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Sujet 1. Maladies Infectieuses - Notions.
Sujet 1. Maladies Infectieuses - Notions.
On peut
trouver les renseignements sur des maladies contagieuses dans les sources anciennes de l’écriture : dans les
védas indiens, dans les lettres de la Chine Ancienne et de l’Egypte Ancien, dans la Bible et ensuite dans les
lettres russes où elles étaient décrites sous la nomination des fléaux et des maladies pestilentielles. Les
épidémies et les pandémies ravageuses étaient présentes pendant toutes les périodes historiques de la vie
humaine.
Selon les coordonnées de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) plus d’une billion de personnes
supporte les maladies infectieuses annuellement.
Les maladies infectieuses c’est un groupe volumineux de maladies humaines qui sont provoquées par
des virus pathogènes, par des bactéries (y compris par des rickettsies et par des chlamydes), par des protistes
et par les helminthes parasitaires.
Plus de 2 500 maladies infectieuses sont connues actuellement, parmi lesquelles plus de 1 000 sont
provoquées par des bactéries et par des rickettsies, plus de 500 – par les virus, plus de 500 – par les vers et
par les protistes et à peu près 300 – par les champignons.
On connaît plus de 1 500 types de virus parmi lesquels 500 peuvent provoquer des maladies (comme les
hépatites, la rubéole, la rougeole, le SIDA, les infections d’arbovirus, l’infection de cytomégalovirus, la
rage, la parotidite, les fièvres hémorragiques, les infections d’entérovirus, les infections herpétiques, les
infections respiratoires).
Le sens de toutes les maladies infectieuses consiste à ce qu’elles sont développées à cause de
l’interaction mutuelle de deux biosystèmes indépendants – celui du macroorganisme et celui du
microorganisme, chacun desquels possède de sa propre activité biologique.
Le processus infectieux c’est une interaction du microorganisme avec le macroorganisme qui mène au
développement des formes différentes de cette interaction telles que le portage du pathogène ou des formes
manifestantes avec la formation des changements morphologiques et de l’immunité spécifique.
La maladie infectieuse peut être développée comme la monoinfection provoquée par un pathogène ou
comme l’infection mixte qui est causée de plusieurs pathogènes.
La contamination du macroorganisme par deux ou plus de pathogènes peut arriver en même temps, alors
c’est le cas de la co-infection, ou successivement, alors c’est la superinfection. La superinfection est
développée où les autres variantes du même pathogène (du même type ou espèce) provoquant la maladie
primaire, ont causé la contamination du même macroorganisme.
La réinfection apparaît en cas si le même type (espèce) et la même variante (même sérotype) provoquant la
maladie primaire contamine encore une fois le même macroorganisme.
Le plus souvent les infections ont la nature exogène c’est-à-dire elles entrent dans l’organisme humain de
l’environnement. Parfois les infections ont la nature endogène (les auto-infections), c’est-à-dire elles sont
développées comme résultat de l’activation de sa propre microflore (pathogène ou opportunistique).
D’habitudes ces dernières sont observées chez les bébés.
L’infection croisée – c’est toute la contamination pendant le traitement à l’hôpital.
Les formes de l’interaction de l’agent infectieux avec l’organisme humain peuvent être différentes et
dépendent des conditions de la contamination, des caractères biologiques du pathogène et des traits
spécifiques du macroorganisme.
En outre on distingue les formes typiques et atypiques des infections et des formes
fulminantes (rapides) qui comme règle générale se terminent par la mort.
Infection inapparente Les signes cliniques sont absents mais les changements morphologiques et
(asymptomatique) immunologiques typiques sont présents.
Infection latent Elle est causée des pathogènes qui se trouvent à l’intérieur de la cellule en forme
(persistante) défectueuse ou dans un stade spécifique de leur existence (particules sous-virales,
bactéries en forme L). Les pathogènes des infections latentes ne sont pas excrétés
dans l’environnement. Mais sous l’influence de certains facteurs (influence
thermique, maladies intercurrentes, traumatismes y compris psychiques,
transfusions du sang, transplantations) l’infection latente peut se transformer en
infection manifestante avec la restauration des caractères habituels de ce type. Un
exemple classique de l’infection latente c’est l’infection herpétique.
Infection lente Elle est caractérisée par la présence du processus pathologique étant toujours en
progression. Le plus souvent elle est localisée dans un organe ou dans un système
de l’organisme menant au développement de graves endommagements et ayant la
fin négative.
Tropisme C’est une capacité d’endommager les systèmes, les tissus et même les
cellules bien déterminés. Par exemple le pathogène de la grippe a le
tropisme essentiellement à l’épithélium des voies aériennes, celui de la
parotidite épidémique – au tissu glanduleux, celui de la rage – aux
neurones hippocampales, celui de la variole – aux cellules de la peau et
des muqueuses, celui de la shigellose – aux entérocytes, celui du typhus
exanthématique – aux cellules endothéliales, celui du SIDA – aux
lymphocytes T.
Invasion C’est une capacité des pathogènes de pénétrer à l’intérieur des cellules à
travers des barrières naturelles (comme peau, muqueuses) à l’aide des
enzymes produisant eux-mêmes.
Changements généraux Toute l’infection est accompagnée de l’intoxication, des troubles de l’activité
cardiaque. Plus grave est maladie infectieuse, plus fort sont exprimés les troubles
de la circulation sanguine.
Les pathogènes pénètrent dans l’organisme de l’hôte par les tissus déterminés. La place de leur
pénétration a obtenu le nom de la porte d’entrée de l’infection.
La porte d’entrée pour certains microorganisme est la peau (comme pour le paludisme, le typhus
exanthématique, érysipèle, maladies des griffes du chat, leishmaniose cutanée), pour les autres ce sont les
muqueuses des voies respiratoires (comme pour la grippe, la rougeole et la scarlatine), pour les tiers ce sont
les muqueuse du tube digestif (shigellose, fièvre typhoïde) ou celles des organes génitaux (honorée,
syphilis).
Plusieurs microorganismes peuvent pénétrer dans l’organisme par les voies différentes (pathogènes de
l’hépatite virale, du SIDA ou de la peste).
Assez souvent les signes cliniques de la maladie infectieuse dépendent de la porte d’entrée. Ainsi si le
microorganisme de la peste pénètre par la peau, il mène au développement de la forme bubonique ou de la
forme cutanée bubonique, par contre s’il pénètre par les organes respiratoires c’est la forme pulmonaire qui
se développera.
De la porte d’entrée le pathogène migre dans l’organisme par les voies différentes. Parfois il entre dans
les vaisseaux lymphatiques et il migre vers les organes et les tissus avec le flux de la lymphe (voie
lymphogène).
Dans les autres cas le pathogène pénètre dans les viscères et dans les tissus à l’aide du flux sanguin (voie
hématogène).
Après la pénétration dans la porte d’entrée du macroorganisme le microorganisme peut y rester, ainsi ce
sont surtout les toxines produites qui agissent au macroorganisme. En ce cas il y a le cas de la toxémie, par
exemple lors de la diphtérie, la scarlatine, le tétanos, la gangrène gazeuse, le botulisme et d’autres infections.
Les places de la pénétration et les voies de la propagation des pathogènes, les particularités de leur
action aux tissus, aux organes et au macroorganisme tout complet y compris ses réactions de réponse font la
base de la pathogénèse du processus infectieux et de la maladie.
Par exemple, lors de l’infection respiratoire les pathogènes sont excrétés du nasopharynx et de la cavité
orale avec les gouttes de salive ou du mucus ; lors de l’infection intestinale – avec les excréments et avec
l’urine ; lors des maladies inflammatoires purulentes – avec du pus et avec le contenu des parties
endommagées du tissu.
Macroorganisme.
Les facteurs de l’organisme qui le protègent de l’agression des microorganismes sont subdivisés à deux
groupes.
1) imperméabilité de la peau pour la plupart de microorganisme qui est assurée par ses capacités de
barrière mécanique ainsi que par les caractères bactéricides de la sécrétion cutanée;
2) haute oxydation et activité enzymatique du contenu gastrique qui détruit les microorganismes entrant
dans l’estomac;
3) microflore normale de l’organisme qui empêche la colonisation des muqueuses par les microbes
pathogènes;
4) activité motrice des cils de l’épithélium respiratoire qui éliminent mécaniquement des pathogènes des
voies aériennes;
5) présence dans le sang et dans les autres milieux fluides de l’organisme (salive, contenu du nez et du
pharynx, sperme et d’autres) tels systèmes enzymatiques comme la lysozyme, la properdine etc.
La protection non spécifique de l’organisme est réglée par les mécanismes génétiques.
La réponse universelle du système immunitaire est la formation des anticorps. Les anticorps de la classe
de IgM apparaissent au premier stade de la réaction de l’organisme à la pénétration de l’antigène. Les
anticorps de la classe de IgG sont formés à la 2ème semaine dès le début de l’action antigénique primaire.
A part cela ce sont plusieurs facteurs environnementaux qui aussi influencent la réactivité du
macroorganisme. Ainsi, la basse température et la haute humidité diminuent la résistance des gens aux
plusieurs infections, surtout à la grippe et aux maladies respiratoires aigües, tandis que la basse oxydation du
contenu gastrique diminue la protection des personnes à la contamination par les infections intestinales etc.
Contagiosité C’est une capacité de la maladie d’être transmise d’une personne ou d’un
animal malades aux hommes sains.
Spécificité C’est une capacité du microorganisme de provoquer l’ensemble de signes
cliniques et morphologiques bien exactes
Périodisation C’est un échange des périodes de la maladie : incubation, période
prodromique, période de la hauteur de la maladie et la reconvalescence.
Réaction de l’organisme C’est la manifestation des réactions systématiques de tout l’organisme du
infecté au microorganisme côté des systèmes cardiovasculaire, nerveux, endocrine et d’autres.
Formation de l’immunité Quand l’immunité est faible les aggravations et les rechutes sont
spécifique probables.
Utilisation des médicaments Thérapie causale c’est la prise des médicaments qui agissent directement
causaux contre le pathogène de la maladie.
Le trait spécifique important de la maladie infectieuse c’est une périodisation de son déroulement avec
l’échange des périodes : incubation, prodromique, hauteur et reconvalescence.
Plus l’incubation est courte, plus la virulence est haute et plus la dose du
pathogène est grande. Le malade pendant cette période n’est pas dangereux
pour les autres parce que comme règle général le pathogène ne sort pas de
l’organisme humain à l’environnement.
Elle varie entre certaines heures jusqu’aux certains jours. A cette période le
Période prodromique
pathogène se multiplie fortement dans la place de sa localisation et il
commence à produire des enzymes et des toxines. Les signes de cette
périodes sont similaires pour plusieurs maladies infectieuses (malaise, maux
de tête, faiblesse, désorganisation du sommeil, perte de l’appétit, parfois une
petite fièvre).
Les complications spécifiques ou non sont possibles à tous les moments de la maladie.
Les complications spécifiques ce sont celles qui sont provoquées par le pathogène de cette maladie, par
exemple : la perforation de l’ulcère intestinale lors de la fièvre typhoïde ou le coma hépatique lors de
l’hépatite virale.
Les complications qui sont causées des microorganismes d’un autre type ne sont pas spécifiques.
Classification.
Selon l’étiologie les maladies infectieuses sont subdivisées aux maladies virales, mycoplasmoses,
chlamydioses, rickettsioses, bactérioses, spirochétoses ainsi que les infections provoquées des champignons
de la mycose, par les protistes – les protozoonoses, et les hélminthoses provoquées par les vers parasitiques.
A part cela l’OMS a recommandé de subdiviser dans le groupe des sapronoses encore des saprozoonoses
dont les pathogènes ont deux milieux d’habitation – organisme animal et environnement.
Selon ces critères on peut diviser toutes les maladies infectieuses à 4 groupes :
3) infections transmissives ou sanguines (mécanisme transmissif par morsure des arthropodes etc);
Selon la gravité on distingue les formes légères, modérées et graves des maladies
Pendant les formes légères les symptômes de l’intoxication et les changements locaux ne sont pas
considérables, la fièvre ne dépasse pas la valeur à 38,5.
Les formes modérées sont caractérisées par l’aggravation considérable de l’état de santé, par un fort
syndrome d’intoxication, par les changements locaux considérables avec la fièvre qui varie entre 38,6 et
39,5.
Les formes graves sont accompagnées d’un très fort syndrome d’intoxication, de graves changements
des systèmes cardiovasculaire, nerveux et d’autres, avec la fièvre qui dépasse 39,5. Les formes graves sont
surtout caractéristiques pour les infections mixtes.
Selon la durée on distingue le déroulement aigue, long et chronique des maladies infectieuses.
2) maladie compliquée – avec le développement des complications, des aggravations, avec la présence
de l’infection secondaire ou avec l’aggravation des maladies chroniques.
Les complications spécifiques sont liées avec cette maladie infectieuse à la façon étiologique et
pathogénique. Par exemple c’est la myocardite pendant la diphtérie.
Les complications non spécifiques sont causées des autres pathogènes et apparaissent comme règle
général pendant la contamination exogène. Elles sont manifestées par les signes cliniques et par les
processus infectieux différents (pneumonie, amygdalite).
La rechute – c’est la réapparition des signes cliniques après la guérison et après la normalisation des
valeurs laboratoires.
1) La guérison
2) La conservation des traces résiduelles (par exemple hépatomégalie après les hépatites virales et
d’autres)
La morbidité exotique est remarquée pendant le transport des pathogènes au territoire normalement
libre de cette forme infectieuse.
La morbidité sporadique – c’est le niveau habituel de la morbidité typique pour une maladie dans une
région.
Explosion épidémique c’est une augmentation brusque de la morbidité limitée par un territoire et par
certain temps liée avec la contamination simultanée de plusieurs personnes.
Epidémie - c’est une large propagation de la maladie infectieuse qui dépasse beaucoup le taux habituel
de la morbidité à un territoire.
Pandémie – c’est une augmentation inhabituelle du taux de la morbidité avec la grande propagation de
l’infection aux plusieurs pays, aux plusieurs continents ou même à toute la planète.
La morbidité est déterminée comme le rapport du nombre d’infectés qui sont tombés malade pendant
une période du temps (par exemple, pendant un an) vers le nombre de la population de ce territoire, cette
ville pendant la même période du temps. La morbidité est exprimée en coefficients à 100 milles, 10 milles
ou 1 mille de personnes.
La mortalité – c’est un nombre de morts à cause d’une maladie exprimé en coefficients à 100 milles, 10
milles ou 1 mille de personnes.
La létalité – c’est un pourcent des morts par rapport au nombre total des infectés d’une maladie
infectieuse.