E-Handbook1-Essential Guide Sauvegarde Et PRA

Essential Guide : Sauvegarde et PRA : les roues de secours

de votre IT

PRÉSENTATION PLAN DE REPRISE SAUVEGARDE

D’ACTIVITÉ

PRÉSENTATION

Présentation
MAI 2014. Avec l’augmentation des risques de sinistre le PRA porte sur la reprise des données, le
qui peuvent avoir un impact sur la survie de redémarrage des applications ou le redémarrage des
l’entreprise, les entreprises ont fait de la mise en place machines.
d’un plan de relève digne de ce nom une priorité. Un
PRÉSENTATION tel plan est un des points essentiels de la politique de Dans ce guide essentiel, LeMagIT a compilé 10
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ
sécurité informatique d’une entreprise.. témoignages d’experts et articles qui tentent de
décrypter à la fois les pratiques en matière de PRA,
SAUVEGARDE
Il existe plusieurs méthodes pour assurer la tout en donnant un coup de projecteur sur les
AUTEUR
continuité de service d'un système d'information : initiatives de certains acteurs du secteur. ■
préventives et curatives. Le Plan de Continuité
d'Activité s'apparente donc à un Plan de Secours CYRILLE CHAUSSON
Informatique. Que cela soit juste la sauvegarde et Rédacteur en chef ,

restauration des données en prévention ou selon la TechTarget / LeMagIT
gravité du sinistre et la criticité du système en panne,
2 Sauvegarde et P RA : les roues de secours de votre IT

PRA
Plan de reprise d’activité (PRA)
« Les PME sauvegardent une quantité croissante de données et se tournent, en France comme dans les autres pays, vers la
virtualisation des serveurs. Il est cependant nécessaire de planifier et tester ces éléments, pour s’assurer d’une reprise parfaite le
jour où l’incident se produit » explique Hervé Lequippe, Directeur Technique EMEA chez Symantec.

1. P C A e t P R A : l ’ a r m e d e s e n t r e p r i s e s 4. P R A : I E R G r o u p e B o l l o r é c h o i s i t V e e a m e t H P
c o n t r e l e s s i n i s t r e s i n f o r m a t i q u e s S t o r e O n c e
PRÉSENTATION
La filiale du groupe Bolloré qui s’est illustrée en
Pour satisfaire les exigences des métiers en matière de
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ fournissant le cœur du service d’autopartage Autolib a
disponibilité des applications, les entreprises ont refondu sa sauvegarde et mis en place un PRA en
SAUVEGARDE beaucoup investi dans leurs PRA et PCA ces dernières s’appuyant sur le logiciel Veeam Backup and Replication
années. L'évolution des technologies simplifie et sur les appliances de sauvegarde sur disque
AUTEUR
considérablement la mise en œuvre de ces plans. StoreOnce D2D d’HP.

2. U n i t r e n d s : d e l a s a u v e g a r d e à l a r e p r i s e 5. L e C H U d e N a n t e s m i s e s u r V P l e x p o u r l a
a p r è s d é s a s t r e a u t o m a t i s é e . c o n t i n u i t é d ’ a c t i v i t é s
Spécialiste de la sauvegarde de données avec ses A l’occasion de l’EMC Forum, qui se déroulait hier à
appliances intégrées, Unitrends propose une solution Paris, Julien Besnier, de l’équipe de support technique de
complète de reprise après désastre pour VMware, issue la DSI du CHU de Nantes a expliqué comment les baies
du rachat de PHD Virtual. VPlex ont permis d’améliorer considérablement la
continuité de service.
3. J a r d i l a n d i m p l é m e n t e u n e p l a t e f o r m e
v i r t u a l i s é e e t u n P R A a v e c D e l l 6. Z e r t o v e u t a c c é l é r e r l a r e p r i s e d ’ a c t i v i t é
Enseignes SAS vient ainsi d’annoncer la virtualisation de d e s e n v i r o n n e m e n t s v i r t u a l i s é s
son infrastructure et la mise en œuvre conjointe d’un Coup de projecteur sur la start-‐up américano-‐
PRA (plan de reprise d’activité) destiné à sécuriser et israélienne Zerto et sur sa solution de reprise et de
améliorer la performance de ses applications métiers. continuité d’activité pour environnements virtualisés.


PRA
1. PCA et PRA : l’arme des entreprises contre les Pour les informaticiens, la terminologie a évolué : de
sinistres informatiques plus en plus le PCA décrit l’ensemble des moyens
Rares sont aujourd’hui les entreprises qui peuvent se destinés à assurer la continuité d’activité des
passer de leur informatique à tel point que dans bien applications, c’est-‐à-‐dire à garantir la haute
des cas l’inaptitude à faire face à un incident disponibilité de ces applications (ce qui implique
informatique peut leur être fatale. Selon une étude du l’impossibilité d’un arrêt de ces applications même en
PRÉSENTATION
cabinet de conseil américain Eagle Rock, 40% des cas de sinistre sur un site). Le PRA quant à lui décrit
entreprises ayant subi un arrêt de 72 heures de leurs l’ensemble des moyens et procédures destiné à
moyens informatiques et télécoms ne survivent pas à assurer une reprise rapide et ordonnée de la
SAUVEGARDE
un désastre informatique. C’est la raison pour laquelle production après un arrêt inopiné (lié par exemple à
AUTEUR
de plus en plus de sociétés, de toutes tailles une défaillance technique, ou énergétique, à une
s’attachent à mettre en place un plan de reprise erreur humaine ou à un sinistre naturel). La différence
d’activité ou un plan de continuité d’activité entre les deux approches tend donc à se limiter à une
informatique. différence en matière de temps d’indisponibilité de
l’infrastructure et des applications en cas de sinistre.
Au fil du temps, la signification de ces deux termes a

évolué. Historiquement, le plan de continuité
s’attachait à analyser l’impact potentiel d’un désastre
ou d’une défaillance sur le métier de l’entreprise et à
définir les moyens et procédures à mettre en place PCA : assurer la haute disponibilité des
pour en limiter les conséquences. Le plan de reprise applications
d’activité s’intéressait quant à lui aux aspects
informatiques du PCA.

PRA
Dans le cadre d’un PCA, l’entreprise veille à définir Ces deux technologies assurent en fait la réplication
les architectures, les moyens et les procédures transparente des données entre deux ou plusieurs
infrastructures (datacenter, serveurs, réseau, sites et permettent un accès simultanée en écriture
stockage) supportant l’exécution des applications de aux données sur l’ensemble des sites. Couplées à des
l’entreprise. L’objectif est d’assurer que quelle que solutions d’orchestration et de virtualisation, où à des
soit la situation, les infrastructures mises en place technologies logicielles de failover (Oracle RAC, SQL
PRÉSENTATION
garantissent aux utilisateurs un service ininterrompu. Server Failover Cluster…), elles permettent la bascule
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ automatisée des applications d’un datacenter à l’autre
En général, la mise en œuvre d’un PCA suppose la en cas de défaillance sur le site primaire.
SAUVEGARDE
mise en place d’équipements redondés entre plusieurs
AUTEUR
datacenters et fonctionnant de façon conjointe de telle Il est à noter que toutes les applications de
sorte qu’en cas de défaillance d’un élément sur le site l’entreprise ne sont pas forcément concernées par la
primaire, le relais soit automatiquement pris par le mise en œuvre d’un PCA, simplement parce que
site secondaire.
certaines ne sont pas jugées critiques et peuvent
tolérer un arrêt, ou une éventuelle perte de données.
Typiquement, une telle architecture suppose la Cette criticité est à définir de façon concertée avec les
mise en place d’un dispositif garantissant la cohérence
métiers de façon à déterminer quel sera le périmètre
des données sur les baies de stockage entre le site
primaire et le site secondaire. C’est par exemple ce du PCA et quelles applications seront concernées par
que permet une solution comme VPLEX d’EMC comme un « simple PRA ». Il convient aussi de dimensionner
la dernière génération de baies VSP G1000 d’Hitachi. convenablement les infrastructures pour que la
C’est aussi ce que permettent les technologies de bascule vers le site secondaire n’affecte pas trop les
geocluster de NetApp ou HP (3Par). performances.


PRA
Dans le cas d’une architecture en mode actif/actif, nécessaires à mettre en œuvre pour assurer la
la production est en effet répartie entre les deux protection des applications qu’il couvre. Son objectif
datacenters de l’entreprise, ce qui fait qu’un sinistre est de minimiser l’impact d’un sinistre sur l’activité de
sur l’un d’entre eux se traduit mécaniquement par une l’entreprise. On distingue plusieurs modes de
diminution de moitié de la capacité de traitement redémarrage : le redémarrage à chaud s’appuie sur
PRÉSENTATION disponible, donc potentiellement par une dégradation une copie synchrone ou asynchrone des données du
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ des performances sur l’infrastructure survivante. site principal. Il s’agit de s’appuyer sur le dernier état
cohérent connu des données comme base pour les
SAUVEGARDE
serveurs positionnés sur le site de secours. La
AUTEUR
réplication des données (qui peut être assurée par des

PRA : Assurer le redémarrage ordonné des technologies de sauvegarde et réplication telles que
applications en cas de défaillance ou de Veeam Backup and Recovery, ou des technologies de
sinistre réplication de données en continu comme
RecoverPoint chez EMC, AppAssure chez Dell, Tivoli
Storage Manager chez IBM, CA ArcServe Replication
chez CA ou DoubleTake chez Vision Solutions) assure
Pour les entreprises qui n’ont pas les moyens ou le un redémarrage rapide des serveurs de secours dans
besoin d’un PCA, le PRA est la solution pour assurer un état aussi proche que possible de celui qui a
un redémarrage ordonné et aussi rapide que possible précédé le sinistre. Le RTO (Recovery Time Objective
de l’infrastructure informatique de l’entreprise en cas – le temps nécessaire pour remettre l’application en
d’incident. Ce redémarrage s’effectue en général sur production – est donc minimal et le RPO (Recovery
un site de secours, propriété de l’entreprise ou fourni Point Objective – le temps entre le dernier état
par un prestataire tiers. Le PRA définit les cohérent des données et le sinistre) réduit à son
architectures, les moyens et les procédures minimum, souvent quelques minutes.

PRA
La situation est un peu différente en cas de secours sauvegarde sur disque comme Data Domain a
à froid. Cette situation concerne encore nombre largement permis de réduire le RTO (de 17 heures à
d’entreprises ne disposant pas des moyens financiers 2 heures en moyenne selon une étude IDC de 2012).
et/ou technique pour un PCA ou pour une reprise à
chaud. Dans ce cas, le redémarrage après sinistre Le RPO dépend de la fréquence des sauvegardes. Dans
PRÉSENTATION s’appuie sur les dernières sauvegardes réalisées par le pire des cas, il peut atteindre un ou plusieurs jours
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ l’entreprise. Ces sauvegardes peuvent dans le meilleur (notamment pour les applications dont les fenêtres de
des cas être des répliques provenant d’un système de sauvegarde sont longues et qui ne sont sauvegardées
SAUVEGARDE
sauvegarde dédupliqué sur disques comme une baie qu’une fois par jour, voire moins). Là encore la
AUTEUR
Data Domain ou dans le pire scénario, une simple sauvegarde sur disques dédupliquée a amélioré la
sauvegarde sur bande. situation en réduisant les fenêtres de sauvegarde (de
11 heures avec une librairie de bandes à 3 heures en
En cas de sinistre, l’entreprise doit donc activer son moyenne avec systèmes de sauvegarde sur disque
site de secours, restaurer ex-‐nihilo ses données depuis dédupliquée comme EMC Data Domain, HP D2D ou
leur support de sauvegarde (disque ou bande) et Quantum DXi).
remettre en service ses applications. Il s’agit là de la
solution la plus économique pour mettre en place un Notons que si le redémarrage à froid était la règle
PRA, mais elle a un prix en matière de RTO et de RPO. pour nombre d'entreprises et notamment les PME il y
Le RTO est au minimum le temps de restauration des a encore 5 ans, la généralisation de la virtualisation et
données et de mise en service des serveurs, ce qui du stockage en réseau a rendu accessible le
pour des environnements complexes peut vouloir dire redémarrage à chaud à un nombre croissant de
plusieurs heures voire plusieurs jours. La bonne sociétés. Le PCA n’est pas encore forcément à portée
nouvelle est que la banalisation des solutions de de tous -‐ même s'il s'est banalisé pour certaines

PRA
applications -‐, mais il est désormais accessible à chiffre d’affaires au cours des 4 dernières années.
nombre de PME de taille intermédiaire. Les progrès Fin octobre 2013, la société a été rachetée par Insight
accomplis par les applications (par exemple avec Ventures, une acquisition qui s’est peu de temps plus
l'intgration du failover dans la plupart des bases de tard traduite par le rachat par Unitrends de PHD
Virtual qui était aussi une société dans le portefeuille
données), par les baies de stockage, les solutions de
d’Insight. Suite à la fusion, la firme emploie désormais
PRÉSENTATION sauvegarde sur disque et les technologies de près de 300 salariés et devrait réaliser un CA de plus
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ virtualisation devraient le rendre accessible au plus de 100 M$ en 2014. À travers le monde, le nouvel
grand nombre au cours des prochaines années. Et ensemble compte un peu plus de 10 000 clients. En
SAUVEGARDE
l’avénement de services de PCA et de PRA en cloud Europe, la firme dispose d'un bureau à Londres depuis
AUTEUR
devraient aussi contribuer à démocratiser encore un février 2013 et a également ouvert des bureaux en
peu plus ces technologies France et en Allemagne.
2 . U N IT R E N D S : D E L A S A U V E G A R D E A L A Le cœur de l’offre de la firme s’appuie sur 9 appliances

R E P R IS E A P R E S D E S A S T R E A U T O M A T IS E E de sauvegarde rackables offrant des capacités allant
de 2,4 To utiles à 50 To de données utiles
Après avoir racheté le spécialiste de la sauvegarde des
(avant déduplication). Ces appliances intégrées
environnements VMware PHD Virtual, Unitrends veut embarquent la technologie de sauvegarde Unitrends
accélérer son développement en Europe. Créé il y a Entreprise Backup de la firme et arrivent avec un
plus de 20 ans, Unitrends se positionne comme un système de licence tout compris qui permet aux
spécialiste de la protection de données et de clients de déployer la solution sans avoir à se
leur « restaurabilité ». Comme l’explique Kevin préoccuper du nombre de serveurs ou de VM
Moreau, le directeur général de la firme pour la zone sauvegardées, et ce, quelle que soit la nature des
applications à sauvegarder (il n’y a pas à payer à
EMEA (Europe, Moyen-‐Orient, Afrique), la société a
l’agent logiciel ou au nœud). Comme l’explique Kevin
enregistré 20 trimestres consécutifs de croissance Moreau, les appliances Unitrends Backup offrent
avec une progression annuelle agrégée de 57% de son l’ensemble des applications attendues dans le

PRA
domaine comme la sauvegarde, l’archivage de permettre à une appliance locale de répliquer ses
données, la réplication de site à site, ou la reprise données vers le cloud à des fins de reprise après
instantanée pour les VM. Côté environnements désastre.
systèmes, les plates-‐formes Linux, Mac OS X, AIX,
Solaris, iSeries, VMware vSphere et Hyper-‐V (avec
gestion des fonctions de tracking des changements de
PRÉSENTATION
blocs sur ces deux dernières plates-‐formes) sont ReliableDR : une offre automatisée de
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ supportées et des agents spécifiques sont disponibles
pour des applications comme Oracle, Exchange, reprise après désastre pour les
SAUVEGARDE
SharePoint… Il est à noter que pour les environnements VMware vSphere
AUTEUR environnements virtualisés avec VMware ou Hyper-‐V,

Unitrends propose de multiples options de
restauration en cas de problème (P2P, V2P, P2V, et
V2V). La fusion avec PHD Virtual a aussi permis à Unitrend
de mettre la main sur le logiciel ReliableDR de
Les appliances Unitrends embarquent des fonctions l’éditeur. RDR se présente sous la forme d’une
de compression et de déduplication globales de machine virtuelle prête à l’emploi pour les
données – cette dernière combine des fonctions de environnements virtualisés avec VMware et permet à
déduplication inline et en mode post process selon les Unitrends de proposer une solution tout en un de
situations. Elles intègrent aussi des fonctions de quasi-‐ continuité de service applicatif dans l’environnement
CDP permettant de réduire le RPO (Recovery Point vSphere. Comme l’explique Carlos Escapa, en charge
Objectives). des produits de reprise après désastre de PHD Virtual,
Il est intéressant de noter qu’Unitrends propose à ses ReliableDR permet à l’éditeur de proposer une
clients un mode de sauvegarde vers le cloud qui nouvelle technologie qui orchestre la récupération des
permet de disposer d’une copie chiffrée des données applications. « Nous appelons notre approche
sur le Cloud Unitrends avec une facturation à la la disaster recovery assurance. Nous savions déjà
capacité consommée. L’intérêt du service est de gérer les mouvements de données avec compression,

PRA
déduplication, contrôle de la bande passante… totalement les tests de reprise après désastre, ce qui
ReliableDR nous permet d’ajouter des couches de permet de valider le plan de reprise à des intervalles
failover et de failback dans les environnements bien plus fréquents que l’éventuel test de bascule
VMware. On peut ainsi orchestrer le mouvement de
annuel ou bisannuel. Le tableau de bord de
workloads d’un cluster à l’autre ou d’un datacenter à
l’autre. » De Facto, ReliableDR permet d’automatiser l’application permet de mesurer finement le temps de
PRÉSENTATION
les opérations de DR d’un site à l’autre, pour peu que récupération et de s’assurer de la conformité avec les
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ le site distant dispose des ressources suffisantes et de politiques définis par la DSI.
la connectivité nécessaire pour permettre la reprise
SAUVEGARDE
d’activité. 3. JARDILAND IMPLEMENTE UNE PLATEFORME
AUTEUR
VIRTUALISEE ET UN PRA AVEC DELL
La technologie que PHD Virtual a développée pour Comme en témoignait récemment Christian
ReliableDR est indépendante des technologies de Pinguet, le DSI de Filhet Allard, ce sont aujourd’hui les
mouvement de données sous jacente des
grandes PME/PMI qui innovent le plus sur le plan
hyperviseurs. Elle peut s’appuyer sur la technologie
de réplication de l’éditeur, mais aussi sur des informatique. Jardiland Enseignes SAS vient ainsi
technologies de réplication tierces comme celles des d’annoncer la virtualisation de son infrastructure et la
baies ou comme Recoverpoint d’EMC. mise en œuvre conjointe d’un PRA (plan de reprise
d’activité) destiné à sécuriser et améliorer la performance
Selon l’éditeur, RDR permet de garantir des RPO de de ses applications métiers.
l’ordre de quelques minutes pour des workloads tels
que des serveurs web, et de plusieurs dizaines de Créée en 1973, la centrale d’achat française
« Jardinery » spécialisée dans la vente de produits de
minutes à une heure pour des applications critiques
jardinage et d’animalerie s’est développée pour
(middleware, serveurs d’applications, bases de former le groupe Jardiland Enseignes SAS. La société
données…). Il permet surtout d’automatiser regroupe trois enseignes : Jardiland, L’Esprit

PRA
Jardiland et Vive le Jardin avec un réseau de magasins

intégrés, franchisés et affiliés, sur le territoire français Cette entité a engagé en 2012 la création d’une
et à l’international. En 2012, année de son trentième plateforme virtualisée dans un nouveau datacenter
anniversaire, le groupe a affiché 24 millions de pour sa base de données critique, indique Benjamin
passages en caisse. Bruel, Responsable de la Production Informatique et
de la Sécurité du Système d’Information de
PRÉSENTATION
Avec des magasins ouverts 7j/7 et un Système Jardiland. « Nos derniers investissements avec Dell
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ d’Information qui fonctionne 24h/24, la nuit pour les nous ont servis à concaténer quatre projets différents,
sauvegardes, batchs et process de tickets de caisse, mutualisés deux par deux : la virtualisation de notre
SAUVEGARDE
l’infrastructure IT de Jardiland Enseignes SAS est base de données et l’amélioration des performances et
AUTEUR désormais considérée comme critique. Au delà du des capacités de notre VDI, ainsi que, l’évolution de

choix de Dell, déjà présent au sein de l’informatique notre environnement de sauvegarde et la mise en
de Jardiland, c’est l’ensemble de l’infrastructure œuvre d’un Plan de Reprise d’Activité» ajoute
informatique qui a été repensée et notamment celle Benjamin Bruel.
destinée à supporter sa base de données critique.

Au milieu des années 2000, le groupe a investi dans
une formule d’hébergement en Cloud externalisé pour
sa plateforme SAP, et dans un hébergement dédié chez
IBM pour sa base de données magasins, pilotée par la Les objectifs du projet informatique :
solution PROGEST. L’équipe IT du groupe, composée rationaliser les coût et gagner en
de 25 personnes, répartie en deux entités, l’une
couvrant le fonctionnel et les applicatifs, la seconde la
performance
production, l’exploitation informatique et le helpdesk
a complètement repensé l’infrastructure.


PRA PLANUNG
Pour le premier volet de ce projet, l’investissement de stockage dell equallogic et des switchs pour la
Jardiland avait pour objectif de diminuer les coûts liés connexion avec le nouveau SAN.
à la location de sa machine sur système AIX, « en fin
de retour sur investissement », indique Benjamin
4. PRA : IER GROUPE BOLLORE CHOISIT VEEAM ET
Bruel et de s’orienter vers une nouvelle plateforme
physique et une nouvelle architecture logique HP STOREONCE
PRÉSENTATION
intégrant les technologies de virtualisation. « Cette
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ opération, se félicite Benjamin Bruel, nous permet à la Filiale du groupe Bolloré, IER, est un spécialiste des
fois de bénéficier d’équipements plus performants systèmes de gestion de flux des biens et des
SAUVEGARDE
pour notre base de données principale et d’augmenter personnes. La société a initialement bâti sa réputation
AUTEUR les capacités de notre plateforme VDI pour accélérer
notre déploiement de clients légers ». en s’imposant comme le leader des imprimantes au

format transport (utilisées par exemple pour
l’émission des billets de train ou d’avion). Au tournant
Parallelement, l’accent a ete mis sur le stockage. La de l’ère électronique, la société s’est diversifiée sur le
problematique de l’ancienne plateforme arrivee en marché des bornes libre-‐service (elle fournit par
limite de ses capacites de stockage impliquait sa exemple les bornes de la SNCF ou de la Poste).
refonte complete avec un renouvellement de Parallèlement, elle s’est aussi lancée dans la
materiel. « apres avoir etabli le cahier des charges et fourniture de systèmes de traçabilité pour les
mener une reflexion commune avec un expert entrepôts (IER fournit par exemple la partie point de
dell, nous avons trouve un tres bon compromis en vente et garantie du réassort du linéaire grâce à
termes de performances, d’evolutivite et de tarifs », l’inventaire temps réel).
confie benjamin bruel qui a opte pour une solution L’acquisition de la société Belge Automatic Systems lui
globale combinant l’achat de serveurs dell a aussi permis de compléter son portefeuille avec des
poweredge pour vmware esx, des serveurs de systèmes de gestion de passage (contrôle
aéroportuaire, sas bancaires, barrières d’autoroutes,

PRA
barrières de sécurité). Enfin, IER s’est illustré Suresnes n’étant plus adaptée à une telle
récemment avec Autolib en fournissant notamment, concentration.
les bornes d’abonnement, de location et de recharge
des véhicules électriques ainsi que le système Comme l’explique Franck Ronciaux, le responsable
d’information embarqué du véhicule. Exploitation IT du Groupe IER, cette concentration de
PRÉSENTATION
la production informatique a amené IER à revoir sa
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ stratégie de sauvegarde et à mettre en œuvre un plan
SAUVEGARDE de reprise d’activité afin de se protéger d’une
Mettre en place un PRA dans le cadre de défaillance majeure sur son datacenter. « Notre
AUTEUR
centralisation de l’informatique production étant largement virtualisée –sous vSphere

5.0 -‐, nous avons fait le choix de nous appuyer sur
Veeam Backup and Replication 6.0 et de sauvegarder
Au vu de la diversité de ses métiers, IER aurait pu
gérer ses systèmes informatiques de façon nos données sur disque » explique Franck Ronciaux.
décentralisée. La firme a fait le choix de la
Dans le cadre de la mise en place du PRA, IER a fait
mutualisation en centralisant son IT et ce pour
le choix de s’appuyer sur deux appliances de stockage
l’ensemble de ses filiales (Etats-‐Unis, Canada, dédupliquées StoreOnce D2D d’HP. IER a placé un de
Allemagne, Royaume-‐Uni, Espagne, Chine, Singapour). ces équipements d’une capacité de 9To (non
Concrètement IER a centralisé les applications dédupliquée) dans son datacenter principal et un
critiques (ERP, Intranet, Messagerie…) mais a laissé second dans la salle machines située au siège de
en local certaines applications secondaires ou Suresnes. Ce second équipement sert de cible de
spécifiques. Au passage la firme a fait le choix de loger réplication pour le StoreOnce D2D situé dans le
datacenter primaire et peut donc être utilisé pour
sa production dans un datacenter tiers, la salle
reprendre la production en cas d’incident majeur sur
informatique située dans les locaux du siège de le site principal. Les données entre les deux sites sont

PRA
répliquées quotidiennement via un lien à 40 Mbit/s. « Nous utilisons Veeam depuis plus de deux ans et
IER continue aussi à externaliser ses sauvegardes sur demi en remplacement de solutions de sauvegarde
bande LTO V une fois par mois, notamment pour des hétérogènes. Le logiciel nous a été conseillé par notre
contraintes légales, et conserve une sauvegarde intégrateur Eric MACHABERT de Computacenter avec
annuelle dans un coffre ignifugé sur un troisième site. qui nous travaillons depuis sept ans et nous avons
A tout instant, la firme dispose de deux sauvegardes choisi de leur faire confiance. Nous n’en sommes pas
PRÉSENTATION
sur disque et de deux sauvegardes sur bande. déçus. Le produit est simple à utiliser, et surtout il est
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ peu onéreux pour un outil de sauvegarde de cette
classe. Auparavant, nous avions de vrais problèmes à
SAUVEGARDE
gérer nos serveurs virtualisés car il fallait souvent des
AUTEUR agents dans les VM » explique Franck Ronciaux.
Des sauvegardes pilotées par Veeam

backup and Replication
L’ensemble du processus de sauvegarde est piloté par Une réduction sensible des fenêtres de
Veeam Backup tandis que la réplication intersites est sauvegarde et de restauration
gérée par les baies D2D d’HP. En cas de problème, IER
s’appuie sur les fonctions de reprise instantanée de
Veeam, qui lui permette de remonter des VM Le responsable Exploitation d’IER vante aussi les
directement depuis le stockage des D2D. IER appliances D2D d’HP : « Auparavant, avec la
sauvegarde aujourd’hui 160 VM, incluant les filiales sauvegarde sur bande, on avait des fenêtres de
(dont 60% de serveurs Windows et 40% de serveurs sauvegarde qui approchaient les 12 heures pour la
Linux) avec Veeam, ce qui représente environ 95% de simple sauvegarde. Aujourd’hui l’ensemble de nos
ses instances systèmes (l’ERP Oracle e-‐business suite processus de sauvegarde nécessitent environ 6h et
reste pour l’instant sur des plates-‐formes physiques). toutes les opérations s’effectuent sans problème entre
20h et 8h du matin, réplication comprise ». IER
s’appuie ainsi sur des sauvegardes incrémentales

PRA
quotidiennes et effectue une sauvegarde complète par support technique de la DSI du centre hospitalier : « il
semaine. Franck Ronciaux note également que l’usage s’agissait d’assurer la continuité de production des
des D2D a permis d’accélérer considérablement les applications critiques. Dans l'hôpital, on travaille 24h
restaurations, même si, note-‐t-‐il, les D2D sont « moins
sur 24. Ce programme a conduit à mettre en place un
performantes en restauration qu’en sauvegarde ».
plan de continuité de l’activité basé sur Vplex. »
PRÉSENTATION
Nous venons de commencer l’upgrade sur Veeam
Backup 7.0 afin de bénéficier des nouvelles
SAUVEGARDE fonctionnalités telles que la mise sur bande ou encore Virtualiser pour gagner en fiabilité
le Parallel Processing. Les premiers résultats sont plus
AUTEUR
qu’encourageants puisque nous notons déjà des gains
avoisinant les 50% sur les temps de backup.

L’infrastructure informatique du CHU est répartie sur
Au final, l’ensemble du projet, en incluant la plusieurs sites, avec « deux sites majeurs distants
dimension PRA, aura nécessité environ 110 K€ d’une dizaine de kilomètres et séparés par la Loire ».
d’investissements, incluant les licences et le support Les réseaux des deux sites sont interconnectés
sur 5 ans, soit environ 22 K€ par an. doublement via les fibres de la communauté urbaine
de Nantes. En s’appuyant sur les outils de VMware, la
5. LE CHU DE NANTES MISE SUR VPLEX POUR LA DSI « a virtualisé au maximum tout ce qui pouvait
CONTINUITE D’ACTIVITES
l’être pour gagner en souplesse en cas d’incident sur
un site. La demande était de pouvoir supporter sur un
Le CHU de Nantes dispose d’une infrastructure seul site l’ensemble des applications ». Ensemble, les
hautement virtualisée, depuis plusieurs années, deux sites présentent donc une capacité double à celle
exploitant plusieurs centaines de machines virtuelles. des besoins de production. Certaines applications
Le fruit d’une volonté du RSSI, explique Julien Besnier, n’étant pas virtualisables, elles profitent de clusters
Ingénieur de production rattaché à l’équipe de actif/passif « avec accès croisé aux ressources de

PRA
stockage ». Un ensemble de stockage primaire est

installé au sud de la Loire, sur le site dit « Turner »,
Des gains considérables
quand le second se trouve au nord, « les deux étant
répliqués en continu par le processus Mirror View ».

PRÉSENTATION
Las, un incident a montré que dans certains cas, cela Et les gains sont flagrants. « Nous avons rencontré
pouvait conduire à des délais de remise en production quelques incidents graves », reconnaît Julien Besnier.
trop élevés : « cela rentrait dans le contrat, qui nous Comme la perte d’une baie de stockage lors d’une
SAUVEGARDE
accordait 4 heures pour remonter les applications opération de maintenance, sur le site nord : « toutes
AUTEUR critiques. Mais ce n’était pas satisfaisant pour les les applications portées par des machines virtuelles se
utilisateurs. Un tel délai, pour le soignant qui attend sont raccrochées automatiquement à la baie de
pour lancer son application, c’est toujours trop long », Turner. Nous n’avons perdu qu'une seule
explique Julien Besnier.
entrée/sortie. » Pour l’ingénieur, « c’est le cas idéal.
VPlex fait tellement bien son travail que l’on pourrait
D’où la volonté de virtualiser le stockage, avec une ne pas s’en rendre compte. » D’ailleurs, grâce au cache
architecture VPlex pour les machines virtuelles. d’entrées/sorties des VPlex, les utilisateurs eux-‐
L’architecture ainsi revue fait intervenir un troisième mêmes n’ont rien vu.
site, hébergeant le witness de l’infrastructure VPlex, Un incident plus grave a encore montré l’efficacité
qui vérifie en continu l’état des baies. Ce site-‐là assure du système : « nous avons perdu toutes les liaisons sur
également l’hébergement des sauvegardes, avec les un site. La situation était plus difficile car le witness ne
outils d’Avamar. « Pour gagner encore en sécurité, voyait plus rien. » En outre, le CHU exploitait alors une
version 5.0 d’ESX avec laquelle les machines virtuelles
nous avons ajouté un lien direct en les deux VPlex, un
ne réalisaient pas qu’elles avaient perdu leurs
choix rendu possible par la faible latence sur le lien et ressources de stockage : « elles sont restées figées. » Il
qui nous permet d’opérer des bascules très rapides. » a donc fallu les arrêter, les migrer, puis les relancer.

PRA
VPlex a toutefois permis de limiter les interventions physiques à l’infrastructure VPlex. « En arrivant à
manuelles : « nous avons eu seulement à nous occuper cette architecture, en cas de problème, le support
des machines virtuelles, pas du stockage. » Toutefois, technique n’aura presque plus rien à faire, car VPlex
le witness ne voyant plus rien, « nous avons du lancer
sécurise très bien l’infrastructure. »
une commande manuelle pour assurer la
resynchronisation des VPlex ».
PRÉSENTATION 6. Zerto veut accélérer la reprise d’activité des
Le CHU de Nantes exploite désormais la version 5.5 environnements virtualisés
SAUVEGARDE d’ESX qui, grâce aux fonctions dédiées à la haute Fondée en 2009, la start-‐up américano-‐israélienne
disponibilité, aurait permis d’éviter les interventions Zerto développe une solution dédiée à la reprise et à
AUTEUR
manuelles sur les machines virtuelles. Ce qu’il a la continuité de l’activité pour environnements
d’ailleurs eu l’occasion de faire, lors d’un troisième virtualisés. Primée par SearchServerVirtualization en
incident. 2011, elle promet des bénéfices impressionnants, tant
sur l’utilisation du stockage que sur les délais de
relance.
Intégrer les serveurs physiques

Pour l’heure, Zerto ne supporte que les
environnements VMware. Ses outils s’intègrent à
A ce stade, Julien Besnier estime disposer d’une vCenter et fournissent une interface graphique
« protection significative », mais les serveurs simplifiée pour la réplication de machines virtuelles.
physiques ne sont pas encore intégrés « et l’on perd Sans configuration du stockage et sans agent, la
pas mal de temps avec eux en cas d’incident. Surtout, solution agit tant au niveau de la machine virtuelle
ce sont dans notre cas des applications très critiques que de ses ressources disque. Elle offre ainsi un
avec un impact conséquent ». Un projet de refonte du niveau de granularité plus élevé que les solutions
intégrées de VMware. Les machines protégées
système d’information permettra prochainement
peuvent être regroupées en ensembles relatifs à une
d’intégrer les ressources de stockage des serveurs même application pour faciliter la reprise d’activité.

PRA
Le tout vers un ou plusieurs centres de calcul distants réplication ne revêt pas d’aspect critique alors il se
ou encore vers des fournisseurs de services Cloud. Gil contente d’assurer une réplication mensuelle de SAN à
Levonai, vice président en charge du marketing et des SAN. Mais pour d’autres, les délais de reprise sont
produits, souligne l’automatisation de la solution, en
essentiels. Avec une solution classique, son délai de
insistant la nécessité des tests des plans de continuité
et de reprise de l’activité : «d’un clic, vous pouvez reprise «se comptait en heures », explique-‐t-‐il,
PRÉSENTATION
créer les VM sur le site de réplication et les passer en «parfois moins. Mais rien de plus rapide que 15 ou 20
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ production. La protection est maintenue durant le minutes ». Et la solution de Zerto semble avoir
test.» considérablement changé la situation : «on peut
SAUVEGARDE
sélectionner une machine virtuelle et décider de la
AUTEUR
Une appliance virtuelle installée sur chaque serveur se produire à partir du second centre de calcul», presque
charge de l’orchestration de l’ensemble, de la collecte, à la volée; de quoi lui permettre de tester la validité de
de la compression et de la transmission des données ses plans de reprise et de continuité de l’activité
entre les sites. Une fois la solution mise en place, la régulièrement. «L’application sera peut-‐être
réplication se veut «quasi-‐synchrone ». Au point de
indisponible 4 minutes, tout au plus, avant de
revendiquer des délais de reprise de l’ordre de la
minute. fonctionner depuis le site de reprise », détaille-‐t-‐il.
«Après, elle sera resynchronisée automatiquement
avec le site principal.» En outre, le retour à Zerto lui a
Bill Rausch, responsable de l’ingénierie logicielle du
permis de réduire les coûts associés à son site de
crédit communautaire Hapo, dans l’état de
reprise : « les snapshots prennent de la place... et là,
Washington, exploite une infrastructure éclatée sur 15
nous avons réduit l’empreinte sur le stockage de 43 %,
sites dont deux centres de calcul, avec environ 120
passant de près de 70 To à 40 To.»
machines virtuelles. Pour certaines applications, la


PRA
Zerto commercialise sa solution via des partenaires, délais de reprise... et facturer à leur tour en
en proposant des licences facturées au nombre de conséquence. Colt, notamment, a recours à ses
machines virtuelles protégées. Mais l’entreprise vise services en Europe. Pour l’heure limitée aux
aussi les fournisseurs de services Cloud en leur environnements VMware, la solution devrait s’ouvrir
fournissant des outils pour définir des règles, des à d’autres hyperviseurs d’ici la mi-‐2014.■
PRÉSENTATION
SAUVEGARDE
AUTEUR

SAUVEGARDE
Sauvegarde
« Une solution de sauvegarde n’est efficace que si l’utilisateur ou l’administrateur informatique s’assure que la solution fonctionne
comme prévu et que la sauvegarde est complète », rappelle Paul Dujancourt, directeur général de Kroll Ontrack France. Une
évidence qu’il convient visiblement de sermonner régulièrement.

1. S o l i d F i r e a j o u t e l e F C e t l a r é p l i c a t i o n à 4. A v e c s e s a p p l i a n c e s S t o r e O n c e , H P p a r t e n
s e s b a i e s 1 0 0 % F l a s h g u e r r e c o n t r e D a t a D o m a i n
PRÉSENTATION
A Barcelone, HP a dévoilé sa nouvelle appliance de
Le pionnier des baies de stockage 100% Flash en cluster
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ sauvegarde sur disque dédupliquée haut de gamme, le
vient d'annoncer la version 6 de son OS Element OS qui StoreOnce 6500. HP revendique des performances
SAUVEGARDE apporte le support de la réplication, de Fibre Channel et jusqu’à dix fois supérieures à celles du plus véloce des
des clusters hétérogènes. systèmes DataDomain d’EMC.
AUTEUR
5. A v e c D S 3 , S p e c t r a L o g i c v e u t é t e n d r e l e
2. Q u a n t u m r e n o u v e l l e s e s b a i e s d e s t o c k a g e o b j e t à l a b a n d e
s a u v e g a r d e d e m i l i e u d e g a m m e LeMagIT a pu discuter avec Molly Rector, la directrice
Le constructeur californien vient d'annoncer le DXi de Spectra Logic, l’un des leaders mondiaux de la
4700, un système de sauvegarde pour PME, agence et sauvegarde sur bande à l’occasion du lancement par la
petit fournisseur de service. Il offre un excellent rapport firme de sa technologie d’archivage profond, baptisée
performances/prix. Deep Simple Storage Service (DS3), et d’une première
appliance implémentant cette technologie, le BlackPearl.
3. E M C t r u s t e t o u j o u r s p r è s d e s 2 / 3 d u m a r c h é
d e s a p p l i a n c e s d e b a c k u p
Selon les derniers chiffres d’IDC, EMC a continué à
truster le marché des appliances de sauvegarde au
troisième trimestre 2013.

SAUVEGARDE
1. SolidFire ajoute le FC et la réplication à ses baies La fonction real-‐time replication de SolidFire est une
100% Flash fonction de réplication asynchrone bidirectionnelle
intégrée au firmware des baies qui permet à plusieurs
SolidFire, l’un des pionniers du stockage 100% clusters SolidFire de répliquer leurs données entre
Flash en cluster a annoncé la version 6 de son système eux. Elle supporte de multiples topologies de
PRÉSENTATION
d’exploitation Element OS, à l’occasion d’un réplication (un cluster peut être appairé, jusqu’à 4
événement où plusieurs de ses clients dont SunGard autres clusters) et permet enfin à SolidFire de
ont présenté leur usage de ses systèmes de stockage supporter des fonctions avancées de reprise après
SAUVEGARDE
distribués. SolidFire s’est fait un nom dans le monde désastre, ce qui lui faisait défaut jusqu’alors.
AUTEUR du stockage Flash en étant le premier constructeur à
intégrer à ses baies une fonction de gestion de la
qualité de service qui permet à ses baies de délivrer la Le support de fibre Channel pour accélérer
performance attendue par les applications. Une l’adoption dans les entreprises
fonction qui est particulièrement intéressante dans le Une autre nouveauté majeure est l’arrivée du support
cadre de déploiement cloud, ses baies étant à même de Fibre Channel en plus d’iSCSI. Les nœuds SolidFire
de délivrer le nombre d’IOPS ou le débit alloué à supportaient jusqu’alors une connectivité 10 Gigabit
chaque VM (depuis d’autres constructeurs ont Ethernet et ils peuvent désormais accueillir également
introduit des fonctions similaires dont NetApp ou la des connexions Fibre Channel 16 Gbit/s. Ce qui
start-up CloudByte ). devrait permettre à SolidFire d’attaquer plus
agressivement le monde de l’entreprise alors que la
Element OS 6 apporte plusieurs fonctions qui faisaient firme était jusqu’alors plutôt active sur le marché des
jusqu’alors défaut aux baies de SolidFire dont la fournisseurs de services.
réplication entre clusters ou le support du Fibre
Channel .

SAUVEGARDE
Une autre évolution, attendue celle-‐là, est la 2. QUANTUM RENOUVELLE SES BAIES DE SAUVEGARDE
possibilité d’utiliser des nœuds hybrides dans un DE MILIEU DE GAMME
même cluster. Jusqu’alors un cluster SolidFire devait
être composé de nœuds de stockage similaires. Quantum a présenté cette semaine le dernier né de
Désormais, un même cluster peut accueillir des nœuds ses systèmes de sauvegarde dédupliquée sur disque,
de capacités et de performances différentes. Il est le Quantum Dxi 4700, une baie capable de supporter
PRÉSENTATION
ainsi possible d’assembler un cluster hybride jusqu’à 135 To de données brutes (avant
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ composé de baies SolidFire SF3010, SF6010 et
déduplication) et qui vise le marché des PME et des
SF9010. Cette capacité à intégrer des nœuds de
SAUVEGARDE
générations différentes dans un même cluster devrait fournisseurs de services (notamment les intégrateurs
AUTEUR aussi grandement simplifier les évolutions des désireux de fournir des services de sauvegarde à leurs

clusters SolidFire, en évitant des opérations de clients).
migration complexes. Rappelons qu’un cluster
SolidFire peut accueillir jusqu’à 100 nœuds et avoir Le nouveau venu se présente sous la forme d’un
une capacité (avec les nœuds actuels) allant de 60 To châssis 2U équipé de disques de 4 To à chiffrement
à 3,4 Po de Flash.
matériel. Selon Quantum, il affiche une consommation
en baisse de 42% par rapport à son prédécesseur, le
Notons pour terminer que solidfire a integre une
Dxi 4600, et des performances nettement supérieures,
capacite de sauvegarde et de restauration a ses baies.
Concretement, la fonction de sauvegarde a base de sans compter un prix au téraoctet bien plus agressif.
snapshots de solidfire permet de sauvegarder le D’après le constructeur, le Dxi 4700 est capable
contenu d’un volume sur tout stockage supportant les d’ingérer des données à un débit de 5 To/h (contre 1,3
protocoles objets amazon s3 ou openstack swift. La To/h pour le Dxi 4600). C’est plus de 4 fois les
fonction est notamment destinee aux operateurs de performances d’une baie DataDomain DD620 (2 fois
cloud qui souhaitent proposer a leurs clients des avec DDBoost), et à peu près la même chose qu’un
fonctions de sauvegarde integrees a leur offre.
DD2500. Pour mémoire, les prix de DXi 4700 débutent

SAUVEGARDE
à 16 000 $, tandis que ceux du DD620 débutent à firme devance désormais solidement IBM et ses
26 500 $ (et que ceux du DD2500 commencent à appliances Protectier. Big Blue a vu ses revenus
54 000 $). Selon Quantum, une configuration d’entrée reculer de 14,4% à 59,3 M$. HP continue sa
de gamme du Dxi 4700, configurée avec 5 To de progression avec ses appliances StoreOnce D2D. Le
capacité utile, affiche un coût au To de 3 200 $ ; coût Californien a enregistré une progression de 7,9% de
PRÉSENTATION qui tombe à 1 521 $ par téraoctet lorsque la baie est ses ventes en un an et a réalisé un CA évalué par IDC à
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ configurée avec tous ses tiroirs de disques. 31,6 M$.
Selon IDC, Quantum se classait au cinquième rang
SAUVEGARDE
mondial des fournisseurs d'appliances de sauvegarde La mauvaise nouvelle du trimestre est pour Quantum
AUTEUR
prêtes à l'emploi au 3e trimestre 2013. qui voit ses ventes reculer de 13,6% à 15,9 M$.
Pionnier de ce marché, Quantum ne semble pas
3. EMC TRUSTE TOUJOURS PRES DES 2/3 DU MARCHE pouvoir rivaliser avec la puissance de feu
DES APPLIANCES DE BACKUP commerciale de ses concurrents. Et il s’agit d’autant
Selon les derniers chiffres d’IDC, EMC a continué à plus d’une mauvaise nouvelle pour Quantum que ses
truster le marché des appliances de sauvegarde au ventes de librairies de sauvegarde sur bande sont
troisième trimestre 2013. Avec ses solutions Data elles aussi en recul.
Domain et Avamar, le numéro un mondial du stockage
s’est adjugé 64,5% d’un marché évalué à 713,5 M$ au Selon les estimations initiales d’IDC à la mi-‐2012, le
3e trimestre, soit 460 M$. EMC enregistre une marché des appliances de backup aurait dû approcher
modeste progression de 5,2% mais perd environ 2 les 3,1 milliards de dollars en 2012 et 3,9 milliards de
points de parts de marché en un an. Dans le même dollars en 2013. IDC avait été un peu optimiste : En
temps, Symantec voit ses ventes bondir de 65,7% 2012 le marché a peiné à dépasser les 2,75 milliards
pour atteindre 74,1 M$. Avec 10,4% du marché, la de dollars et il devrait à peine atteindre les

SAUVEGARDE
3,1 milliards de dollars cette année si la croissance appliance logicielle pour VMware, le StoreOnce VSA
actuelle se maintient. (de 1 à 10 To).
4. Avec ses appliances StoreOnce, HP part en
guerre contre DataDomain Lors de sa présentation, David Scott, le patron de la
division stockage d’HP a clairement positionné le
HP a profité de sa conférence utilisateurs européenne
PRÉSENTATION StoreOnce 6500 comme une alternative au
HP Discover qui s’est ouverte hier à Barcelone pour
DataDomain 990, le système haut de gamme le plus
mettre à jour son offre de sauvegarde sur disques HP
vendu du marché. Selon Scott, le 6500 offre une bande
SAUVEGARDE StoreOnce en dévoilant un nouveau modèle haut de
passante agrégée en sauvegarde de 139 To/h, soit 4,5
AUTEUR gamme le StoreOnce 6500 qui vient remplacer l’actuel
fois plus que le DD990 et une bande passante en
B6200.
restauration de 75 To/h, soit 10 fois plus que le
La gamme StoreOnce est l’offre de sauvegarde conçue
DD990. Le chiffre de 139 To/h est obtenu en utilisant
par HP pour concurrencer les offres DataDomain
la technologie de déduplication à la source HP
d’EMC ou Protectier d’IBM. Elle s’appuie sur une
StoreOnce Catalyst, qui est HP de Data Domain Boost
technologie de déduplication développée en interne
chez EMC. Catalyst peut fonctionner en conjonction
dans les laboratoires de Bristol. Selon HP, le
avec les principaux logiciels de sauvegarde du marché,
StoreOnce 6500 offre des capacités allant de 72 To
dont HP Data Protector, Symantec, NetBackup et
utiles à 1, 78 Po utiles (hors déduplication). Le 6500
Backup Exec et avec Oracle RMAN.
vient compléter une ligne de systèmes déjà composée
Le 6500 peut aussi servir de cible de réplication pour
en milieu de gamme par les StoreOnce 4500 et 4700
une multitude d’appliances Store Once pour les clients
(de 16 à 160 To utiles) et par le StoreOnce 4900 (36
désireux de centraliser les sauvegardes de sites
To à 432 To utiles). En entrée de gamme, HP propose
distants en un point unique. Selon HP, le StoreOnce
aussi le StoreOnce 2700 (5,5 To utiles) et une
6500 sera disponible à compter du mois de janvier à
partir de 375 000 $.

SAUVEGARDE
Jusqu’alors les systèmes de stockage objet se sont

5. AVEC DS3, SPECTRA LOGIC VEUT ETENDRE LE largement appuyés sur des éléments de stockage à
STOCKAGE OBJET A LA BANDE base de disques durs. À l’occasion de Storage
Networking World, à Francfort, Spectra Logic a
L’explosion des volumes de données se traduit par
dévoilé sa technologie DS3, dont l’objectif est de
une évolution des interfaces et des protocoles d’accès
PRÉSENTATION permettre d’utiliser des librairies de bandes comme
aux données. Au cours des dernières années, les
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ support de stockage pour abaisser de façon drastique
protocoles NAS comme CIFS et NFS ont
le coût de la rétention à long terme de données sur un
SAUVEGARDE progressivement pris le dessus sur les protocoles
système de stockage objet.
AUTEUR d’accès en mode bloc comme FC ou iSCSI, une montée

en puissance qui s’est effectuée en parallèle de DS3 : une extension de l’API S3 pour les
l’explosion des volumes de données non structurées. systèmes de stockage sur bande
Depuis quelques années, ce sont les technologies de
Pour donner naissance à DS3, la firme a enrichi l’API
stockage objet qui prennent progressivement le relais
S3 d’Amazon en ajoutant de nouvelles commandes
des technologies de stockage NAS dans les très grands
destinées à permettre la gestion de dispositifs de
environnements de stockage non structuré. Un
stockage à enregistrement séquentiel et forte latence
exemple type est l’offre Amazon S3 d’AWS, ou les
et à supporter des supports de stockage amovibles.
multiples clouds utilisant la technologie Swift
Comme S3, DS3 est une API de type RESTful qui
d’OpenStack. Ces nouveaux systèmes s’appuient sur
s’appuie sur des commandes http pour s’interfacer
des protocoles de type RESTful, des protocoles
avec le stockage. L’API s’appuie sur des commandes
simples d’emploi et souples, que l’on peut intégrer
comme GET et PUT pour lire et écrire des objets dans
simplement à des applications existantes (backup,
ce qu’Amazon appelle des « buckets », littéralement
archivage analytique…).
des récipients.

SAUVEGARDE
Comme l’explique Molly Rector, ce qu’a fait Spectra Pour accompagner la publication des API DS3, Spectra
Logic est basiquement d’enrichir l’API avec 4 Logic a annoncé son premier système utilisant la
nouvelles commandes. La première est Bulk Put, qui technologie, l’appliance. Cette appliance matérielle –
permet d’écrire simultanément une liste d’objets sur un serveur basique au format 2U avec 4 disques SSD
un système DS3. Bulk Get permet à l’inverse de de 400Go fournissant une capacité de cache -‐ est une
PRÉSENTATION retrouver une liste d’objets depuis le système de sorte de proxy qui vient s’intercaler entre les
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ stockage. Export Bucket permet d’extraire un applications et les librairies de bandes Spectra Logic.
« bucket » et son contenu d’un système de stockage D’un côté l’appliance supporte le protocole DS3 au-‐
SAUVEGARDE
tandis qu’Import Bucket permet à un « bucket » et à dessus de connexions. De l’autre elle s’interface avec
AUTEUR
son contenu d’être importé dans un système DS3. les librairies de bandes avec lesquelles elles parlent
Comme le note Molly Rector, une commande comme via Fibre Channel ou SAS en utilisant le système de
« export bucket » aurait été précieuse lors du naufrage fichiers LTFS. L’appliance devrait être disponible
de Nirvanix afin de pouvoir extraire rapidement et de commercialement en décembre.
façon massive des données sur bande des systèmes du Comme l’explique Molly Rector l’un des principaux
fournisseur de stockage cloud en faillite. atouts de la solution est le prix. Pour une capacité de
1,9 Po, le prix par Go stocké, tout compris est estimé à
0,14 $ par an et il chute à 0,09 $ pour une capacité de
6,4 Po. À titre de comparaison le coût de rétention sur
BlackPearl, à l’assaut du marché de
le service d’archivage de données Amazon Glacier est
l’archivage de masse de 0,01 $ par mois, hors coûts de bande passante pour
l’extraction de données. Et selon Molly Rector, il est
possible de tomber à des coûts encore plus bas avec
des capacités de librairies plus élevées. ■


AUTEUR
CHRISTOPHE BARDY estjournaliste en presse informatique depuis 20

ans et co-fondateur du MagIT . Christophe y a dès le début pris en
charge les rubriques d'infrastructures (Datacenter, Serveurs,
réseaux, Stockage, systèmes d’exploitation, virtualisation.
Aujourd'hui, il est rédacteur en chef adjoint en charge des rubriques Le document consulté provient du site www.lemagit.fr
d'infrastructures et notamment SearchDatacenter.fr, Cyrille Chausson | Rédacteur en Chef
PRÉSENTATION
SearchStorage.fr, SearchNetworking.fr et
Christophe Bardy | Journaliste
PLAN DE REPRISE D’ACTIVITÉ SearchServervirtualization.fr. Il contribue aussi au contenu éditorial
de StratégiesCloud.fr, le site d'information sur le Cloud du MagIT. Linda Koury | Directeur Artistique
SAUVEGARDE
Neva Maniscalco | Designer
AUTEUR

Mathilde Haslund | Assistante Marketing

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