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Le contribuable remplit une seule déclaration pour l’ensemble des ressources familiales.
* Les personnes vivant en concubinage sont imposées séparément. Si elles ont des enfants, ces derniers sont alors
indifféremment à la charge de l’un ou de l’autre, l’un des deux conjoints restant imposable comme célibataire. Le
contribuable peut demander une imposition distincte pour l’enfant qui tire un revenu de son propre travail ou
d’une fortune personnelle.
La date à retenir pour apprécier situation et charges de famille s’entend, en principe, au 1er janvier de l’année
d’imposition. Toutefois, en cas d’augmentation des charges de famille en cours d’année, il est fait état de la
situation au 31 décembre.
Sont susceptibles d’être considérés comme étant à la charge du contribuable : les enfants que le
contribuable a reconnus (enfants légitimes, naturels ou adoptifs), de même que les enfants recueillis par le
contribuable à son propre foyer et qui sont à la charge effective et exclusive de ce dernier.
* Les parents comptent à leur charge leurs enfants célibataires âgés de moins de 18 ans au 1er janvier 2006.
* Si les époux sont imposés séparément, en cas de résidence alternée au domicile de chacun des parents, les
enfants mineurs sont à la charge égale de l’un et l’autre des parents. Les parents séparés se partagent alors
les avantages en impôt pour charge de famille. Cette présomption est écartée s’il est justifié que la charge
de l’enfant est principalement assurée par un seul des parents.
* Si les enfants mineurs ont des ressources personnelles, ils peuvent demander à être imposés
distinctement.
* L’enfant célibataire âgé de plus de 18 ans au 1er janvier 2006 a la possibilité de demander à être rattaché
au foyer fiscal de ses parents s’il remplit l’une des 3 conditions suivantes :
- être âgé de moins de 21 ans ;
- être âgé de moins de 25 ans, s’il justifie de la poursuite de ses études ;
- ou, quel que soit son âge, s’il effectue son service militaire ou s’il est invalide.
* Comme les autres enfants âgés de plus de 18 ans, les enfants majeurs orphelins de père et de mère
recueillis peuvent donner lieu à rattachement s’ils remplissent l’une des trois conditions ci-dessus. Le
rattachement n’est toutefois possible que s’ils ont été recueillis avant l’âge de 18 ans par le foyer auquel ils
demandent à être rattachés. Les enfants qui deviennent orphelins après leur majorité ne peuvent pas
demander à être rattachés au foyer qui les recueille et sont donc toujours imposables sous leur propre
responsabilité.
* L’option pour le rattachement doit être formulée par l’enfant dans le délai de déclaration et elle doit, pour
être valable, être acceptée par le ou les parents concernés.
* Si cet enfant, majeur et célibataire, sans enfant, touche des revenus, ces revenus doivent être déclarés par
les parents. Le rattachement de l’enfant au foyer fiscal n’est pas possible lorsque les parents déduisent une
pension alimentaire (limitée à 5 495 €).
* Les enfants mariés peuvent demander leur rattachement au foyer fiscal des parents de l’un ou l’autre des
conjoints s’ils remplissent l’une des trois conditions énoncées ci-dessus pour les célibataires. L’option pour
le rattachement doit s’effectuer dans les mêmes conditions.
Mais, contrairement à ce qui se passe pour les enfants célibataires, l’avantage fiscal accordé au foyer de
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rattachement se traduit, non pas par une majoration du quotient familial, mais par un abattement sur le
revenu imposable fixé à 5 495 € par personne rattachée. Les parents qui bénéficient de l’abattement doivent
inclure dans leurs revenus imposables les revenus perçus par le jeune ménage.
Si le contribuable opte pour la déduction de la pension alimentaire qu’il verse au jeune ménage, cette
déduction est limitée à 10 990 € s’il justifie qu’il participe seul à l’entretien de ce ménage ou à 5 495 € dans
le cas contraire.
L’enfant non marié, mais chargé de famille, bénéficie également du régime des enfants mariés.
– Lorsqu’ils sont âgés de moins de 18 ans, le régime applicable est le même que celui des autres enfants
mineurs.
Toutefois, ils ouvrent droit à une part entière de quotient familial lorsqu’ils sont titulaires de la carte
d’invalidité prévue à l’article 173 du Code de la famille et de l’Aide sociale (c’est la date de la demande
de la carte et non de sa délivrance qui importe).
– Lorsque l’enfant célibataire est majeur, il est considéré à la charge de ses parents, sans qu’il soit besoin
de faire une demande de rattachement.
– Lorsque l’enfant est marié, le ménage peut demander son rattachement au foyer fiscal de l’un de ses
parents. Le foyer bénéficiaire du rattachement a alors droit à l’abattement de 5 495 € par personne à charge.
À condition de vivre sous le toit du contribuable, toute personne titulaire de la carte d’invalidité peut être
prise en compte au titre du quotient familial (qu’il y ait ou non un lien de parenté) (voir 10.1.4).
Pour déterminer le revenu brut global, il faut additionner l’ensemble des revenus catégoriels ci-dessous :
- les traitements, salaires, pensions et rentes viagères,
- les revenus de capitaux mobiliers,
- les plus-values de cession,
- les revenus fonciers,
- les bénéfices non commerciaux (BNC),
- les bénéfices industriels et commerciaux (BIC),
- les bénéfices agricoles.
Seules les règles relatives aux traitements et salaires, pensions et rentes viagères (II), revenus de capitaux
mobiliers (III), plus-values de cession (IV) et revenus fonciers (V) sont traitées dans ce guide.
Les traitements et salaires correspondent à toutes les rémunérations perçues à raison d’une profession
salariée publique ou privée.
Sont exonérées les primes et indemnités versées depuis le 1er janvier 1995 par l’État aux agents publics et
aux salariés à l’occasion du transfert hors de la région Ile-de-France, du service, de l’établissement ou de
l’entreprise où ils exercent leur activité. L’exonération peut se cumuler, le cas échéant, avec l’exonération
des remboursements de frais de déménagement et de transport de personnes, l’option pour la déduction des
frais réels ou le bénéfice de la réduction supplémentaire réservée à certaines catégories de salariés.
Indemnités de stage
Les indemnités de stage versées par les entreprises aux étudiants ou élèves de divers ordres d’enseignement
sont exonérées à la triple condition que ces stages fassent partie d’un programme de l’école ou des études,
soient obligatoires pour les intéressés et ne durent pas plus de trois mois.
2.1.1.3. Les sommes reçues dans le cadre d’un accord d’intéressement ou dans le cadre de la
participation aux bénéfices
Les sommes versées au titre de la participation (ordonnance du 21 octobre 1986) sont totalement
exonérées. Elles sont bloquées pendant 5 ans (sauf cas de déblocages anticipés).
Les sommes versées en application d’un contrat d’intéressement sont imposables, sauf si ces sommes sont
affectées à un Plan d’Épargne d’Entreprise, un Plan d’Épargne Interentreprises ou un Plan d’Épargne pour
la Retraite Collective ; elles sont alors exonérées dans la limite de la moitié du plafond annuel moyen de la
Sécurité sociale, soit dans la limite de 15 534 € en 2006.
Les salariés relevant de régimes spéciaux comme ceux des fonctionnaires, qui assurent le maintien du
salaire en cas d’incapacité de travail, doivent déclarer l’intégralité de leur revenu.
De même, les indemnités journalières de repos, versées aux femmes pendant leur congé de maternité
légal, sont imposables.
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Les indemnités journalières de maladie au taux de 50 %, versées avant le congé prénatal ou après
le congé postnatal, pour des arrêts de travail nécessités par des troubles pathologiques liés à la
grossesse, sont imposables.
Est exonérée la participation des employeurs à l’acquisition des titres-restaurant, dans la limite de 4,89 €
par titre.
Mise à disposition d’un logement : quand le logement est fourni par l’employeur, l’avantage peut être
évalué soit de manière forfaitaire, soit en fonction de la valeur locative servant à l’établissement de la taxe
d’habitation. L’option est laissée à la seule diligence de l’employeur.
Quand l’évaluation se fait d’après la valeur locative, elle ne doit tenir compte que des locaux effectivement
utilisés par le salarié pour ses besoins propres.
Les avantages annexes (eau, gaz...) concédés gratuitement doivent être retenus pour leur montant réel.
Véhicules de fonction : l’évaluation est effectuée sur la base des dépenses réellement engagées pour le
compte du salarié.
2) Évaluation forfaitaire
La nouvelle réglementation permet de recourir à une évaluation forfaitaire pour les véhicules de fonction,
alors qu’avant seuls la nourriture et le logement étaient susceptibles de faire l’objet d’une évaluation
forfaitaire.
Le cas de la nourriture : il n’y a plus de distinction entre salariés rémunérés au-delà et en dessous du
plafond. Par ailleurs, l’interdépendance entre avantages en nature et frais professionnels est supprimée.
Lorsque l’employeur fournit la nourriture, l’avantage est évalué suivant un forfait de 8,40 € par jour à
compter du 1er janvier 2007 et la moitié de ce montant soit 4,20 € par repas. Si le salarié est en déplacement
professionnel, sans pouvoir regagner son domicile, les frais de nourriture directement acquittés par
l’entreprise ou remboursés au salarié ne sont pas considérés comme des avantages en nature et n’ont donc
pas à être réintégrés dans l’assiette des cotisations.
Le cas du logement : l’évaluation forfaitaire se fait au moyen d’un barème de huit tranches. L’avantage
en nature varie suivant les tranches de revenus, le nombre de pièces du logement et l’année considérée.
Cette évaluation forfaitaire prend en compte l’eau, le gaz, l’électricité, le chauffage et le garage.
Est exonéré l’avantage résultant de l’attribution ou de la mise à disposition gratuite, ou à prix réduit, par
l’entreprise au bénéfice de ses salariés de matériels informatiques neufs, de logiciels et de la fourniture
gratuite des prestations de services directement liées à leur utilisation ; l’exonération s’applique dans la
limite globale de 1 525 € par salarié.
Sont également exonérés, les cadeaux de valeur modique remis à l’occasion de certains
évènements lorsque leur montant n’excède pas 129 € par événement.
L’abondement versé par l’entreprise dans le cadre d’un ou de plusieurs Perco est exonéré
(abondement plafonné à 4 600€).
2.1.1.9 L’aide financière versée par l’entreprise ou le CE pour faciliter l’accès des salariés à
certains services aux personnes ou pour la garde de leurs enfants, dans la limite de 1 830 € par
bénéficiaire.
Les indemnités de licenciement versées en dehors d’un plan de sauvegarde de l’emploi seront
désormais exonérées dans la limite du plus élevé des trois montants suivants :
a) montant prévu par la convention collective de branche, par l’accord professionnel,
interprofessionnel ou à défaut, par la loi ;
b) deux fois le montant de la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année
civile précédant la rupture ;
c) 50 % du montant de l’indemnité.
La fraction exonérée résultant de l’application de l’une ou de l’autre de ces deux dernières limites
ne pourra toutefois pas excéder six fois le plafond annuel de sécurité sociale en vigueur au
moment du versement des indemnités (soit 186 408 euros pour les indemnités versées en 2006 au
titre d’une rupture du contrat de travail notifiée à compter du 1er janvier 2006).
La limite de six fois le plafond annuel de sécurité sociale se substitue à l’ancienne limite, fixée à
la moitié de la première tranche du tarif de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), soit 366
000 € pour 2005.
Les indemnités de licenciement ou de départ volontaire pour motif économique versées dans le
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cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi demeureront exonérées en totalité, de même que celles
versées en cas de licenciement irrégulier ou abusif.
Toutefois, lorsque le départ volontaire à la retraite intervient dans le cadre du plan de réduction
des effectifs, l’indemnité versée aux salariés est exonérée d’impôt dans les mêmes conditions que
l’indemnité de mise à la retraite par l’employeur ou l’indemnité de licenciement, selon les cas.
- deux fois la rémunération annuelle brute perçue par le salarié au cours de l’année civile
précédant sa mise à la retraite.
Les allocations de chômage sont imposables en totalité, que le chômage soit total ou partiel.
Ces pensions sont d’une manière générale soumises à l’impôt sur le revenu. (Voir 2.2.3 et 2.2.4 pour les
abattements).
- les salaires perçus par les jeunes âgés de 22 ans au plus au 1er janvier 06 en rémunération d’une
activité exercée pendant les vacances scolaires seront exonérés dans la limite de deux fois le SMIC
mensuel, soit 2 509 €.
Pour obtenir le salaire net imposable, il faut retrancher du salaire brut l’ensemble des charges liées à
la situation professionnelle.
• Les cotisations aux régimes de base. Sont déductibles pour l’imposition des revenus de l’année 2006:
-les cotisations de sécurité sociale ;
-les cotisations d’assurance vieillesse versées en exercice de certaines facultés de rachat .
-les cotisations aux régimes de retraite complémentaire et au régime de retraite additionnel obligatoire de la
fonction publique ;
-les cotisations versées pour les personnes impatriées ayant pris leurs fonctions en France à compter du 1er
janvier 2004.
• Les cotisations aux régimes obligatoires complémentaire et supplémentaire
Sont déductibles de la rémunération brute dans certaines conditions :
-les cotisations ou primes aux organismes de prévoyance complémentaire auxquels le salarié est affilié à
titre obligatoire. Ces primes ou cotisations ne sont pas déductible lorsque les garanties portant sur le
remboursement ou l’indemnisation de frais de maladie, maternité ou accident couvrent la participation
forfaitaire des salariés (1€) aux actes médicaux ;
-les cotisations ou primes versées aux régimes de retraite supplémentaires auxquelles le salarié est affilié à
titre obligatoire ;
-les cotisations versées, à titre obligatoire, au régime de prévoyance des joueurs professionnels de football
institué par la charte du football professionnel.
• Régime transitoire
Si le régime en vigueur jusqu’en 2003 lui est plus favorable, le salarié peut déduire le montant des
cotisations ou primes versées aux régimes de retraite et de prévoyance complémentaires auxquels il était
affilié à titre obligatoire avant le 25 septembre 2003, pour leur taux en vigueur avant cette date. Cette
possibilité d’appliquer l’ancien dispositif est autorisée pendant une période transitoire de 5 ans c’est-à-dire
• La CSG et la CRDS
Les revenus d’activité (salaires et revenus non salariaux, revenus provenant de l’épargne salariale)
sont assujettis à la CSG au taux de 7,5 %, soit 5,1 % déductibles et 2,4 % non déductibles.
Pour la participation des salariés aux résultats de l’entreprise, le taux de CSG de 7,5 points
s’applique aux réserves spéciales de participation réparties depuis le 1er janvier 1998. Il s’applique
également aux abondements aux plans d’épargne et aux primes d’intéressement versées depuis
cette date.
Le taux de la CRDS est de 0,5 % ; elle n’est pas déductible au titre de l’impôt sur le revenu.
Les frais inhérents à la formation ou à l’emploi sont déductibles du salaire déclaré, soit d’une manière
forfaitaire, soit pour leur montant réel.
1) La déduction forfaitaire
Les sommes reçues de l’employeur qui sont destinées à couvrir les frais inhérents à l’activité
professionnelle et effectivement utilisées conformément à leur objet sont normalement exonérées d’impôt
sur le revenu.
Depuis l’imposition des revenus de 1999, la fraction égale au montant de l’indemnité de fonction des maires de
communes de moins de 1 000 habitants, majoré de 50 % en cas de cumul des mandats, est représentative de frais
d’emploi.
* La déduction forfaitaire est soumise à des plafonds et planchers qui s’apprécient séparément pour chacun
des conjoints et chacune des personnes à charge.
Le montant de la déduction de 10 % ne peut être inférieur à 396 € (il ne peut cependant dépasser le montant
des salaires). Ce minimum est porté à 869 € pour les demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an à
l’ANPE .
Le montant de la déduction de 10 % est plafonné à 13 328 € .
Les journalistes et assimilés peuvent considérer que la fraction de leur rémunération correspondant
aux 7 650 premiers euros constitue des allocations pour frais d’emploi exonérées de toute imposition.
Les sommes sont en revanche imposables si le salarié opte pour la déduction de ses frais.
Les frais supplémentaires de repas résultant de l’obligation pour le salarié de prendre ses repas en dehors
de son domicile peuvent être déduits à hauteur des dépenses réelles.
En cas d’utilisation mixte du véhicule (professionnelle et personnelle) seule est admise en déduction la part
des frais qui résulte de l’utilisation professionnelle.
Les frais de déplacement supportés par les salariés pour se rendre à leur lieu de travail et en revenir
sont déductibles au titre des frais réels si la distance entre le domicile et le lieu de travail n’excède
pas 40 kilomètres ; mais ils doivent être en mesure de justifier du montant de ces frais ou bien du
kilométrage parcouru.
L’administration a recommandé à ses agents d’apprécier avec une certaine largeur de vue les circonstances
invoquées par les salariés pour justifier d’un éloignement supérieur à 40 km, notamment pour les
contribuables domiciliés en zone rurale ou en cas de distance n’excédant que de peu la distance de 40 km.
Ce dispositif s’applique également aux frais de trajet à motocyclette.
Au-delà de cette distance, le salarié devra établir, s’il souhaite déduire l’intégralité de ses frais, que sa
situation est justifiée par des raisons de santé, la scolarisation des enfants ou la profession du conjoint. Ces
critères sont cependant interprétés de manière restrictive.
Conformément à la jurisprudence constante du Conseil d’État, un salarié ne peut déduire que les frais de
transport afférents à un seul aller et retour quotidien.
Pour évaluer leurs frais de déplacements professionnels, les salariés propriétaires de leur voiture peuvent
utiliser le barème kilométrique de l’administration.
Le tarif à retenir est celui du kilométrage qui se rapproche le plus de la distance professionnelle parcourue
annuellement.
Le barème prend en compte les éléments suivants : dépréciation du véhicule, frais de réparation et
d’entretien, dépenses de pneumatiques, taxe différentielle sur les véhicules à moteur, consommation de
carburant et primes d’assurance.
Les intérêts d’emprunt et les frais de garage peuvent, sous réserve des justifications nécessaires, être
ajoutés au montant des frais de transport évalués en fonction du barème publié ci-dessus. Les contribuables
doivent alors déduire des frais exposés la part correspondant à l’usage privé qu’ils font de leur véhicule.
Il s’agit :
- du loyer des locaux à usage professionnel, des frais de bureau, des frais d’achat de livres, publications et
brochures nécessaires à l’exercice de la profession,
- des frais de tournées, de voyages, de déplacements, des frais supplémentaires déboursés à l’occasion d’un
travail de nuit, des frais de vêtements spéciaux,
- des dépenses supportées à titre définitif par un salarié privé d’emploi pour retrouver du travail, des frais
exposés par un salarié en vue d’acquérir un diplôme ou une formation pour améliorer sa situation
professionnelle ou obtenir un nouvel emploi,
- des frais de déménagement supportés par un salarié contraint de changer de résidence pour des raisons
professionnelles.
La situation des salariés étrangers détachés en France : selon leur nature, les indemnités et
remboursements de frais perçus par des salariés étrangers détachés temporairement en France auprès d’un
quartier général ou d’un centre de logistique d’un groupe international peuvent être soit exonérés de toute
imposition, soit soumis à un régime simplifié, soit imposés dans les conditions de droit commun.
* La déduction forfaitaire de 10 % ne peut être inférieure, par bénéficiaire, à 352 €, ni excéder, pour la
totalité des pensions et retraites perçues par le foyer, 3 446 € pour 2006.
Les rentes viagères constituées à titre onéreux ne sont considérées comme imposables que pour une partie
de leur montant. Cette fraction imposable est déterminée forfaitairement (et une fois pour toute) d’après
l’âge du crédirentier au moment de l’entrée en jouissance de la rente. Elle est fixée à :
- 70 % si, à la date considérée, l’intéressé était âgé de moins de 50 ans,
- 50 % s’il était âgé de 50 à 59 ans inclus,
- 40 % s’il était âgé de 60 à 69 ans inclus,
- 30 % s’il était âgé de plus de 69 ans.
Cette fraction imposable de la rente n’ouvre pas droit à l’abattement de 10 %. Lorsque chacun des deux
conjoints est bénéficiaire personnellement d’une rente viagère à titre onéreux, la fraction imposable de la
rente est calculée séparément pour chacun d’eux.
Pour l’imposition des revenus de 2006, le total des prélèvements sociaux est à 11% compte tenu ;
-de la CSG au taux de 8,2% ;
-de la contribution additionnelle de 0,3 % qui s’ajoute au prélèvement social de 2% ;
-de la CRDS de 0,5 %.
ª aux revenus du patrimoine soumis à l’impôt sur le revenu par voie de rôle ;
ª aux produits de placements soumis au prélèvement libératoire depuis le 1er janvier 1998 ;
ª pour les revenus de placement exonérés d’impôt sur le revenu, le prélèvement social s’applique depuis le
1er janvier 1998 aux seuls produits acquis ou constatés postérieurement au 1er janvier 1998.
o La fraction de la CSG correspondant au taux de 5,1 % sur les revenus de 2006 soumis au barème
sera déductible pour le calcul de l’impôt sur le revenu, du revenu imposable de l’année de son
paiement, soit 2007.
Qu’ils soient de source française ou étrangère, tous les revenus mobiliers perçus par une personne
physique domiciliée en France doivent être compris dans le revenu global soumis à l’impôt sur le
revenu.
Toutefois :
Certains revenus sont exonérés de l’impôt sur le revenu en vertu d’une disposition législative. D’autres
peuvent être soumis au prélèvement libératoire de l’IR.
Revenus exonérés :
- les intérêts versés sur le premier livret (livret A) de Caisse d’Epargne,
- les intérêts des sommes inscrites sur le livret jeune,
- les intérêts des sommes déposées sur les livrets d’épargne populaire (LEP),
- les intérêts et primes versés aux titulaires des comptes d’épargne logement (CEL) ou des plans d’épargne
logement (PEL),
- les intérêts des sommes inscrites sur un CODEVI (compte pour le développement industriel),
- les revenus des sommes attribuées aux salariés au titre de la participation.
Mais les produits de CEL, PEA, PEP, PEL et assurance vie sont soumis à la CSG et au prélèvement social.
PEL : depuis le 1er janvier 2006, l’exonération des intérêts et de la prime d’épargne est limitée à la fraction
des intérêts et de la prime acquises au cours des 12 premières années du plan ou pour les plans ouverts
avant le 1.1.92 jusqu’à leur date d’échéance.
Prélèvement libératoire :
Les produits de placements à revenu fixe peuvent donner lieu à l’option pour le prélèvement libératoire, ce
qui a pour effet de libérer ces revenus de l’impôt sur le revenu. L’option pour le prélèvement devient
irrévocable au moment où les revenus auxquels elle s’applique sont encaissés par le bénéficiaire. Les
revenus auxquels ces prélèvements ont été appliqués n’entrent donc pas en compte pour la détermination
du revenu net global à porter dans la déclaration N° 2042.
Par ailleurs, certains produits de placements à revenu fixe sont placés sous le régime du prélèvement d’office.
Sont actuellement soumis à ce régime :
- les bons du Trésor sur formules émis avant le 1er janvier 1999,
- les bons d’épargne des PTT,
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-les bons de la Caisse nationale du Crédit agricole,
- les bons émis par les GREP,
- les produits de placements à revenu fixe lorsqu’ils sont payés à l’étranger ou versés à des personnes
dont le domicile fiscal est situé hors de France.
Depuis le 1er janvier 2004, le taux de 16 % s’applique aux intérêts des comptes bloqués d’associés
lorsque les conditions auxquelles est subordonnée l’option pour le prélèvement libératoire sont
remplies.
Tous ces revenus doivent être déclarés sauf s’ils ont fait l’objet d’un prélèvement libératoire.
Attention : Depuis la déclaration des revenus de 1999, les produits de placement à revenu fixe soumis au
prélèvement libératoire doivent être mentionnés sur la déclaration des revenus.
Il s’agit :
- des revenus de créances quelles que soient la nature juridique du contrat (prêt, vente, donation, legs,
condamnation judiciaire) ou les garanties existantes (créance chirographaire ou hypothécaire) ;
- des dépôts de sommes d’argent à vue ou à échéance fixe, quel que soit le dépositaire et quelle que soit
l’affectation du dépôt ;
- des cautionnements en numéraire ;
- des comptes courants.
C’est le montant brut de ces revenus qui est imposable. Les frais et charges relatifs aux revenus de créances
ne sont pas déductibles.
Produits des actions et parts sociales, produits de parts de SARL ou d’EARL soumis
à l’impôt sur les sociétés, intérêts des comptes bloqués d’associés soumis au barème
de l’impôt sur le revenu encaissés depuis le 1er août 1995.
Les dividendes d’actions sont ceux qui résultent d’une répartition de bénéfices distribués aux
actionnaires par les sociétés passibles de l’IS.
Qu’ils soient de source française ou étrangère, les dividendes que vous avez perçus doivent
généralement être compris dans le revenu global soumis à l’impôt sur le revenu après application à
partir de l’imposition des revenus 2006 : - d’un abattement de 40 %
- de l’abattement unique annuel dont le montant est fixé à partir de 2006 à 3 050 € pour les
couples soumis à l’imposition commune et à 1525 € pour les célibataires veufs ou divorcés .
Par ailleurs, ils ouvrent droit à un crédit d’impôt de 50 % calculé sur le montant perçu et plafonné
à 115 € (contribuables seuls) ou 230 € (couples soumis à imposition commune).
Les revenus exonérés dans le PEA qui pourraient bénéficier de l’abattement de 40 % s’ils étaient
soumis à l’impôt ouvrent droit à ce crédit d’impôt.
Sont considérés comme des revenus d’obligations : les intérêts, arrérages, lots, primes de
remboursement et tous autres produits des obligations, titres participatifs et tous autres titres
d’emprunt négociables.
Les produits des obligations émises avant le 1er janvier 1987 donnent lieu à une retenue à la source
pratiquée par la collectivité débitrice des revenus. Les produits des obligations émises depuis le 1er
janvier 1987 échappent à la retenue à la source.
Depuis le 14 septembre 1992, chaque contribuable fiscalement domicilié en France peut ouvrir un Plan
d’Épargne en Action (PEA) auprès de certains organismes (établissements de crédit, compagnies
d’assurances, La Poste...).
Le titulaire du PEA doit effectuer des versements en numéraire jusqu’à un plafond global qui est passé de
92 000 € à 120 000 € le 1er janvier 2002.
Les contribuables mariés peuvent verser 240 000 €.
Les sommes versées doivent être utilisées à l’acquisition d’actions ou de titres assimilés (actions, certificats
d’investissements, actions de SICAV qui détiennent au moins 60 % de titres français et parts de FCP qui
détiennent au moins 75 % des mêmes titres).
Pendant la durée du plan, les produits et plus-values que procurent les placements effectués dans le PEA
sont capitalisés en franchise d’impôt sur le revenu. Il en est de même pour les avoirs fiscaux et crédits
d’impôt attachés à ces produits.
Depuis l’imposition des revenus de 1997, l’exonération d’impôt attachée aux produits issus de placements
en actions ou parts de sociétés non cotées détenus dans le cadre d’un PEA ne s’applique que dans une
limite fixée à 10 % de leur montant. En revanche, les plus-values de cession demeurent exonérées quels
que soient leurs montants.
* En cas de retrait (ou de rachat du contrat de capitalisation) avant l’expiration de la cinquième année de
fonctionnement du PEA, le gain net réalisé depuis l’ouverture du plan est imposable si le seuil annuel de
cession de valeurs mobilières de 7 623 € est dépassé.
Le taux global d’imposition est de :
- 32,5 % (dont 10 % de prélèvements sociaux) si le retrait ou le rachat a lieu avant l’expiration de la
* Les retraits et rachats après 5 ans sont totalement exonérés, ils sont cependant soumis aux prélèvements
sociaux, soit 10 %. Cependant, des dates de références différentes sont appliquées aux composantes de ces
contributions.
La création du Plan d’Épargne Retraite Populaire (PERP) est assortie d’une incitation fiscale qui
procure un allégement immédiat d’impôt sur le revenu aux épargnants. En contrepartie, la création de
nouveau Pep a été supprimé.
Fonctionnement du Pep
Tout retrait de fonds pendant les 10 premières années entraîne la clôture du PEP. Le gouvernement a décidé
de verser par anticipation, dès 1997, les primes d’État exonérées d’impôt sur le revenu aux titulaires non
imposables de PEP ouverts en 1990.
Le retrait au-delà de la huitième année des produits capitalisés n’est pas soumis à l’impôt sur le revenu (il
est cependant soumis aux prélèvements sociaux). En cas de retrait avant 8 ans, les produits capitalisés sont
imposés à l’impôt sur le revenu selon les règles de droit commun.
Toutefois, le bénéficiaire peut opter pour un prélèvement libératoire de :
Des dispositions spécifiques existent en faveur des contribuables non imposables, ayant ouvert un PEP
avant le 22 septembre 1993 : les titulaires de PEP non imposables à l’IR bénéficient d’une prime d’épargne
versée par l’État, égale au quart des versements annuels, dans la limite de 915 € par an (le montant
maximum de la prime est donc de 229 € par an).
Cette prime capitalisée peut être versée aux titulaires dès la fin de la 7ème année civile à compter de
l’ouverture d’un PEP.
Les plans ouverts depuis le 22 septembre 1993 n’ouvrent plus droit à cette prime d’épargne.
Produits taxables :
Les produits des contrats d’assurance-vie, acquis à partir du 1er janvier 1998 sur des bons et contrats de
capitalisation souscrits depuis le 26 septembre 1997 ou afférents à des versements effectués depuis cette
date sur des contrats en cours, sont en principe soumis à l’impôt sur le revenu quelle que soit la durée du
contrat à la date de son dénouement. En cas de dénouement, après une durée d’au moins huit ans, d’un
contrat souscrit depuis 1990, ces produits bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 € pour un célibataire
ou de 9 200 € pour un couple (les prélèvements sociaux sont calculés avant l’abattement). Mais le
contribuable peut renoncer à l’application du barème progressif de l’impôt sur le revenu et opter pour un
prélèvement libératoire au taux spécifique de 7,5 % (auquel il faut ajouter 10 % de prélèvements sociaux),
avec possibilité de bénéficier d’un crédit d’impôt correspondant à l’application de l’abattement mentionné
ci-dessus.
Les produits des contrats DSK souscrits à compter du 1er janvier 1998 sont exonérés d’impôt sur le revenu
si la durée du contrat est supérieure à 8 ans.
À compter de l’imposition des revenus de 1999, les personnes physiques domiciliées en France qui
détiennent directement ou indirectement 10 % au moins des titres, droits financiers ou droits de vote dans
une structure établie ou constituée hors de France et soumise à un régime fiscal privilégié (c’est-à-dire
“notablement moins élevé” que celui applicable à une société en France) sont imposables à raison de la part
qui leur revient dans les bénéfices ou les revenus positifs de cette structure.
À condition d’être comparable à l’IS, l’impôt acquitté localement sur les bénéfices ou revenus positifs en
cause par la structure étrangère est déductible du revenu imposable entre les mains de la personne physique
dans la proportion appliquée pour l’imposition dans les conditions ci-dessus.
Les produits acquis ou constatés depuis 1998 sur des bons et contrats de capitalisation souscrits depuis le
26 septembre 1997 sont en principe soumis à l’impôt sur le revenu, quelle que soit la durée du contrat à la
date de son dénouement.
En cas de rachat ou de dénouement après une durée d’au moins 8 ans d’un contrat souscrit depuis le 26
septembre 1997, ces produits bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 € pour les contribuables seuls ou
de 9 200 € pour les contribuables mariés ; le contribuable peut renoncer à l’application du barème
progressif de l’impôt sur le revenu pour la fraction excédant ces montants et opter pour un prélèvement
libératoire au taux spécifique de 7,5 % (plus les prélèvements sociaux (10 %)).
S’ils sont imposés, sur option du contribuable, au prélèvement libératoire de 7,5 %, l’abattement est restitué
sous forme d’un crédit d’impôt.
Sont exonérés d’impôt sur le revenu les intérêts des prêts familiaux d’une durée de dix ans maximum,
consentis entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2007 à un descendant direct pour l’achat de sa
résidence principale. Cette exonération est limitée aux intérêts correspondant à un montant de prêt plafonné
à 50 000 € ; ce plafond est applicable aux prêts consentis par un même prêteur à un même emprunteur.
Les plus-values imposables sont calculées par différence entre : le prix de cession des titres, diminué des
frais de cession (commissions de négociation et de courtage) et des taxes acquittées par le cédant (impôt sur
les opérations de bourse notamment), et le prix effectif d’acquisition majoré des frais correspondants que le
cédant peut évaluer forfaitairement à 2 % de la valeur d’acquisition.
Les plus-values de cession de valeurs mobilières réalisées par les particuliers ne sont imposables que si le
montant annuel des cessions excède 15 000 €.
En cas de dépassement du seuil, c’est la totalité des plus-values concernées qui est imposable et non pas
uniquement les plus-values correspondant à la fraction des cessions qui excède le seuil annuel de taxation.
A noter : pour l’imposition des revenus de 2007, le seuil d’imposition des plus-values de cessions et de
droits sociaux est porté à 20 000 € au lieu de 15 000 €.
Pour l’appréciation du seuil d’imposition, il convient de prendre en compte l’ensemble des opérations
réalisées par les membres du foyer fiscal directement ou par personnes interposées. Il convient également
de prendre en compte la valeur liquidative du PEA en cas de clôture dans les cinq ans de son ouverture, les
cessions d’actions acquises en exercice d’une offre de souscription d’achat de titres (stock-options et bons
de souscriptions de parts de créateur d’entreprise BCE), le montant des cessions pour lesquelles le
contribuable demande à bénéficier du report d’imposition conventionnel de la plus-value et celui des
rachats de ses propres titres par une société dans laquelle il est associé.
Remarque : Dans le cas d’événement exceptionnel (licenciement, départ à la retraite, survenance d’une
invalidité ou dans le cas des victimes des tempêtes de fin d’année), le franchissement de la limite
d’imposition est apprécié par référence à la moyenne des cessions de l’année considérée et des deux années
précédentes. Pour les cessions de 2005, il s’agit par conséquent de la moyenne des cessions réalisées en
2005, 2004 et 2003.
Enfin, quel que soit le montant des cessions réalisées au cours de l’année, sont imposables dès le premier
euro :
- les produits financiers (MATIF, MONEP, bons d’option, FCIMT) ;
- le complément de prix versé en 2000 par l’acquéreur au cédant, ultérieurement à la vente et quel que soit
son montant, lorsqu’il est déterminé en fonction d’une indexation en relation directe avec l’activité de la
société dont les titres sont l’objet du contrat (clause d’intéressement).
L’imposition des plus-values est établie uniformément au taux de base de 16 %, quelles que soient les
modalités de réalisation des opérations. À ce taux s’ajoutent les prélèvements sociaux pour un montant de
11%.
Attention : dans le cadre des options sur actions, les plus-values réalisées sont taxées à 16 % ou à 30 % si
le bénéficiaire exerce son activité dans la société depuis moins de trois ans à la date de la cession.
Les contribuables qui ont réalisé des opérations taxables doivent produire une déclaration sur un imprimé
Confédération française de l’encadrement CGC 18
59/63 rue du Rocher ; 75008 Paris.
Tél : 01 55 30 12 12. Mél : cfecgc@cfecgc.fr. Web : www.cfecgc.org
spécial (déclaration n° 2074) à joindre à la déclaration d’ensemble des revenus. Cependant, les
contribuables qui ont déposé leurs titres chez un intermédiaire (banque par exemple) peuvent se borner à
fournir, à la place de cet imprimé, un document établi par celui-ci. Dans ce cas, le contribuable n’a plus
qu’à reporter le profit net sur sa déclaration d’ensemble des revenus en y joignant le document fourni par
l’intermédiaire.
Aucune disposition légale ou réglementaire n’oblige les intermédiaires financiers à fournir à leurs clients
les éléments nécessaires à la détermination des gains relatifs aux titres qu’ils ont en dépôt. Le Code général
des impôts oblige les intermédiaires financiers à adresser aux services fiscaux un relevé indiquant, pour
leurs clients qui ont réalisé des opérations pour un montant supérieur à 15 000 €, le montant global des
ventes réalisées au cours de l’année d’imposition.
La déclaration des revenus fonciers s’effectue en remplissant l’imprimé n° 2 044 qui permet de déterminer
le revenu net imposable, puis en reportant le montant de ce revenu sur la déclaration d’ensemble (imprimé
n° 2 042).
Sauf option pour le régime d’imposition de droit commun, le régime simplifié d’imposition des revenus
fonciers est applicable de plein droit aux propriétaires d’immeubles donnés en location dès lors que leurs
revenus fonciers ne dépassent pas 15 000 €.
Il leur suffit de reporter sur leur déclaration d’ensemble des revenus le montant des loyers encaissés pour
leur montant brut : ils seront imposés après déduction d’un abattement forfaitaire de 30% (à compter de
2006).
Les bailleurs ont toutefois la possibilité d’opter pour le régime réel d’imposition. L’option est irrévocable
pendant 3 ans et non plus cinq ans comme auparavant. Ils y auront intérêt si leurs charges réelles sont
supérieures pour la durée de l’option au montant de l’abattement de 30 %.
* L’option ne peut pas être exercée dès lors que le contribuable ou l’un des membres du foyer fiscal est
propriétaire d’un ou de plusieurs immeubles dont les revenus provenant de la location sont déterminés dans
des conditions particulières.
* L’option peut être expressément dénoncée dans le délai de dépôt de la déclaration des revenus de
l’imposition de l’année qui suit chaque période triennale. Cependant, depuis l’imposition des revenus
de 1999, il est possible de sortir du régime avant l’expiration de la période de 3 ans en cas de
changement de locataire.
* L’option pour le régime micro-foncier comporte des conséquences au regard de l’application du régime
d’imposition des plus-values immobilières.
A noter : les associés de sociétés immobilières non soumises à l’IS et non dotées de la transparence fiscale
peuvent, s’ils donnent par ailleurs des immeubles en location nue, bénéficier du régime microfoncier à
condition que le total des revenus bruts, y compris le revenu brut correspondant à leur quote-part dans les
sociétés immobilières, n’excède pas 15 000 €.
* Les revenus procurés par les immeubles, bâtis ou non bâtis donnés en location (propriétés urbaines) ou
affermés (propriétés rurales) par leur propriétaire (ou usufruitier) ;
* les revenus fictifs des locaux d’habitation dont le propriétaire se réserve la jouissance ;
Le contribuable peut renoncer au bénéfice de l’exonération des revenus fonciers. Cette renonciation qui
présente un caractère définitif pour le logement concerné lui permet ainsi d’imputer le déficit foncier
résultant de la location du logement dans les conditions habituelles.
Certains revenus sont imposables dans une catégorie autre que celle des revenus fonciers
- Les revenus provenant de la location d’un immeuble figurant à l’actif d’une entreprise, de la
location d’immeubles nus lorsque cette location présente un caractère commercial industriel, de la
location en meublé, de garages, lorsqu’elle s’accompagne de prestations de services, sont imposables
dans la catégorie des BIC.
- Lorsque le locataire est un enfant à la charge de ses parents, les ressources retenues sont celles des
parents figurant sur l’avis d’imposition du foyer fiscal. Le plafond applicable est celui des couples
mariés alors même que l’enfant est seul titulaire du bail.
- Cas particuliers :
En cas d’indivision, chaque copropriétaire est imposé pour la part qui correspond à ses droits dans
l’indivision.
En cas de démembrement de la propriété entre un nu-propriétaire et un usufruitier, c’est ce dernier qui,
jouissant seul des revenus, est imposable à l’exclusion du nu-propriétaire.
Les propriétaires n’ont plus à inclure dans leurs recettes imposables les sommes correspondant à des
remboursements de dépenses acquittées pour le compte de leurs locataires. En contrepartie, ils ne
peuvent plus comprendre les dépenses en question dans leurs charges déductibles.
• Les dépenses, payées au cours de l’année d’imposition, qui sont normalement à la charge du propriétaire ;
ces dépenses doivent, pour être admises en déduction, avoir été effectuées en vue de l’acquisition ou de la
conservation du revenu ;
• les dépenses d’entretien et de réparation (les travaux ayant pour objet de maintenir ou de remettre
l’immeuble en bon état et d’en permettre un usage normal sans en modifier la consistance, l’agencement ou
l’équipement initial) ;
• les dépenses d’amélioration (installation du chauffage central, de l’électricité, d’un ascenseur, d’une salle
d’eau, du téléphone...) ;
• les impositions perçues au profit des collectivités locales (taxe foncière et taxes annexes),
• les intérêts des emprunts contractés pour l’acquisition, l’amélioration ou la conservation de ces propriétés.
La déduction forfaitaire sur les revenus fonciers provenant de la location des propriétés rurales et urbaines
de 14 % qui couvrait les frais de gestion, d’assurances et l’amortissement du capital immobilier est
supprimée.
En cas d’option pour le régime de l’amortissement « Périssol », « Besson », « Robien » ou pour les revenus
provenant de la location d’un logement appartenant à une résidence de tourisme classée située dans une
zone de revitalisation rurale (voir 7.12), le taux de la déduction forfaitaire est également supprimé à partir
de 2006.
Le taux de la déduction forfaitaire peut, sous certaines conditions, être porté à 26 % en cas d’option pour le
dispositif Besson-logements anciens ou à 46% en cas d’option pour le dispositif Lienemann.
Amortissement « Périssol »
Les propriétaires de logements neufs ou assimilés situés en France, acquis entre le 1er janvier 1996 et le 31
août 1999 et qu’ils se sont engagés à louer nus pendant 9 ans, ont pu opter pour le régime de la déduction
de leurs revenus fonciers d’un amortissement au taux de 10 % les 4 premières années puis de 2 % pour
chacune des 20 années suivantes. Cette option est irrévocable.
L’amortissement est calculé sur le prix d’acquisition du logement majoré des frais afférents à cette
acquisition.
Le taux de la déduction forfaitaire est supprimé à partir de 2006.
Les déficits fonciers sont imputables dans la limite de 15 300 €.
Amortissement « Besson »
Les propriétaires de logements acquis neufs ou assimilés du 1er janvier 1999 au 2 avril 2003 ont pu opter
pour un régime d’amortissement s’ils se sont engagés à louer le logement sous conditions de loyer et de
ressources du locataire (à titre d’habitation principale du locataire) pour une durée de 9 ans. Le taux de
l’amortissement est de 8% les cinq premières années puis de 2,5% les quatre années suivantes. Si la période
d’amortissement a débuté après le 31 janvier 1999, la baisse du taux de 8% à 2,5 % du prix d’acquisition
pour le calcul de l’amortissement 2004 doit s’effectuer prorata temporis. Le contribuable peut bénéficier du
régime de l’amortissement « Besson » pour les logements donnés en location sous conditions de loyer et de
ressources à l’un de ses ascendants ou descendants. Cet assouplissement est réservé aux seuls logements
acquis neufs et assimilés depuis le 9 octobre 2002.
Le déficit foncier reportable sur les revenus globaux est plafonné à 10 700 € .
Le taux de la déduction forfaitaire sur les revenus locatifs (c’est-à-dire l’abattement que les bailleurs
pratiquent sur leurs loyers) est supprimé à partir de 2006.
L’avantage est réservé aux contribuables ayant conclu un bail à partir du 1er janvier 1999.
L’amortissement n’est pas applicable. L’avantage fiscal prend la forme d’une majoration du taux de la
Dispositif « Robien »
Le taux de la déduction forfaitaire sur les revenus fonciers est supprimé en 2006.
Le déficit foncier provenant des autres charges s’impute sur le revenu d’ensemble du contribuable dans la
limite de 10 700 € par an.
Pour les baux conclus, reconduits ou renouvelés en 2002-2003 et 2004, le taux de la déduction forfaitaire
est porté à 46% à partir de 2006 au lieu de 60 % applicables après déduction après déduction des charges
réelles pour les revenus des trois premières années de location de logements répondant à certaines normes
d’habitabilité et qui sont loués, par des personnes physiques ou des sociétés non soumises à l’impôt sur les
sociétés, à des personnes aux revenus très modestes. Le loyer et les ressources du locataire ne doivent pas
excéder certains plafonds.
Les plafonds de loyers et de ressources du locataire varient en fonction de 3 zones (A, B, C).
Les plafonds sont appréciés à la date à laquelle la location avec ce locataire ouvre droit pour la première
fois à la réduction.
Cette déduction est prorogée par période de trois ans si les conditions requises (qualité du locataire, confort
minimal du logement, respect du plafond des loyers) sont toujours remplies au début de chaque période (loi
du 21 juillet 1994, art. 26).
Les propriétaires :- de logements neufs ou en l’état futur d’achèvement acquis à compter du 1er septembre
2006 ;
- de logements qu’ils ont fait construire et qui font l’objet, à compter du 1er septembre 2006 d’une
déclaration d’ouverture de chantier ;
- de locaux affectés à un autre usage que l’habitation et transformés en logements acquis à compter du 1er
Le bénéfice de l’avantage est réservé à la location à usage d’habitation principale du locataire pendant 9
ans sous conditions de loyer fixées par décret.
Régime Borloo-neuf
Les propriétaires :- de logements neufs ou en l’état futur d’achèvement acquis à compter du 1er septembre
2006 ;
- de logements qu’ils ont fait construire et qui font l’objet, à compter du 1er septembre 2006 d’une
déclaration d’ouverture de chantier ;
- de locaux affectés à un autre usage que l’habitation et transformés en logements acquis à compter du 1er
septembre 2006 ;
-de logements qui ne satisfont pas aux conditions de décence et qui font l’objet de réhabilitation, acquis à
compter du 1er septembre 2006.
peuvent opter pour ce régime d’amortissement et bénéficier d’un double avantage fiscal : le 1er est une
déduction spécifique de 30 % des revenus bruts fonciers applicable pendant toute la durée de l’engagement
de la location. Le second consiste en une déduction de 6 % du prix d’acquisition pendant les 7 premières
années, et de 4 % de ce prix pour les 2 années suivantes.
Le propriétaire peut par période de 3 ans et pendant 6 années supplémentaires au plus, continuer de
bénéficier d’une déduction de l’amortissement égale à 2,5 % en cas de poursuite, de reconduction ou de
renouvellement du bail.
Le plafond annuel d’imputation du déficit foncier sur le revenu global est de 10 700 €.
Le bénéfice de l’avantage est réservé à la location à usage d’habitation principale du locataire pendant 9
ans sous conditions de loyer fixées par décret et sous conditions de ressources du locataire.
Pour les baux conclus en 2006 dans le cadre du nouveau dispositif « Robien recentré », les plafonds de
loyer mensuel, charges non comprises, sont fixés par m² à 19,89 € en zone A, 13,82 € en zone B1, 11,30 €
en zone B2 et 8,28 € en zone C.
Pour les baux conclus en 2006, dans le cadre du « Borloo neuf », les plafonds de loyer mensuel, charges
non comprises sont fixées par m² à 15,92 € en zone A, 11,06 € en zone B1, 9,04 € en zone B2 et 6,63 € en
zone C.
Pour les baux conclus en 2006, les plafonds annuels de ressources sont :
Zone A Zone B1 Zone B2 Zone C
Personne seule 32 268 € 23 968 € 21 971 € 21 822 €
Couple 48 226 € 35 198 € 32 265 € 29 332 €
Les propriétaires peuvent déduire de leurs revenus fonciers les dépenses payées depuis le 1er janvier 1997
qui ont pour objet les travaux de démolition rendus nécessaires par le réaménagement d’un ou de plusieurs
immeubles ainsi que les travaux de reconstitution de toiture ou de murs extérieurs d’immeubles existants
rendus nécessaires par les travaux de démolition déductibles.
Les travaux doivent faire l’objet d’une convention approuvée par le Préfet, par laquelle le ou les
Confédération française de l’encadrement CGC 24
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Tél : 01 55 30 12 12. Mél : cfecgc@cfecgc.fr. Web : www.cfecgc.org
propriétaires doivent s’engager à procéder à la réhabilitation complète des parties communes. Le ou les
propriétaires doivent s’engager à louer les locaux nus à usage de résidence principale du locataire pendant
une durée de six ans, la location devant prendre effet dans les douze mois qui suivent l’achèvement des
travaux.
Lorsque la différence entre le revenu brut et les charges déductibles fait apparaître un résultat négatif, le
déficit ainsi constaté ne peut, en principe, être imputé que sur les revenus fonciers des dix années suivantes.
Cependant, la loi permet l’imputation sur le revenu global des déficits fonciers résultant des dépenses
autres que les intérêts, dans la limite annuelle de 10 700 €. Cette limite est portée à 15 300 € pour tout
contribuable qui constate un déficit sur un immeuble ayant fait l’objet de l’option pour le seul régime
d’amortissement « Périssol ». Cette limite n’est pas modifiée en cas d’option pour l’amortissement
« Besson », ni pour l’amortissement « Robien ».
La fraction du déficit supérieure à cette limite ainsi que celle correspondant aux intérêts d’emprunts, ne
sont imputables que sur les revenus fonciers des dix années suivantes.
Lorsque le revenu global est insuffisant pour absorber le déficit foncier imputable, l’excédent du déficit est
imputable dans les conditions de droit commun sur les revenus globaux des cinq années suivantes.
Dans certains cas, les déficits fonciers sont imputables sur le revenu global sans limitation de montant. Il
en est ainsi des déficits provenant :
- de dépenses (autres que les intérêts d’emprunts) réalisées en vue de la restauration complète d’un
immeuble bâti situé en secteur sauvegardé ou assimilé ;
- des charges afférentes aux immeubles historiques productifs de revenus ;
- des dépenses (autres que les intérêts d’emprunt) engagées en vue de la réhabilitation d’immeuble
d'habitation en zone franche urbaine.
Pour l’ensemble des plus-values, un abattement général de 915 € ou spécial de 11 450 € en cas
d’expropriation s’applique.
L’option pour le régime d’imposition microfoncier comporte des conséquences sur le calcul des plus-
values immobilières en cas de cession ultérieure de l’immeuble, notamment pour ce qui concerne les
modalités de prise en compte de certains travaux (dépenses de rénovation ou d’amélioration).
Les plus-values de cession à titre onéreux d’immeubles sont exonérées lorsque la cession a pour objet un
bien (immeuble, partie d’immeuble ou droits immobiliers) qui constitue la résidence principale du cédant
au jour de la cession.
La plus ou moins-value brute est calculée sur la différence entre le prix de cession et le prix d’acquisition
par le cédant.
Sur le montant de la plus-value brute, il est pratiqué un abattement de 10 % pour chaque année de détention
au-delà de la cinquième. Pour les cessions, ce mécanisme permet donc l’exonération automatique des plus-
values à l’expiration d’un délai de 15 ans.
En dernier lieu, un abattement fixe de 1 000 € sera opéré sur la plus-value brute après abattement pour la
durée de détention.
Les plus-values immobilières sont soumises à l’impôt sur le revenu au taux proportionnel et forfaitaire de
16 %. Ce prélèvement est à la charge du cédant.
Le revenu net imposable est égal au revenu net global diminué des charges déductibles et abattements
spéciaux.
Si son revenu global est déficitaire, le contribuable ne peut pas prendre en compte les dépenses qu’il a
engagées en 2005, la possibilité de les déduire ou d’obtenir une réduction est, en effet, définitivement
perdue.
Il sera remboursé :
- du crédit d’impôt auquel il peut avoir droit à raison d’opérations effectuées en 2006 dans le cadre de
son activité professionnelle,
- crédit d’impôt pour mobilité professionnelle
- jeunes de moins de 26 ans embauchés dans un secteur en difficulté de recrutement
- du crédit d’impôt de certains revenus de capitaux mobiliers,
- du crédit d’impôt de 7,5 % correspondant à l’application de l’abattement global de 4 600 € (personne
seule) ou de 9 200 € (couples mariés) aux produits de bons et contrats de capitalisation qu’il aurait pu
utiliser s’il n’avait pas opté pour le prélèvement libératoire,
- du crédit d’impôt pour certaines dépenses de son habitation principale payées en 2006,
- du crédit d’impôt correspondant au droit de bail et, le cas échéant, à la taxe additionnelle au droit de
bail, acquittés au titre des loyers courus du 1er janvier au 30 septembre 1998,
- du crédit d’impôt en faveur des véhicules non polluants,
- frais de garde pour jeunes enfants,
- intérêt des prêts étudiants s’il n’est pas rattaché au foyer fiscal de ses parents
- retenue à la source des élus locaux
- de la prime pour l’emploi,
Attention, pour l’imposition des revenus de 2007, certains crédits d’impôts sont modifiés, d’autres
sont supprimés ou créés.
Les articles 205 à 211 du Code civil prévoient une obligation alimentaire réciproque entre ascendants et
descendants, de même qu’entre gendre ou belle-fille et beaux-parents, sauf lorsque l’époux qui produisait
l’affinité et les enfants issus du mariage sont décédés.
Les pensions, allouées en espèces ou en nature en exécution de cette obligation alimentaire sont déductibles
du revenu imposable du débiteur dans la mesure où le montant de la pension correspond aux besoins de
celui qui la perçoit et à la fortune de celui qui la doit.
Le contribuable doit pouvoir justifier des dépenses réellement supportées (nourriture, logement,
habillement...). Cependant aucune justification n’est nécessaire lorsqu’il se borne à déduire une somme
correspondant à l’évaluation forfaitaire des avantages en nature fixée en matière de Sécurité sociale. En
2006, cette somme s’élève à 3 162 €.
ATTENTION ! Le contribuable séparé ou divorcé ne peut désormais opérer aucune déduction au titre des
pensions alimentaires versées pour ses enfants mineurs en résidence alternée et qui sont pris en compte
pour la détermination de son quotient familial.
Revalorisation spontanée
Selon l’administration, en cas de revalorisation spontanée de la pension alimentaire versée, après divorce
ou séparation de corps, les sommes versées pour l’entretien des enfants sont déductibles sous réserve :
- que le montant initial de la pension résulte d’une instance judiciaire ;
- que le montant de la revalorisation spontanée soit compatible avec les ressources du débiteur et les
besoins de l’enfant ;
- que les versements spontanés ouvrant droit à déduction revêtent nécessairement un caractère alimentaire
au sens de l’article 208 du Code civil c’est-à-dire la prise en charge des frais de cantine, de scolarité ou de
dépenses médicales, par exemple.
Certaines pensions alimentaires versées en exécution d’une décision de justice prononcée avant 2006 sont
déductibles pour leur montant majoré de 25 %.
Pensions alimentaires
Elles sont, à l’exclusion des versements en capital ainsi que des sommes versées à titre de dommages-
intérêts, également déductibles du revenu global du débiteur à condition qu’elles résultent d’une décision
de justice.
Prestations compensatoires
Les prestations compensatoires versées sous forme de rente sont déductibles du revenu global du débiteur.
Sont également déductibles les prestations en capital versées sur une période supérieure à 12 mois mais
n’excédant pas huit ans à compter de la date à laquelle le jugement de divorce est passé en force de chose
jugée. Cette mesure s’applique aux versements effectués en exécution de jugements de divorce prononcés
depuis le 3 juillet 2000.
Les sommes déduites, qui sont corrélativement imposables entre les mains de l’ex-époux qui les reçoit, ne
peuvent pas créer un déficit reportable sur les années suivantes.
Par ailleurs, quelle que soit la forme du divorce, les sommes versées au titre de la prestation compensatoire
sous forme de rentes sont déductibles du revenu imposable du débirentier et imposables au nom du
crédirentier selon le régime des pensions.
Si le versement du capital est échelonné sur une période de moins de 12 mois ou si la prestation
compensatoire est pour partie versée sous forme de capital en numéraire libéré dans les 12 mois du
jugement de divorce et pour partie sous forme de rente, on se reportera au paragraphe 7.4.
Les contribuables qui accueillent en permanence à leur domicile des personnes âgées de plus de 75 ans au
31 décembre 2006, non comptées à charge et remplissant les conditions requises pour bénéficier du Fonds
national de solidarité, peuvent déduire de leur revenu global les frais d’accueil dans une limite de 3 162 €
par personne.
Cette déduction ne peut se cumuler avec la majoration du quotient familial prévue en faveur des
contribuables qui hébergent une personne titulaire de la carte d’invalidité.
Chaque membre du foyer fiscal peut déduire du revenu net global, dans certaines conditions et limites, les
cotisations ou primes versées au titres de l’épargne retraite sur des plans d’épargne retraite populaire
(PERP, PERE) et aux régimes de retraite complémentaire des fonctionnaires (préfon, CGOS, Corem). Cette
déduction peut être opérée dans la limite du plus élevé des montants suivants :
- soit 24 154 € (10% des revenus d’activité professionnelle retenus dans la limite de 8 fois le montant
annuel du plafond de la sécurité sociale 2005) ;
- soit 3 019 € (10% du montant annuel de ce plafond). Pour le calcul de cette limite, il convient de
rajouter au montant des cotisations versées le montant cumulé :
des primes et cotisations versées dans le cadre de l’activité professionnelle (ou du revenu global pour les
exploitants agricoles au forfait ;
et des sommes versées au PERCO qui sont affranchies d’impôt sur le revenu (abondement de l’employeur).
Cette limite est indiquée sur l’avis d’imposition des revenus de 2006. Si cette limite n’est pas atteinte pour
2006, elle pourra être utilisée au titre des trois années suivantes.
Sous certaines conditions, les contribuables ayant souscrit depuis 1994 au capital de sociétés
nouvelles ou au capital de sociétés en difficulté peuvent déduire de leur revenu global tout ou partie
des pertes en capital subies en cas d’échec de l’entreprise. Ces pertes sont déductibles dans une limite
annuelle fixée à 15 250 € (personne seule) ou 30 500 € (couple marié).
Pour les pertes subies à raison de souscriptions effectuées à compter du 1er janvier 2003, ces limites sont
portées à 30 000 € pour les personnes seules, et 60 000 € pour un couple.
A partir de l’imposition des revenus de 2006, le dispositif de déduction des versements pour souscrire en
numéraire au capital de SOFICA est transformé en réduction d’impôt sur le revenu.
Le montant des versements effectués en 2006 pour souscrire en numéraire au capital de sociétés de
financement de la pêche artisanale (SOFIPECHE) peuvent déduire les versements correspondants de
leur revenu global dans la limite annuelle de 19 000 € pour les contribuables célibataires, veufs ou
divorcés et de 38 000 € pour les couples mariés.
Opérée au titre de l’année des versements, la déduction ne peut excéder 25 % du revenu net global.
La réduction est du double lorsque les deux conjoints sont l’un et l’autre âgés de plus de 65 ans ou
invalides et remplissent les conditions de revenus définies ci-dessus.
Les contribuables ont été assujettis à la CSG au taux de 8,2% sur les revenus du patrimoine de 2005 qu’ils
ont déclarés début 2006.
La fraction correspondant au taux de 5,8% est admise en déduction du revenu imposable de l’année 2006.
Cette fraction figure sur l’avis d’imposition commun avec la CRDS et le prélèvement social de 2 % mais
distinct de celui établi pour l’impôt sur le revenu.
N’est en revanche pas déductible la CSG payée en 2005 sur les plus-values, gains en capital et profits
réalisés sur les marchés à terme d’instruments financiers et de marchandises ainsi que sur les marchés
d’options négociables soumis à l’impôt sur le revenu à un taux proportionnel. Il en est de même de la CSG
sur les revenus de placements soumis au prélèvement libératoire et sur les produits financiers exonérés
d’impôt sur le revenu. La CRDS (0,5 %) et le prélèvement social de 2 % payés en 2006 sur les revenus du
patrimoine de 2005 ne sont pas non plus déductibles.
Contrairement aux crédits d’impôt qui s’imputent en fin de parcours, toutes les réductions d’impôt
s’appliquent désormais après l’application éventuelle de la décote. Elles ne donnent lieu à aucun
remboursement lorsque leur montant excède celui de l’impôt brut.
Les versements au profit d’organismes sans but lucratif qui procèdent à la fourniture gratuite de repas à des
personnes en difficulté ou qui contribuent à favoriser leur logement bénéficient d’une réduction d’impôt de
75 % des versements dans une limite de 479 € pour 2006. Le montant maximal de cette réduction d’impôt
au titre de 2006 est égal à 479 € x 75 % = 359,25 € arrondi à 359€.
Les contribuables qui utilisent, dans leur résidence (principale ou secondaire) située en France, les services
d’employés de maison déclarés bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 50 % des
dépenses supportées.
Les sommes versées depuis le 1er janvier 2006 sont retenues dans la limite : - de 12 000 € plus
éventuellement 1500 € par enfant à charge, et au titre de chacun des membres du foyer fiscal âgé de plus de
65 ans sans que ce plafond excède 15 000 € ;
- de 20 000 € lorsque le contribuable ou l’un des membres de son foyer fiscal ou son ascendant est titulaire
de la carte d’invalidité de 3ème catégorie ou le complément d’allocation spéciale.
Les services ouvrant droit à la réduction d’impôt sont les services rendus à domicile et correspondant aux
besoins courants des personnes et des familles. Il s’agit des services rendus par les employés de maison
relevant de la convention collective nationale du 3 juin 1980 :
• garde d’enfants, nurse, gouvernante, garde-malade à l’exclusion des soins, assistante permettant le
maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées ;
• homme ou femme toutes mains, cuisinier, femme ou valet de chambre, lingère, maître d’hôtel, chauffeur.
La réduction d’impôt peut également concerner les rémunérations de personnes assurant un soutien scolaire
ou encore de jardiniers immatriculés auprès de la MSA.
Pour ouvrir droit à la réduction d’impôt, les sommes doivent être versées :
© soit à un organisme à but non lucratif ayant pour objet l’aide à domicile et habilité au titre de l’aide
sociale ou conventionné par un organisme de Sécurité Sociale (par exemple les centres communaux
d’action sociale) ;
© soit à une association agréée par l’État en application des articles L. 128-1 et L. 129-1 du Code du travail
(associations intermédiaires et associations de services aux personnes).
Quand le contribuable est lui-même employeur, la base de la réduction d’impôt est constituée par le
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59/63 rue du Rocher ; 75008 Paris.
Tél : 01 55 30 12 12. Mél : cfecgc@cfecgc.fr. Web : www.cfecgc.org
montant des dépenses qu’il a effectivement supportées ; salaires payés à l’employé et cotisations sociales
correspondantes réellement payées.
Quand le contribuable utilise les services d’un organisme habilité par la loi (association de services aux
personnes, centres communaux d’action sociale...), la base est constituée par les sommes facturées au titre
du service.
Les contribuables peuvent également obtenir le bénéfice de cette réduction d’impôt à raison des
rémunérations versées en 2006 aux salariés travaillant au domicile de leur ascendant lorsque celui-ci
remplit les conditions prévues pour l’obtention de la prestation spécifique dépendance. Dans ce cas, les
intéressés ne peuvent pas déduire la pension alimentaire versée à ce même ascendant.
La participation financière versée par l’employeur ou le CE pour aider le contribuable à financer les
services d’aide à la personne doit être déduite de la base de calcul de la réduction d’impôt.
La réduction d’impôt instituée par l’article 8 de la loi n° 88-1149 du 23 décembre 1988 est susceptible de
bénéficier :
- à l’ensemble des salariés du secteur privé et du secteur public ;
- aux fonctionnaires ;
- aux retraités qui adhèrent ou continuent d’adhérer à un syndicat représentatif de salariés ou de
fonctionnaires.
Les cotisations qui ouvrent droit à la réduction d’impôt sont celles que les personnes mentionnées ci-dessus
versent aux organisations représentatives de salariés ou de fonctionnaires au sens de l’article
L. 133-2 du Code du travail.
Cette réduction d’impôt ne s’applique pas aux salariés qui optent au titre d’une année pour la
réduction du montant réel de leurs frais professionnels car les cotisations versées sont, dans ce cas,
prises en compte pour la détermination du montant des frais réels déductibles.
Ce revenu est égal au montant des traitements, salaires, avantages en nature ou en argent, pensions et rentes
viagères à titre gratuit après déduction :
• des cotisations aux régimes de retraite complémentaire institués par la Caisse nationale de prévoyance de
la Fonction Publique et par le Comité de gestion des œuvres sociales des établissements publics
d’hospitalisation, de cure et de prévention ;
• des cotisations ou primes versées aux organismes de retraite et de prévoyance complémentaires auxquels
le salarié est affilié à titre obligatoire ;
• des contributions des salariés au régime d’assurance chômage prévues par l’article L. 351-3 du
Code du travail ;
La réduction d’impôt ne s’applique pas si le salarié opte, au titre de la même année, pour la déduction de
ses frais réels ; dans cette situation, les cotisations sont à inclure dans ses frais déductibles.
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Le bénéfice de la réduction d’impôt est subordonné à la condition que le salarié joigne à sa
déclaration de revenu un reçu du syndicat.
Ce reçu, sans lequel le bénéfice de la réduction d’impôt sera refusé, devra préciser le nom et l’adresse
complets du syndicat qui indique son affiliation éventuelle à une fédération ou confédération représentative
ainsi que la date et le montant total des cotisations payées et le moyen de paiement (espèces, chèque...). Le
reçu doit être signé par toute personne habilitée par le syndicat à encaisser les cotisations.
Les contribuables dont le domicile fiscal est situé en France peuvent obtenir une réduction d’impôt à raison
des versements opérés au profit de leur ex-conjoint en paiement de la prestation compensatoire sur une
période ne pouvant excéder 12 mois.
La réduction d’impôt est égale à 25 % du montant des versements dans la limite de 30 500 € pour
l’ensemble de la période de 12 mois.
Le bénéfice de cet avantage s’applique également aux versements effectués par l’ex-époux en exécution
des jugements de divorce résultant d’une demande conjointe des époux.
Lorsque la période de 12 mois couvre deux années civiles, le plafond de 30 500 € doit être réparti au
prorata des sommes versées. En cas de conversion de la rente en capital, la réduction d’impôt est calculée
sur le montant du capital total reconstitué, plafonné à 30 500 € et retenu dans la proportion suivante :
capital dû à la date de conversion/capital total reconstitué à cette date.
Cet avantage s’applique aux versements effectués en exécution des jugements de divorce prononcés depuis
le 3 juillet 2000.
Contrairement aux versements en capital ouvrant doit à déduction du revenu imposable, les versements en
capital ouvrant droit à réduction d’impôt pour le débiteur ne doivent pas être déclarés par le bénéficiaire.
Les versements effectués en 2006 pour souscrire au capital de FCPI ouvre droit à une réduction d’impôt de
25 % du montant des versements effectués.
Le montant annuel des versements est retenu dans la limite de 12 000 € pour les personnes seules et de
24 000 € pour les couples mariés soumis à imposition commune.
La réduction d’impôt est calculée sur le prix d’acquisition ou de souscription des biens ou des parts
concernés (plafonné, le cas échéant, à 60 % de ce prix pour les investissements portant sur des parts de
sociétés d’épargne forestière), retenu dans la limite annuelle de 5 700 € pour une personne célibataire,
veuve ou divorcée, et de 11 400 € pour un couple marié soumis à l’imposition commune. Elle est égale à 25
% de cette base.
Elle est déduite de l’impôt au titre de l’année d’acquisition ou de souscription des biens concernés.
Travaux forestiers
A partir de l’imposition des revenus de l’année 2006, les dépenses de travaux forestiers effectués dans une
propriété appartenant au contribuable ou payées par un groupement forestier dont il est membre ouvrent
droit à la réduction d’impôt de 25 %. Ces dépenses sont retenues, à l’intérieur des limites de 5 700 € ou de
11 400€ (voir ci-dessus) : -dans la limite de 1 250 € (contribuables seuls) ou 2 500€ (couples soumis à
imposition communes) ; ces limites ne sont pas applicables, lorsque la propriété fait l’objet d’un sinistre
forestier, aux dépenses payées jusqu’au 31 décembre de l’année qui suit celle au cours de laquelle le
sinistre est intervenu ;
- ou lorsqu’elles sont payées par un groupement forestier, pour la fraction de cette limite de 1250 € ou 2500
€ correspondant aux droits que le contribuable détient dans le groupement ou, lorsque cette limite n’est pas
applicable, pour la fraction de la limite de 5 700 € ou 11 400 € (voir ci-dessus).
A partir de l’imposition des revenus de l’année 2006, cette réduction d’impôt est modifiée
1. les contrats d’assurance dits de “rente-survie” qui garantissent, en cas de décès, le versement d’un
capital ou d’une rente viagère à un enfant de l’assuré atteint d’une infirmité qui l’empêche soit de
se livrer à une activité professionnelle dans des conditions normales de rentabilité soit, s’il est âgé
de moins de 18 ans, d’acquérir une instruction ou une formation professionnelle d’un niveau
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normal ;
2. les contrats d’assurance vie souscrits par les handicapés eux-mêmes, dits “contrats d’épargne
handicap”, d’une durée effective au moins égale à 6 ans.
La réduction d’impôt afférente aux contrats de “rente survie” souscrits en faveur d’un enfant handicapé et
aux contrats “d’épargne handicap” est de 25 % du montant de la prime totale dans la limite de 1 525 €, plus
300 € par enfant à charge (150 € pour chacun des enfants en résidence alternée qui ouvre droit à un partage
du quotient familial entre les parents imposés séparément). La réduction d’impôt est de 25 % de cette
limite.
En revanche, les primes versées depuis le 1er janvier 2005 sur les contrats d’assurance-vie à primes
périodiques n’ouvrent plus le droit à réduction d’impôt.
Pour l’imposition des revenus de 2006, deux régimes de réduction d’impôt peuvent trouver à s’appliquer :
- le premier concerne les investissements réalisés du 1er janvier 2001 au 21 juillet 2003 inclus (loi Paul),
- le second étant réservé aux investissements réalisés à compter de cette date.
Les personnes physiques domiciliées en France bénéficient d’une nouvelle réduction d’impôt sur le revenu
à raison des investissements suivants :
•les souscriptions de parts ou actions de sociétés dont l’objet réel et exclusif est de construire Outre-mer des
logements neufs, donnés en locations nue à des personnes qui en font leur résidence principale (les titres
doivent être conservés pendant cinq ans au moins) ;
• les souscriptions en numéraire au capital des sociétés de développement régional des DOM-TOM ou des
sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun effectuant des
investissements productifs Outre-mer et dont l’activité réelle se situe dans les secteurs de l’industrie, de la
pêche, de l’hôtellerie, du tourisme, des énergies nouvelles, de l’agriculture, du bâtiment et des travaux
publics, des transports et de l’artisanat (les titres doivent être conservés pendant au moins cinq ans).
La réduction d’impôt est égale à 20 % des sommes effectivement payées au 31 décembre de l’année au
cours de laquelle le droit à réduction d’impôt est né. Le taux de la réductibilité applicable à cette base
annuelle est de 25 %. Il est porté à 40 % dans le secteur du logement locatif intermédiaire.
L’immeuble doit être loué nu, pour une durée d’au moins 6 ans, à usage de résidence principale d’un
locataire dont les revenus n’excèdent pas certains plafonds.
Pour les investissements dans l’habitation principale de l’investisseur ou le logement locatif, les taux de
réduction d’impôt varient en fonction de la nature et de la localisation de l’investissement.
Peuvent bénéficier de la réduction d’impôt les personnes qui ont réalisé des investissements immobiliers
destinés à la location entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2006.
Sous réserve de prendre un certain nombre d’engagements, les contribuables peuvent obtenir une réduction
d’impôt de 25 % en cas d’acquisition, en 2006, d’un logement neuf ou en l’état futur d’achèvement faisant
partie d’une résidence de tourisme classée située : - dans une zone de revitalisation rurale,
- dans une zone, autre qu’une ZRR, inscrite sur la liste pour la France des zones éligibles aux fonds
structurels européens, à l’exclusion des communes situées dans une agglomération de plus de 5 000
habitants ;
- dans le périmètre d’intervention d’un établissement public chargé de l’aménagement d’une agglomération
nouvelle.
Le montant d’investissement retenu pour le calcul de cette réduction d’impôt est plafonné à 50 000 €
(contribuables seuls) ou 100 000 € (couples soumis à imposition commune). Elle est accordée au titre de
l’année d’achèvement du logement ou de son acquisition si elle est postérieure ; elle s’impute sur l’impôt
dû au titre de cette même année à raison du sixième des limites de 12 500€ ou 25 000€ puis, le cas échéant,
pour le solde les cinq années suivantes dans les mêmes conditions.
La réduction d’impôt ci-avant s’applique au taux de 20 % lorsque l’investissement porte sur l’acquisition
d’un logement : achevé avant 1989, situé dans les zones ci-avant. Les logements peuvent être situés
également dans les zones classées , et faire l’objet de travaux de réhabilitation défini par décret.
La réduction d’impôt est calculée sur le prix de revient de ces logements majoré des travaux de
réhabilitation, dans la limite de 50 000 € (contribuables seuls) ou 100 000 € (couples soumis à imposition
commune). Elle est accordée au titre de l’année d’achèvement des travaux de réhabilitation et s’impute sur
l’impôt dû au titre de cette même année à raison du sixième des limites de 10 000 € ou 20 000 € puis, le cas
échéant, pour le solde les cinq années suivantes dans les mêmes conditions.
Les contribuables peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt lorsque ces travaux portent sur un logement :
- faisant partie d’une résidence de tourisme classée dans une ZRR ou dans une zone inscrite sur la liste
pour la France des zones éligibles aux fonds structurels européens, à l’exclusion des communes situées
dans des agglomérations de plus de 5 000 habitants. Le taux de la réduction d’impôt est de 20%;
- achevé avant le 1er janvier 1989, situé dans l’une de ces zones et destiné à la location en qualité de
meublé de tourisme. Le taux de la réduction d’impôt est de 20%;
- achevé avant le 1er janvier 1989 et faisant partie d’un village résidentiel de tourisme classé inclus dans
le périmètre d’une opération de réhabilitation de l’immobilier de loisir. Le taux de la réduction de
l’impôt est de 40 %.
Le montant des dépenses de reconstruction, d’agrandissement, de réparation ou d’amélioration ouvrant
droit à réduction d’impôt est retenu, pour une année, dans la limite de 50 000 € (contribuable seul) ou de
100 000 € (couple). Cette réduction d’impôt devrait pouvoir être obtenue dès 2005 si les dépenses sont
payées en 2006.
Les contribuables qui ont leur domicile fiscal en France bénéficient d’une réduction de leur impôt sur le
revenu lorsque les enfants qu’ils ont à leur charge poursuivent des études secondaires ou supérieures durant
l’année scolaire en cours au 31 décembre de l’année d’imposition.
Chacune de ces limites est divisée par deux pour chacun des enfants en résidence alternée.
La production du certificat de scolarité n’est plus exigée. Il faut uniquement indiquer sur la déclaration
de revenus les nom et prénom de l’enfant, le nom de l’établissement scolaire et la classe qu’il
fréquente ou le nom de l’établissement supérieur dans lequel il est inscrit.
Les dons aux associations et financement de la vie politique, ouvrent droit à une réduction d’impôt de
66 % du montant des versements pris en compte dans la limite de 20 % du revenu imposable (dons faits au
profit des organismes d’intérêt général, aux établissements d’enseignements publics ou privés agréés). Il
s’agit notamment des organismes ayant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, familial,
culturel, sportif, humanitaire ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de
l’environnement naturel ou à la diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques
françaises (CGI art. 200-2).
Afin de favoriser la création d’entreprise et, par là, l’emploi, le bénéfice de cette réduction
d’impôt est octroyé aux personnes physiques ayant fait des dons aux organismes sans but
lucratif dont l'objet exclusif est de participer à la création d’entreprise, à travers un apport de
financement aux créateurs généralement sous forme de prêts d’honneur.
Pour bénéficier de la réduction d’impôt attachée aux dons, les contribuables doivent obligatoirement
joindre à leur déclaration de revenus les reçus qui leur sont remis par les organismes bénéficiaires
des versements. À défaut, la réduction d’impôt peut être refusée, sans notification de redressement.
Cependant, si la déclaration de revenus est souscrite par Internet, et seulement dans ce cas, le
contribuable est dispensé d’adresser spontanément les reçus établis par les organismes bénéficiaires.
Depuis le 1er janvier 2000, l’abandon (et non plus uniquement le versement direct) de sommes au profit des
œuvres et organismes susvisés ouvre droit à réduction d’impôt. En outre, ouvrent droit à réduction d’impôt
les frais engagés par les bénévoles pour le compte des organismes susvisés et pour lesquels ils ont renoncé
au remboursement.
Les souscriptions réalisées depuis le 1er janvier 2003 ouvrent droit à la réduction d’impôt de 25 % des
versements, frais de souscription compris. Ils sont retenus dans la limite annuelle de 20 000 € pour les
personnes seules et de 40 000 € pour les contribuables mariés.
La fraction des versements qui excède cette limite est prise en compte dans les mêmes limites au titre des
trois années suivantes. Les reports de versements de 2003 , 2004 ou/et 2005 sont retenus pour 2006, avant
les versements de 2006. Ces titres ne pourront pas être inscrits dans un plan d’épargne salariale.
Quand les investissements sont réalisés dans le cadre d’une entreprise du 1er janvier 2002 au 21
juillet 2003
• Sont concernés les investissements réalisés Outre-mer avant le 21 juillet 2003. Il s’agit dans ce cas d’un
report de réduction d’impôt.
• Les investissements doivent être productifs neufs, réalisés dans le cadre d’une entreprise.
Elle est calculée sur le montant hors taxes des investissements productifs, diminué de la fraction de leur
prix de revient financée par une subvention publique.
Son taux est de 50 %. Il est de 60 % pour les investissements réalisés en Guyane, à Mayotte, à Saint-Pierre
et Miquelon ou à Wallis et Futuna, ainsi que pour les travaux de rénovation hôtelière.
La réduction d’impôt est pratiquée au titre de l’année au cours de laquelle l’investissement est réalisé.
Quand les investissements sont réalisés dans le cadre d’une entreprise à partir de 21 juillet 2003
Les sommes versées à partir du 1er janvier 2006 pour souscrire en numéraire au capital initial ou
aux augmentations de capital de SOFICA ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu. La
plupart des conditions d’application de cette réduction d’impôt ne sont pas modifiées par rapport à
celles en vigueur dans le cadre de la déduction du revenu global. Toutefois:
- les souscriptions sont retenues dans la double limite de 25 % du revenu net global et de 18
000€ (annuelle) ;
- le taux de réduction d’impôt est de 40 %. Ce taux est majoré de 20 % (soit 48 %) sous
certaines conditions.
L’impôt peut être diminué des crédits d’impôt qui donnent lieu à un remboursement lorsque leur montant
excède celui de l’impôt dû.
Les dividendes taxés après abattement de 40 % ouvrent droit à un crédit d’impôt de 50 % de leur montant
brut perçu mais plafonné à 115 € (contribuables seuls) et 230 € (couples soumis à imposition commune).
Les produits d’assurance - vie imposés au prélèvement libératoire de 7,5 % ouvrent droit un crédit d’impôt
correspondant à l’abattement annuel de 4 600€ ou 9200 €.
Pour un même contribuable et une même habitation, les dépenses sont retenues dans la limite de :
- 5 000€ (contribuables seuls) ou 10 000€ (couples soumis à imposition commune),
- plus 400 € pour les personnes et les enfants à charge.
Les contribuables dont le domicile fiscal est situé en France bénéficient d’un crédit d’impôt de 2 000 € s’ils
achètent ou prennent en crédit-bail ou en location pour deux ans au moins un véhicule neuf fonctionnant au
moyen d’énergies peu polluantes (GPL, gaz naturel véhicule, ou essence et GNV, énergie électrique et
essence ou gazole).
Pour la période 2006-2009, le crédit d’impôt destiné à encourager les contribuables à investir dans les
véhicules propres :
Est étendu aux véhicules acquis ou pris en location de longue durée à partir du 1er janvier 2006 et
fonctionnant exclusivement à l’électricité. Il continue à s’appliquer, comme précédemment, aux véhicules
hybrides ;
Est assorti d’un critère environnemental constitué par un seuil d’émission de CO2.
Par ailleurs, le montant de ce crédit d’impôt est porté :
-à 2 000€ en cas d’acquisition, de location de longue durée ou de transformation au GPL de véhicules à
moteur thermique.
- ou à 3 000€ lorsque l’acquisition ou la location de longue durée d’un véhicule neuf non polluant
s’accompagne de la mise au rebut d’un véhicule mis en circulation avant 1977.
Il est possible d’imputer sur l’IR le crédit d’impôt correspondant à la taxe additionnelle au droit de bail
payée sur les loyers courus du 1er janvier au 30 septembre 1998 si le contribuable se trouve :
- en cessation ou interruption de la location d’un bien dont les revenus ont été soumis à cette taxe ;
- changement de situation personnelle.
Les frais de garde des enfants de moins de 6 ans au 1er janvier 2006 gardés à l’extérieur du domicile est
transformée en crédit d’impôt imputable ou restituable.
Il est égal à 50 % des dépenses payées en 2006, retenues dans le plafond de 2300€ par enfant à charge ou 1
1115€ pour les enfants en résidence alternée.
Cet avantage a été étendu aux sommes versées à des personnes ou établissements situés dans un Etat
membre de la Communauté européenne et soumis à une réglementation équivalente à celle exigée pour les
gardes effectuées en France.
Peuvent bénéficier de ce crédit, quel que soit le montant de leur revenu imposable :
• les contribuables célibataires, veufs, divorcés ou séparés,
• les ménages dont les deux conjoints justifient d’un emploi au moins à mi-temps,
• les foyers dans lesquels les conjoints (ou l’un des deux conjoints) ne peuvent exercer leur emploi du fait
d’une longue maladie ou d’une infirmité,
• le conjoint qui effectue son service national est assimilé à une personne ayant un emploi à temps plein,
tout comme le conjoint demandeur d’emploi qui fait un stage de formation.
Confédération française de l’encadrement CGC 41
59/63 rue du Rocher ; 75008 Paris.
Tél : 01 55 30 12 12. Mél : cfecgc@cfecgc.fr. Web : www.cfecgc.org
Ce crédit est réservé :
• aux dépenses nécessitées par la garde des enfants à l’extérieur du domicile des parents,
• et uniquement pour les sommes versées à une assistante maternelle ayant fait l’objet de l’agrément prévu
à l’article 123-1du Code de la famille et de l’aide sociale ou à un établissement visé à l’article L. 180 du
Code de la santé publique (crèche, garderie).
Les étudiants peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des intérêts des emprunts contractés depuis le
1er septembre 2005 pour financer leurs études, l’avantage fiscal, au titre de l’imposition des revenus de
2006, est calculé sur les bases suivantes :
- l’emprunteur était rattaché au foyer fiscal de ses parents (ou de l’un d’entre eux) au moment de la
souscription du prêt en 2005 et fait l’objet d’une imposition distincte pour 2006 : montant des intérêts
payés en 2005 et 2006, plafonné à 1000€ par année civile (soit une base de 2 000€ maximum).
- l’emprunteur était imposé distinctement pour 2005 et le demeure pour 2006 ou a souscrit le prêt en 2006
et est imposé distinctement : montant des intérêts payés en 2006, plafonné à 1 000 € par an.
Le crédit d’impôt est égal à 25% du montant des intérêts versés.
Aucun crédit d’impôt n’est accordé, au titre de 2006, aux étudiants rattachés, pour l’IR 2006, au foyer
fiscal de leurs parents.
Les bailleurs peuvent s’ils louent des logements occupés par des personnes physiques bénéficiant de l’APL
et sont imposés dans la catégorie des revenus fonciers ou lorsque les logements sont inscrits à l’actif d’une
entreprise, les bailleurs peuvent obtenir un crédit d’impôt de 50 % calculé :
-sur le montant des primes d’assurance contre les impayés de loyers payées en 2006,
- ou sur la fraction des primes payées en 2006 correspondant au risque d’impayés de loyers lorsque le
contrat d’assurance comporte la garantie d’autres risques.
Les bailleurs imposés dans la catégorie des revenus fonciers doivent choisir entre la déduction des primes
et le crédit d’impôt.
Les contribuables ayant repris une activité salariée à partir du 1er juillet 2006 peuvent bénéficier d’un crédit
d’impôt de 1500 €, dès lors qu’ils sont amenés à changer d’habitation principale si les conditions suivantes
sont réunies :
- la durée de l’activité reprise est au moins égale à 6 mois consécutifs ;
- le bénéficiaire était inscrit comme demandeur d’emploi ou titulaire de certains minima sociaux pendant
les 12 mois précédant le début de l’activité ou bien reprend cette activité consécutivement à la mise en
œuvre d’un plan de sauvegarde pour l’emploi ou à un licenciement économique ;
- la nouvelle habitation principale se situe à plus de 200 km de celle précédemment occupée.
Dans certaines conditions, les jeunes âgés de moins de 26 ans qui ont commencé une activité salariée
pendant une période d’au moins six mois consécutifs achevés en 2006 dans un secteur professionnel en
difficulté de recrutement peuvent obtenir un crédit d’impôt, à condition que le revenu fiscal de référence du
foyer fiscal auquel ils appartiennent n’excède pas 25 000 € pour la première part de quotient familial
(contribuables seuls) ou 50 000€ pour les 2 premières parts (couples), plus 4 276 € par demi-part suivante
(ou 4 276 €/2 quart de part suivant).
Le montant du crédit d’impôt :
Attribuée aux personnes physiques dont le domicile fiscal est situé en France en fonction des revenus
d’activité professionnelle de chacun des membres du foyer fiscal, la prime pour l’emploi constitue
dorénavant un dispositif pérenne.
Le taux de la prime est fixé pour l’imposition des revenus 2006 à 7,7% du revenu professionnel de chacun
des membres du foyer fiscal compris entre 3 695 € et 12 315 €, pour un revenu compris entre 12 315 € et
17 227 €, la prime est égale à 19,3 % de la différence entre 17 227 € et le montant de ce revenu.
Pour les couples monoactifs, le montant de la prime est fixé forfaitairement à 82 € lorsque le montant des
revenus d’activité professionnelle du membre du couple exerçant l’activité excède 17 227 € tout en étant
inférieur ou égal à 26 231 €.
C’est le lieu de résidence du contribuable qui détermine le droit d’imposition des États. Les critères de
résidence sont définis par le droit interne des États. Un individu peut donc être considéré comme étant
résident de plusieurs États. Dans ce cas, il faut se reporter aux dispositions des conventions internationales
dont l’objet est d’éviter les doubles impositions.
Celles-ci déterminent celui des deux États contractants auquel est attribué le pouvoir d’imposition compte
tenu des circonstances.
(A 4B du CGI) :
Est considérée comme ayant son domicile fiscal en France toute personne remplissant l’une des conditions
suivantes :
1) Avoir son foyer en France : le foyer est le lieu où on habite normalement. Les salariés détachés
provisoirement à l’étranger seront considérés comme étant domiciliés en France s’ils ont laissé leur
famille en France et si tous ses membres s’y retrouvent.
2) Avoir en France le lieu de son séjour principal : la règle générale est celle du séjour de plus de 6 mois,
mais ce critère n’est pas absolu. Ainsi un contribuable qui a effectué de nombreux déplacements à
l’étranger sans y avoir séjourné de manière durable pourra être considéré avoir son lieu de séjour
principal en France si c’est en France qu’il revient le plus souvent (CE 24 mars 1972). Un salarié muté
à l’étranger qui abandonnerait toute résidence en France sera passible de l’IR à raison des revenus dont
il a disposé cette année là jusqu’à la date de son départ (A 166 et 167 du CGI).
1) Exercer en France une activité professionnelle : il peut s’agir d’une activité professionnelle salariée ou
non, elle doit simplement être exercée à titre principal et non accessoire (c’est en fait l’activité à
laquelle le contribuable consacre le plus de temps effectif même si elle ne dégage pas l’essentiel de ses
revenus).
2) Avoir en France le centre de ses intérêts économiques : il s’agit du lieu où le contribuable a effectué ses
principaux investissements, où il possède le siège de ses affaires, d’où il administre ses biens.
La nationalité du contribuable n’est pas un critère retenu par la loi fiscale française.
Ces dispositions ne s’appliquent que sous réserve de la définition de résidence donnée par les conventions
internationales. La plupart des conventions, cependant, prévoient que le domicile fiscal se définit selon la
législation fiscale interne de chaque État, et que la convention ne joue que lorsqu’il existe un conflit de
domicile entre les États.
Les personnes qui ont en France leur domicile fiscal sont passibles de l’impôt sur le revenu en raison de
l’ensemble de leurs revenus, qu’ils soient de source française ou de source étrangère (Art. 4 A du CGI).
Les personnes dont le domicile fiscal est situé hors de France sont passibles de l’impôt en France sur leurs
seuls revenus de source française. (Art 4 A)
S’ils sont soumis à l’impôt en France sur l’ensemble de leurs revenus, la loi fiscale française prévoit trois
cas d’exonération totale ou partielle pour les contribuables domiciliés en France qui sont envoyés à
l’étranger par un employeur établi en France :
1) L’article 81 alinéa 1 prévoit que les traitements et salaires perçus en rémunération de l’activité à
l’étranger ne sont pas soumis à l’impôt en France lorsque le contribuable est en mesure de justifier que les
rémunérations en cause ont été effectivement soumises dans un État étranger à un impôt au moins égal aux
deux tiers de celui qu’il aurait à supporter en France sur la même base d’imposition. Cette disposition ne
s’applique que lorsque le salarié se trouve dans un pays qui n’a pas conclu avec la France de convention
internationale.
2) L’Article 81 alinéa 2 prévoit que les traitements et salaires perçus en rémunération de leur activité à
l’étranger ne sont pas soumis à l’impôt lorsque les deux conditions suivantes sont réunies :
- le contribuable justifie d’une activité à l’étranger d’une durée supérieure à 183 jours au cours d’une
période de douze mois consécutifs ;
- les rémunérations se rapportent aux activités suivantes à l’étranger : chantiers de construction ou de montage,
installation d’ensembles industriels, leur mise en route et leur exploitation, la prospection et l’ingénierie y
afférentes ; prospection, recherche ou extraction de ressources naturelles.
3) L’article 81 alinéa 3 prévoit l’exonération du supplément de salaire perçu par les salariés envoyés à
l’étranger qui s’analyse comme une prime d’expatriation.
Les conventions internationales peuvent retirer à la France le droit d’imposer une fraction du revenu global
de contribuables considérés comme résidents en France. Dans cette hypothèse, la France utilise la méthode
dite du “taux effectif” qui permet l’exonération en maintenant la progressivité.
Le montant des revenus imposés dans l’autre État n’est pas compris dans l’assiette de l’impôt
français, mais il entre en ligne de compte pour la détermination du taux de l’impôt. Certaines
conventions internationales peuvent prévoir la méthode de l’imputation qui permet d’appliquer à
l’impôt français des crédits d’impôts représentatifs de l’impôt étranger.
Les personnes qui n’ont pas leur domicile fiscal en France ne sont donc imposables que sur leurs revenus
de source française.
Les revenus de source française sont définis par l’article 164 A du CGI :
- les revenus d’immeubles situés en France et les revenus de droits relatifs aux immeubles ;
- les revenus de capitaux mobiliers placés en France ;
- les revenus tirés d’activités professionnelles, salariés ou non, exercées en France. On notera que c’est
l’exercice de l’activité en France qui compte, et non pas le lieu où est établi l’employeur ou le débiteur ;
- les revenus tirés d’opérations lucratives réalisées en France ;
- les diverses plus-values imposables en vertu de la loi française.
Les salaires ne constituent pas des revenus de source française dès lors que l’activité rétribuée ne s’exerce
pas en France, même s’ils sont versés directement par une entreprise française, et sont versés en France. En
outre, les contribuables domiciliés hors de France seront imposables sur une base forfaitaire minimum, s’ils
disposent d’une ou de plusieurs habitations en France (art. 164 C) : cette base forfaitaire minimum est égale
à trois fois la valeur locative réelle de l’habitation.
L’impôt est calculé en faisant application des mêmes règles que pour les contribuables domiciliés en
France. Toutefois, son montant ne peut être inférieur à 25 % du revenu net imposable, ce taux étant ramené
à 18 % pour les revenus ayant leur source dans les DOM, sauf si les personnes concernées peuvent justifier
que les taux de l’impôt français sur l’ensemble de leurs revenus de source française ou étrangère seraient
inférieurs à ces minima.
Certains des revenus perçus par des personnes domiciliées hors de France doivent donner lieu, lors de leur
réalisation ou de leur versement, à une retenue à la source ou à un prélèvement. C’est le cas pour les
dividendes et autres revenus distribués ou les produits de placements à revenu fixe.
En cas de transfert du domicile à l’étranger, les plus-values de cession ou d’échange de valeurs mobilières
ou de droits sociaux placés antérieurement sous un régime de report d’imposition sont immédiatement
imposables (sauf conditions particulières).
Les obligations incombant à ces contribuables : ils doivent souscrire une déclaration de leurs revenus au
centre des impôts des non-résidents, 9 rue d’Uzès, 75002 Paris.
Les contribuables dont le lieu d’imposition est situé dans un DOM au 31 décembre de l’année d’imposition
bénéficient d’un abattement de 40 % (Guyane) ou de 30 % (Guadeloupe, Martinique, Réunion) sur l’impôt
afférent à l’ensemble de leurs revenus.
L’abattement est plafonné à :
- 5 100 € pour les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion ;
- 6 700 € pour le département de la Guyane.
Cet abattement est effectué après application du plafonnement des effets du quotient familial.
9.3.2. LES REVENUS PERCUS DANS LES DOM PAR DES CONTRIBUABLES
DOMICILIÉS EN MÉTROPOLE
Les contribuables domiciliés en métropole ne peuvent plus bénéficier de cet abattement pour leurs revenus
provenant des DOM.
Le calcul de l’impôt dû est complexe en raison des diverses corrections qui viennent modifier le montant de
l’impôt brut.
À chacun s’appliquent des règles spécifiques. Seules les règles relatives aux traitements et salaires,
pensions et rentes viagères, aux revenus de capitaux mobiliers, plus-values de cessions et revenus fonciers
ont été traitées dans ce guide.
Dans un second temps, il convient de déduire de cette somme de revenus les déficits antérieurs reportables,
les charges déductibles (liées ou non aux revenus) et abattements spéciaux (analysés dans ce guide aux n° 2
et 3).
Des cas d’exonération sont prévus en faveur des contribuables de situation modeste
1) Le barème de calcul de l’impôt prévoit l’application du taux 0 à la fraction du revenu imposable par part
n’excédant pas 5 614 € .
2) Les contribuables qui bénéficient principalement (c’est-à-dire pour plus de 50 %) de traitements,
salaires, pensions et rentes viagères sont exonérés lorsque leur revenu global n’est pas supérieur au
minimum garanti prévu à l’article L. 141-8 du Code du travail.
Le barème de l’impôt s’applique non pas au revenu imposable du contribuable, mais à chaque part de
revenu imposable obtenue en divisant le revenu imposable par le nombre de parts de quotient familial. Le
chiffre ainsi obtenu est ensuite multiplié par le nombre de parts, ce qui donne le montant global de l’impôt.
Le nombre de tranches du barème est toujours égal à 5 pour l’imposition des revenus de 2006.
Après avoir calculé le revenu net imposable, il convient donc de déterminer le quotient familial, c’est-à-
dire le nombre de parts auxquelles a droit le contribuable.
Cas particuliers
b) Comme il est indiqué dans le tableau, le contribuable veuf avec enfant(s) à charge a le même quotient
familial que s’il était marié. Toutefois, lorsque les enfants à charge ne sont pas issus du mariage avec le conjoint
décédé, la personne veuve est traitée comme un célibataire avec le même nombre d’enfants à charge.
c) Les contribuables mariés ont droit à une demi-part supplémentaire par personne à charge titulaire de la
carte d’invalidité ou lorsque l’un ou l’autre des conjoints remplit cette condition d’invalidité (lorsque les
deux sont invalides, la majoration est d’une part entière).
Les célibataires, les divorcés et les personnes assimilées pour leur imposition à des célibataires, ayant des
personnes à charge, bénéficient d’une demi-part supplémentaire à raison de la première personne à leur
charge, à condition de vivre seuls et de supporter effectivement la charge du ou des enfants.
à Partage du quotient : selon les règles de droit commun, les deux premiers enfants à charge ouvrent droit à
0,5 part chacun, et la majoration est d’une part à compter du 3ème enfant à charge.
Les parents imposés distinctement, qui se partagent également la charge des enfants et qui n’assument pas
par ailleurs la charge exclusive ou principale d’un ou d’autres enfants, ont droit chacun à :
0,25 part pour chacun des deux premiers enfants à charge ;
0,50 part par enfant à partir du 3ème enfant à charge.
à Charge exclusive d’un ou de plusieurs enfants : lorsque les parents assument par ailleurs la charge
exclusive ou principale d’un ou de plusieurs autres enfants, la majoration du quotient familial est de :
0,25 part pour le premier enfant et 0,5 part à compter du 2ème enfant lorsque par ailleurs le
contribuable assume la charge exclusive ou principale d’un seul enfant ;
0,50 part pour chacun des enfants lorsque par ailleurs le contribuable assume la charge exclusive ou
principale d’au moins deux enfants.
à Enfants infirmes : lorsque l’enfant en résidence alternée est titulaire d’une carte d’invalidité, la majoration
du quotient familial est partagée entre les parents, soit 0,25 part chacun.
Quel que soit leur âge, ils sont considérés comme étant à la charge du contribuable ; en outre s’ils sont
titulaires de la carte d’invalidité, ils ouvrent droit à une part entière ou à une part et demie.
Remarque :
Les époux qui font l’objet d’impositions distinctes, les personnes qui vivent en concubinage, les
contribuables veufs qui ont à leur charge un ou plusieurs enfants non issus de leur mariage avec le conjoint
décédé sont assimilés à des célibataires.
Le barème de l’impôt s’applique au revenu global du foyer fiscal divisé par le nombre de parts auquel il a
droit.
Comme le barème de l’IR est progressif (le revenu global est découpé en tranches et un taux de plus en plus
élevé s’applique à chaque nouvelle tranche), plus le foyer fiscal aura de parts et plus son impôt sera faible.
Premier revenu plafonné Premier revenu plafonné Premier revenu plafonné Premier revenu plafonné
6 128 133 - 134 927 - 101 - 101 249 103 642 106 034 - -
362
(1)
Personne vivant seule ayant un ou plusieurs enfants dont elle assume seule la charge effective.
(2)
Le veuf sans personne à charge ou dont aucun enfant à charge n’est issu du mariage avec le conjoint prédécédé est
assimilé à un célibataire ayant le même nombre de parts.
Au montant de l’impôt brut résultant du barème doivent être apportées de nombreuses corrections, soit par
un allégement de l’impôt soit par un alourdissement de celui-ci.
Il est très important de respecter l’ordre suivant des corrections à apporter car il peut avoir une influence
sur le montant de l’impôt.
* à 3 803 € pour les deux premières demi-parts excédant une part pour les célibataires, séparés ou divorcés
qui ne vivent pas en concubinage et ont un ou plusieurs enfants à charge, et à 2 198 € pour chacune des
demi-parts suivantes.
Lorsque les contribuables ont à leur charge uniquement un ou plusieurs enfants dont la charge est réputée
également partagée entre l’un et l’autre des parents, l’allégement d’impôt est plafonné à 1 901,50 € pour la
demi-part excédant une part accordée au titre de chacun des deux premiers enfants, et à 1 099 € pour
chacune des demi-parts suivantes.
Le plafonnement concerne uniquement les contribuables dont le revenu excède un montant tel que, à défaut
du plafonnement, l’avantage en impôt afférent aux demi-parts additionnelles dépasserait la limite impartie.
* Les célibataires, divorcés, séparés ou veufs sans personne à charge bénéficient d’une demi-part
supplémentaire. Ils vivent seuls et doivent se trouver dans l’une des situations suivantes :
- avoir un ou plusieurs enfants majeurs ou faisant l’objet d’une imposition distincte,
- avoir un ou plusieurs enfants décédés, à condition que l’un au moins ait atteint l’âge de 16 ans ou soit
décédé par suite de faits de guerre,
- avoir adopté un enfant sous certaines conditions.
L’allégement d’impôt résultant de cette demi-part est plafonné à :
- 844 € si le dernier de ces enfants, vivant ou décédé, est (ou avait été) âgé d’au moins 26 ans au
31.12.05 (né avant 1980)
- 2 820 € lorsque le dernier enfant (vivant ou décédé) du contribuable est (ou aurait été) âgé de 25 ans au
plus au 31 décembre 2006.
* Le plafonnement de 2 820 € par demi-part et 1 410 € par quart de part s’applique aux contribuables qui
entrent dans une au moins des situations suivantes :
- avoir à charge une ou plusieurs personnes titulaires de la carte d’invalidité ;
- être titulaire d’une pension militaire d’invalidité ou pour accident du travail d’au moins 40 % ;
- être titulaire de la carte d’invalidité ;
- être âgé de plus de 75 ans et titulaire de la carte du combattant ou d’une pension d’invalidité ;
- être veuve âgée de plus de 75 ans d’un ancien combattant ou d’un pensionné pour invalidité militaire
ou veuve d’un pensionné pour invalidité militaire d’au moins 40 %.
Note :
Les célibataires, divorcés, veufs sans enfant à charge, qui sont invalides, pensionnés de guerre ou du travail
ou ancien combattant et qui ont élevé un ou plusieurs enfants bénéficient d’une demi-part supplémentaire.
Pour cette demi-part qui n’est pas cumulable avec celle accordée au titre des enfants majeurs imposés
séparément, l’allégement d’impôt est plafonné à 2 820 €, quel que soit l’âge qu’a (ou aurait) le dernier
enfant élevé.
Mais pour limiter la portée de ce plafonnement, il est prévu d’attribuer au contribuable une réduction
d’impôt de 622 € au maximum pour toute demi-part plafonnée à 2 198 € qui lui est accordée pour l’une ou
l’autre des raisons suivantes :
- il est invalide, pensionné de guerre ou du travail ou ancien combattant ;
- il est veuf, célibataire, divorcé ou séparé, sans personne à charge et a élevé un ou des enfants dont le
dernier a ou aurait 25 ans au plus, au 31 décembre 2006 ;
- il a à sa charge un ou des enfants invalides.
Pour les contribuables concernés, le plafond de réduction est ramené à 311 € lorsque la majoration du QF
pour l’enfant invalide est d’1/4 de part.
Confédération française de l’encadrement CGC 51
59/63 rue du Rocher ; 75008 Paris.
Tél : 01 55 30 12 12. Mél : cfecgc@cfecgc.fr. Web : www.cfecgc.org
10.2.3. DÉCOTE
Les contribuables dont l’impôt brut sur les revenus de 2006 est inférieur à 828 €, bénéficient d’une décote,
quelles que soient leur situation et leurs charges de famille. La décote est égale à la différence entre 414 €
et la moitié du montant de l’impôt brut.
Exemple : pour un impôt avant décote de 642 €, la décote est égale à 414€ - (642 €/2) = 93 €
Et l’impôt après décote est égal à 642 € - 93 € = 549 €.
10.2.9. LA FRANCHISE
Les cotisations d’impôt sur le revenu ne sont pas mises en recouvrement lorsque leur montant, avant
imputation de tout crédit d’impôt, est inférieur à 61 € pour les revenus de 2006.
Les contribuables peuvent calculer le montant de leur impôt brut à l’aide de la formule ci-après :
Vous devez éventuellement corriger l’impôt que vous obtiendrez pour tenir compte du plafonnement du
quotient familial et de la décote.
Le montant obtenu ne tient pas compte des corrections qu’il faut apporter (y compris l’écrêtement du
quotient familial). Ce mode de calcul ne présente un intérêt que pour les contribuables dont le quotient
familial excède le nombre de parts des tableaux détaillés présentés ci-dessous.
Tout contribuable compris dans les rôles de l’année précédente pour une somme au moins égale à 301 € est
tenu de verser deux acomptes d’impôt sur le revenu dits “tiers provisionnels”.
Le montant de chaque acompte est égal au tiers des cotisations mises à la charge du contribuable dans le
rôle de l’année précédente.
La date de paiement des acomptes se situe respectivement au 15 février et au 15 mai. Tout retard ou insuffisance
de versement au 15 entraîne la majoration de 10 % des sommes non versées.
Le contribuable qui estime que l’impôt de l’année en cours sera inférieur à l’impôt de l’année précédente
peut réduire ses acomptes en fonction du montant présumé de sa future cotisation.
Au titre de chaque acompte, il doit verser une somme représentant le tiers de l’impôt probable.
À partir du mois de juillet, les contribuables reçoivent les avis de recouvrement.
Ils doivent alors avant la date limite fixée s’acquitter de l’impôt dû (le solde ou le montant total s’il n’a pas
eu à verser d’acomptes).
En cas de changement d’adresse, les acomptes provisionnels doivent être versés au percepteur de l’ancien
domicile; le contribuable devra, après l’émission du rôle de 2006, justifier au percepteur du nouveau
domicile des versements précédemment effectués.
Ce régime est ouvert, sur option, à tous les contribuables. Toutefois, en principe, seuls peuvent adhérer au
système les contribuables qui, à la date prévue pour l’exercice de l’option, ont été imposés sur leurs
revenus de l’année précédente. Les contribuables qui désirent opter pour le paiement mensuel doivent en
informer le percepteur de leur domicile avant le 30 septembre, à l’aide d’imprimés fournis par
l’administration. L’option prend effet au 1er janvier suivant.
Les contribuables qui souhaitent renoncer au système du paiement mensuel doivent dénoncer l’option par
une lettre expédiée au percepteur, soit avant le 1er mars, soit avant le 1er décembre. Elle prend effet dans le
premier cas à partir du 1er avril, dans le second à partir du 1er janvier suivant. Chaque prélèvement mensuel,
de janvier à octobre 2006, sera égal au dixième de l’impôt payé en 2006 au titre des revenus de 2005. Ces
versements ont lieu, en principe, le 8 de chaque mois et par prélèvements automatiques sur un compte de
dépôt ou d’épargne. Le solde de l’impôt est prélevé en deux fois : en novembre, à concurrence du montant
de l’une des précédentes mensualités ; en décembre pour le surplus.
Lorsque la mensualité de décembre est au moins égale au double des précédentes, le contribuable peut
demander, avant le 10 novembre, des délais de paiement au percepteur. Si l’un des prélèvements mensuels
n’a pu être effectué à la date fixée, la somme qui devait être acquittée, majorée de 3 %, est présentée à
l’encaissement avec le prélèvement du mois suivant. Si un deuxième retard est constaté au cours de la
même année, le contribuable perd le bénéfice de son option. Le contribuable doit en outre verser une
majoration égale à 3 % de la somme affectée par ce deuxième retard.
1) La Commission départementale des impôts directs et des taxes sur le chiffre d’affaires
Sous la présidence d’un magistrat des tribunaux administratifs, elle réunit trois représentants des
contribuables et deux représentants de l’administration. Elle peut être saisie de questions de fait, à
l’exclusion des questions de droit, lorsque le différend porte sur l’IS, les BIC, les BA, les BNC, les taxes
sur le chiffre d’affaires ou la déductibilité de certaines rémunérations. Le contribuable est avisé 30 jours à
l’avance de la date de la réunion de la commission et il dispose de 20 jours pour consulter, à son secrétariat,
le rapport de l’administration. L’avis de la commission lui sera notifié par écrit. L’administration n’est pas
tenue de se conformer à cet avis. Cependant, cet avis peut avoir une incidence sur la charge de la preuve.
Cette commission est compétente pour les litiges relatifs aux valeurs de biens qui ont servi de base aux droits
d’enregistrement. Elle est présidée par un magistrat de l’ordre judiciaire et composée d’un notaire, de
représentants de l’administration et des contribuables. Cet avis est sans influence sur la charge de la preuve qui
incombe dans tous les cas à l’administration.
À la fin du contrôle, les droits dus sont mis en recouvrement. Il peut y avoir une transaction c’est-à-dire une
convention entre le directeur des services fiscaux et le contribuable. L’administration peut modérer les
pénalités mises à la charge du contribuable – autres que l’intérêt de retard – et accorder des délais de
paiement. Dans ce cas, le contribuable s’engage à renoncer à toute procédure contentieuse.
Si le principe d’une transaction est retenu, des propositions seront adressées au contribuable qui aura 30
jours pour y répondre. Si aucune transaction n’intervient, le contribuable peut, après la mise en
recouvrement des impositions, contester tout ou partie des résultats du contrôle par une réclamation
envoyée au service des impôts dont l’adresse figure sur l’avis de mise en recouvrement.
• soit jusqu’au 31 décembre de la deuxième année qui suit celle de la mise en recouvrement des
impositions,
• soit, si ce délai est plus favorable, jusqu’au 31 décembre de la troisième année qui suit celle où le
contribuable a reçu la notification de redressement. Si le différend persiste après réclamation, le
contribuable peut, dans un délai de deux mois à compter de la réception de la décision du directeur, faire
appel au juge.
Le Tribunal Administratif est compétent si le litige concerne les impôts directs ou les taxes sur le chiffre
d’affaires. Le Tribunal de Grande Instance pour les autres impôts.
Si le jugement est défavorable au contribuable, celui-ci peut dans un délai de deux mois à compter de la
notification du jugement, saisir le Conseil d’État ou la Cour de Cassation.
Remarque : Le décret du 14 décembre 1999 impose aux administrations fiscales d’utiliser le numéro
national d’identification exclusivement :
- pour vérifier la fiabilité des éléments d’identification des personnes physiques figurant dans les
traitements de données relatives à l’assiette, au contrôle et au recouvrement de tous impôts, droits, taxes,
redevances ou amendes ;
- pour l’exercice du droit de communication auprès de certaines personnes.
_________________________________
Anne BERNARD
a.bernard@cfecgc.fr