : American Television system committee
(utilisées aux États-Unis et au Canada) et les normes ISDB : Integrated Service Digital
Broadcasting (utilisées au Japon et au Brésil). DMB : Digital MultiMedia Broadcasting. (Chine et
Corée du nord).
Antenne de transmission
satellitaire
Mux
Diffusion
au niveau
T2
régional
Gateway
DTH A
IDU 17 T2
Gateway
DTH B
T2 Edge
DTH
TD Edge
national et
régional
Centre de
Supervision diffusion
Transmission et Réception par faisceau
Kamboinssin
Le deuxième rack contient aussi un switch connecté au switch du premier rack par lequel les
équipements sont interconnectés. Ces équipements sont :
Les multiplex A/B qui unifie les différents signaux des éditeurs en plusieurs entrées et les transmet
en une seule sortie sur un seul canal.
T2 Gateway DTH A/B qui adapte le TS national au format DTH pour sa distribution via satellite
en passant par l’encodeur dans le troisième rack. Ce signal sera diffusé au niveau national tout
comme régional à travers l’antenne satellitaire.
T2 Edge DTH qui adapte le MPTS national sous format DTH au format T2-MI pour sa transmission
et distribution régionale.
T2 Edge national/régional : combine les deux PLPs en un Stream (flux) MPLP unique pour sa
distribution régionale. C’est de ces équipements qui nous pouvons avoir une supervision sur
l’ensemble des signaux à diffuser après multiplexage, ce qui nous permettra de savoir si le signal
est bon ou pas. Lorsque le signal est bon, il est envoyé par faisceau sur l’émetteur à Kamboinsin
qui sera ensuite diffusé sur le territoire national.
II. EMETTEUR
1. Definition
Selon le canal d’émission le signal à émettre peut-être une onde radioélectrique (Hertzienne) onde
Optique (photonique).
Commutateur Exciteurs
Exciteurs
Logique de Contrôle
Amplificateurs
Contrôle Périphérique
Distributeur Energie
Emetteurs TX (A/B):
Il représente les équipements transmetteurs muni d’un oscillateur local et transpose la fréquence FI
en RF en émission et fait l’opération inverse en réception.
La mission de l'émetteur DVB-T2 est de moduler selon le standard DVB-T2 le signal T2MI
provenant de l´En-Tête et aussi d’amplifier le signal modulé jusqu´à un niveau de puissance
nominal. Ci-après sont décrits les principaux éléments de l´émetteur :
✓ Modulateur Digital DVB-T2 avec entrées ASI et entrées Top (Entrées externes de référence
1 PPS et 10 MHz);
✓ Correcteur Adaptatif pour corrections linéaires et non linéaires;
✓ Circuit de Contrôle Automatique de Puissance pour stabiliser la puissance de sortie;
✓ Amplificateur intégré jusqu´à 30 dBm.
➢ Amplificateurs de Puissance:
En dépendant de la puissance nominal, l'émetteur aura un nombre d'amplificateurs de puissance
combinés en parallèle. Chacun d´eux incorporent :
Notre séjour à la SBT nous a permis de mettre en pratique les connaissances de base que nous
avons reçues au cours de notre formation dans l’Université de l’Unité Africaine (ex IAM) en réseau
et télécommunication. Nous avons appris tant sur le plan relationnel que sur le plan technique, en
observant et en faisant participer chaque jour certaines activités nous ont été bénéfiques. Nous
sommes satisfaits de ce stage de fin de cycle, car l’enrichissement en termes de connaissance, que
nous avons acquis dépasse de loin nos attentes.
I. APPORT DU STAGE
✓ Sur le plan professionnel, nous avons appris l’organisation du travail au sein d’une structure
de télédiffusion.
✓ La télégestion qui est chargée de suivre le système de communication et de s’occuper de la
gestion et le contrôle à distance nos installations techniques réparties dans le pays.
✓ La participation aux différentes tâches de la SBT au niveau de la direction technique et des
sorties effectuées ;
✓ Ce stage a été pour nous l’occasion de nous familiariser avec les équipements de production
audiovisuelle, de multiplexage, de transmission et de diffusion à travers les opérations de
maintenances au centre de distribution numérique (CDN) ;
✓ Par ailleurs, les relations humaines, la collaboration et le soutien entre les différents
techniciens, indépendamment de l’activité exercée par chacun d’eux, nous ont appris sur le
comportement à avoir dans un travail en équipe.
II. CRITIQUES
Durant nos deux (02) mois de stage à la SBT nous avons remarqué des aspects positifs qui ont
retenus notre attention, on peut citer entre autres :
Malgré ces aspects positifs que présente la SBT, nous notons également qu’il y a des points à
améliorer dont nous avons observé :
III. SUGGESTIONS
Au regard de toutes ces critiques, il nous vient donc à l’idée et très humblement de proposer
des éléments qui pourraient profiter aux acteurs de l’entreprise, mais également qui pourraient
procurer un meilleur rendement pour l’entreprise elle-même.
✓ Utiliser de la fibre optique en plus du faisceau hertzien pour le transport des signaux venant
des éditeurs ;
✓ Utiliser la fibre optique en plus du satellite pour le transport du multiplex national vers les
têtes de réseaux régionales ;
✓ La SBT dispose son propre réseau de transport du multiplex national avec une autonomie
de gestion. Ce réseau est plus stable et peut être mailler sur tout le contenu du territoire
national, en revanche avec le FH la probabilité qu’un incident puisse affecter tout le
multiplex national est très faible.
✓ Innover dans les services et recruter des nouveaux clients : En effet de par sa grande
capacité (146Mbits/s), la SBT peut créer plusieurs multiplex pour le transport des services
à valeur ajoutée à savoir la fourniture à accès internet et la création d’un bouquet payant.
Le choix de notre thème a été d'un très grand intérêt car il nous a permis de découvrir que
le réseau de la SBT est constitué de trois (3) principaux segments, le réseau de contribution, le
réseau de distribution et le réseau de diffusion. L’influence de la technologie sur les procédés et les
équipements ne cesse de s’accroitre ; ainsi que les concepts techniques de traitement du signal
d’une chaîne de transmission bénéficie de nombreux atouts qu’apporte l’avancée technologique
qui est la télévision numérique terrestre (TNT). En terme de diffusion numérique, des technologies
en vogue de nos jours qui tend de plus en plus vers le tout numérique présente de nombreux
avantages en termes de qualité de l’image et du son.
Malgré quelques soucis techniques telles les pertes de connexions sur certains sites, la SBT travaille
à garantir la diffusion partout dans le pays.
Les recherches sur l’amélioration du mode de transmission sont toujours en exergue pour
une diminution des coûts des équipements, pour aboutir à une très haute qualité des multimédias
transmis et pour une cohabitation avec d’autres technologies comme les smartphones.
Bibliographie
NANAN Jean Charles. Processus d’intégration des services audio visuels d’un éditeur dans le
multiplex de la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT). Licence. Ouagadougou : ESMT, 2018
Webographie
Sites internet
https://docplayer.fr/12703152-La-tnt-a-principes-generaux-la-television-numerique.html,le 18/05/
2022 à 14h15
http://biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/rakotoarisoaLanjaF_ESPA_LIC_14.pdf, le 28/05/2022 à
13h23
https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9vision_num%C3%A9rique_terrestre,le
28/05/2022 à 13h23
https://www.claude-gimenes.fr/signal/communications-numeriques/-iv-modulation-damplitude-
en-quadrature-maq-qam, le 14/06/2022 à 12h20
DEDICACE…………………………………………………………………………………………………………………………………………………ii
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………………………………………………………………….iii
LISTES DES SIGLES ET D'ABREVIATION……………………………………………………………………………………………………..iv
SOMMAIRE………………………………………………………………………………………………………………………………………………ix
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………………………………………………………………………1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA SOCIETE BURKINABE DE LA TELEDIFFUSION……………………………………..2
I. DISPOSITION GENERALE……………………………………………………………………………………………………………………..2
II. LES DIRECTION ET SERVIVES……………………………………………………………………………………………………………….2
III. ORGANIGRAMME DE LA SBT…………………………………………………………………………………………….………………3
1. Le réseau de comtribution………………………………………………………………………………………………………11
2. Le réseau de distribution……………………………………………………………………………………………………….11
1. Le canal de transmission………………………………………………………………………………………………………..19
a. Le codage source………………………………………………………………………………………………………………..19
c. La capacité du canal……………………………………………………………………………………………………………20
2. La modulation………………………………………………………………………………………………………………………..22
3. Le multiplexage………………………………………………………………………………………………………………………25
II. EMETTEUR……………………………………………………………………………………………………………………………………….33
1. Définition……………………………………………………………………………………………………………………………….33
I. Apports du stage……………………………………………………………………………………………………………………………….37
II. Critiques…………………………………………………………………………………………………………………………………………..37
III.Suggestions……………………………………………………………………………………………………………………………………..38
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………………………………………………………………..40
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE ................................................................................................................ x
TABLES DES MATIERES…………………………………………………………………………………………………………………………….xii