Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Chapitre 3 - Origine Et Captage Des Eaux
Chapitre 3 - Origine Et Captage Des Eaux
1
Figure 1 : Cycle de l’eau
1.1-Sources d’approvisionnement en eau
• Eaux de surfaces;
• Eaux souterraines;
• Eaux de pluies;
• Eaux de mer et eaux saumâtres.
Dans la plupart des cas, ce sont les eaux de surface et les eaux souterraines
qu’on est le plus susceptibles d’utiliser, ce n’est qu’en leur absence qu’on peut
penser à exploiter les eaux de pluies ou les eaux de mer.
2
1.2- Ressources en eau potable
• L’aquifère est une couche géologique perméable dont les pores ou fissures
sont suffisamment larges pour que l’eau puisse y circuler librement.
L’aquifère constitue ainsi un réservoir des nappes souterraines.
3
1.3- Base d’hydraulique des nappes
souterraines
« Une nappe est l’ensemble des eaux comprises dans la zone saturée d’un aquifère
dont toutes les parties sont en liaison hydraulique »
4
Figure 2 : Aquifère à porosité d’interstices
6
1.4- Les eaux souterraines
Provenant des nappes souterraines. Les eaux des précipitations s’infiltrent par le sol
perméable sous l’effet de la gravité et s’écoulent aussi dans l’aquifère sous la même
force.
7
Nappes libres :
8
Nappes captives :
9
Figure 4 : Coupe verticale de la terre
10
Les sources :
• Sources d’affleurement
• Sources de déversement
• Sources d’émergence.
Les eaux souterraines qui débouchent à l’aire libre sont appelées source, on trouve
trois types de sources :
Les eaux de pluie sont de très bonne qualité mais peu minéralisées et les eaux de
mer restent très peu exploitées.
11
• Les sources sont les emplacements où les eaux souterraines débouchent à
l’air libre.
• Toute source est alimentée par une portion de la nappe qui lui a donné
naissance.
12
Sources d'affleurement :
13
Sources de déversement :
14
Sources d'émergence :
15
Eaux de surface :
• Eaux de rivière
• Eaux de barrage ou lac
16
2. Captage des Eaux
17
2.2-Captages – captage des eaux météoriques
18
2.3-Captages – captage des eaux de surface
Attention:
• Pollution
• Stagnation des eaux
• Gel
• Crues
Prises d’eau
19
2.3-Captages – captage des eaux de surface
Captage en rivière :
La prise doit être située en amont des agglomérations pour éviter les
pollutions.
20
Prise dans le fond du lit :
21
Prise au milieu de la rivière :
La prise doit être protégée par une estacade pour éviter sa détérioration.
Le captage doit s'effectuer à une certaine distance des berges.
22
Prise sur la berge :
23
Captage à partir d'un barrage (ou lac) :
En effet :
24
2.3-Captages – captage des eaux de surface
25
2.3-Captages – captage des eaux de surface
26
2.3-Captages – captage des eaux de surface
27
2.3-Captages – captage des eaux de surface
28
2.3-Captages – captage des eaux de surface
29
2.4-Captage des Eaux Souterraines:
• Comme nous l'avons mentionné, une nappe est une couche de terrain
perméable qui est saturée d'eau. L'exploitation des eaux souterraines dépend
principalement du type de nappe
30
2.4-Captages – captage des eaux souterraines
32
2.4-Captages – captage des eaux souterraines
33
2.4-Captages – captage des eaux souterraines
34
2.4-Captages – captage des eaux souterraines
35
2.4-Captages – captage des eaux souterraines
36
2.4.1-Exploitation des nappes phréatiques:
37
• Quand un débit d'eau Q est pompé à partir d'une nappe phréatique, au bout
d'un certain temps, un régime d'équilibre va s'établir entre la nappe et le puits
qui va se traduire par un abaissement de la hauteur d'eau dans le puits jusqu'à
une valeur h inférieure à la hauteur initiale H. La différence (H-h), désignée par
s, prend le nom de rabattement de la nappe.
38
• Dans laquelle Q est le débit pompé (en m3/s), K est la perméabilité de la
nappe (en mis), H et h sont les hauteurs d'eau dans la nappe avant et après
pompage respectivement (en m), r est le rayon du puits (en m), R est le
rayon d'action du puits (c'est la distance entre l'axe du puits et le point où
l'influence du pompage ne se fera pas sentir, en m) et s est le rabattement
(en m).
39
2.4.2-Exploitation des nappes profondes:
• Les nappes profondes (ou captives), à cause de leur grande profondeur (allant
jusqu'à 2500 mètres), sont généralement caractérisées par une eau à une
pression supérieure à la pression atmosphérique. Ainsi, l'eau de ces nappes peut
éventuellement jaillir toute seule et atteindre le niveau du sol sans aucun
pompage.
• Les forages sont entièrement exécutés à partir de la surface par des foreuses : par
percussion (battage) ou rotation, à sec ou avec injection de l'eau ou de la boue
pour faciliter le forage. Dans une nappe captive, le rabattement s est défini comme
étant l'abaissement de la pression d'une valeur initiale H à une pression inférieure
h. Dans ce cas, la formule de Dupuit s'écrit:
• Dans laquelle e est l'épaisseur de la nappe (en m). Notons que, pour les nappes
captives, le produit de la perméabilité K par l'épaisseur e s'appelle la transmissivité
: T = K.e (en m2/s).
40
41
a- Puits :
42
b- Drains horizontaux :
- Semelle d'appui
- Sur les faces verticales, des barbacanes
inclinées
- La protection contre la pollution
superficielle s'effectue par des corrois en
argile
43
c- Puits à drains rayonnants :
44
d. Captages profonds
45
e. Sources :
• Le captage des sources s'effectue par construction d'une galerie établie au sein
du gisement.
46
f. Les puits
• Les puits sont des ouvrages verticaux plus ou moins profonds suivant le
niveau de la nappe sollicité.
47
Prise d’eau d’une nappe libre par un puits de surface
• Dans le cas d’une nappe libre peu profonde, on creuse des puits pour arriver
à l’eau. Un puits de captage schématisé sur la figure 5 est un simple puits de
surface d’un agriculteur, ce puits est formé par une couverture pour le refermer
(à fin de protéger le puits), une section tubée (Cylindre de béton), des
monticules et d’un mur pour renforcer le puits.
1. Couverture,
2. Section tubée
3. Monticules
5. Niveau d’eau
• Un puits tubulaire est un puits profond de petit diamètre, il est creusé par forage et il
est formé par une couverture étanche, des monticules, d’un mur de protection et
d’une section tubée de longueur minimale de 5 m en acier inoxydable ou en
plastique.
51
Prise d’eau d’une nappe peu profonde par les galeries drainantes
horizontales
• Cette figure présente un schéma simple de la prise d’eau par des galeries
drainantes horizontales d’une nappe souterraine, l’eau s’infiltre aux drains à
travers les barbacanes pour s’écouler à la chambre de captage.
• Un puits à drains rayonnants est un puits qui a des drains horizontaux qui
permettent l’infiltration d’eau à l’intérieur du puits.
54
Prise d’eau surfacique
• La prise d’eau d’une rivière ou d’un barrage se fait par une conduite immergée au
milieu des cours d’eau (après avoir déterminer la hauteur de crue et d’étiage) :
55
3. Débit de captage
• Loi de Darcy
• L’écoulement des eaux souterraines est régi par la loi de Darcy, établie
expérimentalement en 1856. Le débit Q qui s’écoule à travers une section
totale A, est fonction de la conductivité hydraulique k de l’aquifère et du
gradient hydraulique I:
Q = k.A.I
• Le gradient hydraulique est la pente de la surface piézométrique. Il peut être
calculé à l’aide de cartes piézométriques. En mesurant les niveaux
piézométriques (H1 et H2) dans deux ouvrages:
I = (H1 – H2)/L
V = Q/A = K . I
56
Loi de Darcy
v : vitesse de filtration
K : coefficient de perméabilité
: gradient hydraulique
57
Figure 13- Mesure du gradient hydraulique
58
Débit de captage dans une nappe captive
• Lors du pompage d’eau d’une nappe captive, l’eau provient au puits à partir du
cylindre qui l’entoure, on observe une diminution de la hauteur de la surface
piézométrique de ce cylindre. Après une certaine durée du temps la hauteur de
la surface piézométrique ne change plus et reste constante.
59
Figure 15 : Surface et hauteur d’eau d’une nappe
captive après pompage
60
Débit de captage dans une nappe libre
• Lors du pompage d’eau d’une nappe libre, l’eau provient au puits à partir du
cylindre qui l’entoure, on observe une diminution de la hauteur de la surface
d’eau de ce cylindre. Après une certaine durée du temps la hauteur de la
surface d’eau ne change plus et reste constante.
61
Figure 25 : Surfaces et hauteur d’eau d’une
nappe libre après pompage
62
Nappe captive
63
64
• On dispose de plusieurs méthodes empiriques pour déterminer le rayon
d'action. Par exemple, dans des sables fins et des grès, on peut prendre
R=60 m et R=200 m pour des graviers. On peut aussi utiliser la formule
empirique de Sichardt qui fait apparaître le rabattement et la conductivité
hydraulique:
Où
65
Application: Calcul du débit d’un puits d’une nappe libre
66
67
68
69
70
71
Débits de captage
Loi de Darcy
72
Débit dans une galerie filtrante
73
Débit dans un puits
Nappe libre
74
Nappe captive
75