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« besoin de venir a Heiligenstadt, je n’ai pas de temps ;
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rdre‘. » . ,
. Ui jour maussade_d’automne, il rédigea son « testa.
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Apres avoir tappelé son infirmité grandissant,
ment ». OP yés inutilement, « peu s’en eg;
é emplo i
et les remeédes ¢ Lae : .
fesse-t-il, que j¢ ne misse n mol-méme a mon
fallu, confess , aché! Ah! il
Art, m’en a empéché! Ah! il me sem-
xistence. Seul Art, men a : Oo ;
bait impossible ‘de quitter, le monde avast Cavoir
accompli tout ce que je.me. sentais imposé. t ainsi jo
prolongeai cette imisérable vie, A vraiment misérahle
qué toute transition ua peu brasqde peut me faire pas.
set de T'élat 18’ meilléiit all pire. Patiéiice, ainsi s'appells
celle quc je dois prendre ayjourd hut pour mon, guid
Venail» os, ‘ ' foade
Il-préaait ensuite: bes' dibpositiohs derniéres, rap
ldit & ses frees qu'il ede avait patdodné’ depuis los
temps leurs offenses; donnait un souvenir reconnais
au prince Lichnowsky, au D' Schmidt qui l’avait soig:
ét térininait ‘far un dernier 4diéli2.
Maié, tal le Faast dd Gains, « la terre I’a recou.-
quis oh RE de rétot & Viethe, le voila qui adresse (
facdtiblix billets ée did jaye @iHon A Sof dint! Zmeskall,
le cher, Pextellssit édinte de ihbsique, le « cher sot »
(Graf! Schdft) le 13 dovetibte Bar exemple :
Cher Z., derit-tt: Déecdiindldes ddsoliutient wird musique [con-
cent) chez “ prince, il n’y'a pus autre chose & faire. | :
ous avdhs la, népétition demain malin \ i
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et 1 exécutipa fest lieu a onze, heures chez woh NB vende
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2. Voir 1 Legentil, p. 1
ellddig. 5 E B82 de 9¢ yocpment d. SPptlhip. 129.480 et 153.
ans 4Gs, Symphonies ide Beeth., P 3%SONATES ET SONATINES 187
LILLE ELL LEE ELA,
Ries qui, de son propre aveu, se trouva entrainé par lui
dans certaines aventures...
Ce fut att milieu do ces dispositions contraires, pen-
dant ce cruel été de 1802, que Beethoven composa la
seconde Symphonie, joyeux et « héroique mensonge »
(C. Béllaigue), dont VPadagio initial et le larghetto
reflétent ses douléurs, tandis que les autres mouvements
ont son entrain et sa gaité « déboutonnée ».
Dans un cafiiet.d’esquisses ayant appartenu au pia-
niste Kessler, et qui a été étudié par Nottebohm en
1865/1, on trouve des notations relatives aux deux pre-
miéres sonates de l’op. 31. Ce carnet servit 2 Beetho-
ven pendaat énviron six mois, de l’automne de 1801 au
mois dé fiai 1802. Le motif initial de la premiére
sonate (en sol), destiné d’abord & un quatuor, y est indi-
qué, sur quatre portées (A), avant une esquisse pour le
premier mouvement de la sonate pour piano et violon,
op. 30 n° 1; On trouve ensuite deux esquisses pour la
premiére sonate, dont nous citons la premiére (B), puis
deux esquisses pour l’adagio (C, D).