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Sphaignes
Sphaignes
grandes guerres :
Cas de Sphagnum Moss
Arthur Bayle
Emre Cetin
Antoine Defrancq
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I. Introduction ……………………………………….
a. Contexte ………………………………………...
b. Objectifs ………………………………………...
II. Les Bryophytes et l’Homme ……………………...
a. Botanique ……………………………………….
b. Ecologie ………………………………………....
i. Introduction ………………………………..
ii. Bio-indicateurs …………………………....
iii. Contrôle de l’érosion ……………………..
c. Economie ………………………………………..
III. Sphagnum moss, guerre et médecine …………….
a. Historique ……………………………………….
b. Collecte et préparation ………………………...
c. Sphagnum en chiffres …………………………..
d. Choix et géographie des espèces utilisées ……..
e. Propriétés de Sphagnum ……………………….
i. Propriétés absorbantes …………………....
ii. Avantages par rapport au coton ………....
iii. Sphagnol ………………………………….
IV. Conclusion ………………………………………....
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I. Introduction
a. Contexte
Il existe une relation indéniable entre plante et guerre. La guerre étant vecteur de
pauvreté et de migration, elle favorise l’utilisation des plantes et leur expansion.
Cette relation entre guerre et expansion végétale a été mis en évidence par deux
études (Gaudefroy & Mouillefarine, 1871 & 1872). La Florula Obsidionalis, issue de ces
études, a cataloguée 190 espèces nouvellement apparues aux alentours de Paris à la suite de
son siège le 17 septembre 1870. Au delà de Paris, principalement en Lorraine, on retrouve
dès le début du 20ème siècle de nombreuses plantes issues d’Allemagne. L’Armérie à tige
allongée (Armeria vulgaris) est mentionnée pour la première fois en 1906. Originaire du nord
de l’Allemagne où l’espèce se développe sur des pelouses sableuses, elle semble avoir été
importé dans cette région par les soldats Allemands et Prussiens lors de son occupation de
1870 à 1918. La Laîche fausse brize (Carex brizoides L.), que l’on retrouve sur les anciens
emplacements d’abris militaires allemands, car était utilisé pour bourrer les paillasses des
soldats de la 1ère guerre mondiale. De très nombreuses plantes, comme l’Alysson blanc
(Berteroa incana), ou la Géranium des prés (Geranium pratense L.), ont vu leur répartition
géographique croître fortement à cause des déplacements de troupes ou de populations. Les
conséquences de ces migrations peuvent être importantes dans le cas d’espèces invasives. On
définit l’ensemble de ces plantes comme obsidional, ce qui signifie “ qui concerne le siège
militaire “. Néanmoins, le lien entre plantes et guerre est également définie par les diverses
utilisations de plantes n'ayant pas engendré d’impact écologique.
Les périodes de guerre étaient souvent accompagnées de période de pauvreté pour les
populations et d’une nécessité d’effort de guerre. Ainsi, lors de la 1ère guerre mondiale, on
constate la profusion de jardins dans des parcelles privées ou sur le domaine public aux
Etats-unis (Victory garden), au Royaume-Uni, au Canada mais aussi en Allemagne et en
territoires occupés. Ces jardins permettaient d’augmenter les réserves de nourritures. En
1916, dans les zones occupées du nord de la France touchées par la famine, du choix-rave est
planté pour remplacer la pomme de terre et du houblon ou des feuilles de chêne pour
remplacer le tabac. L’utilisation de plante médicinale permettait également de réduire les
coûts. L’utilisation des parties aériennes de Passiflore dans les tranchées pour lutter contre
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l’anxiété et la nervosité, ou de myrtilles pour augmenter l’acuité visuelle nocturne sont deux
exemples connues.
Au-delà de l’utilisation médicale des plantes lors des guerres, on retrouve des
exemples d’utilisation dans l’équipement militaire. En 1915, face à la pénurie de coton
imposée par le blocus, les Allemands doivent produire jusqu’à 500 hectares d’orties. Les
tiges étaient utilisées comme fibre pour coudre des tenues militaires, la fibre restant verte,
cela réduisait les coûts pour le camouflage. On sait également que dans les territoires
occupés, les Allemands réquisitionnaient des noyers pour réaliser les crosses des fusils et les
hélices d’avions.
Les bryophytes sont un embranchement ayant été utilisé depuis longtemps par les
hommes. Comme décoration dans des compositions florales (Dicranum scoparium), dans les
crèches en Europe, comme vêtements de mode (Climacium dendroidum), ou même comme
décoration murale. L’intérêt écologique des mousses est également très important, de
nombreux bryophytes étant les espèces clés de plusieurs écosystèmes.
b. Objectifs
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II. Les Bryophyta et l’Homme
a. Botanique
b. Ecologie
i. Introduction
Les mousses ont la particularité d’être invasculaires, c’est à dire qu’elles ne possèdent pas de
structure spécialisées dans le transport d’eau et de nutriments. Ainsi, elles se nourrissent
essentiellement à partir de nutriments apportés par les invertébrés, ou par la pluie ou
l’atmosphère. Bien que terrestre, les mousses nécessitent un grand apport en eau et une
hygrométrie élevée. Cette nécessité d’une grand quantité d’eau s’accompagne également
d’une importante tolérance à la dessiccation. Cette tolérance consiste en la survie d’un
organisme malgré un faible contenu intracellulaire en eau. Le fait qu’il n’y est aucun système
vasculaire fait que la majorité du transport se fait à l’extérieur de l’organisme (ecto hydrique),
ainsi, les variations de l’eau total extérieur n’entrainent pas de variations du potentiel
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hydrique de la cellule, ce qui n’impact pas les mécanismes cellulaires. Lorsque le potentiel
hydrique de l’environnement est égale au potentiel hydrique cellulaire, on observe une
diminution du potentiel hydrique cellulaire jusqu’à des niveaux où les activités métaboliques
sont impossibles. C’est ce que l’on appelle la dessiccation. Par la suite, des mécanismes de
vitrification s’enclenche afin d’éviter la déshydratation jusqu’au retour d’une humidité
suffisante. Ce sont ces mécanismes de régulations qui font que l’on retrouve les mousses
essentiellement en milieux humides comme les marécages ou les sous-bois.
Les bryophytes jouent également un rôle pionnier dans les écosystèmes. En effet, les
mousses ont la particularités de se nourrir majoritairement de particules en suspension dans
l’air. Il y a donc un rôle d’épuration de l’air. De plus, elles se nourrissent des excréments
d’invertébrés, jouant un rôle de bioaccumulation dans un écosystème. Dans l’ensemble, les
mousses permettent la formation de sol avantageux au développement d’autres espèces.
Sachant que les mousses accumulent de manière importante les polluants, elles
peuvent jouer un rôle de bioindicateur très importante. En effet, la mesure de la concentration
de polluant dans les mousses permet d’estimer la pollution de l’environnement proche.
Les bryophytes sont utilisés comme espèces indicatrices depuis longtemps. En 1926,
on utilise la répartitions spatiales des espèces de bryophytes pour caractériser les types de
forêts (A. K. Cajander, 1926). Plus tard, en 1972, il est suggéré d’utiliser les bryophytes pour
la prospection (R. R. Brooks, 1972). En effet, d’après D. C. Smith (1976), il existe une
corrélation entre la distribution des métaux dans les mousses et la distribution des métaux
dans les rivières et courants. Au delà, de la prospection, l’accumulation de métaux dans les
mousses permet aussi d’obtenir facilement de grandes quantités de données sur la répartition
spatiale des métaux. Néanmoins, à l’exception des mousses à cuivres (K.G. Limpricht, 1885),
les espèces de mousses ne semblent pas être spécifiques à des métaux. Les mousses sont
également de bon indicateurs de milieux aquatiques acides. Enfaite, c’est le cas car ce sont les
mousses qui entraînent une acidification du milieu. En effet, l’un des moyens par lesquels les
mousses séquestrent des métaux et nutriments est en les liant par échange de cations aux
parois cellulaires des feuilles. Cette échange de cation entraîne une libération de H+ pour les
Sphagnum, ce qui acidifie le milieu (R. S. Clymo, 1963). La présence de Sphagnum dans un
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milieu est donc un bon indicateur de l’acidité du milieu. D’autres bryophytes sont également
de bon indicateurs de l’état du sol. La présence de Ceratodon purpureus suggère une
concentration en azote importante, alors que la présence de Aulacomnium palustre,
Pleurozium schreberi indiquent l’inverse (K. Dierssen, 1973).
L’érosion est un problème majeur dans les écosystèmes touchés par l’Homme. En
effet, la construction de champs agricole ou d’infrastructures urbaines se fait généralement au
détriment des arbres. Hors, on sait que les arbres jouent un rôle essentielles au maintien des
sols par leurs racines. H. S. Conard (1935) a suggéré l’utilisation de bryophytes sur des zones
dénudées afin de prévenir l’érosion. Les mécanismes d’érosion sont majoritairements liés à
des infiltrations d’eau et donc à une saturation du sol en eau ou à un ruissellement trop
important. La capacité d’absorption des bryophytes semble ainsi permettre de réduire ces
phénomènes et donc de conserver les sols. Néanmoins, lorsque les mousses sont saturées en
eau, elles libèrent spontanément de grande quantités d’eau, pouvant entraîner des problèmes
d’érosion. Ainsi, l’utilisation des bryophytes pour le contrôle de l’érosion est encore à
étudier.
c. Economie
Les Bryophytes ont une valeur commerciale très faible. En effet, ce ne sont pas des
plantes alimentaires, on ne connait que peu d’application médicale hors des pansements
utilisées lors de la 1ère et 2ème guerre mondiale, et ils ne servent que très peu dans
l’artisanat. Pourtant, il existe quelques applications qui représente beaucoup. La moitié de la
production annuel des tourbières est utilisée comme carburant. En effet, on estime la quantité
annuel d’huile produite à environ 100-200 million de tonnes d’huile (United Nations 1981).
Durant les temps de guerres et de débâcles politiques et économiques, l’accès aux ressources
énergétiques était généralement compromise. Ainsi, il s’est avéré que la combustion de
mousse était une source énergétique convenable. En effet, on estime la valeur calorifique des
mousses à environ 8.000 BTU (British Thermal Unit) par demi kilo sec, ce qui est une bonne
alternative aux carburants traditionnelles. Ce carburant était très utilisé en temps de guerre
par les pays développé, mais il est encore utilisé dans les pays nordique d’Europe. On
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estimait que 70 million de tonnes était brûlé en URSS en une année pour produire de
l’électricité (P. H. Boffey, 1975). D’après D. H. S Richardson (1981), 25% de l’énergie de
l'Irlande provient de la combustion de mousse. 90% des cultures de mousse a lieu dans le
Wisconsin, aux Etats-Unis. On comptabilise environ 200 exploitants de champs de mousses
(B. Epstein 1988).
a. Historique
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« Beaucoup de plaies recouvertes de sphaigne n'ont pas été
inspectées jusqu'à ce que le patient atteigne le Japon, mais
presque toujours la blessure était dans de bonnes conditions,
beaucoup mieux que lorsque le coton était utilisé »
Hoston (1918).
Le fait que l’on attribue l’apparition de la sphaigne comme plante médicinale utilisée
pendant les guerres à la première guerre mondiale provient d’une recherche concrète et mise
en place par les gouvernements. Au début de la première guerre mondiale, le nombre
important de blessé pousse à rechercher un substitut au coton dont les quantités se réduisait
drastiquement. En Angleterre, des études ont été menées afin de comparer les capacités
d’absorptions de différents matériaux. Initialement, la sphaigne ne faisait pas partie de
l'étude. C’est enfaite un médecin écossais rattaché à l’armée britannique qui a évoquée l’idée
de l’utilisation des sphaignes pour la première fois en 1914. On attribue donc le
développement des sphaignes comme pansements au docteur Cathcart, aux Professeurs Isaac
Bayley Balfour et Regius Keeper de la Royal Botanic Garden d’Edinburgh (Ayres, 2014).
Les résultats de leurs études montrent ainsi que 10 Onces de mousse séchée permettent la
rétention de 70 Onces d’eau. De plus, la mousse est capable d’absorber le sang, le pus, la
lymphe et d’autres fluides corporels. Ainsi, ces mousses sont deux fois plus absorbants que le
coton (Ayres, 2014).
“ Néanmoins, ces études ne sont pas les premières que l’on peut trouver dans
la bibliographie concernant les capacités d’absorptions des Sphagnum. Elles
sont toutefois bien celles qui auront permis d’industrialiser la pratique des
pansements à base de mousse. La première étude a été réalisée vers la fin du
18ème siècle après qu’un médecin est rendu publique son rapport sur un
patient. En effet, un travailleur dans des champs du nord de l’Allemagne
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s’était blessé accidentellement, aucune habit ou tissu n’étant disponible pour
bander le bras du blessé, ses collègues se seraient servis de mousse pour
bander la blessure. C’est seulement après 10 jours que le blessé pu recevoir
des aides médicales, mais à ce moment, la blessure était presque complètement
soignée. Suite à cette histoire, plusieurs études Allemandes ont pu mettre en
évidence le pouvoir absorbant et désinfectant des mousses et l’intérêt de
produire des habits de patient à la chirurgie en mousse. Il faudra pourtant
attendre 1914 pour que cette pratique se répande dans les pays du monde
entier “
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Figure 1 : Pansement absorbant de Sphagnum de l’armée Américaine, d’après le “House
and garden magazine” (Nichols, 1920)
b. Collecte et préparation
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Figure 2 : Photographie d’époque représentant des spécimens récoltés de S.papillosum
(Nichols, 1920). Le meilleur individu est celui du milieu.
c. Sphagnum en chiffres
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palustre, S. imbricatum et S. magellanicum. L’espèce la plus utilisée était S. papillosum car
sa capacité d'absorption est plus importante, elle est également plus robuste et douce. On l’a
reconnait par sa couleur brunâtre (Nichols, 1920). Cette espèce s’étend et est dominante du
Québec/Ontario au Wisconsin à l’ouest et à Washington à l’est. Dans le Pacifique Nord-Est,
le climat est plus humide, on retrouve donc plutôt du S. palustre.
En Europe, les espèces du genre Sphagnum sont réparties de manière équitable. Ces
espèces préfèrent les climats humide avec des étés aux températures moyennes. Elles se
développent ainsi de manières luxuriantes dans les territoires du Nord où on les retrouve
même dans les hauts plateaux. On retrouve également ces espèces dans des zones plus sèches
du sud de l’Europe mais uniquement dans les marais, marécages et tourbières (Nichols,
1920).
e. Propriétés de Sphagnum
i. Propriétés absorbantes
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que d’une seule couche de cellule, mais qu’il existe deux types de cellules. On retrouve les
cellules chloroplastiques simples, dont le but est la photosynthèse. Ces cellules sont petites et
allongées, elles sont disposées afin de former une maille dans lequel s’insère l’autre type de
cellule. Ces autres cellules sont larges, sans couleurs et mortes (Figure 4). La paroi de ces
cellules est percées formant ainsi des cavités. Ce sont ces cellules qui donnent le pouvoir
absorbant aux Sphagnum.
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réaliser des pansements ou des habits montre bien des avantages par rapport à l’utilisation du
coton, surtout en temps de guerre (Nichols, 1920).
● Les sphaignes absorbent 3 fois plus rapidement les liquides que le coton
● Une certaine quantité de sphaigne absorbe beaucoup plus de liquide qu’une
même quantité de coton. En effet, un pansement de coton absorbe 5 à 6 fois
son poids tandis qu’un pansement de sphaigne absorbe jusqu’à 22 fois son
poids.
● Les pansements de coton doivent être changés beaucoup plus régulièrement
que les pansements à base de sphaigne.
● Les pansements réalisés à base de sphaigne absorbent les liquides de manières
plus homogène que les pansements à base de coton. En effet, un coussinet de
mousse de sphaigne absorbe la décharge dans les directions latérales, ainsi que
immédiatement au-dessus de la plaie, et la maintient jusqu’à ce qu’elle soit
complètement saturée dans toutes les parties du pansement avant d’en laisser
s’échapper (Saxena et Harinder, 2014)
● Les pansements à base de sphaigne sont plus doux et moins irritant.
● En temps de crise, la récolte de sphaigne et la fabrication de pansements est
moins chère que celles du coton.
Il est à noter que des propriétés antiseptiques de la sphaigne était largement supposée
car aucune différence entre les plaies recouvertes de pansements désinfectés ou non n’étaient
observé (Riegler, 1989). Ces propriétés semblent s’expliquer par la capacité des parois
cellulaires de la sphaigne à abaisser suffisamment le pH de leur environnement pour inhiber
la croissance des colonies bactériennes (Stalheim et al, 2009).
iii. Sphagnol
Le Sphagnol fut isolé pour la première fois par le docteur Czapeck en 1899. Celle-ci
provenait de la paroi des cellules de Sphagnum capillifolium. Le Sphagnol correspond en fait
à l’acide de Sphagnum (Mellegard & al, 2009). Cet acide est particulièrement utilisé pour ses
propriétés antibactériennes. En effet, après avoir isolé ce composé, le docteur Czapeck a
réalisé des tests sur l’effet du Sphagnol sur différents micro-organismes (Bacillus subtilis, B.
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fluorescens liquefaciens, Aspergillus niger) et sur Daphnia. Ces tests furent concluant
(Drobnick et Stebel, 2017).
L’isolement du Sphagnol à partir des mousses est complexe, et résulte de différentes
réactions chimiques. Elle consiste en l’introduction de différents solvants à différentes
températures et différentes pressions dans la mousse de Sphagnum pressée. Le sphagnol est
ensuite extrait avec de l’eau, du NaOH et de l’alcool qui peut être distillé.
Le terme sphagnol définit deux produits distincts. Le produit utilisé pendant la guerre
n’est pas le sphagnol, c’est enfaite un produit distillé de mousse de tourbières préparée à
partir de la calcination de la tourbe elle-même (Stevenson, 2012). Un catalogue de
médicaments et drogues allemands a enregistré trois fractions de Sphagnol : Un sphagnol
lourd, l’huile de sphagnol avec toutes ses paraffines, et le sphagnol privé de ses paraffines
(Arend, 1903). Le fait de rajouter du sphagnol dans certains produits, peut importe la fraction
utilisée, semble augmenter son efficacité : 15% pour les savons médicamenteux, 5% pour les
savons normaux, 5% pour les savons à raser, 10% pour les pommades et 10% pour la crème
de sphagnoline (Drobnick et Stebel, 2017). Le produit le plus utilisé pendant la guerre était le
savon à base de sphagnol (Stevenson, 2012). Celui-ci était utilisé contre l’eczéma, la
dermatite, le prurit et d’autres affections dermatologiques. Il était également utilisé sur les
plaies au visage et piqures de moustiques (Drobnick et Stebel, 2017).
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IV. Conclusion
V. Références
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details. Canadian Medical Queen’s University Kingston,
Association Journal 7: 201-207. Ontario, Canada December, 2009
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