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Cours de Topographie Ajam.L- Lakhal.

W 20020-2021

Chapitre I : Introduction à la Topographie

I- Sciences cartographiques :

I-1- Topographie :
Terme d’origine grec ; (Topo = terrain ; Graphien = dessiner )
C’est l’ensemble des techniques qui mettent en relation le terrain, ses formes et ses détails
naturels et artificiels d’une part et les documents graphiques et numériques d’autres part..

** Plan : C’est la représentation graphique à très grande échelle d’une partie de la surface
terrestre, notamment d’une agglomération.
**Carte : C’est la représentation graphique des détails de la surface de la terre assez étendue
par un système de projection bien déterminé avec des petites échelles.
♦ Echelle : c’est le rapport exprimé dans la même unité entre une longueur mesurée sur la
carte ou le plan et la distance correspondante du terrain réduite à l’horizontal.
Le plan est à grande échelle, de sorte que les détails peuvent y être représentés
rigoureusement à l’échelle. Il indique, en général, les routes, les chemins, les voies d’eau ou
de chemin de fer et quelques monuments ou sites
Le plan cadastral, quant à lui délimite à échelle les parcelles de terre et indique ainsi l’étendu
des bien fonciers.
♦ Echelles des plans :
1/50 Plans d’architecture
1/100 Plans de propriétés
1/200 Plans de voiries
1/500 Plans cadastraux urbains
1/1000 Plans parcellaires
1/2000 Plans d’occupation des sols (plans de ville )
1/5000 Plans topographiques d’étude ou d’urbanisme

♦ Echelles des cartes:


1/1 000 000 Cartes géographiques
1/500 000 Cartes à petite échelle
1/250 000 Cartes topographiques
1/100 000
1/50 000 Cartes topographiques à moyenne échelle
1/25 000 (carte de base )
1/20 000
Cartes topographiques à grande échelle
1/10 000

I-2- Lever topographique :


C’est l’action de procéder à des mesures sur terrain afin de produire des documents
topographiques.
I-3- Implantation :
C’est l’opération inverse du lever, elle consiste à matérialiser sur le terrain des points dont les
coordonnées sont fixées dans un plan

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I-2- Géodésie - géoïde:


* géodésie :
C’est la science qui à pour objet l’étude de la forme de la terre et ses propriété physiques.Elle
permet aussi de localisé avec une grande précision des grands nombres de repère ou point
géodésique servant au levé topographique.

* géoïde :
La forme générale de la terre est celle que nous donne la surface en équilibre constituée par
l’ensemble des mers et des océans .cette surface est équipotentielle puisqu’en équilibre ; elle
est en tout points normale à la direction du fil à plomb .
Le géoïde c’est le niveau des mers prolongé sous les continents
I-3- Photogrammétries :
C’est la technique qui permet de mesurer et représenter les détails des terrains en utilisant des
photographies aériennes.
I-4- Cartographie :
C’est l’ensemble des études et opération scientifique, artistique et technique provenant
d’observation directe ou de l’exploitation d’une documentation en vue de l’élaboration d’une
carte ou un plan.
I-5- Planimétrie :
C’est une opération qui consiste à exploité les observations de mesure qui nous permet e
représenter sur un plan horizontal les détails citer à la surface de la terre.
I-6-Altimétrie :
C’est une opération qui consiste à exploité les observations et les mesures qui conduisent à la
représentation des reliefs du sol.
II- Les applications de la topographie en Génie Civil :
La topographie touche plusieurs domaines, les applications propres au génie civil sont les
suivantes :
Les travaux routiers et municipaux :
Ils sont liés aux autoroutes, aux chemins de fer et des travaux qui ont des grandes longueurs
par rapport à leur largeur.
◙ Implanter l’axe de la route
◙ Piqueter et relevé des tracés en plan des routes, des profils en long,des profils en travers, qui
servent au calcul de cubature
◙ Génie municipal : Eclairage public, ….
Les travaux pour les bâtiments :
◙ Plan d’installation
◙ égouts pluviaux, assainissements, électricité et téléphone …
◙ Piquetage des centres de fondation pour pieux et semelle
III- rôle de l’étudiant de génie civil en topographie :
L’étudiant de Génie Civil doit être capable de :
■ Manipuler le matériel et les instruments topographiques
■ Pouvoir communiquer avec un topographe
■ Comprendre tout document topographique
■ Savoir-faire des opérations topographiques simple (lever, calcul et réception des travaux
réalisés…)

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IV –Rappel mathématique :
IV-1- Calcul de la surface d’un triangle quelconque :
Pour calculer la surface d’un triangle il faut connaître soit deux angles et un côté soit un angle
et deux côtés.
a-La relation des sinus dans un triangle quelconque donne :

AB AC BC C
= =
sin C sin B sin A
b a
Connaissant AB, on peut calculer AC et BC

AC = AB . sin B / sin C

BC = AB .sin A / sin C A c
H B
CH = AC sin A = BC sin B
S ABC = 1 AB . CH Figure 1-I
2

Si on pose que AB = c ; BC = a et AC = b alors on aura


SABC = ½ a .b sin C
SABC = ½ a .c sin B
SABC = ½ b .c sin A
SABC = p(p − a)(p −b)(p −c) Avec p = a +b+c
2
b-La relation de Pythagore généralisé :
a2 = b2 +c2 – 2 . b . c cosA
b2 = a2 +c2 – 2 .a . c cosB
c2 = a2 +b2 – 2 . a . b cosC

IV –2-Compensation des angles :

On connaît que la somme des angles d’un triangle est égale à 200 gr.
∑ angles thé = α+β+γ = 200 gr
On vérifie que la somme des angles mesurés est environ égale à 200 gr.
Donc il faut compenser ces angles.
Compenser les angles c’est les corriger uniformément.
Soit CT la compensation totale et Ci la compensation par angle.
CT = ∑ angles thé - ∑ angles mes. = 200 - ∑ angles mes.
Ci = CT / 3
Soit αc l’ angle horizontal compensé et α m l’angle mesuré.
α c = α m + Ci

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β
γ

B C

V- Les unités de mesures utilisées en topographie :α


V-1 : Mesure de longueur :
L’unité de mesure pour les longueur est le (m)
Les sous multiples :
● Le décimètre (dm) = 0.1 m
● Le centimètre (cm) =0.01m
● Le millimètre (mm) = 0.001 m
Les multiples :
● Le décamètre (dam ) =10 m
● L’hectomètre (hm) =100m
● Le kilomètre (km) =1000m

V-2- Mesure de superficies ou surfaces :

L’unité de mesure de surface est le (m2) ou centiare


Sous –multiples :
● Le décimètre carré (dm2 )
● Le centimètre carré (cm2 )

Multiples :
● Le décamètre carré : Are (a) = 100 m2
● L’hectomètre carré : Hectare (ha) = 10 000 m2 = 100 ares
● Le kilomètre carré : (peu utilisé ) = 100 ha
V-3- Mesure d’angles :
L’unité d’angle employée en topographie est le grade :(gr)
Sous –multiples de grade:
● Le décigrade (dgr ) = 0.1 gr

● Le centigrade (cgr ) = 0.01 gr


● Le milligrade (mg) = 0.001 gr

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● Le déci milligrade (dmgr ) = 0.0001 gr


Sous –multiples de degré:
1° = 60’
1’ =60’’
VI-Tableau de conversion entre les angles :
Les conversions de degré en grade ou en radions et vice versa doivent être maîtrisées pour
éviter les erreurs inutiles lors de l’utilisation des instruments de calcul.

Degré ( ° ) Grade (gr) Rad


360 400 6.28 =2π Circonférence

180 200 3.14 =π


Angle plat
90 100 1.57 = π/2
Angle droit
57.3 63.66 1

1 1.111 0.017

0.9 1 0.0157

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Chapitre II : Eléments Généraux


1-DEFINITIONS

Topographie : C’est l’ensemble des techniques qui mettent en relation le terrain, ses
formes et ses détails naturels et artificiels d’une part et des documents graphiques et
numériques d’autre part (figur1).

Lever

Terrain Documents:

Graphiques: plans, cartes, … etc.


Numériques: tableaux, fichiers de
coordonnées,…etc.
Mixtes: Plans côtés, … etc.

Implantation

Figure1 : Liaison terrain- document


Lever topographique : Action de procéder à des mesures sur le terrain afin de
produire des documents topographiques. Il existe deux types de levé :
• Levé de détails où figurent les arbres, les poteaux d'éclairage, les regards,
les trottoirs, les constructions….

• Levé topographique qui présente le relief du terrain, on trouve les


courbes de niveau, la direction du nord, les obstacles naturels ect…
Les deux plans suivants donnent une idée sur les documents graphiques
résultants d'un levé de détail et d'un levé topographique

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Levé de détails Levé topographique


Figure -2
Implantation : C’est l’opération inverse du lever, elle consiste à matérialiser
sur le terrain des points dont les coordonnées sont fixées à priori ou figurent sur un
plan.
Echelle : C’est le rapport numérique entre une longueur mesurée sur une carte
ou un plan et la projection horizontale de cette même longueur mesurée sur le terrain.
Carte : Représentation conventionnelle d’une certaine portion de terrain, à
petite échelle ; tels que cartes géographiques, cartes topographiques et cartes routières
dont les échelles varies du 1/1000 000
Plan : Représentation plane, précise et détaillée (comparée à une carte) d’une
certaine portion de terrain, à grande échelle ; tels que plans d’urbanisme ‘ 1/5000 ),
plans parcellaires ( 1/2000 , 1/1000 ), plans cadastraux urbains ( 1/500 ), plan de voirie
et d’implantation, plan de propriétés, plan d’architecture.
Topométrie : Lorsque les procédés de levés comportant exclusivement des
mesures géométriques, l’opération prend le nom de topométrie ( pas de croquis, pas de
dessins ).
2-LES APPLICATIONS DE LA TOPOGRAPHIE :
Le domaine d’application de topographie est vaste, on retient les activités les plus
courantes :
❖ La topographie de construction : Elle consiste à donner des alignements et
des altitudes qui servent à la construction de réseaux égouts, des rues, des
poteaux d’éclairage public.
❖ La topographie routière : Elle est liée aux autoroutes, aux chemins de fer et
aux travaux s’entendant sur des grandes distances ; par exemple :
- Implanter l’axe de la route ;
- Piqueter les courbes routières.

Figure -3 S1
B
T1 T2
Courbe T4
T3
Lac
A S2

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❖ La topographie cadastrale : Elle consiste à déterminer la délimitation et le


morcellement des propriétés foncières.
- Subdiviser des lots ;
- Piqueter des lots ;
- Rétablir d’anciennes lignes de propriété.
❖ La topographie souterraine : Elle s’intéresse à la détermination de
l’orientation et des dimensions des tunnels, des galeries de mines, de calcul
des volumes ect.
Par exemple : - Localiser les puits, les mines…
- Faire le relevé de la galerie.

❖ La topographie hydrographique : Elle a pour but de représenter le littoral


(étendue de pays qui borde la mer), les lacs et les rivières, les fonds
marins…
Exemples : - Relever les profondeurs d’un cours d’eau ;
- Relever les rivages d’un cours d’eau.

Figure -4

❖ La topographie industrielle : Cette topographie s’oriente vers


l’aménagement des installations industrielles, au moyen d’instruments
optiques.
Pour toutes ces activités, les principes et les opérations de base sont les mêmes. Ce
n’est que l’application qui diffère.

Figure -5
APPAREILS TOPOGRAPHIQUES USUELS :
Les appareils topographiques évoluent rapidement et la concurrence dans ce
domaine est très grande. Actuellement, la plupart des appareils topographiques qui se
trouvent sur les terrains sont des appareils numériques. Les photos qui suivent donnent

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des idées sur les produits qu’on trouve sur les marchés. Nous allons manipuler certains
appareils dans les séances des travaux pratiques.

Roulette ou ruban à base synthétique Roulette métallique


Les rubans servent à la mesure directe des distances
Figure 6

Jalons trépieds boîtier


Figure 7

Les axes principaux d'un théodolite Théodolite électronique marque Théodolite électronique marque
Topcon Leica
Figure 8

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Les théodolites servent à la mesure des angles horizontaux et verticaux.Ces sont les
stations totales les plus utilisées, il se trouve d'autres marques, il servent à effectuer
toutes les opérations topographiques telles que la mesure des angles horizontaux et
verticaux, la mesure des distances et les dénivelés, les levés topographiques, les
implantations, la création des points géodésiques, les canevas d’ensemble….

Sokkia set 3110 Topcon GTS 800 Leica TS 700


Figure 9

4- SYSTEMES DE REPRESENTATION PLANE :


Les systèmes de représentation plane doivent être altérer le moins possible les
éléments (angles et longueur) observés sur le géoïde et en tout cas, les lois des
altérations doivent être connues. On distingue :
Les systèmes conformes ou orthomorphes qui conservent les angles.
Les systèmes équivalents qui conservent les surfaces, utilisés surtout pour les
cartes thématiques (économie, agriculture, …)
Des projections aphylactiques : répondant à quelques buts particuliers
principalement en navigation.

Dans tous ces systèmes, si l’une des trois valeurs (angles, longueurs, surfaces)
est conservée, les deux autres sont nécessairement altérées. Les systèmes de
représentation conformes sont les seuls employés en géodésie et parmi ceux-ci, on cite
le système LAMBERT, la représentation de GAUSS ou MERCATOR.

5- REPRESENTATION DES CARTES TUNISIENNE :


Le système de projection LAMBERT est le système adopté pour la
représentation des cartes et des plans en Tunisie.
Pour éviter que les altérations ne deviennent trop importantes au Nord et au sud,
on utilise deux systèmes de représentation LAMBERT.
Système LAMBERT Nord Tunisie :
Parallèle origine 40 grades; Méridien origine 11 grades
Couverture entre 37. grades et 42.5 grades

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Système LAMBERT sud Tunisie :


Parallèle origine 37 grades ; Méridien origine 11 grades
Couverture de 34.50 grades à 39.50 grades
Nous aurons donc pour la Tunisie deux origines de coordonnées rectangulaires :
Origine Nord (LO = 40 grades, MO = 11 grades)
❖ Origine Sud (LO = 37 grades, MO = 11 grades)
Dans la partie commune aux deux systèmes (entre 37.50 grades et 39.50 grades)
les points peuvent avoir les coordonnées calculées par rapport aux deux repères.

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Chapitre III : Mesures altimétriques

Questions :
• Définir l’altimétrie, le géoïde, le niveau, la mire, le théodolite, le distancemètre ?
• Quelle est la différence entre un niveau est une station ?

Introduction
Les méthodes de lever topographique consistent à déterminer des points en position
(x,y) et en altitude H pour les reporter sur un plan. Dans ce chapitre on va s’intéresser
aux mesures altimétriques des points.
• Définitions
Les altitudes sont les hauteurs des points au-dessus du Géoïde suivant la verticale du
lieu.
Le nivellement est l'ensemble des procédés topographiques permettant de définir la
différence d'altitude entre deux points. Les différents procédés de nivellement sont :

➢ Le nivellement géométrique ou direct.


➢ Le nivellement trigonométrique ou indirect, qui utilise d'une part les mesures de
distances entre points, et d'autre part, l'inclinaison d'une visée : l’angle vertical.
➢ Le nivellement barométrique basé sur la différence de pression atmosphérique
entre deux points. (précision de 3 à 4 m lorsqu'on effectue un grand nombre
d'observations).

I. Le nivellement géométrique (ou direct)

Le principe du nivellement géométrique est de déterminer la différence d'altitude entre


deux points en utilisant un niveau avec lequel on définit un plan horizontal et on fait deux
visées sur une mire placée successivement au premier (R) et au deuxième point (I). La
différence des deux lectures donne la différence d'altitude entre les deux points.
On procède comme suit :
• La première visée sur le point de référence (altitude connue HR) permet de lire sur
la mire la lecture arrière sur le point R (LarR)

LarR
I

• La deuxième visée sur le point I (HI altitude inconnue) permet d’obtenir la lecture
avant sur le point I (LavI)

LavI

I
R 12
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• Les deux visées permettent d’obtenir deux lectures (LarR et LavI)


LarR

R
Niveau LavI

LavI

LarR I

R HI ?
HR

Pour déterminer l’altitude du point I, il suffit d’écrire :


HR + LarR = HI + LavI
Et on obtient l’altitude du point I
HI = HR + (LarR - LavI)

On note (LarR - LavI) la dénivelée mesurée dhmes qui n’est autre que la
différence d’altitude.
dhmes =(LarR - LavI) =HI - HR

Remarques : Lectures sur la mire

• La mire est une échelle linéaire qui doit être tenue verticalement (elle comporte
une nivelle sphérique) sur le point intervenant dans la dénivelée à mesurer. La
précision de sa graduation et de son maintien en position verticale influent
fortement sur la précision de la dénivelée mesurée.
Le réticule d’un niveau est généralement constitué de quatre fils :

le fil vertical

le fil stadimétrique supérieur (filsup)

le fil niveleur= (filsup+ filsup)/2

le fil stadimétrique inférieur(filinf)

• Le fil niveleur permet d’obtenir la lecture arrière ou avant.

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• Il est important de noter l’unité de mesure des lectures avant de se lancer


dans le calcul des altitudes.

I-1. Nivellement par rayonnement


• A partir d'une seule station (un seul niveau), on détermine l'altitude de plusieurs
points visibles de cette station.

LavI
LavII
LarR

R station

LavIII

LavIV

• Les altitudes des points visibles i sont déterminées à partir de l’altitude (connue)
du point de référence R et des dénivelées mesurées respectives (LarR – Lavi).
Ainsi pour chaque point i visé, on obtient :
Hi = HR + (LarR - Lavi)
• On remarque que le nivellement par rayonnement permet d’obtenir une unique
lecture arrière sur le point de référence R (LarR) et plusieurs lectures avant sur les
points visés i (Lavi).
• Comme HR et LarR restent constants durant le calcul des altitudes des points i, il
est possible de déterminer l'altitude du plan de visée comme suit :

HPV = HR + LarR

Les altitudes des autres points i sont déterminées par :

Hi= HPV - Lavi

1-2. Nivellement par cheminement

On procède par cheminement lorsque les deux points sont éloignés ou bien non visibles
l'un à partir de l'autre. On part d’un point de référence R (d’altitude connue) vers un
point N. Cheminement de R → N

… …

S2 S3 4
S5 5
… Si
i … N-1 SN
1 2 i-1
S1 3 S4 N
R

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Notons la dénivelée mesurée i relative à la station i : dhimes=Lari-1 - Lavi

Les dénivelées sont déterminées par :

et les altitudes par :


dh1mes = LarR – Lav1 H1 = HR + dh1
dh2mes = Lar1 – Lav2 H2 = H1 + dh2
dh3mes = Lar2 – Lav3 H3 = H2 + dh3
dhNmes = LarN-1 – LavN HN = HN-1 + dhN
dhimse = Lar – Lav HN = HR +dhimes

➢ Lorsque l'altitude du point N (HN) est inconnue  on dit que le cheminement est
ouvert. Dans ce cas, pour retrouver l’altitude du point N (HN), il suffit d’écrire :
HN = HR +dhimes

➢ Lorsque l'altitude du point N (HN) est connue  le cheminement est encadré.


Si en plus l'altitude du point N est égale à celle de R (HN=HR))  le cheminement
est dit fermé.

Dans ce cas les dénivelées doivent être corrigées pour retrouver l’altitude du point N.
HN = HR +dhicorr

Cette correction nous permet de rectifier les altitudes des points i intermédiaires entre les
deux points connus R et N.
Hi = Hi-1 +dhicorr

• D’où provient l’erreur ?


Dans le cas où on ne procède pas à la correction, la valeur de HN obtenue sera
légèrement différente de la valeur donnée. Cet écart dit écart de fermeture peut
provenir principalement (voir paragraphe 1-4):
➢ d’une ou plusieurs lectures fausses,
➢ d’une mauvaise horizontalité de l’appareil,
➢ d’un dérèglement de l’appareil.
ON note ε est cette erreur (écart) de fermeture du cheminement.

• Comment corriger les dénivelées mesurées ?


Tout d’abords, nous devons remarquer que la différence d’altitude réelle entre les deux
point R et N (HN-R ) doit être égale à la somme des dénivelées après correction.

HN – HR = HN-R = dhicorr

Soit ε est l’erreur de fermeture du cheminement :  = dhimes - HN-R.


Cette erreur doit être compensée par c (c = - ε) et rapportée aux mesures.

dhicorr = dhimes + ci : dénivelée compensée (corrigée)

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Hicorr = H i-1corr+ dhicorr : altitude compensée (corrigée)

Le calcul de la compensation relative Ci s’effectue comme suit :

1. Si l’écart de fermeture est faible, la compensation est proportionnelle au nombre


de portés (nombre de station):
c -
ci = =
n n

2. L’écart de fermeture est important, la compensation est proportionnelle à la


dénivelée.
c|dhimes|
ci =
|dhimes |

➢ Lorsque l’on cherche à déterminer l’altitude d’un point extrémité i à partir de celle
connue d’un repère R, on effectue généralement un cheminement aller-retour
de R vers R en passant par i. Ceci permet de calculer l’altitude de i et de vérifier la
validité des mesures en retrouvant l’altitude de R.

1-3. Cheminements mixtes

Le cheminement mixte consiste à associer le nivellement par cheminement et le


nivellement par rayonnement.

Par exemple, sur la figure ci-dessus., les points 1, 2 et 3 sont rayonnés depuis la station
S1 dont le point arrière est la référence (R) et le point avant A. L'opération en S1 est
appelée rayonnement. Lorsqu’un cheminement comprend des points rayonnés et des
points cheminés, on dit que c’est un cheminement mixte. Le cheminement de la figure
ci-contre passe par les points R, A, B, C, D, E et R’. Les points 1, 2,3, 4, 5, 6 et 7 sont
rayonnés. L’ensemble est un cheminement mixte encadré entre R et R´. Le mesurage
terminé, on calcule d’abord le cheminement sans tenir compte des points
rayonnés. Une fois les altitudes des points cheminés (A, B, C, D, E) sont calculées, on
calcule les altitudes des points rayonnés ({1,2,3}, {4,5}, {6,7}).

1-4. Les fautes et les erreurs en nivellement géométrique

Les fautes se résument essentiellement en :

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➢ Faute de lecture sur la mire.


➢ Confusion du fil niveleur avec les fils stadimétriques.
➢ Faute de manipulation de l'appareil.

1-4-1. Les erreurs dues à l'instrument

Erreurs systématiques

➢ Erreur de sphéricité de la terre (pour les grandes portées).


➢ La collimation verticale: c’est une erreur de non parallélisme de l'axe optique par
rapport à la direction de la nivelle.

Si DA = DB  ΔH = L'A- L'B
Donc l'égalité des portées permet d’éliminer l'erreur de collimation verticale.

Erreurs accidentelles
➢ erreur de parallaxe provient du dérèglement de l'oculaire ou de la mise au point
en distance.
➢ erreur d'estimation: on n'apprécie pas le 1/10 des graduations.
➢ erreur de calage de la bulle.
➢ erreur due à la dilatation des organes tenant la bulle
➢ erreur atmosphérique: erreur de réfraction à température élevée on voit un
flamboiement.

1-4-2. Les erreurs dues à la mire


➢ erreur d'étalonnage de la mire
➢ erreur de graduation (entre systématiques et accidentelles)
➢ erreur de verticalité de la mire, elle est d'autant plus grande qu'on vise haut. (½
systématique et ½ accidentelle).
➢ Erreurs accidentelles : Erreur de dilatation de la mire.

2. Le nivellement géodésique (ou indirect ou trigonométrique)

2-1. Principe

On l'utilise quand le nivellement géométrique devient difficile, voire impossible, par


exemple une pente très raide et donc pour déterminer une dénivelée, (on utilise un
Théodolite et un distancemétre), on mesure la distance Dp entre les deux points ainsi
qu'un angle vertical (angle zénithal) ZAB de la visée (exemple: distance zénithale).

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ha + dh = H + hb  H = dh + ha - hb

 H = Dp coszAB + ha - hb

HB = HA + H

Si HA est connue et HB inconnue, on stationne en A, et on vise B  on dit qu'on effectue


une visée directe. Si on stationne en B et on vise A  la visée est dite inverse.
Généralement, on effectue une visée directe et une visée inverse. La dénivelée dh est la
moyenne des deux mesures.

Remarque : La distance horizontale entre A et B Dh est égale à


Dh=DP sinZAB

2-2. Cheminement de nivellement géodésique


On se propose de déterminer les altitudes de points situés entre deux points d'altitudes
connues A et B.
On procède soit par: cheminement principal, c'est à dire on stationne sur tous les
sommets et on effectue à chaque fois une visée directe et une visée inverse (visées
réciproques).

Soit par: cheminement secondaire: un sommet sur deux est stationné, donc toutes les
visées sont unilatérales.

On effectue ensuite la compensation:

- ΔHAB = ΣΔHi
- calcul de l'erreur de fermeture et des compensations ci.
- on recalcule les altitudes.

La compensation est faite en fonction des longueurs des côtés si la pente est faible, sinon
elle est faite en fonction des dénivelées.

Chapitre IV : Mesures des Angles

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Questions :
• Définir le goniomètre, le limbe, la mire, le théodolite, le distancemètre ?
• Quelle est la différence entre un niveau est une station ?

Rappelons que les méthodes de lever topographique consistent à déterminer des points
en position (x,y) et en altitude H pour les reporter sur un plan. Dans ce chapitre on va
s’intéresser à la détermination planimétrique des points et c’est dans ce but qu’on va
étudier les méthodes de mesures d’angles et de distance.

I- Mesure des angles horizontaux

1-1. Définitions
On note S la station et M le point visé.
L’Orientement ƟSM d’une direction SM est l’angle que fait le nord géographique avec
cette direction, compté dans le sens contraire de celui des aiguilles d’une montre.
Le Gisement GSM d’une direction SM est l’angle horizontal que fait le nord géographique
avec cette direction, compté dans le sens des aiguilles d’une montre.

Nord
(0gr)
M

ƟSM
GSM

Un gisement ou un orientement est un angle toujours compris entre 0 et 400 Grades.


ƟSM+GSM=400

Remarques :
Plaçons la station au point A et on vise le point B.
Puis plaçons la station au point B et on vise le
point A.
GAB est l’angle entre le Nord (ordonnées)
et la direction AB.
GBA est l’angle entre le Nord et la direction
BA.
La relation qui lie GAB et GBA est :

GBA = GAB + 200

1-2. Utilisations des gisements


Les angles horizontaux (gisement ou orientement) et les distances horizontales entre le
point visé et la station nous permettent de calculer facilement les coordonnées
cartésiennes visées (et vis versa).

1-2-1 Calcul d’un gisement à partir de coordonnées cartésiennes

19
Cours de Topographie Ajam.L- Lakhal.W 20020-2021

Considérons les coordonnées de deux points A(EA, NA) et B(EB, NB). Le gisement GAB est
tel que :

20
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1-2-2 Calcul de coordonnées cartésiennes à partir d’un gisement

En topographie, il est très fréquent


de connaître un point S (ES, NS) et
de chercher les coordonnées d’un
point P visible depuis S. On dit que P
est rayonné depuis S si l’on peut
mesurer la distance horizontale DSP
et le gisement GSP. Quel que soit le
quadrant, on peut alors calculer les
coordonnées du point P par les
formules suivantes :

Exercice n°2 :
S (680 379,84 ; 210 257,06) est donné en coordonnées Lambert (m), calculez les
coordonnées de P telles que : DSP = 45,53 m et GSP = 172,622 grades.

1.2. Aspects pratiques des mesures des angles horizontaux


L’appareil utilisé pour la mesure des angles horizontaux est appelé un goniomètre, il peut
s’agir d’un Théodolite ou d’une station totale (cf. Travaux Pratiques). Il comporte :

➢ un limbe horizontal qui est un cercle gradué dont l’origine est variable.
➢ un système de centrage qui nous permet de coïncider le centre du limbe avec le
point stationné.
➢ une lunette qui sert à viser un point.

Le mode opératoire consiste à stationner un point


A, à viser un point B et à effectuer une lecture sur
le point B: LB. Ensuite on vise le point C et on fait
une lecture LC.

L’angle CÂ B = LB - LC

Fig. 1 : Représentation schématique d’un Théodolite (Wild, 77)

21
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• En pratique le topographe est appelé de définir l’orientement (ou le gisement)


zéro de la station A Ɵ0 qui n’est autre que l’angle que fait le nord géographique
avec le zéro du limbe horizontal, compté dans le sens contraire de celui des
aiguilles d’une montre. Pour cela, il suffit de viser un point quelconque B à partir
de la station A et on a :

Nord

Ɵ0 0
LhB B
300

A ƟAB
100
200

Ɵ0=ƟAB+LhB (-400)

Exercice d’application :
Soit les points A, B, C et D connus par leurs coordonnées STT. Calculer les orientements des
directions AB, AC, AD, BD et CD

1258,39 1269 ,17 − 1303,27 − 1028,227


A ; B ; C ; D
8136 ,29 9033,17 8525,27 − 8036 ,348

Réponse :
Direction X (en m) Y (en m) Quadrant Α (en gr) θ (en gr)
AB 10,78 896,8800 1 99,23 99,23
AC -2 561,66 388,98 2 9,59 190,41
AD -2 286,62 -16 172,64 3 91,06 291,06
BD -2 297,40 -17 069,52 3 91,48 291,48
CD 275,04 -16 561,62 4 98,94 301,06

Orientement du zéro du limbe:

Nord
Problème : déterminer
l’orientement du zéro du limbe Limbe
d’une station S. C’est à dire la horizontal Zéro du limbe
direction donnant une lecture Sens de graduation
égale à zéro pour cette station. +
du limbe

S LM
Solution : viser un point M dans SM
une direction connue et faire la index LM
lecture LM.

M : point
visé
Nous aurons alors : θ0=θSM + LM

22
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Remarques :
a) Si à partir de la station S il y a plusieurs directions Connues et visibles, nous
pouvons améliorer la précision de la détermination de θ0 de la station en visant
successivement ces directions et en adoptant la moyenne de l’ensemble des
déterminations de θ0.
b) En visant, de S, un point B dans une direction inconnue, nous avons :
θ0=θSM + LM
→ θSB = θSM + LM - LB
θ0=θSB + LB Sans passer par le calcul de θ0

Transmission des orientements :


Dans un cheminement polygonal pour passer de l’orientement d’un coté à celui du
coté suivant, il faut connaître l’angle topographique réalisé par ces deux cotés. La relation
liant ces deux orientements est la suivante :

N.L. N.L.
BC = AB ± 200gr + αd
AB
A
C BC
De proche en proche, nous pouvons déterminer
l’orientement du nième coté du cheminement par : d

n = départ  n . 200 +d


B

Sources d’erreurs dans la mesure des angles horizontaux :

Erreurs systématiques :

La collimation horizontale :
Elle est due au défaut de perpendicularité entre l’axe optique (lunette) et l’axe des
tourillons (secondaire).

T1 T1 T2
Axe des  Zéro Axe des  Zéro Axe des  Zéro
tourillons du limbe tourillons du limbe tourillons du limbe
L
0
LCG 0 0 L
M M M

  index Axe de
index  la
Axe de Axe de index LCD lunette
la la
lunette   lunette 
T'2 T'2 T'1

23
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Il y a un décalage entre la Retournement de la lunette Retournement de l’alidade autour


position de l’indexe et la autour de ses tourillons de l’axe principal
direction de la lunette.

LCG= L + ε LCD = L + 200 – ε

LCG + LCD - 200


Alors : L=
2

→ Le double retournement élimine l’erreur de collimation horizontale.


Remarques importantes :
1- Cette erreur est variable dans le même sens que l’angle de Site.
2- Quand on fait un double retournement, on fait deux lectures: une lecture avec cercle
vertical à gauche et une lecture avec cercle vertical à droite. La lecture cercle gauche
est la lecture de base. Le calcul de la moyenne est effectué en adoptant un appoint de
la valeur lue en cercle gauche, l’application numérique suivante montre comment doit
être effectuée le calcul de cette moyenne.
Lecture cercle Lecture cercle
Station Point visé Lecture moyenne
gauche (LCG) droite (LCD)
A 114,755 314,751 114,753
B 207,243 7,248 207,245
1
C 373,604 173,607 373,605
D 86,149 286,144 86,146

LCG + LCD  200


Ainsi la formule à adopter pour le calcul de la moyenne est : L=
2

Le tourillonnement :
C’est le défaut de perpendicularité de l’axe des tourillons avec l’axe principal.
A
T1T2 : position théorique de

Axe principal

l’axe des tourillons ;


T1’T2’ : position réelle de
l’axe des tourillons ;  a
 : défaut de perpendicularité  a' T'2
avec l’axe principal ; T1

 : erreur de lecture sur   T2
T1’
l’angle horizontal.

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Aa Le plan de visée est incliné d’un angle


tg()=  par rapport à un plan vertical (angle
R
que fait l’axe des tourillons avec le
R.  plan horizontal par défaut de
tg()= =
Aa tg() fabrication)

Pour  petit [ tg() =  (en rd)] ; nous obtenons :


 =  . tg()

Plus le site (i) est important, plus l’erreur de tourillonnement est grande.
Pour un site nul (lunette horizontale) le tourillonnement l’est aussi.
Le double retournement élimine le tourillonnement.

T1’’ T2
T1 ’T2
T1’ T2 ’

Irrégularité de la graduation du limbe :
La graduation du limbe n’est jamais parfaite, elle présente des irrégularités (de fabrication).
Mais puisque le tour complet du limbe mesure exactement 400gr (par obligation), à chaque
graduation élargie sur le limbe doit correspondre obligatoirement au moins une graduation
rétrécie dans une autre zone de ce limbe. L’atténuation de l’erreur qui découle de cette
irrégularité est donc obtenue, en adoptant des mesures successives d’un même angle réparties
sur différentes portions du limbe : c’est la réitération.
Cette méthode consiste à mesurer n fois l'angle à déterminer, en changeant à chaque fois
l'orientement du zéro du limbe (0) de manière à utiliser pour la mesure de l’angle tout le
cercle gradué.
On applique simultanément le procédé de la réitération et le double retournement en faisant
succéder à une série de mesures cercle vertical à gauche, une autre série cercle à droite.
Exemple:

Origine de la mesure de l’angle Position du cercle vertical


0 CG
 100 CD
 50 CG

 150 CD

Erreurs dues au frottement :


Dans son mouvement de rotation, l'alidade peut entraîner légèrement le limbe. Pour atténuer
cette erreur, on effectue la rotation par alternance une fois dans un sens, une fois dans l'autre.

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Erreurs accidentelles :

Erreur de pointé :
Cette erreur varie avec la forme et l’éclairement de l’objet visé. On admet pour elle
l’estimation suivante :
G : grossissement de la lunette
 = 0,007/G avec :
 :en radian
Pour atténuer cette erreur, il faut
Choisir tant que possible des cibles fines (fiches,….)
Multiplier les mesures.
Choisir le pointé le mieux adapté à l’objet visé (contact, encadrement ou bissection).

Pointé par contact Pointé par bissection Pointé par encadrement


Si l’objet visé présente une Si l’objet visé est large, on Si l’objet visé est assez fin, on
pointe, on fait coïncider cette amène le fil vertical du l’encadre par les deux fils
pointe avec la pointe de l’une réticule au milieu de l’objet. verticaux du réticule.
des fils du réticule.

Erreur de mise en station de l’appareil (centrage) :

M : Point visé
Cette erreur est pour S
une même station α-ε ε
systématique, d’une e
station à l’autre elle D
est accidentelle. Elle α
est inversement
proportionnelle à la 0 du limbe
: position du stationnement réel
distance du point visé.
: position du stationnement théorique
e : erreur de centrage

Nous avons : [sin(ε)/e] = [sin(α- ε)/D] ; soit pour ε petit :

ε = e. sin(α)/D

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Conclusion : plus les visées sont courtes, plus Il est impératif de soigner les centrages des
stations.

RECAPITULATION :

Comme toute valeur pratique, l’angle topographique est entaché de plusieurs sortes d’erreurs
dues aux imperfections matérielles ou humaines. Les valeurs obtenues, pour ces angles, ne
sont alors qu’approchées. Les principales erreurs entachant les mesures d’angles horizontaux
sont décrites dans les paragraphes précédents tout en indiquant les opérations à exécuter pour
améliorer la précision de ces mesures. Le tableau ci-après regroupe les dispositions
permettant d’éliminer ou de réduire ces erreurs :

Disposition prise Objectif visé

Éliminer les erreurs :


D’excentricité de l’axe de visé
De non perpendicularité de l’axe
Opérer en double retournement
secondaire avec l’axe principal
De non perpendicularité de l’axe optique
(lunette) avec l’axe secondaire

Réitérer plusieurs fois la mesure de l’angle en


Atténuer l’erreur due aux irrégularités de
décalant à chaque fois l’origine des lectures
graduation du limbe
(orientement du zéro du limbe)

Inverser le sens de rotation de l’alidade à


chaque réitération Atténuer l’erreur de frottement

Cette liste n’est pas exhaustive. Toute fois, il faut retenir que plus la précision exigée pour un
travail donné est grande, plus il faut réunir plus de dispositions pratiques permettant
d’atténuer ou d’éliminer des erreurs de mesure. Ainsi dans le cas de travaux courants sur
chantier, il est souvent peu utile de procéder par double retournement (la faible précision
exigée pour une évaluation intermédiaire du volume de travaux exécutés, par exemple, ne
justifie pas la perte de temps engendrée par le double retournement) ; Dans d’autres cas tels
que les travaux d’extension du réseau géodésique, il est indispensable de prendre toutes les
dispositions donnant lieu à une amélioration de la précision des mesures angulaires ; les
angles sont alors mesurés par tours d’horizon. Cette méthode de mesure d’angles horizontaux
est détaillée dans le paragraphe suivant.

27
Cours de Topographie Ajam.L- Lakhal.W 20020-2021

Le tour d’horizon :
En topographie, on a souvent à faire la mesure des angles de plusieurs secteurs juxtaposés,
tels que AŜB , BŜC , CŜD et DŜA (on part de A et on revient vers A). La somme des
mesures fait 400grades. On dit qu'on fait un tour d'horizon.
R

Station S
D A

C B

Pour améliorer la précision, on fera le tour plusieurs fois, en déplaçant la position du zéro et
en changeant le sens de rotation du limbe tout en procédant par double retournement.

Les étapes du tour


1 ) Choisir une référence R qui soit éloignée le plus possible, dans les limites de la portée de
l'instrument de mesure (pour que le point soit le plus précis possible).
Cette référence doit être facile à encadrer ou à bissecter et dans une direction opposée à
celle du soleil.
2 ) On fait une première visée sur R et on règle l'appareil de sorte à avoir une lecture proche
de l'origine choisi ( par exemple, si on choisi 0 comme origine, on doit avoir L R10).
3 ) On vise successivement les points A, B, C et D et on enregistre les différentes lectures
(LA, LB, LC, LD).
4 ) On vise une deuxième fois la référence et on enregistre LR2.
5 ) On vérifie que l'écart de fermeture ef= LR2-LR1 est inférieur à la tolérance. Cette tolérance
dépend de l'instrument utilisé. Elle est égale à 2,7  avec  écart type donné par le
constructeur de l'appareil.
Si cette étape n'est pas vérifiée, il faudra reprendre le tour.
L + LR2
6 ) On adopte pour la suite L R = R1 .
2
7 ) Faire plusieurs séries de mesures en déplaçant l'origine du limbe, le sens de visée (direct
ou indirect) et le sens de rotation de l'alidade.

Cas d'un tour quatre séries

Première série
1 ) La lunette étant en position cercle de gauche (lecture directe), pointer la référence R;
2 ) Amener le zéro du limbe sur la référence (LR1 0)
3 ) Viser chaque point du tour en visant dans le sens direct ( de la droite vers la
gauche). Faire les lectures LA, LB, etc. et revenir sur la référence. Faire la lecture LR2.
4 ) Faire les vérifications relatives à l’écart de fermeture ef et à la somme des angles.
ef= LR2-LR1  2,7 e avec e écart type donné.
Si cette étape n’est pas vérifiée, il faut refaire le tour.

28
Cours de Topographie Ajam.L- Lakhal.W 20020-2021

Deuxième série
1 ) Faire un double retournement. La lunette est donc en position cercle de droite. Pointer la
référence R;
2 ) Amener la division du limbe aux environs de 100grades sur la référence (L R1 100g)
3 ) Viser chaque point du tour en visant dans le sens indirect ( de la gauche vers la
droite). Faire les lectures LA, LB, etc. et revenir sur la référence. Faire la lecture LR2.
4 ) Faire les vérifications relatives à l’écart de fermeture ef et à la somme des angles.
ef= LR2-LR1  2,7 e avec e écart type donné.
Si cette étape n’est pas vérifiée, il faut refaire le tour.

Troisième série
1 ) Faire un double retournement. La lunette est donc à nouveau en position cercle de gauche;
2 ) Amener la division du limbe aux environs de 50 grades (LR1 50g) au niveau de la
référence R ;
3 ) Reprendre les étapes 3 et 4 de la première série ;

Quatrième série
1 ) Faire un double retournement. La lunette est donc à nouveau en position cercle de droite;
2 ) Amener la division du limbe aux environs de 150 grades (LR1 150g) au niveau de la
référence R ;
3 ) Reprendre les étapes 3 et 4 de la deuxième série ;

Réduction du tour
1 ) L’origine des angles est toujours pris au niveau de la référence;
2 ) Pour chaque série, faire la différence entre les lectures enregistrées et la moyenne des
deux lectures sur la référence;
3 ) Faire la moyenne des lectures réduites ;

II- MESURE DES ANGLES VERTICAUX :


Définitions :
Axe vertical

M:
zAM : angle point visé
zénithal
 : angle de site
A
n : angle
nadiral
S

29
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Suivant les appareils, nous pouvons mesurer soit l’angle de site, soit l’angle zénithal. La
mesure de l’angle zénithal est la plus répandue dans les appareils modernes. Elle est aussi la
plus conseillées, car les valeurs des angles mesurées en lecture cercle gauche varient de zéro
à 400gr de manière continue.

Collimation verticale :

C’est l’angle que fait avec la verticale la ligne 0,200gr du limbe vertical. C’est une erreur
systématique. Dans le cas courant de théodolite donnant l’angle zénithal nous obtenons les
formules suivantes :

LCG=z+z0 z
M M
Zéro z0 z
du limbe Zéro z0
du limbe
Cercle 0 Axe de Axe de 0
vertical la visée
la visée LCD=400-(z-z0)
Axe vertical

Cercle
Axe vertical

vertical

LCG = z0+z LCD = 400-(z-z0)


Lecture cercle gauche Retournement autour de l’axe des tourillons

Le deuxième retournement (autour de l’axe principal) ne change pas la valeur de l’angle


vertical ; donc il est inutile de le représenter par un autre schéma.

LCG+LCD-400 : erreur de collimation


Alors nous obtenons : z0=
2 verticale de la station

LCG-LCD + 400 : formule de calcul de la


et z= 2 moyenne de l’angle zénithal

→ Le double retournement permet d’éliminer l’erreur de collimation


verticale.

Cas d’un théodolite donnant l’angle de site :


Un raisonnement analogue à celui développé pour le cas d’un théodolite donnant
l’angle zénithal donnerait les résultats suivants :

30
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Si la visée est ascendante :


LCG+LCD-200 : erreur de collimation
0 =
2 verticale de la station
LCG-LCD + 200 : formule de calcul de la
=
2 moyenne de l’angle de site
Si la visée est descendante :
LCG+LCD-600 : erreur de collimation
0 =
2 verticale de la station
LCG-LCD + 600 : formule de calcul de la
=
2 moyenne de l’angle de site
Remarque : les erreurs accidentelles qui affectent les angles horizontaux, touchent de
même les angles verticaux et sont atténuables par les mêmes mesures.

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Chapitre V : Mesures des Distances

Une longueur peut être mesurée directement en la comparant à une longueur


étalon ou indirectement par les méthodes stadimétriques et télémétriques ou
encore graphiquement ou par le calcul lorsque l’on connaît les coordonnées des
points limitant cette longueur.

1. Méthodes directes de mesure des longueurs


On mesure une longueur directement par chaînage en la comparant à une
longueur étalon (un mètre, double décamètre, ...). On porte cet étalon bout à
bout autant de fois qu’il est nécessaire.

1.1. Chaînage suivant la pente


On utilise généralement un ruban d’acier gradué au centimètre et on procède par
jalonnement, c’est-à-dire qu’on aligne entre les deux points, à vue ou au
théodolite, autant de jalons qu’il est nécessaire. Si une partie de l’alignement
n’est pas visible à partir du point de départ, à cause d’un changement de pente,
on se place en un jalon déjà posé et on opère de même. Si le point d’arrivée
n’est pas visible à partir du point de départ, on procède par tâtonnement jusqu’à
obtenir l’alignement des jalons.
Cette méthode nous permet de mesurer la distance suivant la pente.

1.2. Chaînage par cultellation


C’est la méthode qui consiste à mesurer, en terrain accidenté, une distance par
ressauts horizontaux. On mesure directement la distance horizontale mais la
précision de la mesure est faible vu qu’il est difficile de réaliser l’horizontalité du
ruban.
Dh(AB) = L1 + L2 + L3

2. Méthodes indirectes de mesure des longueurs

2.1. Mesures électroniques de distances


Le distancemétre est un appareil qui permet de mesurer électroniquement la distance
selon la pente entre deux points A et B. Ces appareils ont des portées différentes (1km→
60km), et une gamme de précision assez large.
Dans le cas de la station totale, qui comporte un théodolite électronique et un calculateur
programmable, le distancemétre est incorporée dans l’appareil. Si le distancemétre est
indépendant, il doit être monté sur un théodolite afin d’assurer l’alignement et mesurer
l’angle vertical.
Le principe de ces appareils est d’envoyer une onde électromagnétique à partir de A qui
sera réfléchie par un réflecteur préalablement installé sur le point B. Le réflecteur est
constitué d’un prisme qui renvoi un rayon réfracté parallèlement au rayon incident.

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Cours de Topographie Ajam.L- Lakhal.W 20020-2021

Connaissant la vitesse de propagation de l’onde et le temps mis par l’onde pour faire
l’aller-retour, (fournis par le distancemétre), on calcule la distance en pente:

Il faut mesurer les paramètres météorologiques, (Patm, T°, humidité de l’air), qui
influencent la vitesse de propagation de l’onde dans l’air, et en tenir compte dans les
corrections à faire.
Un autre type d’appareil mesure la différence de phase entre l’onde émise et l’onde
réfléchie et donne la distance en fonction du déphasage.
On remarque la précision des appareils modernes est de 5mm/km. Rappelons alors que :
Dh=DP sinZAB

2.2 Les procédés stadimétriques.


Ils sont très peu utilisés actuellement. Le principe étant de mettre à l’extrémité de la distance à
mesurer une mire (règle graduée), et à l’autre on stationne avec un Théodolite ou un Niveau.
L’image de la mire se forme sur le réticule qui comporte, outre deux fils en croix, deux autres fils
horizontaux et deux autres verticaux.

Ce qui revient à obtenir la distance horizontale entre la station et le point visé


comme suit :
Dh(S-i)=100 (Lsupi-Linfi)

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Cours de Topographie Ajam.L- Lakhal.W 20020-2021

Donc :

34
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La relation des sinus s’écrit donc comme suit :

35
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36
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Chapitre V

Chapitre VI : Profil en long, profil en travers et


Cubature

Introduction :
La représentation d’un projet routier permet de déterminer les volumes des terrassements à
réaliser tout au long de la route. Cette représentation graphique est composée de plusieurs
éléments qui sont :

1-Tracé en plan :
Le tracé en plan est la projection sur un plan horizontal de la route.
Il est composé des 3 éléments suivants :
-Le segment de droite (l’alignement droit ) qui reste toujours le plus court chemin
-L’arc de cercle (virage ) permettant de contourner les obstacles
-Les courbes de transition qui améliorent la jonction entre les deux premiers éléments.

2-Profil en long :

a-définition :un profil en long est la représentation d’une coupe verticale suivant l’axe d’une
route, d’une rue ,d’une voie ferrée ou d’un canal
Le profil en long ne pourra être définitivement arrêté que lorsque la position et la forme des
carrefours auront été étudiées.
Le profil en long ne suit pas nécessairement le profil en long du terrain naturel,les exigences
de la circulation amènent généralement à dissocier localement la route du terrain en créant des
déblais (route en contrebas) et des remblais (route surélevée )

b-Etablissement des Profils en longs

b-1-Profil en long sur la base d’un levé :

* Piquetage du profil en long :


Selon le relief du terrain on relève tous les points de changement de pente le long du projet.
On place un piquet à chaque changement de pente en respectant un espacement souhaité.
On place au moins un piquet tous les 50m dans les alignements droits et tous les 25m dans les
courbes

37
Cours de Topographie Ajam.L- Lakhal.W 20020-2021

7 B
6 8 ●
● ● 10
● 9
● ●
A
5


1
● 2 4
3 ●
● ●

Figure 1-VII

*Levé du profil en long :


Les distances entres les piquets sont mesurés avec les instruments des mesures et ceci
selon la précision souhaité (On mesure soit avec le ruban, le distancemètre, station totale
…)
Les altitudes des têtes des piquets sont mesurées en nivellement direct ou trigonométrique
et on note facilement l’altitude du terrain naturel en chaque point.

*Report du profil en long :


-On reporte en abscisses les distances horizontales
-On reporte en ordonnées les altitudes des points
-On joint les points entre eux (on obtient le tracé du profil en long )
Remarque :
L’échelle des altitudes est généralement 5 à 10 fois plus grande que celle des distances

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Cours de Topographie Ajam.L- Lakhal.W 20020-2021

Altitude 1/100
6 7 B
8
● ● 9 ●10

● ●
A
5


1
● 2 4
3 ●
● ●

Bdistance 1/1000

Figure 2-VII
*Cartouche :
N° du profil
Distance partielle
Distance cumulée
Cote Terrain Naturel (CTN)
Cote projet (CP)
Déclivité
Alignement et courbe

b-2-Profil en long sur la base d’une carte


on trace l’axe du projet du terrain naturel
on mesure les distances cumulées des intersections de l’axe avec les courbes de niveaux
et les points interpolés ( voie ferrée, passage de route, entré et sortie de foret …)
On reporte les distances horizontales en abscisse et les altitudes en ordonnées selon
l’échelle choisie (distance échelle de la carte et altitude échelle du relief )
On trace le profil en reliant les points des lignes

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Cours de Topographie Ajam.L- Lakhal.W 20020-2021

3-Profil en travers :
Le profil en travers est la coupe de la route suivant un plan perpendiculaire à l’axe.
Le profil en travers peut comprendre les éléments suivants :
-L’emprise : surface du terrain appartenant à la collectivité et affectée à la route et ses
dépendances.
-La plate –forme :surface de la route comprenant la chaussée, les accotements et les terres
pleins
-La chaussée : surface aménagée de la route sur laquelle les véhicules circulent normalement
-Les accotements : zones latérales de la plate-forme,bordant la chaussée et permettant le
garage des véhicules en stationnement pour éviter l’encombrement de la chaussée par les
obstacles temporaires
-La bande d’arrêt : surface longeant la chaussée par la droite et permettant le stationnement
éventuel. Dans le cas d’une autoroute,la bande d’arrêt est dite « bande d’arrêt d’urgence » et
elle comporte une structure de chaussée permettant le roulage et l’arrêt des véhicules en cas
d’urgence
-La bande cyclable ou la piste cyclable pour les deux roues
-Le trottoir pour la circulation des piétons
Les profils en travers particuliers sont nécessaires pour la délimitation des emprises et pour le
calcul des cubatures. On choisira en général, des profils en travers équidistants espacés de
20,25,30 ou 50 mètres
Les profils en travers sont indispensables pour le calcul de la cubature des terrassements et on
peut les classer en trois catégories :

CP
C TN CP C TN
C TN



CP
Profil en
remblai Profil en Profil
Déblai mixte

Figure 3-VII

4-Calcul des volumes des terrassements d’un projet de route :


Pour calculer les volumes des déblais et des remblais totaux il faut passer par le calcul partiel
qui est définie entre deux profils successifs a une longueur ( l ) , ce volume partiel est
déterminer comme le montre ce schéma :

40

Déblai
Cours de Topographie Ajam.L- Lakhal.W 20020-2021

Cote projet
P1 Cote TN
P3
P5
P2 P4
Remblai
Pf
● Déblai Déblai Déblai
Remblai ● P6

L21 L22

L1 L2 L3 L4 L5

Figure 4-VII
Pour le calcul des cubatures, on commence par la détermination des surfaces en décomposant
les profils en travers en triangles ou en trapèzes .
On détermine par la suite le volume d’une section comprise entre deux profils en travers qui
est égale au produit de la moyenne des surfaces de deux profils par la distance qui les sépare .
Pi : ce sont les numéros des profils
Pf : profil fictif
Li : longueur entre deux profils
Les volumes des terres déplacés sont calculés selon cette méthode :
V = L1 . S1+ S2 + L21 . S2+0 + L22. 0+ S3 +L3 . S3+ S4 + L4 . S4+ S5 +L5 . S5+ S6
2 2 2 2 2 2

S2

P2
S1
L1
P1 Entre profils

Figure 5-VII

41
Cours de Topographie Ajam.L- Lakhal.W 20020-2021

V1 Remblai = S1+ S2 xL1


2
Remarque :
*Les volumes des déblais et ceux des remblais sont calculés séparément
*Les volumes calculés sont des volumes en place. Mais pour les volumes à mettre en
remblais il faut tenir compte du foisonnement de sol
*pour le sol excavé le volume augmente de 15% à 25%
*Pour les volumes à remblayé il faut augmenter la quantité de 3% à 5% afin de déterminer la
quantité nécessaire pour les travaux de terrassement Commenté [a1]:
Cartouche du profil en travers :

N°du point
Cote Terrain Naturel (CTN)
Cote projet (CP)
Distance partielle
Distance cumulée

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