L’adolescence est une transition, une découverte, voire un parcours qui implique
de profonds changements surtout sur les plans physiologique et biologique. Nous
voilà devant un long chemin au cours duquel l’organisme se développe à vue d’oeil presque autant que la petite enfance.
Graphe
Ce graphe présente l’évolution d’un nourrisson, qui, à la naissance, mesurant a peu
près 50 cm, va grandir de 30 cm durant les premières années de sa vie. Puis ça se calme un peu. Jusqu’aux portes de l’adolescence, Et là…alerte! En moyenne entre 10 et 14 ans chez les filles, et a peut près entre 12 et 16 ans chez les garçons, ceci dépend de ta constitution génétique et des facteurs environnementaux. Mais, à partir de là, on a l’impression qu’on a mis de l’engrais : les filles comme les garçons vont prendre entre 8 à 10 cm par ans, parfois plus. Il n’y a pas que la taille qui change, le corps se transforme, jusque-là il est bien difficile de faire la différence entre la silhouette d’une fille et celle d’un garçon, mais à partir de l’adolescence, les choses se précisent, chez l’un comme chez l’autre : colonne vertébrale s’allonge, la tête devient de moins en moins disproportionnée par rapport au reste du corps. Plus précisément chez les garçons, les épaules s’élargissent, les poiles poussent, la voix se mue et la pomme d’Adam devient plus prononcée. Rien à voir avec la silhouette d’une fille chez qui les seins prennent de volume, la poitrine se développe, avec élargissement du bassin, ce qui transforme la petite fille en une véritable femme. Le système pileux se met également en place. En effet, ces derniers deviennent des ogres vu la quantité de nourriture qu’ils consomment. Et c’est normal puisqu’à cette âge non seulement le squelette grandit mais les muscles se développent, le cœur prend du volume et ce n’est pas tout à cet âge , les derniers molaire finissent de pousser et ceci consomme de l’énergie. Le problème quand on est ado c’est qu’on a tendance à manger n’importe quoi du moins uniquement ce qu’on aime mais il est très important d’avoir une alimentation équilibrée et variée car c’est à l’adolescence qu’on fixe notre capitale osseux ( c-à-d la qualité et la validité des os) . Est-ce de la magie ? Peut-être… mais une magie qu’on peut expliquer! Tous ces changements en relation sont contrôlés par des hormones sexuelles. En fait, durant notre existence, des glandes réparties dans tout l’organisme envoient des messages à travers le corps : les fameuses hormones. Dès qu’ils reçoivent ces messages, les organes cibles entament leur transformation. C’est l’hypothalamus (une glande située à la base du cerveau) qui contrôle le robinet : il envoie ses ordres (GnRH) à l’hypophyse antérieure, qui, à son tour, libère une dizaine de types d’hormones. Certains sont destinés à la glande thyroïde, d’autres au pancréas… A l’adolescence, l’hypophyse secrète des hormones sexuelles (FSH et LH) qui déclenchent les transformations chez les 2 sexes. Chez les garçons, lorsque le message provenant de l’hypophyse parvient à atteindre les testicules, ceux-ci se mettent à produire un nouveau type d’hormone : la testostérone. Et la…c’est une véritable inondation de la testostérone dans tout l’organisme humain. Cette hormone va déclencher le développement des testicules eux-mêmes et leur fonctionnement, et ce phénomène est détecté par les érections. Mais ce n’est pas tout…on sent une nouvelle odeur corporelle qui frappe le nez au moment de la puberté : “la transportation”. Tandis que Chez les filles, lorque le message envoyé par l’hypophyse arrive au niveau des ovaires qui, en bonnes ouvrières, se mettent à produire un autre type d’hormones : les œstrogènes et la progestérone. Et une fois encore, c’est un véritable déferlement d’œstrogène dans tout l’organisme. Ces hormones vont induire la transformation des ovaires et la stimulation de leur activité cyclique, et ceci sera détecté par l’apparition des premières règles. À cause de ces hormones ,eh bien oui, encore elles!, la peau produit un excès de sébum, un liquide gras qui s’accumule dans les parois de la peau et provoque des boutons : c’est exactement l’acné.
Face à ce tsunami corporel, l’adolescent serait-il capable de s’accepter et de