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RasamoelinaRaymondB ENS CPN 10
RasamoelinaRaymondB ENS CPN 10
METHODE DE CONSERVATION
ET DE TRANSFORMATION DES
FRUITS ET LEGUMES PAR
SECHAGE
Soutenu par
Encadré par :
ANNEE : 2010
Remerciements
− A Dieu tout puissant de m’avoir donnée la meilleure santé et la force pour effectuer ce
travail de recherche.
− A Monsieur RASOLOARIJAONA Madison, Maître de conférence, enseignant
chercheur à l’Ecole Nationale d’Informatique (ENI) de Fianarantsoa et à L’Ecole
Normale Supérieure (ENS) de Fianarantsoa qui m’a fait l’honneur d’être président du
Jury.
− A tous ceux qui ont bien voulu mettre à notre disposition les informations nécessaires
pour mener à bien ce mémoire.
Sincères remerciements.
Mémoire de CAPEN
INTRODUCTION
L’énergie a toujours constitué un enjeu vital pour l’homme et les sociétés humaines.
Les comportements humaines sont fortement induits par sa disponibilité ou sa non –
disponibilité et son abondance ou sa pénurie. De ces comportements vont découler les
nouveaux enjeux (épuisement des ressources, réchauffement climatique, ..) devrait, permettre
de tendre vers une utilisation plus rationnelle de notre potentialité, une optimisation de
processus énergétiques que nous mettons en œuvre tous les jours.
Ainsi le but de notre travail consiste à utiliser l’énergie renouvelable pour faire
valoriser les produits agricoles (fruits et légumes) qui présentent un grand intérêt nutritionnel
et économiques, résoudre le problème de surabondance saisonnière accompagné de prix très
bas, exploiter la valeur nutritive élevée des aliments déshydratés qui permet à l’organisme d’y
résister contre la famine et que la déshydratation est véritablement un moyen naturel et viable
de préservation de la nourriture à long terme, de plus initier et orienter les jeunes ruraux au
monde semi-professionnel après la fin d’études secondaire.
Après une première partie consacrée aux notions générales d’énergies renouvelables,
une deuxième partie présentera l’unité pilote de transformation de la coopérative FY avec les
descriptions et le fonctionnement du système de séchage. Les méthodes de conservation par
séchage se traiteront à la troisième partie.
Dans une dernière partie seront déterminées les énergies nécessaires au séchage de
quelques produits et les performances du système.
PREMIERE PARTIE
Première partie :
1. Définition
Une énergie renouvelable est une source d’énergie se renouvelant assez rapidement
pour être considérée comme inépuisable à échelle humaine de vie et de temps. Les énergies
renouvelables sont issues de phénomènes naturelles réguliers ou constants provoqués par les
astres, principalement le soleil (rayonnement, cycle d’évaporation, photosynthèse,
biocarburants, …).
On y rattache parfois abusivement, bien que sans différence pratique sur le court
terme, l’énergie que l’on peut retirer de la rotation propre de la terre par rapport au système
Terre – Lune (marée), l’énergie que l’on peut exploiter du gradient géothermie résultant de la
chaleur aussi bien accumulée que produite par les réactions nucléaires internes à la terre
(géothermie).
Les énergies renouvelables de type bois, solaire, hydroélectrique … sont toutes issues
de l’énergie solaire. Seule la géothermie et les marées échappent à cette règle. Hormis
l’énergie marémotrice provenant des forces d’attractions combinées du soleil et de la lune,
toutes les énergies renouvelables et non renouvelables ont donc pour origine directe ou
indirecte l’énergie nucléaire naturelle provenant : soit du soleil, (due à la fusion nucléaire de
l’hydrogène), soit de la terre, (due à la désintégration naturelle des roches de la croute
terrestre).
RASAMOELINA Raymond Brice 3
Mémoire de CAPEN
Le pétrole, le gaz naturel et le charbon ne sont pas des énergies renouvelables car il
faudra des millions d’années pour reconstituer les stocks d’énergie fossile que l’on consomme
actuellement. De même l’énergie nucléaire actuelle, issue de la fission des atomes d’uranium,
ne peut pas être considérée comme une énergie renouvelable, la réserve d’uranium disponible
sur terre étant limitée. Seuls les réacteurs à fusion, en projet, utilisant des isotopes de
l’hydrogène présents dans l’eau des océans de façon quasi illimité à l’échelle humaine,
seraient des moyens de productions d’énergie ne présentant de problème de renouvèlements.
Les énergies renouvelables sont une source de sécurité dans les domaines
économiques, sociaux et environnementaux, surtout lorsqu’une gamme de source
complémentaires d’énergie est exploitée (par exemple l’éolien fonctionne mieux quand il n’y
a pas de soleil. Et le solaire, produit souvent plus grand, quand il n’y a pas le vent).
Les énergies renouvelables réduisent leur importance donc les conflits potentiels qu’ils
peuvent nourrir, contribuant ainsi à la paix dans le monde (dans la mesure seulement ou les
conflits d’intérêt en sont le moteur ou le carburant).
AUTRES AVANTAGES
Pour ces caractéristiques, c’est chaque filière voire chaque cas séparément qu’ils
conviennent d’examiner pour vérifier si on peut ou non lui attribués le bienfait supposé, et si
oui dans quelle mesure ?
Par exemple : l’énergie éolienne peut certainement être considères comme production
locale à Antsiranana, mais pas dans un pays qui importe la technique, les capitaux et les
hommes pour faire fonctionner les machines.
Par ailleurs, dans tous les cas, les énergies renouvelables réduisent la production de
CO2 à hauteur de l’énergie non renouvelable qu’elles remplacent. Cependant, elles peuvent
rester responsables d’autres gaz à effet de serre pour leur mise en place ou dans le cadre de
leur fonctionnement. Chaque technique devant être là encore examiner séparément.
Energie éolienne
L’énergie éolienne est l’énergie du vent et plus spécifiquement, l’énergie directement
tirée du vent au moyen d’un dispositif aérogénérateur ad hoc comme une éolienne ou un
moulin à vent. L’énergie éolienne est une des formes d’énergie renouvelable. Elle tire son
nom d’Eole (en Grec ancien, Aiolos), le maître des vents dans la Grèce antique.
L’énergie éolienne peut être utilisée de trois manières :
1- Conservation de l’énergie mécanique : le vent est utilisé pour faire avancer un véhicule
(Navire à voile ou char à voile), pour pomper l’eau (éoliennes de pompage pour irriguer
ou abreuver le bétail)
2- Transformation en force motrice (compression de fluides …)
3- Production d’énergie électrique : l’éolienne est alors couplée à un générateur est relié
pour fabriquer du courant continu ou alternatif.
Le générateur est relié à un réseau électrique ou bien fonctionne au sein d’un système
« autonome » avec un générateur d’appoint (par exemple un groupe électrogène) et /ou un
par de batteries ou un autre dispositif de stockage d’énergie.
RASAMOELINA Raymond Brice 5
Mémoire de CAPEN
Caractéristiques techniques
La montée du prix des énergies fossiles a rendu les recherches dans le domaine de
l’éolien plus attirantes pour les investisseurs. La technologie actuellement la plus utilisée pour
capter l’énergie éolienne utilise une hélice sur un axe horizontal. Certains prototypes utilisent
un axe de rotation vertical.
d’une place croit rapidement avec sa taille, au risque de causer défauts de fonctionnement et
bruits pour le voisinage. Dans la pratique, les pales des grandes éoliennes ne dépassent jamais
une vitesse de l’ordre de 100 m/s à leur extrémité. En fait, plus l’éolienne est grande, et moins
le rotor tourne vite.
Energie solaire
L’énergie solaire est l’énergie du soleil par son rayonnement directement à travers
l’atmosphère. Sur terre, l’énergie solaire est à l’origine du cycle d’eau, du vent et de la
photosynthèse créée par le règne végétal, dont dépond le règne animal via les chaînes
alimentaires. L’énergie solaire est donc à l’origine de toutes les énergies sur terre à
l’exception de l’énergie nucléaire, de la géothermie et de l’énergie marémotrice. L’homme
utilise l’énergie solaire pour la transformer en d’autres formes d’énergies : énergie
alimentaire, énergie cinétique, énergie thérmique, électricité ou biomasse. Par extension,
l’expression « énergie solaire » est souvent employée pour designer l’électricité ou l’énergie
thérmique obtenue à partir de cette dernière. Dans l’espace l’énergie des photons peut être
utilisée, par exemple, pour propulser une voile solaire.
− La ressource solaire
L’énergie solaire vient de la fusion nucléaire qui produit au milieu du soleil. Elle se
propage dans le système solaire et dans l’univers sous la forme d’un rayonnement
électromagnétique de photons. L’énergie solaire reçue en un point du globe dépend de
l’énergie solaire envoyée par le soleil (fluctuations décennales saisonnières, et ponctuelles).
La nébulosité (nuages, brouillards, ect) qui est importante à l’équateur et plus faible en milieu
intertropical. Globalement la terre reçoit en permanence une puissance de 170 millions de
Gigawatt, dont elle absorbe 122 et réfléchit le reste. L’énergie totale absorbée sur une année
est donc 3850 ZettaJoule (ZJ)
Les techniques pour capter directement une partie de cette énergie sont disponibles et
sont constamment améliorées. On peut distinguer le solaire Passif, le solaire photovoltaïque et
le solaire thermique.
L’installation solaire peut alimenter un besoin sur place (en association avec un moyen
de stockage) ou être injectée, après transformation en courant alternatif.
Les panneaux solaires photovoltaïques regroupent des cellules photovoltaïques reliées entre
elle en série et en parallèle. Ils peuvent s’installer sur des supports fixes au sol ou sur des
systèmes mobiles de poursuite du soleil appelés « trackers », dans ce dernier cas la production
électrique augmente d’environ 30% par rapport à une installation fixe.
− Cellule photovoltaïque
Cellule photovoltaïque
− Principe de fonctionnement
− Capteur solaire
Le capteur solaire est une caisse plate constitué d’une vitre, d’une plaque de métal et
d’une planche en bois isolé. La plaque noire permet de capter le maximum d’irradiation et la
vitre d’augmenter l’effet de serre du capteur. L’air est chauffé grâce à son contact à la plaque
de métal jusqu’au différents étages des produits à sécher. Un petit ventilateur fonctionnant en
12V permet d’activer le séchage par la circulation de l’air.
L’énergie hydroélectrique
− Les centrales dites gravitaires pour lesquelles les apports d’eau dans le réserve sont
uniquement gravitaires.
− Les stations de transfert d’énergie par pompage (S-T-E-P) aussi connues sous
l’appellation centrales hydrauliques à réserver pompée pour lesquelles un dispositif
artificiel permet de pomper l’eau d’un bassin inférieur vers un bassin supérieur.
− Les usines marémotrices au sens large qui utilisent l’énergie du mouvement des mers,
qu’il s’agisse du flux alterne des marées ou du mouvement des vagues.
Le principe est le suivant : les vagues pénètrent dans une sorte de caisson immergé
ouvert à la base, pousse de l’air dans les turbines qui actionnent les alternateurs générant
l’électricité. Cette dernière est ensuite transmise par câble sous-marin à la côté aléas,
endommagé par les vagues et le cyclone.
C’est une sorte d’éoliennes sous-marins qui utiliseraient les courants marins de manière
similaire à une hélice de bateau pour produire de l’électricité.
Pcin=½ρ.S.V3 en W
- ρ désigne la masse volumique du fluide (eau douce 100 kg/m3, eau de mer 1025
kg/m3)
- V : vitesse du fluide en m.s-1
Hydrolienne est plus rentable que l’éolienne grâce à la masse volumique de l’eau par rapport à
l’air (environ 1,23 kg/m3)
− Energie marémotrice
L’énergie marémotrice est issue des mouvements de l’eau créée par les marées,
causées par l’effet conjugué des forces de gravitation de la lune et du soleil. L’eau des océans,
en raison du surcroit d’attraction lunaire du côté de la lune et sa valeur plus faible du côté
opposé à celui-ci a, en coupe, une allure d’ellipse, dont le grand axe est orienté sur la direction
terre-lune.
Source : www.Ekopedia.fr
DEUXIEME PARTIE
Deuxième partie :
Description de la coopérative
Caractéristiques :
- Raison sociale : « FY »
- Objet : transformation des fruits et légumes
- Formes juridiques : coopérative
- Numéro d’identification statistique : 432831
- Numéro d’identification fiscale : 9001249
- Adresse : coopérative Féminine FY
Ex SOFIRAC – Abattoir A.P.EX.SO.A
Ankidona – Fianarantsoa 301
- Téléphone : +261 34 09 686 69
- E-mail : productionfy@yahoo.fr
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Mémoire de CAPEN
Organigramme
PRESIDENTE
VICE PRESIDENTE
TRESORIERE
SECRETAIRE
CONSEILLERS
Objectifs de la coopérative
- Etablir une petite activité industrielle pour la transformation des fruits et légumes,
dans le cadre d’un programme du gouvernement et de l’ONUDI pour la réduction de
la pauvreté et la valorisation des produits agricoles de la région.
- Améliorer le circuit de la plantation à la commercialisation en passant par la collecte et
la transformation.
- Réduire la pauvreté.
- Fabriquer des produits naturels de hautes qualités (nutritionnelle et organoleptique) et
fournir des produits stylisés exigés par le marché national et international.
Le diffuseur de flux
Cet important élément est placé au-dessous de la chambre de séchage et intercepte le
flux d’air chaud après que celui-ci a traversé le capteur solaire. Le but du diffuseur est de
distribuer uniformément l’air dans la cabine de séchage. En effet l’air arrive du capteur solaire
comme un flux qui a la section du capteur même, c’est-à-dire rectangulaire. En plus, l’air se
déplace à une vitesse d’environ 2 mètres par seconde en direction presque horizontale. Pour
un séchage convenable et uniforme il faut que ce flux rectangulaire, subtil comme le capteur
et presque horizontale, devienne carré, large comme la cabine et vertical. Pratiquement, le
diffuseur est composé par une surface trouée, à travers de laquelle l’air arrivant du capteur
solaire passe et, en sortant par les 39 trous de la surface crée un flux uniforme et également
distribué.
Afin d’avoir une diffusion efficace on recommande de respecter exactement les
dimensions et la disposition des trous et de placer le plateau à la distance indiquée dans les
dessins. Voici en détail le principe de fonctionnement du diffuseur : quand le courant d’air du
collecteur arrive dans l’antichambre, il est obligé de passer à travers le rang de trous du
plateau. Le flux horizontal et arrivant latéralement devient ainsi vertical. Le courante d’air à
cause de sa vitesse, a une pression plus forte en correspondance de la porte du séchoir, du
moment qu’elle arrive à ce niveau directement du collecteur. Pour contraster ça et permettre
une diffusion uniforme dans la chambre de séchage, on a disposé sur le diffuseur vers la porte
seulement six trous par rang, et sept trous par rang en correspondance de la côté opposée, vers
le capteur, ou la pression de la courante d’air est inférieure.
Le résultat final est donc que le courant d’air rectangulaire presque horizontal qui sort
du capteur est transformé par ce diffuseur en 39 petits courants ronds diffusés sur toute la
surface de la base de la cabine de séchage, chacun avec un débit qui est 1/39 du débit d’air
total du séchoir.
Ce système est très simple, et du point de vue théorique, et du point de vue de la
réalisation. Ses résultats sont excellents, du moment que les mesures effectuées ont donné une
différence moyenne de vitesse de l’air à travers les 39 trous à la sortie du diffuseur entre 4%
et 6%.
La chambre de séchage
La chambre de séchage a la forme d’un parallélépipède avec une hauteur de 165 cm,
une largeur et une profondeur d’environ 97 cm (voir les dessins pour les mesures exactes). En
son intérieur trouve place en bas, le diffuseur de flux (voir le point « A »), et au-dessus de
celui-ci trouvent place les claies, chacune posée sur ses supports métallique.
Les supports sont placés sur les parois latérales, soudés ou fixés avec des boulons. IL
faut faire attention à ne pas laisser de la place libre sur les côtés, entre le support des claies. La
chambre est formée par une porte, attaché à l’intérieur par des chaumières ou coulissante. La
porte doit se fermer d’une façon étanche, pour que l’air de séchage ne puisse pas sortir par des
fentes sans avoir traversé le produit, donc elle doit être bien droite et précise, et, si nécessaire,
on utilisera du caoutchouc sur les bords pour parfaire l’étanchéité. La même attention à
l’étanchéité doit être mise lors qu’on réalise la liaison entre le capteur et la chambre.
L’ensemble de la chambre de séchage est soutenu par 4 pieds métalliques, dont la
hauteur est en stricte relation avec l’inclinaison du capteur.
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Mémoire de CAPEN
La cheminée
Le but de la cheminée est de faciliter l’expulsion vers l »extérieur de l’air, une fois que
celle-ci a complété son parcours.
Les claies
Les claies ont le but de soutenir le produit tout en permettant le passage de l’air. Elles
sont réalisées avec 4 barres métalliques soudées entre elles qui forment un rectangle.
Le fond de ce rectangle est constitué par un grillage de fer soudé aux barres latérales,
sur lequel on étalera les produits à sécher. On peut utiliser un grillage fin et mettre
directement le produit sur celui-ci, ou employer un grillage plus gros sur lequel déposer un
filet type moustiquaire avec les produits.
Le grillage et le filet ne doivent pas être trop fins, afin de ne pas ralentir le flux de
l’air.
Le capteur solaire
Le capteur solaire est un parallélépipède long 200 cm, haut 3,0 cm et large 100 cm. Il
est lié à une extrémité à la chambre de séchage au niveau de l’antichambre, sous le diffuseur,
et à l’opposé au tétraèdre qui porte le ventilateur.
L’air, poussée par le ventilateur, est dirigée dans le capteur, se réchauffe et se dirige
vers le diffuseur par une ouverture de 3,0 cm de hauteur pour 100 cm de largeur.
Sur les deux côtés du capteur sont soudés 8 anneaux pour soutenir les surfaces
réfléchissantes, sortes de ridelles miroirs.
Pour le bon positionnement du capteur (voir l’illustration ci-dessus) celui-ci aura une
pente de 10 à 15° environ entre l’extrémité solidaire avec le diffuseur et la partie opposée liée
au tétraèdre.
Pour éviter le fléchissement de la tôle, des tubes rectangulaires peuvent être insérés
dans le sens de la longueur à l’intérieur du capteur (jamais dans le sens de la largeur pour ne
pas bloquer le passage de l’air).
Elles sont constituées simplement de deux tôles de 100 x 50 cm, avec une poignée
supérieure (la poignée peut être réalisée de plusieurs façons) et deux tuyaux soudés en bas et à
l’arrière qui s’enfilent dans ceux soudés sur les côtés du capteur solaire comme une ridelle.
Les surfaces réfléchissantes ont le but d’augmenter le rayonnement solaire sur le capteur,
surtout jusqu’à 10 h 30 heures et à partir de 13 h 30. Elles ont aussi la fonction de limiter les
mouvements d’air sur la surface du capteur, ce qui pourrait en diminuer la température.
Les surfaces réfléchissantes doivent être mises de façon à ce que le capteur soit
toujours entre les surfaces même et le soleil. Naturellement, vers midi il faut les déplacer de
l’autre côté. Ne pas oublier ce point. Si on ne déplace pas les surfaces réfléchissantes à midi
elles vont projeter leur ombre sur le capteur dans l’après-midi.
Le panneau photovoltaïque
− En début matinée (vers 8 heures) : mettre le panneau incliné sur une position qui
reçoit bien le soleil naissant mais aussi un peu en direction du futur chemin solaire
dans la matinée (disons pratiquement sur la position ou le soleil sera perpendiculaire
au panneau vers 9 h 30.
− A la fin de la matinée (vers 10 h 30) : mettre le panneau peu incliné (presque
horizontal) en direction du soleil à midi.
− En début d’après-midi (vers 13 h 30) : mettre le panneau incliné en direction du soir,
disons en la position ou le soleil sera perpendiculaire vers 15 h 30.
On aura ainsi trois maximums de rayonnement sur le panneau au lieu d’un seul, et on
aura toujours la direction des rayons solaires raisonnablement proches à la direction optimale,
la perpendiculaire. En effet, même quand le soleil est un peu déplacé de la perpendiculaire la
quantité d’énergie qui rejoint le panneau est environ 90% - 95% du maximum. Il faut éviter de
faire travailler le panneau photovoltaïque avec les rayons très loin de la perpendiculaire,
sinon, au lieu d’avoir 12 W on pourrait seulement 2 W ou 3 W. Par exemple, une heure avant
le coucher du soleil, si le panneau est sur la direction que le soleil avait à midi, l’énergie
fournie n’est pas suffisante à faire marcher le ventilateur.
Pour les unités lcaro produites en Niger on utilise un panneau en silicone amorphe de
12 W fabriqué à Honlande par free energy Europe qui donne de très bon résultat. Il est sur
qu’un panneau plus puissante peut augmenter les performances du séchoir, mais il faut
considérer que le prix d’achat est plus haut. La dimension minimale conseillée peut être
considérer comme une bonne solution technique et économique en même temps. Si on trouve
sur marché des panneaux jusqu’à 20 – 22 W à un prix très convenable on peut penser
augmenter de quelques kilos la capacité de séchage par jour de lcaro. Des panneaux plus
puissants ne sont pas souhaitables par ce que les ventilateurs conseillés arrivent à marcher à
environ 15 W de puissance (branché à un panneau de la puissance nominale de 22 W) et pas
de pluie. Si on utilise par exemple de panneau de 40 W le ventilateur en utilisera toujours
seulement environ 16.
Les ventilateurs
Les ventilateurs jouent un rôle très important pour le fonctionnement du séchoir. Il est
recommandé l’usage de deux ventilateurs avec châssis carré (120 x 120 mm) et épaisseur de
38 mm, d’au moins 6 W de puissance chacun. En vue du fonctionnement avec panneau
photovoltaïque les moteurs doivent être en courant continu à 12 V.
Ce type de ventilateur est recommandé aussi par ce que, même si le courant fourni par
le panneau photovoltaïque baisse (à cause d’un nuage, ou naturellement quand le soleil est
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Mémoire de CAPEN
bas) il tourne moins vite mais il ne s’arrête pas. Avec seulement 3 – 4 W il commence à
tourner un peu. Naturellement les 4 W ne sont pas suffisants pour obtenir le séchage du
produit, mais il faut considérer qu’il est mieux d’utiliser un ventilateur qui possède cette
élasticité de fonctionnement.
Il ne faut utiliser de ventilateur trop puissant parce que si l’énergie fournie par le panneau
photovoltaïque descend au dessous de 6 – 7 W ils peuvent s’arrêter de tourner.
Par exemple, le ventilateur, des radiateurs de voiture et ceux qui sont utilisées pour le
système de ventilation d’origine dans les véhicules, ne sont pas adaptés aux exigences de
séchoir, parce qu’ils absorbent beaucoup de courant et ils s’arrêtent de tourner si la puissance
fournie est en dessous de 8 – 10 W. Certains modèles ne démarrent même pas.
Ici sont reportés quelques conseils pratiques sur la construction du séchoir solaire
lcaro. Pour chaque parie qui compose le séchoir, on donne une petite description des
opérations à exécuter.
Capteur
1. Couper les barres intercalaires aux dimensions indiquées
2. Tailler sur les 2 panneaux le coulisseau
3. Pointer les barres d’équerre sur l’un des panneaux
4. Poser le deuxième panneau tout en prêtant attention aux entailles et souder. Pointer
avant de souder et faire attention aux déformations de la tôle au soudage.
5. Couper les pieds et les souder.
Chambre de séchage
1. Montrer l’ossature des façades, porte, étagères.
2. Couper les pieds de la face arrière et les assembler aux pieds des portes étagères.
3. Préparer et monter les barres d’encadrement puis les étagères afin de stabiliser la
structure. Les supports des étagères peuvent aussi être fabriqués à partir de tôle pliée à
La fabrication des réflecteurs est très simple, mais il faut faire très attention au choix
de la matière.
Pour ce faire, il est recommandé d’utiliser de la tôle aluminium ou à défaut de la tôle
galvanisée de faible épaisseur.
Ainsi, il suffit de couper les panneaux aux dimensions requises, éliminer toutes les
bavures (mesures de sécurité) et souder les supports à la place indiquée.
Pour les tubes soudés au collecteur et devant porter les panneaux, il est préférable de
souder ceux-ci en présentant les panneaux afin d’éviter toute erreur qui provoquerait après des
difficultés d’emboitement.
Il y a plusieurs façons de réaliser les claies. Il est possible de réaliser une claie pour
chaque étage (total : 5 ou plusieurs claies) où même deux claies plus petites pour chaque étage
(total : 10 claies ou plusieurs).
Une des façons de construction est d’utiliser du métal déployé, mécano soudé de
maille moyenne et à surface assez lisse. Dans ce cas, il faut encadrer les grilles de fer plat
pour assurer un bon coulissement. Pour disposer les aliments à sécher sur ce type de claie il
faut prévoir l’utilisation d’un filet plastique amovible, type moustiquaire. Le filet permet aussi
de ramasser les denrées séchées très vite, en l’utilisant comme un sac. De plus le filet
moustiquaire peut être facilement lavé.
Peinture
1- Polir tout l’extérieur du système à la meuleuse, ôter les bavures et bien nettoyer avec
un dégraissant
2- Utiliser de la peinture antirouille et après de la peinture noire mate additionnée à un
diluant
3- Peindre au pistolet en faisant au moins deux couches
En vue de remédier à des défaillances dues à la qualité des matières utilisées, certaines
améliorations peuvent s’avérer nécessaires. Cela peut concerner les cas suivants :
1- Manque de stabilité du système
2- Jeux pas assez ou trop grands
3- Fragilité du système
L’ossature du séchoir peut être faite avec du profilé carré ou rectangulaire à la
condition expresse de tenir compte de différentes dimensions.
Le séchoir solaire à convection forcée, utilisé pour le séchage, est composé de trois
parties essentielles : les ventilateurs électriques, le capteur solaire sous forme de tunnel, et
l’enceinte de séchage.
Grâce aux ventilateurs alimentés par les cellules photovoltaïques, le séchage s’effectue par
convection forcée de l’air préchauffé au niveau du capteur solaire ayant la forme d’un tunnel
en plastique transparent avec une base noire. Si la température de l’air est inférieure à la
température du séchage ; le réchaud à gaz se déclenche automatiquement pour chauffer l’air
jusqu’à la température désirée.
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Mémoire de CAPEN
Cheminée
Revêtement
opaque
Revêtement transparent
(5)
Rayon
15 cm solaire
45°
28
cm
(2)
(1)
80cm
10 cm (4)
(3)
AIRE
Source : www.Ekopedia.fr
Légende :
(1) : vitre
(2) : plaque de métal peint en noir
(3) : planche en bois
(4) : planche en bois qui permet de fermer l’espace entre la vitre et la plaque de métal
(5) : claies
1
4
Source : www.Ekopedia.fr
Légende :
1 : Trous d’aération (pour qu’il n’y ait de condensation)
2 : plaque de verre ou de plastique transparent
3 : aliments à sécher
4 : boite en bois ou en carton
La vitesse de séchage exprimée en kilogramme de raisin frais pouvant être séchés par
heure, et selon les conditions de séchage citées dans le tableau, est calculée selon la formule.
Mi
Tsm =
Ts
La quantité en eau extraite du raisin au niveau des deux séchoirs est calculée d’après la
vitesse en masse fraîche et les taux d’humidité du raisin avant et après séchage selon la
formule.
(mci – mcf)
Tse = Tsm
(100 – mcf)
La quantité d’air chauffé à 65°C nécessaire pour abaisser l’humidité du raisin frais de
76,82% à 22,6% dans les séchoirs solaire est calculée d’après la quantité globale d’eau à
vaporiser et les humidités initiales et finales de l’air de séchage. Le débit est calculé selon la
formule.
Tse
Ds= 1000 x
1,2 x (Xm – Xa)
Un débit de 50m3/h d’air à 65°C est suffisant pour sécher les 8kg de raisin frais par le
séchoir type coquillage sans faire appel à l’énergie complémentaire des réchauds à gaz. Celui
nécessaire pour le séchoir à convection forcée est de 150,46 m3/h. Cette différence peut être
expliquée par le taux de brassage entre l’air chaud et le raisin exposé qui est influencé par les
géométries différentes entre les deux séchoirs.
Puissances nécessaires
Les débits d’air chaud calculé des séchoirs solaires nécessitent une puissance en
énergie solaire pouvant être calculée selon le débit en air chaud pour chaque séchoir,
l’enthalpie de l’air ambiant, et celle de l’air chaud. Cette puissance est calculée selon la
formule :
Ds
Pn = 1,2 (hs – ha) x
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TROISIEME PARTIE
Troisième partie :
III. METHODES DE CONSERVATION DES ALIMENTS
3.1 Principe de la conservation
La conservation des aliments comprend un ensemble de procédés de traitement des
denrées alimentaires dont le but est d’en conserver les propriétés gustatives et nutritives, les
caractéristiques de texture, de couleur, ainsi que la comestibilité et d’éviter d’éventuelles
intoxication alimentaires.
La conservation implique habituellement de retarder l’oxydation des graisses qui
provoque le rancissement et l’autolyse par les propres enzymes des cellules de l’aliment
d’empêcher le développement des bactéries, champignons et d’autres micro-organismes, et de
lutter contre les ravageurs animaux.
A l’origine de ces techniques, l’objectif était de pouvoir stocker des aliments en
période d’abondance, afin d’évider d’avoir à faire face à la disette ou la famine durant des
périodes moins faste (fin d’hiver, année à faible production, …)
Avant de voir les diverses méthodes de conservation, il faut se poser la question de la
prolifération de micro – organismes, principale source de dégradation des aliments.
Pour vivre les micros – organismes on besoin : de nourriture, d’eau, de chaleur,
d’oxygène ‘sauf pour les bactéries anaérobies).
Toutes les méthodes de conservation ont pour but de les priver de l’accès à un
élément, y compris la nourriture (dans ce cas on utilise des bactéries non pathogènes pour
accaparer la nourriture).
Un fois la privation d’un des éléments réalisée, il faudra empêcher le produit conservé
d’y avoir de nouvel accès sous peine de voir le processus de dégradation recommencer. Selon
les denrées et les moyens disponibles, différentes techniques peuvent être utilisées pour
conserver des aliments. Les méthodes courantes de conservation de la nourriture
comprennent :
- Le séchage ou dessiccation
- La congélation
- La mise sous vide
- La pasteurisation
- L’appertisation
- L’irradiation
RASAMOELINA Raymond Brice 34
Mémoire de CAPEN
D’autres méthodes non seulement aident à maintenir l’aliment mais aussi lui ajoutent
du goût, comme la salaison, la confiture et le fumage.
Les procédés les plus anciens sont le séchage qui réduit l’action de l’eau, et le fumage,
qui introduit des composés chimiques inhibant les micros – organismes. La mise sous vide
réduit la quantité d’air donc l’action de l’oxygène.
La dessiccation est l’action d’élimer par séchage d’eau d’un produit ou d’un mélange.
Cette opération se fait par chauffage, par le vide ou à l’aide de produits avides d’eau (acide
sulfurique concentré par exemple) ou par séchage progressif dans de bonnes conditions.
Ce mode de conservation découle du fait qu’on prive les microbes d’eau par
déshydratation des aliments et qu’ils se trouvent ainsi gênés dans leur développement. La
déshydratation est une technique de conservation très intéressante pour les herbes (utilisée en
herboristerie), les fruits et même les légumes.
Toutes les parties d’un même produit n’ont pas le même comportement vis-à-vis à
l’eau. Cela varie aussi d’un produit à l’autre, suivant sa composition biochimique : certaines
structures ou molécules retiennent l’eau plus que d’autres. Lorsque le produit est humide,
l’eau qu’il contient est qualifiée « libre ». Lors du séchage, l’eau libre se comporte comme de
l’eau pure. Il suffit pour la vaporiser d’environ 2250 kJ / kg. Lorsque le produit est plus sec,
l’eau est davantage retenue par celui-ci et on la qualifie de « liée ». L’évaporation de cette eau
est plus difficile et demande plus d’énergie.
Au cours du séchage, c’est d’abord l’eau libre qui va être évaporée, puis l’eau de plus
en plus liée : aussi la quantité d’énergie nécessaire pour vaporiser la même quantité d’eau
augmente au cours de séchage. On rencontre une grande diversité dans les modes de séchage :
- Séchage conductif : le produit est mis en contact avec des surfaces chaudes. Exemple :
le séchage de pommes de terre en flocons, pâte à papier.
- Séchage convectif : on envoie sur le produit à sécher un courant gazeux chaud qui
fournit la chaleur nécessaire à l’évaporation du liquide et entraîne la vapeur formée.
Exemple : le séchage de plantes aromatiques, de fruits, de grains, …
- Séchage par infra rouges : un rayonnement infra rouge est appliqué sur le produit.
Exemple : le séchage industriel des vernis et des peintures, du bois, des papiers, des
pellicules photographiques, des cuirs, des textiles, des pâtes alimentaires, la
dessiccation des légumes, des fruits.
- Séchage par micro – ondes. Exemple : séchage d’encre, de peinture, d’adhésifs,
séchage sous vide de produits pharmaceutiques.
- Séchage solaire : l’énergie solaire est utilisée pour sécher le produit, nécessaire un
ensoleillement suffisant. Exemple : séchage de piments, de plantes médicinales et
aromatiques, cacao, café, …
- Séchage par atomisation : un liquide ou une suspension est dispersée sous forme de
fines gouttelettes dans un courant d’air chaud. Exemple : fabrication de lait en poudre,
d’engrais
Importance de la déshydratation
La déshydratation est utilisée dans le domaine de l’alimentation pour conserver les
aliments. Il s’agit de l’une des plus anciennes méthodes de conservation connus. A l’origine,
elle se faisait par exposition de l’aliment au soleil puis les techniques ont été améliorées et
diversifiées au cours du temps.
Parmi le panel des techniques employées l’on peut citer en exemple : le séchage, la
salaison, l’immersion dans les sirops ou des saumures, la lyophilisation, l’atomisation.
Les potages déshydratés, les fruits déshydratés, le café, le lait ou poudre et les épices
ne sont que quelques exemples d’aliments déshydratés.
RASAMOELINA Raymond Brice 36
Mémoire de CAPEN
Fruits sec
Nombreux de fruits sont préparés sous la forme de fruit sec ce qui leur permet d’être
conservé bien au-delà de leur période de production. Cette préparation peut concerner le fruit
entier ou débité en tronçons, tranches plus ou moins épaisse, cubes, parfois même en poudre.
Ananas sec
Vit. B1= 0,078 mg ; B2= 0,029 mg ; B3= 0,470 mg; B5= 0,193 mg; B6= 0,106 mg ;
B9= 11 µg ; B12= 0,00 µg; A= 52 U.I ; Rétinol = 3 C ; E = 0,00 µg ; K = 0,7 µg
Grâce à son pouvoir désinfiltrant, il est conseillé dans les régimes associés à une
rétention d’eau où à la cellulite.
Des vertus cosmétiques lui sont aussi attribuées, notamment pour diminuer l’acné. Se
frotter un morceau d’ananas sur la peau neutraliserait les acides graisseux mais aussi
enlèverait toute pellicule graisseuse qui se dépose sur l’épiderme.
RASAMOELINA Raymond Brice 37
Mémoire de CAPEN
Variétés d’ananas
Les cultivars d’ananas sont regroupés en cinq groupes reconnus qui se distinguent par
les caractères du feuillage (plus ou moins épineux), la localisation de leur culture mais aussi
par des caractères morphologiques tels que le port du plant, la propension à former des
bulbilles et des cayeux, la hauteur du pédoncule par rapport à celle du fruit, la couleur des
pétales des fleurs, les caractères du fruit et le comportement face aux maladies et parasites.
Ces cinq groupes sont :
- Cayenne lisse : ferme, acide, chair jaunâtre assez fibreuse, yeux plants, assez gros, qui
se colorent d’orangé vers le plumet lorsqu’il atteint sa pleine maturité.
- Spanish : peau pourpre, chair jaune pâle, fibreuse, acidulée.
- Mordilonus – Perolera – Malpure : gros et allongé, chair sèche et cassante. Il peut
atteindre 4kg.
- Pernambuco : chair jaune ou blanchâtre très sucrée, douce et peu acide.
- Queen : moins connu, plus petit, avec des yeux proéminents, à chair jaune pâle. Saveur
douce et texture croustillante. Les feuilles sont dentelées très piquantes. Il est très
acidulé avec un goût de bonbon.
Banane sèche
Un fruit : long légèrement incurvé souvent regroupé sur le bananier en grappes
nommées « régimes ».
La banane est le fruit du bananier. Les bananes habituellement consommées sont les
fruits très généralement stériles issus de variétés domestiquées. Les fruits des bananiers
sauvages possèdent des graines.
Les bananes constituent un élément essentiel du régime alimentaire de certains pays
développés et constituent une nourriture de base pour des millions de personnes sous les
tropiques.
Oligo – éléments
K Mg P Ca Na Cu Fe Zn
358mg 27mg 22mg 5mg 1mg 78µg 26 µg 15 µg
Vitamines
C B1 B2 B3 B5 B6 B9 B12 A E Rétinol K
8,7mg 31µg 73 µg 665 334 367 0 µg 0 µg 64UI 0,10 0 µg 0,5
µg µg µg µg µg
Saturés : 112mg ; mono – insaturés : 32mg ; poly – insaturés : 73mg ; cholestérol : 0mg.
Variétés de banane
Ce dernier point est très important, parce que s’il y a des tranches pas bien coupées,
elles peuvent ne pas sécher suffisamment le premier jour et commencer à s’altérer et à pourrir
pendant la nuit. Si le jour après, à la fin du séchage, on met ensemble du bon produit avec
quelques tranches pourries la conservation de tout le produit sera difficile, parce que
l’humidité des tranches trop épaisses et pourries et les micro – organismes qui se sont
développés dans ces mêmes tranches auront une mauvaise influence sur la totalité du produit,
avec comme résultats une piètre qualité générale et un temps de conservation réduit.
D’une manière plus précise, nous suggérons :
Oignon
Chou
Tomate
1- Prendre la tomate et la couper en moitié.
2- Prendre chaque moitié et la pressée afin de faire couler le jus en plus.
3- Couper la tête de chacune partie.
4- Couper des tranches de 2 – 3 mm d’épaisseur.
5- Huiler les claies avant de disposer les tranches de tomate, afin d’éviter que les tranches
mêmes se attachent à les claies.
Carotte
Banane
1- Peler la banane.
2- Enlever les deux extrémités.
3- Couper les tranches de 5 mm environ d’épaisseur.
4- Plonger les tranches dans une solution contenant de l’acide citrique, par exemple du
jus de citron, afin d’éviter leur le rembrunissement.
5- Disposer les tranches sur les claies.
Poivron vert
Le nettoyage
Il est vivement conseillé de nettoyer chaque claie avec de l’eau après lavoir enlevé de
la chambre de séchage. Avant de disposer les produits sur les claies s’assurer que le filet soit
bien sec.
Tous les matins il faut impérativement épousseter la surface du panneau
photovoltaïque et du capteur solaire, parce que la poussière est un obstacle fort aux rayons du
soleil. La poussière très fin du Sahel déposé sur l’absorbeur et le panneau baisse l’efficacité
de ces dernières et limite les performances si n’est pas enlevé tout les jours.
De temps en temps, il faut aussi regarder que dans le capteur et l’antichambre il n’y a
pas d’insectes, de résidus végétaux ou poussières et que des substances alimentaires ne soient
pas tombées dans le diffuseur de flux.
Un nettoyage correct et régulier du séchoir est indispensable pour garantir dans le temps la
qualité des produits alimentaires et même pour une meilleure conservation de l’unité.
RASAMOELINA Raymond Brice 42
Mémoire de CAPEN
QUATRIEME PARTIE
Quatrième partie :
Nous avons mesuré les températures Tfo et Tss respectivement à l’entrée et à la sortie
du caisson de ventilation où se trouvent aussi les résistances chauffantes. Ces relevés nous
permettent de calculer la chaleur Qaux fournie par l’appoint électrique pour maintenir
constante la température de séchage Tss. Dans notre cas, la valeur de consigne est de 60°C.
Détermination de la masse
V0
V=
ε
ε Désigne la porosité du milieu définie comme étant le rapport entre le volume du vide et le
volume total (vide + produit).
L’ordre de la porosité pourra être obtenu par la façon de disposer le produit (exemple
de valeur 0,5).
Vv
ε= Avec
Vt
Vv : Volume du vide
Vt : Volume total
Nous donnons ci après la valeur de certains paramètres que nous avons utilisés dans
nos calculs.
- La chaleur spécifique de l’air asséchant Cp est de 1030 J. kg-1. K-1 ;
- Le débit total du système qui n’est autre que le débit d’air à travers des insolateurs se
calcule d’après la formule : mss = V0. S. d.
Compte tenu de la masse volumique de l’air que nous avons choisi égale à 1,117 kg.
m-3 et de la section S de l’enceinte de séchage qui est de 0,64 m² nous avons numériquement.
- Le débit d’air G à travers un insolateur est (sachant que le système est équipé de deux
insolateurs supposés de même surface de captation) :
mss
G=
2
Soit numériquement :
G = 0,5366 kg. s-1
- Le débit surfacique d’un insolateur de surface de captation 2,25 m² est de
Chaleur utile
C’est la chaleur délivrée par l’insolateur. Elle se calcule d’après la formule suivante :
ts
Avec
Cette chaleur d’appoint est fournie par une source de chaleur auxiliaire munie d’une
régulation de température. Elle permet de maintenir constante la température de l’air entrant
dans le séchoir
Nous avons :
Avec
Chaleur de séchage
Où
Tss : température de l’air à l’entrée du séchoir (°K-1)
Tso : température de l’air à la sortie du séchoir (°K-1)
QR (sans recyclage) = QT - QL
QT = Qu + Qaux
Couverture solaire
IT (W.m-2)
800
600
400
200
0
0 2 4 6 8 t (h)
Variations en fonction du temps du rayonnement solaire
- Dans la première zone (de 0 à 4 h 30mn), nous constatons une chute progressive du
rayonnement correspondant à la journée de l’après – midi. Les passages de nuages
sont représentés par des pics renversés dont l’amplitude et la durée dépend de
l’importance des nuages.
- Dans la deuxième zone (4 h 30mn à 7 h), au début de la deuxième journée (expérience
lancée à partir de 9 h du matin), le temps est nuageux et accompagné d’une pluie fine
d’où la faible valeur du rayonnement solaire. Ensuite le ciel s’est dégagé ; cela se
traduit par une forte augmentation de la puissance du rayonnement solaire.
40
30
20
0 2 4 6 8 t (h)
Température (°C)
Température de l’air
70 1 : air au bas de l’enceinte
2 : air au milieu de l’enceinte
3 : air en haut de l’enceinte
60
50
40
30
0 2 4 6 8 t (h)
Les pics observés sont dus à l’ouverture de la porte du séchoir pour effectuer les
pesées successives de l’échantillon.
Nous avons placé des thermocouples au sein du produit se trouvant sur les claies. La
figure donne les résultats de mesures. Nous donnons en même temps les variations de la
température de l’air asséchant à l’entrée de l’enceinte en guise de référence.
Température (°C)
Température du produit
1 : claie n°1 à l’entrée
60 2 : claie n°2 à la sortie
3 : air asséchant (référence)
50
40
30
20
0 2 4 6 8
t (h)
Les pics renversés sont dus au refroidissement du produit lors de la pesée qui se fait
hors du séchoir.
0
0 2 4 6 8 10 t (h)
Calculs d’énergies
Qu = 1,77 . 106 J
D’après la relation :
Chaleur de séchage
D’après la relation :
QL = 0,99 .106 J
Elle s’obtient à partir du bilan thermique global à travers le séchoir. Nous avons d’après la
relation :
QT = 5,59. 106 J
La couverture solaire
Séchage de la banane
Nous avons mené des expériences de séchage sur des bananes mûres locales d’une
longueur de l’ordre de 15 cm et de diamètre d’environ 3 cm. Après épluchage, le produit est
mis directement à sécher. Le produit est déposé en une seule couche sur des claies. La
température de séchage est de 60°C. L’humidité relative de l’air ambiant est de 66 %.
De mesures nous ont fourni une valeur de l’humanité absolue initiale Nsi du produit égale à
3,96 kg eau/kg MS soit d’une teneur en eau équivalent à 79,83 %.
IT (W.m-2)
1200
1000
800
600
400
200
0
0 10 20 t (h)
Variations dans le temps de la puissance solaire incidente sur le plan incliné des
insolateurs
Le séchage de la banane s’est déroulé d’une manière discontinue en 4 jours. La durée totale de
l’opération est de 22 heures.
Température (°C) Température de l’air :
1 : à l’entrée
50 2 : à la sortie
3 : à l’entrée du ventilateur
40
30
20
0 10 20 t (h)
65
55
45
Température de l’air asséchant :
1 : en bas (à l’entrée)
2 : au milieu
3 : en haut (à la sortie)
de l’enceinte de séchage
35
25
0 10 20 t (h)
Température (°C)
70
60
50
40
30
20
0 10 20 t (h)
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2
t (h)
0 10 20 30
Calculs d’énergies
Chaleur utile apportée par l’air sortant de l’insolateur
D’après la relation :
Qu= 1,72 106 J
Chaleur fournie par source auxiliaire
D’après la relation :
Qaux= 1, 53 106 J
Chaleur de séchage
C’est la chaleur utilisée par le séchoir :
QL= 20,25. 106 J
Chaleur perdue par l’armoire de séchage
Nous négligeons la chaleur perdue par l’armoire de séchage.
Chaleur totale consommée QT
Elle s’obtient en écrivant le bilan thermique global à travers le séchoir. D’après la relation ci-
après, nous avons :
F= 0,11.
V0 = 1,5 m. s-1
S = 0,64 m²
Nous avons :
D1 = 0,27 kg. s-1
Le débit surfacique d’un insolateur est, pour une surface de captation Ac de 2,25 m² :
D1
mc = = 0,12 kg. s-1.m-2
Ac
CONCLUSION
CONCLUSION GENERAL
Les pays en voie de développement, et notamment l’Afrique, produisent des quantités
importantes de fruits et légumes généralement consommés en frais. Par ailleurs, la population
qui, de longue date, transforment certains fruits et légumes pour leur alimentation, maîtrisent
très bien les procédés traditionnels.
Ces méthodes consistent à réduire la teneur en eau et de ses activités par séchage direct
ou par addition de sucre, de sel, … afin de freiner la dégradation microbiologiques et
biochimiques de ces aliments.
Dans cet ouvrage nous avons présenté l’importance, l’effet, l’influence et l’impact de
l’énergie renouvelable sur les méthodes de conservation et transformation des fruits et
légumes. Ces travaux et activités de recherche permettent de tirer quelques normes et critères
qui sont très intéressantes pour agir et acquérir une consommation parfaite et saine des
denrées alimentaires en période disette et surtout de donner aux jeunes Malgaches les clés de
la porte du monde semi – industriel et professionnel.
ANNEXES
Annexe 1 :
Les fruits et légumes
Définitions
En botanique le fruit est défini comme le produit végétal qui succède à la fleure après
fécondation et qui renferme les graines de la plante. Cet organe est riche en sucre, à une
acidité élevée et est consommé cru.
On distingue :
La tomate qui est le fruit d’une plante originaire du Pérou est cependant utilisée en cuisine
comme un légume
D’ailleurs, le terme « légume » n’est utilisé qu’en cuisine pour distinguer les végétaux
que l’on mange salés, des végétaux sucrés. La tomate est donc biologiquement parlant un fruit
mais un légume culinairement parlant.
Annexe 2 :
Préparation des fruits (Mangue)
Pour certains fruits comme la mangue fibreuse et la papaye, il est intéressant de faire
une purée que l’on séchera en couche mince (0,5 cm à 1 cm d’épaisseur). Le produit fini est
souvent appelé cuir parce qu’au toucher il est pliable et mou.
Par exemple, il est possible d’ajouter du miel, du sucre blanc, d’autres purées de fruits,
des noix, des épices. Il y a de nombreuses combinaisons à essayer.
Les fruits sont pelés, coupés et/ou broyés ; cela dépend de la destination finale du
produit déshydraté.
On fait en général sécher les fruits jusqu’à ce que leur pourcentage d’humidité soit
inférieur à 20%. Les fruits bien séchés sont pliables, ils ont souvent une texture de cuir et
n’ont pas de traces de jus ou d’humidité à la surface.
Annexe 3 :
La papaye
Le latex en pharmacologie
Le latex servant à faire la drogue, est recueilli en incisant les fruits encore verts.
Du suc de papayer ainsi obtenu, on extrait une protéase attendrissante appelé papaïne,
formé de 212 acides aminés et la chymopapaïne, une protéase de 218 acides aminés, utilisée
en chimionucléolyse (traitement des hernies discales). La papaïne est inscrite au codex
français depuis 1937 selon Bruneton. Elle seule ou associée, est proposée en thérapeutique
digestive et en diététique comme enzyme de substitution en cas d’insuffisance gastrique ou
duodénale : traitement symptomatique des troubles dyspeptiques. En usage local, elle entre
dans la formulation de traitement d’appoint des affections limitées à la muqueuse de la cavité
buccale et de l’oropharynx, de suites opératoires, de lésions buccales accidentelles, détersive
et cicatrisante, elle est alors associée à un antibiotique et au lysozyme.
Une infusion des feuilles est traditionnellement recommandée dans les affections
hépatiques, les dyspepsies, les coliques et les ulcères de l’estomac.
Papayes fruits
Annexe 4 :
Gingembre
Soda de gingembre
Le gingerale est un soda légèrement aromatisé au gingembre. Il entre dans la
composition de nombreux cocktails, mélangé à des alcools (Wisky, Rhum,…)
Le rhizome est très riche en amidon (60%). Il contient des protéines, des graisses (10%), de
l’huile essentielle et une résine.
Le gingembre est aussi consommé en Afrique de l’Ouest sous forme de jus pressé et y
est considéré comme boisson ayant des effets aphrodisiaques.
Annexe 5 :
Tomate :
La tomate (solanum lycopersicum) est une espèce de plante herbacée de la famille des
Solanacées, originaire du Nord-ouest de l’Amérique du Sud largement cultivée pour son fruit
climactérique. La tomate se consomme frais ou transformé. La plante est cultivée en plein
champ ou sous abri, sous presque toutes les latitudes. Elle a donné lieu au développement
d’une importante industrie de transformation pour la production de concentré, de sauces,
notamment le Ketchup,…
Grappe de tomate
Compte tenu de son importance économique, elle est l’objet de nombreuses recherches
scientifiques et est considérée comme une plante modèle en génétique. Elle a donné naissance
à la première variété génétiquement transformée autorisée à la consommation et
commercialisée de façon éphémère aux États-Unis dans les années 1990.
Etymologie
Le nom tomate figure dans les « mots sans frontières ». On le retrouve en effet dans de
nombreuses langues avec de faibles variations phonétiques et orthographiques. On a ainsi
dans les langues européennes :
− Tomato en Anglais
− Tomate en Français et Portugais
− Tomat en Danois, Norvégien, Suédois et Estonien.
− Tomaat en Néerlandais
RASAMOELINA Raymond Brice 71
Mémoire de CAPEN
A l’exception notable :
− Pomodoro en Italien
− Pomidor en Polonais
Ketchup
Le Ketchup est un condiment populaire habituellement élaboré à partir de sauce
tomate, de vinaigre et de sucre.
L’étymologie du nom Ketchup est controversée et plusieurs théories sont en
concurrence. Une sauce piquante nommée en chinois Ké-tsiap, sauce de saumure utilisée en
assaisonnement fut l’origine de ce nom, pour adoucir le goût fort de la sauce les Anglais et
Américains, y auraient ajouté des champignons puis de la tomate et du sucre et le Ké-tsiap
chinois serait devenu le Tomato Ketchup occidental.
WEBOGRAPHIE
− FAHLOUL Djamel, 2007 Etude des transferts de chaleur et de matière lors du séchage
des aliments et impact sur la qualité, Université de Batna.
− A.Ferradji, A. Malek, 2001, Séchoir solaire à convection forcée pour séchage des
fruits en Algérie.
− Geres, A.1997, Guide pratique : comment sécher vos produits avec le séchoir
coquillage 2ème édition, Burkinafaso
- INTRODUCTION …………………………………………………………………..1
- PREMIERE PARTIE ……………………………………………………………….2
- Première partie : ……………………………………………………………………...3
I. Notions générales d’énergie renouvelables ……………………………………....3
1. Définition……………………………………………………………………………. 3
2. Quelques exemples d’énergie renouvelables………………………………………….5
- DEUXIEME PARTIE ………………………………………………………………16
- Deuxième partie ……………………………………………………………………. 17
II. Pratique du séchage …………………………………………………………….. 17
2.1 Présentation de l’unité pilote : « coopérative FY » ……………………………….....17
2.2 Description et fonctionnement du système de séchage …………………………….. 19
2.2.1 Séchoir solaire à convection forcée …………………………………………….. 19
2.2.2 Description de la fabrication…………………………………………………….. 25
2.2.3 Application du séchoir ………………………………………………………….. 30
- TROISIEME PARTIE ……………………………………………………………… 33
- Troisième partie : …………………………………………………………………… 34
III. Méthodes de conservation des aliments………………………………………... 34
3.1 Principe de la conservation………………………………………………………….. 34
3.2 Mode de conservation par séchage………………………………………………….. 35
3.3 Quelques indications sur la préparation des aliments ………………………………..40
- QUATRIEME PARTIE……………………………………………………………... 43
- Quatrième partie :……………………………………………………………………. 44
IV. Détermination des énergies nécessaires…………………………………………. 44
4.1 Mesure des différents paramètres……………………………………………………. 44
4.2 Energies mises en jeu par le système de séchage……………………………………. 47
4.3 Performance du système…………………………………………………………….. 50
CONCLUSION……………………………………………………………………………… 65
Conclusion générale…………………………………………………………………………. 66
Annexes……………………………………………………………………………………… 67
Annexe 1 : les fruits et légumes……………………………………………………………... 67
Définition……………………………………………………………………………………. 67
Annexe 2 : Préparation des fruits (Mangue)………………………………………………… 68
Annexe 3 : la papaye………………………………………………………………………… 69
Annexe 4 : Gingembre………………………………………………………………………. 70
Annexe 5 : Tomate …………………………………………………………………………...71
Webographie………………………………………………………………………………… 73