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Les maladies infectieuses accompagnent les personnes dès son apparition comme une espèce.

On peut
trouver les renseignements sur des maladies contagieuses dans les sources anciennes de l’écriture : dans les
védas indiens, dans les lettres de la Chine Ancienne et de l’Egypte Ancien, dans la Bible et ensuite dans les
lettres russes où elles étaient décrites sous la nomination des fléaux et des maladies pestilentielles. Les
épidémies et les pandémies ravageuses étaient présentes pendant toutes les périodes historiques de la vie
humaine.

Selon les coordonnées de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) plus d’une billion de personnes
supporte les maladies infectieuses annuellement.

Les maladies infectieuses c’est un groupe volumineux de maladies humaines qui sont provoquées par
des virus pathogènes, par des bactéries (y compris par des rickettsies et par des chlamydes), par des protistes
et par les helminthes parasitaires.

Plus de 2 500 maladies infectieuses sont connues actuellement, parmi lesquelles plus de 1 000 sont
provoquées par des bactéries et par des rickettsies, plus de 500 – par les virus, plus de 500 – par les vers et
par les protistes et à peu près 300 – par les champignons.

On connaît plus de 1 500 types de virus parmi lesquels 500 peuvent provoquer des maladies (comme les
hépatites, la rubéole, la rougeole, le SIDA, les infections d’arbovirus, l’infection de cytomégalovirus, la
rage, la parotidite, les fièvres hémorragiques, les infections d’entérovirus, les infections herpétiques, les
infections respiratoires).

Le sens de toutes les maladies infectieuses consiste à ce qu’elles sont développées à cause de
l’interaction mutuelle de deux biosystèmes indépendants – celui du macroorganisme et celui du
microorganisme, chacun desquels possède de sa propre activité biologique.

Infection littéralement signifie la contamination

Le processus infectieux c’est une interaction du microorganisme avec le macroorganisme qui mène au
développement des formes différentes de cette interaction telles que le portage du pathogène ou des formes
manifestantes avec la formation des changements morphologiques et de l’immunité spécifique.

La maladie infectieuse – c’est le processus infectieux concret.

La maladie infectieuse peut être développée comme la monoinfection provoquée par un pathogène ou
comme l’infection mixte qui est causée de plusieurs pathogènes.

La contamination du macroorganisme par deux ou plus de pathogènes peut arriver en même temps, alors
c’est le cas de la co-infection, ou successivement, alors c’est la superinfection. La superinfection est
développée où les autres variantes du même pathogène (du même type ou espèce) provoquant la maladie
primaire, ont causé la contamination du même macroorganisme.

La réinfection apparaît en cas si le même type (espèce) et la même variante (même sérotype) provoquant la
maladie primaire contamine encore une fois le même macroorganisme.

Le plus souvent les infections ont la nature exogène c’est-à-dire elles entrent dans l’organisme humain de
l’environnement. Parfois les infections ont la nature endogène (les auto-infections), c’est-à-dire elles sont
développées comme résultat de l’activation de sa propre microflore (pathogène ou opportunistique).
D’habitudes ces dernières sont observées chez les bébés.
L’infection croisée – c’est toute la contamination pendant le traitement à l’hôpital.

Les formes de l’interaction de l’agent infectieux avec l’organisme humain peuvent être différentes et
dépendent des conditions de la contamination, des caractères biologiques du pathogène et des traits
spécifiques du macroorganisme.

Infection manifestante Le résultat de l’interaction du microorganisme avec le macroorganisme sont les


troubles des fonctions du macroorganisme avec la formation du soustrait
morphologique de la maladie et avec l’apparition des signes cliniques.

Les formes manifestées peuvent être aigues et chroniques.

En outre on distingue les formes typiques et atypiques des infections et des formes
fulminantes (rapides) qui comme règle générale se terminent par la mort.

L’infection manifestante peut se dérouler dans les formes légère, modérée et


grave.

Les caractères communs de la forme aigue de l’infection manifestante c’est ce que


le pathogène ne reste pas longtemps dans l’organisme du malade et ce qu’il n’y a
pas de la formation de tel ou tel degré de la susceptibilité à la contamination
répétitive. Le rôle épidémiologique de la forme aigue est lié avec une grande
intensité de l’excrétion des pathogènes dans l’environnement, ce qui mène, donc,
à une haute contagiosité des malades.

Certaines maladies infectieuses se déroulement toujours en forme aigue (comme


scarlatine, peste, variole), tandis que les autres peuvent avoir les formes aigue et
chronique (brucellose, hépatite virale, shigellose).

La forme chronique de l’infection est caractérisée par une longue durée de la


présence du pathogène dans l’organisme avec la présence des remissions, des
rechutes et des aggravations du processus pathologique. Cette forme peut avoir un
bon pronostic en cas de la bonne thérapie raisonnable faite à la bonne heure, en ce
cas elle peut se terminer comme la forme aigue par le rétablissement complet.

Infection inapparente Les signes cliniques sont absents mais les changements morphologiques et
(asymptomatique) immunologiques typiques sont présents.
Infection latent Elle est causée des pathogènes qui se trouvent à l’intérieur de la cellule en forme
(persistante) défectueuse ou dans un stade spécifique de leur existence (particules sous-virales,
bactéries en forme L). Les pathogènes des infections latentes ne sont pas excrétés
dans l’environnement. Mais sous l’influence de certains facteurs (influence
thermique, maladies intercurrentes, traumatismes y compris psychiques,
transfusions du sang, transplantations) l’infection latente peut se transformer en
infection manifestante avec la restauration des caractères habituels de ce type. Un
exemple classique de l’infection latente c’est l’infection herpétique.
Infection lente Elle est caractérisée par la présence du processus pathologique étant toujours en
progression. Le plus souvent elle est localisée dans un organe ou dans un système
de l’organisme menant au développement de graves endommagements et ayant la
fin négative.

Les exemples des infections lentes sont le CIDA, la rubéole congénitale, la


panencéphalite sclérosante subaiguë roséoleuse (PSS), panencéphalite rubéoleuse
évolutive et les infections provoquées des prions (protéines infectieux
anucléiques).
Portage (des bactéries, C’est une variante de l’interaction du macroorganisme et le microorganisme où
des virus) toute sorte des changements cliniques, morphologiques et immunologiques est
absente dans l’organisme.

Selon la durée le portage est subdivisé à :


transitoire – avec une excrétion unique du pathogène,
courte – (jusqu’à 2 semaines),
long – (jusqu’à 3 mois)
chronique – (plus de 3 mois).
Certaines infections ont la tendance de la formation du portage des pathogènes
(fièvre typhoïde, salmonellose, diphtérie, hépatite virale B et d’autres) tandis que
les autres n’ont pas de cette forme du processus infectieux (variole, morve).

L’apparition de la maladie infectieuse dépend de l’état du macroorganisme (de l’immunité spécifique et de


la résistance aspécifique) ainsi que des caractères du pathogène dont la pathogénicité, la virulence,
l’invasion et la toxigénicité sont les plus importants

Caractères des pathogènes

Pathogénicité C’est une capacité génétiquement présente du microorganisme de


provoquer une maladie. La présence de ce caractère permet de subdiviser
les microorganismes aux ceux pathogènes, opportunistiques et
saprophytes (qui ne sont pas pathogènes).

Virulence Autrement dit c’est le degré de la pathogénicité. La virulence ce n’est pas


un caractère stable. Elle peut être beaucoup variée chez les souches
différentes du même type.

La virulence des microorganismes est liée avec leur adhésion ou


l’invasion c’est-à-dire leur capacité à pénétrer dans les tissus et à s’y
attacher et s’y propager.

Cette capacité s’explique par la présence des facteurs de la propagation


chez les microorganismes tels que la fibrinolysine, enzymes de
l’hyaluronidase et de la mucinase ainsi que la DNase, la collagénase et la
neuraminidase.

Toxigénicité C’est une capacité des microorganismes de synthétiser et de produire des


toxines. On distingue 2 types de toxines : exotoxines (qui sont
protéiques) et endotoxins (qui ne sont pas protéiques).

Les exotoxines sont produites pendant l’activité vitale des


microorganismes à Gram positif comme par exemple des pathogènes de
la diphtérie, du tétanos, du botulisme, de la gangrène gazeuse. Elles sont
excrétées dans l’environnement.

Elles ont la haute spécificité de l’action et elles endommagent les organes


et les tissus sélectivement. Par exemple, l’exotoxine du pathogène du
tétanos influence sélectivement aux centres moteurs de la moelle épinière
et du bulbe rachidien, tandis que l’exotoxine des shigelles agit aux
cellules épithéliales de l’intestin.

Les endotoxines sont liées avec la cellule de microbe et elles sont


délibérées seulement pendant sa destruction. Elles sont localisées surtout
dans les microorganismes à Gram négatif. Elles possèdent de la moindre
spécificité et de la moindre sélectivité de leur action.

Tropisme C’est une capacité d’endommager les systèmes, les tissus et même les
cellules bien déterminés. Par exemple le pathogène de la grippe a le
tropisme essentiellement à l’épithélium des voies aériennes, celui de la
parotidite épidémique – au tissu glanduleux, celui de la rage – aux
neurones hippocampales, celui de la variole – aux cellules de la peau et
des muqueuses, celui de la shigellose – aux entérocytes, celui du typhus
exanthématique – aux cellules endothéliales, celui du SIDA – aux
lymphocytes T.

Invasion C’est une capacité des pathogènes de pénétrer à l’intérieur des cellules à
travers des barrières naturelles (comme peau, muqueuses) à l’aide des
enzymes produisant eux-mêmes.

Antigénicité C’est une capacité du pathogène de provoquer la réponse immunologique


spécifique dans le macroorganisme.

Les maladies infectieuses provoquent certains changements généraux et locaux.

Changements locaux Ils se présentent le foyer inflammatoire dépendant du caractère de l’infection, de


la porte d’entrée et du type de la contamination.
Par exemple, la diphtérie pharyngienne provoque l’inflammation fibrineuse au
niveau des amygdales.

Changements généraux Toute l’infection est accompagnée de l’intoxication, des troubles de l’activité
cardiaque. Plus grave est maladie infectieuse, plus fort sont exprimés les troubles
de la circulation sanguine.

Les pathogènes pénètrent dans l’organisme de l’hôte par les tissus déterminés. La place de leur
pénétration a obtenu le nom de la porte d’entrée de l’infection.

La porte d’entrée pour certains microorganisme est la peau (comme pour le paludisme, le typhus
exanthématique, érysipèle, maladies des griffes du chat, leishmaniose cutanée), pour les autres ce sont les
muqueuses des voies respiratoires (comme pour la grippe, la rougeole et la scarlatine), pour les tiers ce sont
les muqueuse du tube digestif (shigellose, fièvre typhoïde) ou celles des organes génitaux (honorée,
syphilis).

Plusieurs microorganismes peuvent pénétrer dans l’organisme par les voies différentes (pathogènes de
l’hépatite virale, du SIDA ou de la peste).
Assez souvent les signes cliniques de la maladie infectieuse dépendent de la porte d’entrée. Ainsi si le
microorganisme de la peste pénètre par la peau, il mène au développement de la forme bubonique ou de la
forme cutanée bubonique, par contre s’il pénètre par les organes respiratoires c’est la forme pulmonaire qui
se développera.

De la porte d’entrée le pathogène migre dans l’organisme par les voies différentes. Parfois il entre dans
les vaisseaux lymphatiques et il migre vers les organes et les tissus avec le flux de la lymphe (voie
lymphogène).

Dans les autres cas le pathogène pénètre dans les viscères et dans les tissus à l’aide du flux sanguin (voie
hématogène).

La pénétration et la circulation des microorganismes dans le sang s’appelle la bactériémie (fièvre


typhoïde), la virémie (grippe), la rickettsiémie (typhus exanthématique épidémique) et parasitémie
(paludisme).

Après la pénétration dans la porte d’entrée du macroorganisme le microorganisme peut y rester, ainsi ce
sont surtout les toxines produites qui agissent au macroorganisme. En ce cas il y a le cas de la toxémie, par
exemple lors de la diphtérie, la scarlatine, le tétanos, la gangrène gazeuse, le botulisme et d’autres infections.

Les places de la pénétration et les voies de la propagation des pathogènes, les particularités de leur
action aux tissus, aux organes et au macroorganisme tout complet y compris ses réactions de réponse font la
base de la pathogénèse du processus infectieux et de la maladie.

Les voies de l’excrétion du pathogène dépendent de la localisation du processus infectieux.

Par exemple, lors de l’infection respiratoire les pathogènes sont excrétés du nasopharynx et de la cavité
orale avec les gouttes de salive ou du mucus ; lors de l’infection intestinale – avec les excréments et avec
l’urine ; lors des maladies inflammatoires purulentes – avec du pus et avec le contenu des parties
endommagées du tissu.

Macroorganisme.

Les facteurs de l’organisme qui le protègent de l’agression des microorganismes sont subdivisés à deux
groupes.

Facteurs non spécifiques. Ce sont :

1) imperméabilité de la peau pour la plupart de microorganisme qui est assurée par ses capacités de
barrière mécanique ainsi que par les caractères bactéricides de la sécrétion cutanée;

2) haute oxydation et activité enzymatique du contenu gastrique qui détruit les microorganismes entrant
dans l’estomac;

3) microflore normale de l’organisme qui empêche la colonisation des muqueuses par les microbes
pathogènes;

4) activité motrice des cils de l’épithélium respiratoire qui éliminent mécaniquement des pathogènes des
voies aériennes;
5) présence dans le sang et dans les autres milieux fluides de l’organisme (salive, contenu du nez et du
pharynx, sperme et d’autres) tels systèmes enzymatiques comme la lysozyme, la properdine etc.

La protection non spécifique de l’organisme est réglée par les mécanismes génétiques.

La formation de l’immunité joue le rôle primordial de la protection du macroorganisme des agents


infectieux.

La réponse universelle du système immunitaire est la formation des anticorps. Les anticorps de la classe
de IgM apparaissent au premier stade de la réaction de l’organisme à la pénétration de l’antigène. Les
anticorps de la classe de IgG sont formés à la 2ème semaine dès le début de l’action antigénique primaire.

L’immunité – c’est un ensemble de réactions biologiques dirigées au maintien de l’homéostasie assurant


la protection spécifique de l’organisme contre les agents étrangers et infectieux.
L’immunité peut être congénitale (innée) et acquise.
L’immunité congénitale est héréditaire comme les autres caractères génétiques.
L’immunité acquise est subdivisée à celles active et passive.
L’immunité active (apparaît après une maladie et après une vaccination) se développe 1-2 semaines
après le début de la maladie et après la vaccination. Après certaines maladies cette immunité reste
éternellement tandis que après les autres elle reste une courte durée du temps. L’immunité après la
vaccination n’est pas durable c’est pourquoi elle exige des revaccinations.
L’immunité passive est formée à cause de l’introduction des anticorps dans l’organisme (les
immunoglobulines spécifiques, le sang ou le plasma des personnes supportées des maladies). Elle se forme
vite mais elle est conservée seulement entre 15 et 20 jours. Une variante de l’immunité passive est
l’immunité transplacentaire. Mais ce sont seulement les immunoglobulines de la classe G (IgG) qui peuvent
être transmises par la voie placentaire et cette immunité reste entre 3 et 6 mois après la naissance du bébé.
La susceptibilité de l’organisme aux maladies infectieuses est caractérisée par l’indice de la
contagiosité qui se présente le rapport du nombre de malades au nombre des personnes les contactées qui
n’étaient pas malades de cette infection, qui n’étaient pas vaccinées. Cet indice est exprimé aux pourcents ou
par fractions. Par exemple, l’indice de la contagiosité de la rougeole fait 100 % ou 1,0, celui de la diphtérie –
est entre 15 et 20 % ou entre 0,15 et 0,2.

A part cela ce sont plusieurs facteurs environnementaux qui aussi influencent la réactivité du
macroorganisme. Ainsi, la basse température et la haute humidité diminuent la résistance des gens aux
plusieurs infections, surtout à la grippe et aux maladies respiratoires aigües, tandis que la basse oxydation du
contenu gastrique diminue la protection des personnes à la contamination par les infections intestinales etc.

Traits spécifiques des maladies infectieuses

Contagiosité C’est une capacité de la maladie d’être transmise d’une personne ou d’un
animal malades aux hommes sains.
Spécificité C’est une capacité du microorganisme de provoquer l’ensemble de signes
cliniques et morphologiques bien exactes
Périodisation C’est un échange des périodes de la maladie : incubation, période
prodromique, période de la hauteur de la maladie et la reconvalescence.
Réaction de l’organisme C’est la manifestation des réactions systématiques de tout l’organisme du
infecté au microorganisme côté des systèmes cardiovasculaire, nerveux, endocrine et d’autres.
Formation de l’immunité Quand l’immunité est faible les aggravations et les rechutes sont
spécifique probables.
Utilisation des médicaments Thérapie causale c’est la prise des médicaments qui agissent directement
causaux contre le pathogène de la maladie.

Le trait spécifique important de la maladie infectieuse c’est une périodisation de son déroulement avec
l’échange des périodes : incubation, prodromique, hauteur et reconvalescence.

Elle commence à partir du moment de la pénétration du pathogène dans


Incubation
l’organisme humaine et elle dure jusqu’à l’apparition des premiers
précurseurs de la maladie.

La durée de l’incubation varie entre certaines heures jusqu’aux certaines


semaines, ça dépend de la forme nosologique. Pour certaines maladies elle est
comptée en heures (grippe, botulisme), pour les autres – en semaines et même
mois (rage, hépatite virale B), et par exemple pour les infections lentes elle
dure certains mois ou mêmes années.

Plus l’incubation est courte, plus la virulence est haute et plus la dose du
pathogène est grande. Le malade pendant cette période n’est pas dangereux
pour les autres parce que comme règle général le pathogène ne sort pas de
l’organisme humain à l’environnement.

Elle varie entre certaines heures jusqu’aux certains jours. A cette période le
Période prodromique
pathogène se multiplie fortement dans la place de sa localisation et il
commence à produire des enzymes et des toxines. Les signes de cette
périodes sont similaires pour plusieurs maladies infectieuses (malaise, maux
de tête, faiblesse, désorganisation du sommeil, perte de l’appétit, parfois une
petite fièvre).

Sa durée varie entre certains jours jusqu’aux certaines semaines. Pendant


Hauteur de la maladie
cette période ce sont les signes caractéristiques juste pour cette forme
infectieuse qui sont manifestés. Le pathogène continue à se multiplier
fortement dans l’organisme et à ce moment il sort de l’organisme humaine
c’est pourquoi les malades à cette période sont contagieux pour les autres.

La durée de cette période varie beaucoup et dépend de la forme de la maladie,


Reconvalescence
de la gravité du déroulement, de l’efficacité de la thérapie et de plusieurs
autres causes.

La reconvalescence peut être complet qui s’appelle la guérison (toutes les


fonctions endommagées sont rétablies) ou incomplète (certaines traces
résiduelles sont conservées).
Les complications du processus infectieux.

Les complications spécifiques ou non sont possibles à tous les moments de la maladie.

Les complications spécifiques ce sont celles qui sont provoquées par le pathogène de cette maladie, par
exemple : la perforation de l’ulcère intestinale lors de la fièvre typhoïde ou le coma hépatique lors de
l’hépatite virale.

Les complications qui sont causées des microorganismes d’un autre type ne sont pas spécifiques.

Classification.

Selon l’étiologie les maladies infectieuses sont subdivisées aux maladies virales, mycoplasmoses,
chlamydioses, rickettsioses, bactérioses, spirochétoses ainsi que les infections provoquées des champignons
de la mycose, par les protistes – les protozoonoses, et les hélminthoses provoquées par les vers parasitiques.

A la base de la classification écologique se trouve le principe du milieu spécifique de la localisation du


pathogène. On distingue trois milieux principaux de la vie des pathogènes humaines (on les appelles comme
les réservoirs des pathogènes) : 1) organisme humaine ; 2) organisme animal ; 3) milieu abiotique – sol, eau,
plantes etc.

Par conséquence toutes les infections sont subdivisées à 3 groupes :

1) les antroponoses (IRVA, fièvre typhoïde, rougeole, diphtérie);

2) les zoonoses (salmonellose, rage, encéphalite de tiques);

3) sapronoses (légionellose, mélioïdose, choléra, clostridiose)

A part cela l’OMS a recommandé de subdiviser dans le groupe des sapronoses encore des saprozoonoses
dont les pathogènes ont deux milieux d’habitation – organisme animal et environnement.

Ce groupe d’infections contient la maladie du charbon, infection de bacille pyocyanique, leptospirose,


yersiniose, FSEO, listériose et d’autres.

Pour la clinique on utilise la classification des maladies infectieuses selon le mécanisme de la


transmission.

Selon ces critères on peut diviser toutes les maladies infectieuses à 4 groupes :

1) infections intestinales (mécanisme fécal-oral de la transmission);

2) infections des voies respiratoires (mécanisme aérien de la transmission);

3) infections transmissives ou sanguines (mécanisme transmissif par morsure des arthropodes etc);

4) infections cutanées (mécanisme par contact direct).

A part cela on distingue la voie verticale de la transmission du pathogène de la mère au bébé. La


contamination peut arriver à la façon anténatale pendant la grossesse, à la façon intranatale pendant
l’accouchement et à la façon postnatale après l’accouchement.
Pour les zoonoses il y a certains propres mécanismes de la transmission. La même chose est observé chez
certaines antroponoses comme les hépatites virales. Les sapronoses n’ont pas des mécanismes bien
déterminés de la transmission du pathogène.

Selon la gravité on distingue les formes légères, modérées et graves des maladies

Pendant les formes légères les symptômes de l’intoxication et les changements locaux ne sont pas
considérables, la fièvre ne dépasse pas la valeur à 38,5.

Les formes modérées sont caractérisées par l’aggravation considérable de l’état de santé, par un fort
syndrome d’intoxication, par les changements locaux considérables avec la fièvre qui varie entre 38,6 et
39,5.

Les formes graves sont accompagnées d’un très fort syndrome d’intoxication, de graves changements
des systèmes cardiovasculaire, nerveux et d’autres, avec la fièvre qui dépasse 39,5. Les formes graves sont
surtout caractéristiques pour les infections mixtes.

Selon la durée on distingue le déroulement aigue, long et chronique des maladies infectieuses.

Selon le caractère du déroulement des maladies infectieuses on distingue :

1) maladie simple – sans changements de la périodisation.

2) maladie compliquée – avec le développement des complications, des aggravations, avec la présence
de l’infection secondaire ou avec l’aggravation des maladies chroniques.

Les complications sont subdivisées aux spécifiques et non spécifiques.

Les complications spécifiques sont liées avec cette maladie infectieuse à la façon étiologique et
pathogénique. Par exemple c’est la myocardite pendant la diphtérie.

Les complications non spécifiques sont causées des autres pathogènes et apparaissent comme règle
général pendant la contamination exogène. Elles sont manifestées par les signes cliniques et par les
processus infectieux différents (pneumonie, amygdalite).

L’aggravation – c’est le renforcement des signes cliniques pendant la période de la reconvalescence.

La rechute – c’est la réapparition des signes cliniques après la guérison et après la normalisation des
valeurs laboratoires.

Les fins les plus fréquentes des maladies infectieuses sont :

1) La guérison
2) La conservation des traces résiduelles (par exemple hépatomégalie après les hépatites virales et
d’autres)

3) Longue formes et formes chroniques

4) Parfois certaines maladies infectieuses ont la fin mortelle.

On distingue les maladies exotiques et endémiques.


Les maladies exotiques sont les maladies infectieuses qui ne sont pas typiques pour un pays. Elles ne
peuvent qu’être transportées des autres pays.
Les maladies endémiques sont les maladies qui sont typiques pour la population de telle ou telle place,
elles sont déterminées par la présence des foyers naturels de tel ou tel territoire. Par exemple, la peste, la
tularémie et d’autres.

La morbidité exotique est remarquée pendant le transport des pathogènes au territoire normalement
libre de cette forme infectieuse.

La morbidité sporadique – c’est le niveau habituel de la morbidité typique pour une maladie dans une
région.

Explosion épidémique c’est une augmentation brusque de la morbidité limitée par un territoire et par
certain temps liée avec la contamination simultanée de plusieurs personnes.

Epidémie - c’est une large propagation de la maladie infectieuse qui dépasse beaucoup le taux habituel
de la morbidité à un territoire.

Pandémie – c’est une augmentation inhabituelle du taux de la morbidité avec la grande propagation de
l’infection aux plusieurs pays, aux plusieurs continents ou même à toute la planète.

Pour la caractéristique quantitative du processus épidémique on utilise telles notions comme la


morbidité, la mortalité et la létalité.

La morbidité est déterminée comme le rapport du nombre d’infectés qui sont tombés malade pendant
une période du temps (par exemple, pendant un an) vers le nombre de la population de ce territoire, cette
ville pendant la même période du temps. La morbidité est exprimée en coefficients à 100 milles, 10 milles
ou 1 mille de personnes.

La mortalité – c’est un nombre de morts à cause d’une maladie exprimé en coefficients à 100 milles, 10
milles ou 1 mille de personnes.

La létalité – c’est un pourcent des morts par rapport au nombre total des infectés d’une maladie
infectieuse.

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