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Correction National SM _session normale 2022

Chimie
▪ Partie 1 : :
1. La quantité de matière d’acide méthanoïque :
m0
ni =
M(HCOOH) ρ × V0
On a ∶ m0 donc ni =
ρ= ⟹ m0 = ρ × V0 M(HCOOH)
{ V0
Le volume d’acide méthanoïque contenu dans la solution S1 représente 50 % de Vi donc :
50
V0 = V = 0,5Vi
100 i
ρ × 0,5Vi
Donc ni =
M(HCOOH)
1,22 × 0,5 × 6,00. 10−3
A. N ∶ ni = ⟹ ni = 7,95. 10−5 mol = 7,95. 10−2 mmol
46,0
2.
2.1. L’équation la réaction :
HCO− −
3(aq) + HCOOH(aq) → CO2(g) + H2 O(l) + HCOO(aq)

2.2. La masse d’hydrogénocarbonate de sodium :


Puisque la réaction est totale, donc : ni (HCOOH) = ni (HCO−
3)

m(NaHCO3 )
D’où ni (HCO−
3) = ⟹ m(NaHCO3 ) = ni (HCO−
3 ) × M(NaHCO3 )
M(NaHCO3 )
A. N ∶ m(NaHCO3 ) = 7,95. 10−5 × 84,0 ⟹ m(NaHCO3 ) = 6,69. 10−3 g
3.
3.1. Le pourcentage de molécules d’acide méthanoïque :
N(HCOO− )
On a ∶ τ=
N(HCOOH)
N
On sait que ∶ n= ⟹ N = n × NA
NA
n(HCOO− ) × NA n(HCOO− ) n(H3 O+ ) [H O+ ] × V 10−pH × V
Donc ∶ τ= = = = 3 =
ni (HCOOH) × NA ni (HCOOH) ni (HCOOH) ni (HCOOH) ni (HCOOH)
10−2,43 × 1. 10−3
A. N ∶ τ= ⟹ τ = 4,67. 10−2 = 4,67%
7,95. 10−5
Donc la réaction de l’acide méthanoïque avec l’eau est limitée ; alors l’équation de la réaction s’écrit :
+
HCOOH(aq) + H2 O(l) ⇌ HCOO−
(aq) + H3 O(aq)

3.2. La valeur de pKA ::

On a ∶ pKA = − log(KA )
[HCOO− ]éq . [H3 O+ ]éq
D’où KA =
[HCOOH]éq
+
Équation de la réaction HCOOH(aq) + H2 O(l) ⇌ HCOO−
(aq) + H3 O(aq)

États Avancement Quantité de matière (en mol)


Initial 0 C2 . V 0 0

En excès
Intermédiaire x C2 . V − x x x
Final xéq C2 . V − xéq xéq xéq
D’après le tableau d’avancement :
xéq
[HCOO− ]éq = [H3 O− ]éq = [H3 O+ ]2(aq)
V 10−2pH
C2 . V − xéq xéq ⟹ KA = =
C2 − [H3 O+ ]éq C2 − 10−pH
[HCOOH] = = C − = C2 − [H3 O+ ]éq
{ éq
V 2
V
10−2pH
Donc ∶ pKA = − log ( )
C2 − 10−pH
ni (HCOOH) 7,95. 10−5
On a ∶ C2 = = ⟹ C2 = 7,95. 10−2 mol. L−1
V 1. 10−3
10−2×2,43
A. N ∶ pKA = − log ( ) ⟹ pKA = 3,72
7,95. 10−2 − 10−2,43
4.
4.1. La valeur du pH de la solution obtenue :

10−2pH ′ ′
On a ∶ KA = donc KA (C3 − 10−pH ) = 10−2pH
C3 − 10−pH′
′ ′
KA C3 − KA 10−pH = 10−2pH
′ ′
10−2pH + KA 10−pH − KA C3 = 0

On pose x = 10−pH on obtient : x2 + KA x − KA C3 = 0 
– La concentration C3 :

V𝑒 S3 ⟹ Avec V3 = V2 + V0
S2

C2 ; V2 C3 ; V3
Avant la dilution Après la dilution
D'après la définition d'une dilution (conservation de la quantité de matière du soluté), on peut écrire :
C2 × V2 = C3 × V3

C2 × V2 = C3 × (V2 + V0 )
C2 × V2
C3 =
V2 + V0
7,95. 10−2 × 25. 10−3
A. N ∶ C3 = ⟹ C3 = 2,65. 10−2 mol. L−1
25. 10−3 + 50. 10−3
L’équation  a deux solutions donc :

−KA + √K2A + 4KA C3 −10−3,74 + √(10−3,74 )2 + 4 × 10−3,74 × 2,65. 10−2


x1 = = ⟹ x1 = 2,11. 10−3 mol
2 2
−KA − √K2A + 4KA C3 −10−3,74 − √(10−3,74 )2 + 4 × 10−3,74 × 2,65. 10−2
x
{ 2 = = ⟹ x2 = −2,29. 10−3 mol
2 2
′ ′
Puisque x = 10−pH > 0 donc 10−pH = x1 c’est-à-dire pH′ = − log(x1 )

A.N : pH′ = − log(2,11. 10−3 ) ⟹ pH′ = 2,68

4.2.
4.2.1. L’équation de la réaction :
HCOOH(aq) + HO− −
(aq) → H2 O(l) + HCOO(aq)

4.2.2. La valeur du pH du mélange réactionnel :


[HCOO− ]éq
Par définition ∶ pH = pKA + log
[HCOOH]éq
– Le tableau d’avancement :
Equation de la réaction HCOOH(aq) + HO− −
(aq) → H2 O(l) + HCOO(aq)

États Avancement Quantité de matière (en mol)


Initial 0 C2 . Va Cb . Vb En excès 0
Intermédiaire x C2 . Va − x Cb . Vb − x En excès x
Final C2 . Va − xéq Cb . Vb − xéq En excès
xéq xéq
D’après le tableau d’avancement :
xéq xéq
[HCOO− ]éq =
V V xéq
C2 . Va − xéq ⟹ pH = pKA + log C2 . Va − xéq = pKA + log C2 . Va − xéq
{[HCOOH]éq = V V

– Le réactif limitant est HO donc : Cb . Vb − xéq = 0 ⟹ xéq = Cb . Vb
Cb . Vb
Donc pH = pKA + log
C2 . Va − Cb . Vb
0,1 × 7,50. 10−3
A. N ∶ pH = 3,72 + log ⟹ pH = 4,94
7,95. 10−2 × 10. 10−3 − 0,1 × 7,50. 10−3
▪ Partie II : Etude de la pile plomb- fer :
1. Nombre d’affirmations fausses : 4.
2. L’équation bilan lors du fonctionnement de la pile.
Pb2+ 2+
(aq) + Fes → Fe(aq) + Pbs
3. Le quotient de la réaction à l’instant t1 :
[Fe2+ ]éq
Par définition ∶ Qr,t =
[Pb2+ ]éq
– Le tableau d’avancement :
Equation de la réaction Pb2+
(aq) + Fes → Fe2+
(aq) + Pbs n(e)
États Avancement Quantité de matière (en mol)
t0 = 0 0 [Pb2+ ]i . V En excès [Fe2+ ]i . V n(Pb)i 0
2+ 2+
t1 x [Pb ]i . V − x En excès [Fe ]i . V + x n(Pb)i + x 2x
D’après le tableau d’avancement :
2+ [Fe2+ ]i . V + x [Fe2+ ]i . V + x
[Fe ]éq =
VT VT
2+
⟹ Qr,t = 2+
[Pb ]i . V − x [Pb ]i . V − x
[Pb2+ ]éq = VT
{ éq VT
[Fe2+ ]i . V + x
Qr,t =
[Pb2+ ]i . V − x
La quantité du plomb déposée à l’instant t1 :
md 2,07. 10−3
nd (Pb) = = ⟹ nd (Pb) = 10−5 mol
M(Pb) 207
D’après le tableau d’avancement la quantité du plomb déposée à l’instant t1 :
nd (Pb) = n(Pb)i + x − n(Pb)i ⟹ nd (Pb) = x
Donc x = 10−5 mol
4,0. 10−2 × 100. 10−3 + 10−5
A. N ∶ Qr,t = ⟹ Qr,t = 44,56
1,0. 10−3 × 100. 10−3 − 10−5
4. La valeur de l’instant t1 :
I0 .△ t I0 . (t1 − t0 ) I0 . t1
On a Q = I0 .△ t = n(e). F donc n(e) = = = 
F F F
D'après le tableau d’avancement : n(e) = 2x 
I0 . t1 I .t
D′ après  et  ∶ = 2x donc x = 0 1 
F 2F
D’après le tableau d’avancement la quantité du plomb déposée à l’instant t1 :
nd (Pb) = n(Pb)i + x − n(Pb)i ⟹
nd (Pb) = x
md md
On sait que ∶ nd (Pb) = donc x = 
M(Pb) M(Pb)
I0 . t1 md 2F. md
D′ après  et  ∶ = donc t1 =
2F M(Pb) I0 . M(Pb)

2 × 9,65. 104 × 2,07. 10−3


A. N ∶ t1 = ⟹ t1 = 965s
2. 10−3 × 207
Physique
▪ Exercice 02 : Ondes : Vérification de la pureté d’une huile:
1. Les ondes ultrasonores sont longitudinales car la direction de la propagation est parallèle à la
direction de la perturbation.
2. La distance parcourue pendant une période :
Va
On a Va = d. N donc d =
N
340
A. N ∶ d = ⟹ d = 8,5. 10−3 m
40. 103
3. L’expression de ∆t ∶ D
d’acquisition

A
Système

On a ∶ ∆t = ta − tb
E
D D
On sait que ∶ Va = donc ta = Huile d’olive B
ta Va
D D
et Vb = donc tb =
th Vh
D D 1 1
Donc ∆t = − ⟹ ∆t = D ( − )
Va Vh Va Vh
4. L’huile testée est-t-elle pure ?
La courbe ∆t = f(D) est une fonction linéaire son équation s’écrit : ∆t = K. D 
Avec K représente le coefficient directeur.
1 1
On sait que ∆t = D ( − ) 
Va Vh
1 1 1 1
D′ après  et  ∶ ( − )=K donc = −K
Va Vh Vh Va
1
Vh =
1
Va − K

∆t2 − ∆t1 2. 10−3 − 0,5. 10−3


Graphiquement K = = ⟹ K = 1,97. 10−3 s. m−1
D2 − D1 1 − 0,24
1
A. N ∶ Vh = ⟹ Vh = 1029,68m. s−1
1 − 1,97. 10−3
340
Puisque Vh ∉ [1595m. s−1 ; 1600m. s−1 ] donc l’huile n’est pas pure.

▪ Exercice 03 : Transformations nucléaires : Stabilité des noyaux – Réaction de fission :


1. le nombre d’affirmations justes est : 1
2. Fission nucléaire :
2.1. L’équation de la réaction nucléaire :
10
5B + 10n → AZLi + 42He
D’après les lois de Soddy :
10 + 1 = A + 4 ⟹ A = 10 + 1 − 4 ⟹ A = 7
{
5+0=Z+2 ⟹ Z= 5−2 ⟹ Z=3
10
Donc 5B + 10n → 73Li + 42He
2.2. La comparaison de la stabilité de la particule α avec celle du 73Li :
El (He) 28,295244
On a ∶ ξHe = = ⟹ ξHe = 7,073MeV/nucléon
A 4
E (Li)
On a ∶ ξLi = l
A
D’autre part : El (Li) = Δm. c2 = [Z. mp + (A − Z). mn − m( 73Li)]. c2
= [3 × 1,007276 + 4 × 1,008665 − 7,016005]. c2
= 0,040483u. c2
= 0,040483 × 931, 5MeV. c−2 . c2
El (Li) = 38,033145MeV
38,033145
A. N ∶ ξLi = ⟹ ξLi = 5,330MeV/nucléon
7
On a : ξHe > ξLi , donc le noyau 42He est plus stable que 73Li.
2.3. L’énergie E libérée :
On a : ΔE = Δm. c2 = [m( 73Li) + m( 42He) − m( 105B) − m( 10n)]. c2
= [7,016005 + 4,001506 − 10,02938 − 1,008665]. c2
= −0,002145u. c2
= −0,002145 × 931, 5MeV. c−2 . c2
ΔE = −3,811696MeV
Donc |ΔE| = |−3,811696| ⟹ |ΔE| = 3,811696MeV
▪ Exercice 04 : Électricité :
1. Charge d’un condensateur et sa décharge dans une bobine :
1.1. L’expression de l’énergie emmagasinée dans le condensateur :
1 2
Ee = C0 uC 1 q 2
On a ∶ 2
q ⟹ Ee = C0 ( )
2 C0
q = C0 uC ⟹ uC =
{ C0
1 2
Ee = q
2C0
1.2. La valeur de C0 :
La courbe √Ee = f(t) linéaire son équation s’écrit : √Ee = K. t  avec K le coefficient directeur :
1 2
Ee = q 1 I0
On a ∶ 2C0 ⟹ Ee = (I . t )2 ⟹ √Ee = t
2C0 0 √2C0
{q = I0 . t

′ I0 I0 2
D après  et  ∶ =K donc = K2
√2C0 2C0

I0 2 = 2C0 K2
I0 2
C0 =
2K2
∆√Ee 10−2 − 0 1
Graphiquement K = = ⟹ K = 5. 10−3 j ⁄2 . s−1
∆t 2−0
(10. 10−6 )2
A. N ∶ C0 = ⟹ C0 = 2. 10−6 = 2μF
2 × (5. 10−3 )2
1.3.
1.3.1. L’énergie dissipée par effet joule :
On a : EJ = |∆ET |
∆ET = ET (t = 0) − ET (t1 )
A t = 0 on a : i(t = 0) = 0 et uC (t = 0) = uAB = 40V
Em (t = 0) = 0
1 2
Donc ∶ { 1 2
⟹ ET (t = 0) = Ee (t = 0) − Em (t = 0) ⟹ ET (t = 0) = C0 uAB
Ee (t = 0) = C0 uAB 2
2
di
A t1 on a : i(t1 ) = Imax = 0,4A donc =0
dt
D’après la loi d’additivité des tensions on a : uL + uC = 0
di
r. i + L + uC = 0
dt
di
A t1 on a : r. Imax + L + uC (t1 ) = 0 donc r. Imax + L × 0 + uC (t1 ) = 0
dt
r. Imax + uC (t1 ) = 0
uC (t1 ) = −r. Imax
1
Em (t1 ) = L. I2max
Donc ∶ 2 ⟹ ET (t1 ) = Ee (t1 ) − Em (t1 )
1 2 1 2 2
{ Ee (t1 ) = 2 C0 (−r. Imax ) = 2 C0 . r . Imax
1 1
ET (t1 ) = L. I2max + C0 . r2 . I2max
2 2
1 1 1 2
Donc ∶ ∆ET = L. I2max + C0 . r2 . I2max − C0 uAB
2 2 2
1 1 1
A. N ∶ ∆ET = × 8,6. 10−3 × 0,42 + × 2. 10−6 × 122 × 0,42 − × 2. 10−6 × 402 ⟹ ∆ET = −9. 10−4 J
2 2 2
Donc EJ = |−9. 10−4 J| ⟹ EJ = 9. 10−4 J

1.3.2. Entre les instants t1 et t2 ∶


D’après la figure 3 la valeur absolue |i| de l’intensité du courant augmente donc l’énergie emmagasinée
dans la bobine augmente, alors que l’énergie emmagasinée dans le condensateur diminue, donc le
condensateur se décharge entre t1 et t2 .
2. Modulation et démodulation d’amplitude d’une onde électromagnétique
2.1. La courbe correspondant au signal modulé ou porteuse :
– La courbe (a) correspond au signal modulant (ou informatif) u1 (t).
– La courbe (b) correspond au signal modulé uS (t).
2.2.
2.2.1. Les fréquence fS et FP :
1
On a ∶ fS =
TS
Graphiquement : TS = 5 × 40μs ⟹ TS = 2. 10−4 s
1
A. N ∶ fS = ⟹ fS = 5. 103 Hz
2. 10−4
1
On a ∶ FP =
TP
TS 2. 10−4
Graphiquement : TS = 36TP ⟹ TP = = ⟹ TP = 5,56. 10−6 s
36 36
1
A. N ∶ FP = ⟹ FP = 1,8.105 Hz
5,56. 10−6
2.2.2. Le taux de modulation m :
Um,max − Um,min
On a ∶ m =
Um,max + Um,min
Um,max = 2 × 1V ⟹ Um,max = 2V
Graphiquement ∶ {
Um,min = 2 × 0,2V ⟹ Um,min = 0,4V
2 − 0,4
A. N ∶ m = ⟹ m = 0,67
2 + 0,4
2.3.
2.3.1. La valeur la capacité C :
1 1
On a ∶ N0 = √ donc N20 =
2π LC 4π2 LC
1
C=
4π2 LN20
1
A. N ∶ C = ⟹ C = 8,97. 10−11 F
4 × 10 × 8,6. 10−3 × (180. 103 )2
2.3.2. L’intervalle des valeurs de C :
1 1
On a ∶ T0 ≪ τ < Ti donc ≪ R′C′ <
N0 Ni
1 1
≪ C′ <
N0 . R′ Ni . R′
1 1
A. N ∶ ≪ C′ < ⟹ 5,56. 10−11 F ≪ C′ < 2. 10−9 F
180. 103 × 100. 10 3 5. 10 × 100. 103
3

▪ Exercice 05 : Mécanique :
• Partie I ∶Mouvement d’une luge :
1. Première phase :
1.1. La valeur de ath :
– Le système étudie : {La luge}
– Les forces exercées sur la luge :
▪ P⃗ : le poids.
▪ R⃗ : la réaction du plan.
D’après la 2éme de Newton appliquée sur la luge dans le repère galiléen R :
∑ ⃗F = m. a⃗G
P⃗ + R⃗ = m. a⃗G
On projette cette relation sur l’axe (O; i ⃗) : Px + Rx = m. ax
mg. sin(α) + 0 = m. ath
ath = g. sin(α) 
A. N ∶ ath = 10 × 0,2 ⟹ ath = 2m. s−2
1.2. La distance parcourue :
L’accélération est constante et la trajectoire est rectiligne, donc le mouvement est rectiligne uniformément
varie, c’est-à-dire :
1
x = ath t2 + VA . t + xA
2
1
x = ath t2 + VA . t
2
V − VA
D’autre part : V = ath t + VA donc t =
ath
On remplace dans l’expression de x, on trouve :

1 V − VA 2 V − VA
x = ath ( ) + VA ×
2 ath ath
2
1 V − VA V − VA
À l’instant t1 , on a : d = ath ( 1 ) + VA × 1
2 ath ath
2
1 25 − 5 25 − 5
A. N : d = × 2 ( ) +5× ⟹ d = 150m
2 2 2
1.3.
1.3.1. La valeur de aexp :
On sait que ∶ Vexp = aexp t + VA 
La courbe Vexp = f(t) est une droite, donc son équation s’écrit sous la forme : Vexp = aexp t + VA
– aexp : coefficient directeur.
∆Vexp 15 − 5
Graphiquement : aexp = = ⟹ aexp = 1m. s−2
∆t 10 − 0
1.3.2. L’expression de μ ∶
– Le système étudie : {La luge}
– Les forces exercées sur la luge :
▪ P⃗ : le poids.
▪ R⃗ : la réaction du plan.
D’après la 2éme de Newton appliquée sur la luge dans le repère galiléen R :
⃗ = m. a⃗G
∑F
P⃗ + R⃗ = m. a⃗G
On projette cette relation sur l’axe (O; i ⃗) : Px + Rx = m. ax
mg. sin(α) − RT = m. aexp
RT = m(g. sin(α) − aexp )
D’après , on trouve : RT = m(ath − aexp )
On projette cette relation sur l’axe (O; j) : Py + Ry = m. ay
−mg. cos(α) + RN = 0
RN = mg. cos(α)
RT m(ath − aexp )
On sait que : μ = =
RN mg. cos(α)
ath − aexp
μ=
g. cos(α)
On a sin(α) = 0,2 donc α = sin−1 (0,2)
α = 11,53°
2−1
A. N ∶ μ = ⟹ μ = 0,1
10 cos(11,53°)
2. Deuxième phase :
2.1. L’équation différentielle :
– Le système étudie : {La luge}
– Les forces exercées sur la luge :
▪ P⃗ : Poids.
▪ f ⃗ : force de frottement fluide.
D’après la 2éme de Newton appliquée sur la luge dans le repère galiléen R :
∑ ⃗F = m. a⃗G
P⃗ + f ⃗ = m. a⃗G
On projette cette relation sur l’axe (C; k⃗) : Pz + Rz = m. az
P − f = m. az
mg − kvz = m. az
k
az = g − v
m z
dvz k
+ v =g
dt m z
m dvz 1
On pose τ = , on obtient ∶ + v =g
k dt τ z
dvz
Au régime permanent, on : vz = vl = Cte donc =0
dt
1 1
On remplace dans l’équation différentielle, on trouve : 0 + vl = g donc v =g
τ τ l
dvz 1 v
On remplace dans , on trouve : + vz = l
dt τ τ
– L’expression de vl :
vl = g. τ
m
On a ∶ {τ = m donc vl = g.
k k

2.2. Profondeur atteinte par la luge :


t
On a : vz = vl (1 − e−τ )
dz
On sait que : vz =
dt
t
Donc : z = vl (t + τe−τ ) + C

Or z(0) = 0, donc ∶ 0 = vl (0 + τe0 ) + C


0 = vl τ + C
C = −vl τ
t
Donc : z = vl (t + τe−τ ) − vl τ
t
z = vl (t + τe−τ − τ)

A t = 41τ le profondeur h atteinte par la luge depuis le point C :


41τ
z(41τ) = h = vl (41τ + τe− τ − τ)
= vl (40τ + τe−41 )
= τvl (40 + e−41 )
m m
h = × g. (40 + e−41 )
k k
20 20
A. N ∶ h = × 10. (40 + e−41 ) ⟹ h = 4m
200 200
• Partie II ∶ Mouvement du faisceau de protons dans un champ électrostatique
1. Les équations horaires x(t) et y(t) :
– Le système étudie : {le proton}
– Les forces exercées sur le proton :
▪ ⃗F : Force électrostatique.

D’après la 2éme de Newton appliquée sur le proton dans le repère supposé galiléen :
⃗ = m. a⃗G
∑F
⃗F = m. a⃗ G

q. ⃗E = m. a⃗ G
q ⃗
a⃗G = . E
m
V = V0 . cos(α) x =0
Les conditions initiales : { 0x ; { 0
V0y = V0 . sin(α) y0 = 0

▪ Projection de la relation vectorielle sur l’axe Ox et Oy ∶


q
ax = . Ex ax = 0
a⃗G m ⟹ a⃗G { q
q a = − .E
{ay = m . Ey
y
m
dv dvx
ax = x =0
On sait que ∶ a⃗G dt donc dt
dvy dvy q
{ a y = { = − .E
dt dt m
vx = V0x vx = V0 . cos(α)
Par intégration ∶ { q donc { q
vy = − . E. t + V0y vy = − . E. t + V0 . sin(α)
m m
dx dx
vx = = V0 . cos(α)
On sait que ∶ dt donc dt
dy dy q
{ v y = { dt = − . E. t + V0 . sin(α)
dt m
x = V0 . cos(α) . t + x0 x = V0 . cos(α) . t
Par intégration ∶ { q donc { q
y=− . E. t2 + V0 . sin(α) . t + y0 y=− . E. t2 + V0 . sin(α) . t
2m 2m
x = V0 . cos(α) . t
U
On a : E = 0 et q = e donc e. U0 2
d y = − . t + V0 . sin(α) . t
{ 2m. d
2. L’équation de la trajectoire :
x
On a ∶ x = V0 . cos(α) . t donc t =
V0 . cos(α)
2
e. U0 x x
On remplac dans y, on obtient ∶ y = − .( ) + V0 . sin(α) .
2m. d V0 . cos(α) V0 . cos(α)
e. U0 x2 sin(α)
=− . 2 + x
2m. d V0 . cos2 (α) cos(α)
e. U0
y=− x2 + tan(α) x
2m. d. V02 . cos2 (α)
3. La valeur de U0 :
e. U0
Au point S, on : xS = L et yS = 0, donc : yS = − x2 + tan(α) xS
2m. d. V02 . cos2 (α) S
e. U0
0=− L2 + tan(α) L
2m. d. V02 . cos2 (α)
e. U0
L2 = tan(α) L
2m. d. V02 . cos2 (α)
2m. d. V02 . cos2 (α) tan(α)
U0 =
e. L
2 × 1,67. 20−27 × 7. 10−2 × (4,5. 105 )2 × cos2 (30°) tan(30°)
A. N ∶ U0 = ⟹ U0 = 640,65V
1,6. 10−19 × 20. 10−2
4. La distance minimale dmin ∶
d d
On a ∶ yS + dmin = donc dmin = − yS 
2 2
– L’expression de yS :
e. U0
On a ∶ vy = − t + V0 . sin(α)
m. d
e. U0
Au sommet de la trajectoire S on a ∶ vyS = 0 c’est à dire ∶ vyS = − t + V0 . sin(α)
m. d S
e. U0
0=− t + V0 . sin(α)
m. d S
e. U0
t = V0 . sin(α)
m. d S
m. d. V0 . sin(α)
tS =
e. U0
e. U0 2
D’autre part : yS = − t + V0 . sin(α) . tS
2m. d S
e. U0 m. d. V0 . sin(α) 2 m. d. V0 . sin(α)
Donc yS = − ( ) + V0 . sin(α) .
2m. d e. U0 e. U0
e. U0 m2 . d2 . V02 . sin2 (α) m. d. V02 sin(α) . sin(α)
yS = − +
2m. d e2 . U20 e. U0
m. d. V02 . sin2 (α) m. d. V02 sin2 (α)
yS = − +
2e. U0 e. U0
m. d. V02 sin2 (α)
yS =
2e. U0
d m. d. V02 sin2 (α)
On remplace dans , on déduit : dmin = −
2 2e. U0
d m. V02 sin2 (α)
dmin = (1 − )
2 e. U0
7. 10−2 1,67. 20−27 × (4,5. 105 )2 × sin2 (30°)
A. N ∶ dmin = (1 − ) ⟹ dmin = 6,13. 10−4 m = 6,13mm
2 1,6. 10−19 × 640,65

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