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ROYAUME DU MAROC

UNIVERSITÉ IBN ZOHR


ÉCOLE SUPÉRIEURE
DE TECHNOLOGIE
GUELMIM

Semestre 2

Pr. A. EL BAKKOURI
12/04/2022
Plan:
• La production à court terme:
• La productivité moyenne et la productivité marginale.
• L’évolution de la production
• L’évolution des rendements
• La production à long terme:
• Les isoquants
• Le TMST
• La droite d’isocoût
• L’équilibre du producteur
• La nature des rendements d’échelle
Introduction :
La production désigne la création d'un bien quelconque (tangible ou intangible). L’analyse de la
production c’est donc « l’analyse de la transformation des MP et des biens intermédiaires en
produits finis, à l’aide des facteurs de production (travail et capital) »

Que cherchonss-nous à comprendre?


Le comportement du producteur
Objectif ultimee du producteur :
maximiser ses profits sous sa contrainte de coûts
Il faut donc comprendre:
• Comment le producteur prend ses décisions: quels facteurs de production employer et en
quelles quantités afin de minimiser les coûts?
• Comment les coûts varient en fonction de la production?
La technologie de production
Qu’est-ce que la production?

Transformation des matières premières et des biens intermédiaires en biens et
services à l’aide de facteurs de production
Quels sont les facteurs de production?

– le travail : l’ensemble des ressources humaines, mesurés généralement en
heure de travail ou le nombre de travailleurs  L
– le capital : est le stock des biens matériels disponibles à un moment donnée
pour être utilisés dans la production (terrains, bâtiments, équipement)  K
Les caractéristiques des facteurs de production:

• La divisibilité: Possibilité d'utiliser un facteur de production dans d'aussi petites quantités


que l'on souhaite.

• L’adaptabilité : Possibilité plus ou moins grande d’associer à une unité de facteur de


production un nombre variable d’unités d’un autre facteur de production.

• La substitution ou la complémentarité: Deux facteurs sont dits substituables s’il est possible
de remplacer une quantité donnée de l’un des facteurs par une quantité de l’autre facteur, sans
modifier le niveau de production.
La fonction de production
• La fonction de production décrit la relation entre la quantité produite d’un
bien et les quantités des différents facteurs nécessaires à sa fabrication.

• La fonction de production décrit ce qui est techniquement réalisable si la


firme utilise de manière efficace ses facteurs de production.

Comment exprimer le lien qui existe entre les facteurs de production et la


quantité produite?

Q  f (K, L)
À quoi la fonction de production servira-t-elle?

Elle aide le producteur à choisir la quantité de K et L

Mais les choix du producteur sont limités


par l’horizon temporel envisagé
Exemple : Coca-Cola veut augmenter la production. Deux scénario envisageable
1- Embaucher davantage de travailleurs (↑L) : réalisable rapidement
2- Construire une nouvelle usine ou installer une nouvelle chaîne de montage
(↑K) : peut nécessiter plusieurs années
Il faut donc distinguer
Court terme vs Long terme
La production à court et à long terme
A Long terme
On suppose que tous les facteurs de production (K et L) sont variables. Horizon suffisamment long
pour changer les capacités de production.
Ex : modifier un logiciel de production dans une usine.

Q  f ( K, L)
A Court terme
Dans ce cas, on introduit l’ hypothèse qu’un facteur est fixe (K) et l’autre est variable (L).

Q  f ( K , L)
I- La production à court terme

Q  f ( K , L)

la seule manière d’augmenter la production est d’augmenter L.



- Combien de travailleurs à embaucher?
- Quelle quantité à produire?
Pour pouvoir répondre à ces questions, il faut déterminer comment la production
augmente (ou diminue) quand le nombre de travailleurs augmente (ou
diminue).
Notions de productivité totale, moyenne et marginale
• Production total: représente l’évolution de la production en Q  PT  f (L)
fonction de la quantité du travail utilisée,

• Production moyenne: représente l’évolution de la contribution


f ( L) Q
moyenne à la production d’un seul facteur de production PM  
L L
utilisé, on distingue la production moyenne du capital (dans
l’analyse à long terme) et la production moyenne du travail
PmL = f’(L)
Pm = ΔPT / ΔL
• Production marginale: représente l’évolution de la contribution
supplémentaire de la dernière unité de facteur (K et L) à la production. PmK = f’(K)
Pm = ΔPT / ΔK
Application: La production à court terme
L K PT PM Pm
Le tableau suivant présente la quantité produite (Q) (Q/L) ΔQ/ΔL

d’un bien en fonction du nombre de travail : 0 10 0 - -

1 10 10
• Calculer la production moyenne de facteur 2 10 30
travail.
3 10 60
• Calculer la production marginale de facteur
travail. 4 10 80
• Représenter graphiquement la production 5 10 95
totale, la production moyenne et la
6 10 108
production marginale.
• Donner la signification d’une production 7 10 112
marginale croissante, positive, nulle et 8 10 112
décroissante.
9 10 108
• Déterminer la zone de production efficiente.
10 10 100
La production à court terme L K PT PM Pm
(Q) (Q/L) ΔQ/ΔL
Remarques: 0 10 0 - -
• La production totale (PT) augmente avec le 1 10 10 10 10

nombre de travailleurs. 2 10 30 15 20

• Au début, la production totale augmente 3 10 60 20 30

rapidement 4 10 80 20 20

5 10 95 19 15
• Ensuite la croissance est plus lente.
6 10 108 18 13
• Elle atteint un plafond à 112 unités lorsque
7 10 112 16 4
la firme emploie 7 ou 8 travailleurs.
8 10 112 14 0
• Elle baisse lorsque la firme augmente
9 10 108 12 -4
encore le nombre de travailleurs 10 10 100 10 -8
 La production totale (PT) décrit l’évolution de la production en fonction de l’utilisation du
facteur variable L
PT  f (L)
Q
112 Interprétation
D
A  B : La production augmente plus
rapidement que le nombre de
travailleurs.

B  D : La production augmente
60 B
moins rapidement que le nombre de
Croissante Décroissante travailleurs.

A
0 3 8 L
• La productivité moyenne (PM) décrit l’évolution de la contribution moyenne du facteur
variable L à la production f ( L) Q
Q PM  
L L
112
D
Interprétation
La PM pour un point
quelconque correspond à
60 B la pente de la droite
reliant l’origine (0,0) et ce
point sur la courbe de
production totale

A
0 3 8 L
 La productivité marginale (Pm) : variation de la production totale suite à l’ajout d’une unité de
facteur variable (L) . Elle Reflète la contribution du travailleur additionnel à la production totale.

Q Pm = ΔQ / ΔL
Pente = 0
112
D

La productivité marginale Pm pour


60 B
un point quelconque correspond à
la pente de la tangente à ce point
C sur la courbe de production totale
Pm = dPT/dL
A
0 3 8 L
►Pourquoi les courbes ont-elles ces formes?
► Pourquoi la PT n’augmente-t-elle pas toujours au même rythme que le nombre de travailleurs?
► Pourquoi la Pm n’est-elle pas constante?
► Pourquoi la Pm augmente-t-elle pour ensuite diminuer?

Remarque:
Loi des rendements marginaux décroissants à court terme, Lorsqu'une entreprise augmente
la quantité d'un facteur de production (L) en maintenant l'autre fixe (K), au-delà d'un certain
seuil, la productivité marginale de ce facteur devient décroissante et la production augmente
de moins en moins vite.
II- La production à long terme
• Dans le long terme, le marché change, et pour que le producteur s’adapte avec ce changement, il
doit agir sur les quantités des deux facteurs utilisés, donc la quantité produite varie en fonction

de travail (L) et de capital (K) selon la fonction : Q=f(L,K)


• Puisque les deux facteurs de production K et L sont variables, dans le même sens et dans les
mêmes proportions. Cette situation fait référence à ce qu’on appelle « les rendements d’échelle »
- Le rendement désigne la relation entre la variation de la quantité produite (output) et la variation
des facteurs nécessaires à la production (input).
- Les rendements d’échelle désignent la façon dont varie la quantité produite si l’on augmente
dans la même proportion tous les facteurs de production. Les rendements d’échelle peuvent
être croissants, constants ou décroissants.
Que désire le producteur?
• Choisir la combinaison optimale de facteurs (K*, L*) pour produire une quantité donnée au coût
le plus bas ;

• Choisir la combinaison optimale de facteurs (K*, L*) pour produire la plus grande quantité pour
un coût donné.

Comment arriver à cet objectif ?


 Développer un outil pour représenter la production dans un contexte de long terme (l’isoquante)
 Identifier les propriétés de cet outil
 Comprendre comment un facteur de production peut être substitué à un autre tout en maintenant
constant le niveau de production

 Vérifier comment la production évolue quand tous les facteurs de production augmentent dans les
mêmes proportions
La courbe d’isoquant

Carte d’isoquant
L’isoquante:
Une isoquante est le lieu des points représentatifs
des combinaisons de K et L qui permettent
d’obtenir le même niveau de production

Remarques :
- La quantité produite sur la courbe de Q2 est plus élevée
par rapport à la quantité produite sur la courbe de Q1;
- Le niveau de production de la combinaison A est égal au
niveau de production de la combinaison B
Les propriétés des isoquantes

Les mêmes propriétés que les CI pour le consommateur


1. Chaque isoquante est associée à un niveau de production donné.
2. Plus le niveau de production est élevé, plus l’isoquante correspondante est éloignée de l’origine
3. Les isoquantes ont une pente négative : pour que le niveau de la production soit constant, quand
le capital employé baisse, il faut utiliser plus de main-d’œuvre.
4. Les isoquantes ne se coupent jamais.
Nous savons qu’il faut augmenter K si L diminue
pour maintenir la production constante

Question
Si le nombre de travailleurs diminue de 1, combien d’unités de K faut-il ajouter
pour maintenir le niveau de production constant.
En d’autres termes, à quel taux pouvons-nous substituer un facteur de production à
un autre?

Solution

Taux marginal de substitution technique (TMST)
Le taux marginal de substitution technique
• Le taux marginal de substitution technique (TMST) mesure le prix implicite (en termes d’unité de
production) d’un facteur de production par rapport à l’autre. Autrement dit, Il mesure le taux auquel il
faut augmenter un facteur lorsque l’on réduit l’autre facteur pour réaliser le même niveau de
production.
• Il existe deux méthodes pour calculer le TMST,

- La méthode mathématique : TMSTLK = - dL / dK = - ΔL / ΔK


- La méthode économique : TMSTLK = f’L(L,K) / f’K(L,K) = PmL/ PmK
Application

Pour produire une quantité d’un bien X, on doit combiner les deux facteurs de
production L et K, les combinaisons possibles pour produire cette quantité
peuvent être présentées dans le tableau suivant Capital Travail
4 1
2 2
1 4
2/3 6
TAF:
1- Calculer le taux marginal de substitution technique sur tous les points de cette courbe
2- Donner la signification d’un TMST= 6
Exercice
Soient les fonctions de production suivantes:
X= KL
X= 6K1/3L2/3
X= KL2
X= 12KL2
TAF
1- calculer la production marginale par rapport à L et K
2- Calculer le TMSTK/L

𝐝𝑲 𝐏𝐦𝑳 𝚫𝑲 𝐏𝐦𝐋
=− =−
𝐝𝑳 𝐏𝐦𝑲 𝚫𝑳 𝐏𝐦𝑲
Les rendements d’échelle
Nous savons qu’à long terme tous les facteurs de production sont variables

On pourrait donc changer le niveau de production en changeant l’échelle de production, c’est-à-dire
en faisant varier tous les facteurs de production dans les mêmes proportions

Question
À quel rythme la production augmente-t-elle si tous les facteurs de production augmentent dans les
mêmes proportions?
La production va-t-elle augmenter proportionnellement, plus que proportionnellement ou moins que
proportionnellement ?

Réponse
Tout dépend des rendements d’échelle
Que représentent les rendements à l’échelle?

La réaction de la production à un accroissement simultané de tous les facteurs de


production (K et L) dans une même proportion

Les rendements à l’échelle peuvent être :

 Constants

 Croissants

 Décroissants

La nature des rendements d’échelle peut être déterminée en étudiant


l’homogénéité de la fonction de production.
- Selon la fonction de la production, la production peut être réalisée avec différentes
combinaisons de K et L
Q  f ( K, L)
- Lorsque l’accroissement de la production est exactement proportionnel à l’accroissement
des facteurs de production, on dit que les rendements d’échelle sont constants,
- Lorsque l’accroissement de la production est moins que proportionnel à l’accroissement des
facteurs de production, on dit que les rendements d’échelle sont décroissants
- Lorsque l’accroissement de la production est plus que proportionnel à l’accroissement des
facteurs de production, on dit que les rendements d’échelle sont croissants
Mathématiquement
Supposant qu’on a une fonction de production X= f ( K , L )
L’existence d’un rendement d’échelle résulte du fait que la multiplication des facteurs pour une
constante , se traduit par une multiplication de la production par m d’où m est le degré d’
homogénéité de la fonction.
Alors f(K,L) = m X
- Si m = 1 => le rendement d’échelle sont constantes
- Si m > 1 => le rendement d’échelle sont croissants
- Si m < 1 => le rendement d’échelle sont décroissants
Exercice 1
F (K,L) = KL + K ² + L ²
F (K,L) = K ² L + K L ²
F ( K , L) = ( K – 8 ) 1/3 L 1/3
Déterminer les RE : Que se passe-t-il si on double les facteurs de
production ?
La droite d’isocoût

• Dans la théorie de la production, la droite de d’isocoût a la même fonction


que la droite de budget dans la théorie de la demande;

• La droite d’isocoût est le lieu des différentes combinaisons de facteurs de


production obtenus avec un même coût de production;

• Soit K et L les deux facteurs de production, et Pk et PL les prix de ces deux


facteurs. Le coût de la production est : C = Pk K + PL L
La droite d’isocoût
• L’équation de cette droite est comme suit : K=-(PL/PK)L+C/PK
• On peut représenter graphiquement cette droite comme :
L’équilibre du producteur
• L’équilibre du producteur désigne, la combinaison optimale des deux facteurs de
production (k et L), permettant de maximiser la production sous la contrainte du
budget, ou de minimiser les coûts en se basant sur une quantité produite
prédéterminée.
• Pour déterminer la production optimale, il s’agit de résoudre le problème qui
consiste à maximiser la production sous contrainte économique de coût:
Maximiser : Q= f (K,L)
Sous contrainte : C= KPK + LPL
• Afin de déterminer l’optimum du producteur, on utilise deux méthodes : la
méthode graphique et algébrique.
La méthode graphique
• Le producteur atteindra un niveau de production maximum lorsque sa ligne de budget est tangente à la
courbe d’isoquant la plus élevé. Ce point de tangence correspond au point d’équilibre ou d’optimum du
producteur.
• La production d’une quantité maximale signifie que le producteur désire atteindre sa courbe d’isoquant la
plus élevé possible.
• Graphiquement, l’équilibre du producteur est déterminé comme suit:

• A l’optimum, la pente de la droite d’isocout est égale à la pente de la courbe d’isoquant, c’est-à-dire :
dK/dL=-(PL/PK)
La méthode algébrique
Avant de déterminer algébriquement l’équilibre du producteur, il faut d’abord distinguer entre un
programme de maximisation et un programme de minimisation :

1- le programme de maximisation : Le producteur, dans un programme de maximisation, cherche


à maximiser sa production totale, autrement dit, l’objectif est de produire la quantité la plus élevée
sous la contrainte de son budget, qui est déjà prédéterminé (C0). De ce fait, pour résoudre ce
programme, il existe deux méthodes :

- La méthode de TMST à l’équilibre


A l’optimum du producteur, la pente de la droite d’isocout est égale à la pente de la courbe
d’isoquant : TMST= PL/PK  PmL/PmK = PL/PK
Donc pour trouver les quantités des facteurs qui maximisent la production, on doit résoudre le
programme suivant : TMST= (PmL/PmK) = (PL/PK)
C0=LPL+KPK
Application :
Soit la fonction de production suivant : Q=f(L, K)= 5LK, sachant que le budget
du producteur est 100, et PL=PK=2
- Déterminer la combinaison optimale
- Déduire le niveau de production maximale
- La méthode de Lagrange
Tout d’abord, on doit définir la fonction lagrangienne qui s’écrit généralement sous la forme :
L= fonction Objectif +λ (fonction contrainte)
Avec : λ est le multiplicateur de Lagrange
Pour un programme de maximisation, cette fonction peut être écrite comme suit :
L= f(L,K)+λ(C-LPL-KPK)
Afin de trouver l’équilibre du producteur, qui maximise la fonction de Lagrange, nous devons
annuler les dérivées partielles de ce programme :
L’L=0
L’K=0
L’λ=0
La méthode algébrique
- Le programme de minimisation: Le producteur, dans un programme de minimisation, cherche à
minimiser son cout total, autrement dit, l’objectif est d’utiliser le budget le moins élevé sous la
contrainte d’une quantité, qui est déjà prédéterminé (Q0).
De ce fait, pour résoudre ce programme, il existe deux méthodes :

- La méthode de TMST à l’équilibre


A l’optimum du producteur, la pente de la droite d’isocout est égale à la pente de la courbe d’isoquant :
TMST= PL/PK  (PmL/PmK) = (PL/PK)
Donc pour trouver les quantités des facteurs qui minimisent le cout total, on doit résoudre le
programme suivant :
TMST= (PmL/PmK) = (PL/PK)

Q0=f(L,KP)
Exemple :
Soit la fonction de production suivant : Q=f(L, K)= 5LK, sachant que le
producteur souhaite produire une quantité Q0=300, Avec PL=PK=2
- Déterminer la combinaison optimale
- Déduire le cout total minimal
- La méthode de Lagrange
Pour un programme de maximisation, cette fonction peut être écrite comme suit :
L=LPL+KPK+λ(Q0-f(L,K))
Afin de trouver l’équilibre du producteur, qui maximise la fonction de Lagrange, nous devons
annuler les dérivées partielles de ce programme :

L’L=0
L’K=0
L’λ=0
Le sentier d’expansion ou courbe d’échelle
- Imaginons que le producteurs augmente le budget consacré à
la production. Dans ce cas, la droite d’isocoùt va se déplacer
parallèlement à elle-même, vers le haut du graphique. La
courbe qui relie tous les points d’équilibre est appelée
« sentier d’expansion de la firme » ou « la ligne d’échelle ».
le sentier d’expansion définit la façon la moins coûteuse
pour atteindre un niveau de production.
Cependant, le sentier d’expansion à court terme est une
droite parallèle à l’axe des abscisses, par contre cette courbe
est croissante lorsqu’il s’agit d’une fonction de production à
long terme.
l’élasticité d’échelle
• Concernant l’élasticité d’échelle, elle mesure la sensibilité de la production face à une variation
des quantités des facteurs utilisés, autrement dit, c’est la proportion par laquelle varie la quantité
produite lorsque les facteurs varient 1%. Cette élasticité est la somme des élasticités partielles :

εE= εL+ εK
Avec :
- εL est l’élasticité du travail par rapport à la production εL=PmL/PML
- εK est l’élasticité du capital par rapport à la production εK=PmK/PMK

• En effet, si cette élasticité est inférieure à 1, on peut conclure que le rendement d’échelle est
décroissant, par contre, s’elle est égale à 1, on peut déduire que le rendement d’échelle est
constant, alors qu’il est croissant lorsque l’élasticité est supérieure à 1

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