PLUi CC LLB Rapport D'enquête Janvier 2021

1
DÉPARTEMENT DE LA SARTHE
RAPPORT D’ENQUÊTE PUBLIQUE

RELATIVE À
L’ÉLABORATION DU PLAN LOCAL D’URBANISME
INTERCOMMUNAL DE
LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES LOIR LUCÉ BERCÉ
et à
L’ABROGATION DES CARTES COMMUNALES
DES COMMUNES DE BEAUMONT PIED DE BŒUF,
COURDEMANCHE, FLÉE ET THOIRÉ SUR DINAN
Janvier 2021
Dossier TA Nantes n°E20000017/44 Enquête publique portant sur l’élaboration du PLUi de la communauté de communes
Loir Lucé Bercé et l’abrogation des cartes communales de Beaumont Pied de Bœuf, Courdemanche, Flée et Thoiré sur
Dinan ; enquête réalisée du 2 novembre 2020 au 2 décembre 2020. RAPPORT ET CONCLUSIONS
Commissaires enquêteurs : J CHEVALIER, G FROSTIN et G. FUSEAU
2
3
TABLE DES MATIÈRES
1ère partie : RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE

Sommaire Page
1 ORGANISATION DE L’ENQUÊTE 5
1.1 Désignation de la commission d’enquête 5

1.2 Arrêté 5
1.3 Durée et dates de l’enquête 5
1.4 Dates et horaires des permanences 7
1.5 Dossier soumis à l’enquête 8
1.5.1 Contenu du dossier 8
1.5.2 Procédure 11
1.5.3 Rapport de présentation 18
1.5.4 Le PADD 25
1.5.5 Les Orientations d’Aménagements et de Programmations-OAP 28
1.5.6 Le règlement 32
1.5.7 Annexes 36
1.5.8 Abrogation des cartes communales de Beaumont Pied de Bœuf, Courdemanche, Flée et 40
Thoiré sur Dinan
1.5.9 Analyse du dossier 41
1.6 Avis des communes et des Personnes Publiques Associées (PPA) 41
1.6.1 Avis des communes 41
1.6.2 Avis des Personnes Publiques Associées (PPA) 43
2 OBJET DE L’ENQUÊTE 65
2.1 Nature et objet 65
2.2 Objectifs du maître d’ouvrage 65
2.3 Contexte juridique 67
3 RÉUNIONS PRÉALABLES 68
4 VISITES DES LIEUX AU COURS DE L’ENQUÊTE 85
5 AFFICHAGE ET PUBLICITÉ 100
6 PERMANENCES 103
7 REGISTRES D’ENQUÊTE 110
4
2ème partie : CONCLUSIONS ET AVIS DE LA COMMISSION

D’ENQUÊTE
Sommaire Page
1 Remarques préalables 113
1.1 Généralités 113

1.2 Documents d’urbanisme en vigueur 114
1.3 Principales phases d’élaboration du document 115
1.4 Cadre juridique et règlementaire 116
2 Objectifs et contenu du projet de PLUi 116
3 Déroulement de l’enquête 119

3.1 Préparation de l’enquête 119
3.2 Déroulement de l’enquête 120
3.3 Bilan de l’enquête 120
4 Conclusions motivées 123

4.1 Sur la forme 123
4.2 Sur le projet 125
4.3 Sur la compatibilité avec les documents supérieurs 131
4.4 Sur les observations du public 131
4.5 Sur les avis des PPA 143
4.6 Sur les avis des communes 150
4.7 Sur les réponses apportées aux questions de la commission d’enquête 151
AVIS 158
ANNEXES 160
5
1ère partie
RAPPORT DE LA COMMISSION
D'ENQUÊTE
1. ORGANISATION DE L’ENQUÊTE
1.1 Désignation de la commission d’enquête

La commission d’enquête a été nommée par le président du Tribunal Administratif de
Nantes. L'arrêté n°E20000017/44 est daté du 01/10/2020.
1.2 Arrêté de mise à l’enquête :

Signé par Monsieur Hervé RONCIÈRE, le Président de la Communauté de Communes Loir
Lucé Bercé, autorité organisatrice de l’enquête, l’arrêté de mise à l’enquête est daté du
06/10/2020 et porte le n° 2020-011-AR.
1.3 Durée et dates de l’enquête

La conduite de l’enquête publique relative au projet de PLUI de la communauté de communes Loir-
Lucé-Bercé, aboutissant au présent rapport a eu une durée inhabituelle de près de 11 mois. Cette
durée inhabituelle trouve son origine dans deux évènements qui ont influé sur sa phase de
préparation :
• La première période de confinement due à la crise sanitaire de la COVID 19 du premier

trimestre 2020,
• La suspension temporaire sur décision de Loir-Lucé-Bercé au cours de l’été 2020.
Les principales étapes de cette phase de préparation ont été les suivantes :
• 7 février 2020 : décision du président du Tribunal Administratif de Nantes désignant les

membres de la commission chargée de conduire l’enquête publique relative au projet de PLUI
sur 24 communes du territoire Loir-Lucé-Bercé ainsi qu’à l’abrogation des 4 cartes
communales de Beaumont-Pied-de-Bœuf, Courdemanche, Flée et Thoiré-sur-Dinan. Les
membres désignés de la commission sont :
o Gérard Chartier en tant que président,
o Gérard Fuseau en tant que membre titulaire,
o Gilles Frostin en tant que membre titulaire.
• 2 mars 2020 :
o première réunion de la commission d’enquête,
o première rencontre de la commission avec les représentants de l’intercommunalité
(Mme Galiène Cohu et Mme Delphine Renault),
6
• 23 mars 2020 : décision de Loir-Lucé-Bercé de reporter en septembre la période initiale

d’enquête publique envisagée du 25/05 au 25/06/2020,
• 24 mars 2020 : accord de M Chartier, président de la commission, pour modification du
planning initial du déroulement de l’enquête,
• 27 mai 2020 : proposition de Loir-Lucé-Bercé de reprise de la procédure d’enquête
• 15 juin 2020 : deuxième rencontre de la commission avec les représentants de
l’intercommunalité (Mme Galiène COHU et Mme Delphine Renault) pour organiser les
différentes phases du déroulement de l’enquête : en particulier préparation de l’arrêté, dates
prévisionnelles et lieux de tenue des permanences, décision de mise en place de deux
permanences téléphoniques, formalités de publicité préalable, mise en place d’un registre
dématérialisé,
• 24 juillet 2020 : réunion de la commission d’enquête consacrée :
o à la structure du rapport final et aux attributions de chacun des membres dans sa
rédaction
o à l’utilisation prévue d’un registre dématérialisé.
• 31 juillet 2020 : avis de la DDT de la Sarthe, consultée en tant que PPA, sur le projet de
PLUI. La crise sanitaire a eu pour conséquence de reporter la date d’émission de son avis par
la DDT, l’avis étant initialement attendu pour le 20 avril 2020.
• 25 août 2020 : Loir-Lucé-Bercé informe la commission d’une suspension temporaire de la
procédure dans l’attente d’une réunion avec les services de l’État demandée avant la
poursuite de la procédure d’enquête.
• 16 septembre 2020 : Loir-Lucé-Bercé informe la commission d’un probable nouvel arrêté de
projet du PLUI, pour faire suite à la réunion avec les services de l’État du 9 septembre. M
Chartier, président de la commission, informe Loir-Lucé-Bercé de la probable nécessité d’une
nouvelle nomination par la Tribunal Administratif, en raison de l’arrêt de son activité en tant
que commissaire enquêteur en fin d’année 2020.
• 23 septembre 2020 : Loir-Lucé-Bercé propose une nouvelle période d’enquête publique entre
novembre et décembre 2020.
• 1er octobre 2020 : nouvelle décision du président du Tribunal Administratif de Nantes. Les
o Gérard Fuseau en tant que président,
o Gilles Frostin en tant que membre titulaire
o Jean Chevalier en tant que membre titulaire.
• 1er octobre 2020 : troisième rencontre avec les représentants de Loir-Lucé-Bercé pour
organiser les différentes phases du déroulement de l’enquête : en particulier préparation de
l’arrêté, dates prévisionnelles et lieux de tenue des permanences, décision de mise en place
de deux permanences téléphoniques, formalités de publicité préalable, mise en place d’un
registre dématérialisé, et relance de la phase de préparation préalable à l’enquête publique.
L’enquête a été menée du lundi 2 novembre 2020 au mercredi 2 décembre 2020 soit une durée de
trente et un jours calendaires, c’est-à-dire pendant la seconde période de confinement décidée par le
gouvernement pour lutter contre la pandémie de la COVID19. En accord avec la Communauté de
Communes Loir Lucé Bercé, seule autorité organisatrice ayant le pouvoir de suspendre ou d’arrêter le
déroulement de cette enquête, la décision de poursuivre l’enquête a été prise en s’appuyant sur les
recommandations du Conseil Général du Développement Durable (CGDD) du 5/11/2020 qui nous a
été transmise par la Compagnie Nationale des Commissaires Enquêteurs (CNCE). Ces
recommandations ont été annexées au présent rapport. L’arrêté de mise à l’enquête prévoit d’ailleurs
le respect des mesures imposées par la situation sanitaire, notamment à son article 7 qui rappelle le
respect des gestes barrière et de distanciation sociale, la limitation des consultations du dossier
d’enquête par groupe de deux personnes maximum, le port du masque obligatoire, l’usage du gel
hydroalcoolique, la gestion des flux du public, et l’utilisation de son propre stylo.
7
1.4 Dates et horaires des permanences
DATE Jour LIEU HORAIRES
Siège de la CC Loir-Lucé -Bercé 14h00 - 17h00
2-nov. Lundi
Mairie de La Chartre sur le Loir 15h00 - 18h00
Mairie du Grand Lucé 14h00 - 17h00
6-nov. Vendredi Téléphone 9h00 - 12h00
7-nov. Samedi Mairie de Villaines sous Lucé 9h00 - 12h00
Mairie de Beaumont Pied de Bœuf 9h00 - 12h00
Mairie de Courdemanche 9h00 - 12h00

9-nov Lundi
Mairie de St Pierre du Lorouër 14h00 - 17h00
Mairie de Thoiré sur Dinan 14h00 - 17h00
Mairie de Beaumont sur Dême 9h00 - 12h00

10-nov Jeudi
Mairie de Loir en Vallée (Ruillé sur Loir) 14h00 - 17h00
Mairie de Montreuil le Henri 9h00 - 12h00

12-nov Jeudi
Mairie de St Vincent du Lorouër 14h00 - 17h00
La Chahaignote - Chahaignes 9h00 - 12h00

13-nov Vendredi
Mairie de Lhomme 15h00 - 18h00
Salle Alice Gagé - Pruillé l'Eguillé 9h00 - 12h00

17-nov Mardi
Mairie de Luceau
15h00 - 18h00
8
DATE Jour LIEU HORAIRES
Mairie de Dissay sous Courcillon 9h00 - 12h00

19-nov Jeudi
Mairie de St Pierre de Chevillé 14h00 - 17h00
Mairie déléguée de Montabon 10h00 - 12h00
Mairie de Nogent sur Loir 9h00 - 12h00

20-nov Vendredi
Mairie de Lavernat 14h00 - 17h00
Mairie de St Georges de la Couée 14h00 - 17h00
21-nov. Samedi Mairie de La Chartre sur le Loir 9h00 - 12h00
Mairie de Marçon 9h00 - 12h00

24-nov Mardi
Mairie déléguée de La Chapelle Gauguin 15h00 - 17h00
Mairie de Flée 9h00 - 12h00

26-nov Jeudi
Mairie de Jupilles 15h30 - 18h30
28-nov. Samedi Mairie déléguée de Poncé sur le Loir 10h00 - 12h00
Téléphone 14h00 - 17h00

30-nov. Lundi
Mairie déléguée de Vouvray sur Loir 10h00 - 12h00
1-déc.
Mardi
1-déc. Mairie déléguée de Lavenay 15h00 - 17h00
Mairie du Grand Lucé 15h00 - 18h00

2-déc.
Mercredi
2-déc.
Salle Henri Goude - Montval sur Loir 15h00 - 18h00
1.5 Dossier soumis à l’enquête

1.5.1 contenu du dossier
Le dossier a été constitué d’un ensemble de pièces réunies dans une chemise cartonnée subdivisée
en 9 parties, soit sous forme de documents papier soit en numérique dans une clé USB fixée sur
l’envers de la couverture cartonnée :
• La procédure
• Le rapport de présentation
• Le Plan d’Aménagement et de développement Durable
9
• Les Orientations d’Aménagement et de Programmation

• Le règlement
• Les annexes
• La notice relative à l’abrogation des cartes communales
• Les avis des communes
• Et les avis des Personnes Publiques Associées
Elles sont détaillées de la manière suivante :
N° Dossier
Dossier Sous dossier Pages Désignation de la pièce
pièce CE
Procédure Prescription PLUI 0.1.1 4 Délibération prescription PLUI Numérique
Procédure Prescription PLUI 0.1.2 6 Délibération extension procédure Numérique
Premier débat (24 communes +

Procédure Débat PADD 0.2.1 65 Numérique
interco)
Procédure Débat PADD 0.2.2 33 Deuxième débat (12 com + interco) Numérique
Procédure Arrêt du PLUI 0.3.2 54 Bilan de la concertation Numérique
Procédure Arrêt du PLUI 12 Délibération arrêt Numérique
Rapport de Diagnostic Diagnostic socio-démographique et

1.1.1 94 Papier
présentation territorial urbain
Rapport de Diagnostic
1.1.2 113 État initial environnement (EIE) Papier
présentation territorial
Rapport de Diagnostic
1.1.3 111 Diagnostic agricole Papier
présentation territorial
Rapport de Diagnostic Annexes au diagnostic (analyse
1.1.4 35 Papier
présentation territorial urbaine 24)
Rapport de Diagnostic Annexes au diagnostic (atlas
1,140 32 Papier
présentation territorial stationnement) peu lisible NB
Rapport de Diagnostic Annexes au diagnostic (inventaire
1,140 20 Papier
présentation territorial ZH)
Rapport de Diagnostic Annexes au diagnostic (Localisation
25 Papier
présentation territorial sites agricoles)
Rapport de Justifications du
1.2.1 340 Rapport de justifications Papier
présentation projet
Rapport de Justifications du
1.2.2 125 Évaluation environnementale Papier
présentation projet
Rapport de Résumé non Résumé non technique (2
1.3 60 Papier
présentation technique exemplaires)
Projet Aménagement et de
PADD PADD 2 32 Papier
Développement Durable PADD
10
N° Dossier
pièce CE
Orientations d'Aménagement et de
OAP OAP 3 133 Papier
Programmation OAP
Règlement Écrit 4.1 124 Règlement écrit Papier
Règlement graphique (Légende

Règlement Graphique 4.2.1.1 7 Numérique
Sommaire Carroyage)
Règlement graphique (Carroyage

A0)
Règlement graphique (Communes
Règlement Graphique 4.2.1.3 29 Papier
A0) 29 plans
Règlement graphique (Centres A3)
38 plans
Règlement Graphique 4.2.2 1 Plan des risques Numérique
Annexes Servitudes 5.1.1 2 Liste SUP Numérique
Annexes Servitudes 5.1.2 14 Plans Servitudes Utilités publiques Numérique
Annexes Servitudes 5.1.3.1 70 PPRMT Le Grand Lucé Numérique
Annexes Servitudes 5.1.3.2 40 PPRMT La Chartre sur le Loir Numérique
Annexes Servitudes 5.1.3.3 47 PPRMT Loir en Vallée Numérique
PPRMT Vouvray sur Loir Château

Annexes Servitudes 5.1.3.4 44 Numérique
du Loir
Annexes Servitudes 5.1.3.5 152 PPRNI Vallée du Loir Numérique
Notice Sanitaire (aurait pu être

Annexes Sanitaires 5.2 46 Numérique
papier) + réseaux AEP et ASST
Annexes Complémentaires 5.3.0.1 104 Les carrières : 3 arrêtés Numérique
Annexes Complémentaires 5.3.0.2 49 Les régimes de préemption Numérique
Annexes Complémentaires 5.3.0.3 63 Les routes (1 pièces + 3 arrêtés) Numérique
Annexes Complémentaires 5.3.0.4 28 Les sols : SIS Numérique
11
N° Dossier
pièce CE
Bois et forêts relevant du régime

Annexes Complémentaires 5.3.0.5 1 Numérique
forestier
Annexes Complémentaires 5.3.0.6 68 Les entités archéologiques Numérique
Annexes Complémentaires 5.3.0.7 1 Atlas des zones inondables Numérique
Annexes Complémentaires 5.3.0.8 1 Carte alea sismique Numérique
Annexes Complémentaires 5.3.0.9 2 Aires géographiques AOP Numérique
Annexes Complémentaires 5.3.1.0 20 Les sites pollués Numérique
Annexes Complémentaires 5.3.1.1 3 Les unités paysagères Numérique
Annexes Complémentaires 5.3.1.3 5 Les ZAC Numérique
Annexes Complémentaires 5.3.2 103 Avis des communes (20 avis) Numérique
Annexes Complémentaires 5.3.3 109 Avis PPA et PPC (10 avis) Numérique
Abrogation cartes Notice relative à l'abrogation des

Notice 6 6 Papier
communales cartes communales
Mise en enquête
Arrêté 7 Arrêté de mise en enquête publique Papier
publique
Avis Enquête publique 8 Avis d'enquête publique Papier
Annonces
Avis EP 9 Copie annonces légales Papier
légales
Registre Observations 10 Registre observations Papier
1.5.2 La procédure
La prescription du plan local d’urbanisme intercommunal
La prescription initiale
La prescription initiale du PLUI fait l’objet de la délibération du conseil communautaire de la
Communauté de Commune du Val du Loir (CCVL) D-15004 du 12 février 2015, précisant que
« Le PLUI est un document stratégique qui traduira l’expression du projet politique et de
développement du territoire de la Communauté de Communes du Val du Loir. »
12
La proposition du transfert à la CCVL de la « compétence élaboration, suivi et gestion du PLU,

document d’urbanisme en tenant lieu et carte communale » avait été proposée, suite à
l’expression d’une majorité qualifiée des communes de la CCVL, par une délibération du conseil
communautaire du 30 octobre 2014. Les statuts de la CCVL ont été, pour y donner suite,
modifiés par un arrêté préfectoral du 12 décembre 2014.
La délibération de prescription aborde, en application des dispositions du Code de l’Urbanisme,
les points suivants :
• Objectifs poursuivis du PLUI,
• Modalités de la concertation, durant l’élaboration du PLUI.
Au travers de cette délibération, le conseil communautaire décide :
• De prescrire l’élaboration du PLUI,
• D’approuver les objectifs poursuivis,
• De fixer les modalités de la concertation,
• D’autoriser le président de la CCVL à signer tout contrat de prestation de service,
• De répondre à l’appel à projets du Ministère du Logement relatif à l’élaboration des PLUI,
• De solliciter la DGD (dotation globale de décentralisation) au titre de l’élaboration du PLUI.
Extension de la procédure du PLUI

Par délibération 2017-06-92 du 29 juin 2017, le conseil communautaire de la communauté de
communes Loir Lucé Bercé, décide d’étendre, en application des dispositions de l’article 153-9
du Code de l’Urbanisme, à la totalité de son territoire, la procédure d’élaboration du PLUI
engagée avant la modification du périmètre et le transfert de compétence correspondant.
Le débat du Plan d’Aménagement et de Développement Durable

(PADD)
Le premier débat
Après la phase de diagnostic initial de septembre 2017 à avril 2018, a été défini, au vu des
enjeux identifiés dans le diagnostic, le Projet d’Aménagement et de Développement Durable.
Une large concertation a été menée dans cette phase du projet afin de coconstruire ce PADD et
de fixer des orientations d’aménagement du territoire à l’horizon 2030. Ce débat a eu lieu au
niveau du conseil communautaire et des conseils municipaux entre le 25 octobre 2018 et le 05
février 2019.
Le tableau suivant précise les dates de tenue de ce débat et les remarques de chaque organe
délibérant.
Collectivité Date Observations suite à la tenue du débat

. Si une entreprise est implantée hors zone industrielle ou
artisanale peut-elle multiplier une extension par 3 ou 4
fois sa surface ?
. Développer les zones proches d'une sortie d'autoroute =
Beaumont Pied de moins de nuisances
11/12/2018
Bœuf . Rénovation des ruines, avons-nous la possibilité
d'étendre de 50% les surfaces tous les 2 ans ?
. Rendre plus attractive la zone de Montabon en place de
la zone de VAAS Aubigné = moins de nuisance (camions,
etc....) et moins de polluants
Beaumont sur Dême 29/12/2018 . Sans
Chahaignes 14/12/2018 . Qu'en est-il du stationnement des caravanes ?
13

Échanges :
. Souhait d'élus de la répartition équilibrée des zones
d'extension urbaines afin d'être également en mesure
d'accueillir de nouvelles populations
. Étonnement que les mêmes contraintes soient fixées
aux grandes agglomérations et aux petites communes
rurales peu consommatrices d'espace par le passé
. Rappel : réduction de consommation d'espace =
directive nationale et cadre = SCOT PETR Vallée du Loir.
CDC Loir Lucé Bercé 13/12/2018 Objectifs du PADD : extension/ densification, 40%/60%
seront répartis sur l'ensemble du territoire, permettant à
chaque commune des secteurs d'extension
. Chaque commune déterminera les secteurs d'extension
les plus propices à l'accueil de nouvelles extensions
. Rappel : la réduction de consommation d'espace passe
par une réflexion à conduire sur la réhabilitation de
logements vacants dans une perspective de revitalisation
des bourgs et de réinvestissement de ces centres.
Observations : sans
Courdemanche 25/10/2018 . Sans
. Les dents creuses identifiées ne doivent pas être
Dissay sous
18/12/2018 retenues dans l'enveloppe du PLUI
Courcillon
. Demande de modifications de zonage de 8 parcelles
. Le bourg de la commune de Flée est contraint donc peu
de possibilités de construction
Flée 12/12/2018 . Souhaite l'extension du hameau de la Petite Martinière
. Désire que la partie proche du bourg de la parcelle D678
soit inclue dans la zone urbaine du bourg
Jupilles 14/12/2018 . Sans
La Chartre sur le Loir 05/02/2019 . Sans
Lavernat 18/12/2018 . Sans
. Intégration du secteur bâti "Pavois et Vaumarquets"
dans l'enveloppe urbaine ainsi que la parcelle du multi-
accueil devra être prise en compte
. Accent à mettre sur préservation des espaces agricoles
Le Grand Lucé 28/01/2019 existants à équilibrer du point de vue du territoire tant
avec les activités économiques qu'avec l'habitat en vue
de pouvoir satisfaire les projets existants et futurs en
restant à l'écoute des habitants et en préservant
l'attractivité du territoire.
Lhomme 22/01/2019 . Sans
. Nécessité de considérer la commune de Lavenay
comme composée de 2 bourgs : Lavenay et Pont de
Braye
. Préserver une cohérence entre les différentes
orientations
Loir en Vallée 14/12/2018
. Aborder avec souplesse les contraintes de
développement qui touchent aussi bien les logements que
les activités économiques qui émanent du SCOT afin de
tenir compte des réalités de terrain et d'assurer pour les
dix prochaines années l'attractivité du territoire.
Luceau 11/12/2018 . Sans
14

. Quelle méthode de calcul est mise en place concernant
Marçon 18/01/2019 la répartition du nombre de permis de construire accordé
à chaque commune ?
. Ce document ne semble pas très équitable pour toutes
les communes de CCLLB
Montreuil le Henri 13/12/2018
. Beaucoup de dépenses en cours et à venir
. Suivre le SCOT paraît utopique.
Montval sur loir 17/12/2018 . Sans
Nogent sur Loir 10/12/2018 . En priorité déploiement de la mobilité
Pruillé l'Eguillé 31/01/2019 . Sans
St Pierre de Chevillé 10/12/2018 . Sans
St Georges de la
21/12/2018 . Sans
Couée
. Difficultés des petites entreprises à s'installer dans nos
petites communes
. Préservation de l'artisanat
. Dents creuses
. Le projet ne paraît pas en adéquation avec les
St Pierre du Lorouër 08/02/2019
problématiques des petites communes
. Quelles sont les solutions si le bassin d'emploi de
stabilise ou se détériore ?
. Comment imposer la rénovation des maisons de bourg,
avec quels moyens ?
Souligne l'importance de faire attention aux orientations,
notamment à la répartition des surfaces entre chaque
St Vincent du Lorouër 14/01/2019
pôle rural afin de permettre à chaque commune d'avoir
des projets.
Thoiré sur Dinan 11/12/2018 . Sans
. Le conseil demande que soit précisé s'il pourra être
Villaines sous Lucé 10/12/2018 délivré des permis de construire en périphérie des zones
urbaines ?
Le deuxième débat
Le deuxième débat a porté sur le résultat des travaux menés par les communes membres de
la communauté de communes de Loir Lucé Bercé sur :
• La partie réglementaire du projet de PLUI,
• Le plan de zonage
• Les OAP.
Un travail plus approfondi a également été mené sur l’offre foncière à vocation économique
qui se décline en 3 niveaux :
• niveau 1 : les zones d’intérêt régional telles Loirécopark à Aubigné Racan/Vaas,
• niveau 2 : les zones de rayonnement intercommunal localisées dans les pôles de centralité
et pôles relais et/ou le long des axes principaux,
• niveau 3 : les zones de proximité.
Ces débats se sont tenus, pour les collectivités qui ont pris une délibération, entre le 16
septembre et le 19 décembre 2019.
15
Observations suite à la tenue du

Collectivité Date
débat
Beaumont Pied de Bœuf
Beaumont sur Dême
Modification objectif 2.1 du PADD
Chahaignes 27/09/2019
approuvée
CDC Loir Lucé Bercé 19/12/2019 . Acte le débat sans observation
Courdemanche
Dissay sous Courcillon
Flée
Jupilles
La Chartre sur le Loir 01/10/2020
Lavernat 26/09/2019 . Acte le débat sans observation
Le Grand Lucé 26/09/2019 . Acte le débat sans observation
Lhomme 17/09/2019 . Acte le débat sans observation
Loir en Vallée 27/10/2019 . Acte le débat sans observation
Luceau
Marçon 23/09/2019 . Acte le débat sans observation
Montreuil le Henri
Montval sur loir 16/09/2019 . Acte le débat sans observation
Nogent sur Loir
Pruillé l'Eguillé
St Pierre de Chevillé 07/10/2019 . Acte le débat sans observation
St Georges de la Couée 18/10/2019 . Acte le débat sans observation
St Pierre du Lorouër
St Vincent du Lorouër 07/10/2019 . Acte le débat sans observation
Thoiré sur Dinan 08/10/2019 . Acte le débat sans observation
Villaines sous Lucé
Arrêt du projet de PLUI

Bilan de la concertation
La première phase de concertation, dont a fait l’objet le projet, s’est déroulée durant l’élaboration du
PLUI. La délibération du 28 septembre 2017 a défini les modalités de collaboration avec les
communes.
Les principales modalités de cette première phase de concertation ont été :
• La création d’une page dédiée au PLUI sur le site de la communauté de communes,
• La mise en place d’une adresse mail spécifique permettant l’envoi de remarques, questions et
contributions,
• La diffusion d’informations sur les sites des collectivités (communauté de communes et
communes lorsque le site existe),
• Organisation de réunions d’échanges et d’information à l’échelle communale et intercommunale,
prenant la forme de réunions publiques, de temps d’échanges ou d’une animation lors
d’évènement particulier,
• Affichage dans les communes et EPCI membres et au siège de la CDC Loir, Lucé, Bercé aux
principales étapes du projet.
La deuxième phase de concertation, menée pendant la phase d’enquête publique, interviendra à
l’issue de la consultation des personnes publiques associées.
Le cadre de la concertation
16
Les acteurs :
• Les personnes publiques associées :
o Services de l’État en Sarthe, en région
o Collectivités territoriales : région Pays de Loire, conseil départemental de la Sarthe,
PETR de la Vallée du loir, intercommunalités limitrophes
o Organismes consulaires de la Sarthe : CCI, CMA, CA
• Structures de compétences concertées :
o Cittanova pour le volet « Environnement urbain »,
o La Chambre d’Agriculture pour le volet « Activité agricole »
o Hydroconcept pour les zones humides
o Les services de Loir-Lucé-Bercé et des communes pour les réseaux
• Les élus à qui une synthèse de l’ensemble des analyses a été présentée.
Un comité de pilotage de 30 élus : réunissant, en plus de la présidente de

l’intercommunalité, un représentant de chaque commune. Ce comité de pilotage s’est réuni
entre le 25 septembre 2017 et le 03 décembre 2019 à 22 reprises en :
• Phase diagnostic : 5 réunions
• Phase PADD, 7 réunions,
• Phase réglementaire : 8 réunions + 2 réunions sur la question du foncier économique
Au-delà de ces rencontres, se sont tenues :
• Une réunion plénière durant laquelle le diagnostic initial et l’état initial de
l’environnement ont été présentés à l’ensemble des élus du territoire, des DGS et
secrétaires de mairien
• 10 réunions sur 3 secteurs géographiques ainsi que 3 COPIL dans le cadre du relevé
des zones humides.
Les outils de concertation mis en place

• Journée du 26 juin 2018 : visite en bus du territoire de Loir, Lucé Bercé par 24 élus et des
représentants techniques
• Ateliers participatifs :
o Phase diagnostic : 55 personnes présentes au cours de 2 ateliers
o Phase PADD : quatre ateliers thématiques (Patrimoines bâti et naturel (18
personnes), Urbanisation dans les villages, hameaux, écarts (18 personnes),
Cadre de vie (26 personnes), Économie (18 personnes))
o Phase règlement : 2 ateliers ont réuni 17 élus ont travaillé sur les OAP de 7
communes.
• Les permanences communes : en phase PADD et en phase réglementaire 4 séries de
permanence avec chaque commune du territoire. Elles ont permis, en phase PADD, de
travailler avec les élus sur le potentiel foncier et la délimitation de l’enveloppe urbaine. En
phase réglementaire la première série de permanence a permis de travailler sur la
délimitation de la zone urbaine et la localisation des zones à urbaniser. La deuxième série
de permanences a permis de travailler sur la délimitation des zones Agricoles et Naturelles
ainsi que sur les orientations d’aménagement et de programmation (OAP). La dernière
série de permanences a eu pour objectif de travailler sur la finalisation des différentes
zones du PLUI et des OAP, ainsi que sur la délimitation des prescriptions graphiques.
• Onglet PLUI du site internet : opérationnel après la fusion des intercommunalités, il permet
de présenter la démarche et ses grandes étapes, leur déroulement effectif de la
procédure. Un onglet « participez à l’élaboration du PLUI » a été créé.
• L’information dans les bulletins :

o Intercommunal : 5 articles consacrés aux principales phases entre décembre 2017
et janvier 2020,
o Communaux : 4 articles entre décembre 2018 et juillet 2019.
• L’information dans la presse : 17 articles entre le 26 juin 2018 et le 15 novembre 2019.
17
• La conférence de presse et les interviews radio : 5 interventions entre le 20 octobre 2017

et le 25 octobre 2019.
• La bande dessinée : conçue pour faciliter la lecture des pièces réglementaires.
• Les affichages et la communication sur les réseaux sociaux : la page Facebook de Loir-
Lucé-Bercé a permis de relayer les actualités relatives aux ateliers et réunion publiques
(1 326 et 4 648 vues respectivement pour les réunions d’octobre 2018 et novembre 2019).
La concertation publique
• Registres d’information et réception des courriers et courriels : les registres ont été implantés
dans chaque mairie ainsi qu’au siège de l’intercommunalité. 37 observations ont été
adressées à l’intercommunalité. 26 de ces observations concernent le classement et la
constructibilité de parcelles, les 6 autres des demandes de renseignement sur la procédure, la
notion de ruine, les changements de destination et les secteurs de taille et de capacités
d’accueil limités (STECAL), le maintien des CU accordés, les zones constructibles et la
réglementation du trafic routier. Chacune des observations a fait l’objet d’un courrier ou
courriel de réponse.
• L’exposition : 4 panneaux triptyques ont été mis à disposition du public et exposés dans
plusieurs communes de manière itinérante.
• Le concours photos : en complément des autres outils de communication et de concertation,
organisé du 17 septembre au 12 octobre 2018, il a eu pour objectif de recueillir le ressenti des
habitants sur leur cadre de vie, leurs pratiques du territoire et leur perception des espaces
emblématiques. 13 participants au travers de 44 clichés ont participé à ce concours.
• Les ateliers participatifs : 2 ateliers en phase diagnostic et PADD ont rassemblé 24
participants ; 3 ateliers en phase règlement ont rassemblé une trentaine de participants.
• Les réunions publiques : 2 réunions publiques, tenues à Montval sur Loir, ont réuni environ 30
personnes pour l’une et de 150 à 200 personnes pour l’autre.
Bilan de la concertation
La concertation a été conduite pendant toutes les phases de l’élaboration du PLUI de
l’intercommunalité de Loir-Lucé-Bercé.
« Ce premier PLUi à l’échelle de Loir-Lucé-Bercé a permis de faire émerger, dans un
nouveau contexte réglementaire, une forme d’acculturation en matière d’aménagement de
l’espace et a permis d’instaurer des temps d’échanges sur la politique de développement et
les orientations d’aménagement. Il s’est également agi de préparer la seconde phase de
concertation, qui aura lieu pendant l’enquête publique, suite à l’arrêt du projet de PLUi et à la
consultation des Personnes Publiques Associées à son élaboration. »
Annexes au bilan de la concertation

Les annexes au bilan de la concertation sont constituées des comptes rendus des réunions
des 23 octobre 2018 et 04 novembre 2019.
L’arrêt de projet du PLUI

La délibération N° 2020 01 001 du 13 janvier 2020 du conseil communautaire expose :
• Les objectifs initiaux du projet
• Le bilan de la concertation
• Le contenu du projet de PLUI
• Les suites de la démarche.
Après en avoir délibéré, le conseil communautaire décide :
• De faire application des dispositions des articles R.151-1 à R.151-55 dans leur rédaction en
vigueur à compter du 1er janvier 2016
• De tirer le bilan de la concertation tel qu’annexé à la délibération
• D’arrêter le projet de PLUI tel qu’annexé à la délibération
• D’autoriser la présidente de la Communauté de Communes ou son représentant à signer
toute pièce relative à ce dossier.
18
1.5.3 Le rapport de présentation

Cette partie du dossier d’enquête comprend trois parties : le diagnostic territorial, les justifications du
projet et le résumé non technique.
1.5.3.1 Le diagnostic territorial a été élaboré à partir des prévisions économiques et
démographiques et des besoins identifiés.
1.5.3.1.1 Le diagnostic socio-démographique et urbain
Fin 2017, 20 communes et communes déléguées sur 29 disposaient d’un document
d’urbanisme en vigueur. La démarche de PLUi engagée par la communauté de communes Loir
Lucé Bercé s’appuie sur trois niveaux de polarités définis (pôle ruraux, pôles relais et pôles de
centralité :
- 1 pôle de centralité « locomotive » du PETR : Montval-sur-Loir et Luceau.
- 2 pôles relais : La Chartre-sur-le-Loir/ Lhomme et Loir-en-Vallée et Le Grand-Lucé
- Les autres communes sont des pôles ruraux.
La Communauté de Communes Loir Lucé Bercé est issue de la fusion des trois Communautés
de Communes du Val du Loir, de Loir et Bercé et de Lucé au 1er janvier 2016. Deux autres
changements sont intervenus en 2016 et 2017 avec le regroupement de communes au sein de
communes nouvelles : « Montval-sur-Loir » qui regroupe les communes déléguées de Château-
du-Loir, Montabon et Vouvray-sur-Loir et « Loir-en-Vallée » issue de la fusion des communes
déléguées de Ruillé-surLoir, Poncé-sur-le-Loir, La Chapelle-Gaugain, et Lavenay.
La Communauté de Communes est constituée de 24 communes/communes nouvelles et
accueille 24 210 habitants (population au 1er janvier 2015). Plus de 60% des habitants vivent
dans le pôle de centralité et les pôles relais : Montval-sur-Loir et Luceau, Le Grand-Lucé et
Villaines sous-Lucé et la Chartre-sur-le-Loir, Lhomme et Ruillé-sur-Loir.
En 2017, l’INSEE recense une population de 24007 habitants.
19
Année Population Evolution Evolution

(%/an) (hab)
1968 25 405
1975 24 484 -0,53% -921

1982 24 238 -0,14% -246
1990 23 740 -0,26% -498
1999 23 839 0,05% 99
2010 24 713 0,36% 874
2015 24 210 -0,41% -503
Source : INSEE RP 1968 à 2015
Le territoire compte près de 14 175 logements en 2014 dont une majorité de résidences
principales. On note une forte hausse des logements vacants depuis 1999 avec plus
de 630 logements vacants supplémentaires. Le territoire en compte aujourd’hui 1540.
Dans certains bourgs, la vacance de certains logements s’explique par leurs
caractéristiques particulières qui ne correspondent plus au besoin des jeunes ménages.
Près de 9 ménages sur 10 disposent d’au moins une voiture et 43% d’entre eux en ont
plusieurs. Ces résultats sont typiques des territoires périurbains et ruraux, où la possibilité
de se déplacer par des modes alternatifs est limitée.
Depuis 1999, le nombre total d’emplois a fluctué entre 8 200 et 8 400 emplois.
En matière de tourisme, les atouts forestiers et agricoles du territoire sont mis en avant.
Avec les vignobles de Jasnières et des Coteaux-du-Loir, l’œnotourisme connaît un
développement. Le tourisme vert s’appuie également sur la forêt de Bercé, mise en valeur
par la maison de l'Homme et de la forêt Carnuta à Jupilles.
1.5.3.1.2 L’état initial de l’environnement Ce dossier contient six points. Chacun d’eux se
termine par un résumé des principaux enseignements à retenir et une synthèse des enjeux
spécifiques. Ainsi pour :
• L’environnement physique, l’identité du territoire se fonde principalement sur une séquence
plateau-coteau-vallée qui est à prendre en compte. Il est nécessaire de limiter l’étalement
urbain et la consommation continue des espaces agro-sylvo-naturels. L’agriculture, la
sylviculture et les activités d’extraction devront néanmoins adapter leurs pratiques pour protéger
les naturelles.
• L’environnement biologique, les agriculteurs ont un rôle à jouer dans la valorisation des
espaces naturels qui participent à l’épuration de l’eau, au stockage naturel du carbone, à
l’atténuation des crues, à la fertilisation des sols, à la pollinisation, …L’identité paysagère de la
CC Loir Lucé Bercé repose en grande partie sur la qualité de sa nature. La présence de milieux
forestiers et humides remarquables est à préserver. Les enjeux sont liés à une maitrise de
l’expansion des bourgs, l’affirmation des continuités écologiques, une pratique raisonnée de
l’agriculture et un contrôle de l’exploitation des ressources naturelles.
• L’eau, le territoire est parcouru par une hydrographie dense et son sous-sol contient de
grandes masses d’eau. Son exploitation actuelle ne permet pas de garantir la durabilité de la
ressource. Les captages sont trop importants pour en permettre le renouvellement naturel.
L’enjeu est de conserver des ressources suffisantes pour subvenir aux besoins présents et
futurs. La qualité des eaux est mise à mal par certains effluents (nitrates, phosphate,
pesticides…). Les milieux naturels se retrouvent donc impactés. L’eutrophisation de certains
milieux pourrait même conduire à leur disparition. La qualité de la ressource en eau « brute »
20
est un enjeu majeur sur le territoire. Cependant, l’eau potable distribuée est de très bonne
qualité.
• Pour les ressources, l’exploitation des carrières et leurs impacts sur les milieux naturels, les
masses d’eau souterraines, la faune et la flore doivent absolument être limités. Ces sites
peuvent devenir des spots de biodiversité intéressants une fois remis en état.
• Les pollutions et les nuisances, les documents d’urbanisme ne disposent que de quelques
leviers pour réduire ces pollutions : agir sur les déplacements et l’urbanisme de proximité, la
construction de bâtiments peu émetteurs de GES.
• Pour les risques naturels et technologique, l’enjeu principal est toujours la sécurité des
personnes et des biens. Les risques d’inondations, de mouvements de terrain et de feux de
forêt peuvent occasionner d’important dégâts sur la biodiversité, et l’économie du territoire.
1.5.3.1.3 Le diagnostic agricole réalisé par la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire
repose d’abord une méthode de concertation basée sur l’implication des agriculteurs locaux.
L’agriculture locale est ensuite présentée dans sa dimension spatiale et statistique avec aussi
l’organisation parcellaire et l’usage des terres agricoles. Mais c’est bien évidemment
l’économie agricole qui compte pour la plus grande part du document. Les entreprises
agricoles du territoire, les productions et les filières végétales et animales avec leurs
spécificités (viticulture et arboriculture, sylviculture), le poids économique de l’agriculture et
bien sûr les signes de qualité et l’agritourisme sont largement présentés. Ce document se
termine la nécessaire conciliation des enjeux tant dans le domaine de l’environnement que
pour les problématiques agricoles spécifiques par rapport au PLUi.
L’économie agricole de la Communauté de Communes Loir Lucé Bercé en quelques chiffres :
- 267 entreprises agricoles professionnelles,
- 49,5 % d’exploitations individuelles, 26 % d’EARL, 19 % de GAEC,
- 440 chefs d’exploitation,
- 200 salariés agricoles,
- 109 exploitations produisent en Bovin-viande ; 51 en Lait ; 66 en volailles
- 24 viticulteurs ; 7 arboriculteurs
- 27 exploitations sous Label Agriculture Biologique (4 % de la SAU),
Cette activité doit faire faire à diverses problématiques :
-Le renouvellement des générations et la transmission des exploitations,
-La pérennité de l’élevage bovin,
-L’adaptation des productions et des pratiques agricoles au changement climatique
-La valorisation de la diversification et des circuits courts,
-La concertation avec tous les acteurs pour une meilleure conciliation des usages du foncier.
La concertation avec les agriculteurs a permis d’identifier les attentes de la profession agricole :
- La perte de terres agricoles liée à la consommation des terres agricoles par l’urbanisation, le
reboisement, les vignes laissées en friche, l’impact de certains aménagements qui ont perturbé
les écoulements d’eau.
- Le maintien des sièges d’exploitation agricole et le soutien à l’installations des jeunes
agriculteurs, améliorer l’accès aux terres, le maintien des services et des commerces
- La circulation des engins agricoles avec l’étroitesse de certains passages dans les zones
urbaines, l’entretien des petites routes, des chemins et des haies.
- L’amélioration du parcellaire des exploitations
- La cohabitation avec le voisinage avec les contraintes en matière d’épandage, d’odeurs, de
bruits, de traitements phytosanitaires.
- La communication « négative » sur l’agriculture et les agriculteurs
- Attentes concernant le PLUi et notamment de ne pas imposer des règles environnementales
supérieures à la réglementation actuelle (haies, éléments naturels, zones humides, …).
21
1.5.3.1.4 Ce diagnostic territorial comprend des annexes : un atlas des stationnements, un

inventaire des zones humides, une carte des sites de production agricole et une analyse
urbaine cartographique de chaque commune.
1.5.3.2 Justifications du projet.

1.5.3.2.1 Le rapport de justifications
Le rapport de justifications, fondé sur le principe de densification, est articulé autour de
plusieurs thèmes :
• les choix retenus pour établir le PADD,
• la densification des espaces bâtis et limitation de la consommation des espaces naturels,
agricoles et forestiers,
• les choix retenus pour établir les Opérations d’Aménagement et de Programmation (OAP),
• les choix retenus pour établir le règlement,
• la comptabilité avec le Sot Pays Vallée du Loir.
Plusieurs parties du rapport de justifications sont traités dans d’autres chapitres du
présent rapport. Elles ne seront donc pas reprises dans cette partie. Seule la densification des
espaces bâtis et limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers fera
l’objet d’un développement.
1 Le cadre de l’analyse
Le DOO du SCoT prévoit une consommation de l’espace égale à 14,2 Ha/an pendant la période
de 2005 à 2013. Le SCoT limite cette consommation à 6,3 Ha/an d’ici 2040. C’est sur ces bases
que le PLUi a été établi.
2 La méthode
Des typologies d’habitat ont été déterminées :
• les bourgs de plus de 100 constructions,
• les villages entre 30 et 100 constructions,
• les hameaux entre 5 et 30 constructions,
• les constructions isolées à moins de 5 bâtiments.
Puis les parcelles ont été classées :

• les zones bâties construites,
• les zones artificialisées,
• les zones anthropisées,
• les zones non consommées.
3 Résultats de l’analyse.
De 2009 à 2019 ce sont 135 Ha qui ont été consommés sur les terres agricoles soit 13 Ha/an.
La ventilation de l’utilisation de l’espace est la suivante :
• logements : …40, 7 % soit 60Ha,
• mixité : …………1,38 % soit 5 Ha,
• activités : ……..20,2 % soit 27 Ha,
• agriculture : …….15 % soit 23 Ha,
• équipements : ..2,6 % soit 4 Ha,
• inconnu : ……… 13,6 % soit 18Ha.
La lecture de ces surfaces pose 2 questions : d’une part le total des superficies s’élève à
137ha et d’autres part 23 ha sont considérés comme une consommation d’espace agricole
alors qu’ils sont destinés à l’agriculture.
Interrogé à ce sujet le cabinet Cittanova a indiqué que les 5 ha « mixité » sont
comptabilisés 1 fois au titre du logement et 1 fois au titre des activités, ce qui serait la règle
habituelle.
Renseignement pris auprès de la DDT cette méthode ne correspondent pas à la règle
de présentation des dossiers habituellement. Il n’est ni normal de prendre en compte les
espaces agricoles ni de compter 2 fois la même superficie, tout au plus il faudrait compter 2 fois
2,5 ha.
22
Un autre tableau présente la consommation moyenne par type de polarité :

• pôles de centralité : 18,26 ha
• pôles relais : ……………6,94 ha
• pôles de proximité :. 3,38 ha
• pôles ruraux :………… 3 15 ha
Or la lecture du tableau de de ces mêmes données détaillées par commune indique
27,21 ha pour Montval sur Loir qui est un pôle de centralité. Également interrogé sur ce point le
cabinet d’étude précise qu’il s’agit d’une moyenne des surfaces des pôles de centralité soit
Montval sur Loir (27,21 ha) et Luceau (9,31 ha).
Calculer une moyenne avec de tels écarts et avec 2 communes qui n’ont rien de
comparable n’est pas significatif. La population de Montval sur Loir est 6 200 habitants alors
que celle de Luceau n’est que de 1 239 habitants. Quant au calcul pour les pôles relais il aurait
mérité d’être explicité dans la mesure où il intègre Loir en Vallée dont seul Ruillé sur Loir est
pôle relais alors que les autres communes de Loir en Vallée sont des pôles ruraux.
Cette partie relative à l’analyse de la consommation de l’espace est donc à interpréter avec
prudence.
4 Le potentiel de production de logements dans l’enveloppe urbaine.

La densité de logements par hectare a été déterminée comme suit pour :
• les « dents creuses » de moins de 5 000 m2 : 15 logements / ha quelque soit la commune,
• les « dents creuses » de plus 5 000 m2 :
22 logements / ha dans les pôles de centralité soit un total de 51 logements,
18 logements / ha dans les pôles relais soit un total de 140 logements,
15 logements / ha dans les pôles ruraux soit un total de 151 logements.
Ce qui porte l’ensemble à 342 logements pour les « dents creuses ».
Dans les STECAL le nombre de logements potentiels est de 20. À ces potentialités il
convient d’ajouter 100 logements. Soit un total général de 462 logements.
5 Les capacités de densification à vocation économique.

5.1 Les zones d’activités économiques.
Les surfaces disponibles en juillet s’élevaient à :
• pôle de centralité :……………. 6,5 ha
• pôles relais :……………………4,1 ha
• pôles de proximité et ruraux : 0 ha
soit un total de 10,5 ha auquel il convient d’ajouter 2,7 ha vendus entre l’arrêt du SCot
d
et le 2 débat du PADD.
5.2 les friches économiques
Divers sites sont aujourd’hui abandonnés au titre de leur activité économique à Château du
Loir, La Chartre sur Loir, Dissay sous Courcillon et Ruillé sur Loir.
6 La cohérence des OAP avec les orientations du PADD.

L’objectif est de permettre la création de logements sur l’ensemble du territoire.
Il est prévu la ventilation suivante :
• pôle de centralité :………………. 45 % des logements soit 198
• pôles relais : ………………………28 % des logements soit 167
• pôles de proximité et ruraux : 27 % des logements soit 152.
• soit un total de 517 logements auquel il faut ajouter 9 logements dans une zone 2AU soit
un total général de 526 logements.
Il convient de constater que le pôle de centralité concentre 45% des projets de
logements alors qu’il ne représente que 30 % de la population. N’y a-t-il pas là un risque
d’accroissement de désertification des pôles de proximité et ruraux ?
Les autres orientations consistent à :
• consolider les centres villes et les centres bourgs
• développer une offre foncière et immobilière attractive pour les entreprises,
23
• développer une offre d’habitat diversifiée,

• promouvoir les bâtiments durables et les énergies renouvelables,
• mettre en valeur les richesses paysagères, le patrimoine naturel et bâti.
1.5.3.2.2 L’évaluation environnementale, après quelques rappels

règlementaires ou contextuels, présente d’abord les enjeux environnementaux résumés
dans le tableau suivant :
THEMATIQUE LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX INCIDENCES ENVIRONNEMENTALES

NÉGATIVES
Consommation • La limitation de la consommation d’espace, • La consommation d’espaces pour le
d’espace maintien et l’accueil de nouveaux habitants
• L’attractivité des espaces déjà urbanisés, • La consommation d’espaces sur des terres
à fort potentiel viticole
• L’optimisation du foncier par la mise en œuvre • L’altération de la trame noire
d’opérations d’ensemble,
• La reconquête des espaces d’aujourd’hui non utilisés

(dent creuses, friches),
• La réappropriation du bâti existant,
• L’encadrement de la densification pour mettre en valeur

les centre-bourgs et préserver le patrimoine bâti,
• La conciliation entre la dispersion de l’habitat et

l’activité agricole.
Air, énergie, • Un urbanisme économe en énergie • L’altération de la qualité de l’air

eau • Le développement des énergies renouvelables • La dépense croissante en énergie
• La conciliation du développement des énergies
renouvelables et de la consommation d’espaces
naturels, agricoles et forestiers
• L’intégration des énergies renouvelables dans
l’environnement bâti et naturel
• La valorisation des déchets agricoles par la
méthanisation
• Le développement de la filière bois énergie
Gestion des • La maîtrise de l’urbanisation dans les zones à risques • L’exposition de la population au risque
risques dans le respect des PPR inondation
• La prise en compte des risques • L’exposition de la population au risque
• La prise en compte des sites et sols pollués mouvement de terrain
• L’anticipation des effets du changement climatique • L’exposition de la population à l’aléa retrait
gonflement des argiles
• L’augmentation de la population exposée
au risque technologique
Patrimoine et • Le maintien de la qualité et de la diversité des • L’impact sur les silhouettes urbaines
paysage paysages • La dépréciation du patrimoine bâti et
• La préservation des boisements, haies et arbres isolés naturel
• La maîtrise des extensions urbaines • L’impact paysager de l’activité agricole
• Le traitement des transitions entre les espaces bâtis et
les espaces agricoles
• La qualité des entrées de ville
• Le développement touristique du territoire notamment
le long du Loir
• La mise en valeur du patrimoine Bâti
Gestion de • La prise en compte des périmètres de captages • L’imperméabilisation des sols

l’eau • La préservation de la qualité des eaux • La menace sur les captages d’eau potable
• La mise en valeur du réseau hydrographique • L’augmentation des prélèvements en eau
• La prise en compte des besoins en eau pour potable
l’agriculture • Les dysfonctionnements des stations
d’épuration
24
• La cohérence entre développement urbain et capacité

d’assainissement
• L’amélioration des systèmes d’assainissement
individuel
Biodiversité • La préservation des espaces naturels et de la • L’altération de la trame verte (réservoirs)

biodiversité • L’altération de la trame bleue (réservoirs)
• La préservation des zones humides • L’altération des continuités écologiques et
• Le maintien et la mise en valeur des réservoirs de de la mobilité des espèces (corridors)
biodiversité et corridors écologiques (TVB) • L’impact du développement touristique
• La limitation de l’artificialisation des sols • La pollution des milieux due aux
• Le maintien des espaces naturels au sein du tissu défaillances des systèmes
urbain d’assainissement autonome
• La prise en compte des continuités écologiques dans
les projets d’aménagement
• La réduction du phénomène de mitage par
l’urbanisation
Santé humaine • Le développement d’un urbanisme économe en • L’augmentation des gaz à effet de serre et
énergie la dépendance à l’automobile
• Le développement des liaisons douces pour les • La production de déchets à collecter et
déplacements intra-communaux traiter
• La sécurisation des déplacements piétons et cycles • L’augmentation de la population exposée
• Le développement de modes alternatifs à la voiture au bruit
individuelle
• Le développement de l’intermodalité autour de la gare
de Château-du-Loir
Lucé-Bercé est concerné par trois sites Natura 2000 sur son territoire. Toutefois, un seul est
susceptible d’être touché par le PLUi, le site des Châtaigneraies à Osmoderma Eremita (le
Pique-Prune) sur une vaste superficie du territoire de la commune de Lavernat. Cependant une
grande partie du site Natura 2000 est classée en zone naturelle (N ou Nf) ce qui limite le
potentiel de constructibilité.
1.5.3.3 Le résumé non technique

Il est prévu par l’article R 123-2-1 du code de l’urbanisme. Il synthétise l’ensemble des pièces
du dossier et la méthodologie de réalisation de l’évaluation environnementale.
Le PLUi doit être compatible avec :
- Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) Pays Vallée du Loir,
- Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE),
- Le SAGE Loir,
- Le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) du bassin Loire-Bretagne,
- Le Plan de Prévention des Risques Naturels Inondation du Loir (PPRNi),
- Le schéma Directeur d’Aménagement Numérique du Territoire de la Sarthe (STAN).
Le SCOT Pays vallée du Loir comprend 3 intercommunalités : celle du Pays Fléchois, celle du
sud Sarthe et Loir Lucé Bercé.
Les principaux constats résultant du diagnostic territorial réalisé sur différentes thématiques :
- La démographie
- Le logement
- L’hébergement
- Les déplacements : les réseaux, les modes
- Le mode d’urbanisation
- Les formes urbaines et architecturales
- Le cadre de vie : les loisirs et commerces, les services, les secteurs, localisation,
- L’agriculture
- Le paysage et patrimoine local
- Le patrimoine naturel
- Le climat, air, énergie.
- L’eau
25
- Les risques et nuisances
Le projet de développement, le PADD, les OAP, le règlement écrit font l’objet d’un chapitre
spécifique. Le résumé technique comprend un tableau de données sans commentaires et
sans interprétation. Son intérêt est donc limité.
L’évaluation environnementale intègre le rappel des enjeux du territoire et leur
hiérarchisation, et les incidences du PLUi sur l’environnement (consommation d’espace,
biodiversité, patrimoine et paysage, gestion de l’eau, air, d’énergie, climat, santé humaine,
risques).
Loir Lucé Bercé compte 3 sites Natura 2000. Seule une partie du site, parallèle à l’autoroute
jusqu’à environ l’échangeur de Vaas, située au sud du Mans est susceptible d’être
concernée par le PLUi. Une grande partie du site Natura 2000 est classée en zone naturelle
(N ou Nf).
1.5.4 Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables-PADD
Ce document de 32 pages est composé d’un préambule suivi de la présentation des trois axes
autour desquels s’articulent 11 orientations.
Le préambule rappelle les objectifs communautaires fixés dans la délibération de prescription
du PLUi :
• Préserver et valoriser le patrimoine naturel, paysager et bâti,
• Maîtriser les consommations d’espaces naturels et agricoles,
• Favoriser les continuités écologiques (TVB) et le maintien de la biodiversité,
• Assurer le développement d’une offre de logements répondant aux besoins de la population,
• Accompagner la revitalisation des centres-bourgs, le maintien des services,
• Favoriser l’accueil d’entreprises, consolider les différents secteurs économiques du territoire,
• Organiser et adapter les déplacements,
• Assurer un développement équilibré du territoire en tenant compte de sa diversité : le pôle de
centralité Montval-sur-Loir / Luceau, les pôles relais de La Chartre-sur-le-Loir et du Grand Lucé,
le pôle de proximité de Courdemanche et les pôles ruraux.
Afin de construire le projet avec l’ensemble des acteurs du territoire, l’élaboration du PADD a
fait l’objet d’échanges et de débats. Chaque commune a été amenée à se positionner, sur
certains enjeux prioritaires :
• LA DÉMOGRAPHIE
• Le maintien de la population en place,
• L’accueil de nouveaux habitants pour retrouver une croissance démographique,
• L’accueil de jeunes ménages pour retrouver un solde naturel positif.
• LE LOGEMENT
• La réhabilitation du parc ancien, en termes de performances énergétiques et pour
répondre aux besoins des nouveaux ménages.
• LES ÉQUIPEMENTS
• L’amélioration de la couverture numérique du territoire,
• Le maintien et l’amélioration de l’offre ferroviaire,
• Le maintien et le renforcement de l’offre de santé,
• Le maintien des équipements scolaires,
• L’accès aux services de proximité,
• Le maintien et le renforcement du pôle de centralité, des pôles relais et du pôle de
proximité dans l’accès aux équipements médicaux et scolaires.
• L’ÉCONOMIE
• L’augmentation du nombre d’emplois,
26
• L’accueil de secteurs d’activités créateurs d’emploi,

• Le maintien et l’accueil de grandes entreprises,
• Le développement et le maintien de la filière artisanale,
• La prise en compte des nouveaux modes de consommation et du développement des
communications numériques.
• L’AGRICULTURE
• Le maintien et la diversification des productions agricoles,
• Le développement de la vente-directe, d’une offre de circuits courts et d’agrotourisme.
• LES PAYSAGES ET LE PATRIMOINE NATUREL
• Le maintien de la qualité et de la diversité des paysages,
• Le maintien et la préservation des boisements, haies et arbres isolés,
• La préservation et l’amélioration de la qualité des eaux.
Ensuite des ateliers thématiques ont été organisés réunissant les élus du territoire, les
habitants, les services de Loir-Lucé-Bercé, les Personnes Publiques Associées et les
partenaires extérieurs. Ces ateliers avaient pour objectif de proposer des actions concrètes
pour répondre aux enjeux, et ainsi de définir les premières grandes orientations. Enfin, un
concours photo a été organisé auprès de la population permettant de mettre en évidence des
lieux, monuments et activités importants pour les habitants.
Le préambule resitue enfin ce projet de territoire dans le Schéma de Cohérence Territoriale
(SCoT) du Pays Vallée du Loir arrêté le 6 juillet 2018. Le PLUi devra être compatible avec les
prescriptions du SCoT du Pays Vallée du Loir.
L’organisation du Projet d’Aménagement et de Développement Durable a été définie selon
3 axes à partir des constats et des enjeux identifiés afin d’assurer un développement au
territoire organisé selon le maillage suivant :
- le pôle de centralité : Montval-sur-Loir/Luceau
- les pôles relais La Chartre-sur-le-Loir/Lhomme/Ruillé-sur-Loir et le Grand-Lucé/Villaines-sous-
Lucé
- et les pôles ruraux l’ensemble des autres communes dont le pôle de proximité de
Courdemanche
AXE 1 Renforcer le maillage du territoire et assurer une mobilité pour tous

L’intercommunalité souhaite préserver et renforcer cette proximité.
1.1 Préserver une vie locale de qualité
La consolidation des centres-villes/centres-bourgs est un des éléments de préservation de la
qualité de vie locale. Elle s’appuie sur la mobilisation des potentiels fonciers des centre-bourgs.
Cependant, ces espaces doivent garder une mixité fonctionnelle (services, équipements, petites
activités économiques, etc.). De plus le patrimoine architectural et urbain doit être valorisé et
des espaces de vie partagés (parcs, places publiques...) doivent être créés.
1.2 Développer des liaisons pertinentes entre les communes et vers l’extérieur
La communauté de communes souhaite garder le caractère « multipolaire » du territoire et
permettre l’accès aux services et équipements pour tous. Pour cela, elle mène une politique de
mobilité adaptée ; le projet soutient donc le développement des modes de transports alternatifs
à la voiture individuelle, pour :
• Maintenir et développer les liens vers les grands pôles urbains : Le Mans, Tours et la région
parisienne ;
• Assurer des liaisons entre les communes
27
1.3 Composer avec une urbanisation dispersée ; tout en intégrant cette caractéristique
dans son projet de PLUi, la Communauté de Communes souhaite limiter la consommation
d’espaces agricoles, naturels ou forestiers. En compatibilité avec le SCoT du Pays Vallée du
Loir, le projet privilégie les principales entités urbaines pour accueillir les nouvelles populations.
L’objectif est de créer entre 850 et 1000 logements à l’horizon 2030. Il est aussi de limiter la
consommation d’espaces agricoles, naturels ou forestiers en urbanisant au maximum 39
hectares entre 2020 et 2030.
AXE 2 Mettre en œuvre les conditions d’un développement équilibré et durable du

territoire
L’intercommunalité souhaite se développer dans une approche durable de la gestion de ses
ressources.
2.1 Développer une offre foncière et immobilière attractive pour les entreprises ; L’accueil de
population est conditionné au développement d’une économie locale dynamique ; c’est
pourquoi Loir-Lucé-Bercé affirme sa volonté de proposer une offre foncière et immobilière
attractive tout en maitrisant la consommation d’espace agricoles, naturels ou forestiers :
• Mobiliser les disponibilités foncières et immobilières existantes
• Permettre la création d’une offre immobilière et foncière nouvelle
• Veiller à l’attractivité des zones d’activités économiques
2.2 Développer une offre d’habitat diversifiée
La communauté de communes Loir-Lucé-Bercé souhaite atteindre une croissance
démographique d’environ 0,5%/an entre 2020 et 2030 à travers la création de 850 à 1000
logements. Avec cet objectif, elle souhaite proposer une offre d’habitat diversifiée répondant
aux besoins, des jeunes ménages, des personnes âgées, handicapées, etc.
2.3 Faciliter l’accès au numérique ; Loir-Lucé-Bercé affirme sa volonté d’une desserte
numérique performante. Cela passe par l’amélioration ou la création de réseaux et par la
structuration d’une filière autour des métiers du numérique.
2.4 Promouvoir les bâtiments durables et les énergies renouvelables ; il s’agit de l’amélioration
des performances énergétiques des constructions existantes et à venir et de l’utilisation des
ressources énergétiques locales.
2.5 Accorder le développement avec la capacité d’accueil ; Il s’agit notamment des capacités
des réseaux publics tels l’assainissement.
AXE 3 Valoriser la qualité environnementale et agricole du territoire, support

d’attractivité et de développement économique
Le territoire possède un environnement de qualité avec un réseau hydrographique dense et de
nombreux secteurs boisés dont la forêt domaniale de Bercé. Cette diversité paysagère et
écologique constitue un atout participant à son attractivité. Loir-Lucé-Bercé se caractérise
également par une diversité dans l’activité agricole et forestière qui participe à l’identité du
territoire mais aussi à sa vitalité économique.
3.1 Mettre en valeur les richesses paysagères, le patrimoine naturel et bâti
La biodiversité doit être mise en valeur et protégée, notamment à la Trame Verte et Bleue
(TVB). Le territoire est également marqué par un patrimoine riche et varié. Il faut également
veiller aux transitions entre les espaces urbanisés et les espaces agricoles ou naturels.
3.2 Organiser la découverte touristique du territoire
Le riche patrimoine paysager, naturel et bâti participe pleinement à l’identité et à l’attractivité du
territoire. L’intercommunalité souhaite valoriser ces richesses à travers leur préservation pour
développer un tourisme vert, en lien direct avec les ressources naturelles.
3.3 Pérenniser l’activité agricole et soutenir son rôle d’aménageur ; Consciente de l’importance
de l’agriculture en tant qu’aménageur de l’espace rural mais aussi dans l’économie locale, la
communauté de communes souhaite également accompagner son évolution et soutenir sa
diversification.
28
1.5.5 Les Orientations d’Aménagements et de Programmations-OAP

Le cadre législatif : le contenu des OAP est principalement définit par les articles L151-6 et
L151-7 du Code de l’urbanisme. Dans ce cadre les propositions d’aménagement prévues par le
PLUi pour Loir-Lucé-Bercé repose sur une utilisation qualitative et mesurée des potentiels
fonciers. Les OAP ont pour vocation de définir des actions permettant une intégration
paysagère et environnementale des nouvelles constructions et assurer la mise en œuvre des
objectifs du PADD.
Plusieurs secteurs sont identifiés :
- Les secteurs à vocation principale Habitat,
- Les secteurs à vocation principale Équipement,
- Les secteurs à vocation principale Économie.
▪ Les secteurs à vocation principale Habitat sont ventilés dans le tableau ci-dessous :
Communes Surface (Ha)

Beaumont sur Dême 0,6
Chahaignes 0,5
Courdemanche 0,9
Dissay sous Courcillon 0,4
Flée 0,6
Jupilles 0,3
Lavernat 1,1
La Chartre sur le Loir 2
Le Grand Lucé 3,9
Lhomme 2
Loir en Vallée 3,4
Luceau 2,9
Marçon 0,5
Montreuil le Henri 0,7
Montval-sur-Loir 6,4
Nogent sur Loir 0,5
Pruillé L’Eguillé 0,8
Saint Georges de La Couée 0,6
Saint Pierre de Chevillé 0,8
Saint Pierre du Lorouër 0,6
Saint Vincent du Lorouër 0,7
Thoiré su Dinan 0,6
Vilaines sous Lucé 2,5
▪ Les secteurs à vocation principale Équipement, figurent dans le tableau ci-dessous :

Beaumont sur Dême 0,2
Luceau 4,3
▪ Les secteurs à vocation principale Économie :

Dissay sous Courcillon 1,4
29
Le Grand Lucé 2,2

Loir en Vallée 5,1
Luceau 3,4
Marçon 0,6
Pruillé L’Eguillé 2,5
Saint Pierre du Lorouër 0,5
▪ Les OAP « cadre » : elles ont pour objectif de renforcer la dimension intercommunale du PLUi et
la mise en œuvre du PADD, ce qui se décline comme suit :
- S’inscrire dans un environnement naturel et paysager,
- Adapter les formes urbaines en faveur de la qualité du cadre de vie et des économies d‘énergie,
- Rechercher des formes d’habitats variés,
▪ Les OAP de « secteur » sont réparties en :
❖ OAP de « secteur » A communes à l’ensemble des secteurs,
▪ Les secteurs à vocation habitat ; il s’agit de terrains non bâtis au sein ou aux marges des
bourgs et de surface relativement limitée. La densité de logements de ces OAP est d’au moins
22 logements/Ha à Montval sur Loir et Luceau, 18 logements/Ha à Vilaines sous Lucé et 15
logements/Ha dans les autres communes.
Communes Polarité Surface

Vilaines sous Lucé Pôle relais 0,5
Saint Vincent du Pôle rural 0,7
Lorouër
Luceau Pôle de centralité 1,1
Montval sur Loir Pôle de centralité 0,3
Marçon Pôle rural 0,5
Dissay sous Pôle rural 0,4
Courcillon
Lavernat Pôle rural 0,5
▪ Les secteurs à vocation principale Équipement

Chahaignes Pôle rural 0,2
Lorouër
Montval sur Loir Pôle de centralité 1,8
▪ Les secteurs à vocation principale Économie : il s’agit de terrains non bâtis en lien avec une
zone d’activités économiques existante et d’une surface relativement limitée.

Montabon Pôle de centralité 8,7
Lorouër
30
Saint Pierre du Pôle rural 0,5

Lorouër
Ruillé sur Loir Pôle relais 0,7
Marçon Pôle rural 0,6
Dissay sous Pôle rural 1,5
Courcillon
❖ Les OAP de « secteur » B
▪ Les secteurs à vocation Habitat
Communes Polarité Surface Caractéristiques

Beaumont sur Pôle rural 0,6 Il s’agit d’un secteur en extension,
Dême actuellement en friche.
Densité à prévoir : 15 logements/Ha
Chahaignes Pôle rural 0,5 Il s’agit d’un secteur en extension,
actuellement en terres agricoles.
Courdemanche Pôle de 0,6 Il s’agit d’un secteur en extension,
proximité espace actuellement enherbé.
Densité à prévoir : 15 à 18
logements/Ha
Courdemanche Pôle de 0,3 Il s’agit d’un secteur en extension,
proximité espace actuellement enherbé.
Flée Pôle rural 0,6 Il s’agit d’un secteur en extension.
Saint Pierre du Pôle rural 0,5 Il s’agit d’un secteur en extension,
Lorouër espace agricole cultivé.
Jupilles Pôle rural 0,5 Il s’agit d’un secteur en extension,
espace en limite du cimetière.
Lavernat Pôle rural 0,6 Il s’agit d’un espace de densification,
espace actuellement enherbé.
La Chartre sur Pôle relais 2 Il s’agit d’un secteur en extension,
Loir espace actuellement cultivé.
Le Grand Lucé Pôle relais 1,4 Il s’agit d’un espace de densification,
espace actuellement en verger.
Le Grand Lucé Pôle relais 2,5 Il s’agit d’un espace en extension,
espace actuellement cultivé.
Lhomme Pôle relais 0,6 Il s’agit d’un espace de densification,
espace actuellement en prairie.
Lhomme Pôle relais 0,7 Il s’agit d’un espace en extension,
pas d’identification végétale ou
paysagère.
31
La Chapelle Pôle rural 0,3 Il s’agit d’un espace en extension.

Gaugain Espace en pente.
Lavenay Pont Pôle rural 0,5 Il s’agit d’un espace en extension,
de Braye espace actuellement en prairie.
Ruillé sur Loir Pôle relais 0,6 Il s’agit d’un espace de densification,
espace actuellement enherbé.
Densité à prévoir : 18 logements/Ha.
Ruillé sur Loir Pôle relais 2 Il s’agit d’un espace en extension.
Présence d’une zone humide au nord
du site.
Luceau Pôle de 1,8 Il s’agit d’un espace en extension,
centralité espace actuellement enherbé.
Montreuil le Pôle rural 0,7 Il s’agit d’un espace en extension,
Henri espace actuellement en prairie.
Château du Pôle de 2 Il s’agit d’un espace en extension,
Loir centralité espace actuellement en friche et
prairie.
Château du Pôle de 1,2 Il s’agit d’un espace en extension,
Loir centralité espace de type agricole.
Château du Pôle de 1,1 Il s’agit d’un espace en extension,
Loir centralité espace actuellement en prairie.
Montabon Pôle de 1,8 Il s’agit d’un espace en extension,
centralité espace actuellement cultivé.
Nogent sur Loir Pôle rural 0,5 Il s’agit d’un espace en extension,
espace de type agricole.
Pruillé L’Eguillé Pôle rural 0,8 Il s’agit d’un espace en extension,
propriété de la commune,
actuellement occupé par des
chevaux.
Saint Pierre de Pôle rural 0,4 Il s’agit d’un espace de densification
Chevillé stratégique, espace actuellement
enherbé
Saint Pierre d Pôle rural 0,4 Il s’agit d’un espace de densification,
Chevillé espace actuellement enherbé
Saint Georges Pôle rural 0,6 Il s’agit d’un espace en extension,
de la Couée espace actuellement enherbé et en
verger.
Saint Pierre du Pôle rural 0,6 Il s’agit d’un espace en extension,
Lorouër espace actuellement enherbé.
32
Thoiré sur Pôle rural 0,6 Il s’agit d’un espace en extension,

Dinan espace actuellement enherbé.
Vilaines sous Pôle relais 0,8 Il s’agit d’un espace de densification,
Lucé espace actuellement en friche
Vilaines sous Pôle relais 1,2 Il s’agit d’un espace en extension,
Lucé espace actuellement enherbé.
▪ Les secteurs à vocation principale Économie
Communes Polarité Surface Caractéristiques

Le Grand Pôle relais 1,2 Site enclavé dans la zone d’activités
Lucé économiques. Aucun motif végétal.
Accueillir des activités économiques
et/ou artisanales.
Vouvray sur Pôle de 1,1 Enclave agricole
Loir centralité Accueillir des activités économiques
et/ou artisanales
Ruillé sur Pôle relais 4,4 Espace en extension de la zone
Loir d’activités économiques. Aucun motif
végétal.
Accueillir des activités économiques
et/ou artisanales.
• L’OAP thématique « voie verte » ; l’objectif du département est de créer une voie verte à partir de
l’ancienne voie ferrée dont le tronçon de 30 km Bessé sur Braye – Montval sur Loir. L’objectif
général est d’atteindre à terme, 80 km. Ses orientations se déclinent comme suit :
- Renforcer les connexions avec les espaces de centralité,
- Faire de la voie verte une vitrine de la richesse patrimoniale de Loir Lucé Bercé,
- Faire de la voie verte une composante de la Trame Verte et Bleue,
À l’échelle locale, cette orientation se traduit par la répartition en 2 secteurs (1 et 2) eux-mêmes
déclinés en sous-secteurs.
- Le secteur 1 sous-secteurs : Château du Loir, Vouvray sur Loir et Flée dont l’orientation est de
renforcer les connexions avec les espaces de centralité et faire de la voie verte un lieu de
découverte du territoire.
- Le secteur 2 sous-secteurs : Chahaignes, Lhomme, La Chartre sur Loir, Poncé sur Loir et
secteur I non identifié (vers Pont de Braye), dont l’orientation est la même mais avec quelques
spécificités pour Chahaignes, Ruillé sur Loir et Bessé sur Braye où la voie verte sera une
vitrine de la richesse patrimoniale locale.
1.5.6 Règlement
1.5.6.1 règlement écrit
D’une manière générale, les articles L.151-8 et L.151-9 du Code de l’Urbanisme précisent la vocation
du règlement : fixation des règles générales et propres à chaque zone définie dans le règlement,
délimitation des zones, règles de destination des bâtiments.
De façon plus spécifique, en application des dispositions des articles L.151-30, L.151-33, L.151-39,
L151-41, L.151-42, L.151-43, L.151-47, L.151-49, le règlement est susceptible d’édicter un certain
nombre de règles complémentaires, comme, et de façon non exhaustive :
• D’interdire certains usages du sol ou de constructions ayant certaines destinations,
33
• De soumettre à conditions particulières certaines activités et constructions ayant certaines

destinations,
• Des règles d’emprise minimales au sol et de hauteur,
• Imposer les installations nécessaires à la gestion des eaux pluviales, etc…..
C’est l’ensemble de ces règles qui figurent dans les différents titres du règlement.
Le PLUI a défini les zones suivantes :
Secteur Définition
Uaa Centres anciens de Montval sur Loir et de La Chartre sur le Loir
Uab Centres anciens autres communes
Ub Faubourgs de Montval sur Loir et La Chartre sur le Loir
Extensions urbaines généralement de type pavillonnaire et sous forme d'opérations
Uc
d'ensemble
Up Grands ensembles bâtis patrimoniaux insérés au sein des espaces urbanisés
Ug Espaces insérés dans la trame urbaine accueillant des gens du voyage
Ue Grands sites d'équipements publics et/ou d'intérêt collectif
Uz Zones d'activités et grands sites économiques
Auh Destiné à l'habitat et activités compatibles avec vocation résidentielle
Aue Destiné aux équipements d'intérêt collectif et services publics
Auz Destiné aux activités économiques
2Auh Espaces non équipés et destinés à être urbanisés à long terme
A Espaces agricoles ayant un potentiel agronomique, biologique ou écologique
Av Secteurs à fort potentiel de production viticole, plantés ou non
N Secteurs équipés ou non à protéger en raison soit de la qualité des sites, milieux naturels,
paysages…
Nv Secteur correspondant aux vallées
Nf Secteur correspondant aux massifs boisés
Nxh STECALs
Nxz Sites d'activités économiques isolés
Nxs Sites accueillant des équipements d'intérêt collectif et services publics
Sites isolés accueillant des activités de loisirs et/ou touristiques; Nxl1 emprise
Nxl
constructible
Nxg espaces destinés à l'accueil des gens du voyage
« Chaque zone du PLUI doit respecter les dispositions générales applicables sur l’ensemble du
territoire et respecter le règlement qui lui est propre et qui est construit sur le modèle suivant :
1. Usages des sols et destination des constructions
2. Implantation et volumétrie
3. Qualité architecturale et paysagère
4. Qualité environnementale
5. Stationnement »
Titre I Dispositions applicables sur l’ensemble du territoire

Le règlement national d’urbanisme RNU
Les dispositions du RNU s’imposent malgré l’existence du PLUI.
34
Articles du
Code de Concernant
l'Urbanisme
R.111.2 La sécurité et la salubrité publique
R.111-4 La conservation et la mise en valeur des sites archéologiques
R.111-26 Les conséquences dommageables pour l'environnement
R.111-27 L'aspect extérieur
L'acceptation du projet fonction de l'atteinte au caractère ou intérêt des lieux
L.111-15
avoisinants
L.111-23 La restauration d'un bâtiment
R.111-25 Le stationnement
Les autres législations

• Les servitudes d’utilité publiques SUP : elles s’imposent dans tous les cas aux nouvelles
occupations et utilisations des sols. En zone de risques naturels ou technologiques, c’est la règle
la plus contraignante qui s’applique.
• L’autoroute et les routes classées à grande circulation : la présence del’A28, les RD N° 338 et
305 impliquent, sauf exceptions spécifiques, un recul obligatoire le long de ces voies.
• Les secteurs affectés par le bruit : des prescriptions d’isolement acoustique minimum sont
édictées dans les fuseaux attachés à l’A28 et à la RD 338.
• Les zones de présomption de prescriptions archéologiques : les travaux d’aménagement
soumis à autorisation d’urbanisme et les ZAC de moins de 3 ha peuvent faire l’objet, dans ces
zones, de prescriptions d’archéologie préventive.
Les autres éléments
• Dispositions relatives aux secteurs en attente d’un projet d’aménagement global
• Dispositions relatives aux secteurs protégés en raison de la richesse du sol ou du sous-sol
identifiés sur le document graphique
• Dispositions relatives aux risques de mouvements de terrains identifiés sur le document
graphique
• Dispositions relatives à la trame verte et bleue :
o Espaces boisés classés
o Secteurs de boisements et haies à conserver
o Linéaires de haies alignements d’arbres et arbres isolés à préserver, maintenir ou créer
o Milieux isolés ayant un intérêt écologique ou paysager (mares et sources)
o Les Cours d’eau
o Les zones humides
• Dispositions relatives aux déplacements :
o Voies et chemins à conserver, modifier ou à créer
• Dispositions relatives au patrimoine :
o Les éléments/constructions à protéger
o Les changements de destination
Les conditions de desserte des terrains
• Les accès
• Les voies de circulation
• L’alimentation en eau potable (plans du réseau de distribution annexé au PLUI)
• La gestion des eaux usées
• La gestion des eaux pluviales
• La gestion des déchets
35
• Les réseaux d’énergie

• Les infrastructures et réseaux de communications électroniques
Les performances énergétiques et environnementales
• L’éclairage public devant répondre à des prescriptions spécifiques
• L’implantation de certains dispositifs, matériaux, équipements ou procédés
Titre II, III, IV et V Dispositions applicables dans chacune des zones définies par le
PLUI ; Pour chacune des zones définies par le PLUI de l’intercommunalité de Loir-Lucé-Bercé, les
dispositions applicables se déclinent selon l’organisation suivante :
• Usage des sols et destinations des constructions
o Objectifs poursuivis à travers la règle
o Occupations et utilisations du sol : exemple relatif au secteur Ub
• Implantation et volumétrie
o Par rapport aux voies et emprises publiques
o Par rapport aux limites séparatives
36
o La hauteur
• Qualité architecturale et paysagère
o Objectifs poursuivis par la règle
o Généralités
o Façades
o Baies
o Toitures
o Clôtures
• Qualité environnementale
o Haies
o Espèces non recommandées
o Espèces invasives
• Stationnement
o Stationnement des véhicules de toutes nature
o Stationnement des cycles
ANNEXES
Les annexes au règlement écrit sont constituées par :
• Les définitions
• La liste des essences végétales préconisées
• La liste des espèces végétales potentiellement allergisantes
• La liste des espèces végétales invasives
• Les places de stationnement réservées aux PMR
1.5.6.2 Documents graphiques

Le règlement graphique est composé des éléments suivants :
• La légende des documents graphiques

• Un ensemble de plans (79 unités) dits de carroyage au format A0 : l’assemblage de ces plans
couvre l’ensemble du territoire de l’intercommunalité, indépendamment des limites
communales.
• Un ensemble de plans (29 unités) représentant le territoire de chacune des 29 anciennes
communes (un plan au format A0 par commune) de l’intercommunalité.
• Un ensemble de plans (38 unités au format A3) représentant chacun le centre des anciennes
communes. Plusieurs plans peuvent s’avérer nécessaire pour une seule commune.
• Un plan des risques : ce document couvrant l’ensemble du territoire de l’intercommunalité est
présenté à titre informatif et synthétise sur une seule et même planche les zonages relatifs
au :
o Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation (PPRNI) Vallée du Loir (2012)
o Plan de Prévention des Risques Mouvements de Terrain (PPRMT) des communes du
Grand-Lucé, La Chartre sur le Loir, Vouvray sur Loir et Château du Loir (2014)
D’une manière générale et à l’exception notable des plans format A3, l’ensemble de ces
documents est difficilement exploitable en raison :
• de leur échelle et du nombre, ainsi que de la forme, des informations présentées

• de l’absence de la représentation des axes routiers
1.5.7 Annexes
Les annexes au PLUI sont constituées principalement de 3 ensembles de documents :
37
• Les servitudes d’utilité publique

• Les annexes sanitaires
• Les annexes complémentaires
1.5.7.1 Les servitudes d’utilité publiques

La connaissance des servitudes d’utilité publique permet, au niveau du PLUI, de prendre en compte
certaines contraintes issues du cadre législatif ou réglementaire, contraintes liées à chaque type de
Servitude d’Utilité Publique, ainsi que de mesures de prévention et de précautions à mettre en œuvre
vis-à-vis des réseaux d’alimentation en énergie (gaz ou électricité) ou ferrés par exemple.
L’annexe concernée présente la liste exhaustive des SUP établies sur le territoire de Loir-Lucé-Bercé
ou encore le lien vers certains sites internet dédiés et des documents cartographiques.
Les plans de prévention des risques naturels font également partie des annexes au PLUI :
• Plan de Prévention des Risques de Mouvement de Terrain :

o Le Grand Lucé
o La Chartre sur Le Loir
38
o Loir en Vallée
o Vouvray sur Loir
• Plan de Prévention du Risque Naturel Inondation de la Vallée du Loir.
D’une manière générale les documents Plans de Prévention sont principalement organisés autour de
la structure suivante :
• Rapport de présentation
• Règlement graphique
• Règlement écrit
Ils viennent en complément des règlements du PLUI et leurs dispositions, pour certaines, s’imposent
à ceux-ci.
1.5.7.2 Les annexes sanitaires

Les annexes sanitaires sont constituées de 2 éléments :
• La notice sanitaire
• Les plans des réseaux :
o De distribution publique d’eau potable
o D’assainissement eaux usées
1.5.7.2.1 La notice sanitaire

La notice sanitaire s’attache, dans plusieurs domaines, à analyser les éléments suivants :
• État des lieux

• Le PLUI et les actions en cours
Les domaines concernés sont les suivants :
o Assainissement collectif eaux usées : l’état des lieux s’appuie sur le Schéma
Départemental d’Assainissement de la Sarthe (2015) qui, tout en notant que la capacité
théorique des installations de traitement des eaux usées se révèlent a priori suffisantes pour
l’évolution démographique envisagée par le PLUI, relève néanmoins un certain nombre
d’anomalies liées au système d’assainissement collectif (réseau de collecte + station de
traitement). Des démarches d’études diagnostiques (régulières et règlementaires), de travaux
sur réseaux et stations de traitement sont à entreprendre. La compétence Assainissement
Collectif n’a pas, à ce jour, été prise par Loir-Lucé-Bercé, même si la mise ne place d’une
structure d’ingénierie intercommunale est envisagée.
o Assainissement non collectif : cette compétence est une compétence facultative
communautaire. Loir-Lucé-Bercé contrôle et veille au bon fonctionnement des installations
d’assainissement non collectif. Loir-Lucé-Bercé a mis en place un service d’encadrement et
d’ingénierie au niveau communautaire. Là aussi les données présentées, comme le nombre
d’installations non conformes de 45% des 78% d’installations contrôlées, datent de 2015.
o Assainissement eaux pluviales : cette partie de la notice précise, en l’absence de schéma
directeur des eaux pluviales, un certain nombre de notions générales, tout en relevant que
certaines stations de traitement des eaux usées reçoivent à tort des eaux pluviales, et se
trouvent en situation de surcharge hydraulique.
o Alimentation en eau potable : cette compétence est prise par Loir-Lucé-Bercé depuis le 1er
janvier 2019. En termes d’eau potable, la notice souligne « l’état qualitatif » de l’eau potable
distribuée sur le territoire de Loir-Lucé-Bercé. En terme quantitatif les ressources semblent
suffisantes pour produire les volumes nécessaires à l’alimentation des abonnés desservis et à
desservir dans le projet de territoire. Aucune précision n’est, cependant, apportée sur le
rendement des réseaux qui conditionne également cette adaptation.
39
o Déchets : la notice précise les collectivités organisatrices de la collecte et du traitement des

déchets sur le territoire de Loir-Lucé-Bercé, sans préciser l’adaptation de ces collectes et
traitement aux quantités attendues du fait du projet de territoire.
o Défense incendie et le bilan du réseau d’Alimentation en Eau Potable (AEP) : la notice
présente, sous forme graphique, la liste exhaustive des zones AUh, AUe et AUz du projet de
PLUI ainsi que les équipements de défense incendie existants. Elle rappelle que des
équipements, ainsi que le réseau de distribution publique d’eau potable auquel ils seront
raccordés, devront être adaptés au besoin des différentes zones, besoins qui restent à définir.
1.5.7.2.2 Les documents graphiques

Sur la base des données disponibles à la date de l’établissement du projet de PLUI, les documents
graphiques « annexes sanitaires » présentent les plans des réseaux de distribution publique d’eau
potable et de collecte des eaux usées.
1.5.7.3 Les annexes complémentaires

Les annexes complémentaires présentent des éléments qui ont contribué à l’établissement du projet
de PLUI de Loir-Lucé-Bercé. Sont joints pour :
o Les carrières : les arrêtés d’exploitation des carrières de Dissay sous Courçillon, Marçon et
Nogent sur Loir
o Les régimes de préemption : la délibération du conseil communautaire du 31 mai 2018 et le
descriptif de l’Espace Naturel Sensible (ENS) géré par le département de la Sarthe (la
châtaigneraie des Guillaumeries à Lavernat)
o Les routes : les arrêtés de classement des axes de circulation (ministériel et préfectoraux) et
la liste des infrastructures de Loir-Lucé-Bercé liées au bruit
o Les secteurs d’information sur les sols : l’arrêté préfectoral de création des secteurs
d’information sur les sols
o Les bois et forêts relevant du régime forestier : la liste des forêts domaniales et régionales
du territoire
o Les entités archéologiques : la liste et la cartographie des zonages archéologiques
o L’atlas des zones inondables : le lien vers le site Géorisques
o La carte de l’aléa sismique : la carte départementale de l’aléa sismique par commune
o Les aires géographiques AOC : la cartographie des AOC du territoire
o Les sols pollués : la liste, par commune, des 139 sites pollués du territoire
o Les unités paysagères : la carte et les caractéristiques des 3 unités paysagères du territoire
(Plateau Calaisien, Gâtines Tourangelles, Vallée du Loir)
o Les zones d’aménagement concerté : la liste des 68 Zones d’Aménagement Concerté
(ZAC) de la Sarthe, parmi lesquelles une seule appartient au territoire de Loir-Lucé-Bercé ( Le
Puits à Luceau d’une superficie de 6.5 ha créée en 1975).
1.5.8 Abrogation des cartes communales de Beaumont Pied de Bœuf,

Courdemanche, Flée et Thoiré sur Dinan
Cette enquête comprend deux objets : le PLUi de la Communauté de communes des Loir Lucé
Bercé et l’enquête portant sur l’abrogation des cartes communales de Bœuf, Courdemanche,
Flée et Thoiré sur Dinan.
Lors de sa création, la CC Loir-Lucé-Bercé est devenue compétente en matière de « plan local
d’urbanisme, documents en tenant lieu et cartes communales ». Elle est donc compétente pour
mener les procédures d’évolution des documents d'urbanisme communaux restant en vigueur
dans l’attente de l’approbation de son PLUi.
40
Fin 2017, le territoire de la CC Loir-Lucé-Bercé (29 communes y compris les communes

déléguées disposant d’un document propre) est couvert par : - 13 Plans locaux d’urbanisme - 3
Plans d’occupation des sols - 4 cartes communales. Les cartes communales objets, de l’enquête
conjointe sont des documents d'urbanisme simplifiés avec deux zonages définissant les règles
de constructibilité (zone constructible et non constructible). C’est le Règlement national
d’urbanisme qui s’y applique. Il convient de préciser que le PLUi est un outil plus complet que la
carte communale. Les conseils municipaux des communes concernées par une carte
communale ont par ailleurs émis des avis favorables sur le projet arrêté en conseil
communautaire le 13/01/2020. Lors de son approbation, le PLUi de Loir-Lucé-Bercé sera amené
à se substituer aux cartes communales, comme aux autres documents d’urbanisme du secteur
(Plans d’occupation des sols et PLU communaux). Le PLUi se substitue de droit aux documents
antérieurs lors de son approbation, à l’exception des cartes communales qui doivent être
concomitamment abrogées après enquête publique pour cesser de produire leurs effets après
l’adoption du PLUi.
Le PLUi ne peut entrer en vigueur sur le territoire concerné que si les cartes communales
n’existent plus. Or l'abrogation d'une carte communale, comme son approbation, nécessite une
double approbation après enquête publique, par délibération de la collectivité compétente, puis
par arrêté préfectoral. Pour sécuriser la procédure sans coûts ni difficultés supplémentaires pour
les collectivités, il est préconisé de réaliser une enquête publique unique portant à la fois sur
l'abrogation des cartes communales et sur l'approbation du PLUi. C'est pourquoi sont portées à
l’enquête publique les abrogations des 4 cartes communales en vigueur sur le territoire du PLUi
de Loir-Lucé-Bercé.
À l'issue de l'enquête publique conjointe, le PLUi de Loir-Lucé-Bercé sera approuvé à la majorité
simple par délibération du Conseil Communautaire, qui approuvera également les abrogations
des 4 cartes communales, qui seront confirmées par arrêtés de Monsieur le Préfet de la Sarthe.
1.5.9 Analyse du dossier

Ce dossier est complet et conforme aux directives légales. Il a été présenté aux citoyens sous
forme papier et en numérique bien en amont de l’enquête publique. Cependant beaucoup
d’éléments importants ne sont présentées qu’en annexes numérisées sur la clé USB insérée
dans la couverture de la première chemise cartonnée « arrêt de projet » : le bilan de la
concertation, les PPRMT et le PPRNI Vallée du Loir, l’Atlas des zones inondables et surtout les
avis des communes (20 avis) et des Personnes Publiques Associées.
Le dossier est volumineux et nécessite un long temps de lecture pour en maîtriser la totalité.
Les données numériques et statistiques ne sont pas les plus récentes ce qui se conçoit au vu de
la durée d’élaboration d’un tel document mais lui retire une certaine crédibilité notamment pour
apprécier l’évolution démographique des communes dans les années les plus récentes.
Les cartes fournies dans le document graphique sont de qualité insuffisante : le réseau viaire est
absent, il manque des noms de lieudits sur certaines ou décalés du site, couleurs estompées par
des surimpressions, numéros cadastraux sur les parcelles illisibles sur la plupart des cartes au
1/5000.
Ils seront à corriger dans une éventuelle future réimpression.
1.6 Avis des communes et des Personnes

Publiques Associées (PPA)
1.6.1 Avis des communes :
Dates Communes Avis
41
18/02/2020 Beaumont-Pied-De- Avis favorable avec la réserve suivante : avoir un plan

Bœuf beaucoup plus lisible et la liste nominative des
constructions pouvant changer de destination
05/03/2020 Beaumont sur Avis favorable

Dême
24/02/2020 Chahaignes Avis favorable avec les réserves suivantes :
• demande que la parcelle de 1000m² du

lotissement ne soit pas incluse dans les 5000m²
de reste à réaliser constructible
• demande le secteur d’extension AUe créé au sud
du bourg puisse le cas échéant être adapté selon
le projet de caserne du SDIS dont les
caractéristiques seront précisées prochainement
06/02/2020 Courdemanche Avis favorable
04/02/2020 Dissay-Sous- Avis favorable

Courcillon
27/02/2020 Flée Avis favorable
10/07/2020 Jupilles Avis favorable
03/02/2020 La Chartre sur le Avis favorable

Loir
20/01/2020 Lavernat Avis favorable
12/03/2020 Le Grand Lucé Avis favorable
18/02/2020 Lhomme Avis favorable
07/02/2020 Loir en Vallée Avis favorable
20/02/2020 Luceau Avis favorable
28/02/2020 Marçon Avis favorable avec les observations suivantes :
-ajouter le lieu-dit « l’Hopitau » en élément patrimoine
-consulter une association locale pour évaluer le

patrimoine
28/07/2020 Montreuil le Henri Avis favorable et demande :
-que la zone d’extension de l’habitat prévue au nord du

bourg (MLH_1E) soit repositionnée sur une surface
équivalente sur le secteur situé entre l’école et la rue du
Prieuré (parcelles C553, 533 et 534)
42
-la suppression sur le plan de 2 haies qui figure sur les

parcelles 415 et 416, lieu-dit Bourdigal, situées au centre
d’une parcelle d’exploitation
23/06/2020 Montval sur Loir Avis favorable et demande les modifications suivantes :
-repositionnement du secteur Nxg sur la parcelle AE5

-maintien de l’emplacement réservé inscrit rue de la
bascule pour la réalisation d’une aire de camping-cars
-retrait du secteur d’extension à vocation économique au
sud de l’entreprise Harman (2800m²) impacté par la zone
de recul de 75m inconstructible le long de la RD338
(contournement de Château du Loir, voie classée à
grande circulation)
03/02/2020 Nogent sur Loir Avis favorable
10/02/2020 Pruillé l’Eguillé Avis favorable
05/03/2020 Saint Georges de la Avis favorable avec la demande de reprendre la carte des
Couée zones humides et des bâtiments ayant un intérêt
patrimonial non encore inscrit sur la carte transmise
24/02/2020 Saint Pierre de Avis favorable

Chevillé
10/07/2020 Saint Pierre du Avis favorable sous réserve de :

Lorouer
-faire apparaitre le projet de station d’épuration sur les -
parcelles C154-C157-C158-C159 en zone NXS STECAL
-identifier le lavoir communal à la source de la Vallée des
Pierres entre les parcelles C182 et C186, à protéger
-reconsidérer la zone artisanale compte tenu de la
proximité du château de Follet pour la passer en zone
constructible pour l’habitat
-notifier précisément la couleur des façades suivant le
nuancier et la typologie de la Vallée du Loir
-mettre à jour les zones humides suivant les modifications
apportées (mail du 05/08/2019)
-reprendre les zones constructibles du PLU de la
commune suivant la densité d’habitation
-identifier et faire apparaitre les zones de préservation de
haies et les zones Natura 2000
24/02/2020 Saint Vincent du Avis favorable et demande de retirer les éléments d’intérêt
Lorouer patrimonial à protéger de la commune
11/02/2020 Thoiré sur Dinan Avis favorable
22/02/2020 Villaines sous Lucé Avis favorable
43
1.6.2 Avis des Personnes Publiques Associées (PPA)
Remarque préalable : l’État a émis, le 31 juillet 2020, par la Direction

Départementale des Territoires, un avis défavorable auquel la Communauté de
Communes Loir Lucé Bercé a répondu en octobre 2020. Ce mémoire en réponse à l’avis
de l’État ayant été joint au dossier de l’enquête publique, la commission d’enquête a
décidé d’intégrer les réponses (en bleu) de la collectivité à la présentation de l’avis de
l’État.
Date Personne Avis
Publique
Associée
08/04/2020 La commission Avis favorable à la majorité des STECAL sous réserve de réajuster
départementale les enveloppes urbaines des STECAL hameaux au plus près du bâti
de préservation existant et de ne pas permettre d’extension de ceux-ci ;
des espaces • Justifier de l’opportunité réelle d’une nouvelle construction au
naturels, sein des hameaux ;
agricoles et • Ajuster le périmètre des STECAL en étayant le besoin réel
forestiers des activités économiques concernées ;
(CDPENAF) • Revoir le règlement écrit trop permissif pour les STECAL et
décliner des règles plus encadrées pour conditionner les
possibilités de construire ;
• Supprimer les STECAL non justifiés. Comme exemple, la
CDPENAF indique que le projet de STECAL à Pruillé-l’Éguillé
pour la scierie ne peut pas être retenu puisqu’aucun projet
n’est présenté.
La CDPENAF donne également un avis favorable aux dispositions
du règlement concernant les extensions et annexes des constructions
à usage d’habitation existantes en zone agricole ou naturelle sous
réserve que l’emprise au sol ne dépasse pas les 150 m² cumulés à la
date d’approbation du PLUi et que l’emprise au sol cumulée des
nouvelles extensions ne pourra pas dépasser 30 % de l’emprise au sol
de la construction existante. Les annexes devront être limitées à 50
m². Les dispositions réglementaires qui fixent les conditions de
hauteur de ces constructions sont à repositionner à 3,50m à l’égout du
toit par rapport au terrain naturel.
La CDPENAF donne enfin un avis favorable aux changements de
destinations sous réserve que l’accès au réseau soit vérifié et que le
bâtiment faisant l’objet d’un changement de destination dans les
grands corps de ferme soit mieux ciblé.
21/04/2020 La Chambre Le dossier de PLUi est globalement bien structuré malgré des plans
d’agriculture de de zonage difficiles à lire. Par exemple, certaines prescriptions
la Sarthe graphiques, comme les changements de destination, sont peu visibles
sur le zonage. L’amélioration de ces points permettrait de rendre
accessible le règlement graphique au public.
La prise en compte des enjeux agricoles a été assurée par la
concertation avec la profession agricole ; le diagnostic agricole et le
repérage des zones humides ont cherché à informer au mieux et à
faire participer les agriculteurs. Le PADD prévoit de valoriser la qualité
agricole du territoire comme support de développement économique et
de soutenir son rôle d’aménageur. Cela doit se traduire concrètement
dans les règles du PLUi par le maintien optimal des surfaces et des
sites agricoles, à travers les possibilités effectives de développement
44
et de diversification, mais aussi en limitant les risques de conflits

d’usage ou de voisinage.
La consommation globale d’espace pour l’urbanisation, certes en
diminution de 50% par rapport aux 115 ha artificialisés entre 2009 et
2019, reste importante (58,4 ha) d’autant que des superficies très
importantes restent encore disponibles à la construction dans les
zones urbaines existantes.
• L’habitat
L’objectif démographique prévoit une forte augmentation du rythme de
croissance constaté ces dernières années, passant de -0,2 % sur
2011-2016 à plus de 0,5 % pour les 10 ans à venir. Cela semble
vraiment très ambitieux et peu justifiable compte tenu du vieillissement
de la population et du solde migratoire. Cette logique débouche sur un
surdimensionnement des zones à urbaniser en extension.
Pour réduire la consommation d’espace, des efforts sont effectivement
réalisés en matière de densification des espaces urbanisés. Mais elle
aurait pu être bien plus importante au vu des capacités d’accueil de
certaines enveloppes urbaines. L’objectif de réduction de la vacance
de logements,100 logements à remettre sur le marché, est positif.
Au global, le projet prévoit une nette inflexion en matière de
consommation d’espace pour l’habitat, en passant de 65,3 ha
(2009/2019) à 29 ha en extension pour l’habitat jusqu’en 2030.
Cependant un grand nombre de communes présente des zones « Uc
» trop largement définies, avec des extensions de bourg prévues en
linéaire : c’est le cas notamment à Chahaignes, Courdemanche,
Dissay sous Courcillon, Jupilles, Lhomme, Marçon ou encore
Montreuil le Henri. Il convient d’éviter absolument toutes ces formes
d’urbanisation diffuses très consommatrices d’espace.
La mise en œuvre du principe ERC (Éviter-Réduire-Compenser) et
l’explication du choix final des zones à urbaniser pour l’habitat auraient
pu être mieux exposées dans le rapport de justifications.
D’autre part, le découpage de plusieurs zones à urbaniser interroge,
entrainant des « délaissés » agricoles complètement enclavés ou très
étroits. S’ils gardent leur classement en zone A, ces espaces relictuels
seront difficiles à valoriser sur le plan agricole à l’avenir.
Une des OAP cadre prévoit de « limiter l’exposition de la population
aux produits phytosanitaires » ; selon nous, la première précaution
serait d’éviter d’augmenter encore les points de contact entre
habitations et terres agricoles.
Le traitement des lisières entre habitat et zones agricoles, dans les
Orientations d’Aménagement et de Programmation, a été intégré dans
les préconisations d’aménagement, mais la végétalisation à but
d’intégration paysagère n’est pas suffisante en bordure des franges
urbaines. Il s’agit plutôt de demander aux aménageurs de mettre en
place, de véritables espaces barrières permettant de prendre en
compte les exigences de la réglementation et du « bien vivre
ensemble », tout en limitant les impacts sur l’économie agricole.
De la même façon, les changements de destination et les
constructions, hors espaces urbains, dédiés à un usage résidentiel, ne
devront être admis que sous réserve de ne pas créer de ZNT
supplémentaires.
• Les activités
Il y a une augmentation des consommations prévues pour les
activités. L’absence d’une réflexion plus poussée concernant la
revalorisation des zones d’activités existantes, la réhabilitation des
45
friches, est regrettée. Dans tous les cas, l’objectif ERC (Éviter-
Réduire–Compenser) doit rester prioritaire afin de diminuer au
maximum la consommation de terres agricoles.
• Les équipements
Certains ne sont pas suffisamment justifiés, notamment celui d’un
nouveau stade de football à Luceau.
• Remarques sur le reste des règlements graphiques et
écrits
Zonage A/N : la Chambre d’agriculture constate avec satisfaction le
classement de plus de 63 % du territoire en zone A (Agricole),
traduisant l’importance de l’agriculture et de la ruralité dans le
territoire. Des ajustements pourraient être demandés quant à certaines
zones Naturelles délimitées trop largement et aux dépens de la zone
Agricole sur le territoire.
Les STECAL doivent être mieux justifiés par un projet effectif de
développement d’une activité ou d’un équipement. Il est essentiel de
ne pas multiplier les risques de conflits d’usage éventuels afin de
favoriser la coexistence des diverses activités. Pour les 18 hameaux
en STECAL habitat « Nxh », il est souhaité qu’ils soient délimités au
plus près des constructions existantes. D’autre part, il apparaît que
certains STECAL destinés aux activités ne sont justifiés par aucun
projet réel.
Changements de Destination ; comme pour les STECAL, il est rappelé
que les possibilités d’évolution du bâti existant doivent être très
mesurées en zone agricole. Les changements de destination sont
relativement nombreux (295 cas potentiels). Leur réexamen
permettrait de réduire leur nombre afin qu’ils ne puissent entrainer
aucune gêne supplémentaire au développement de sites agricoles, ni
aucune ZNT supplémentaire.
Règlement écrit ; le règlement devrait être revu en distinguant bien,
pour la zone A, toutes les contraintes liées à l’activité agricole par
rapport aux autres usages. Ainsi pour les logements, il convient de
rappeler pour chaque règle si elle s’applique aux logements de
fonction des agriculteurs, ou seulement aux autres logements ; ou
encore pour les hébergements, il est préférable de bien distinguer les
hébergements liés à l’agritourisme.
Les enjeux environnementaux ; la carte en vigueur des cours d’eau
"Police de l’eau" doit servir de référence. Les constructions agricoles
existantes et implantées à moins de 10 m de ces cours d’eau doivent
pouvoir faire l’objet d’extensions. Les zones humides (régulation
hydrologique, réservoirs de biodiversité…) doivent être préservées
dans leurs fonctionnalités. Une étude de hiérarchisation des zones
humides recensées a été réalisée mais il est regretté qu’elles
apparaissent toutes, sans distinction, sur les plans de zonage sans
forcément présenter une fonctionnalité réelle suffisante.
Il est important de maintenir certains corridors écologiques, réseaux
de haies, de bois et bosquets, mais il convient d’adapter le degré de
protection en fonction de véritables enjeux paysagers ou
environnementaux, en gardant un équilibre avec la vocation première
des espaces agricoles. C’est pourquoi la mise en place de règles
particulières de protection des haies dans les secteurs Nv, sans
repérage spécifique dans les zones A, conviendrait à la Chambre
d’Agriculture, si cette solution était généralisée à l’ensemble des
communes. En effet, quelques communes repèrent beaucoup de
haies à préserver au sein des zones agricoles (Montreuil le Henri,
46
Montval, Saint Vincent du Lorouër), sans que soit évoqué la

méthodologie de ces inventaires.
La Chambre d’agriculture émet donc un avis favorable au PLUi
sous réserve que :
- l’ouverture des zones à urbaniser pour les activités
économiques soit conditionnée à un remplissage optimal des
zones déjà aménagées à proximité,
- les zones à urbaniser en densification soit aménagées en
priorité (en 1AUh) par rapport à celles qui sont en extension sur
une même commune (à classer en 2AUh),
- les STECAL « habitat » soient délimités au plus près du bâti
existant et que les STECAL « activités » soient ajustés en
fonction du besoin réel des entreprises existantes.
07/04/2020 La Chambre de Le PLUi présente 10 zones d'extension à vocation économique qui se

Commerce et situent majoritairement sur le pôle de centralité (Montval-sur-
d’industrie du Loir/Luceau) et les pôles relais (La Chartre-sur-le-Loir/Lhomme/Ruillé-
Mans et de la sur-Loir et Le Grand Lucé/Villaines-sous-Lucé). La répartition et la
Sarthe justification de ces surfaces respectent donc bien la polarité du
territoire et les besoins du territoire. La consommation totale de 36 ha
pour les ZA économiques du territoire (y compris la nouvelle ZAC
proche de l'échangeur A28 de Montabon) reflète la volonté des élus de
proposer une offre foncière et immobilière attractive pour de nouvelles
entreprises, tout en s'inscrivant dans une démarche raisonnée de la
consommation d'espaces agricoles, naturels ou forestiers.
La CCI émet un avis favorable sur le projet.
16/04/2020 Le CENTRE La propriété forestière privée est bien représentée sur ce territoire
RÉGIONAL de avec 6 500 ha. Malgré un morcellement très prononcé, notamment au
la PROPRIÉTÉ sud du territoire, 1 250 ha sont cependant dotés d'un Plan Simple de
FORESTIÈRE Gestion. En revanche, les enjeux forestiers, importants en termes de
production, sont présentés de façon très succincte et peu valorisante.
Une analyse des boisements et des activités économiques en lien
avec la filière aurait été nécessaire dans le rapport de présentation.
En effet, sur ce territoire, les forêts participent non seulement à la
qualité du cadre de vie et à la richesse environnementale, mais aussi
au développement économique. Qu'ils soient à dominante feuillue (le
peuplier très présent dans les vallées, notamment celle du Loir, n'est
pas cité) ou résineuse, les boisements concourent à la satisfaction des
besoins locaux en bois d'œuvre et en bois énergie ; cette fonction de
production aurait mérité d'être développée.
D'autre part, en forêt, la dimension économique est indissociable de la
notion de gestion durable qui met sur le même plan les dimensions
sociales et environnementales. Le Schéma régional de cohérence
écologique préconise l'incitation à la rédaction de documents de
gestion durable sur les espaces forestiers privés.
S'il est important que les enjeux économiques, environnementaux et
sociaux, soient pris en considération, la prise en compte des besoins
en termes d'aménagement du territoire, pour rendre possible et
faciliter l'exercice des opérations de récolte et de stockage des bois,
l'est tout autant. Aussi conviendrait-il de conforter et développer
l'économie de la forêt et encourager la gestion qualitative des milieux
boisés, de mettre en évidence l'importance de la production de bois
d'œuvre, le bois énergie n'étant qu'une production secondaire et
dérivée de la première, de rappeler l'importance des documents de
47
gestion durable et à en faire la promotion auprès des propriétaires

forestiers. Dans l’évaluation environnementale, il serait intéressant
d'ajouter qu'il ne suffit pas de protéger les espaces boisés mais
d'inciter aussi à leur gestion durable, gage de préservation de la
biodiversité et de la séquestration du carbone.
Le CRPF préconise aussi de mettre en place des outils permettant les
aménagements nécessaires à l'exploitation courante et durable des
espaces boisés. Les règlements associés aux espaces boisés doivent
bien entendu intégrer les besoins de l'activité sylvicole. Enfin, le CRPF
se réjouit du choix de ne pas classer systématiquement les bois du
territoire en EBC, notamment ceux dotés de Document de gestion
Durable. Néanmoins, un tableau récapitulant par commune les
surfaces classées en EBC, en bois à préserver, en zones humides
serait intéressant.
En conclusion le CRPF émet un avis favorable, sous réserve de la
prise en compte effective des remarques formulées.
05/03/2020 La Après examen du projet, les observations sont les suivantes :

Communauté -L'OAP de zone d’activité économique de Montabon ne correspond
de Communes pas au dernier projet d'aménagement de la ZAC (pour sa mise en
Sud Sarthe œuvre, une dérogation à la loi Barnier sera nécessaire);
Dans le règlement, a été relevé à titre indicatif, sans conséquence
pour la Communauté de Communes Sud Sarthe, que :
• Le secteur ne fait pas référence à la Charte Architecturale et
Paysagère du Pays Vallée du Loir,
• En zone urbaine, les limitations de l’usage de matériaux tel le
faux bois et les fausses briques semblent restrictives,
• En zones Agricole et Naturelle, les extensions sont limitées à
150m² ce qui contraignant.
Cela étant, le Conseil Communautaire donne un avis favorable au
projet arrêté du Plan Local d'Urbanisme intercommunal de la
Communauté de Communes Loir Lucé Bercé.
48
03/04/2020 Conseil Quelques remarques :

départemental 1 - Accès sur les routes départementales
de la Sarthe La création de nouveaux accès ou la modification d'usage d'un accès
existant sur les RD 9, 10, 13, 32, 33, 64, 298, 303, 304, 305 et 338,
est interdite hors secteurs d'agglomération aménagée. Seuls peuvent
être autorisés sur les portions de voies concernées la création d'accès
strictement nécessaires aux manœuvres d'entrée et de sortie des
matériels indispensables aux travaux d'exploitation des terres
agricoles ou à une activité liée à la route, les équipements
d'infrastructures, les constructions ou opérations d'ensemble
présentant un caractère d'intérêt général pour la commune ou tout
autre collectivité, après autorisation expresse du gestionnaire de voirie
et sous condition de réalisation d'un aménagement de sécurité adapté
à la nature du trafic engendré par le projet.. Le Département souhaite
que cette interdiction soit mentionnée dans le règlement des zones
concernées et apparaisse sur les plans de zonage.
2 - Implantation des constructions et équipements publics

Le Règlement de la Voirie Départementale (RVD) définit des marges
de recul à respecter en fonction du type de route et de la nature de la
zone Le règlement doit s'assurer que les marges de reculs ne
s'appliquent pas pour les équipements publics. Le Département
souhaite également que soit inscrit au règlement écrit l'autorisation de
construire des « locaux techniques et industriels des administrations
publiques et assimilées » dans les zones Ua, Ub, uc, Up, Ue, Ug, Uz,
AUh, AUe, AUZ et 2AU.
3 - Orientations d'aménagement
Les accès créés pour desservir les nouvelles zones
d'urbanisation le long des routes départementales devront
disposer au minimum des distances de visibilité mentionnées dans le
Règlement de la Voirie Départementale (RVD).
4-dispositions générales : D'un point de vue plus général, le

développement de l'urbanisation le long des routes départementales
doit être accompagné par des aménagements urbains nécessaires à
la préservation de la sécurité des différents usagers de la route. Par
ailleurs, si des aménagements de carrefour sont nécessaires dans le
cadre du développement de l'urbanisation, ceux-ci seront à la charge
de la commune.
04/08/2020 La DRAC Par l’intermédiaire de l’Architecte des Bâtiments de France, propose
de compléter la rédaction du règlement écrit aux articles 3 des zones
U, A et N portant sur la qualité architecturale et paysagère.
Son avis est favorable sous réserve que les préconisations suivantes
soient appliquées :
• Les pentes de toit seront comprises entre 40 et 50° en
cohérence avec le bâti ancien des bourgs,
• Les enduits seront de teinte sable, voire légèrement ocrée,
proche de celle des enduits anciens,
• Les ouvertures seront majoritairement plus hautes que larges,
• Tout nouveau projet de construction sera accompagné d’un
plan paysager de la parcelle d’implantation.
49
• Les ayons de protection au titre des monuments historiques,

figureront sur les plans de zonage au même que les autres
servitudes publiques
06/02/2020 GRT Gaz GRT Gaz a exprimé quelques remarques

Rapport de Présentation : il n'est pas fait mention de la liste
des ouvrages GRTgaz et de leurs différentes servitudes.
PADD : Il serait utile de rappeler de veiller à ne pas développer
de programmes d'habitat, d'espaces ou d’équipements publics
à proximité des ouvrages de transport de gaz naturel haute
pression.
Règlement : Pour permettre une bonne exploitation du réseau
GRTgaz, il est souhaitable de faire apparaître, en tête du
règlement des zones du PLU, la mention suivante « Sont
admis, dans l'ensemble des zones définies ci-après sauf
mention contraire, les canalisations (conduites enterrées et
installations annexes) de transport de gaz ou assimilé y
compris les ouvrages techniques nécessaires à leur
fonctionnement et leur bornage, ainsi que les affouillements et
exhaussements inhérents à leur construction et aux
interventions ultérieures relatives au maintien de la sécurité. ».
L'obligation d'informer GRTgaz de toute demande de permis
de construire, de certificat d'urbanisme opérationnel ou de
permis d'aménager concernant un projet situé dans l'une des
zones précitées de nos ouvrages (Art. R. 555-30-1. — I issu du
code de l'environnement, créé par le décret n o 2017-1557 du
10 novembre 2017).
Document graphique du règlement : les SUP d'effets pour la
maîtrise de l'urbanisation de tous les ouvrages GRTgaz doivent
apparaître dans les documents graphiques du règlement des
zones. Les risques technologiques induits par la présence d'un
ouvrage de transport de gaz sont à prendre en compte
notamment pour la construction et l'ouverture d'ERP de plus de
100 personnes et d'IGH.
Les changements de destination des zones devront être
conformes aux spécifications des canalisations et installations
annexes de transport de gaz et de leurs SUP pour la maîtrise
de l'urbanisation. Il convient d'éviter la création de zone
urbaine (U) ou zone à urbaniser (AU) dans les SUP des
ouvrages GRT gaz.
Espaces Boisées Classés, haies, éléments végétaux
particuliers : La présence de nos ouvrages et leur bande de
servitude d'implantation ne sont pas compatibles avec un
Espace Boisé Classé, haies ou éléments végétaux protégés.
Pour mémoire, cette bande de servitude est une bande de libre
passage. Les Plans des Servitudes d'Utilité Publique de tous
les ouvrages doivent être matérialisés sur un plan de
servitudes qui n'est pas présent dans le projet de PLUi.
13/02/2020 L’Institut Le territoire de la communauté de communes est inclus dans l'aire

National de géographique des Appellations d'Origine Protégée "Coteaux du Loir"
l’Origine et de et "Jasnières" et dans l'aire de production des Indications
la Qualité Géographiques Protégées "Val de Loire", "Oie d'Anjou", "Porc de la
(INAO)
50
Sarthe", "Bœuf du Maine", "Cidre de Bretagne", "Œuf de Loué",

"Volailles de Loué" et "Volailles du Maine".
L’INAO n'a pas de remarque à formuler à l'encontre du projet,
dans la mesure où celui-ci n'a pas d'incidence directe sur des
AOP et les IGP concernées.
04/08/2020 La MRAe Dans son avis publié le 4 août 2020 sur son site internet, la MRAe
saisie par la Communauté de Communes Loir Lucé Bercé dans le
délai règlementaire, informe le public de son absence d’avis sur le
projet de PLUi.
27/02/2020 Le Pays Vallée L'analyse de ce projet de PLUi au regard des règles que le territoire
du Loir, Pôle s'est fixé dans le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) a révélé
d’Équilibre différents points.
Territorial et Il est rappelé que le scenario démographique affiché dans le SCoT est
Rural porteur très ambitieux car l’objectif est une progression annuelle de la
du SCoT population d’environ 330 à 400 habitants d’ici 2040, se traduisant par
un besoin en logements de l’ordre de 300 à 350 logements/an. Cette
évolution démographique très ambitieuse a été acceptée par les
services de l’État sous réserve d’être "vertueux" en matière de
consommation foncière et de densifier les opérations futures.
Le PLUi de la CCLLB, retient le scénario d’une croissance forte soit :
. Une croissance démographique annuelle de +0,5%
. Des besoins annuels de l’ordre de 85 à 100 logements
Le SCOT formule les observations et interrogations suivantes :

 Alors que la Trame verte et bleue du SCoT a été complétée par
une trame sèche, il semble manquer dans les enjeux de
biodiversité, tout ce qui a trait à cette trame, identifiée sur les
coteaux et plateaux calcaires (plutôt la partie est et nord-est du
territoire communautaire).
 La méthode utilisée pour évaluer la consommation d’espace
entre 2007 et 2019, au regard de la comparaison de l’occupation du
sol à ces deux dates permet de révéler de grandes tendances sur
la consommation d’espace, sans pour autant être précise sur le
nombre réel d’hectares consommés.
 Certaines zones d’activités économiques (ZAE) de niveau 3
(intérêt local) identifiées comme telles au PLUi, n’existent pas dans
l’observatoire des ZAE élaboré en appui au SCoT. Dans le même
ordre d’idée, certains STECALs Nxz semblent étendus ; ils
englobent parfois l’activité existante mais aussi la parcelle de la
maison d’habitation. Leur taille pourrait être optimisée.
 À propos du volet habitat/équipements ; une action très
volontariste est affichée : tous les potentiels de logements ont été
retenus sur le pôle de centralité (100%) ; c’est-à-dire qu’à l’échelle
de temps d’un PLUi (en moyenne 10 ans), il est fait le pari que
toutes les dents creuses et/ou divisions parcellaires auront été
mobilisées. Autre action volontariste : l’application de la densité
minimale de 15 logements/ha à toutes les dents creuses, même
celles faisant moins de 5 000 m² ; ce qui tend à obtenir un taux
potentiel de renouvellement urbain proche de 46%.
 Concernant les OAP habitat, plusieurs d’entre-elles sont
présentes en entrée de bourg/ville. Il faudra veiller à leur intégration
paysagère et architecturale afin de ne pas dénaturer les sites
51
concernés. Certaines OAP habitat présentent des localisations non

conformes au PADD.
Après avoir délibéré, le Conseil syndical, à l'unanimité, émet un

avis favorable avec observations sur le PLUi de la Communauté
de communes Loir Lucé Bercé.
31/07/2020 Le Préfet de la Le Préfet de la Sarthe (Direction Départementale des Territoires) a

Sarthe souhaité faire part d’observations autour des thématiques suivantes :
(Direction 1 : le logement à réinvestir ;
Départementale 2 : la consommation de l’espace ;
des Territoires) 3 : l’assainissement ;
4 : les dispositions du règlement écrit relatives aux extensions et
annexes en zones agricole et naturelle ;
5 : la gestion de la ressource en eau ;
6 : la biodiversité ;
7 : les risques et les nuisances ;
8 : les mobilités ;
9 : le développement des énergies renouvelables.
1 – Une analyse du besoin en logements à réinvestir
Au regard de l’objectif démographique
Malgré une volonté politique d’inverser cette tendance, projeter un
accroissement de population de 1 à 1,1 % en 10 ans apparaît comme
un scénario trop ambitieux au regard des tendances passées.
Selon l’analyse présentée, à raison de 2,08 personnes par ménage
affiché, le nombre de logements à mobiliser entre 2020 et 2030
s’élève 1 100 logements y compris les 100 logements vacants à
réinvestir. Les projections démographiques basées sur cette
estimation des besoins en logement sont surestimées, alors qu’une
diminution de la population de 657 habitants est constatée sur la
période 2011-2017, ce qui représente environ 1 300 logements
libérés.
Un projet de territoire ambitieux se voulant attractif vis-à-vis de la
population se veut de garder une vision réaliste des perspectives
démographiques auxquelles il convient d’ajuster les besoins.
Réponse de la Communauté de Communes Loir Lucé bercé :
Le scénario démographique retenu par les élus de Loir-Lucé-Bercé
correspond aux orientations fixées par le SCoT de la Vallée du Loir
approuvé en mai 2019 qui a reçu un avis favorable de l’État en 2018.
Ces projections répondent à une volonté de renouer avec un
dynamisme démographique et d’accueillir une population nouvelle.
Elles s’inscrivent en outre dans les objectifs de l’État en matière de
redynamisation des territoires ruraux au travers de nouveaux outils
d’aménagements comme les ORT ou le dispositif Petites Villes de
demain.
Ces orientations prévoient une croissance démographique fixée à
0,5%/an entre 2020 et 2030 avec la création de 850 à 1 000
logements. Ce scénario démographique s’inscrit pleinement dans
l’objectif global du SCoT auquel le PLUi doit se rendre compatible. Par
intercommunalité, cela se traduit par une attente de 85 à 100
logements par an pour Loir-Lucé-Bercé, soit entre 850 et 1 000
logements à l’échelle des 10 ans.
Le projet de PLUi proposé est optimiste pour l’évolution du territoire
qui souhaite faire face aux problématiques identifiées, profiter des
52
opportunités des politiques locales et des impulsions d’accueil

économique pour assurer une évolution positive de la démographie.
Cela s’inscrit pleinement dans les objectifs du SCoT et dans un
rapport réaliste que celui-ci a fixé pour le territoire.
La mobilisation des logements vacants à prioriser :
L’objectif affiché dans le projet, de ne reconquérir que 100 logements
vacants à l’horizon 2030, soit 6 % du parc actuel des 1 660 logements
vacants, est sous-dimensionné. Une analyse est attendue pour
identifier le potentiel de logements pouvant être remis sur le marché,
ainsi qu’une recherche du gisement foncier disponible en densification
dans une perspective de renouvellement urbain.

Les services de l’État considèrent que l’abondance en logements
vacants marque la nécessité unique de se réapproprier la totalité de
ces entités avant de prévoir toute autre évolution du territoire. Or, le
travail sur le gisement foncier a été réalisé et affiné. Pour rappel, la
vacance de courte durée est un phénomène normal sur un territoire et
correspond habituellement à un taux d’environ 7% du parc de
logements. Cette vacance « normale » concerne donc environ 1000
logements pour la CCLLB. Au-delà du taux de 7%, on parle de
vacance structurelle ou de longue durée. La vacance de longue durée
concerne donc 660 logements en 2016. La remise sur le marché de
100 logements correspond ainsi à 15% de ces logements vacants de
longue durée.
Sachant que sur l’ensemble des logements vacants recensés, 46%
datent d’avant 1919 et 61% d’avant 1946 (source INSEE), l’état du
parc implique par ailleurs de lourds investissements privés,
notamment en matière énergétique. C’est dans cette optique que le
Programme d’intérêt général lancé par le PETR Vallée du Loir en 2018
vise à financer la rénovation énergétique de logements.
En complément de ce dispositif, les élus souhaitent mettre en œuvre
une opération de revitalisation du territoire qui pourrait concerner le
pôle de centralité et les pôles relais. L’adhésion à l’EPFL nouvellement
créé à l’échelle départementale a par ailleurs été actée lors du Conseil
communautaire de septembre 2020. La mise en œuvre de ces
politiques s’inscrit dans le moyen et le long terme et l’amélioration du
parc existant ne peut pas, de ce fait, répondre à l’ensemble des
besoins en logement du territoire. L’accueil de jeunes ménages
nécessaire pour redynamiser le territoire passe par la création de
nouveaux logements, tant en renouvellement qu’en extension urbaine.
Ce regard est un regard réaliste appliqué au plus proche du territoire
par les élus locaux quant aux réels potentiels de récupération de la
vacance, et au regard de la mise en réflexion affichée de politiques
publiques visant cet objectif.
Une justification du besoin en nouveaux logements à affiner :
Le foncier disponible et les logements vacants au sein des enveloppes
urbaines, ainsi qu’un pourcentage de logements liés aux changements
de destination sont à remobiliser dans le PLUi. Il convient de prendre
en compte ces disponibilités avant d’ouvrir des secteurs à
l’urbanisation en extension. Cette analyse est à conforter dans le
PLUi. Elle participe à la réduction des zones à urbaniser en extension,
dont le bâti dispersé engendre une consommation excessive des
espaces agricoles, naturels et forestiers, des coûts importants pour la
collectivité (réseaux, augmentation des risques et incidence des
53
aménagements) et des impacts sur le paysage et les espaces naturels

et leur fonctionnalité.
L’analyse des capacités de densification et de mutation des espaces
bâtis définit une capacité de 342 logements à laquelle s’ajoutent 20
logements potentiels en densification dans les hameaux classés en
STECAL Nxh, soit un total de 362 logements. S’y ajoutent également
100 logements vacants remis sur le marché et la construction de 525
logements en extension soit un total de 987 logements. La création de
logements par changement de destination reste un phénomène
marginal difficile à quantifier. Il est considéré que l’impact de ce
phénomène ne portera pas le nombre de logements créés au-delà de
l’objectif global de 1000. Pour rappel, les objectifs de consommation
d’espace à vocation d’habitat par niveau de polarité ont été fixés
comme suit :
Surface en extension (ha)

Pole de centralité 9
Pôles relais 9,3
Pôles de proximité et 10,7
ruraux
La consommation d’espace à vocation d’habitat est donc modérée,

particulièrement dans les pôles ruraux où elle ne représente en
moyenne que 5 000 m2 d’espaces potentiellement urbanisés par
commune.
Au vu des 29 ha projetés dans le PLUi mis en regard des 75.6 ha
consommés entre 2009 et 2019, la consommation d’espace ne peut
être qualifiée d’excessive.
Avec 46% des besoins en logements situés dans les enveloppes
urbaines, le PLUi répond pleinement à l’objectif de 40% défini par le
SCoT. La comptabilisation des potentiels fonciers (dents creuses et
divisions foncières) et la remise sur le marché de logements vacants
constituent donc près de la moitié du besoin en logements.
Proposition de la collectivité : Les justifications pourront être
développées afin de remettre en perspective cet effort collectif et
l’historique avec la recherche d’une limitation de consommation
d’espace. La répartition, pour sa part, ne sera pas réinterrogée
puisqu’elle s’inscrit dans le cadre imposé.
Une analyse de la sédentarisation des gens du voyage à

approfondir
Le PLUi répond partiellement au besoin d’ancrage des voyageurs en
délimitant des STECAL sur des secteurs déjà utilisés. Il convient de
compléter le rapport de présentation sur ce sujet en y intégrant le
diagnostic des besoins et les solutions proposées pour y répondre.

Pour rappel la CCLLB a créé sur son territoire 3 aires d’accueil des
GDV dont 2 situées à Montval sur Loir et une située à La Chartre sur
le Loir.
54
Le nouveau schéma départemental des GDV établi pour la période

2019-2025 a été pris en compte dans le projet de PLUI à 2 niveaux :
- Pour régulariser des situations d’ancrage identifiées sur le territoire
dont 2 ont donné lieu au classement de 2 terrains en STECAL Nxg à
Marçon et Nogent sur Loir.
- Pour répondre à un besoin de sédentarisation pour répondre à ce
besoin, un nouveau secteur Nxg a été défini à proximité de l’aire
d’accueil de Sainte Cécile à Château du Loir.
2 – Un objectif de modération de la consommation d’espaces à

intensifier
L’absence d’historique des permis de construire (PC) accordés sur les
10 dernières années rend le document fragile juridiquement. Le PLUi
prévoit une ouverture à l’urbanisation de 67 ha dont 29 ha pour
l’habitat, 31,6 ha pour les activités économiques et 6,4 ha pour les
équipements. Le PADD « fixe des objectifs chiffrés de modération de
la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain »
pour les dix prochaines années. Ces objectifs sont à mettre en
évidence de manière plus précise. Le premier objectif du PADD : «
préserver et valoriser le patrimoine naturel, paysager et bâti […] dans
une optique d’attractivité touristique et de maintien de l’identité rurale
du territoire » risque d’être fragilisé par l’urbanisation projetée en
banalisant les paysages, source de mitage, qui induirait une perte
d’attractivité.
Les objectifs de modération sont compatibles avec ceux fixés par le
SCoT et l’analyse 2009-2019 confirme l’effort important réalisé en vue
de réduire cette consommation.
PLUi à 10 2009-2019
ans
Habitat et équipements 35,6ha 76,8ha
Économie 23,8ha 34,4ha
TOTAL 59,4ha 111,2ha
Consommation 5,9ha/an
annuelle
Les objectifs de modération de la consommation n’ont pas été fixés

par rapport aux zones AU des documents d’urbanisme en vigueur. Il
s’agit d’une erreur de lecture du rapport de justification qui ne fait à
aucun moment état d’un tel calcul.
Les STECAL concernent des périmètres très limités et déjà urbanisés.
Ils ont pour objectif de permettre l’évolution d’entreprises ou
d’équipements existants et n’engendrent en aucun cas la
consommation d’une « part non négligeable d’espaces naturels
agricoles et forestiers ». Le tissu d’entreprises artisanales diffus et
historiquement en dehors des zones urbanisées contribue à la vitalité
économique du territoire. Prévoir des possibilités d’évolution pour ces
entreprises constitue un levier important de la politique intercommunal
et ne peut pas être assimilé à une consommation excessive d’espaces
N ou A puisque les périmètres de ces STECAL ont été dessinés au
cas par cas et au plus près du bâti existant.
55
Proposition de la collectivité : La délimitation de certains STECAL

pourra être revue afin d’affiner le secteur au plus près du projet
réellement attendu. Bien que ces parcelles soient d’ores et déjà
mobilisées par les activités concernées, un effort pourra être entrepris
afin de rechercher un zonage plus adapté. Chaque STECAL, sera
donc reconsidéré.
2-1 Une consommation foncière liée à l’habitat à réduire

En cohérence avec le SCoT, tout terrain de plus de 5 000 m² compris
dans l’enveloppe urbaine fera l’objet d’une OAP en densification et
affichera une densité supérieure à 22 logts/ha pour les pôles de
centralité, à 18 pour les pôles relais et à 15 pour les autres
communes. Il serait pertinent que des OAP puissent être définies à
partir de 2 500 m² de terrain, afin de se prémunir de l’acquisition de
parcelles sur lesquelles les propriétaires n’envisageraient qu’un seul
logement. Les enveloppes urbaines sont à réduire au plus près du bâti
existant. Des formes urbaines diversifiées pour répondre aux besoins
en logement permettraient d’être plus vertueux en adoptant sur
l’ensemble des zones dédiées à l’habitat la mise en place d’OAP sur
les parcelles ayant une surface de 2 500 m².

Conformément aux dispositions du Code de l’Urbanisme, il est
obligatoire de définir des OAP sur les secteurs inscrits en extension
urbaine et au titre du SCoT sur les terrains de plus de 5 000 m² (et non
2500 m²) situés dans les enveloppes urbaines. Pour les terrains d’une
superficie comprise entre 5 000 et 10 000 m², il s’agit d’OAP en
densification qui ne sont pas comptabilisées comme de la
consommation foncière.
Le travail de définition des enveloppes urbaines a permis d’identifier
les enclaves de plus de 5000 m² sur lesquelles des OAP ont été
définies. Ces enclaves étant peu nombreuses, il est logique qu’une
grande majorité des OAP (87%) soit en extension.
Pour rappel la consommation d’espaces à vocation d’habitat
représente 29 ha maximum à 10 ans et le SCoT préconise une
consommation maximum de 78 ha à 20 ans. Le projet de PLUi
correspond donc entièrement aux attentes fixées pour le territoire.
Proposition de la collectivité : L’OAP LGL_1D est effectivement à
revoir pour être conforme aux prescriptions du SCoT ; une partie du
site étant classé en zone urbaine, l’OAP n’a pas été comptabilisée
comme de l’extension.
2-2 La consommation foncière liée aux activités économiques

Le projet prévoit 31,6 ha de secteurs à vocation économique en
extension dont 26,3 ha en OAP. La répartition du tableau reste à
clarifier, car elle détaille :
– 22,8 ha en zone à urbaniser AUz ;
– 10,5 ha disponibles au sein des zones d’activités existantes ;
– des STECAL avec une surface totale de 20,18 ha;
– 6 friches industrielles (non surfacées).
Une reconversion des friches à proximité des centres-bourgs est à
étudier et à réinvestir. Cet exercice sur les friches permettra
d’envisager, en fonction des situations et des niveaux de pollution, le
56
développement d’activités ou d’énergies renouvelables. Les

disponibilités actuelles des ZA sont à déduire des besoins futurs, ce
qui implique la réduction des zones d’extension. La création d’une
zone d’activités à proximité de l’échangeur de l’autoroute A28 à
Montval-sur-Loir (commune déléguée de Montabon) prévoit une
consommation de terre agricole de 8,7 ha. Cette zone est éloignée du
bourg, déconnectée des autres activités et comporte des risques de
mouvement de terrain. Dans le rapport de justifications, il est indiqué
que l’urbanisation de cette zone sera réalisée au-delà de la durée du
PLUi qui est fixée à 10 ans. Ainsi, le classement de cette surface en
zone agricole ou naturelle se justifie pleinement. Le dossier n’étaye
pas le besoin en matière de développement économique, alors que
ces projections sont consommatrices de foncier et contribuent à
l’extension urbaine.

La consommation foncière liée aux activités se répartit sur un total de
23,8 hectares, de la manière suivante :
- 22.8 ha en extension
- Une très faible consommation foncière liée aux 28 STECAL Nxz
identifiés estimée à 1 ha dans la mesure où la délimitation des
STECAL
Les 10.5 ha disponibles dans les zones d’activités existantes ne
constituent pas de la consommation d’espace. C’est en déduisant ces
secteurs encore disponibles qu’il est possible de définir le besoin futur
l’accueil d’activités. Sur les 10.5 ha disponibles, il convient de préciser
que 4.7 ha ont été vendus avant l’arrêt du PLUi. La disponibilité réelle
aujourd’hui est donc de 5.8 ha.
Si l’on comptabilise l’ensemble des surfaces destinées à des activités
économiques, l’objectif fixé dans le PADD de ne pas aller au-delà de
75% des surfaces définies par le SCoT est respecté (71%). Cette
orientation avait en outre été discutée avec les services de l’État lors
de la réunion du 18/01/2019.
Les friches existantes ne sont pas comptabilisées comme de la
consommation d’espace puisqu’elles occupent des secteurs déjà
artificialisés.
Le projet de zone à Montabon : Le RJ indique que « ce projet
d’ampleur s’inscrit dans un temps long, supérieur à celui du PLUI (…)
» ; cela ne signifie en aucun cas que ce projet ne sera réalisé qu’après
2030 mais bien que les disponibilités foncières qu’il engendrera
offriront des possibilités d’installation d’entreprise au-delà de 10 ans.
Proposition de la collectivité : Ce secteur a été considérablement
réduit suite aux échanges réalisés avec les Services de l’État alors
même que le projet s’étendait originellement sur une surface de près
de 18 ha. Ce site a donc été réduit de moitié et fera l’objet d’une étude
Loi Barnier pour assurer une évolution adéquate.
Le projet sur la commune de Ruillé sur Loir : la zone de 0.7 ha en
entrée de bourg ne correspond pas à la création d’une nouvelle zone
57
d’activité mais à un projet d’extension de l’entreprise située sur la

parcelle attenante.
Proposition de la collectivité : La délimitation de cette extension sera
revue.
Le projet de zone de l’Aurière : Cette zone dispose actuellement de
5000 m² cessibles, dont une partie pourrait être prochainement
acquise par un entrepreneur privé. L’espace intercommunal
Loircowork y est actuellement en construction avec pour vocation
d’accueillir des télétravailleurs, des indépendants, porteurs de projets.
C’est un lieu qui hébergera un espace de coworking, fablab, lieu
d’expérimentation, salle de créativité, une pépinière tertiaire ainsi que
2 salles de formations dont l’une hébergera l’ENSSOP.
Les autres zones : Concernant les petites zones au sein de certaines
communes, celles-ci sont bien comptabilisées dans la consommation
d’espace.
Proposition de la collectivité : Certains de ces secteurs de petite taille
pourront être revus et leur justification précisée.
La mobilisation des disponibilités existantes est naturellement
prioritaire, mais ne dispense pas d’anticiper sur des besoins à venir
(pour rappel à ce jour, 5.8 ha disponibles) et de disposer d’une offre
foncière susceptible de répondre aux besoins diversifiés des
entreprises, tant du point de vue de leur localisation que de leur
superficie. Dans un contexte de grande fragilité économique, la
collectivité se doit d’être réactive pour répondre aux besoins des
entreprises et accompagner leurs projets.
2-3 Des principes d’urbanisation et une programmation à encadrer

davantage dans les OAP
Il convient de reprendre l’ensemble des sensibilités qui impactent les
secteurs d’OAP et de les mettre en évidence dans l’OAP pour faciliter
la réalisation des projets et d’adapter les densités appropriées pour
être en compatibilité avec le SCoT.

Les sites d’extensions urbaine ont été déterminés en tenant compte
des nombreuses contraintes qui existent sur le territoire : inondations,
mouvements de terrain, TVB, zone humides…
Les secteurs de projet ont été définis de manière raisonnée et au
regard des réalités propres à chaque site, que ce soit en termes de
besoin, de risques, de potentiels, d’environnement. Ce travail a été
complété par une approche empirique, des études détaillées et un
affinement commun avec les services.
La couche relative au risque mouvements de terrain constitue une
couche informative et n’a pas de portée réglementaire. C’est pour cela
que le règlement et les OAP cadre mentionnent que « Sur les secteurs
d’OAP concernés par un risque mouvement de terrain identifié sur le
règlement graphique, il revient au pétitionnaire de prendre toute
disposition pour s’assurer de l’importance du risque et d’adapter tout
projet de construction à la nature du sous-sol. »
58
Proposition de la collectivité : Un rappel pourra être mentionné dans

chaque OAP concernée.
3 – L’assainissement des eaux usées
3 – 1 La prise en compte du volet assainissement ; les données sont à
actualiser système par système, en différenciant les stations.
3 – 2 La prise en compte de la capacité et de la conformité des
dispositifs ; la capacité nominale suffisante et la mise aux normes de
ces équipements pour leur bon fonctionnement constituent donc un
prérequis à tout nouveau raccordement. Il est proposé à la collectivité
d’afficher une programmation des actions à engager dans le PLUi
avec un échéancier et, si les investissements sont envisagés à moyen
et long terme, de reclasser en zone 2AU des zones ouvertes à
l’urbanisation tant en densification, qu’en extension (OAP, 1AU).

l’assainissement collectif des eaux usées est une compétence
communale. Comme indiqué dans la notice sanitaire, plusieurs
communes ont engagé des actions en 2019 :
- Loir-en-Vallée : AMO désigné pour un schéma directeur
commun des communes déléguées de La Chapelle Gauguin,
Poncé sur le Loir et Lavenay / schéma directeur commun Ruillé-
La Chartre
- Lhomme : lancement d’un schéma directeur
- St Vincent du Lorouer – St Pierre du Lorouer : AMO désigné
pour lancement marché de maîtrise d’œuvre nouvelle station
- Montval sur Loir : finalisation du schéma directeur
Par ailleurs, la notice sanitaire mentionne que la capacité totale des
stations sur le territoire est de 27 053 équivalents-habitants, pour une
population en 2015 de 24 210 habitants. Il est également important de
préciser que le territoire comporte 5 315 installations d’assainissement
non collectif qui ne sont pas raccordée aux systèmes collectifs.
Proposition de la collectivité : Un point global sera refait par commune
en lien avec la DDT et des compléments pourront être apportés aux
OAP en fonction des situations pour conditionner le cas échéant
l’ouverture de nouveaux secteurs urbanisés à la mise en adéquation
des capacités d’épuration des communes.
4 – La valorisation de la qualité environnementale et agricole du

territoire PADD
4 – 1 La préservation et la mise en valeur du patrimoine architectural
(cf avis de l’UDAP)
Réponse de la Communauté de Communes Loir Lucé bercé : Le
classement Up n’est pas contradictoire avec l’évolution d’une activité
existante si le projet respecte ses caractéristiques architecturales, au
même titre qu’une extension d’habitat.
Proposition de la collectivité : Les périmètres de protection des MH
seront ajoutés sur le plan de zonage et Les observations formulées
dans l’avis favorable de l’UDAP seront prises en compte.
4 – 2 Les dispositions du règlement écrit relatives aux extensions et
annexes en zones agricole (A) et naturelle (N)
59
Les dispositions relatives aux extensions sont trop permissives en

zones A et N. Le règlement écrit autorise soit une augmentation de
l’emprise au sol de la construction limitée à 150 m² cumulée, soit une
extension représentant au maximum 30 % de l’emprise au sol de la
construction existante à la date d’approbation du PLUi. Ces
dispositions du règlement à appliquer de manière « non cumulative »
laissent la possibilité de porter atteinte aux espaces agricoles et
naturels sans encadrement des possibilités d’extensions du bâti dont
l’emprise au sol est supérieure à 100 m². Il convient de suivre les
préconisations de la fiche 12 de la charte agriculture et urbanisme de
la Sarthe, en fixant une limite mesurée en m² de ces extensions, par
exemple 30 % sans dépassement d’une emprise au sol maximale de
150 m².

Concernant les extensions : le principe d’un « choix » entre une
augmentation de 30% de la surface de plancher existante ou d’une
surface totale finale de 150m² vise à répondre à une caractéristique du
territoire, à savoir un nombre important d’habitats diffus, ancien et de
taille modeste qui contribue au fort taux de vacance du territoire. Pour
accompagner le réinvestissement et la rénovation de ces logements, il
est nécessaire de leur offrir une possibilité d’extension suffisante.
C’est pourquoi la règle prévue autorise des extensions au-delà de
30% pour les constructions les plus modestes.
4 – 3 Les dispositions du règlement concernant les changements de
destination en zones A ou N
Il convient d’affiner la sélection des bâtiments envisagés pour les
changements de destination dans l’intérêt de préservation de l’activité
agricole et ses débouchés, ainsi que de la qualité paysagère. Le PLUi
est à compléter par l’analyse de chaque bâtiment et une fiche est à
annexer pour justifier ces choix.
Réponse de la Communauté de Communes Loir Lucé bercé : la

Charte Agriculture et urbanisme n’est pas un document à caractère
réglementaire mais regroupe des préconisations en matière
d’élaboration des documents d’urbanisme. La quasi-totalité des
changements de destination est localisée sur des parcelles déjà
construites et correspond à d’anciens bâtiments agricoles.
Proposition de la collectivité : Afin de faciliter l’instruction ultérieure des
changements de destination, des fiches de repérage viendront
compléter le dossier. L’ensemble des changements de destination
identifiés sera rebalayé au vu des critères définis et des ajustements
pourront être opérés. En outre, toutes les demandes de changements
de destinations à venir seront soumises à l’avis de la CDPENAF.
4 – 4 Les secteurs de taille et de capacité d’accueil limitées (STECAL)
Le projet du PLUi recense 68 STECAL. Le rapport de présentation
démontre insuffisamment leur nécessité et leur caractère exceptionnel.
En respect de l’exigence du SCoT, tous les STECAL sont à justifier.
Des STECAL destinés à la réalisation d’équipements d’intérêt collectif
et de services publics ont été délimités. La délimitation de ces
STECAL est à supprimer. Les STECAL destinées au développement
économique, ne justifiant d’aucune nécessité démontrée sont à
supprimer. Enfin certains STECAL sont situés dans les zones définies
60
du plan de prévention des risques inondations (PPRNi) du Loir où les

constructions sont interdites et les extensions des constructions
existantes sont limitées.
Compte-tenu de ces éléments et du nombre de STECAL, le caractère
exceptionnel défini dans le code de l’urbanisme n’est pas respecté. De
manière générale, la collectivité se réinterrogera sur l’opportunité de
définir en STECAL les secteurs contraints par le relief, les cours d’eau,
la proximité de secteurs sensibles, inclus dans un périmètre de risque
ou n’ayant aucun projet défini. Chaque STECAL devra être justifié et
adapté aux besoins réels pour confirmer le caractère exceptionnel.

Proposition de la collectivité : Une présentation de chaque STECAL
hameau viendra compléter le dossier.
La règle adoptée correspond à celle utilisée pour la définition des
enveloppes urbaines des bourgs. Le calcul des logements potentiels
au sein des hameaux a été pris en compte dans le besoin global en
logements.
Proposition de la collectivité : Les enveloppes des hameaux pourront
être retravaillées. De même, les règles relatives aux destinations
autorisées et à la constructibilité seront revues et précisées afin d’être
moins permissives.
Toutefois, tous les STECAL Nxs sont présentés dans le RJ.
Concernant le STECAL de Pruillé l’Eguillé, le secteur en question est
entièrement artificialisé et n’a donc plus de vocation agricole ou
naturelle. Le devenir de cet espace est donc à traiter.
Dans les STECAL Nxz, aucune règle de distance n’a été inscrite
compte tenu du périmètre très restreint de ces secteurs. Tous
correspondent à des projets pour les activités concernées.
Proposition de la collectivité : Les projets attendus pour chaque
secteur pourront être détaillés dans le RJ.
Il y a au total 28 STECAL Nxz pour 29. Ils correspondent à des
entreprises artisanales historiquement isolées et qui contribuent à la
vitalité économique du territoire. Cela relève donc de l’exceptionnel
comme cela a été accepté lors des échanges avec les Services en
septembre 2020.
À Lavernat les deux STECAL correspondent à des activités d’accueil
touristique existantes susceptibles d’évoluer. La délimitation de ces
STECAL ne porte pas atteinte au site Natura 2000.
Proposition de la collectivité : Les destinations autorisées dans chaque
type de STECAL seront reprécisées.
5 – La gestion de la ressource en eau
5 – 1 L’alimentation en eau potable ; Les onze captages d’alimentation
en eau potable sur le territoire, ainsi que leurs périmètres de
protection, sont à faire figurer sur le document graphique.
Proposition de la collectivité : Les servitudes AS1 pourront être
reportées sur le plan de zonage, bien que cela accentuerait le risque
de manque de lisibilité du document.
61
5 – 2 La gestion des eaux pluviales ; Dans ce paragraphe, il serait

opportun d’inciter la réalisation d’aménagements permettant de limiter
l’imperméabilisation des sols.
6 – La biodiversité
6 – 1 La prise en compte des enjeux environnementaux dans le
rapport de présentation
L’état initial de l’environnement rappelle l’existence de trois sites zone
Natura 2000 : « Châtaigneraies à Osmoderma eremita au sud du
Mans », « Vallée du Narais, forêt de Bercé et ruisseau du Dinan » et «
Souterrain de la Volonière »; de 29 zones naturelles d’intérêt
écologiques faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I et 3 de type II
; un espace naturel sensible (ENS) ; 9 zones inscrites dans la stratégie
de création des aires protégées, ainsi que l’identification d’une trame
verte et bleue (TVB) supra-communale. Ceci témoigne de la richesse
du patrimoine environnemental du territoire. Il serait intéressant de
faire figurer les périmètres des zones induisant une restriction sur la
constructibilité (Natura 2000, ZNIEFF I…) sur les documents
graphiques.
Proposition de la collectivité : Les zones Natura 2000 et les ZNIEFF
n’ont pas vocation à apparaître sur le plan de zonage et le rendraient
illisible. Concernant les secteurs Natura 2000 impactés par des
secteurs de projet, tous ont été décrit et considérés au regard des
risques identifiés afin de réduire, éviter ou compenser.
Proposition de la collectivité : Le secteur 2AU de Poncé sera revu. Des
éléments pourront être détaillés dans l’EE.
6 – 2 La trame verte et bleue (TVB)
La rédaction du règlement relative à cette thématique reste trop
évasive et de fait permissive. La biodiversité du territoire doit être mise
en valeur et protégée avec des mesures de protection concrètes et
adaptées. Le PLUi s’attachera donc, pour être en compatibilité avec le
SCoT, à mettre en relation les zones prévisionnelles de construction
de logements et la cartographie des réservoirs de biodiversité, afin de
retirer les zones projets incluses dans ces secteurs.
Deux OAP touchent effectivement des réservoirs : en frange à Poncé
et dans le bourg de Lavernat, déjà mentionnés. L’OAP voie verte
correspond au tracé de l’ancienne voie ferrée qui longe la vallée du
Loir. Aucun des aménagements envisagés n’aura d’impact significatif
sur l’environnement.
Proposition de la collectivité : L’emprise de l’OAP thématique sera
précisée.
6 – 3 Les zones humides (ZH)

L’inventaire des zones humides (ZH), indique que la pré-localisation
de ces zones a été réalisée sur la base de données fournies par la
DREAL, par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et
l’Agrocampus Ouest. Le travail d’inventaire sur le terrain semble
respecter la méthode pédologique ou floristique telle que définie à
l’article L. 211-1 du code de l’environnement. Toutefois, le bureau
d’études a choisi d’exclure certaines zones pressenties « ZH » par
défaut de prospection suffisante laissant le soin au futur pétitionnaire
ou aménageur d’effectuer des analyses approfondies. Or, cette
62
démarche de défausse vers l’aval induisant un renvoi de

responsabilité des analyses environnementales vers le porteur de
projet pourrait conduire à des incohérences. Il est difficile d’apprécier
l’exhaustivité scientifique de cet inventaire. Il convient de le compléter
et que le règlement vienne préciser les modalités de protection de ces
zones.
Pour rappel il s’agit d’un inventaire de connaissance approfondi dont
l’objet est de pouvoir appliquer le principe ERC dans l’élaboration du
PLUi. Il s’agit donc d’une étude annexe au PLUi qui ne fait pas partie
des pièces réglementaires du dossier. Le SAGE a en outre été
associé tout au long de la conduite de l’inventaire et en a validé les
différentes étapes, y compris le rapport final.
L’inventaire a été mené sur l’ensemble du territoire par un BE
spécialisé et dans le respect de la réglementation relative à
l’identification des ZH. Comme le précise la synthèse en annexe du
diagnostic, les deux critères (végétation et pédologie) ont
systématiquement été utilisés.
Trois OAP sont effectivement concernées partiellement par des zones
humides et tout projet les concernant devra répondre aux exigences
de la loi sur l’eau. Concernant les fonds de Vallée, le projet de PLUi
est particulièrement protecteur puisque ces derniers sont globalement
classés en Nv, secteur naturel spécifique au sein duquel les règles
d’inconstructibilité sont renforcées et une prescription de maintien des
boisements est généralisée.
6 – 4 Les espaces boisés classés (EBC)

Le rapport de présentation ne précise pas la surface des espaces
boisés classés (EBC). Il est difficile de se rendre compte de
l’importance de ces espaces à l’échelle du territoire. Le classement en
EBC doit être justifié par des fonctions écologiques ou paysagères
avérées et des menaces sur sa pérennité. Un classement en zone Nf
est à privilégier là où les activités sylvicoles sont prédominantes.
Réponse de la Communauté de Communes Loir Lucé bercé : La
DDT souligne que le rapport de présentation ne précise pas la surface
des EBC identifiés dans les documents graphiques, ni la proportion
des anciens EBC déclassés.
Proposition de la collectivité : Des compléments seront apportés
concernant les surfaces classées en EBC.
7 – Les risques et nuisances
7 –1 Les risques
Un plan des risques inondations et mouvements de terrain avec les
projets de zonage est présent en couleur. Le risque mouvement de
terrain est particulièrement présent sur le territoire puisqu’il concerne
13 communes. La collectivité privilégiera le retrait des zones de projet
dans les périmètres de risques identifiés d’une part, et rappellera les
normes de construction à respecter et les recommandations en
matière de construction et d’aménagement sur ces secteurs d’autre
part.
Le risque inondation met en exergue de fortes montées du niveau du
Loir par le passé et la nécessité de respecter les prescriptions du plan
de prévention des risques naturels inondation (PPRNi) couvrant sept
63
communes du territoire. Il est demandé à la collectivité de porter une

attention particulière à ce que les zones de projet soient exclues de
ces secteurs d’aléas identifiés et d’encadrer précisément les
possibilités d’ouverture en périphérie de ces zones.
Concernant les mouvements de terrain, l’avis fait une confusion entre
les PPRMT qui ont une portée réglementaire et les secteurs de risque
de mouvements de terrain répertoriés à l’échelle départementale, sans
portée réglementaire mais qui constituent une couche informative
importante pour tout porteur de projet.
Proposition de la collectivité : Sur la question du PPRNi, sa
retranscription semble plus lisible et appropriée en annexe du PLUi, au
même titre que les Servitudes d’Utilité Publique.
L’ensemble des documents réglementaires (PPRNi et PPRMT)
applicables a été pris en compte dans la définition des futures zones
urbanisées et des STECAL. Aucun projet n’est incompatible avec les
dispositions de ces documents qui n’imposent par ailleurs pas de
dispositions spécifiques à leur périphérie.
Proposition de la collectivité : Concernant le risque feu de forêt, les
modalités attendues des services de l’État de prise en compte de
l’habitat isolé à proximité de secteurs à risque sont à préciser.
8 – Les mobilités
Proposition de la collectivité : La question de la préservation des
chemins mentionnée p.16 du règlement pourra être reformulée.
9 – Le développement des énergies renouvelables
Le PLUi fait référence dans le rapport de présentation au Plan Climat
Air Énergie Territorial approuvé en 2016 existant à l’échelle du Pays
de la Vallée du Loir. Les panneaux photovoltaïques sont autorisés sur
les toitures. Toutefois, il n’est pas certain qu’avec la formulation du
règlement, la mise en place de panneaux soit possible dans le cadre
de construction contemporaine. Par ailleurs, imposer un minimum de
deux places de stationnement par logement dans le secteur AUh est
incohérent avec les modes de déplacements alternatifs. La règle
d’installation d'EnR au sens large dans les zones agricoles et
naturelles est trop permissive telle que définie dans le règlement écrit.
Dans le règlement écrit, une mesure incitative a été prise visant à
privilégier la création d’aires de stationnement perméables.
Proposition de la collectivité : La règle relative au nombre de places en
secteurs AUh pourra être revue pour tenir compte de la surface des
logements créés.
Concernant l’autorisation d’énergie renouvelable en zones A et N, le
règlement écrit de ces secteurs mentionne les conditions formulées
par l’article L 151-11 du CU. Cette règle n’est donc pas « trop
permissive » mais conforme aux dispositions du Code de l’Urbanisme.
Pour rappel les centrales solaires sont soumises à permis de
construire délivré par le Préfet et à une évaluation environnementale
systématique, dès lors que leur puissance nominale dépasse 250
Kwc.
64
Proposition de la collectivité : Suite aux échanges avec la DDT,

aucune zone spécifique ne doit être identifiée pour l’accueil des ENR
mais les dispositions cadres en zones A et N pourront être
développées et affinées.
En conclusion, l’État a émis un avis défavorable au projet de PLUi
de la communauté de communes Loir Lucé Bercé. Le PLUi,
projetant notamment une consommation irréaliste ou injustifiée
des espaces au regard de la dynamique du territoire et des
disponibilités foncières (dents creuses, vacances, espaces
viabilisés en attente, friches…), n’entre pas suffisamment dans
une politique de gestion économe de l’espace.
07/02/2020 RTE Réseau de Le territoire est traversé par les ouvrages à haute et très haute
Transport tension du Réseau Public de Transport d'Électricité. RTE attire
d’Électricité l'attention sur les servitudes I4, incompatibles avec le classement
d'un terrain en EBC. Or, certains ouvrages du réseau public de
transport d'électricité sont situés en partie dans un espace boisé
classé (EBC).
RTE demande par conséquent de procéder au déclassement, tout
au moins partiel, de l'espace boisé traversé par ces ouvrages sur
le territoire de la communauté des communes Loir-Lucé-Bercé et
de faire apparaître sur le plan graphique une emprise, sans EBC,
sur la partie des terrains où se situent les lignes. Conformément à
ces indications, RTE demande le déclassement des EBC sous les
ouvrages du Réseau Public de Transport d'Électricité sur le
territoire.
03/03/2020 La SNCF SNCF a fait des préconisations suivantes :
• Sur le rapport de présentation, préférer l’appellation voie ferrée
ou ferroviaire à « ligne SNCF »,
• Sur le plan de zonage et le règlement :
o Les emprises ferroviaires ne sont pas à classer en zone
agricole ou naturelle ; il convient donc de les reclasser.
o Le règlement devra prévoir la possibilité de construire
des installations et équipements nécessaires à
l’exploitation ferroviaire dans les zones traversées par
les voies ferrées, d’édifier une clôture de 2 mètres, et à
ne pas péjorer les accès routiers des bases travaux.
• Les passages à niveau devraient faire l’objet d’emplacement
réservé sur les lignes ouvertes.
• Les collectivités devront veiller à réduire le rejet des eaux
pluviales sur les emprises ferroviaires.
• La maitrise de la végétation (haies et espaces boisés classés)
implique de pouvoir élaguer ou abattre certains arbres qui
risqueraient de tomber sur l’emprise ferroviaire.
• Cela étant, la majeure partie des voies situées sur ce territoire
sont en cours de fermeture sauf la ligne 561 Le Mans-Tours.
La ligne 500 entre Bessé sur Braye et Montval sur Loir fait
l’objet d’un projet de voie verte.
18/02/2020 Vinci Vinci souhaite que soit rappelé l’interdiction d’accès grevant les
propriétés limitrophes de l’autoroute, cela pouvant se traduite par une
servitude d’utilité publique ou bien un paragraphe supplémentaire au
règlement écrit du PLUi.
65
2. OBJET DE L’ENQUÊTE
2.1 Nature et objet
Cette enquête d’urbanisme comprend deux objets :
- Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal de la Communauté de Communes Loir Lucé Bercé.
Cette collectivité est composée de 29 communes et communes déléguées. Elle est issue de la fusion
administrative des trois Communautés de Communes du Val du Loir, de Loir et Bercé et de Lucé au
1er janvier 2016. Deux autres changements sont intervenus en 2016 et 2017 avec le regroupement
de communes au sein de communes nouvelles : « Montval-sur-Loir » qui regroupe les communes
déléguées de Château-du-Loir, Montabon et Vouvray-sur-Loir et « Loir-en-Vallée » issue de la fusion
des communes déléguées de Ruillé-surLoir, Poncé-sur-le-Loir, La Chapelle-Gaugain, et Lavenay.
- L’abrogation des cartes communales de quatre communes, BEAUMONT PIED DE BŒUF,
COURDEMANCHE, FLÉE et THOIRÉ SUR DINAN.
2.2 Objectifs du maître d’ouvrage

2.2.1 Présentation de la Communauté de communes
Elle est située au Sud du département de la Sarthe, limitrophe de l’Indre et Loire.
Elle est bordée par les communautés de communes suivantes :
- Au Nord, les Communauté de communes du Gesnois Bilurien, du Sud Est du Pays Manceau et
de l’Orée de Bercé Belinois,
- À l’Est, la Communauté de communes des Vallées de la Braye et de l’Anille,
- À l’ouest la Communauté de communes du Sud-Sarthe.
Selon les chiffres présentés par l’INSEE en janvier 2017 la population de la Communauté de
communes comptait 24007 habitants sur une superficie de 537 km2 soit une densité de 44,7
habitant/km2, se répartissant de la manière suivante :
66
C’est un territoire rural organisé autour d’un maillage territorial où la commune nouvelle de Montval sur
Loir assure une fonction de centralité importante tant en termes de services à la population que
d’activités. Composante importante de la Vallée du Loir, ce territoire a ses spécificités tels la présence
de la forêt (Bercé), le Loir, le tourisme, la vigne…qui en font un territoire attrayant.
La communauté de communes est présidée par Monsieur Hervé Roncière depuis les dernières
élections municipales. Son conseil communautaire comprend 46 conseillers et un bureau de 29
membres.
2.2.2 Objectifs
Le territoire est organisé autour du pôle central de Montval sur Loir et des pôles relais de la Chartre
sur le Loir et Le Grand Lucé, les autres communes assurant une offre de proximité à la population. À
de rares exceptions (Lhomme, Marçon, Montreuil le Henri, Pruillé l’Éguillé, Villaines sous Lucé, les
communes de ce territoire ont connu une baisse de leur population entre 2012 et 2017 (source
INSEE). Cela s’est traduit par une diminution globale de la population de 2,3% sur cette période (-
0,5%/an en moyenne). C’est à partir de ce constat démographique que le Projet d’Aménagement et
de Développent Durables du PLUi a été construit autour de trois axes :
➢ AXE 1 Renforcer le maillage du territoire et assurer une mobilité pour tous
➢ AXE 2 Mettre en œuvre les conditions d’un développement équilibré et durable du territoire
➢ AXE 3 Valoriser la qualité environnementale et agricole du territoire, support d’attractivité et de
développement économique
Les objectifs communautaires sont de :

•Préserver et valoriser le patrimoine naturel, paysager et bâti,
•Maîtriser les consommations d’espaces naturels et agricoles,
67
•Favoriser les continuités écologiques (TVB) et le maintien de la biodiversité,

•Assurer le développement d’une offre de logements répondant aux besoins de la population,
•Accompagner la revitalisation des centres-bourgs, le maintien des services,
•Favoriser l’accueil d’entreprises, consolider les différents secteurs économiques du territoire,
•Organiser et adapter les déplacements,
•Assurer un développement équilibré du territoire en tenant compte de sa diversité : le pôle de
centralité Montval-sur-Loir / Luceau, les pôles relais de La Chartre-sur-le-Loir et du Grand Lucé,
le pôle de proximité de Courdemanche et les pôles ruraux.
Outre l’obligation légale de mettre en place son PLUi, la construction d’un territoire autour d’un projet
précis est l’objectif à atteindre pour la Communauté des Communes Loir Lucé Bercé.
2.3 Contexte juridique

Code de l’environnement Chapitre III : Enquêtes publiques relatives aux opérations susceptibles
d’affecter l’environnement du Titre II : Information et participation des citoyens du Livre Ier :
Dispositions communes. Version applicable au 26 juillet 2019.
▪ Champ d’application et objet de l’enquête :
- Article L.123-1
- Article L.123-2
▪ Procédure et déroulement de l’enquête

- Articles L. 123-3 à L.123-8
- Article L.123-10
- Article L.123-11
- Articles L.123-13 à L.123-18
▪ Champ d’application et objet de l’enquête

- Article R.123-1
▪ Procédure et déroulement de l’enquête publique

- Articles de R.123-2 à R.123-27
▪ Autres : Documents cadres PLUi

- Article L.131-4 Code urbanisme
- Compatibilité avec SCoT, Art. L.141-1,
- Plans déplacements urbains, L.1214-1 code des transports,
- Plans locaux de l’habitat -L.302-1- code de la construction et de l’habitation, Art.L.112 -
4
- Article L.131-5 Prise en compte du Plan Climat Energie Territorial,
- Article L.131-6
- Article L.131-7
▪ SDAGE/ Loi sur l’Eau 03/01/1992
68
3. RÉUNIONS PRÉALABLES
Les rencontres avec les élus se sont tenues en amont du début de l’enquête publique, du vendredi 9
octobre au mercredi 28 octobre, afin d’échanger avec les maires qui ont participé à l’élaboration du
dossier ou avec ceux nouvellement élus depuis les dernières élections municipales. Ces rencontres
ont à la fois permis d’échanger sur le contenu du dossier, son appropriation, l’impact du PLUi sur
l’aménagement urbain de la commune, les difficultés rencontrées au cours de son élaboration.
L’organisation matérielle des permanences a également été abordée avec le rappel des horaires, la
prise en compte des lieux et notamment des mesures adoptées de distanciation sociale liées à la
pandémie de la COVID.
Enfin, à l’issue de chacune de ces rencontres nous nous sommes rendus sur les lieux concernés qui
pouvaient être l’objet d’observations de la part du public ou qui nécessitaient des explications
complémentaires au Commissaire Enquêteur chargé de la permanence de cette commune
notamment pour certaines OAP ou STECAL. Préalablement à chacune d’elles nous avions établi une
fiche de synthèse de la commune.
• Le 9 octobre 2020 rencontre avec le Maire de CHAHAIGNES
Population 2017 : 693 habitants (- 9 % par rapport à 2012)

2015 : 710 habitants
Habitat Bourg en pied de coteau bien regroupé autour de son centre
Patrimoine Châteaux de Bénéhard, La Jaille, et du Haut Rasné

Activités Commune viticole et un restaurant gastronomique (Chez Miton) à la recherche d'un
économiques repreneur. En plus de l'artisanat et du commerce traditionnel, à noter la présence
d'artisanat d'art.
Agriculture Sa superficie : 2283 ha dont 1164 ha (50 %) de surface agricole utile, ce qui en fait
une commune agricole avec 13 exploitations.
Perspectives Projet : création d’un lotissement
Implication Le Maire est impliqué comme Vice-Pt de la CCLLB en charge de l'Environnement,
dans le du PCAET et du GEMAPI et de l'économie circulaire
dossier
Le PLUi et la Il ne prend pas suffisamment en compte certains projets déjà bien avancés et le
commune. règlement graphique manque de clarté et de précision. La délibération du conseil
municipal du 24/02/2020, demande que la parcelle de 1000m² du lotissement ne
soit pas incluse dans les 5000m² de reste à réaliser constructible et que le secteur
d’extension AUe créé au sud du bourg puisse être adapté au projet de caserne du
SDIS. Une observation sera déposée lors de l'enquête pour solliciter une extension
de la surface constructible afin de pouvoir réaliser un petit lotissement (7-8 lots) de
type éco quartier et prévoir à proximité de la caserne de pompiers un petit secteur
Uz pour pouvoir relocaliser quelques artisans actuellement dans le bourg,
Remarque L’un des points importants, à renforcer dans l'évolution du PLUi, concerne une
réelle prise en compte de l'environnement et de la biodiversité aussi bien sur un
plan général que très local avec la protection des haies, des espaces boisés et des
zones humides qui caractérisent si bien le paysage de la vallée du Loir et en fait un
de ses principaux atouts. Les résidents secondaires (parisiens et anglais) apportent
de la richesse au tissu local et le nouveau statut lié au Brexit ne fera que renforcer
l'attractivité de la Vallée du Loir.
69
Ces éléments de politique environnementale existent déjà dans le SCOT et le

PCAET et ne demandent qu'à être repris dans le PLUi pour y avoir une déclinaison
plus opérationnelle. Autre exemple cité : la gestion des eaux de ruissellement qui
pose un problème notamment sur les coteaux. Le règlement est à revoir.
Commentaire L’approche environnementale du maire est intéressante à noter.
• Le 12 octobre 2020, rencontre avec le Maire de LAVERNAT
Population 2017 : 599 habitants (-5 % par rapport à 2011)
Habitat Commune marquée par la traversée de l’A28 avec un bourg étiré. Vacance
importante et habitat dégradé. Un écart important (Bellevue) plus résidentiel.
Patrimoine Forêt de Bercé
Activités Tissu économique très modeste : café-épicerie
économiques
Agriculture Sa superficie : 2264 ha, dont 773 ha (34%) de surface agricole utile, avec 6
exploitants agricoles car il s’agit principalement d’une commune forestière avec la
proximité de la forêt de Bercé. Quelques exploitations arboricoles.
Perspectives Rénover le centre-bourg et mobiliser l’habitat vacant
Implication Le maire est membre de la commission PLUi
dans le
dossier
Le PLUi et la Une petite OAP de réserve. Présence d’un lotissement commercialisé par la
commune. SIMIL(Lelièvre) en 2008 ; il reste 9 lots sur 11 et 1 est en cours de
commercialisation.
Le PLUi n’aura que peu d’impact pour la commune. Le lotissement résidentiel de
Bellevue est terminé. Sur un plan général, le PLUi a tendance à bloquer la
disponibilité de terrains dans les OAP mais le Maire est bien conscient des
contraintes intercommunales. La limite d’extension à 150 m² est jugée trop
contraignante pour les communes rurales.
Pas de maisons libres à la location. Vielles maisons à vendre.
Remarque Présence d’une ZNIEFF liée à la préservation du Piqueprune dans les souches de
châtaigner.
Projet d’implantation de 3 nouvelles éoliennes par Engie Green en complément des
4 déjà présentes : dossier délicat.
2 STECAL :
•Création d’un gîte rural par des anglais
•Reconversion d’un ancien grand gite en centre d’accueil pour personnes
handicapées
Commentaire Les 2 STECAL ne posent pas de difficulté.
• Le 12 octobre 2020 rencontre avec le Maire de LHOMME
Population 2017 : 902 habitants (+ 2 % par rapport à 2012)

Habitat Un bourg de forme compacte qui participe à consolider le pôle relais La Chartre-
Ruillé-Lhomme
Patrimoine Dolmen
Activités Commune viticole bien équipée sur le plan commercial y compris avec une maison
économiques médicale
70
Agriculture Sa superficie : 1832 ha, dont 1095 ha de surface agricole utile (60%), ce qui en fait
une commune agricole et viticole avec 8 exploitants agricoles.
Perspectives Valoriser la TVB à des fins touristiques
Implication Les élus ne se sont sentis suffisamment associés
dans le
dossier
Le PLUi et la Le règlement du PLUi permet déjà de répondre aux demandes de CU. Un
commune. lotissement communal sera prochainement engagé avec 24 lots dont 5 logements
sociaux.
Demandes fréquentes de parisiens pour le télétravail ; cela mériterait peut-être une
étude spécifique.
Revoir le sujet des dents creuses car les propriétaires concernés ne souhaitent pas
vendre et il s’agit souvent de maisons individuelles avec de grands jardins. Des
terrains ont été déclassés (non constructibles)
Quid de l’avenir de la Maison de la Vigne délaissée par l’association en charge de
sa gestion.
Remarque Maintenir l’environnement boisé
Commentaire En croissance démographique, cette commune dispose d’atouts pour son

développement.
• Le 12 octobre 2020 rencontre avec le Maire de LUCEAU

Habitat Commune périphérique du pôle de centralité de Montval sur Loir avec une majorité
de constructions récentes et quelques ilots de vacance qui ne répondent plus
vraiment à la demande
Activités Tissu économique important sur le plan commercial, artisanal et industriel ; un
économiques projet créateur d’emplois avec Tecalenite (production de tubulures pour
l’aéronautique) qui prévoit une extension de son site en raison du regroupement à
Luceau du site de Blois. Présence d’une ZAE intercommunale (Charence).
Agriculture Superficie : 1785 ha, dont 1144 ha (64 %) de surface agricole utile, avec des sols
riches sur le plan agronomique et 6 exploitations agricoles
Perspectives Intéressantes sur le plan économique
Implication Le maire a été associé au projet
dans le
dossier
Réception probable de 2 groupes de propriétaires lors de l’enquête publique qui
Le PLUi et la demanderont le reclassement de leurs terrains en zone constructible
commune.
Luceau est en train d’achever un projet de béguinage réservé aux personnes
Remarque âgées et son lotissement de 20 lots ne dispose plus que de 4 lots disponibles
Commentaire Compte tenu de son imbrication territoriale avec Château du Loir, on ne comprend
pas très bien pourquoi Luceau n’a pas rejoint la commune nouvelle de Montval sur
Loir dont elle renforcerait sa vocation de centralité.
• Le 13 octobre 2020 rencontre avec la Maire de SAINT PIERRE DE CHEVILLÉ
Population 2017 : 364 habitants Population stable

Habitat Situé à l’extrême sud du territoire, cette commune isolée est dotée d’un petit bourg
bien regroupé autour de son église avec peu de vacance.
Patrimoine Presbytère de Saint-Pierre-de-Chevillé du 16ème siècle inscrit au titre des
monuments historiques
71
Activités Une petite épicerie bar et 1 artisan maçon. Un projet de ferme photovoltaïque (les
économiques Tesnières).
Agriculture Sa superficie : 1 118 ha, dont 894 ha (80 %) de surface agricole utile, ce qui en fait
une commune essentiellement agricole avec 9 exploitants agricoles
Implication La Maire est très impliquée dans la mise en place du PLUi.
dans le
dossier
Le PLUi et la Le PLUi n’aura pas d’effets significatifs sur la commune. Attention à ne pas imposer
commune. des règles trop restrictives en matière de densité de logement/ha et pour la surface
limitée en extension à 150m².
Compte tenu de l’enclavement de la commune le problème de la mobilité de
certaines personnes dépendantes est important.
Pour l’OAP prévue il y a un problème de définition du périmètre ; Mme Boussard
déposera une observation lors de l’enquête.
Remarque Présence d’un magnifique presbytère malheureusement à l’abandon avec une
zone naturelle à conserver derrière.
Commentaire L’enjeu, pour cette commune, est, me semble t’il de la garder connectée au reste
du territoire.
• Le 13 octobre rencontre avec la Maire de Flée
Population 2017 : 539 habitants (- 3% par rapport à 2013)
Habitat Un centre-bourg bien réaménagé ; vacance relativement importante dans les

logements
Patrimoine Une richesse patrimoniale : la chapelle Sainte-Cécile, édifiée au sommet d'un
éperon dominant le Loir ; l'église Saint-Pierre, Le château d'Ourne, le château de
la Motte-Thibergeau avec ses jardins, le château de Malitourne, le château de la
Chevalerie.
Activités Un ancien hôtel et un ancien restaurant dont le bâtiment appartient à la commune
économiques (pas de projet pour le moment). Présence d’une entreprise de chapellerie, le Béret
Français
Agriculture Sa superficie : 1 754 ha, dont 1079 ha (62 %) de surface agricole utile, ce qui en
fait une commune agricole avec 8 exploitants agricoles
Perspectives Une OAP pour un petit terrain bien placé en prolongement d’un lotissement
Implication La Maire est impliquée dans la mise en place du PLUi.
dans le dossier
Le PLUi et la La commune disposait précédemment d’une carte communale et du RNU. Le PLUi
commune. apporterait peu de nouveaux terrains disponibles à la construction. Les dents
creuses sont sur des terrains trop pentus ou inondables. Présence d’une ZNIEFF
avec la vallée du Dinan. Un STECAL à la Martinière avec peu de possibilité de
construction (BIMBY ?)
Beaucoup de patrimoine (chapelle Ste Cécile MH)
Remarque Haies à préserver à développer (Mme le Maire pense faire une observation en ce
sens lors de l’enquête)
Commentaire De multiples sensibilités environnementales : TVB, ZH, ZNIEFF et une topographie
contraignante pour l’urbanisation
• Le 14 octobre 2020 rencontre avec le Maire de MONTREUIL LE HENRI
Population 2017 : 308 habitants ; Montreuil le Henri a connu, a contrario d'autres communes
de Loir-Lucé-Bercé, une nette hausse, en pourcentage, de sa population : +12%.
72
Habitat Un centre bourg ancien à l'habitat aligné sur la rue. Une extension urbaine plus
récente à l'ouest et au sud du bourg ancien. Trois écarts plus importants : Les
Noës, les Gandonnières, la Charbonnerie. Et d'autres aussi importants mais
fortement impactés par le risque de mouvement de terrain.
Patrimoine Quelques éléments de patrimoine bâti marquant au sein du bourg (notamment le
château et son parc).
Activités Pas de commerce de proximité sinon un dépôt de pain animé par les élus.
économiques,
santé
Agriculture 13 exploitations agricoles exploitent 1 030 ha de terres soit près de 63% de la
commune.
Perspectives Une réflexion en cours sur la création d'une résidence service
Implication M Chevalier, nouvellement élu, a pris connaissance du projet de PLUI suite à
dans le l'élection de la nouvelle équipe municipale.
dossier
Le PLUI et la L'OAP initialement par le projet de PLUI a fait l'objet d'un examen complémentaire
commune par la nouvelle équipe municipale, qui a proposé le déplacement de cet OAP en
extension, pour une surface équivalente, près de l'école et du lotissement. Cet
emplacement avait été, dans le diagnostic initial, repéré comme une dent creuse.
La zone est située à proximité immédiate du réseau de collecte des eaux usées.
Remarque L'emplacement de l'OAP en extension envisagé dans le projet de PLUI présenté à
l'enquête publique pourrait venir renforcer la réflexion en cours sur la résidence
service.
Commentaire La délibération du 28 juillet 2020, prise en seconde instance, confirme la demande
du déplacement de l'OAP Habitat en extension et demande la suppression de deux
commissaire haies situées en milieu d'une parcelle en exploitation.
enquêteur
• Le 15 octobre 2020 rencontre avec la Maire de SAINT PIERRE DU LOROUËR
Population 2017 : 377 habitants ; population stable

Habitat Un centre bourg réparti de part et d'autre de RD 304. Une extension urbaine plus
récente vers l'est où une dent creuse importante a été repérée.
Patrimoine Une commune avec une richesse environnementale importante (forêt de Bercé,
vallée de la Veuve et vallée du ruisseau du Cours S'il Pleur).
Le bourg de la commune est couvert par deux périmètres de monument historique.
Activités Un commerce : le bar restaurant communal.
économiques, Une entreprise de peinture
santé
Agriculture 5 exploitations agricoles exploitent 783 ha de terres soit 43% de la commune
Perspectives La future station d'épuration des eaux usées des deux communes de Saint Pierre
et Saint Vincent du Lorouër sera située sur la commune.
Un projet d'éoliennes, en lisière de la forêt de Bercé, est en cours sur la commune,
projet sur lequel le conseil municipal a exprimé un avis défavorable a priori.
Implication Nouvellement élue Mme Trappler n'a pas eu l'opportunité de s'impliquer dans
dans le l'élaboration du PLUI.
dossier
Le PLUI et la Un OAP Habitat est localisé dans le prolongement du lotissement existant.
commune Un OAP économie est localisé auprès de l'entreprise de peinture existante.
73
Remarque Mme Trappler a fait diffuser dans les boîtes à lettres de l'ensemble de la commune
une copie de l'avis de l'enquête publique sur papier jaune, en complément de
l'affichage sur domaine public.
Commentaire Avis favorable du conseil municipal sur le projet de PLUI en date du 10 juillet 2020,
du sous réserves du repérage de certaines zones humides et de zones protégées
commissaire Natura 2000 ne figurant pas sur le règlement graphique, l'emplacement de la future
enquêteur station d'épuration des eaux usées, .....
• Le 15 octobre 2020 rencontre avec le Maire de COURDEMANCHE
Population 2017 : 609 habitants ; lente mais régulière diminution de la population.

Habitat L'habitat est concentré dans le bourg lui-même, inscrit au sein d'une zone aux
sensibilités environnementales importantes (ZNIEFF et zones humides notamment
le long du ruisseau de l'Etangsort) et dans un écart important, Brives, situé le long
de la RD 304.
Patrimoine Des éléments marquants : la Mairie, le presbytère, l'ancien collège mais aussi
l'église classée, ainsi que des maisons de maître. Un patrimoine spécifique : les
anciennes champignonnières.
Activités Des commerces de proximité sont présents sur la commune : coiffeur, boulangerie,
économiques bar restaurant, épicerie. Mais aussi une maison médicale et une pharmacie.
santé
Agriculture 23 exploitations agricoles exploitent 1 615 ha de terres
Desserte Une couverture haut débit encore à développer
numérique
Perspectives Un projet de Maison des Assistantes Maternelles en cours de réflexion.
Implication M Boussion a pris part à l'élaboration du projet de PLUI.
dans le
dossier
Le PLUI et la 1 OAP Habitat en prolongement de la maison médicale 0.6ha ; 1 OAP Habitat face
commune au cimetière communal 0.3 ha ; dans les deux cas la commune a la maîtrise
foncière des terrains concernés.
Remarque Des zones de mouvements de terrain (marnières); pas de risques inondation par
montée du ruisseau de l'Etangsort ; commune récemment touchée par un
ruissellement consécutif à un orage, reconnu catastrophe naturelle en 2016.
Commentaire Approbation sans réserve du projet en février 2020
• Le 15 octobre 2020 rencontre avec la maire de NOGENT SUR LOIR
Population 2017 : 380 habitants ; tendance à la baisse de sa population

Habitat Un bourg historique contraint concentrant un patrimoine bâti de qualité accueillant
la mairie, la salle des fêtes, l’église…
Une centralité secondaire au Gué de Mézières accueillant le projet de
développement, l’école et un commerce.
Patrimoine Un patrimoine bâti et paysager du bourg historique de qualité
Activités Un commerce sur le Gué de Mézières.Une carrière en activité : le Prieuré.
économiques,
santé
Agriculture 3 exploitations agricoles exploitent 778 ha de terres soit près de 54% de la
commune.
74
Perspectives Un projet photovoltaïque sur le site de la carrière du Prieuré encore en exploitation

sur sa 5ème phase
Implication Mme Allaire est une élue confirmée, première adjointe du précédent maire, qui
dans le s'est impliquée auprès de Mme Courçon.
dossier
Le PLUI et la Mme Allaire retrouve sur le projet de PLUI les éléments qu'elle attendait
commune
Remarque L'emplacement de l'OAP en extension envisagé dans le projet de PLUI présenté à
l'enquête publique est situé sur la centralité secondaire du Gué de Mézières.
La proximité du Loir influe sur les zones réglementaires issues du PPRNI de la
Vallée du Loir.
L'ensemble du territoire de la commune est marqué par les infrastructures
ferroviaires et autoroutières.
Commentaire Avis favorable du conseil municipal sur le projet de PLUI en date du 3 février 2020
• Le 16 octobre 2020 rencontre avec le Maire de LE GRAND LUCE
2017 : 1923 habitants ; tendance à la baisse de la population.

Population
Densité de la population : 70 Hab /km 2
Après Montval et La Chartre, le nombre et la densité de population confirment le
rôle de pôle relais du Grand Lucé, renforcé par sa situation sur l'axe La Chartre - Le
Habitat
Mans. L'enveloppe urbaine de la commune est quasiment collée à celle de la
commune voisine de Villaines sous Lucé.
Une centralité de qualité avec des éléments marquants : la Mairie, la place pavée
Patrimoine entourée de locaux commerciaux, des rues étroites accueillant des constructions à
l'alignement, le château.
Activités
Nombreux commerces de proximité, une moyenne surface, une offre
économiques,
d'équipements et de services satisfaisante.
santé
19 exploitations agricoles exploitent 1 627 ha de terres soit près de 60% de la
Agriculture
commune.
La commune réfléchit sur un projet de résidence service sans doute à proximité de
la maison médicale. Le domaine des mobilités devrait prendre un poids important
Perspectives
en lien avec l'éloignement de la commune des autres collectivités de
l'intercommunalité.
Implication
M Dupuis a participé depuis le début au projet de PLUI.
dans le dossier
1 OAP LGL1_D constitue un espace de densification à proximité immédiate
d'Intermarché sur des parcelles actuellement à caractère naturel et agricole (prairie
et verger). Un deuxième OAP LGL_1E constitue clairement un espace en extension
Le PLUI et la
de la zone urbaine sur des terres agricoles.
commune
Deux OAP économie apparaissent sur plusieurs pièces du dossier. Après
vérification avec le porteur de projet, il s'agit d'une erreur, un seul OAP économie
est validé et il figure sur le règlement graphique.
Un PPRMT souligne le risque d'effondrement de terrain sur le territoire du Grand
Remarque Lucé, dont le centre bourg est a priori construit sur d'anciennes carrières de pierre
souterraines.
Commentaire
Approbation du projet de PLUI lors du conseil municipal du 12 mars 2020. Pour M
du
Dupuis, le projet tel qu'il est établi et soumis à enquête publique ne modifie pas
commissaire
foncièrement les dispositions du précédent document d'urbanisme.
enquêteur
75
• Le 16 octobre rencontre avec la 1ère adjointe de Jupilles
Population Population : 2017 : 566 habitants (légère diminution par rapport à 2012) ;
Commune peu peuplée et peu dense.
Habitat Présence de dents creuses mobilisables pour des constructions.
Très peu de maisons à vendre.
Patrimoine La forêt de Bercé. Présence d’un bâti remarquable diversifié.
Activités Plusieurs commerces et artisans, hébergement touristique. Un musée du bois
économiques (Carnuta). Commune touristique du fait de la forêt et du musée.
Agriculture Sa superficie : 2 641 ha dont 1 086 ha de surface agricole utile, 14 exploitants
agricoles.
Perspectives 2 OAP
Implication L’équipe municipale est nouvellement élue. L’adjointe a participé à des réunions
dans le dossier d’information. Bonne connaissance du dossier.
Le PLUi et la Le projet du PLUi correspond aux besoins.
commune. Il aurait été utile de prévoir des zones complémentaires pour d’éventuelles
extensions.
Règlement bien fait. Zones humides bien repérées.
Information du Organisations de réunions locales.
public
Remarque Le repérage des haies est insuffisant dans un secteur très touristique. Les plans
ne sont pas clairs (routes non identifies).
Commentaire La nouvelle équipe municipale s’est emparée du projet. Volonté d’associer
développement et maintien d’un environnement en cohérence avec la forêt de
Bercé.
• Le 16 octobre rencontre avec le maire de La Chapelle Gaugain
Population Population : 2017 : 297 habitants
Habitat Le coteau d’un côté et la vallée de l’autre imposent un bâti linéaire.

Peu de constructions récentes.
Patrimoine Divers éléments : château, pigeonnier…
Activités 1 seul multi commerce.
économiques
Agriculture Sa superficie : 1 350 ha, en fait une commune de taille modeste dont 73 % de
surface agricole utile, ce qui en fait une commune essentiellement agricole avec 10
exploitants.
Perspectives 1 OAP qui rencontre des difficultés de mise en œuvre à cause de son éloignement
du centre du bourg. Réhabilitation d’un bâtiment ancien situé au centre du bourg.
Implication Le Maire a participé activement à l’élaboration du PLUi.
dans le dossier
Le PLUi et la Le PLUi a permis de visualiser l’habitat.
commune.
Remarque L’EHPAD apporte une certaine activité sociale et économique mais il est difficile de
baser un développement sur ce type d’activité.
Commentaire La Chapelle Gaugain n’a pas un potentiel économique lui permettant de se
développer. Un nouveau lotissement lui permettrait de maintenir sa population.
• Le 17 octobre 2020 rencontre avec la Maire de PRUILLE L'EGUILLE
76
Population 2017 : 824 habitants

Pruillé l'Eguillé fait partie des quelques communes de Loir-Lucé-Bercé à connaître
une hausse de sa population sur la période 2012 2017.
Habitat Un centre bourg linéaire constitué de part et d'autre de la RD 96 le plus souvent
en alignement avec la voie
Patrimoine La commune accueille une partie de la forêt de Bercé sur son territoire, la maison
de l'ONF est implantée sur Pruillé l'Eguillé.
Activités Un multiservice a réouvert sur la commune.
économiques, Une importante scierie en entrée sud de la commune.
santé
commune. Certaines sont forestières et n'exploitent donc pas de terres agricoles.
Perspectives Un projet de nouvelle caserne des pompiers.
Un projet d'extension de la scierie.
Le curage de la lagune de traitement des eaux usées permettra à cette dernière
de fonctionner à sa pleine capacité.
Implication Mme Martineau n'a pas participé aux travaux d'établissement du projet de PLUI.
dans le dossier
Remarque L'emplacement de l'OAP Habitat se situe sur une parcelle située dans le
prolongement de la voirie de la résidence des Coëmonts, jouxtant une zone
naturelle de vallée.
Sur le STECAL Nxz, le terrain jouxtant les installations actuelles de la scierie est
déjà en grande partie imperméabilisé.
Commentaire Avis favorable du conseil municipal sur le projet de PLUI en date du 10 février
2020
• Le 17 octobre 2020 rencontre avec le Maire de SAINT GEORGES DE LA COUEE
Population 2017 : 157 habitants ; Saint Georges de la Couée a vu sa population faiblement

osciller autour d'une moyenne voisine de 159 habitants sur la période 2012 2017.
Habitat Un centre bourg tourné vers l'extrême ouest de la commune. Un patrimoine bâti
vieillissant et parfois dégradé, avec des bâtiments historiquement accolés.
Un écart important au sud de la commune : Saint Fraimbault.
Patrimoine Une richesse patrimoniale sur l'ensemble de la commune au travers d'éléments
végétaux et bâtis de qualité. Des éléments bâtis en nombre dans le centre bourg
en plus de l'église classée.
Activités Pas de commerce dans le centre bourg mais des commerçants ambulants
économiques, passant une à deux fois par semaine : poissonnerie, boucherie, boulangerie…
santé
commune
Perspectives Devenir de l'ancien silo face à l'église ; Réhabilitation du bâti vieillissant
Implication M Bidier a assisté à l'ensemble des réunions de travail et d'élaboration du projet
dans le dossier de PLUI.
Le PLUI et la L'ambition de la commune consiste en un développement du patrimoine et du
commune tourisme chemins de randonnée. Une zone d'extension (OAP) a été définie, mais
ne doit pas faire oublier la diminution de la vacance des logements.
77
Remarque Une thématique que le projet de PLUI n'a pas fait ressortir, de l'avis de M Bidier
qui l'a lui-même découverte récemment, est celle du gonflement des argiles. Il
signale, au travers d'une carte géologique du BRGM, la présence d'une veine
d'argile sur la commune et confirmera par une déposition sur le registre d'enquête
publique. Plusieurs habitations sont concernées sur la commune. D'autres
communes de Loir-Lucé-Bercé semblent également concernées.
Commentaire Avis favorable du conseil municipal sur le projet de PLUI en date du 5 mars 2020,
du sous réserves spécifiées dans la délibération, en particulier le repérage de
commissaire certaines zones humides et de certains éléments patrimoniaux ne figurant pas sur
enquêteur le règlement graphique.
• Le 20 octobre 2020 rencontre avec le Maire de Beaumont sur Dême
Population Population : 2017 : 331 habitants (- 8% par rapport à 2012) ; lente mais régulière
diminution de la population. Commune peu peuplée mais une population jeune.
Habitat Constructions à flanc de côteau, avec des maisons sur plusieurs niveaux du fait
de la pente de la commune.
Absence de jardins et difficultés de stationnement.
L’habitat est organisé selon un axe perpendiculaire à la pente et un axe horizontal
dans le sens de la vallée. Ces données sont importantes car elles impactent
fortement les possibilités de construire.
Patrimoine Église inscrite, parc classé du château de la Marcellière, jardin remarquable du
prieuré de Vaubouin ; moulin du Frêne…
Activités Tissu économique très modeste : 1 seul commerçant.
économiques
Agriculture Sa superficie : 1 350 ha, commune de taille modeste dont 73 % de surface
agricole utile, ce qui en fait une commune essentiellement agricole avec 10
exploitants agricoles.
Perspectives Projets limités : création d’un lotissement, aménager le bourg, sécuriser la
circulation piétonne.
Implication Le Maire est très impliqué dans la mise en place du PLUi.
dans le dossier
Le PLUi et la Les zones prévues pour être constructibles ne correspondent pas aux souhaits de
commune. la commune. Les terrains de « la Guiltière » auraient pu être classés
constructibles dans la mesure où ils ne réduisent pas les surfaces agricoles et ils
peuvent être considérés comme dents creuses. OAP difficile à réaliser compte
tenu de sa situation.
Remarque Des maisons sont inhabitées dans le bourg mais la géographie de celui-ci les
rend difficilement vendables.
Les habitants ne sont pas informés de la mise en du PLUI.
Commentaire Je pense que les arguments du Maire sont recevables en ce qui concerne la
du possibilité de construire sur le bord de la route de la Guiltière et l’incidence de la
commissaire géographie du village sur la difficulté de vente de certaines maisons qui ne
enquêteur correspondent pas aux attentes d’une population jeune. Or c’est un souhait du
Maire pour maintenir la population du village.
78
• Le 20 octobre 2020 rencontre avec le Maire de SAINT VINCENT DU LOROUËR
Population 2017 : 855 habitants ; tendance à la baisse depuis 2012.

Habitat Un centre bourg ancien réparti de part et d'autre de RD 304 et des rues
adjacentes, les logements étant alignés sur la voie.
Une extension urbaine plus récente vers le sud (et au-delà du ruisseau la
Fontaine des Roches) qui entoure la résidence des Aubépines.
Patrimoine Une commune observant une richesse environnementale importante (forêt de
Bercé, vallée de la Veuve et ruisseaux).
Le bourg de la commune est couvert par le périmètre de l'église classée.
Activités Une diversité commerciale observée : restaurant, boucherie, coiffeur,
économiques, boulangerie…
santé Une implantation de machines agricoles en entrée de ville sud.
La résidence des Aubépines
Agriculture 16 exploitations agricoles exploitent 1 742 ha de terres soit 66% de la commune
Desserte Le centre bourg n'est pas desservi par la fibre optique
numérique
Perspectives Réflexion en cours sur une résidence service composée de logements groupés
Implication M Alix, adjoint, a beaucoup travaillé sur le projet de PLUI.
dans le dossier
Le PLUI et la Un OAP habitat et un OAP économie localisés en sortie sud de la commune.
commune Un OAP équipement à proximité du centre bourg.
Un OAP économie est localisé auprès de l'entreprise de peinture existante.
Remarque Une antenne d'opérateur de téléphonie mobile en cours d'instruction sur une
parcelle appartenant à la commune mais située sur St Pierre du Lorouër.
• Le 22 octobre rencontre avec la maire de MARCON

On constate donc, a contrario d'autres communes de Loir-Lucé-Bercé, une
tendance légère à la hausse de la population.
Habitat Aux portes d'un milieu écologique riche et au confluent de la Dême et du Loir,
Marçon est une commune agricole et viticole avec du patrimoine : nombreuses
maisons Ancien Régime et maisons bourgeoises du XIXème siècle. Marçon s'est
urbanisé au nord et au sud au travers de secteurs plus récents.
Patrimoine Quelques éléments marquants au sein du bourg : cantine Le Corbusier, château
de Poillé, église, lavoir, caves, habitats troglodytiques et maisons de vigne.
Activités Commerces de proximité et équipements, notamment une structure d'accueil pour
économiques, personnes handicapées et un des deux sites de l'école de musique
santé intercommunale. Une offre en équipements sportifs, de loisirs et de tourisme
importante en lien avec la base de loisirs et le camping. Une carrière d'extraction
de sables et graviers en activité.
Agriculture 15 exploitations agricoles exploitent 1 943 ha de terres soit près de 65% de la
commune.
Perspectives La commune a pour projet affirmé la création d'un écoquartier en densification, à
proximité du centre bourg.
Implication Mme Trotin n'a été impliquée que récemment dans le projet de PLUI.
dans le dossier
79
Le PLUI et la 2 OAP habitat à l'est du château, relativement éloignés du centre bourg. 1 OAP
commune économique dans le secteur de la Croix Caseau, complétant un secteur déjà
viabilisé disponible, pour lequel un acquéreur semble se profiler.
Remarque Un projet de centrale photovoltaïque est envisagé sur la zone de la carrière du
Prieuré.
Commentaire Approbation sous réserves du projet de PLUI par le conseil municipal du 28
du février 2020. Ces réserves devraient être complétées par la commune, pendant
commissaire l'enquête publique, par un certain nombre de points.
enquêteur
• Le 20 octobre 2020 rencontre avec le Maire de Thoiré sur Dinan
Population Population : 2017 : 439 habitants (diminution de – 2,7 % par rapport à 2012)
Habitat Habitat historiquement concentrique qui s’est ensuite étendu linéairement.

Nombreuses maisons vacantes.
Patrimoine La richesse patrimoniale est liée à la proximité de la forêt de Bercé.
Activités Limitées, quelques commerçants et artisans.
économiques
Agriculture Sa superficie : 1 772 ha, ce qui en fait une commune de taille modeste dont 899
ha de surface agricole utile avec 6 exploitants agricoles.
Perspectives 1 OAP
Un projet de réhabilitation d’une ancienne scierie.
Un projet en cours de logements dans des bâtiments communaux.
Implication Le Maire et son adjoint ont suivi l’élaboration du projet.
dans le dossier
Le PLUi et la Le projet correspond globalement aux attentes des élus.
commune.
Remarque 1 zone classée en STECAL n’est placée au bon endroit.
Commentaire Il ressort de l’échange avec les élus un accord sur le projet. Les objectifs de la
commune sont cohérents avec les possibilités de développement local même s’il
y a une volonté de maintenir un bon niveau de population.
• Le 20 octobre rencontre avec la Maire de Ruillé sur Loir
Population 2017 : 1 217 habitats ; Commune en progression.

Habitat Habitat groupé autour de l’ancien bourg.
Nuisances sonores dues à l’axe routier traversant le bourg.
Patrimoine Présence d’un bâti intéressant avec l’église, des maisons en tuffeau, un manoir,
les bâtiments du lycée de la communauté religieuse…
Activités Nombreux commerçants, artisans, petites industries.
économiques
Agriculture Sa superficie : 3 948 ha, ce qui en fait une commune importante. Nombreuses
exploitations agricoles ou viticoles.
Perspectives 2 OAP.
Développer le co-voiturage.
Réhabiliter les maisons vides du bourg.
Implication Mme Le Maire connaît parfaitement le dossier puisque c’est elle qui a piloté le
dans le dossier projet.
Le PLUi et la Le projet de PLUi permet à la commune de satisfaire les demandes des
commune. prochaines années.
Remarque La mise en place du PLUi est un très bon élément fédérateur pour la nouvelle
communauté de communes. Les élus ont visité les lieux ensemble.
80
La zone d’activité a été déterminée avec les élus.

Le nombre de hameaux constructibles a été limité pour favoriser la densification
dans les bourgs.
Les données des stations d’épuration retenues par la DDT sont erronées.
Commentaire La parfaite connaissance du dossier par Mme Le Maire est un élément important
du pour la commune mais à contrario il n’est pas certain que tous les élus de Loir en
commissaire Vallée soient au même niveau de connaissance ce qui peut avoir une incidence
enquêteur sur les décisions prises.
• Le 20 octobre 2020 rencontre avec la Maire de Poncé sur Loir
Population Population : 2017 : habitants ; lente mais régulière diminution de la population.
Habitat Le bourg est construit entre le coteau et la ligne de chemin de fer qui longe le Loir.
Patrimoine Riche patrimoine : 2 châteaux et parc dont un classé, maisons en tuffeau, centre
d’art contemporain, sites troglodytiques…
Activités 1 seul commerce
économiques
Agriculture Sa superficie : 1 350 ha, de taille modeste dont 73 % de surface agricole utile, ce
qui en fait une commune essentiellement agricole avec 10 exploitants agricoles
Perspectives 1 OAP est prévue mais elle est dans le périmètre de protection d’un monument
historique. La faible importance de la commune rend les ambitions limitées :
entretien des chemins de randonnées, restauration de l’église.
Implication Mme Le Maire déléguée était auparavant adjointe. Ce n’est pas elle qui était en
dans le dossier charge de ce dossier.
Le PLUi et la Outre des demandes de constructibilité de certaines parcelles par des propriétaires
commune. le projet présenté satisfait les élus.
Depuis quelques mois la commune accueille de nouveaux habitants ce qui a permis
Remarque
la vente de maisons vacantes.
Commentaire Poncé sur loir n’a pas d’atout économique pour promouvoir son développement. Il
serait toutefois souhaitable que cette commune puisse envisager son avenir
autrement qu’à travers quelques activités touristiques.
• Le 22 octobre 2020 rencontre avec le Maire de Vilaines sous Lucé
Population Population : actuelle : 711(progression de + 6,2 % par rapport à 2012)
Habitat Habitat concentrique avec toutefois 2 extensions en linéaire.

Patrimoine Pas de patrimoine significatif à l’exception d’un pont traversant la Veuve et
quelques bâti particuliers. Présence du ruisseau La Veuve qui entraîne un
périmètre de type ZNIEFF.
Activités Quelques artisans. Les entreprises sont au Grand Lucé, commune riveraine à
économiques proximité immédiate.
agricoles. C’est la commune qui a le plus d’agriculteurs de la Communauté de
Communes.
Perspectives 2 OAP
Implication Le Maire maitrise le dossier.
dans le dossier
Le PLUi et la Le projet de PLUi correspond aux attentes de la commune.
commune. Quelques points semblent toutefois avoir été omis sur le plan : présence d’une
zone constructible pas clairement identifiée, voie douce absente.
Remarque Le Maire signale que des constructions étaient auparavant possible au bord d’une
route proche du ruisseau. Les terrains ne sont plus constructibles maintenant du
81
fait du classement en zone à risque ce qui risque d’entraîner des observations

des personnes propriétaires des terrains concernés.
Commentaire La proximité immédiate du Grand Lucé perturbe le développement économique
de la commune. Mais les habitants ont tous les services proches d’eux. Cette
particularité ne contribue pas à l’installation de commerçants.
• Le 22 octobre rencontre avec le Maire de La Chartre sur le Loir
Population : 2017 : 1 425 habitants (légère diminution de la population – 0,3 %)

Densité de population 2015 : 175. La densité nettement supérieure à la moyenne
s’explique par le rôle de canton qu’était La Chartre Sur Le Loir auparavant mais la
Population population est relativement âgée.
Maisons essentiellement construites linéairement en bordure du coteau ou
Habitat perpendiculairement à celui-ci. Un centre bourg ancien. Un habitat plus récent en
périphérie de ce dernier.
Un bâti ancien assez riche : église inscrite, tour Jeanne d’Arc, rues du XVII ème,
Patrimoine
Divers sites à l’extérieur du bourg.
Peu d’industries, tissu économique surtout lié aux commerces et artisans.
Activités
Nombreuses vacances suite au départ de commerçants. Activités également
économiques
résultant du collège et de l’EHPAD.
Sa superficie : 830 ha dont 390 ha de surface agricole utile, 4 exploitants
Agriculture
agricoles.
Perspectives 1 seule dent creuse, réaménagement du centre bourg, agir sur la vacance des
logements.
Implication Le Maire est nouvellement élu. IL découvre le dossier.
dans le dossier
Peu de terrains libres compte tenu de la géographie de la commune, donc peu de
Le PLUi et la
constructions possibles.
commune.
Pas de possibilité de prévoir une zone pour des industries.
Le PLUi n’amène pas d’observations particulières pour la commune.
L’objectif réaliste est davantage de stabiliser le niveau de population et d’emplois
Remarque plutôt d’envisager des projets qui ne seraient pas en relation avec la structure
communale.
Commentaire Le Maire est conscient que la dimension de la commune et sa situation rendent
difficile un développement présomptueux.
• Le 23 octobre 2020 rencontre avec le Maire de Beaumont Pied de Bœuf
Population Population : 2017 : 488 habitants (stable par rapport à 2012)

Commune peu peuplée et peu dense.
Habitat Peu de maisons à vendre.
Agglomération essentiellement en longueur.
Un lotissement en cours avec des terrains disponibles.
Patrimoine 2 monuments historiques.
Activités 2 commerces et 2 artisans.
économiques
agricoles.
Perspectives Finaliser le lotissement en cours.
Implication Le Maire a suivi les phases d’élaboration du PLUi.
dans le dossier
Le PLUi et la Pas d’OAP.
commune. Le lotissement en cours est suffisant pour satisfaire les demandes.
82
Remarque En dehors du PLUi, volonté d’offrir un meilleur accueil aux élèves attendant le car
scolaire par la construction d’un abri à côté de la Mairie.
Souhait de limiter la vitesse des véhicules dans le village.
Il manquerait des lieudits, les plans ne sont assez lisibles, absence des routes
« les gens vont être perdus ».
Commentaire Le Maire a des ambitions modestes mais elles sont concrètes et adaptées à son
village.
• Le 28 octobre 2020 rencontre avec le Maire de Dissay sous Courcillon

Habitat Bourg linéaire le long de l’axe le Mans-Tours
Patrimoine Château de Courcillon, Vestiges du château de Vernay, Manoir de Bonlieu, Manoir
de la Joliverie , Maison de la Cour de justice
Activités Présence de plusieurs entreprises artisanales et de commerces. À signaler la
économiques présence d’un bâtiment industriel disponible avec la liquidation de Polypack et la
vacance d’un hôtel-restaurant non repris. La ZA des Épinettes est complète.
Agriculture Sa superficie : 3492 ha, ce qui en fait une commune de taille modeste, dont 2286
ha de surface agricole utile (65%), ce qui en fait une commune essentiellement
agricole avec 9 exploitants agricoles.
Implication C’est l’adjointe à l’urbanisme qui a suivi le PLUi
dans le dossier
Mme Chevallier en charge de l’urbanisme s’est fortement impliquée dans la
Le PLUi et la démarche et est satisfaite du travail important réalisé par les élus(es) qui ont
commune. conduit ce travail. Pour la commune qui a gardé des objectifs très modérés en
termes d’urbanisation nouvelle, pas de changement majeur par rapport PLU
antérieur. Un peu moins de terrains constructibles
Au lieu-dit Marthe, Mme Chevallier me signale le probable demande d’un particulier
qui souhaiterait une extension de la zone Nxh qui lui permettrait de construire un
Remarque logement adapté PMR. Mme Chevallier déposera une observation sur une parcelle,
propriété de la commune, proche de DISS ECO, en vue de la classer en NXl pour
y aménager un terrain de loisir.
Commentaire Ces demandes me paraissent recevables.
• Le 28 octobre 2020 rencontre avec le Maire de LAVENAY
Population 2017 : 380habitants lente mais régulière diminution de la population.

Activités 1 restaurant ; 1 garage ; 1 bar-tabac ; 1 maçon ; 1 céramiste ; 1 garage
économiques
Implication dans Le maire a suivi de près les travaux d’élaboration du PLUi en tant que membre du COPIL
le dossier
Le PLUi et la En ce qui concerne sa commune membre de la commune nouvelle Loir en Vallée, Mr
commune. Marie pense que le PLUi apportera aux habitants une base de connaissances
réglementaires et juridiques utiles (ex : densité de 15 logts/ha)
Remarque Aucune OAP
• Le 28 octobre rencontre avec les Maire et Maire-Adjoints de Montval sur Loir, commune
nouvelle regroupant Château-du-Loir, de Montabon et Vouvray-sur-Loir
83

Densité de population : 227 ; Une population relativement stable
2ème pôle de centralité reconnu au niveau du SCOT de la vallée du Loir, Montval
sur Loir se compose d’une unité urbaine (Château du Loir) qui s’est développée
Habitat autour des RD 10 et 298. Une centralité regroupée autour de l’hôtel de ville. Un
tissu urbain mêlant l’habitat historique, l’habitat individuel et collectif et les zones
d’activités. De nombreux équipements. Un développement qui déborde sur Luceau
qui, paradoxalement, ne fait pas partie de la commune nouvelle de Montval sur Loir
alors que les imbrications territoriales et fonctionnelles sont multiples. Présence
vitale d’une gare ferroviaire distante du centre. Une partie du territoire concernée
par le PPRI du Loir et par un PPRMVT. À Coëmont, une dominante d’habitat.
Patrimoine Un patrimoine riche et varié : kiosque, hôtel de ville, maison de maitre.
Comme pôle de centralité, Château du Loir dispose de toutes les fonctions
économiques d’une petite ville qui doit néanmoins faire très attention aux risques
de dévitalisation qui pèsent sur elle (fermeture de commerces, disparition
d’entreprises…). Mais c’est une petite ville qui a beaucoup souffert de la
Activités désindustrialisation (friche Harman).
économiques Il y a bien entendu plusieurs ZAE mais elles sont pratiquement toutes complètes et
il n’y a pas de capacité d’accueil de nouvelles entreprises ce qui est problématique
pour un pôle de centralité. Il n’y a même pas de capacité d’accueil pour des
entreprises qui voudraient se relocaliser. Par ailleurs le projet de ZAE de Montabon
à la sortie de l’autoroute (19 ha) est lourdement grevé par un risque de mouvement
de terrain.
Le périmètre de la seule extension AUz prévue le long de la déviation devra être
revu en raison du retrait de 75m/axe routier.
Agriculture Sa superficie : 2699 ha, dont 1491 (55 %) de surface agricole utile et 9 exploitations
agricoles.
Perspectives Un projet de développement autour du collège. Un projet de développement
touristique près de la Rotonde ferroviaire.
Commune CHÂTEAU DU LOIR

déléguée
Hervé Roncière, nouveau maire de Château du Loir, est bien évidemment très
impliqué dans la mise en place du PLUi en tant que Président de la communauté
Implication de communes Loir Lucé Bercé, de même que Jean-Claude Demas, maire délégué
dans le dossier de Montabon en charge du développement durable et de l’aménagement de
l’espace. Mr Roncière a prévu de structurer un comité de pilotage qui assurera le
suivi de cet outil de planification.
Concernant l’espace réservé n°23, Mr Roncière précise qu’il pourrait être dédié à
l’aménagement d’une aire pour l’accueil de quelques camping-cars, prolongeant
ainsi l’aire naturelle de loisirs près du chemin du Gué. Cette espace de liaison
douce favoriserait ainsi la création d’une coulée verte jusque dans le centre-ville.
L’OAP des Rognouses située en centre-ville historique fera l’objet d’un projet
Le PLUi et la éligible au nouveau programme de l’État Petite Ville de Demain. Il s’agit d’une vaste
commune. opération de restructuration urbaine, proche du centre hospitalier enclavé, qui
nécessitera beaucoup d’ingénierie et sans doute un montage financier important et
complexe.
Compte du nombre d’OAP concernées, une visite sera programmée dans les
prochains jours pour passer en revue l’ensemble des OAP de Montval sur Loir.
Le STECAL NXg prévu rue Lionel Royer pour l’accueil des gens du voyage sera
supprimé de même que l’actuelle aire d’accueil située à Montabon, au profit de
l’agrandissement de celle existant déjà à Château du Loir rue Ste Cécile, ce qui
84
permettra aux gens du voyage de disposer d’une seule aire accueil plus grande,
plus près du centre-ville et des écoles pour scolariser leurs enfants.
Le projet de The Little House (fabrication de petites maisons roulantes) qui va
Remarque s’installer dans un ancien local commercial (rue Ste Cécile) nécessitera un
reclassement de la parcelle en Uz qui permettrait à cet entrepreneur de pouvoir se
développer ultérieurement avec des extensions.
Château du Loir, centre névralgique de Montval sur Loir a un rôle déterminant à
Commentaire jouer pour tout le Sud-Sarthe. Avec ses fonctions urbaines spécifiques (gare,
du hôpital, lycée et collèges, tissu économique, etc…) elle doit assurer un rôle de
commissaire centre de services de proximité pour l’ensemble de la population de Loir Lucé
enquêteur Bercé, les autres fonctions étant localisées à Tours ou au Mans.
Commune MONTABON
déléguée
Selon Mr Demas, Mr D. serait opposé à la création d’un bassin de rétention (ER
Le PLUi et la n°57). Un propriétaire (Mr B.) a prévu de vendre une parcelle située en zone Av
commune. (viticulture) à des gens du voyage, celle-ci n’étant pas assujettie au droit de
préemption d’après le notaire. Un contact a été pris avec la SAFER pour envisager
son intervention.
La Rotonde Ferroviaire de Montabon, projet emblématique labellisé au niveau
national par la Fondation du Patrimoine et restaurée par une association de
bénévoles très dynamique est un atout pour le territoire, d’autant qu’elle constituera
Remarque le point d’arrivée de la Voir Verte initiée par le Conseil Départemental depuis Bessé
sur Braye. Il est d’ailleurs prévu de transformer l’aire actuelle d’accueil des gens du
voyage en aire d’accueil des camping-cars.
Le projet de créer la ZAE de Montabon près de la sortie de l’autoroute avait été
initié par le SDESS, aujourd’hui dissous. Le paradoxe est que l’emprise foncière
est maintenant la propriété de la Communauté de Communes du Sud Sarthe sans
lien avec la Communauté de Communes Loir Lucé Bercé. La présence supposée
de marnières est sujette à interrogation de la part des élus.
Commentaire Les 7-8 ha qui resteraient réellement disponibles sur le site de la future ZAE de
du Montabon pourraient cependant permettre d’accueillir la relocalisation d’une
commissaire entreprise de transport importante pour le bassin d’emploi.
enquêteur
Commune VOUVRAY SUR LOIR

déléguée
Implication Le maire délégué, Gilles Gangloff est en charge de l’économie, du patrimoine et du
dans le dossier tourisme au sein de la commune nouvelle
Mr Gangloff n’est pas satisfait de la réduction des possibilités de construire et
regrette de trop nombreuses réserves règlementaires. Certains propriétaires
Le PLUi et la viendront déposer des observations pour faire part de leur souhait de reclassement
commune. en zone constructible. Les vastes surfaces demeurent classées en zone Av pour la
viticulture. Bien que la vigne n’y soit la plupart du temps, plus du tout présente, elles
représentent un potentiel pour favoriser de nouvelles plantations de vignes. On peut
se demander toutefois si les perspectives à 10 ans qui sont celles du PLUi ne
permettraient pas d’en réduire l’importance.
Commentaire Je m’interroge sur les motivations qui ont pu conduire à maintenir autant de
du surfaces en zone Av sur l’ensemble du territoire communautaire y compris dans
commissaire des communes qui n’ont plus du tout de vignes.
enquêteur
85
4. VISITES DES LIEUX AU COURS

DE L’ENQUÊTE
A l’occasion des rencontres avec les maires, à la suite de permanences ou plus simplement afin de
clarifier certains points, les membres de la commission d’enquête ont effectué des visites sur place
seuls ou en compagnie des élus concernés selon les cas.
➢ Commune de Courdemanche
Le commissaire enquêteur s’est rendu sur les emplacements des OAP Habitat déterminés par le
projet de PLUI.
86
➢ Commune du Grand-Lucé Le commissaire enquêteur s’est rendu sur les emplacements des
OAP Habitat et Économie déterminés par le projet de PLUI.
Vue de
l’OAP LGL 1 Eco situé en entrée nord du Grand-Lucé en bord de RD 304 au Grand-Lucé
Vue de l’OAP LGL 1 situé au sud-ouest de la zone urbanisée à proximité du réservoir d’eau potable
du Grand-Lucé
87
Vue de la zone Auh située en bord de zone urbanisée à proximité de la moyenne surface au Grand
Lucé
➢ Commune de Marçon
Le commissaire enquêteur s’est rendu sur les emplacements des OAP Habitat et Économie
déterminés par le projet de PLUI.
88
OAP à vocation économique et zone Uc déjà viabilisée et pouvant accueillir une activité économique
à Marçon
OAP à vocation habitat de Marçon (en zone desservie par l’assainissement collectif) sur un
terrain en pente.
89
➢ Commune de Montreuil-Le-Henri
Le commissaire enquêteur s’est rendu en compagnie de M le Maire sur les emplacements de

l’OAP Habitat déterminé par le projet de PLUI et sur le nouvel emplacement déterminé par la
commune
.
Nouvelle
zone de
l’OAP à
vocation
habitat de
Montreuil-
le-Henri,
situé à
proximité
de l’école.
90
➢ Commune de Nogent sur Loir

Le commissaire enquêteur s’est rendu sur l’emplacement de l’OAP Habitat déterminé par le projet de
PLUI.
OAP Habitat sur le Gué de Mézières

à Nogent sur Loir
91
➢ Commune de Pruillé-l’Eguillé
Le commissaire enquêteur s’est rendu sur l’emplacements de l’OAP Habitat déterminé par le projet
de PLUI, sur le STECAL Nxz ainsi que sur une parcelle objet du dépôt d’une observation.
Vue de la zone de l’OAP Habitat PRU 1 E à Pruillé l’Éguillé en extrêmité de la résidence de Coëmes.
Vue d’une des parcelles viabilisées placées en zone A, au sein de son environnement, à Pruillé
l’Éguillé
92
Vue de détail de la parcelle concernée.
Vue de la partie sud du STECAL Nxz de

Pruillé l’Eguillé
93
➢ Commune de Saint-Georges-de-la-Couée
Le commissaire enquêteur s’est rendu, avec les élus rencontrés sur l’emplacement de l’OAP Habitat
déterminés par le projet de PLUI.
Vue
de l’OAP en extension urbaine à Montreuil-le-Henri
Vue du centre bourg et du silo face à l’église classée de Montreuil-le-Henri
94
➢ Commune de Saint-Pierre-du-Lorouër
Le commissaire enquêteur s’est rendu sur les emplacements des OAP Habitat déterminés par le
projet de PLUI.
Vue de l’OAP Habitat de Saint-Pierre-

du-Lorouër
Vue de l’OAP Eco de Saint

Pierre du Lorouër
95
➢ Commune de Saint-Vincent du Lorouër

Le commissaire enquêteur s’est rendu sur les emplacements des OAP Habitat et Économie et
l’emplacement Équipement déterminés par le projet de PLUI.
Affichage près de la mairie
Vue de la zone des OAP Habitats et Économie de Saint Pierre du Lorouër
96
Vue de l’emplacement de l’OAP Équipement jouxtant la zone urbaine de Saint Pierre du Lorouër.
➢ Commune de Thoiré sur Dinan ; un habitant est venu à la permanence pour demander que
son terrain soit classé constructible (OA 1044) . Afin d’apprécier la réalité de la situation je me
suis déplacé sur place en présence du propriétaire M Ratto.
Sur place j’ai constaté que la forme de cette parcelle n’est pas favorable à l’implantation d’une
maison et qu’elle est située effectivement dans un secteur très humide.
➢ Commune de La Chartre sur le Loir ; je me suis déplacé sur les lieux de parcelles classées
« Av » à La Chartre sur le Loir et qui ne seraient plus en en vigne (photo ci-dessous)
97
Les 2 photos indiquent pour l’une le classement en « Av » des parcelles en jaune clair alors
que j’ai constaté sur le terrain qu’il s’agit de taillis. Elles sont d’ailleurs classées comme tel au
cadastre.
Néanmoins pour l’INAO ces parcelles doivent effectivement rester classées en vigne du fait de
leur historique.
➢ Commune de La Chapelle Gaugain suite à une visite à la permanence à propos d’un terrain
classée « N » à la Chapelle Gaugain alors que ce serait une ancienne vigne je suis allé voir sur
place (A115)
Lors de ma visite j’ai effectivement constaté qu’il y avait des ceps de vignes mais ils sont assez
dispersés. Néanmoins je pense que classer cette parcelle en « N » ne semble pas justifié.
➢ Le 26 novembre 2020 suite à un courrier de M Goulencourt pour Mme Therrier je suis allé voir
la parcelle pour laquelle il demande un classement en zone constructible.
98
Sur place j’ai vu que la géométrie de cette parcelle et sa situation n’est pas favorable pour qu’elle
soit classée constructible.
➢ Commune de Montval sur Loir : rencontre avec Messieurs Roncière (maire de Montval sur
Loir et Président de la Communauté de loir Lucé Bercé, Demas (maire délégué de Montabon)
et Gangloff (maire délégué de Vouvray sur loir).
Cette deuxième rencontre avait pour objectif de vérifier sur le terrain la réalité de certaines
difficultés ou de présenter au commissaire enquêteur certains projets plus concrètement que
sur les plans de zonage. Ainsi, à :
Vouvray sur Loir : ce sont deux propriétés situés rue Barboiseau appartenant à Mr Dupont et
Mr Viardin qui ont été vus pour apprécier la pertinence des réclamations de ces deux personnes
portant sur le classement en terrain constructible de leurs parcelles ;
À Château du Loir, nous avons d’abord visité le terrain situé à l’arrière de la friche Harman
d’une surface de 4 ha peu exploitable sur le plan agricole mais qui pourrait être très
intéressante en vue de l’extension de la zone Uz, notamment en raison du fait que sa
viabilisation en serait aisée et qu’il n’y a pratiquement aucune offre foncière à usage
économique à Château du Loir, ce qui est pour le moins paradoxal pour un pôle de centralité
tel qu’il est décrit dans le PLUi. Nous avons poursuivi avec la présentation par Mr Roncière de
la « coulée verte » vers le cœur de ville qui permettrait dans le cadre d’un itinéraire de
circulation douce d’assurer la jonction entre les équipements sportifs telle la piscine avec la
place Clémenceau. Nous sommes ensuite remontés vers l’hôpital pour inspecter le site de
l’OAP des Rognouses qui offre une belle surface (2 ha) sur lequel est envisagé un
écoquartier. Nous avons poursuivi avec le lotissement de la Lizardière car une personne a
déposé une réclamation visant à obtenir le classement d’une parcelle N enclavée au sein du
lotissement ;
99
Enfin à Montabon nous avons inspecté le site de l’extension de l’habitat prévu en Auh où une
vigne est plantée (vérifier le zonage Av) dont le tracé sera à revoir pour éviter l’emprise sur des
terres agricoles, l’emplacement réservé n°57 contesté par la propriétaire, un bassin de rétention
malgré tout justifié pour la bonne gestion des eaux de ruissellement et le site de la future zone
d’activité de Montabon située à l’échangeur de l’A28 dont il faudra revoir l’emplacement.
➢ Le 28 novembre 2020 je suis allé voir l’OAP de Poncé sur Le Loir. Sa situation ne paraît pas à
priori des mieux justifiée étant donné qu’une partie du terrain est en zone de risque de
mouvements de terrain « aléa faible » et qu’elle est située dans le périmètre de protection de
l’église, ce qui va entraîner pour les futurs propriétaires des coûts supplémentaires lors de la
construction.
100
5. AFFICHAGE ET PUBLICITÉ
5.1 Affichage
Lors d’une enquête publique l’affichage est défini par l’article R123-11 du code de l’Environnement. La
Communauté de Communes Loir Lucé Bercé a procédé à l’affichage conformément à cet article. Lors
des visites sur le terrain les commissaires enquêteurs ont pu vérifier la validité de cet affichage.
Par ailleurs l’Arrêté d’ouverture d’enquête a été publié dans les Mairies concernées.
Le tableau ci-dessous dresse un récapitulatif de ces 2 moyens de communication :
Communes Nombre Arrêté

d’affiches
Château du Loir 5 Siège
Beaumont sur Dême 3 Mairie
Beaumont Pied de Bœuf 8 Mairie
Chahaignes 2 Mairie
Courdemanche 4 Mairie
Dissay sous Courcillon 5 Mairie
Flée 4 Mairie
Jupilles 6 Mairie
La Chartre sur Le Loir 8 Mairie
Lavernat 5 Mairie
Le Grand Lucé 7 Mairie
Lhomme 6 Mairie
Loir an Vallée 0 Mairie
La Chapelle Gaugain 2 Mairie
Lavenay 2 Mairie
Poncé sur Loir 2 Mairie
Ruillé sur Loir 4 Mairie
Luceau 5 Mairie
101
Marçon 5 Mairie
Montreuil le Henri 4 Mairie
Montval sur Loir 0 Mairie
Château du Loir 11 Mairie
Montabon 5 Mairie
Vouvray sur Loir 5 Mairie
Nogent sur Loir 2 Mairie
Pruillé l’Eguillé 5 Mairie
Saint Georges de la Couée 4 Mairie
Saint Pierre de Chevillé 3 Mairie
Saint Pierre du Lorouër 3 Mairie
Saint Vincent du Lorouër 5 Mairie
Thoiré sur Dinan 4 Mairie
Vilaines sous Lucé 3 Mairie
TOTAL 137
Cet état permet de constater que l’information via l’affichage a été largement assurée. À titre
d’exemple 2 photos d’affiches ci-dessous à Ruillé sur Loir et Villaines sous Lucé.
102
5.2 Publicité
5.2.1 : Parutions légales dans les journaux locaux :
La publicité dans les journaux est régie par le même article que l’affichage. Les 2 insertions
règlementaires ont été effectuées.
Maine Libre 1ère insertion : édition du 16 octobre 2020

2ème insertion : édition du 6 novembre 2020
Le Petit Courrier 1ère insertion : édition du 16 octobre 2020
2ème insertion : édition du 6 novembre 2020
5.2.2 Autres publicités :

La Communauté de Communes ou les communes proprement dites ont également assuré une
information sur le PLUi et sur l’enquête publique via :
- la gazette de Jupilles : 1 article,
- le site Internet de plusieurs communes : la Communauté de Communes, Montval
sur Loir, Jupilles, Saint Pierre de Chevillé…
- Facebook,
- un interview de Mme Cohu sur « C.Contact »
- un reportage sur FR3 ,
- une information sur « illiwap », site d’information locale,
- des informations dans les journaux locaux,
À cela il faut ajouter divers articles dans le Maine Libre :
- l’un pour présenter le PLUi et la procédure d’enquête (voir photo ci-dessous),
- l’autre à l’initiative du correspondant de presse local durant l’enquête.
Une large information a donc été assurée pour permettre à un maximum de personnes d’avoir
connaissance de l’enquête publique et de pouvoir déposer des observations par le moyen qui leur
semblait le plus adapté.
103
6. PERMANENCES
Chaque membre de la commission d’enquête a tenu les permanences prévues en accord avec la
Communauté de Communes Loir Lucé Bercé en tenant compte des horaires d’ouverture habituels
des mairies. Les dossiers complets et les registres cotés avaient tous été visés et paraphés en
amont.
NB : La Communauté de Communes a souhaité qu’il y ait des permanences dans chacune des
communes.
Ouverture de l’enquête et première permanence le lundi 2 novembre 2020, de 9h à 12h au siège de

la Communauté de Communes, à Montval sur Loir ; 6 personnes se sont présentées :
• Mr et Mme Dupont Joël ont déposé une observation faisant part de leur souhait de voir leur
parcelle, constructible dans sa totalité pour pouvoir en vendre une partie.
• Mr Choplin Stéphane rappelle que sa parcelle est viabilisée à partir de la rue Ste Cécile et
demande que cette parcelle soit reclassée en zone constructible pour l'habitat ou l'activité
économique.
• Mr Viardin ; propriétaire d’une parcelle agricole, souhaite y construire une maison.
• Mr et Mme Tremblay qui habitent à Marçon, souhaitent que la parcelle voisine de leur maison
reste en partie constructible pour permettre à leur fille de construire une maison sur ce terrain.
• Mr Pastoureau Fabien, agriculteur, exploite un ensemble de parcelles pour une surface totale
de 4,20ha. Il lui semblerait logique que l'ensemble des parcelles qu'il exploite soient
reclassées en zone AUz.
Deuxième permanence : le lundi 2 novembre 2020 de 15h00 à 18h00 à La Chartre sur le Loir, 1
personne reçue ; Mme Caille a déposé une observation à propos des bâtiments classés qui ne sont
pas tous répertoriés sur le règlement graphique.
Troisième permanence : le lundi 2 novembre 2020 de 14h00 à 17h00 au Grand Lucé, 6 personnes
reçues.
➢ 5 demandes de classement de parcelles en zone constructible
➢ 1 demande de maintien en zone naturelle ou agricole d'une parcelle
Quatrième permanence : le samedi 7 novembre 2020 de 9h00 à 12h00 à Vilaines sous Lucé : 2
personnes sont venues à la permanence
• M Garnier pour signaler qu’il a une parcelle qu’il souhaiterait diviser et pour qu’elle soit
constructible,
• M Chemin pour indiquer qu’il a une parcelle qui est selon lui à tort repérée comme étant
entièrement en zone humide.
Cinquième permanence le lundi 9 novembre 2020 de 9h00 à 12h00 à Beaumont Pied de Bœuf :
7 personnes sont passées à la permanence :
• 4 personnes pour avoir des renseignements sur le PLUi
• 1 personne a déposé une observation pour l’aménagement d’une maison avec demande de
changement de nature,
• 1 personne voulait savoir si elle pouvait construire une piscine qui est à cheval sur une zone
constructible et sur une zone agricole sachant qu’elle a eu un permis de construire.
• 1 personne voulait savoir si elle pourra agrandir une maison dans une zone agricole dans 2 ou
3 ans
104
Sixième permanence : le 9 novembre 2020 de 9h à 12h à la mairie de Courdemanche :4 personnes

et M Boussion , maire se sont présentées pour déposer des observations relatives à des demandes
de possibilité de construire et des signalements d'erreurs sur la règlement graphique sur le territoire
de la commune de Villaines sous Lucé
Septième permanence : le 9 novembre à St Pierre du Loroüer ; 8 personnes ont été reçues lors de la
permanence et renseignées sur la possibilité de construire sur une parcelle leur appartenant. Seule
une observation relative au projet d'éolienne a été déposée sur le registre pendant la permanence.
Huitième permanence le lundi 9 novembre 2020 de 14h00 à 17h00 à Thoiré sur Dinan : 5 personnes
sont venues à la permanence :
• 4 personnes pour avoir des renseignements sur le PLUi,
• 1 personne voulait avoir si son terrain était constructible.
Neuvième permanence le mardi 10 novembre 2020 de 9h00 à 12h00 à Beaumont sur Dême : Aucune
personne ne s’est présentée à la permanence.
Dixième permanence le mardi 10 novembre 2020 de 14h00 à 17h00 à Loir en Vallée-Ruillé sur Loir :
1 personne est venue (a voulu garde l’anonymat) : elle a déposé 1 observation à propos de l’OAP de
Poncé sur Loir.
Onzième permanence : le 12 novembre à la mairie de Montreuil le Henri : 4 personnes se sont

présentées :
• une personne a déposé ses observations relatives à la commune de Villaines sous Lucé.
• l'une est relative à la demande de réintégration de parcelles en zone constructible,
• les deux autres sont relatives à des erreurs, de leur point de vue signalées par des agriculteurs
sur le règlement graphique (simples fossés inscrits en cours d'eau, tracé de cours d'eau
remontant la pente naturelle)
Douzième permanence : le 12 novembre à la mairie de St Vincent du Loroüer : 6 personnes ont été

reçues lors de la permanence et renseignées sur la possibilité de construire sur une parcelle leur
appartenant. Elles ont pour certaines manifester l'intention de déposer sur le registre dématérialisé.
Quatre d'entre elles venaient au sujet de communes autres que Saint Pierre du Lorouër.
• Une observation sur le caractère agricole d'une parcelle et les contraintes imposées à un
éventuel acheteur.
• Deux observations sur la possibilité de déplacer le siège d'une exploitation sur Pruillé l'Eguillé
Treizième permanence : le vendredi 13 novembre à la mairie de Chahaignes de 9 heures à midi :

7 personnes se sont présentées :
• Madame Dumas Juliette a le projet d’acheter deux ensembles immobiliers sur la commune de
Luceau. Mais le projet de PLUI prévoit de reclasser ces propriétés en zone A, ce qui remettrait
en cause son projet.
• Madame Cottereau est venue pour vérifier certaines données cartographiques sur Chahaignes.
• Monsieur Lobert Julien agriculteur à Chahaignes est venu vérifier le caractère constructible
d’une parcelle
• Monsieur Javelle, l’ancien maire a déposé un courrier critiquant la réduction généralisée des
surfaces constructibles et le risque de dévitalisation de la commune.
• Monsieur Peter le maire actuel a prévu de déposer une observation portant sur :
o L’OAP CHA_1E (page 42) pour en demander l’extension ;
o L’OAP CHA_1Eq (page 27) pour en demander la modification et l’expansion pour :
o Adapter le terrain d’accueil de la future caserne des pompiers
o Réaliser un local (hangar) pour les services techniques de la commune
o Prévoir un terrain pour relocaliser l’artisan maçon du village
105
Ces sujets devaient faire l’objet d’un débat en conseil municipal le jour même, à l’issue duquel
les observations de Mr Peter ont été déposées au nom du conseil municipal de Chahaignes.
• Mme Moreau et Mr Rigaud sont propriétaire d'une maison de 47 m² à la Marmouchère à Flée,
située en zone A. Ils ont un projet d’extension important.
Quatorzième permanence : le vendredi 13 novembre à la mairie de Lhomme de 15 heures à 18

heures : 6 personnes se sont présentées mais aucune n’a déposé d’observation sur le registre,
préférant le faire sur le registre numérique.
• Mr et Mme Dumas propriétaire d’un grand terrain très proche de l’église ont prévu de demander
son reclassement en zone constructible ;
• Mr Bornier déposera également une observation sur le registre numérique pour un projet
d’extension de sa maison située en zone N ;
• Les autres personnes sont venues posées des questions d’ordre général, sans s’identifier.
Quinzième permanence : le mardi 17 novembre 2020 de 9h00 à 12h00 à Pruillé l’Eguillé : 4

personnes ont été reçues lors de la permanence
• l'une d'entre elles confirme et complète la demande d'intégration d'une parcelle déjà
viabilisée en zone urbaine,
• deux sont relatives à des communes autres que Pruillé l'Eguillé (signalement erreur sur
le règlement graphique du projet (Villaines sous Lucé) et demande de mise en zone
constructible d'une parcelle située en zone A du projet de PLUI (Thoiré sur Dinan),
• une autre émet un avis favorable sur le projet de PLUI.
Seizième permanence : le mardi 17 novembre à la mairie de Luceau de 15h à 18h, 8 personnes se

sont présentées :
• Mr et Mme Branchu sont venus vérifier la constructibilité de leur parcelle n°14 qui était classée
en zone Nc (pour 50% de sa surface) dans le PLU communal ;
• Mr Richard Michel est venu consulter le dossier sans laisser d’observation sur le registre ;
• Mme Brier Marie est venue vérifier que sa propriété foncière était toujours constructible, ce qui
est le cas ; elle n’a donc pas déposé d’observation ;
• Mr et Mme Olsztynski Bernard, propriétaire de la parcelle 1732 contigüe de la parcelle 1864 où
est implantée leur maison souhaiteraient y construire une maison pour leur petit-fils qui est
handicapé
• Mme Taranne qui avait déjà déposé une observation est revenue à la permanence pour
préciser sa demande sur deux points :
o Son souhait de rendre constructible une partie de sa parcelle AE4;
o L’emplacement réservé avec sa servitude pour l’écoulement des eaux ;
• Mme Hauteville demande le reclassement en zone UC de sa parcelle 90 (actuellement en Nv)
qui était précédemment en NP (zone naturelle protégée).
Dix-septième permanence : le 19 novembre à la mairie de Dissay sous Courcillon de 9 h à 12h ; 8

personnes se sont présentées :
• Mr Bouin Christophe, ancien agriculteur, pour le dépôt d’une observation concernant la
commune de Chahaignes, portant sur la vérification de la constructibilité de la parcelle
appartenant à son épouse Mme Berneau Amanda et sur le changement de destination de ses
poulaillers inutilisés ;
• Mr et Mme Baune Jean Claude et Viviane pour le souhait d’une extension de leur surface
constructible de leur parcelle au lieu-dit Marthe ;
• Mr Trassard Jacques, gérant du Leclerc de Château du Loir pour une observation portant sur
une extension de la surface Uz permettant le développement de laboratoires de fabrication et
rendre la parcelle 43 constructible le long de la déviation pour y implanter un « drive ».
• Mme Milon Nicole (épouse de Mr Milon Jean-Pierre qui a déposé une observation) pour
demander le maintien de la possibilité d’exploiter des carrières ;
• Mme Baudry Jeannette pour la simple consultation du dossier d’enquête ;
106
• Mr Goupil Arnaud et Mr Meyrignac Paul, représentants de la sté RES venu présenter un projet
de centrale photovoltaïque au sol sur les territoires des communes de Dissay sous Courcillon
et St Pierre de Chevillé ;
Dix-huitième permanence : le 19 novembre à la mairie de St Pierre de Chevillé de 14 h à 17h ; 5

• Mr Gasior Jacky adjoint au maire pour présenter son projet de densifier une dent creuse en
zone Uc et pour apporter son soutien au projet de centrale photovoltaïque ;
• Mme Boussard Michelle, maire, pour apporter son soutien au projet de centrale photovoltaïque
et demander la rectification d’un STECAL
• Mr Sevault Kleber pour apporter son soutien au projet de centrale photovoltaïque et demander
une modification du règlement graphique ;
• Mme Menard Lydie représentant locale de la FDSEA pour défendre les positions de ce
syndicat ;
• Mr Boulesteix Yves, adjoint au maire pour faire part de son opposition au projet de centrale
photovoltaïque
Dix-neuvième permanence : le 20 novembre à la mairie de Montabon de 10h à 12h45 ; 15 personnes

se sont présentées :
• Mme Dufeil (fille de Mme Guillier Paulette qui a déposé une observation) est venue redire son
opposition à l’emplacement réservé 55 et demander une meilleure organisation de la gestion
des eaux pluviales dans tout ce quartier ;
• Mr et Mme Milon Guy et Yvette demandent une modification du tracé de la zone Av pour rendre
en partie constructible la parcelle 241 ;
• Mr Martineau Pascal et Mme Bealay Estelle son épouse, jeunes exploitants agricoles
souhaitent créer un siège d’exploitation en zone Av
• Mr et Mme Bealay Annie et Michelle (anciens agriculteurs et parents d’Estelle Bealay)
souhaiteraient pouvoir construire une maison en zone A ;
• Mr Mary Jean-Luc, exploitant agricole, fait part d’erreur à rectifier sur le plan (ex : haies) et est
opposé à l’emplacement réservé 55 pour un bassin de rétention ;
• Mr et Mme Pidoux Philippe et Martine souhaitent construire un abri (car park) pour leur voiture
• Mmes Le Coz Anne-Marie, Bourmault Chantal et Mr Milon Jean-Yves sont venus déposer une
observation numérique portant sur une modification des zones constructibles et une meilleure
prise en compte des contraintes d’exploitation agricole ;
• Mr et Mme Girault Jacky et Claude demandent une intervention de la commune pour régler le
problème de l’emplacement réservé 6
Vingtième permanence : le 20 novembre à la mairie de Nogent sur Loir ; 2 personnes ont été reçues
lors de la permanence. Une troisième, empêchée de se déplacer par le confinement, a été
recontactée téléphoniquement. Sur les 3 observations :
• l'une d'entre elles est relative à la demande de construction d'une annexe, mais en zone
inondable a priori
• une autre à la possibilité d'implanter un pied à terre, en zone naturelle a priori inondable
• une autre à la demande de changement de zone du PLUI (de Av en zone A), en vue de mettre
des parcelles à disposition du projet photovoltaïque
Vingt-et-unième permanence : le 20 novembre à la mairie de Lavernat de 14h à 17h ; 7 personnes se

sont présentées :
• Mr Vignas Bernard demande que soit vérifiée la surface de l’OAP LAV_2 E mesurée à 2000m² ;
• Mr et Mme Duchesne Jean-luc ont obtenu un permis de construire (assorti d’un sursis à statuer)
dans une zone N au PLUi et souhaitent vérifier la validité de leur projet ;
• Mr Tessier est venu simplement consulter le dossier d’enquête ;
107
• Mr Wagemans Alain souhaite pouvoir une extension de la zone constructible derrière sa

maison ;
• Mr Gouyé Pierre, gérant de la société ARBOR, souhaite créer un studio dans son siège
d’exploitation pour pouvoir accueillir un stagiaire ;
• Mme Pichon habitant à Verneuil le Chétif regrette le déclassement de leur parcelle constructible
en zone N
Vingt-deuxième permanence : le 20 novembre à la mairie de St Georges de la Couée ; 3 personnes

ont été reçues lors de la permanence :
• L'une à titre de renseignements sur les périmètres de recul par rapport au patrimoine bâti
historique,
• les deux autres au titre de la problématique du gonflement des argiles.
Vingt-troisième permanence : le samedi 21 novembre 2020 de 9h00 à 12h00 à La Chartre sur le Loir :
3 personnes sont passées à la permanence mais seule 2 ont déposé des observations :
• Le Maire M Dutheil qui pose le problème des rez-de-chaussée qui sont vendus à des fins
d’habitations,
• M Joubert demande qu’une parcelle soit constructible.
Vingt-quatrième permanence le 24 novembre 2020 de 9h00 à 12h00 à Marçon : 20 personnes

reçues, donc une bonne participation du public :
• 5 demandes de classement de parcelles en zone constructible,
• 8 observations, la plupart sur la possibilité de construire sur des parcelles classées en zone A
par le projet de PLUI,
• Une personne s'est déplacée en dehors de sa commune pour cause d'indisponibilité le jour de
présence du commissaire enquêteur sur Beaumont Pied de Bœuf : le commissaire enquêteur
lui a conseillé d'effectuer une déposition sur le registre dématérialisé en vue de présenter son
projet sur le circuit de moto cross de la commune de Beaumont Pied de Bœuf.
Vingt-cinquième permanence le mardi 24 novembre de 15h00 à 17h00 à La Chapelle Gaugain : 2

personnes sont passées à la permanence :
• la fille de M Fouilleul pour un problème de classement d’une vigne classée en « N »,
• une personne « anonyme » pour avoir des renseignements sur le PLUi.
Vingt-sixième permanence : le 26 novembre à la mairie de Flée de 9h à 12h ; 10 personnes se sont

présentées :
• Mr Plouseau Pascal est venu déposer une observation pour la commune de Pruillé l’Éguillé
portant sur l’extension de sa maison ;
• Mr Blanchard, ancien maire de Flée, a déposé une observation portant sur la protection des
zones humides et la préservation de la biodiversité ;
• Mme Maury-Lafond Julie est venu consulter le plan de zonage ;
• Mr Laval Gérard est venu consulter le plan de zonage ;
• Mr Cumant Patrick est venu vérifier la constructibilité de sa propriété située dans un STECAL à
la Martinière pour un projet de garage ;
• Mme Pichon Monique regrette la présence inopportune de caravanes et mobile home dans la
vallée du Loir ;
• Mme Allemand-Cochereau Catherine fait part de son souhait de conserver une mare au lieu-dit
la Michelière ;
• Mr Renvoisé Jean-Marie, viticulteur à Chahaignes, a souhaité vérifier la constructibilité de deux
parcelles à Chahaignes et Lhomme ;
• Mr Lebert Thierry agriculteur à Flée a souhaité vérifier que les terres qu’il exploite ne sont pas
concernés par des projets d’urbanisation ;
108
• Mme Gaultier Monique, maire de Flée, dépose une observation pour préserver les haies de sa
commune.
Vingt-septième permanence le jeudi 26 novembre 2020 de 15h30 à 18h30 à Jupilles : 7 personnes

ont sollicité des renseignements :
• Mme Manceau a demandé des précisions sur les zones constructibles,
• Mme Pairigois a demandé, via Mme La Maire, les conditions pour construire sur un terrain
constructible,
• Mme Manceau accompagnée de 2 personnes a présenté un projet d’extension de maisons et
de construction d’un atelier pour un charpentier,
• M Rouy souhaite installer une zone de loisirs dans une zone agricole,
• M et Mme Scipion souhaiteraient acquérir une parcelle qui est en zone agricole pour construire.
Vingt-huitième permanence le samedi 28 novembre 2020 de 10h00 à 12h0012h00 à Poncé sur le

Loir : 5 personnes sont venues pour déposer des observations.
• M Manoury est intervenu pour demander que son terrain soit constructible alors qu’il et classé
«A », il demande aussi la valorisation des bords de Loir,
• M Ferreira a acheté un terrain qui était constructible, il ne l’est plus maintenant. ll demande le
changement de classement,
• M Breton est propriétaire d’une parcelle non constructible jouxtant une parcelle constructible. Il
demande que la sienne soit également constructible,
• M et Mme Vauterin possède une propriété située dans le périmètre de protection de l‘église. Ils
veulent connaître si leurs projets d’aménagements sont possibles.
Vingt-neuvième permanence à la mairie de Vouvray sur Loir le 1er décembre de 10h à 12h ; 14
• Mme Hérin Edith demande le reclassement de sa parcelle située à Château du Loir en zone à
urbaniser ;
• Mrs Lebert Guy et Boutard Bernard se déclarent opposés à l’extension de l’aire d’accueil des
gens du voyage située rue Ste Cécile à château du loir ;
• Mr Calla Christophe souhaite apporter son soutien au projet de centrale photovoltaïque de St
Pierre de Chevillé ;
• Mme Beauchesne Isabelle demande l’extension de la zone constructible de sa propriété ;
• Mr Guilbert Alain, exploitant agricole, souhaitait vérifier les mesures prévues au PLUi
concernant son siège d’exploitation ;
• Mme Peltier Sylvie a pris connaissance du reclassement de sa propriété désormais classée en
zone Av ;
• Mr Benoit Michel est venu renouveler son offre de compétences en matière de circuits de
randonnée pédestre, déjà mentionnée dans son observation ;
• Mr et Mme Garinot pierre et Chantal sont venus s’informer du PLUi
• Mr Cumant Patrick est venu vérifier le statut constructible de sa parcelle ;
• Mr Carriot Michel est venu pour s’opposer à l’extension de l’aire d’accueil des gens du voyage
située rue Ste Cécile à château du loir ;
• Mr et Mme Riteau Jack sont venus faire une proposition intéressante concernant l’extension de
l’aire d’accueil des gens du voyage située rue Ste Cécile à château du loir ;
Trentième permanence à la mairie de Lavenay le 1er décembre de 15h à 17h ; trois personnes se
sont présentées :
• Mr Renault Marc est venu chercher des informations en vue de l’extension de son habitation
située en zone A ;
• Mr Boussard François Vice-Président du PETR de la Vallée du Loir est venu présenter le
courrier qu’il a déposé au titre d’une observation qui vise à conforter la communauté de
109
communes Loir Lucé Bercé dans son projet qui respecte, selon lui, les recommandations du
SCOT, lui-même approuvé par les services de l’État, en particulier la DDT ;
• Mr Corneille est venu soumettre à nouveau sa demande de reclasser sa parcelle en zone
constructible en lisère de STECAL.
Trente et unième permanence le 2 décembre à la mairie du Grand Lucé : 6 personnes se sont

présentées :
• 1 personne à titre d’information générale sur le projet de PLUI
• 1 personne pour maintien d’une parcelle en zone naturelle ou agricole d’une parcelle
• 1 personne pour signalement d’erreur
• 3 personnes pour demande de maintien d’une parcelle en zone constructible
Trente deuxième et dernière permanence (clôture de l’enquête) à la salle Henri Goude Mairie de
Château du Loir le 2 décembre de 15h à 18h ; 20 personnes se sont présentées :
• Mrs et Mmes Fouquet, Séjourné, Cerf, Chevassier, Genest, Dagoreau, Termeau, Boureau,
Naud, Duluard, Chantoiseau, Sevault Romain et Romaric, Valsaint, Chochoix et Carnet, ont
déposé des observations visant à s’opposer à l’extension de l’aire d’accueil des gens du
voyage à son repositionnement ;
• Mr Daniel Mauduit souhaite rendre constructible une parcelle classée en zone A
• Mr Alexis Pineau souhaite rendre constructible une parcelle classée en zone A à Luceau
• Mr Franck Fournié souhaite faire une extension de son habitation à Lavernat ;
• Mr Janick Oger souhaite rendre constructible ses parcelles situées à Poncé sur le Loir
Permanences téléphoniques :
En plus de ces permanences qui se sont déroulées dans les mairies et au siège de la Communauté
de Communes, 2 permanences téléphoniques ont été assurées, permettant aux personnes qui ne
pouvaient pas se déplacer et peu familières d’internet de pouvoir échanger de vive voix avec un
commissaire enquêteur.
• Le 6 novembre, 2 personnes ont appelé le commissaire enquêteur :
- M Goulencourt pour Mme Therrier pour demander qu'une parcelle de Thoiré sur Dinan soit
constructible. Un courrier a été adressé pour formaliser la demande.
- 1 personne pour avoir des précisions sur le PLUi.
• Le 30 novembre, 4 personnes ont appelé le commissaire enquêteur entre 14h et 17h.
- Mme Sophie Rychliki (PETR de la Vallée du Loir) : appel pour un rendez-vous avec le
président de la commission d’enquête
- M Cartereau au sujet du futur zonage de la parcelle n°1020 à Pruillé l’Eguillé aujourd’hui
constructible ; l’utilisation de Geocortex et des documents graphiques du projet ont permis de
répondre à cette demande d’information, futur zonage A, qui devait être suivie d’une déposition
du demandeur sur le registre électronique
- M Ménard, qui n’a pas été en mesure de situer précisément la parcelle située rue Sainte Cécile
à Château du Loir, objet de son appel et que le commissaire enquêteur n’a pu renseigner malgré
plus de 40 mn d’échanges. L’utilisation des registres papier ou numérique lui a été conseillée et
la date des dernières permanences en mairie lui a été rappelée.
- Mme Parisse, qui a déjà déposé une observation sur le registre numérique, souhaite
connaître la suite de la procédure ; elle lui a été décrite par le commissaire enquêteur.
110
7. REGISTRES D’ENQUÊTE
Le public pouvait déposer ses observations sur les registres ouverts à cet effet dans chacune des
communes et au siège de la communauté de communes aux jours et heures d’ouverture au public,
directement auprès des commissaires enquêteurs lors des permanences, sur le registre numérique
mis à disposition https://www.democratie-active.fr/enquetepubliqueplui-ccllb/depot-observation-
numerique, par mail à l’adresse suivante : enquetepubliqueplui-ccllb@democratie-active.fr, ou par
voie postale à l’adresse suivante : Communauté de Communes Loir-Lucé-Bercé 2 place Clémenceau
BP 40125- Château du Loir, 72500 MONTVAL SUR LOIR.
7.1 Traitement des observations

Les observations sont présentées dans le procès-verbal de synthèse et classées par thèmes et sous-
thèmes.
7.2 Nomenclature de classement thématique des observations
Classement des observations du public
THÈMES SOUS-THEMES
1.1 Avis défavorables au PLUi
I- Avis formulés 1.2 Avis favorables au PLUi
1.3 Observations déposées par un organisme ou une

association
2- Information du public 2.1 Demandes d'information sur le PLUi

sur le PLUi et sur
l’enquête 2.2 Modalités de l’enquête
3.1 Densification des centres villes, bourgs et quartiers
3.2 Protection du patrimoine bâti

3-Habitat
3.3 Changement de destination des bâtiments
3.4 Accueil des Gens du voyage
111
4.1 Circulation douce (piétons, cyclistes)

4-Mobilité et 4.2 Stationnement, parkings…
stationnement
5.1 Zones humides
5.2 Zones boisées, EBC, haies
5.3 Risques naturels

5-Environnement
5.4 Nuisances (bruits, …)
5.6 Orientations choisies en matière d’énergie (économies

d’énergies, énergies renouvelables…)
6.1 Consommation d’espace agricole

6-Développement
économique
6.2 Artisanat, industrie, zones d’activités
7.1 Équipements sportifs et de loisirs
7.2 Eau et assainissement

7-Equipements
7.3 Équipements de santé
7.4 Emplacements réservés
8.1 Demandes de modification du règlement

8-Règlement écrit du
8.2 Demandes relatives aux extensions d'habitations
PLUi
8.3 Demandes relatives aux annexes d'habitations
9.1 Demandes de modification du règlement graphique pour

obtenir un reclassement en zonage Auh
9.2 Demandes de modification du règlement graphique pour

obtenir un reclassement en zonage Auz
9.3 Demandes concernant le zonage A
9.4 Demandes de modification de zonage dans les hameaux et

9 Règlement graphique
aux abords
du PLUI
9.5 Demandes concernant les OAP
9.6 Demandes concernant les STECAL
9.7 Demandes des communes postérieures à la date d’arrêt du

projet de PLUi
9.8 Remarques sur la qualité de la cartographie
112
9.9 Erreurs matérielles- manque d'indications géographiques
10-Autres 10.1 Observations ne rentrant pas dans les rubriques ci-dessus
7.3 L’analyse des observations par thèmes et les réponses du porteur de projet aux questions
de la commission d’enquête
Elles sont présentées séparément dans le document, joint au rapport d’enquête, intitulé :
PLAN LOCAL D’URBANISME INTERCOMMUNAL DE LA COMMUNAUTÉ DE

COMMUNES LOIR LUCÉ BERCÉ
et Abrogation des cartes communales de Beaumont Pied de Bœuf, Courdemanche, Flée et
Thoiré sur Dinan
PROCÉS-VERBAL DE SYNTHÈSE
Mémoire en réponse de la Communauté de Communes Loir-Lucé-
Bercé
113
2ème partie
CONCLUSIONS ET AVIS DE LA COMMISSION

D’ENQUÊTE
1. REMARQUES PREALABLES
1.1 Généralités
Le PLUi est un outil de planification pour l’aménagement du territoire qui traduit, notamment sur le
plan graphique et règlementaire, la stratégie et le projet de territoire de la Communauté de
Communes Loir Lucé Bercé. Conçu pour les 10 prochaines années, il a vocation à être modifié ou
révisé avant son terme et à respecter les objectifs du développement durable défini par l’article L101-
2 du code l’urbanisme.
1.1.1 Le territoire
La Communauté de Communes Loir Lucé Bercé est située au Sud du département de la

Sarthe, limitrophe de l’Indre et Loire. Elle est bordée par :
-Au Nord, les Communauté de communes du Gesnois Bilurien, du Sud Est du Pays
Manceau et de l’Orée de Bercé Belinois,
-À l’Est, la Communauté de communes des Vallées de la Braye et de l’Anille,
-À l’ouest la Communauté de communes du Sud-Sarthe.
La Communauté de Communes est constituée de 24 communes dont 2 communes
nouvelles.
1.1.2 La démographie
La Communauté de Communes Loir Lucé Bercé comptait 24 007 habitants en janvier 2017 (source :
INSEE) sur une superficie de 537 km2 soit une densité de 44,7 habitants/km². Plus de 60% des
habitants vivent dans le pôle de centralité et les pôles relais : Montval-sur-Loir et Luceau, Le Grand-
Lucé et Villaines sous-Lucé et la Chartre-sur-le-Loir, Lhomme et Ruillé-sur-Loir. La plupart des
communes ont connu un abaissement de leur population au cours des dernières années entrainant
une diminution de la population globale de 1700 habitants (-6%).
Population 1990 1999 2007 2012 2017

CC Loir Lucé Bercé 25 730 25 848 26 573 26 589 24007
114
1.1.3 Le logement
Le territoire compte près de 14 175 logements en 2014 dont une majorité de résidences principales. Il
a été constaté une forte hausse des logements vacants depuis 1999 avec plus de 630 logements
vacants supplémentaires. Le territoire en compte aujourd’hui 1 660. Dans certains bourgs, la vacance
de certains logements s’expliquerait par leur manque d’attrait notamment pour les jeunes ménages.
Depuis 2009 on constate une nette diminution de la construction de nouveaux logements (38/an en
moyenne contre 98/an auparavant depuis 2001).
1.1.4 Le développement économique et l’emploi
Montval sur Loir, le pôle de centralité, regroupe 48% des emplois et les pôles relais 28%. Le nombre
d’actifs est globalement stable, oscillant entre 8 400 et 9 000 selon les années. Les ouvriers (30%) et
les employés (29%) sont les catégories les plus représentées. Le chômage y est relativement élevé
car le territoire a subi, ces dernières années, une désindustrialisation liée à la fermeture
d’établissements industriels importants.
La Communauté de communes Loir-Lucé-Bercé compte aujourd’hui :
▪ 14 ZAE,
▪ 10 zones « de fait »,
▪ et 3 zones déclarées comme abandonnées.
Elles couvrent une superficie de 120,7 ha mais les surfaces équipées disponibles restent faibles (8,3
ha) au regard du rythme de consommation foncière estimée à 2,24 ha/an. Par ailleurs, de
nombreuses entreprises se sont implantées hors zones d’activités.
1.1.5 Activité agricole et forestière ; l’économie agricole du territoire se caractérise par

quelques chiffres :
- 267 entreprises agricoles professionnelles,
- 49,5 % d’exploitations individuelles, 26 % d’EARL, 19 % de GAEC,
- 640 actifs (chefs d’exploitation, salariés)
- 109 exploitations produisent en Bovin-viande ; 51 en Lait ; 66 en volailles
- 24 viticulteurs ; 7 arboriculteurs
- 27 exploitations sous Label Agriculture Biologique (4 % de la SAU),
Là comme ailleurs, cette profession doit faire face aux difficultés de renouvellement des générations
et de transmission des exploitations notamment dû au coût des reprises, la pérennité de l’élevage
bovin, l’adaptation des productions et des pratiques agricoles au changement climatique, la
valorisation de la diversification et des circuits courts, et la concertation avec tous les acteurs locaux
pour une meilleure conciliation des usages du foncier.
1.1.6 Activités d’équipements et de services.
Les établissements d’enseignement et l’offre médicale de proximité sont situés à Montval-sur-Loir, La

Chartre-sur-le-Loir et Le Grand-Lucé. Deux tiers des commerces et de services de proximité (environ
210) sont situés dans ces 3 pôles de Loir Lucé Bercé. Si le maillage en équipements et services est
relativement correct sur l’ensemble du territoire, certaines communes peinent aujourd’hui à le
conserver. Par ailleurs il existe un risque de baisse des services médicaux.
1.1.7 Le tourisme
Les atouts forestiers et agricoles du territoire sont importants. Avec les vignobles de Jasnières et des
Coteaux-du-Loir, l’œnotourisme connaît un certain développement. Le tourisme vert s’appuie aussi
sur la forêt de Bercé, mise en valeur par la maison de la forêt Carnuta à Jupilles. Les différents
itinéraires et boucles touristiques à pratiquer à pied, à vélo, à cheval, permettent de sillonner de
beaux paysages. Enfin, de nombreux gîtes et chambres d’hôtes viennent compléter l’offre
d’hébergements, notamment le long de la vallée du Loir.
115
1.2 Les documents d’urbanisme communaux en vigueur avant ce PLUi

Fin 2017, 20 communes et communes déléguées sur 29 disposent d’un document d’urbanisme en
vigueur. Les autres sont sous le régime du Règlement National d’Urbanisme.
1.3 Principales phases d’élaboration du PLUi
1.3.1 Évolution des collectivités locales

La Communauté de Communes Loir Lucé Bercé est issue de la fusion des trois Communautés de
Communes du Val du Loir, de Loir et Bercé et de Lucé au 1er janvier 2016. Deux autres
changements sont intervenus en 2016 et 2017 avec le regroupement de communes au sein de
communes nouvelles : « Montval-sur-Loir » qui regroupe les communes déléguées de Château-du-
Loir, Montabon et Vouvray-sur-Loir et « Loir-en-Vallée » issue de la fusion des communes déléguées
de Ruillé-surLoir, Poncé-sur-le-Loir, La Chapelle-Gaugain, et Lavenay.
1.3.2 Phases importantes d’évolution des documents d’urbanisme
116
La prescription initiale du PLUI fait l’objet d’une délibération du conseil communautaire de la

Communauté de Commune du Val du Loir (CCVL) D-15004 du 12 février 2015. La proposition du
transfert à la CCVL de la « compétence élaboration, suivi et gestion du PLU, document d’urbanisme
en tenant lieu et carte communale » avait été proposée, pour donner suite à l’expression d’une
majorité qualifiée des communes de la CCVL, par une délibération du conseil communautaire du 30
octobre 2014. Les statuts de la CCVL ont donc été modifiés par un arrêté préfectoral du 12 décembre
2014.
Par délibération 2017-06-92 du 29 juin 2017, le conseil communautaire de la communauté de
communes Loir Lucé Bercé, a ensuite décidé d’étendre, en application des dispositions de l’article
153-9 du Code de l’Urbanisme, à la totalité de son territoire, la procédure d’élaboration du PLUI
engagée avant la modification du périmètre et le transfert de compétence correspondant.
1.4 Rappel du cadre juridique et réglementaire
La commission d’enquête a été désignée pour conduire cette enquête publique, réalisée du 2
novembre 2020 au 2 décembre 2020, par décision n°E20000017/44 du Tribunal administratif de
Nantes, l’objet de cette enquête étant mentionné de la manière suivante : « Enquête publique portant
sur l’élaboration du PLUi de la communauté de communes Loir Lucé Bercé et l’abrogation des cartes
communales de Beaumont Pied de Bœuf, Courdemanche, Flée et Thoiré sur Dinan ». La
Communauté de Communes a donc été à la fois le maitre d’ouvrage du projet et l’organisateur de
l’enquête publique.
Le projet de PLUi et l’abrogation des cartes communales sont soumis aux dispositions du code de
l’urbanisme, notamment les articles de L.121-1 à L.121-51 et L.131-4 à L.131-7, L.151-48 et de
R.153-2 à R.153-10. Pour l’abrogation des cartes communales, le code de l’urbanisme ne prévoit pas
de procédure spécifique. Mais, comme elle accompagne l’élaboration d’un PLUi, l’enquête publique
unique, en application du parallélisme des formes, suffit.
L’enquête publique a respecté les prescriptions du code de l’environnement, notamment les articles
L.123-1 à L.123-19 et R.123-24 de l’ordonnance du 3 août 2016 et du décret du 25 avril 2017.
2- OBJECTIFS ET CONTENUS DU PLUi
La Communauté de Communes Loir Lucé Bercé a défini ses objectifs prioritaires dans la délibération
de prescription du PLUi :
• Préserver et valoriser le patrimoine naturel, paysager et bâti,
• Maîtriser les consommations d’espaces naturels et agricoles,
• Favoriser les continuités écologiques (TVB) et le maintien de la biodiversité,
• Assurer le développement d’une offre de logements répondant aux besoins de la population,
• Accompagner la revitalisation des centres-bourgs, le maintien des services,
• Favoriser l’accueil d’entreprises, consolider les différents secteurs économiques du territoire,
• Organiser et adapter les déplacements,
• Assurer un développement équilibré du territoire en tenant compte de sa diversité.
Le PADD comporte trois axes prioritaires :

• Renforcer le maillage du territoire et assurer une mobilité pour tous,
• Mettre en œuvre les conditions d’un développement équilibré et durable du territoire,
117
• Valoriser la qualité environnementale et agricole du territoire, support d’attractivité et

de développement économique,
Et il a permis d’en préciser les enjeux prioritaires pour :

• LA DÉMOGRAPHIE
• Le maintien de la population en place,
• L’accueil de nouveaux habitants pour retrouver une croissance démographique,
• L’accueil de jeunes ménages pour retrouver un solde naturel positif.
• LE LOGEMENT
• La réhabilitation du parc ancien, en termes de performances énergétiques et pour répondre
aux besoins des nouveaux ménages.
• LES ÉQUIPEMENTS
• L’amélioration de la couverture numérique du territoire,
• Le maintien et l’amélioration de l’offre ferroviaire,
• Le maintien et le renforcement de l’offre de santé,
• Le maintien des équipements scolaires,
• L’accès aux services de proximité,
• Le maintien et le renforcement du pôle de centralité, des pôles relais et du pôle de proximité
dans l’accès aux équipements médicaux et scolaires.
• L’ÉCONOMIE
• L’augmentation du nombre d’emplois,
• L’accueil de secteurs d’activités créateurs d’emploi,
• Le maintien et l’accueil de grandes entreprises,
• Le développement et le maintien de la filière artisanale,
• La prise en compte des nouveaux modes de consommation et du développement des
communications numériques.
• L’AGRICULTURE
• Le maintien et la diversification des productions agricoles,
• Le développement de la vente-directe, d’une offre de circuits courts et d’agrotourisme.
• LES PAYSAGES ET LE PATRIMOINE NATUREL
• Le maintien de la qualité et de la diversité des paysages,
• Le maintien et la préservation des boisements, haies et arbres isolés,
• La préservation et l’amélioration de la qualité des eaux.
Ce projet de territoire s’inscrit pleinement dans le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Pays
Vallée du Loir arrêté le 6 juillet 2018. L’organisation du Projet d’Aménagement et de Développement
Durable a été définie selon 3 axes à partir des constats et des enjeux identifiés afin d’assurer un
développement au territoire organisé selon le maillage suivant :
- le pôle de centralité : Montval-sur-Loir/Luceau
- les pôles relais La Chartre-sur-le-Loir/Lhomme/Ruillé-sur-Loir et le Grand-Lucé/Villaines-sous-Lucé
- et les pôles ruraux l’ensemble des autres communes dont le pôle de proximité de Courdemanche
AXE 1 Renforcer le maillage du territoire et assurer une mobilité pour tous
La consolidation des centres-villes/centres-bourgs est un des éléments de préservation de la qualité

de vie locale. Elle s’appuie sur la mobilisation des potentiels fonciers des centre-bourgs. Cependant,
118
ces espaces doivent garder une mixité fonctionnelle (services, équipements, petites activités
économiques, etc.). De plus le patrimoine architectural et urbain doit être valorisé et des espaces de
vie partagés (parcs, places publiques...) doivent être créés.
La communauté de communes souhaite garder le caractère « multipolaire » du territoire et permettre
l’accès aux services et équipements pour tous. En compatibilité avec le SCoT du Pays Vallée du Loir,
le projet privilégie les principales entités urbaines pour accueillir les nouvelles populations. L’objectif
est de créer entre 850 et 1000 logements à l’horizon 2030. Il est aussi de limiter la consommation
d’espaces agricoles, naturels ou forestiers en urbanisant au maximum 39 hectares entre 2020 et
2030.
Avis de la commission d’enquête : si en matière de consolidation des centres-villes et des centres-

bourgs le projet semble répondre aux objectifs du PADD ; c’est moins le cas en ce qui concerne le
maintien d’une offre de services sur le plan du commerce de proximité et des équipements de santé.
Cela vaut également pour le traitement de la mobilité. De plus, la création de nouveaux logements
dans les principales entités urbaines ne s’appuie pas suffisamment sur la remobilisation de la
vacance.
AXE 2 Mettre en œuvre les conditions d’un développement équilibré et durable du

territoire.
L’accueil de population est conditionné au développement d’une économie locale dynamique ; c’est
pourquoi Loir-Lucé-Bercé affirme sa volonté de proposer une offre foncière et immobilière attractive
tout en maitrisant la consommation d’espace agricoles, naturels ou forestiers :
• Mobiliser les disponibilités foncières et immobilières existantes
• Permettre la création d’une offre immobilière et foncière nouvelle
• Veiller à l’attractivité des zones d’activités économiques
La communauté de communes Loir-Lucé-Bercé souhaite atteindre une croissance démographique
d’environ 0,5%/an entre 2020 et 2030 à travers la création de 850 à 1000 logements. Avec cet
objectif, elle souhaite proposer une offre d’habitat diversifiée répondant aux besoins, des jeunes
ménages, des personnes âgées, handicapées, etc.
Loir-Lucé-Bercé affirme sa volonté d’une desserte numérique performante. Cela passe par
l’amélioration ou la création de réseaux et par la structuration d’une filière autour des métiers du
numérique.
Elle souhaite aussi améliorer les performances énergétiques des constructions existantes et à venir
et l’utilisation des ressources énergétiques locales.
Avis de la CE : l’offre foncière destinée aux activités économiques répond partiellement aux besoins
des entreprises et son attractivité n’est pas suffisante. De plus, l’offre d’habitat pour les jeunes
ménages, les personnes âgées ou certains publics (personnes handicapées, stagiaires, saisonniers,
gens du voyage) n’est assez spécifiée de même que le déploiement des réseaux numériques.
AXE 3 Valoriser la qualité environnementale et agricole du territoire, support

d’attractivité et de développement économique
Le territoire possède un environnement de qualité avec un réseau hydrographique dense et de
nombreux secteurs boisés dont la forêt domaniale de Bercé. Cette diversité paysagère et écologique
constitue un atout de son attractivité. Loir-Lucé-Bercé se caractérise également par une diversité
dans l’activité agricole et forestière qui participe à l’identité du territoire mais aussi à sa vitalité
économique.
La biodiversité doit être mise en valeur et protégée, notamment à la Trame Verte et Bleue (TVB). Le
riche patrimoine paysager, naturel et bâti constitue l’un des traits déterminants du territoire.
L’intercommunalité souhaite valoriser et préserver ces richesses pour développer un tourisme vert, en
lien direct avec les ressources naturelles. Consciente de l’importance de l’agriculture en tant
qu’aménageur de l’espace rural mais aussi dans l’économie locale, la communauté de communes
souhaite également accompagner son évolution et soutenir sa diversification.
119
Avis de la CE : la préservation du patrimoine naturel est un objectif à développer pour garder au

territoire cet atout important de son attractivité. Même si certains éléments de son patrimoine bâti sont
déjà reconnus (ex : la Rotonde ferroviaire de Montabon), le patrimoine vernaculaire pourrait être
mieux valorisé. La biodiversité du territoire, reposant en grande partie sur la Trame Verte et Bleue,
doit être mieux protégée. Le tourisme déjà bien implanté peut continuer à s’y développer. L’activité
agricole, à côté de son activité conventionnelle pourrait y trouver des opportunités de revenu
complémentaire.
3- DÉROULEMENT DE L’ENQUÊTE
3.1 Préparation de l’enquête

Les principales étapes de cette phase de préparation ont été les suivantes :
• 7 février 2020 : décision du président du Tribunal Administratif de Nantes désignant les
membres de la commission chargée de conduire l’enquête. Les membres désignés de la
commission sont :
o Gérard Chartier en tant que président,
o Gérard Fuseau en tant que membre titulaire,
o Gilles Frostin en tant que membre titulaire.
• 2 mars 2020 :
o première réunion de la commission d’enquête,
o première rencontre de la commission avec les représentants de l’intercommunalité
(Mme Galiène Cohu et Mme Delphine Renault),
• 23 mars 2020 : décision de Loir-Lucé-Bercé de reporter en septembre la période initiale
d’enquête publique envisagée du 25/05 au 25/06/2020,
• 24 mars 2020 : accord de M Chartier, président de la commission, pour modification du
planning initial du déroulement de l’enquête,
• 27 mai 2020 : proposition de Loir-Lucé-Bercé de reprise de la procédure d’enquête
• 15 juin 2020 : deuxième rencontre de la commission avec les représentants de
l’intercommunalité (Mme Galiène COHU et Mme Delphine Renault) pour organiser les
différentes phases du déroulement de l’enquête : préparation de l’arrêté, dates prévisionnelles
et lieux de tenue des permanences, décision de mise en place de deux permanences
téléphoniques, formalités de publicité préalable, mise en place d’un registre dématérialisé,
• 24 juillet 2020 : réunion de la commission d’enquête consacrée :
o à la structure du rapport final et aux attributions de chacun des membres dans sa
rédaction
o à l’utilisation prévue d’un registre dématérialisé.
• 31 juillet 2020 : avis de la DDT de la Sarthe, consultée en tant que PPA, sur le projet de PLUI
alors qu’il était initialement attendu pour le 20 avril 2020 (reporté à cause de la crise sanitaire).
• 25 août 2020 : Loir-Lucé-Bercé informe la commission d’une suspension temporaire de la
procédure dans l’attente d’une réunion avec les services de l’État demandée avant la
poursuite de la procédure d’enquête.
• 16 septembre 2020 : Loir-Lucé-Bercé informe la commission d’un probable nouvel arrêté de
projet du PLUI, pour faire suite à la réunion avec les services de l’État du 9 septembre. M
Chartier, président de la commission, informe Loir-Lucé-Bercé de la probable nécessité d’une
nouvelle nomination par la Tribunal Administratif, en raison de l’arrêt de son activité en tant
que commissaire enquêteur en fin d’année 2020.
• 23 septembre 2020 : Loir-Lucé-Bercé propose une nouvelle période d’enquête publique entre
novembre et décembre 2020.
120
• 1er octobre 2020 : nouvelle décision du président du Tribunal Administratif de Nantes. Les
o Gérard Fuseau en tant que président,
o Gilles Frostin en tant que membre titulaire
o Jean Chevalier en tant que membre titulaire.
• 1er octobre 2020 : troisième rencontre avec les représentants de Loir-Lucé-Bercé pour
organiser les différentes phases du déroulement de l’enquête : en particulier préparation de
l’arrêté, dates prévisionnelles et lieux de tenue des permanences, décision de mise en place
de deux permanences téléphoniques, formalités de publicité préalable, mise en place d’un
registre dématérialisé, et relance de la phase de préparation préalable à l’enquête publique.
3.2 Déroulement de l’enquête
La conduite de l’enquête publique a eu une durée inhabituelle de près de 11 mois qui trouve son
origine dans deux évènements qui ont influé sur sa phase de préparation :
•La première période de confinement due à la crise sanitaire au premier trimestre 2020,
•La suspension temporaire sur décision de Loir-Lucé-Bercé au cours de l’été 2020.
L’enquête a été conduite du lundi 2 novembre 2020 au mercredi 2 décembre 2020 soit une durée de
trente et un jours consécutifs, c’est-à-dire pendant la seconde période de confinement décidée par le
gouvernement pour lutter contre la pandémie de la COVID19. En accord avec la Communauté de
Communes Loir Lucé Bercé, seule autorité organisatrice ayant le pouvoir de suspendre ou d’arrêter le
déroulement de cette enquête, la décision de poursuivre l’enquête a été prise en s’appuyant sur les
recommandations du Conseil Général du Développement Durable (CGDD) du 5/11/2020 qui nous a
été transmise par la Compagnie Nationale des Commissaires Enquêteurs (CNCE). L’arrêté de mise à
l’enquête prévoyait d’ailleurs le respect des mesures imposées par la situation sanitaire, notamment à
son article 7 qui rappelle le respect des gestes barrière et de distanciation sociale, la limitation des
consultations du dossier d’enquête par groupe de deux personnes maximum, le port du masque
obligatoire, l’usage du gel hydroalcoolique, la gestion des flux du public, et l’utilisation de son propre
stylo. La commission d’enquête a tenu 34 permanences dont 2 téléphoniques et 2 dans chacun des
trois pôles principaux de la Communauté de Communes.
3.3 Bilan de l’enquête
L’enquête s’est déroulée dans un bon climat et avec une bonne organisation. C’est le registre
numérique qui a recueilli le plus grand nombre de dépositions, suivi par le registre papier. À ce sujet,
la commission d’enquête souhaite souligner que le registre numérique a constitué un moyen
intéressant qui a permis à certaines personnes de ne pas se déplacer en cette période de
confinement, à d’autres personnes de prendre le temps de rédiger leurs observations après avoir
rencontré et échangé avec le commissaire enquêteur lors d’une permanence en mairie. Le registre
numérique est donc un outil complémentaire intéressant pour mobiliser plus fortement le public lors
d’une enquête censée les intéresser directement telle celle d’un PLUi, mais qu’en aucun cas il
n’aurait pu remplacer le contact avec le commissaire enquêteur qui apporte à chaque
personne les explications qu’elle souhaite. Le nombre total d’observations déposées est de 318,
dont seules 287 ont été retenues (31 doublons). Pour chaque commune le nombre d’observations a
été assez variable. Ainsi la commune de st Pierre du Loroüer a cristallisé une abondante opposition à
l’implantation potentielle d’éoliennes. Mais c’est bien normalement la commune nouvelle de Montval
sur Loir qui a réuni le plus d’observations avec ses 3 communes déléguées (Château du loir,
Montabon et Vouvray sur loir). L’intercommunalité en a également reçu, mais à un degré moindre ce
qui est à la fois normal, compte tenu des problématiques souvent très locales et montre aussi la
difficulté de valoriser la dimension intercommunale de ce projet.
121
122
Les grands thèmes le plus souvent abordés ont été le règlement graphique et le du règlement écrit.
Le tableau suivant précise, par sous-thème, le nombre d’observations déposées. Ce sont les
demandes de modification de zonage de parcelles en vue de les rendre constructibles qui ont été les
plus fréquentes, mais les énergies renouvelables ont également beaucoup intéressé le public.
123
4-CONCLUSIONS MOTIVÉES
Ces conclusions sont basées sur l’étude du contenu du dossier mis à l’enquête. Il sera fait
référence aux avis des personnes publiques associées (PPA) notamment la DDT avec qui
nous avons eu une réunion d’échanges le 26 octobre 2020. Nous nous appuierons aussi sur
les avis des élus rencontrés avant le lancement de l’enquête, et sur les observations
recueillies au cours des permanences.
Cette étude permettra de répondre aux questions suivantes :

✓ À propos de la forme : Les prescriptions de la réglementation concernant l’élaboration du PLUi
et le déroulement de l’enquête publique ont-elles été observées ?
✓ À propos du projet : Le PLUi présente-t-il un bilan de nature à confirmer son intérêt général ?
✓ À propos de la compatibilité avec les documents supérieurs : Sa compatibilité est-elle effective
avec ces documents ?
✓ À propos des observations du public : Les observations déposées par le public sont-elles de
nature à influencer ou modifier tout ou partie de ce projet ?
✓ À propos des avis des PPA et des communes : Les avis des PPA et des communes sont-ils
de nature à modifier substantiellement le projet ? Sont-elles réalisables ou susceptibles
d’aménagement ?
4.1 sur la forme
4.1.1 Le dossier d’enquête

Le dossier d’enquête réalisé par les services de la Communauté de Communes Loir Lucé Bercé et
mis à disposition du public nous a paru complet. Il a été produit en collaboration avec le cabinet
Cittànova qui a assisté le maitre d’ouvrage tout au long de la phase d’élaboration du projet avec
l’intervention complémentaire de plusieurs intervenants :
• L’agence AURA pour la réalisation du diagnostic socio-démographique et urbain du territoire,
• La Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire pour le diagnostic agricole,
• Le cabinet Hydro-Concept pour le diagnostic des zones humides.
Comme c’est généralement le cas pour un dossier d’enquête publique relatif à un projet de PLUi, ce
dossier volumineux, était relativement difficile à appréhender pour un public peu formé à l’analyse de
tels documents. Son découpage en cahiers, documents, et ajouts rendait sa cohérence globale
difficile à maitriser de prime abord. De plus, la lecture des cartes communales du règlement
graphique, du fait de l’échelle choisie, de l’insuffisance de points de repères et de la faible qualité
d’impression rendait difficile les recherches de localisation des parcelles du public. Une carte de
consolidation intercommunale aurait été la bienvenue pour mieux valoriser la dimension
intercommunale du projet. Fort heureusement, la commission d’enquête disposait d’outils avec
Géoportail et Géocortex, (mis à sa disposition pour donner suite à sa demande, par les services de
Loir-Lucé-Bercé), qui nous ont permis de pallier cette défaillance du dossier d’enquête.
Les avis des PPA et des communes membres de l’intercommunalité faisaient partie
intégrante des deux formes des dossiers, de même que le mémoire rédigé par la communauté de
communes en réponse à l’avis défavorable de l’État.
4.1.2 Le déroulement de l’enquête :

L’enquête a été conduite dans les formes prévues par le code de l’environnement article L123-
1 à L.123-19 et R.123-1 à R.123-27 et dans le respect de l’arrêté d’organisation d’enquête. Le seul
fait marquant a été la mise en place d’un protocole sanitaire pour cause de pandémie Covid-19. Les
124
deux affichages réglementaires ont été mis en place et contrôlés dans les délais impartis par les
services de chacune des 24 communes. Cet affichage officiel a été complété par les multiples
moyens mis en œuvre pour diffuser l’information sur l’ensemble du territoire et même hors de ses
frontières notamment par les réseaux sociaux.
L’information par voie de presse a été réalisée dans les délais légaux à deux reprises. Le dossier
papier était consultable dans chacune des 24 mairies et au siège de la Communauté de Communes.
La solution de mettre à disposition l’ensemble du dossier d’enquête en ligne à la fois sur le site
internet de l’intercommunalité (https://www.loirluceberce.fr/plui/) et sur un site internet dédié au
registre numérique (https://www.democratie-active.fr/enquetepubliqueplui-ccllb/observations-enquete-
publique-dematerialisee-s999.html) a permis d’augmenter son accessibilité de manière significative.
4.1.3 Les observations du public :

Toutes les modalités réglementaires mentionnées dans l’arrêté d’organisation ont été mises en
œuvre pour permettre le dépôt des observations. Les observations recueillies tant sur le registre
numérique que sur les registres papier mis à disposition du public dans chacune des communes et au
siège de l’enquête, les courriers adressés et les mails adressés à la communauté de communes ont
été mises en ligne sur le site du registre numérique déjà mentionné pendant toute la durée de
l’enquête. Les pièces jointes au dépôt des observations étaient déposées sur le registre numérique
au format pdf et sur les registres papier dans une chemise agrafée. Une permanence téléphonique a
été organisée à 2 reprises.
Avant l’enquête elle-même, la procédure d’élaboration a été conduite dans le respect des
règles édictées par le code de l’urbanisme, notamment lors de la concertation avec la population aux
cours de nombreuses réunions publiques, campagnes d’information et de sensibilisation, articles de
presse, exposition auprès de chacune des 29 mairies et mairies déléguées.
La commission d’enquête considère que :
✓ Les prescriptions relatives à l’élaboration du projet, à la composition du dossier et sa qualité

(exceptée la qualité technique des cartes), ont été respectées,
✓ Que les règles concernant l’information du public ont été observées,
✓ Que le déroulement de l’enquête a suivi les dispositions réglementaires,
✓ Que les observations du public ont pu être recueillies tant sur les registres que par internet et
par téléphone,
✓ Que la gestion des mesures de protection personnelle du commissaire enquêteur et du public
a été assurée dans les meilleures conditions dans le contexte sanitaire tel qu’il a été règlementé.
4.2 sur le projet : Le PLUi présente-t-il un bilan et une évaluation de nature à confirmer son
intérêt général ?
Bilan des différents éléments relatifs à ce projet :
AVANTAGES INCONVENIENTS
Consommation foncière
De 2009 à 2019 ce sont 135 ha qui ont été consommés sur les terres agricoles soit 13 Ha/an. Mais la
commission d’enquête a pu observer que le total des superficies consommées s’élève en réalité à
125
137ha et d’autre part 23 ha sont considérés comme une consommation d’espace agricole alors qu’ils
sont destinés à l’agriculture. Interrogé à ce sujet, le cabinet Cittanova a indiqué que les 5 ha « mixité »
sont comptabilisés 1 fois au titre du logement et 1 fois au titre des activités, ce qui serait la règle
habituelle. Renseignement pris auprès de la DDT, cette méthode ne correspond pas à la règle
habituelle de présentation des dossiers. Il n’est ni normal de prendre en compte les espaces agricoles
ni de compter 2 fois la même superficie.
Un autre tableau présente la consommation moyenne par type de polarité :
- Pôle de centralité : 18,26 ha
- Pôles relais : 6,94 ha
- Pôles de proximité : 3,38 ha
- Pôles ruraux : 3,15 ha
Or la lecture du tableau de ces mêmes données détaillées par commune indique 27,21 ha pour Montval
sur Loir, le pôle de centralité. Également interrogé sur ce point le cabinet d’étude précise qu’il s’agit
d’une moyenne des surfaces des pôles de centralité soit Montval sur Loir (27,21 ha) et Luceau (9,31
ha). Calculer une moyenne n’a pas de sens car c’est la somme des surfaces pour ces 2 communes qui
est significative. La population de Montval sur Loir est de 6 200 habitants alors que celle de Luceau
n’est que de 1 239 habitants. Quant au calcul pour les pôles relais il aurait mérité d’être explicité dans la
mesure où il intègre Loir en Vallée dont seul Ruillé sur Loir est pôle relais alors que les autres
communes de Loir en Vallée sont des pôles ruraux. Cette partie relative à l’analyse de la consommation
de l’espace est donc à interpréter avec prudence.
-Le SCoT limite cette consommation à 6,3 ha/an La commission d’enquête regrette que la
d’ici 2040. C’est sur cette base que le projet de consommation foncière n’ait pas été traitée d’une
PLUi a été établi. Il prévoit donc une réduction manière plus rigoureuse par le cabinet d’étude.
drastique (50%) de la consommation foncière pour
les années à venir.
-Les objectifs du PLUi sont compatibles avec ceux
fixés par le SCoT et l’analyse 2009-2019 confirme
l’effort important prévu en vue de réduire cette
consommation.
PLUi à 10 ans 2009-
2019
Habitat et 35,6ha 76,8ha
équipements
Économie 23,8ha 34,4ha
TOTAL 59,4ha 111,2ha
Consommation 5,9ha/an
annuelle
-Les STECAL concernent des périmètres très

limités et déjà urbanisés et n’engendrent en aucun
cas la consommation d’espaces naturels agricoles
et forestiers, puisque leurs périmètres ont été
dessinés au cas par cas et au plus près du bâti
existant.
.
Environnement
Le projet de PLUi vise à préserver et valoriser le patrimoine naturel, favoriser les continuités
écologiques (TVB) et le maintien de la biodiversité, Le territoire possède un environnement de qualité
126
avec un réseau hydrographique dense et de nombreux secteurs boisés dont la forêt domaniale de
Bercé. Cette diversité paysagère et écologique constitue un atout pour son attractivité. L’identité du
territoire se fonde principalement sur une séquence plateau-coteau-vallée. La présence de milieux
forestiers et humides remarquables est à préserver. La qualité de la ressource en eau « brute » est un
enjeu majeur pour le territoire. Toutefois il faut signaler les risques d’inondations, de mouvements de
terrain et de feux de forêt.
De plus, Loir-Lucé-Bercé est concerné par trois sites Natura 2000 sur son territoire. Toutefois, un seul
est susceptible d’être touché par le PLUi, le site des Châtaigneraies à Osmoderma Eremita (le Pique-
Prune) sur la commune de Lavernat. Cependant une grande partie du site Natura 2000 est classée en
zone naturelle (N ou Nf) ce qui limite le potentiel de constructibilité.
L’inventaire des zones humides (ZH) sur le terrain semble respecter la méthode pédologique ou
floristique telle que définie à l’article L. 211-1 du code de l’environnement.
Le règlement répond à ces enjeux par des -Compte tenu de l’importance des zones humides
dispositions relatives à la protection de la Trame en termes de surfaces et d’enjeu écologique, la
Verte et Bleue portant sur les EBC, les haies, les commission d’enquête aurait souhaité des
boisements, les cours d’eau et les zones humides dispositions réglementaires plus étoffées et plus
et comporte bien entendu une partie règlementaire protectrices plutôt qu’un simple rappel à la loi sur
sur la zone N qui se décline notamment dans les l’eau. Certaines zones pressenties « ZH » ont en
vallées (Nv) et les forêts (Nf). effet été exclues par défaut de prospection
suffisante laissant le soin au futur pétitionnaire ou
aménageur d’effectuer des analyses
approfondies. Or, cette démarche de défausse
pourrait conduire à des incohérences. Le
règlement aurait dû être plus complet avec des
modalités de protection de ces zones.
-Le PLUI n’aborde la préservation des haies que
sous l’angle des paysages en particulier dans
l'évaluation environnementale et dans le
diagnostic agricole. Le projet de PLUI aurait pu
être plus prolixe sur ce sujet comme sur les
"espaces boisés" d'ailleurs. Il n’y a que dans le
règlement écrit (p 15 et 16), où il y est fait
mention mais sans référence à la réglementation
en vigueur. Une procédure d’analyse plus
précise, commune à toutes les communes, aurait
été judicieuse afin d’avoir une démarche de
repérage cohérente au niveau de la Communauté
de communes.
- Le risque mouvements de terrain n’est pas
clairement pris en compte dans le règlement, que
ce soit le PPRT, les zones à risque (marnières et
phénomène de retrait-gonflement des argiles), en
renvoyant la responsabilité vers le pétitionnaire
(aménageur et public).
Le développement économique
Loir-Lucé-Bercé affirme sa volonté de proposer une offre foncière et immobilière attractive tout en
maitrisant la consommation d’espaces agricoles, naturels ou forestiers en :
• mobilisant les disponibilités foncières et immobilières existantes,
•permettant la création d’une offre immobilière et foncière nouvelle,
•veillant à l’attractivité des zones d’activités économiques.
127
Les 10 OAP dédiées à l’accueil d’activités sont - Il n’y a pas de véritable hiérarchisation de l’offre
réparties sur tout le territoire. foncière ni lien apparent avec la demande des
entreprises.
-Les communes de Montval sur Loir et Luceau ne
disposeront pas, avec ce projet d’une offre
foncière suffisante tant en quantité qu’en qualité
qui corresponde à leur vocation de pole de
centralité car le projet de ZAE à la sortie de l’A28
ne répond pas aux besoins à court ou moyen
terme des entreprises du bassin d’emploi alors
que l’offre foncière est quasi absente sur le
territoire de Château du Loir, la composante
principale de ce pôle de centralité.
-Le même constat peut être fait dans les pôles
ruraux qui ne disposent pas non plus d’une offre
susceptible de convenir à la relocalisation
éventuelle de TPE déjà implantées les
condamnant ainsi à migrer vers des zones
équipées en favorisant la dévitalisation
irréversible de ces communes rurales.
- Certaines grandes entreprises du territoire
expriment pour leur développement des besoins
fonciers à court terme, dans ce bassin d’emploi
déjà sinistré et qui n’a pas de réponse immédiate
à leur apporter.
L’habitat
Le scénario démographique retenu correspond aux orientations fixées par le SCoT qui a reçu un avis
favorable de l’État avec la volonté d’accueillir une population nouvelle. Il s’inscrit en outre dans les
objectifs de l’État en matière de redynamisation des territoires ruraux au travers de nouveaux outils
d’aménagements comme les Opérations de Revitalisation du Territoire ou le dispositif Petites Villes de
Demain dont La Chartre sur le Loir, Le Grand-Lucé et Montval sur Loir bénéficieront. Cette orientation
prévoit une croissance démographique fixée à 0,5%/an entre 2020 et 2030. Pour l’intercommunalité,
cela se traduit par une attente de 85 à 100 logements par an pour Loir-Lucé-Bercé, soit entre 850 et 1
000 logements à l’échelle des 10 ans.
Le projet de PLUi proposé, très optimiste, témoigne d’une volonté politique forte pour faire face
aux problématiques identifiées, profiter des opportunités des politiques locales et des
impulsions d’accueil économique pour assurer une évolution positive de la démographie.
Dans l’enveloppe urbaine, la densité de logements par hectare a été déterminée selon la hiérarchisation
urbaine adoptée (pôle de centralité, les pôles relais, pôles ruraux), l’objectif étant la densification de
l’habitat avec 342 nouveaux logements potentiels pour les « dents creuses ». Dans les STECAL le
nombre de nouveaux logements potentiels est limité à 20. À cela, il convient d’ajouter 100 logements
vacants. Soit un total général de 462 logements.
Dans les OAP, l’objectif est de permettre la création de logements sur l’ensemble du territoire, avec la
ventilation suivante :
- Pour le pôle de centralité : 198 des logements,
- Pour les pôles relais : 167 des logements,
- Pour les pôles de proximité et ruraux : 152 des logements,
Soit un total de 526 logements (avec 9 logements complémentaires dans une zone 2AU).
Le projet prévoit donc la construction de 888 nouveaux logements (362 par densification de l’enveloppe
urbaine et 526 dans les OAP). La construction neuve de logements a été de 745 de 2005 à 2015
(source PETR/SCOT), avec une nette diminution à partir de 2007 (crise financière internationale),
128
pendant laquelle la moyenne annuelle était de 38 logements nouveaux. Mais cela n’intègre pas les
besoins satisfaits liés à la décohabitation et la reconquête de la vacance…
Les autres orientations consistent à consolider les centres villes et les centres bourgs, développer une
offre d’habitat diversifiée, promouvoir les bâtiments durables et les énergies renouvelables, et mettre en
valeur le patrimoine bâti.
-la vacance de longue durée (600 sur 1660) est

Ces objectifs sont en conformité avec le SCOT qui encore trop importante.
a été approuvé par l’État. -Le pôle de centralité concentrerait 45% des
projets de nouveaux logements, alors qu’il ne
Les extensions d’habitations en zone A et N seront représente que 30 % de la population, risquant
facilitées par la disposition du règlement qui prévoit d’accroitre la désertification des pôles de
l’application flexible du choix entre +30% et 150m², proximité et ruraux.
ce qui est important compte tenu de la typologie de -Les changements de destinations de certains
l’habitat (petites maisons) accessible aux jeunes bâtiments sont difficiles à anticiper. Il ne semble
ménages. pas qu’une méthodologie précise ait été proposée
pour pour garantir un traitement objectif et
équitable des demandes.
-L’organisation de l’accueil des gens du voyage,
n’est pas totalement résolue notamment à
Montval sur Loir où une forte opposition s’est
déclarée au projet d’extension de l’aire d’accueil
actuelle.
-La densification de certains centre-bourgs est à
renforcer, en mobilisant certaines dents creuses
jusque-là inexploitées.
-Des modifications de zonage Au sont à
envisager pour réduire certaines incohérences du
règlement graphique.
Développement des énergies renouvelables
Extrait du mémoire en réponse de la Communauté de communes Loir Lucé Bercé à la DDT :

« Concernant l’autorisation d’énergie renouvelable en zones A et N, le règlement écrit mentionne les
conditions formulées par l’article L 151-11 du CU. Elle n’est donc pas « trop permissive ». Les centrales
solaires sont soumises à autorisation de construire délivrée par le Préfet et à une évaluation
environnementale systématique, dès lors que leur puissance nominale dépasse 250 Kwc. Pour donner
suite aux échanges avec la DDT, aucune zone spécifique n’a été identifiée pour l’accueil des ENR mais
les dispositions cadres en zones A et N pourront être développées et affinées. »
Compte tenu des orientations nationales définies

Il s’agit principalement de l’amélioration des par l’État pour promouvoir le développement des
performances énergétiques des constructions ENR et de l’existence de projets connus depuis
existantes et à venir et de l’utilisation des plusieurs années sur le territoire, le règlement
ressources énergétiques locales. actuel sur la zone A ou N n’est pas suffisamment
précis.
Équipements
L’amélioration des équipements du territoire passe une meilleure couverture numérique, le maintien et
l’amélioration de l’offre ferroviaire, le maintien et le renforcement de l’offre de santé, le maintien des
équipements scolaires, l’accès aux services de proximité, et dans l’accès aux équipements médicaux et
scolaires.
129
Loir-Lucé-Bercé affirme sa volonté d’une desserte Le projet de restructuration du centre hospitalier

numérique performante. Cela passe par de château du Loir, équipement majeur du
l’amélioration ou la création de réseaux et par la territoire, est un sujet qui n’a pas été abordé dans
structuration d’une filière autour des métiers du le projet de PLUi.
numérique, que la communauté de communes a
commencé à investir avec l’espace de coworking
LOIRCOWORK.
Mobilité
Avec 84% de sa population active dépendante de la voiture individuelle pour se rendre à son travail,
Loir-Lucé-Bercé est comme beaucoup de territoires ruraux encore trop peu organisé pour des moyens
de déplacement alternatifs, mais la Communauté de Communes envisage de prendre la compétence
mobilité et devenir autorité organisatrice de transport. Cependant elle dispose avec la gare ferroviaire
de Château du Loir et l’A28 d’atouts déterminants pour ses liaisons avec les centres urbains de Tours
et Le Mans. Il lui est donc vital de garder une bonne desserte ferroviaire.
La création d’une voie verte, déjà engagée à l’est L’objectif du PADD ne se traduit pas par des
du département, reprenant le tracé de l’ancienne projets concrets notamment en termes
voie ferrée Bessé sur Braye-Montval sur Loir d’intermodalité à la gare de Château du loir, de
permettra de doter le territoire d’une liaison douce connexions intercommunales ou
propice au développement touristique du territoire. d’accompagnement du déploiement de la voiture
électrique par exemple. Les liaisons entre les
lieux de résidence de la population active et les
lieux d’emploi sont pour le moment relativement
absentes du projet ; les aires de covoiturage sur
les axes les plus fréquentés sont insuffisamment
développées.
Après avoir étudié le dossier et évalué les mesures envisagées dans le projet de PLUi de la
Communauté de Communes de Loir Lucé Bercé, la commission d’enquête considère que le projet
respecte les objectifs du développement durable et vise :
1° L'équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ; le
renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces
urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; une utilisation économe des espaces
naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection
des sites, des milieux et paysages naturels ; la sauvegarde des ensembles urbains et la protection, la
conservation et la restauration du patrimoine culturel ; les besoins en matière de mobilité ;
2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ;
3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en
prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans
discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités
économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics
et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition
géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des
performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des
obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage
individuel de l'automobile ;
4° La sécurité et la salubrité publiques ;
5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques
technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ;
6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l'air, de
l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des
espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en bon état des continuités
écologiques
130
7° La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce changement, la réduction des

émissions de gaz à effet de serre, l'économie des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie et la
production énergétique à partir de sources renouvelables.
Conclusion partielle : La commission d’enquête considère que ce PLUi présente un bilan et

une évaluation de nature à confirmer son intérêt général. En ce qui concerne la consommation
foncière projetée, la communauté de communes Loir-Lucé-Bercé s’est appliquée à la réduire de
manière drastique par rapport à la période antérieure. Celle-ci étant conforme aux normes définies
par le SCoT, nous estimons que l’objectif recherché est atteint. Mais certaines OAP pourraient être
optimisées et la résorption de dents creuses en centre-bourg également envisagées. Sur le plan
environnemental la protection des zones humides, des haies et des espaces boisés est à renforcer
dans le règlement qui devrait également mieux informer le public de certains risques naturels
(mouvement de terrain, phénomène de retrait-gonflement des argiles). L’offre foncière envisagée sur
le plan économique ne répondra pas totalement aux besoins des entreprises locales ; la commission
d’enquête souligne le nécessaire ajustement du projet sur ce plan tant pour le pôle de centralité que
dans les communes rurales. En ce qui concerne l’habitat, un effort est à envisager pour réduire la
vacance de logements, densifier les centre-bourgs, identifier les changements de destination,
organiser l’accueil des gens du voyage et modifier certains tracés de zones à urbaniser. Pour
favoriser le développement des énergies renouvelables, il faudra également adapter le règlement qui
n’est pas suffisamment précis. Enfin avec la mise en œuvre des programmes éligibles au programme
Petites Villes de Demain pour Montval sur Loir, Le Grand Lucé et La Chartre sur le Loir, il sera
nécessaire d’adapter le PLUi avec la prise en compte de certains projets d’équipement structurants.
4.3 sur la compatibilité avec les documents supérieurs
Le projet est compatible avec :

• Le SDAGE Loire Bretagne approuvé en 2015 et portant sur les années 2016 à 2021 incluses.
• Le Plan de gestion du risque inondation (PGRI) Loire Bretagne,
• Le SAGE du Bassin du Loir.
Le projet doit prendre en compte :
• Le Plan Départemental de l’habitat (PDH) de la Sarthe élaboré pour une période 2017-2022,
• Le Schéma départemental des carrières,
• Le Schéma régional Climat Air Energie (SRCAE) des Pays de la Loire, adopté le 18/04/2014
• Le Schéma régional de Cohérence Écologique (SRCE), adopté le 30/10/2015
• Le Schéma Directeur d’Aménagement Numérique de la Sarthe (SDTAN) approuvé le
12/04/2013
La commission d’enquête considère que les documents du dossier sont compatibles avec ces
documents.
4.4 sur les observations du public recueillies au cours de l’enquête publique.
Les observations ont été classées par thèmes et sous-thèmes dans le procès-verbal de synthèse et
remises au porteur de projet le 10 décembre 2020 et le mémoire en réponse nous est parvenu le 23
décembre 2020. Le procès-verbal de synthèse reprend l’ensemble des observations, l’analyse de la
commission d’enquête et les réponses de la Communauté de Communes.
4.4.1 Avis formulés
• Avis défavorables
Ces 2 avis remettent en cause l’orientation générale du projet dont la finalité de réduction
drastique des surfaces constructibles remettrait en cause la vitalité des communes rurales dont
certaines ont investi en équipements publics pour pouvoir se développer posant assez brutalement la
question de la « survie » de ces communes (n°32). Il s’agit aussi du constat d’un déséquilibre
131
constaté (n°122) des droits à construire entre le pôle de centralité et les communes rurales qui
représentent pourtant 50% de la population.
Réponse de la Communauté de Communes Loir-Lucé-Bercé : L’élaboration du projet de PLUI,

dans le cadre des objectifs nationaux de la consommation d’espaces naturels et agricoles et en
compatibilité avec le SCOT de la Vallée du Loir, explique la délimitation restreinte des secteurs
constructibles. L’évolution démographique, représentative d’une évolution passée, permet d’assurer
un avenir pour les communes sans dénaturer leur caractère actuel. Des secteurs d’évolution ont bien
été identifiés pour l’implantation des entreprises.
Avis de la commission d’enquête : cette réponse rappelle le cadre contraint d’élaboration du projet
de PLUI, en particulier sa nécessaire compatibilité avec le SCOT, qui a défini la répartition du droit à
construire entre les différents pôles structurant le territoire. Elle souligne également l’objectif de
renforcement des principaux pôles du territoire. Ces deux éléments devront pousser les élus à être
particulièrement attentifs aux besoins exprimés d’implantation des entreprises et à adapter, dans un
cadre contraint, les réponses à y apporter.
• Observations déposées par un organisme ou une association

Sarthe Nature environnement (61 RN 156) reprend plusieurs points du projet de PLUI jugés
insuffisamment justifiés, trop imprécis, non justifiables ou encore insuffisamment pédagogiques dans
les domaines suivants : la consommation d'espaces agricoles, la préservation des milieux humides,
les espaces boisés et les haies, le développement des énergies renouvelables (sur le domaine bâti et
ne devant pas engendrer de concurrence dans l'usage des sols), la mise aux normes des stations de
traitement des eaux usées, l'OAP voie verte.
L’Association pour la Protection du Cadre de Vie et de la Biodiversité autour de Bercé a émis un
avis défavorable au projet de PLUI, en évaluant négativement les dispositions adoptées par le
règlement écrit relatives à l'implantation d'installations de production d'énergie renouvelable en zone
A. Le déposant propose de compléter ces dispositions à caractère général par la délimitation d'une
zone spécifique, sur le règlement graphique, interdisant l'implantation d'éoliennes en lisière de la
Forêt de Bercé, sur la commune de St Pierre du Lorouër et toutes les communes qui en jugeraient
l'utilité.
Réponse de la CC LLB : pour la consommation d’espaces, la réduction de plus de 50% des

surfaces à urbaniser est rappelée. Quant à l’implantation d’installations de production d’énergie
renouvelable, les dispositions générales rappelleront la nécessité de la prise ne compte de leur
impact sur l’environnement et les paysages par les commissions dédiées. Des précisions pourront
être apportées dans le règlement écrit sur la nature des secteurs susceptibles d’accueillir ce type
d’installation et une concertation avec les PPA, préalable à l’approbation du projet de PLUI, analysera
la pertinence d’une bande spécifique d’exclusion autour de la Forêt de Bercé.
La localisation des zones humides constitue une couche informative.
En complément des dispositions du projet, sera établie une liste des EBC et les dispositions du
règlement écrit seront complétées afin d’apprécier la fonctionnalité d’une haie dans son ensemble et
de mieux encadrer les modalités de compensation.
Avis de la CE : au-delà de la consommation d’espaces sur lequel un travail de réduction a

effectivement été réalisé, la commission approuve les propositions de compléments à apporter au
contenu du projet qui conforteront ses dispositions relatives à la préservation de l’environnement et
contribueront à un aspect informatif et pédagogique du projet.
4.4.2 Information du public

• Demande d’information du public sur le PLUI
132
Réponse de la CC LLB : Les différents questionnements soulevés par les observations trouvent
leurs réponses dans les règlements écrits ou graphiques du projet. La réglementation en vigueur
s’applique sur les secteurs délimités comme les zones humides : encadrement des opérations
d’assèchement, mise en eau, imperméabilisation ou remblai de ces zones.
Avis de la CE : la commission prend acte de cette réponse, mais souligne le nécessaire caractère
informatif et pédagogique du règlement écrit du PLUI, qui gagnerait à être enrichi pour ce qui
concerne les zones humides.
• Modalités de l’enquête
Réponse de la CC LLB : après réception du rapport de la commission d’enquête et bilan de

l’ensemble des consultations, des modifications pourront être apportées au projet sous réserve de ne
pas remettre en cause son économie générale. Le dossier final sera approuvé par délibération du
conseil communautaire en 2021, passera par un contrôle de légalité de la part des Services de l’État
et deviendra alors opposable.
Avis de la CE : la commission prend acte de ces éléments qui répondent à l’attente du déposant de
l’observation.
4.4.3 Habitat
• Densification des centres bourgs
Réponse de la CC LLB : un projet de construction en zone Uab est possible et devra se conformer
aux dispositions du règlement écrit et faire l’objet d’une demande d’autorisation d’urbanisme.
Avis de la CE : la commission prend acte de cette réponse qui répond à l’attente du déposant
• Protection du patrimoine bâti
Réponse de la CC LLB : plusieurs observations, émises par le même déposant, sur le territoire de la
commune de Jupilles feront l’objet de vérifications et d’ajouts et de de corrections éventuelles.
Avis de la CE : la commission prend acte de cette réponse qui répond à l’attente du déposant
• Changement de destination des bâtiments

11 observations ont porté sur ce sujet (48, 63RN32, 79, 106, 179RN79, 206RN103, 245RN140,
50, 257RN152, 294, et 301RN160). Les demandes exprimées dans ce domaine sont très diverses : la
transformation de caves, granges, écuries en habitat, la création d’un studio pour l’accueil d’un
stagiaire, l’aménagement de gîte rural. La commission d’enquête comprend bien qu’il était difficile a
priori d’établir une liste exhaustive des bâtiments susceptibles de changer de destination et d’autre
part, le PLUi est un outil de planification qui n’a pas vocation à tout prévoir étant donné sa nécessaire
évolution.
Réponse de la CC LLB : les demandes de changement de destination seront étudiées et pourront

être prises en charge sous réserve que ces bâtiments répondent aux critères définis pour le repérage
des changements de destination. Pour ce qui concerne les dispositions relatives à l’extension d’un
bâtiment, les règles sont précisées par le règlement écrit et ne sont applicables qu’à une seule
occasion après l’entrée en vigueur du PLUI.
133
Avis de la CE : la commission prend acte de cette réponse. Du point de vue de la commission, le

repérage préalable des bâtiments potentiellement ouverts à un changement de destination n’est pas
apparu clairement sur les documents soumis à enquête (en particulier le règlement graphique). La
Communauté de Communes, semblant ouverte à l’examen de certaines demandes de changement
de destination dans le cadre de l’évolution du PLUI, la commission recommande à la communauté de
communes, dans un souci d’équité, de revalider au préalable avec chaque commune, une liste
exhaustive des bâtiments concernés avant l’approbation du projet de PLUI. La commission d’enquête
préconise de traduire cela dans le règlement graphique.
• L’accueil des gens du voyage

18 observations (45, 177RN77, 242RN137, 270, 273, 274, 275, 276, 278, 279, 280, 283, 284,
285, 286, 287, 288 et 290). Bien qu’elles ne se présentent pas sous forme de pétition, toutes ces
observations témoignent d’une certaine opposition au projet d’extension de l’aire d’accueil des gens
du voyage (Nxg) qui a été positionné rue Ste Cécile à Chateau du Loir. Certaines préconisent un
repositionnement du projet à proximité de l’aire actuelle, mais beaucoup manifestent une opposition
nette, compte tenu de la proximité du cimetière, d’habitations, du Manoir de Riablay ou encore
d’entreprises qui subissent des nuisances.
Réponse de la CC LLB : à la suite des 18 observations déposées sur le secteur Nxg de Château-du-
Loir, la communauté de communes précise que le dimensionnement de l’aire d’accueil des gens du
voyage doit pouvoir répondre aux besoins exprimés par les communautés et s’intégrer à l’échelle
départementale dans un schéma d’accueil cohérent. Le positionnement de ce secteur Nxg sera
reconsidéré afin d’estimer la localisation adéquate dans l’intérêt général.
.
Avis de la CE : la commission prend acte de cette proposition et approuve la prise en compte tant
des besoins légitimes en termes d’accès aux services de proximité des gens du voyage que de la
concertation préalable envisagée.
4.4.4 mobilité et stationnement
• Circulations douces
Réponse de la CC LLB : Le PADD fait état de la volonté de la collectivité de “valoriser et renforcer le

réseau de chemin ruraux et des circuits de randonnée”. Cette volonté politique affichée est un pas de
plus vers la mobilisation d’actions concrètes qui dépassent le simple cadre du PLUi. Cette personne
ressource pourra bien sûr être consultée lorsque des actions seront engagées.
Avis de la CE : La réponse apportée à cette observation unique ouvre la porte à une concertation
préalable sur ce sujet, que, d’un point de vue général, la commission approuve.
• Stationnements, parkings
Réponse de la CC LLB : les dispositions du PLUi ne sont pas bloquantes pour la réalisation d’aires
de covoiturage. Une réflexion sur toutes les formes de mobilité pourra être engagée à l’échelle
intercommunale si la CC devient compétente en 2021 dans le cadre de la Loi d’orientation sur les
mobilités
Avis de la CE : La réponse apportée à la seule observation ayant trait à cette thématique ouvre la
porte à une concertation préalable sur ce sujet, que, d’un point de vue général, la commission
approuve.
4.4.5 Environnement
134
• Les zones humides

5 observations ont été déposées sur ce thème dont une de l’ancien maire de Flée qui signale la
présence gênante d’habitat léger de loisir peu compatible avec la préservation des zones humides.
Réponse de la CC LLB : à plusieurs observations spécifiques concernant directement ou

indirectement (stationnement de caravanes) les zones humides, la communauté de communes
rappelle :
-la méthodologie d’établissement de l’inventaire des zones humides dans le cadre de la construction
du projet de PLUI,
-l’existence des dispositions relatives aux zones humides de la loi sur l’Eau,
-les dispositions du règlement écrit du projet de PLUI concernant le stationnement des caravanes.
Avis de la CE : la commission prend acte de ces réponses et souligne l’insuffisance du règlement

écrit sur cette thématique. La protection des zones humides, l’une des composantes majeures de
l’environnement du territoire avec la vallée du Loir est un impératif que la collectivité devrait se donner
avec un règlement plus détaillé qui permette de limiter leur urbanisation, car il s’agit de protéger sa
biodiversité, et la prévention des inondations.
• Les zones boisées, EBC et haies

26 observations ont été déposées sur ce sujet (104, 149, 178RN78, 180RN80, 182RN82,
183RN83, 184RN84, 189RN89, 190RN90, 191RN91, 193RN93, 194RN94, 197RN97, 212RN109,
213RN110, 214RN111, 215RN112, 216RN113, 217RN114, 218RN115, 219RN116, 220RN117,
221RN118, 241RN136, 315 et 316) dont 20 émanent de la même personne qui souhaite ajouter au
règlement graphique des haies à protéger dont il a dressé la liste dans chaque observation qu’il a
déposée. Cela étant, le territoire de Loir Lucé Bercé présente des paysages qui ont fait l’objet d’une
présentation détaillée dans les différents documents du PLUi (PADD, état initial de l’environnement,
diagnostic agricole, évaluation environnementale, règlement écrit et documents graphiques). Le
nombre d’observations déposées à ce sujet montrent toute l’importance que le public et les élus
locaux y accordent.
Réponse de la CC LLB : aux observations assez nombreuses déposées sur cette thématique
relativement à des demandes de :
-débat communautaire complémentaire sur cette thématique,
-déplacement de haies,
-meilleure préservation et entretien des haies,
-ajouts spécifiques de haies à protéger sur les communes de Thoiré sur Dinan et Jupilles,
La communauté de communes rappelle les dispositions du règlement écrit relatives aux haies et
propose une concertation avec les équipes communales avant nouvelle prescription dans le plan de
zonage.
Pour donner suite à la suggestion de la commission d’enquête d’organiser un débat communautaire
complémentaire, portant sur la protection des paysages, la communauté de communes souligne la
mobilisation déjà importante des outils réglementaires pour cadrer l’évolution paysagère du territoire
et ses projections réglementaires. Elle précise qu’une démarche, permettant un recensement
exhaustif des haies sur l’ensemble du territoire et associant l’ensemble des acteurs concernés, est
par ailleurs en réflexion.
Avis de la CE : la commission prend acte de ces réponses et approuve la concertation

complémentaire envisagée et la proposition d’une démarche portant sur un recensement exhaustif
des haies sur l’ensemble du territoire.
• Les risques naturels :
135
4 observations ont été déposées sur ce thème (18RN2, 112, 115, 231RN126) qui portent sur un
risque non identifié dans le règlement du PLUi, c’est-à-dire le phénomène de retrait-gonflement des
argiles qui peuvent entrainer des désordres structurels dans les constructions.
Réponse de la CC LLB : suite aux observations, la communauté de communes :

-précise les données de base qui ont servi à établir les zones de risque de mouvement de terrain
(carte des risques sur le département établie par les services de l’État)
-rappelle les références permettant d’évaluer les conditions de construction en zone inondable,
-propose d’ajouter aux dispositions du règlement écrit, une mention relative à l’aléa retrait-gonflement
des argiles ainsi que la carte d’aléa actuellement en vigueur, qui avait donné lieu à une question
spécifique de la commission d’enquête.
Avis de la CE : la commission prend acte et approuve cette proposition et souligne, une nouvelle fois
le caractère informatif et pédagogique du règlement écrit du PLUI sur le phénomène du retrait-
gonflement des argiles dont les conséquences en termes de dommages aux bâtiments tendent à se
généraliser.
• Nuisances
Réponse de la CC LLB : les observations déposées sur ce sujet sans lien direct avec le projet de
PLUI, feront l’objet de l’information des structures compétentes concernées.
Avis de la CE : la commission prend acte de cette proposition et l’approuve.
• Les orientations choisies en matière d’énergie renouvelable :
Les 49 observations déposées (35RN17, 68, 71, 72, 90RN35, 91RN36, 94RN39, 100, 114, 117,
34RN16, 127, 131RN41, 139RN49, 154RN59, 155RN60, 157RN62, 173RN73, 174RN74, 175RN75,
255RN150, 262RN157, 271, 314 et 317), montrent s’il en était besoin toute l’importance du sujet.
Le développement des énergies renouvelables est un sujet important pour le territoire. Différents
avis se sont exprimés avec des porteurs de projet et des partisans qui y sont favorables et des
opposants individuels ou sous forme associative soucieux de protéger le patrimoine paysager, naturel
et forestier. En ce qui concerne le projet de PLUi nous avons principalement des porteurs de projets à
St Pierre de Chevillé-Dissay sous Courcillon et Nogent sur Loir pour une centrale photovoltaïque au
sol et à Saint Pierre du Loroüer à proximité de la forêt de Bercé pour l’implantation éventuelle d’un
parc éolien, sans compter quelques initiatives plus individuelles. Aux dires des porteurs de projets, le
règlement actuel sur la zone A ou N ne permet pas d’envisager sans risque l’implantation d’une
centrale photovoltaïque en zone agricole. Et l’ « association pour la protection du cadre de vie et la
biodiversité autour de Bercé » s’est exprimée fermement contre l’implantation de 4 éoliennes de 190
mètres de hauteur à ST PIERRE DU LOROUER qui semblent peu compatibles avec "le fait de ne pas
porter préjudice à l'environnement, au paysage, à la faune, à la biodiversité et à l'environnement de
ce lieu". La forêt de Bercé est maintenant classée "forêt d’exception".
En ce qui concerne les projets de centrales photovoltaïque, les porteurs de projet sont :
• Mrs Goupil et Meyrignac représentant la sté RES, rappellent que "Le projet photovoltaïque
Chaume Solar a été initié par Mr Kléber Sevault en 2008 à Saint-Pierre-de-Chevillé et Dissay
sous Courcillon. Deux permis de construire ont été délivrés par arrêtés préfectoraux du 10
décembre 2013. Ces arrêtés ont été prorogés chaque année et une nouvelle demande de
prorogation a été déposée afin que le projet soit réalisé dans le courant des trois prochaines
années. Le porteur du projet souhaiterait faire évoluer le présent PLUi sur deux points :
136
•En modifiant le zonage lié aux parcelles sur lesquelles le projet photovoltaïque est
envisagé. En effet, le zonage actuel ne tient pas compte du projet. Pourtant, dans son
jugement du 16 avril 2013, le Tribunal administratif de Nantes fonde sa décision sur la
perte de l’usage agricole des terrains : « l’exploitation agricole et le terrain objet de la
demande de permis de construire sont en vente depuis l’année 2005 ; que le terrain
concerné par le projet de centrale photovoltaïque n’a plus d’usage agricole depuis l’année
2008 ». Cette modification impliquerait de faire évoluer ces parcelles vers un zonage N-pv
(Naturel indicé photovoltaïque).
•En reprenant la possibilité d’implanter le projet photovoltaïque dans la bande de 50 à
100 mètres de l’axe de l’autoroute A28.
Ce projet est structurant pour le territoire et en adéquation avec les objectifs des SRCAE,
SCOT et PCAET qui prévoient d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix
énergétique.
• Mr Cogny de JP Energie Environnement souhaite également réaliser une centrale

photovoltaïque à Nogent-sur-Loir, dans une carrière. Les parcelles concernées par le projet
sont actuellement prévues en zone N et A. Le projet est compatible avec le règlement du futur
PLUi. Toutefois, dans son avis du 31/07/2020, le Préfet de la Sarthe, a émis un avis
défavorable au PLUi. La Préfecture considère en effet que « la règle d’installation d’ENR au
sens large […] est trop permissive ». Dans sa réponse, la Communauté de Communes indique
que « le règlement écrit de ces secteurs mentionne des conditions formulées par l’article L 151-
11 en conformité avec le Code de l’Urbanisme. Si le règlement prévisionnel venait à être
modifié avant son approbation, nous souhaitions rappeler l’importance que nous attribuons à
cette future centrale photovoltaïque, et à la nécessité d’un zonage compatible d’un point de vue
de l’urbanisme. Ainsi, par exemple, un zonage spécifique de type N-pv maintiendrait l’éligibilité
de ces terrains aux appels d’offres de la CRE ».
Réponse de la CC LLB : à la suite des 49 observations déposées sur cette thématique la

communauté de communes :
• Précise qu’elle n’est pas informée de l’ensemble des projets d’installation de production d’énergie
renouvelable, que ces derniers ne devront pas porter atteinte à la sauvegarde des espaces
naturels et des paysages et qu’in fine ils devront bénéficier d’une autorisation délivrée par les
services de l’État.
• Rappelle que des précisions pourront être apportées dans le règlement écrit sur la nature des
secteurs susceptibles d’accueillir ce type d’installation et une concertation avec les PPA, préalable
à l’approbation du projet de PLUI, analysera la pertinence d’une bande spécifique d’exclusion
autour de la Forêt de Bercé.
• Précise que le projet situé sur la commune de St Pierre de Chevillé fait aujourd’hui l’objet d’une
demande de permis modificatif en cours d’instruction par les services de l’État, sans nécessité de
modification de zonage
• Rappelle que la doctrine de l’État privilégie pour l’implantation des projets en zone A et N les
terrains impropres à l’agriculture tels que les friches, parcelles polluées, anciennes carrières...
• Précise que le potentiel viticole de quelques parcelles classées en zone Av par le règlement
graphique, et proposée en complément pour l’installation d’équipement de production d’énergie,
sera estimé préalablement à toute modification de zonage ou autorisation,
• Précise que des modifications seront apportées aux dispositions du règlement écrit pour :
-substituer le terme « panneaux solaires » au terme « panneaux photovoltaïques »
-préciser la notion de visibilité depuis l’espace public,
• Précise que l’avis de l’association Sarthe Nature Environnement sur cette thématique sera
entendu,
• Précise suite à la question de la commission d’enquête, que l’absence de secteurs Npv , lui
permet d’ouvrir, pour la durée du PLUI, des potentiels d’implantation sur l’ensemble des zones A
et N sans restreindre des secteurs pouvant se révéler adaptés, mais dans des conditions fixées au
règlement écrit.
137
Avis de la CE : la commission prend acte des réponses apportées par la collectivité et approuve la
proposition de concertation complémentaire avec les PPA préalable à l’approbation du projet de PLUI
et de modification du règlement en vue d’une plus grande précision.
4.4.6 développement économique
• Consommation d’espace agricole
Réponse de la CC LLB : suite à une proposition d’optimisation des surfaces urbanisables au travers
de la mobilisation de dents creuses, ne pouvant être exploitées en agriculture, au regard des
interdictions d’épandage en particulier, la communauté de communes prendra en considération la
demande et l’étudiera préalablement avant toute intégration.
Avis de la CE : la commission approuve cette proposition
• Artisanat, industrie et zones d’activités

6 observations ont été déposées (61RN30, 263, 162RN67, 163RN68, 141RN51, 142RN52) qui
reflètent la volonté de certains maires (Chahaignes, Le Grand Lucé) de vouloir doter leur commune
d’une meilleure capacité d’accueil des entreprises sur leur territoire, mais aussi d’un besoin de court
pour le gérant de la sté qui exploite le centre commercial Leclerc qui souhaite développer des
activités de production et la création d’un magasin « drive », soulignant que ces 2 projets seraient
créateurs d’emplois.
Réponse de la CC LLB : à la suite de ces observations par des collectivités déplorant leur
impossibilité de proposer à des porteurs de projets d’activité économique existants des possibilités
d’accueil, la communauté de communes propose d’étudier les demandes spécifiques lors de
rencontres communales envisagées en janvier 2021 et de faire un point avec les PPA sur l’ensemble
des secteurs à vocation économiques. Le projet à court terme exprimé par le gérant du centre Leclerc
sera pris en compte et le zonage adapté. Les projets à moyen terme pourront être étudiés dans le
cadre d’une révision du PLUI.
Avis de la CE : la commission d’enquête approuve ces décisions et recommande à la Communauté

de Communes de poursuivre la concertation avec les entreprises locales pendant toute la durée du
PLUI.
4.4.7 Équipements
8 observations (19RN3, 186RN86,187RN87, 188RN88, 239RN134, 159RN64, 160RN65, 17RN1) ;
hormis quelques observations portant sur des projets d’équipements sportifs et de loisir.
• Équipements de loisirs
Réponse de la collectivité : La collectivité indique que ces demandes pourront faire l’objet d’un
examen soit par la commune concernée soit par la communauté de communes pour en étudier la
faisabilité.
Avis de la CE : Les observations des déposants sont pertinentes. La collectivité a été sensible aux
arguments avancés pour permettre des aménagements du PLUi au cas par cas.
• Eau assainissement
138
Le déposant envisage d’installer un assainissement autonome. IL demande s’il y sera autorisé ou si

la limite du secteur Nv pourra être revue.
Réponse de la collectivité : Les travaux demandés sont autorisés dans le secteur Nv dans le cadre
de l’objet demandé. Si besoin, le secteur Nv pourra être modifié
Avis de la CE : Il s’agit d’une demande très spécifique à laquelle la collectivité a répondu

positivement
• Équipements de santé
L’ancien directeur de l’hôpital interroge la collectivité à propos d’un projet de reconstruction de
l’établissement pour l’adapter aux normes actuelles notamment environnementales. Il demande qu’un
espace soit prévu dans le PLUi.
Réponse de la collectivité : elle indique que le secteur de l’hôpital permet une construction mais elle
n’aurait pas eu connaissance du projet.
Avis de la CE : C’est un projet connu des élus locaux. Lors de la visite des lieux pendant l’enquête,
le Maire de Montval sur Loir a informé le commissaire enquêteur du projet de restructuration du
centre hospitalier qui sera inscrit dans le programme Petites Villes de Demain. La Commission
recommande à la communauté de communes de prendre toutes les dispositions nécessaires dans le
PLUi à la mise en œuvre de ce projet d’intérêt général majeur pour le territoire. Mais en tout état de
cause le classement en « U » du secteur permet la réalisation du projet.
• Emplacements réservés
6 observations concernent les emplacements réservés (42, 74, 85, 87, 267, 295) qui portent
notamment sur une opposition à la création de bassins de rétention destinés à mieux gérer le
ruissellement des eaux superficielles à Montabon et Lavernat.
Synthèse de la réponse de la CC LLB : La communauté de communes est disposée à étudier les

situations particulières avec les communes concernées. En revanche un emplacement réservé peut
avoir un caractère indispensable et dans ce cas il ne pourra pas être donné une suite favorable à la
demande.
Avis de la CE : la collectivité a fait la part des choses en ne retenant que les emplacements réservés
indispensables. Elle a eu une approche positive pour les demandes qui semblent justifiées en
associant les communes concernées par l’observation.
4.4.8 Règlement écrit du PLUi
• Demandes relatives à la rédaction du règlement
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes indique qu’une suite favorable sera donnée
à une observation. Pour l’autre le règlement écrit n’est pas aussi restrictif qu’il est indiqué par le
déposant. Il n’y a donc pas de difficulté.
Avis de la CE : La commission d’enquête note qu’il n’y a pas de problème particulier.
• Demandes relatives aux extensions d’habitation

En zone A, les extensions d’habitation seraient limitées à 30% de la surface initiale à la date
d’approbation du PLUi ou à une surface maximale de 150m², alors que la DDT souhaitait que le
règlement prévoie une application cumulative de ces 2 critères, la charte Agriculture et Urbanisme
n’étant pas aussi restrictive. 8 observations ont été déposées sur ce sujet (33, 40RN22, 49, 93RN38,
139
108, 118, 260RN155, 282). En effet, certains projets d’extension de petites maisons ne sont pas
compatibles avec cette règle de 30%. La souplesse prévue au règlement écrit du projet de PLUi d’une
application alternative des 2 critères de restriction (30% ou 150m²) est sans doute une bonne chose
compte tenu de la typologie du bâti en zone A où les petites maisons sont fréquentes, ce qui permet à
de jeunes couples de s’installer à des conditions économiques favorables tout en ayant la possibilité
d’envisager sereinement l’évolution de leur habitat en fonction de la composition de leur foyer.
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes a pris en compte les observations des

déposants tout en rappelant le cadre général du règlement. À noter, élément positif, que la règle des
30% sera réétudiée.
Avis de la CE : La commission d’enquête enregistre avec satisfaction les réponses positives et

l’ouverture concernant la règle des 30% qui semble stricte. Mais la commission d’enquête, comme
nombre d’élus, regrette malgré tout l’application d’une restriction d’extension plafonnée à 150m² qui
introduit par ailleurs une certaine rupture du principe d’égalité devant les règlements, selon que le
pétitionnaire soit situé en zone A et N ou en zone urbaine ou à urbaniser.
• Demandes relatives à la construction d’annexes d’habitation
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes rappelle les objectifs des normes relatives
aux annexes notamment la limitation de l’extension des surfaces urbanisées. Par ailleurs dans
plusieurs cas les déposants trouveront une réponse positive à leur interrogation.
Avis de la CE : la commission prend acte et approuve les dispositions du règlement écrit relatives
aux annexes
4.4.9 Règlement graphique du PLUi
• Les demandes de modification du règlement graphique en vue d’obtenir un

zonage Auz seront déterminantes pour l’avenir de la Communauté de Communes Loir-Lucé-Bercé
car elles peuvent la qualifier comme territoire d’accueil pour de nouvelles entreprises ou au contraire
la rendre invisible. Ces observations (2, 5, 237RN132, 291) émanent d’un propriétaire et d’un
exploitant agricole qui proposent le reclassement de parcelles situées le long de la déviation de
Château du Loir, à l’arrière de la friche Harman mais aussi d’élus et notamment de Mr Renard Maire
de st Vincent du Loroüer et de Mr Roncière Maire de Montval sur Loir qui développe un argumentaire
très étayé sur une proposition de réorganisation de l’offre foncière sur le pôle de centralité dont il a la
responsabilité.
En ce qui concerne Montval sur Loir, c’est tout d’abord le secteur AUz proche de la sortie de
l’autoroute A28 (8,70 ha) qui est impacté par une zone d’aléas géologique qui rend incertain la
commercialisation du site. Or, il est possible de prévoir une organisation spatiale différente permettant
de conserver les surfaces constructibles sans ces contraintes. Il convient préalablement de souligner
que le secteur AU1 en vigueur dans le cadre du PLU en vigueur couvre une superficie d’environ 10,9
ha et que le projet de PLUi prévoit lui 8,7 ha. Un effort de réduction des surfaces constructible de 2,2
ha a donc été consenti par la commune, alors même que l’ouverture d’une zone d’activité
économique à la sortie de l’autoroute A28 est un enjeu fort pour l’accueil d’entreprise et le
développement de l’emploi. La commune de Montval sur Loir demande une redistribution de cette
surface sur de nouvelles parcelles la surface totale restant identique avec 8,6 ha.
Route de Tours, le projet de PLUi crée une extension du secteur AUz, pour une superficie de 1,13
ha, en contrebas de l’ancien site Harman. Dans le même temps il supprime 10,13 ha de zone AUa
plus au nord, dans le quartier dit « les Sablonnières », auparavant destinés à accueillir une extension
de la zone commerciale Sainte Cécile. Or le secteur présente un potentiel d’accueil d’entreprises
140
industrielle ou commerciale intéressant sur des terrains coincés dans une bande relativement étroite
entre les bâtiments d’activité existants et la déviation. Au dire (observation n°5) des exploitants de ces
terrains encore en culture, leur isolement et leur situation les rendent peu propice à un usage
agricole. Il serait donc cohérent d’offrir ces espaces à l’accueil d’activité industrielle ou commerciale
compte tenu de leur très bonne visibilité, de leur accessibilité et de leur proximité avec d’autres
établissements industriels ou commerciaux. La commune demande une extension du secteur AUz
sur les terrains pour une superficie d’environ 3,22 ha.
Enfin, la zone d’activité du Chêne Vert dispose dans le PLU en vigueur d’un secteur AUa d’une
superficie de 1,00 ha environ situé entre la bordure du coteau et le bâtiment Leclerc. Le projet de
PLUi le destine désormais à une activité à vocation viticole. D’une part il apparait peu probable
qu’une exploitation viticole de ces terrains se réalise au regard d’une situation enclavée dans cet
environnement commercial, d’autre part, l’exploitant du bâtiment commercial a exprimé le souhait de
pouvoir utiliser ces espaces pour y implanter 2 laboratoires de production. En conséquence, la
commune demande le rétablissement de ces terrains en secteur de constructibilité, idéalement en
secteur Uz, dans la continuité du secteur Uz existant.
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes a examiné positivement les demandes de

changement de zonage tout en rappelant les contraintes du SCOT. La demande de repositionnement
du périmètre AUz à Montabon sera prise en compte et étudiée lors des rencontres communales en
janvier 2021. Le nouveau secteur AUz près d’Harmann sera également discuté lors des rencontres
communales et en tenant compte des objectifs du PADD en matière de consommation d’espaces à
vocation économique.
Avis de la CE : La commission d’enquête partage cette démarche qui va dans le sens de l’écoute
des élus locaux. Cela étant, la commission d’enquête attire l’attention de la collectivité sur l’écoute
des entreprises qui ont des besoins fonciers pour des projets de développement porteurs d’emploi à
court terme auxquelles il sera important de pouvoir répondre rapidement. La commission d’enquête
invite donc la communauté de communes à redéfinir ses priorités en matière d’offre foncière destinée
aux activités économiques de manière à doter Montval sur Loir d’une capacité en adéquation avec
son rôle de pole de centralité de même que les pôles relais et ruraux.
• Demande de modification concernant la zone A
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes précise que la seule demande de cette

nature sera examinée lors des rencontres communales.
Avis de la CE : La commission d’enquête prend acte de la réponse.
• Demandes concernant les hameaux et les abords
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes signale qu’il s’agit d’une demande

spécifique qui fera l’objet d’un examen bienveillant si besoin.
Avis de la CE : La commission d’enquête prend acte de la réponse.
• Les demandes de modification du règlement graphique en vue d’obtenir un

zonage Auh ou en limite de STECAL ont été très nombreuses ; 57 ont été déposées (4, 7, 8, 9, 14,
15, 20RN4, 29RN13, 30RN14, 37RN19, 41RN23, 46, 47, 53, 55RN24, 57RN26, 62RN31, 64, 69, 67,
73, 75, 77, 80, 82, 84, 105, 107, 119, 121, 125, 129RN40, 134RN44, 144RN54, 150RN55, 151RN56,
164RN69, 166, 169, 199, 264, 268, 269, 272, 281, 289, 292, 293, 297, 299RN158, 304, 305, 306,
308, 309, 313, 318, 13,161RN66, 277, 303). Toutes ces personnes ont découvert, avec ce projet de
141
PLUi tel qu’il a été arrêté, que leurs éventuels projets de construction nouvelle en zone A seront
impossibles à concrétiser ou qu’ils ne pourraient pas revendre une partie de leur propriété en terrain à
construire. Certaines de ces parcelles sont même enclavées dans l’enveloppe urbaine et certaines
dents creuses, pourtant repérées lors du diagnostic initial n’ont pas été retenues en vue d’une
densification des centre-bourgs. D’autres sont limitrophes des STECAL. Le Maire de Montval sur Loir
a lui-même proposé de modifier le tracé d’une OAP à Montabon et d’une zone UC à Vouvray sur Loir,
mais cette problématique est présente dans pratiquement toutes les communes. Lors des
permanences, les membres de la commission d’enquête ont souvent été sollicités par le public à qui
ils se sont appliqués à préciser que ces perspectives de réduction drastique des surfaces
constructibles avaient été arrêtées en application du SCOT de la Vallée du Loir, lui-même contraint
par les directives nationales.
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes a été sollicitée pour de nombreuses

demandes de reclassement de parcelles pour les rendre constructibles. D’une manière générale la
communauté de communes a rappelé les principes qui ont prévalu aux zonages. Ainsi les
changements de classement font l’objet de refus sauf les cas particuliers auxquels la communauté de
communes a donné une suite favorable ou sollicitera la commune pour procéder à un examen local
de certaines situations.
Avis de la CE : La commission d’enquête partage les propositions de la collectivité qui sont basées
sur une analyse objective des observations ; en témoigne le nombre d’avis favorables qui sont
donnés.
• Les demandes concernant les OAP

4 observations ont été déposées à ce sujet (58RN27, 76, 54 et 120) ; mis à part l’observation du
Maire de Chahaignes qui souhaite une modification du tracé de son OAP pour préserver sa réserve
foncière constructible, les autres remarques nécessitent une étude au cas par cas.
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes donne une réponse à priori positive aux
demandes tout en les renvoyant à un examen lors des rencontres communales et formule un refus en
se référant au règlement qui définit le nombre de logements à l’hectare.
Avis de la CE : La commission d’enquête partage la démarche globale mais estime que le refus
semble « administratif » ne paraît pas tenir compte du contexte local.
• Les demandes concernant les STECAL

7 observations (1, 3, 12, 39RN21, 153RN58, 228RN123 et 192RN92) portent sur des extensions
souhaitées de ces STECAL, de la part de propriétaires situés en limite de ces secteurs et demandent
une étude particulière de chacune.
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes répond favorablement aux demandes
pouvant répondre à l’esprit du PLUi. Toutefois une d’entre elle ne permet pas de déroger au
règlement.
Avis de la CE : La commission d’enquête partage les réponses de la collectivité. Toutefois une

réponse plus explicite pour la demande de la commune de Jupilles permettrait de lever toute
ambigüité.
• Erreurs matérielles, manque d’indications géographiques
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes indique que les erreurs constatées sur le
règlement graphique seront corrigées. Elle indique également que les informations auraient
communiquées par la DDT.
142
Avis de la CE : La commission d’enquête prend acte des réponses. Toutefois, renseignement pris
auprès de la DDT il ne semble pas que ce soit le cas. Peut-être s’agit-il de bases de données
utilisées par les cabinets d’étude dont on ne connaît pas la source précise.
• Remarque sur la qualité de la cartographie
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes renvoie les déposants aux pièces du

dossier pour obtenir les informations demandées.
Avis de la CE : La commission d’enquête note qu’il s’agit d’une réponse strictement administrative,
tous les déposants n’ayant pas la possibilité de maîtriser toutes les subtilités du dossier et du
classement des pièces. Par ailleurs en ce qui concerne les secteurs inondables les arrêtés
préfectoraux nomme les communes sans indication précise sur les zones concernées. Une ouverture
pour répondre aux éventuelles questions aurait été la bienvenue.
• Les demandes de modification du projet postérieures à la date d’arrêt du projet

Ces 6 observations (59RN28, 60RN29, 133RN43, 310, 311 et 312) émanent des maires de
Chahaignes, Saint-Vincent-du-Lorouër, Marçon, Montreuil-le-Henri et Nogent-sur-Loir qui expriment
des projets divers concernant des équipements (caserne de pompiers, local pour les services
techniques, aire d’accueil des gens du voyage, OAP habitat, emplacements réservés).
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes indique aux demandeurs que leurs

observations feront l’objet d’un nouvel examen lors des rencontres communales en janvier 2021.
Avis de la CE : La commission d’enquête prend acte des réponses.
• Observations ne rentrant pas dans les rubriques ci-dessus
Réponse de la CC LLB : La communauté de communes a examiné ces observations qui sont

spécifiques. Une réponse au par cas sera apportée avec l’objectif de coller à la réalité locale tout en
respectant le règlement. Aussi dans plusieurs cas les observations feront l’objet d’un examen local,
d’une étude avec les services compétents, d’un aménagement du règlement écrit. Dans d’autres cas
les demandes n’entrent pas dans le champ du PLUi.
Avis de la CE : La commission d’enquête prend acte des réponses.
4.5 Sur les avis des PPA
• L’État, par la DDT, a exprimé un avis défavorable fondé sur de nombreuses remarques :
Alors que les chiffres l’INSEE enregistrent une diminution de la population de 546 habitants entre
2012 et 2017, la communauté de communes prévoit une croissance de 0,5%/an pour la durée du
PLUi. Cet objectif s’appuie sur un choix politique se situant entre le scénario ambitieux (+0,58%/an) et
le scénario volontariste (+0,42%/an) du SCOT qui écarte le scénario de croissance maitrisée.
En matière de logements, l’État aurait souhaité une meilleure remobilisation des logements vacants.
Le foncier disponible et les logements vacants au sein des enveloppes urbaines sont à remobiliser
dans le PLUi avant d’ouvrir de nouveaux secteurs à l’urbanisation. Une justification du besoin en
nouveaux logements est à affiner, car, selon la DDT, ces objectifs ne s’appuient pas sur une réelle
comptabilisation des autorisations de construire qui auraient été délivrées ces dernières années.
L’État attire également l’attention sur la consommation foncière liée aux activités économiques
jugée trop importante. La création d’une zone d’activités à proximité de l’échangeur de l’autoroute
143
A28 à Montval-sur-Loir (commune déléguée de Montabon) prévoit une consommation de terre

agricole de 8,7 ha. Cette zone est éloignée du bourg, déconnectée des autres activités et comporte
des risques de mouvement de terrain. Dans le rapport de justifications, il est indiqué que
l’urbanisation de cette zone sera réalisée au-delà de la durée du PLUi qui est fixée à 10 ans. Ainsi, le
classement actuel de cette surface en zone agricole ou naturelle se justifie pleinement.
Les dispositions relatives aux extensions sont trop permissives en zones A et N car les dispositions
du règlement n’encadrent pas suffisamment les possibilités d’extensions du bâti. Il convient de suivre
les préconisations de la charte agriculture et urbanisme, en fixant une limite de ces extensions à 30 %
sans dépasser une emprise au sol de 150 m².
Réponse de la CC LLB : Dans sa réponse, qui avait été jointe au dossier d’enquête, la collectivité
indique que le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) élaboré à l’échelle du PETR Pays Vallée du
Loir entre les années 2013 et 2019, constitue le "cadre" réglementaire partagé et co-construit, par et
pour les 3 Communautés de communes membres du PETR. Ce document de planification urbaine de
rang supérieur s’applique de facto aux documents de planification urbaine de rang inférieur, c’est-à-
dire aux PLUi.
• Si au début des échanges (en février 2015), le choix du comité de pilotage SCoT a été de retenir
un scenario de croissance démographique maîtrisée, il s’est avéré qu’il n’était pas tenable d’afficher
si peu d’ambition pour un territoire comme celui de la Vallée du Loir. De nouvelles modélisations ont
alors été effectuées. Elles ont abouti à une croissance démographique réfléchie et assumée,
comprise entre les scenarii ambitieux et volontariste. Le SCoT étant construit à l’échelle de la Vallée
du Loir, il est entendu qu’il s’applique aux 3 CC qui le composent. Les 3 CC sont donc en parfaite
cohérence, en affichant le même scénario démographique, soit +0,5%/an. Ce choix a été approuvé
par l’ensemble des Personnes publiques associées, y compris la DDT et par la commission d’enquête
nommée pour suivre le SCoT, en mai 2019.
• Si ce scenario est supérieur à l’évolution démographique enregistrée ces dernières années, il n’en
est pas moins que l’objet même du SCoT (et des PLUi) étant de réduire de façon drastique la
consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers, le pendant imposé à chaque CC est de
densifier l’urbanisation de demain, et ce quel que soit le niveau de polarité, d’où une densité minimale
de 15 log/ha.
• Il est d’ailleurs important de rappeler que l’objectif de moindre consommation est atteint, puisqu’à
l’horizon 2030 (soit en 10 ans), la CC Loir Lucé Bercé – malgré un scenario démographique
ambitieux, s’engage à consommer 67 ha d’espaces de toutes natures, contre 117 ha sur la période
précédente 2009-2019. L’analyse de la consommation d’espaces sur la période 2009/2019 prend en
compte toutes les nouvelles constructions réalisées dans cette période et les objectifs de réduction de
consommation d’espaces tiennent donc bien compte de la période écoulée.
• En ce qui concerne le foncier économique, le PLUi se limite à cibler en Uz ou AUz les secteurs
dédiés aux activités économiques mais ne définit pas le statut de la zone (réserve foncière, ZAC…).
Si la zone de Montabon a été ciblée en ZAC c’est parce que le projet était défini comme tel lors de
l’élaboration du PLUi, mais ce statut pourra évoluer en fonction de l’orientation donnée au projet. La
surface du projet de zone d’activités de Ruillé/Loir pourrait être réduite.
• Cette approche optimiste s’accompagnera d’un effort pour réinvestir les logements vacants. La
délimitation des hameaux sera resserrée.
• Certaines OAP habitat seront revues avec les communes à La Chapelle-Gaugain, la Chartre-sur-
le-Loir et Flée.
• S’agissant des extensions, le règlement a été rédigé pour permettre aux petites habitations une
évolution adaptée aux besoins d’un ménage (arrivée d’enfants, etc.) tout en limitant les possibilités à
150 m² maximum ; les 30% ne suffisent pas à cette évolution. Le règlement précisera que les
annexes devront être construites à moins de 25m du bâtiment principal. Il était nécessaire de trouver
un juste équilibre entre les besoins exprimés par les propriétaires et les objectifs de limitation de
l’artificialisation.
• Les STECAL ont été justifiés. Des ajustements pourront être faits sur certains hameaux afin de
proposer un zonage plus précis.
144
• Pour la Trame Verte et Bleue, le règlement écrit propose déjà une disposition plus vertueuse que
celle demandée par le SAGE. Les cours d’eau seront représentés au règlement graphique du dossier
d’approbation. Un rappel sera ajouté au règlement écrit quant à la prise en compte de la Loi sur l’eau.
Il en sera de même pour les secteurs d’OAP concernés. Haies, boisements, zones humides, sont
déjà représentés au règlement graphique et l'ensemble des corridors ont été considérés dans
l'élaboration du document. Aucune modification n'est à apporter ici. Les EBC ont été justifiés et le
zonage a été adapté pour ceux ayant un PSG. Le PPRNi étant annexé, il n'est pas nécessaire de le
rajouter.
• Les plans de zonage seront ajustés afin d‘assurer une meilleure lisibilité, en ajoutant les routes, en
revoyant les couleurs et les changements de destination, en ajoutant les périmètres MH s’ils ne
surchargent pas la carte. Il n’est pas nécessaire de représenter les SUP et les Natura 2000 mais il
sera possible de les retrouver sur des cartes dédiées en annexes.
• Après échanges avec la DDT sur le sujet des ENR, un sous-zonage n'est pas adapté puisque les
projets ne sont pas fixes. Il a été décidé de préciser le règlement écrit pour rappeler les conditions
imposées aux porteurs de projet : "Une attention particulière devra être portée sur l'insertion
paysagère des installations, sur leur impact sur les zones d'habitation et sur l'activité agricole, et une
étude d'impact environnementale ainsi que d'une étude pédologique préalable afin de qualifier la
qualité agronomique des terres seront réalisées. Les projets devront démontrer la nécessité de se
déployer sur des espaces agricoles qui présenteront une qualité agronomique impropre à l'activité
agricole. L’avis des commissions dédiées et de la SAFER pourra être exigé".
Avis de la CE : les réponses apportées par la collectivité sont de nature à satisfaire les demandes
exprimées par la DDT. Une réunion est d’ailleurs prévue à ce sujet au mois de janvier.
• Avis de la CDPENAF
Avis favorable à la majorité des STECAL sous réserve de réajuster les enveloppes urbaines des
STECAL hameaux au plus près du bâti existant et de ne pas permettre d’extension de ceux-ci. La
CDPENAF donne également un avis favorable aux dispositions du règlement concernant les
extensions et annexes des constructions à usage d’habitation existantes en zone agricole ou
naturelle sous réserve que l’emprise au sol ne dépasse pas les 150 m² cumulés à la date
d’approbation du PLUi et que l’emprise au sol cumulée des nouvelles extensions ne pourra pas
dépasser 30 % de l’emprise au sol de la construction existante. Les annexes devront être limitées à
50 m². La CDPENAF donne enfin un avis favorable aux changements de destinations sous réserve
que l’accès aux réseaux soit vérifié et que le bâtiment faisant l’objet d’un changement de destination
dans les grands corps de ferme soit mieux ciblé.
Réponse de la CC LLB : la collectivité indique que les STECAL seront resserrés, celui de Pruillé
l’Éguillé, Nxz, étant pleinement justifié et les hameaux mieux délimités. En revanche pour l’extension
des habitations en zone A et N elle justifie que sa proposition de règlement correspond aux besoins
compte tenu de la typologie de l’habitat et ne change rien en termes de consommation foncière.
Avis de la CE : la commission partage cette réponse de la collectivité car l’application cumulative de

ces 2 règles serait une entrave, en zone A, à la reconquête d’une vacance de petites habitations
accessibles sur le plan économique à de jeunes ménages. De plus le plafond de 150m² introduit une
distorsion de traitement avec les autres zones urbanisables.
• Avis de la Chambre d’Agriculture

La Chambre d’agriculture a émis un avis favorable au PLUi sous réserve que :
- l’ouverture des zones à urbaniser pour les activités économiques soit conditionnée à un remplissage
optimal des zones déjà aménagées à proximité,
- les zones à urbaniser en densification soit aménagées en priorité (en 1AUh) par rapport à celles qui
sont en extension sur une même commune (à classer en 2AUh),
- les STECAL « habitat » soient délimités au plus près du bâti existant et que les STECAL « activités
» soient ajustés en fonction du besoin réel des entreprises existantes.
145
Réponse de la CC LLB : la collectivité précise que la délimitation des enveloppes urbaines a été
stricte. Ainsi environ 360 logements sont prévus au sein des enveloppes urbaines existantes, soit
46% de l'objectif global. Un échéancier prévisionnel à l'urbanisation pourrait être intégré dans les
OAP. Une étude au cas par cas sera faite afin d’identifier si ces OAP serait éligibles à un phasage.
Pour identifier les secteurs les moins impactant pour l'environnement et l'activité agricole, une
méthodologie a été mise en œuvre avec plusieurs critères étudiés : l'environnement urbain,
l'accessibilité, les réseaux, l'activité agricole, le paysage et l'environnement naturel.
La délimitation de certains STECAL (10 sur les 28) sera revue pour réduire leur emprise tout en
conservant des possibilités de construction. S’agissant des zones dédiées aux activités, la collectivité
justifie sa position par un choix politique dans la mesure où peu de nouvelles zones ont été créées
depuis 10 ans. L’objectif est d’assurer un maillage cohérent du territoire.
Sur le plan environnemental, la délimitation du secteur Nv s'appuie sur le tracé des principaux cours
d'eau, des limites physiques et parcellaires. Le classement en zone N n'interdit pas les usages
agricoles, en revanche, il en limite la constructibilité. Mais certaines limites pourront être revues.
Pour les ENR, la rédaction actuelle du projet de PLUi ne permet pas les installations de production
d'énergie renouvelable lorsqu'elles sont incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole,
pastorale ou forestière. De plus, pour les parcs photovoltaïques, les conditions d'éligibilité de la
Commission de Régulation de l'Energie (CRE) (6ème appel à projet 2019-2020) sont les suivantes :
se situer en zone U ou AU des PLU ou en zone naturelle d'un PLU portant mention énergie
renouvelable, solaire ou photovoltaïque ou toute zone naturelle autorisant explicitement les
installations de production d'énergie renouvelable.
Avis de la CE : elle partage cette réponse, en notant toutefois que le besoin réel des entreprises,
souvent des TPE artisanales dans les communes rurales où se situent les STECAL économiques, est
difficile à prévoir.
• Avis du Président du Conseil Départemental

Le département souhaite que la création de nouveaux accès ou la modification d'un accès existant
sur les RD 9, 10, 13, 32, 33, 64, 298, 303, 304, 305 et 338, soit interdite hors secteurs
d'agglomération aménagée (hormis les dérogations prévues) et demande que cette interdiction soit
mentionnée dans le règlement des zones concernées et apparaisse sur les plans de zonage. Le
règlement doit aussi s'assurer que les marges de reculs ne s'appliquent pas pour les équipements
publics. Le Département souhaite également que soit inscrit au règlement écrit l'autorisation de
construire des « locaux techniques et industriels des administrations publiques et assimilées » dans
les zones Ua, Ub, uc, Up, Ue, Ug, Uz, AUh, AUe, AUZ et 2AU.
Les accès créés pour desservir les nouvelles zones d'urbanisation le long des routes
départementales devront disposer au minimum des distances de visibilité mentionnées dans le
Règlement de la Voirie Départementale. D'un point de vue plus général, le développement de
l'urbanisation le long des routes départementales doit être accompagné par des aménagements
urbains nécessaires à la préservation de la sécurité des différents usagers de la route.
Réponse de la CC LLB : la collectivité propose d'intégrer ces différentes règles qui n’amènent pas
de modification du projet de PLUi arrêté.
Avis de la CE : La commission d’enquête partage cette position de la collectivité
• Avis de la SNCF
La délimitation de secteurs de haies et de bois à protéger sur les emprises ferroviaires, telle qu'elle
est prévue actuellement dans le projet, contraindrait fortement la maîtrise de la végétation. La
présence d'EBC ou de haies protégées sur les parcelles riveraines des emprises ferroviaires peut
également s'avérer contraignante pour les riverains à qui il pourra être demandé d'abattre certains
arbres présentant un risque pour les circulations ferroviaires.
146
Réponse de la CC LLB : la collectivité demande que des précisions soient apportées par la SNCF
afin de déterminer quelles sont ses attentes concernant les haies. Elle va donc se rapprocher du
gestionnaire afin d'obtenir les informations et réaliser les ajustements par la suite. Les secteurs
protégés identifiés à proximité des emprises ferroviaires vont être enlevés pour le dossier de PLUi à
approuver.
Avis de la CE : La commission d’enquête partage cette position de la collectivité
• Avis du Centre Régional de la Propriété Forestière Bretagne- Pays de la Loire.

Le CRPF émet un avis favorable, et préconise aussi de mettre en place des outils permettant les
aménagements nécessaires à l'exploitation courante et durable des espaces boisés. Les règlements
associés aux espaces boisés doivent bien entendu intégrer les besoins de l'activité sylvicole. Enfin, le
CRPF se réjouit du choix de ne pas classer systématiquement les bois du territoire en EBC,
notamment ceux dotés de Document de gestion Durable. Néanmoins, un tableau récapitulant par
commune les surfaces classées en EBC, en bois à préserver, en zones humides serait intéressant.
Réponse de la CC LLB : la collectivité informe qu’une précision sera apportée au règlement écrit afin
de veiller à la possibilité de créer des espaces spécifiques nécessaires à l’exploitation du bois
Avis de la CE : La commission d’enquête partage cette proposition de la collectivité
• Avis de la CCI
Le PLUi présente 10 zones d'extension à vocation économique qui se situent majoritairement sur le
pôle de centralité (Montval-sur-Loir/Luceau) et les pôles relais (La Chartre-sur-le-Loir/Lhomme/Ruillé-
sur-Loir et Le Grand Lucé/Villaines-sous-Lucé). La répartition et la justification de ces surfaces
respectent donc bien la polarité du territoire et les besoins du territoire. La consommation totale de 36
ha pour les ZA économiques du territoire (y compris la nouvelle ZAC proche de l'échangeur A28 de
Montabon) reflète la volonté des élus de proposer une offre foncière et immobilière attractive pour de
nouvelles entreprises. La CCI émet un avis favorable sur le projet.
Réponse de la CC LLB : cet avis n’entraine pas de modification du projet de PLUi.
Avis de la CE : La commission d’enquête ne partage pas l’avis de la CCI car l’offre foncière
potentielle présente à Montval sur Loir ne permettra pas à ce pôle de centralité d’assumer sa fonction
de rayonnement économique et que, de plus, le projet de ZAE de Montabon proche de l’échangeur
de l’A28 ne répondra pas à ce besoin compte tenu de ses contraintes technico-économiques. En effet
la commission d’enquête précise que l’étude réalisée par le cabinet Ouest Am pour la demande
d’autorisation environnementale de la ZAC de Montabon montre la présence de risque de
mouvement de terrain sur la partie nord du secteur. Ce risque est pénalisant à la fois pour
l’aménagement de cette ZAC et pour la commercialisation des terrains auprès des entreprises
susceptibles de s’y implanter. Une étude géotechnique devrait être faite avant toute implantation
d’entreprise. La surface cessible en serait réduite à 5 ou 6 ha compte tenu de l’emprise de la voirie.
Ce site ne pourrait donc pas prétendre au statut de Parc d’Activités d’intérêt majeur tels ceux de
Ouest Park entre Sablé et la Flèche (A11), le Coutier près de la Ferté Bernard(A11) ou même
Maresché (A28).
• La Communauté de Communes Sud Sarthe

Le Conseil Communautaire a donné un avis favorable en observant que l'OAP de zone d’activité
économique de Montabon ne correspond pas au dernier projet d'aménagement de la ZAC, car pour
sa mise en œuvre, une dérogation à la loi Barnier sera nécessaire.
Réponse de la CC LLB : la collectivité estime qu’en effet, pour son aménagement, une loi Barnier
apparaît nécessaire
147
Avis de la CE : La commission d’enquête souligne que le projet de ZAE de Montabon proche de

l’échangeur de l’A28 ne répondra pas en l’état aux besoins de l’intercommunalité compte tenu de ses
contraintes technico-économiques.
• La DRAC, par l’intermédiaire de l’Architecte des Bâtiments de France, a émis un avis

favorable sous réserve de compléter la rédaction du règlement écrit portant sur la qualité
architecturale et paysagère (pentes de toit en cohérence avec le bâti ancien, enduits de teinte sable,
ouvertures plus hautes que larges, plan paysager de la parcelle d’implantation) et de faire figurer les
rayons de protection des monuments historiques sur les plans de zonage au même que les autres
servitudes publiques.
Réponse de la CC LLB : la collectivité rappelle que la règle d’origine permet déjà de tendre vers ces
préconisations mais il sera conseillé de se référer à la Charte de qualité architecturale et paysagère.
Les rayons de protection des MH apparaitront dans les plans des SUP. Il sera envisagé de l'ajouter
au règlement graphique.
Avis de la CE : La commission d’enquête partage cette réponse de la collectivité
• GRT Gaz a exprimé quelques remarques sur le règlement. Pour permettre une bonne
exploitation du réseau GRTgaz, il est souhaitable de faire apparaître, la mention suivante « Sont
admis, dans l'ensemble des zones définies ci-après sauf mention contraire, les canalisations de
transport de gaz ou assimilé y compris les ouvrages techniques nécessaires à leur fonctionnement et
leur bornage, ainsi que les affouillements et exhaussements inhérents à leur construction et aux
interventions ultérieures relatives au maintien de la sécurité. ». L'obligation d'informer GRTgaz de
toute demande de permis de construire, de certificat d'urbanisme opérationnel ou de permis
d'aménager concernant un projet situé dans l'une des zones précitées de nos ouvrages. Et dans le
document graphique du règlement : les SUP d'effets pour la maîtrise de l'urbanisation de tous les
ouvrages GRTgaz doivent apparaître dans les documents graphiques. Les risques technologiques
induits par la présence d'un ouvrage de transport de gaz sont à prendre en compte notamment pour
la construction et l'ouverture d'ERP de plus de 100 personnes.
Réponse de la CC LLB : la collectivité rappelle que de manière générale dans les dispositions
générales du règlement (titre I.2) « s'imposent, dans tous les cas, aux nouvelles occupations et
utilisations des sols, les Servitudes d'Utilité Publique (SUP) ». Néanmoins, seront ajoutées les
mentions suivantes :
- Les réseaux, les ouvrages techniques liés à la distribution de l'énergie, du gaz, des
télécommunications et les ouvrages liés aux infrastructures routières, ferroviaires, fluviales, canaux…;
- la condition suivante : « ils sont liés au fonctionnement des réseaux et des ouvrages techniques liés
à la distribution de l'énergie, du gaz, des télécommunications, à la gestion des eaux pluviales, etc. »
Avis de la CE : La commission d’enquête partage cette réponse de la collectivité au sujet de la

modification du règlement.
• L’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO) n'a pas de remarque à formuler à

l'encontre du projet, dans la mesure où celui-ci n'a pas d'incidence directe sur des AOP et les IGP
concernées.
Réponse de la CC LLB : La collectivité n’a pas répondu directement à cet avis mais à la question
que la commission d’enquête lui a posé à ce sujet. Le sous zonage Av vise à valoriser la présence de
deux appellations qui constituent une singularité et un atout pour le territoire. Il a été élaboré en
concertation avec les viticulteurs pour s’assurer de poursuivre des enjeux convergents. Les
différences avec le zonage A sont fines mais s’appuient essentiellement sur la volonté d’interdire la
création de bâtiments agricoles et l’installation d’infrastructures d’énergie renouvelable pour
148
conserver le caractère paysager et le potentiel de production viticole de ces coteaux. Des

ajustements pourront néanmoins avoir lieu selon la sensibilité des sites ciblés et selon la pertinence
des projets identifiés.
Avis de la CE : La commission d’enquête souhaite compléter cette réponse de la collectivité. Lors

des permanences, la commission d’enquête a été confrontée, à plusieurs reprises, à des questions et
des incompréhensions de la part du public sur l’importance des surfaces classées en zone Av. Ainsi
elle a pu constater que des vignes sont implantées hors des zones d’appellation alors que beaucoup
de zones Av sont dépourvues de vignoble dans certaines communes. La plupart de ces zones Av
sont d’ailleurs situées sur les coteaux, ce qui est normal, mais c’est également là que s’est développé
l’habitat comme à Montabon et Vouvray sur Loir par exemple. Il y a, ou il y aura dans ces secteurs
des conflits d’usage du foncier qui rendront encore plus difficiles les relations entre la fonction
résidentielle des zones habitées et la fonction de production agricole (avec les ZNT par exemple).
D’ailleurs certains agriculteurs/viticulteurs souhaitent eux-mêmes que certaines parcelles devenues
inexploitables deviennent constructibles. À cela il faut ajouter que certaines parcelles sont
maintenant en taillis, en culture... dont certaines ont fait l'objet d'un changement de nature au
cadastre. Nous avons interrogé le Syndicat des producteurs de vins AOC Jasnières et Côteaux du
Loir et le Groupement de Développement Viticole de la Sarthe qui nous ont fait part de leur volonté de
garder intactes les surfaces réservées au vignoble de Jasnières (128 ha) et Côteaux du Loir (environ
1600 ha) notamment pour préserver à l’avenir les installations de nouveaux viticulteurs ; or selon nos
informations seule une dizaine de viticulteurs se sont installés depuis 10 ans, dont certains en
remplacement de ceux partis à la retraite.
La motivation de la communauté de communes Loir Lucé Bercé à maintenir autant de surfaces
agricoles en zone à vocation viticole n’est pas justifiée par le rythme d’installation de nouveaux
viticulteurs, même à moyen terme. La commission d’enquête recommande à la communauté de
communes d’envisager l’étude de la modification du zonage Av, en concertation avec la profession
viticole locale et sous le contrôle de l’INAO, pour mieux répondre aux besoins de densification des
zones urbaines, du développement de certaines entreprises ou de déprise agricole en raison de
contraintes agro-environnementales et technico-économiques trop fortes notamment dans certains
espaces interstitiels situés à proximité des enveloppes urbaines actuelles ou même enclavées dans
celles-ci. La commission d’enquête a pu noter malgré tout une ouverture de la collectivité pour
envisager des ajustements du zonage Av.
Le Pays Vallée du Loir, Pôle d’Équilibre Territorial et Rural porteur du SCoT a émis un avis
favorable avec les observations suivantes :
Il est rappelé que le scenario démographique affiché dans le SCoT est très ambitieux car l’objectif est
une progression annuelle de la population d’environ 330 à 400 habitants d’ici 2040, se traduisant par
un besoin en logements de l’ordre de 300 à 350 logements/an. Cette évolution démographique très
ambitieuse a été acceptée par les services de l’État sous réserve d’être "vertueux" en matière de
consommation foncière et de densifier les opérations futures.
Le PLUi de la CCLLB, retient le scénario d’une croissance forte soit :
. Une croissance démographique annuelle de +0,5%
. Des besoins annuels de l’ordre de 85 à 100 logements
Le SCOT formule les observations et interrogations suivantes :

• La méthode utilisée pour évaluer la consommation d’espace entre 2007 et 2019, au regard de
la comparaison de l’occupation du sol à ces deux dates permet de révéler de grandes
tendances sur la consommation d’espace, sans pour autant être précise sur le nombre réel
d’hectares consommés.
• Certaines zones d’activités économiques (ZAE) de niveau 3 (intérêt local) identifiées comme
telles au PLUi, n’existent pas dans l’observatoire des ZAE élaboré en appui au SCoT. Dans le
même ordre d’idée, certains STECALs Nxz semblent étendus ; ils englobent parfois l’activité
existante mais aussi la parcelle de la maison d’habitation. Leur taille pourrait être optimisée.
149
• À propos du volet habitat/équipements ; une action très volontariste est affichée : tous les
potentiels de logements ont été retenus sur le pôle de centralité (100%) ; c’est-à-dire qu’à
l’échelle de temps d’un PLUi (en moyenne 10 ans), il est fait le pari que toutes les dents
creuses et/ou divisions parcellaires auront été mobilisées. Autre action volontariste :
l’application de la densité minimale de 15 logements/ha à toutes les dents creuses, même
celles faisant moins de 5 000 m² ; ce qui tend à obtenir un taux potentiel de renouvellement
urbain proche de 46%.
• Concernant les OAP habitat, plusieurs d’entre-elles sont présentes en entrée de bourg/ville. Il
faudra veiller à leur intégration paysagère et architecturale afin de ne pas dénaturer les sites
concernés. Certaines OAP habitat présentent des localisations non conformes au PADD.
Réponse de la CC LLB : la collectivité précise qu’aucune ZAE de niveau 3 n'a été identifiée au
niveau du PLUi. De petits secteurs Uz sont localisés dans les pôles ruraux et répondent à un besoin
exprimé. Lors des rencontres communales, la délimitation de certains STECAL (10 sur les 28) seront
revus afin de réduire leur emprise tout en conservant des possibilités de construction.
En ce qui concerne le volet habitat, la collectivité souhaite limiter fortement la consommation d'espace
et travailler à la mise en place d'outils permettant la mobilisation du foncier disponible au sein des
enveloppes urbaines existantes. La combinaison du règlement écrit et des OAP doit permettre une
intégration harmonieuse des nouvelles opérations en entrée de ville/bourg.
Avis de la CE : la commission d’enquête considère que la collectivité a répondu aux attentes du

Pays Vallée du Loir, Pôle d’Équilibre Territorial et Rural porteur du SCoT.
4.6 sur les avis des communes
Après l’arrêt du projet de PLUi par la Communauté de Communes Loir Lucé Bercé le 20
janvier 2020, toutes les communes membres de l’intercommunalité ont été amenées à se
prononcer sur le projet. Toutes les communes l’ont fait avant les élections municipales du
printemps 2020 et ont émis un avis favorable, certaines l’ayant assorti de réserves ou de
souhaits.
Communes Avis
Beaumont-Pied- Souhaite avoir un plan plus lisible et la liste nominative des constructions
De-Bœuf pouvant changer de destination
Chahaignes • Demande que la parcelle de 1000m² du lotissement ne soit pas incluse dans
les 5000m² de reste à réaliser constructible
• Demande le secteur d’extension AUe créé au sud du bourg puisse le cas
échéant être adapté selon le projet de caserne du SDIS
Marçon • Souhaite ajouter le lieu-dit « l’Hopitau » en élément de patrimoine
• Consulter une association locale pour évaluer le patrimoine
Montreuil le Henri • Demande que la zone d’extension de l’habitat prévue au nord du bourg
(MLH_1E) soit repositionnée sur une surface équivalente sur le secteur situé
entre l’école et la rue du Prieuré
• Demande la suppression de 2 haies sur le plan
Montval sur Loir Demande les modifications suivantes :
• Repositionnement du secteur Nxg sur la parcelle AE5
150
• Maintien de l’emplacement réservé inscrit rue de la bascule pour la

réalisation d’une aire de camping-cars
• Retrait du secteur d’extension à vocation économique au sud de l’entreprise
Harman (2800m²) impacté par la zone de recul de 75m inconstructible le
long de la RD338
Saint Georges de Demande de reprendre la carte des zones humides et des bâtiments ayant un
la Couée intérêt patrimonial non encore inscrit.
Saint Pierre du Demande de :

Lorouer
• Faire apparaitre le projet de station d’épuration sur les parcelles C154-
C157-C158-C159 en zone NXS STECAL
• Identifier le lavoir communal à la source de la Vallée des Pierres à protéger
• Reconsidérer la zone artisanale compte tenu de la proximité du château de
Follet pour la passer en zone constructible pour l’habitat
• Notifier précisément la couleur des façades suivant le nuancier et la
typologie de la Vallée du Loir
• Mettre à jour les zones humides suivant les modifications apportées (mail
du 05/08/2019)
• Reprendre les zones constructibles du PLU de la commune suivant la
densité d’habitation
• Identifier et faire apparaitre les zones de préservation de haies et les zones
Natura 2000
Saint Vincent du Demande de retirer les éléments d’intérêt patrimonial à protéger de la
Loroüer commune
Réponse de la CC LLB : la collectivité affirme que des ajustements seront discutés avec les
communes lors des rencontres de janvier 2021. La plupart connaitront une suite favorable puisqu’ils
vont dans le sens de l’intérêt général, s’intègrent dans les objectifs fixés et visent une meilleure
lisibilité du document.
Avis de la CE : la commission d’enquête est favorable à un examen de ces demandes des

communes, d’autant qu’elles ont été renouvelées par certains maires anciens ou nouvellement élus,
dans le cadre des rencontres préalables au lancement de l’enquête publique ou lors de celle-ci qui a
également permis de repérer de nouvelles demandes. La réponse de la communauté de communes
permettra, dans le cadre d’une concertation, d’ajuster le PLUi pour chaque commune.
4.7 Synthèse des réponses apportées aux questions de la commission d’enquête
• L’habitat : pour atteindre l'objectif de 40% de logements en densification, la collectivité

passera par la densification des secteurs urbains et le réinvestissement de logements actuellement
vacants dans les centres villes et centres bourgs. Elle s’est engagée par délibération en novembre
2020 dans la mise en œuvre d’une Opération de Revitalisation du Territoire à laquelle sera intégrée la
participation des communes de Montval sur Loir, La Chartre sur le Loir et Le Grand Lucé au
programme « Petites Villes de demain ». Cette opération devrait notamment comprendre le
lancement d’une Opération d’Amélioration de l’Habitat- Renouvellement urbain (OPAH - RU)
• Mobilité et stationnement : Cette question sera traitée dans le cadre de la future
compétence intercommunale sur laquelle la CCLLB sera amenée à se positionner en 2021
151
• Environnement : la commission d’enquête souhaitait savoir si dans l'évaluation

environnementale, les seuils qualitatifs cités (nitrates et pesticides) considérés comme des atouts
dans les incidences sur la gestion de l'eau étaient respectés, atteints ou dépassés ? La réponse de la
collectivité indique que les eaux superficielles et souterraines présentent une teneur en nitrates
supérieure aux exigences de la DCE. Les nappes du Cénomanien et du Séno-Turonien sont aussi
concernées mais la dégradation des eaux est moindre. À l’amont du bassin versant du Loir, la
présence de pesticides dans différentes couches géologiques est identifiée. L’objectif au cours du
PLUi est la non-dégradation de l’état actuel des masses d’eau souterraines. Les seuils qualitatifs (50
mg/L pour les nitrates, 0,5 ug/L pour les pesticides) sont globalement respectés. En outre, dans le
cadre de la compétence GEMAPI, un objectif de bon état écologique des eaux est acté auquel les
aménagements futurs devront se conformer.
À chaque critère de l’évaluation soumise à une compensation de la part du projet pour limiter l’impact,
le détail de la compensation est explicité. Ainsi, “éviter” signifie que le déterminant n’a pas été
impacté par le projet de PLUi, “réduire” souligne que le projet s’attache à atténuer l’incidence initiale,
tandis que “compenser” identifie que l’incidence est impactée mais que le projet a mis en place des
mesures pour contrebalancer son incidence.
La présence d’une zone humide limitera très fortement l’artificialisation conformément aux
dispositions de la loi sur l’eau qui seront précisées dans la partie règlementaire du projet.
La démarche qui a conduit au classement des haies à protéger a été de s’appuyer sur les communes
et la connaissance de leur territoire des élus locaux. Une démarche plus approfondie permettant un
recensement plus exhaustif et plus qualitatif sur l’ensemble du territoire est en réflexion dans le cadre
de la compétence GEMAPI, associant l’ensemble des acteurs concernés.
• Développement économique ; à la question de savoir si les acteurs locaux (principales
entreprises, organisations professionnelles, UCA, AEVL) ont été également consultés lors de la
phase d’élaboration du PLUi, la collectivité a répondu qu’un atelier associant les acteurs
économiques du territoire a eu lieu le 11 septembre 2018 à Château du Loir au cours duquel le projet
a été présenté ainsi que les enjeux identifiés sur le territoire. Un travail a été mené à cette occasion
pour :
- Émettre des actions concrètes à mettre en place pour répondre aux enjeux.
- Formuler des problématiques d'aménagement et de développement à explorer.
- Définir les premières orientations sur l'aménagement du territoire qui donneront au PLUi ses lignes
directrices.
De plus la démarche qui a prévalu pour situer les zones d’activités dans certaines communes a été
de recueillir les demandes et besoins des communes, des arbitrages ont ensuite été réalisés en lien
avec la commission intercommunale « Développement économique » afin de respecter la nécessaire
compatibilité au SCOT de la Vallée du Loir.
• Équipements : Concernant les systèmes d’assainissement collectif, La communauté de
communes travaille actuellement sur la structuration d’un service d’Ingénierie technique sur le sujet
de l’assainissement collectif. L’objectif de la collectivité est de mettre en place une gestion prédictive
des réseaux à travers une connaissance du patrimoine, un plan d’action pluriannuel d’investissement
et un suivi de la situation pour chaque installation de traitement et de son réseau associé. De plus la
collectivité se structure dès maintenant pour garantir le bon fonctionnement des installations en appui
technique des communes et en partenariat avec l’agence de l’eau et les services de l’État (DDT72).
Par ailleurs la loi Elan qui va obliger le contrôle du bon raccordement des privés au réseaux
d’assainissement collectif permettra dans les prochaines années de diminuer nettement les rejets
directs au milieu naturel car la mise en conformité devra se mettre en place dans un délai d’un an
après le contrôle. Pour les systèmes de distribution publique d’eau potable, les réseaux ont connu de
nombreuses mises aux normes ces dernières années. Les capacités et rendements ont bien entendu
été considérés et les futures zones d’extension ont été placées de manière à pouvoir avoir accès à
des réseaux suffisamment dimensionnées.
• Règlement écrit et graphique : S’agissant des plans, des améliorations seront portées
concernant la lisibilité des plans, notamment sur les voies qui vont être ajoutées en zones A et N. Les
zones inondables pourront être ajoutées à condition de ne pas surcharger les plans. Les périmètres
de monuments historiques seront ajoutés au plan en filigrane pour ne pas surcharger la lisibilité.
152
Les zones de vallée (Nv) font partie de ces mesures de préservation des champs d’expansion des
crues afin de maintenir une urbanisation limitée autour des cours d’eau.
En ce qui concerne les risques, les potentiels mouvements de sol sont présents sur une grande partie
du territoire mais à des niveaux différents qu’il convient de juger. La plupart des secteurs d’extension
ont évité ces zones au potentiel mouvement de terrain identifié. Loin d’être contre indicatif, ces zones
sont des alertes et les précautions mentionnées sont des gardes fous qui permettront d’établir les
conditions. Si les propriétaires mettent en œuvre les études nécessaires pour vérifier la faisabilité,
rien ne s’opposerait à ces urbanisations. Les différents PPR applicables sur le territoire sont annexés
au dossier PLUi ; une mention complémentaire pourra néanmoins être portée dans les dispositions
générales du règlement écrit.
Une liste des changements de destination repérés va être annexée au PLUi pour davantage de
clarté. Les bâtiments n’ayant pas été repérés ne pourront pas changer de destination sauf dans le
cas d’une évolution du document d’urbanisme (révision ou modification). Pour les bâtiments repérés,
ils pourront faire une demande de changement de destination et devront ensuite obtenir une
autorisation de la part des services instructeurs et de la CDPENAF (ou CDNPS), ainsi que répondre
aux conditions de changement de destination.
• Enfin la concertation avec les élus locaux a connu de nombreuses étapes et a cherché à
être la plus inclusive possible. En effet, ce sont plus de 23 COPIL qui ont permis d’animer et arbitrer
les différentes étapes d’élaboration, 10 réunions sur des sujets thématiques par secteurs. Une sortie
découverte du territoire, des ateliers participatifs en phase diagnostic, PADD et règlement ont permis
d’alimenter collectivement la teneur des propos. Les permanences avec chaque commune ont permis
d’être à l’écoute des projets spécifiques et d’affiner à la parcelle chaque choix. De même, les autres
acteurs du territoire et habitants ont été informés par des bulletins communaux et intercommunaux,
par des publications internet, articles de presse, BD vulgarisant les étapes et les chances
d’intervention des administrés. Les registres de la concertation ont d’ailleurs été les premiers garants
de cette démarche d’inclusion, tout comme les expositions permanentes et les réunions publiques ou
ateliers participatifs. Tout a été mis en place pour permettre la meilleure appropriation possible de la
démarche par les différents acteurs du territoire. Par ailleurs suite à l’élection des nouvelles équipes
municipales en 2020 (après l’arrêt du projet) et à la mise en place de la nouvelle gouvernance
intercommunale en juillet, plusieurs réunions collectives ont eu lieu ainsi que des rencontres avec les
nouvelles équipes (notamment Montval, La Chartre, Jupilles, Montreuil le Henri, Saint Pierre du
Lorouer, Marçon, Chahaignes). Lors de l’élaboration du PLUi, un grand nombre d’acteurs du territoire
ont été associés : élus, habitants, acteurs économiques. Ce projet a permis de fédérer les 24
communes de cette nouvelle intercommunalité. Par ailleurs, suite au renouvellement de certaines
équipes municipales, de nouvelles demandes ont été formulées. La pertinence des remarques et
observations émises par l’ensemble des contributeurs à l’enquête publique seront étudiées avant
l’approbation du PLUi avec les communes et pour certaines thématiques en concertation avec les
Personnes Publiques Associées (PPA), notamment la DDT. Les ajustements envisagés seront
soumis au Comité de pilotage et aux PPA lors d’une réunion spécifique avant l’approbation définitive
du projet.
Avis de la CE : la commission a décidé de présenter son avis sur ces différentes questions dans la
conclusion générale.
153
CONCLUSION GÉNÉRALE
Préambule : pour l’étape suivante de la procédure d’approbation du PLUi, les remarques issues de
l'enquête publique ou de l'avis des PPA peuvent être intégrées avant approbation (L.153-21 du code
de l’urbanisme), si elles n'impactent pas l'économie du projet. La jurisprudence est ainsi stricte et
constante en la matière, justifiée par le principe de participation, le public n'ayant effectivement pas
été consulté sur des modifications potentiellement substantielles. La réforme de l'enquête publique
réalisée dans le cadre du Grenelle de l'environnement a toutefois assoupli cette difficulté et
l'obligation de procéder à une nouvelle enquête en offrant la possibilité de réaliser une enquête
complémentaire. Le II de l'article L. 123-14 du code de l'environnement prévoit ainsi que : « Au vu des
conclusions du commissaire enquêteur ou de la commission d'enquête, la personne responsable du
projet, plan ou programme visé au I de l'article L. 123-2 peut, si elle estime souhaitable d'apporter à
celui-ci des changements qui en modifient l'économie générale, demander à l'autorité organisatrice
d'ouvrir une enquête complémentaire portant sur les avantages et inconvénients de ces modifications
pour le projet et pour l'environnement. Cette étape implique nécessairement un nouvel arrêt sur le
projet de plan local d'urbanisme et la consultation formelle des personnes publiques associées,
parallèlement à celle, le cas échéant, de l'autorité environnementale. »
L'article L. 123-10 du code de l'urbanisme, devenu l'article L. 153-21 dans la nouvelle codification à
droit constant du livre I du code de l'urbanisme entrée en vigueur au 1er janvier 2016 précise
notamment : «…Cette modification ne peut toutefois pas porter atteinte à l'économie générale du
projet de PLU. En cas de modification substantielle, la collectivité doit en toutes circonstances
procéder à un nouvel arrêt du projet et soumettre ce projet modifié aux personnes publiques
associées avant l'enquête publique… »
Plusieurs élus locaux (maires, adjoints, conseillers municipaux), ont déposé des observations lors de
l’enquête publique sur des sujets aussi variés que des projets d’OAP Habitat à revoir, le
repositionnement nécessaire de certains équipements (loisirs, pompiers), l’absence de terrains
d’accueil pour les artisans dans certaines communes, la localisation d’installations dans les énergies
renouvelables, une meilleure prise en compte des haies, les changements de destination, ou une
meilleure gestion des dents creuses pour densifier les bourgs. Cela étant, la procédure de révision du
PLUi rendu exécutoire (document approuvé par la collectivité et accord du préfet) résulte
exclusivement de la volonté des élus. De même, comme cela a déjà été mentionné, les élus sont
seuls décisionnaires de présenter le document peu modifié à l'approbation du Conseil
Communautaire ou d'effectuer des ajustements soumis à un nouvel arrêt et enquête publique.
L'orientation de l'avis de la commission d’enquête ne constitue pas une obligation sur le choix
de la procédure à suivre.
**********************
La commission d’enquête se fondant sur le bilan qu’elle a dressé du projet de PLUi en termes
d’avantages et d’inconvénients, les avis des Personnes Publiques Associées et des communes
membres de l’intercommunalité, et les observations du public, dresse les constats suivants en
matière de :
➢ Développement économique
Le pôle de centralité de Montval sur Loir et Luceau ne disposera pas, avec ce projet, d’une offre
foncière suffisante tant en quantité qu’en qualité qui corresponde à sa vocation car le projet de ZAE à
la sortie de l’A28 ne répond pas, compte tenu de ses contraintes technico-économiques, aux besoins
à court ou moyen terme des entreprises du bassin d’emploi alors que l’offre foncière est quasi
absente sur le territoire de Château du Loir, la composante principale de ce pôle de centralité. Or
l’objectif d’accroitre la population de 0,5%/an en moyenne induirait potentiellement une population
154
nouvelle de 120 personnes dés 2021. Ce n’est pas l’excédent naturel qui permettra d’atteindre cet
objectif mais bien le solde migratoire. Compte tenu de ses caractéristiques, le territoire de Loir Lucé
Bercé ne pourra attirer cette nouvelle population qu’à la condition de lui offrir une perspective
d’emploi. Il est vital pour le territoire de pouvoir répondre favorablement aux besoins des entreprises
dans un bassin d’emploi sinistré à plusieurs reprises dans le passé. Le même constat peut être fait
dans les pôles relais et ruraux qui ne disposent pas non plus d’une offre susceptible de convenir à la
relocalisation éventuelle de TPE artisanales déjà implantées les condamnant ainsi à migrer vers des
zones équipées en favorisant la dévitalisation de ces communes rurales.
Pour donner suite à ces observations, la communauté de communes Loir Lucé Bercé propose
d’étudier les demandes spécifiques lors de rencontres communales envisagées en janvier 2021 et de
faire un point avec les PPA sur l’ensemble des secteurs à vocation économiques. Le projet à court
terme exprimé par le gérant du centre Leclerc sera pris en compte et le zonage adapté. Les projets à
moyen terme pourront être étudiés dans le cadre d’une révision du PLUI. La communauté de
communes a déjà examiné positivement les demandes de changement de zonage tout en rappelant
les contraintes du SCoT et en renvoyant la décision après les rencontres communales. La
commission d’enquête partage cette démarche qui va dans le sens de l’écoute des élus locaux. Cela
étant la commission d’enquête attire l’attention de la collectivité sur l’écoute nécessaire des
entreprises qui ont des projets de développement porteurs d’emploi à court ou moyen terme
auxquelles il sera important de pouvoir répondre clairement pendant toute la durée du PLUI. La
commission d’enquête invite donc la communauté de communes à redéfinir ses priorités en matière
d’offre foncière destinée aux activités économiques et adaptée aux besoins des entreprises.
➢ Logement
Le pôle de centralité concentrerait 45% des projets de nouveaux logements, alors qu’il représente 30
% de la population, risquant d’accroitre la désertification des pôles de proximité et ruraux, même si
nous sommes bien conscients que les besoins y sont plus importants. Le projet prévoit la construction
de 888 nouveaux logements (362 par densification de l’enveloppe urbaine et 526 dans les OAP) soit
une moyenne de 88 logements nouveaux par an pour la durée du PLUi. Cela semble un objectif
ambitieux si l’on se réfère à la période antérieure.
L’ensemble des changements de destination de bâtiments identifiés sera rebalayé au vu des critères
définis et des ajustements pourront être opérés, souligne la communauté de communes. Cependant
la commission d’enquête préconise de traduire dans le règlement graphique cette expression de
besoins aussi variés (logement, hébergement touristique, activité économique) avec une
méthodologie adaptée.
L’organisation de l’accueil des gens du voyage, notamment à Montval sur Loir n’est pas résolue car
une forte opposition s’est déclarée au projet d’extension de l’aire d’accueil actuelle. Le problème reste
donc entier. La commission d’enquête recommande de donner une réponse globale à ce problème
tant sur la méthode qui impliquera une certaine concertation avec les occupants du quartier que la
satisfaction des besoins légitimes en termes d’accès aux services de proximité des gens du voyage.
Pour les projets d’extension d’habitation en zone A ou N, la souplesse prévue au règlement écrit du
projet de PLUi d’une application alternative des 2 critères de restriction (30% ou 150m²) est sans
doute une bonne chose compte tenu de la typologie du bâti en zone A où les petites maisons sont
fréquentes, ce qui permet à de jeunes couples de s’installer à des conditions économiques favorables
tout en ayant la possibilité d’envisager sereinement l’évolution de leur habitat en fonction de la
composition de leur foyer. Mais la commission d’enquête, comme nombre d’élus, regrette malgré tout
155
l’application d’une restriction d’extension plafonnée à 150m² qui introduit par ailleurs une certaine
rupture du principe d’égalité devant les règlements, selon que le pétitionnaire soit situé en zone A et
N ou en zone urbaine ou à urbaniser.
Enfin un effort plus important est à faire pour reconquérir une part significative des logements vacants
(pm : 1660 logements vacants).
➢ Environnement
Compte tenu de l’importance des zones humides en termes de surfaces et d’enjeu écologique, la
commission d’enquête aurait souhaité des dispositions réglementaires plus étoffées et plus
protectrices plutôt qu’un simple rappel à la loi sur l’eau, notoirement insuffisant. Certaines zones
pressenties « ZH » ont en effet été exclues par défaut de prospection suffisante laissant le soin au
futur pétitionnaire ou aménageur d’effectuer des analyses approfondies. Or, cette démarche de
défausse pourrait conduire à des incohérences. Le règlement aurait dû être plus complet avec des
modalités de protection de ces zones. La protection des zones humides est un objectif que la
communauté de communes devrait se donner avec un règlement beaucoup plus détaillé qui permette
de limiter leur urbanisation y compris par des occupations soi-disant temporaires (habitat de loisir),
car il s’agit de protéger sa biodiversité, et la prévention des inondations.
Le SAGE du bassin versant du Loir a mis en évidence les secteurs prioritaires où les haies jugées «
stratégiques » pour la gestion de l’eau devront impérativement être préservées avec des prescriptions
spécifiques, à La Chapelle Gauguin et Lavenay. Il appartiendra à la communauté de Communes
d’étendre ce classement à certaines haies en justifiant les bénéfices attendus. Les haies identifiées
comme stratégiques pour la gestion de l’eau doivent impérativement être classées afin d’en assurer
la préservation avec des prescriptions spécifiques. Les bonnes conditions agro-environnementales
imposent le maintien de la plupart des haies, bosquets et mares. La commission d’enquête
recommande à la communauté de communes de prendre en compte ces éléments, atouts majeurs
des paysages de son territoire. Il sera nécessaire d’y revenir le moment venu pour partager les
enjeux de la protection des haies avec l’ensemble des acteurs locaux concernés.
Le risque mouvements de terrain n’est pas clairement pris en compte dans le règlement, que ce soit
le PPRT, les zones à risque (marnières et phénomène de retrait-gonflement des argiles), en
renvoyant également la responsabilité vers le pétitionnaire (aménageur et public). Ce phénomène de
retrait-gonflement des argiles, très répandu en Sarthe ne semble pas avoir été pris en compte,
notamment à Beaumont sur Dême et Dissay sous Courcillon où il existe des zones d’aléas fort. Le
PLUi devrait avoir un rôle d'information et d'alerte préalables. La commission d’enquête se basant sur
la publication des dernières évolutions de la carte départementale et de la réglementation sur ce sujet
en janvier 2020 en même temps que l’arrêt du projet de PLUi, recommande une plus grande
précision du règlement écrit.
➢ Énergies renouvelables
Le projet de règlement sur la zone A ou N n’est pas suffisamment précis pour envisager l’installation
de projets de production d’énergie renouvelable. En réponse la collectivité a précisé que ces projets
ne devront pas porter atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages, qu’ils devront
bénéficier d’une autorisation délivrée par l’État et que des modifications pourront être apportées dans
le règlement écrit sur la nature des secteurs susceptibles d’accueillir ce type d’installation. De plus,
une concertation avec les PPA, préalable à l’approbation du projet de PLUI, analysera la pertinence
d’une bande spécifique d’exclusion autour de la Forêt de Bercé. La collectivité précise aussi que le
156
projet situé sur la commune de St Pierre de Chevillé fait aujourd’hui l’objet d’une demande de permis
modificatif en cours d’instruction par les services de l’État, sans nécessité de modification de zonage.
Pour donner suite à la question de la commission d’enquête, elle souligne que l’absence de secteurs
Npv, lui permet d’ouvrir sans restriction, sur l’ensemble des zones A et N et pour la durée du PLUI, le
territoire à l’implantation de projets de ce type. La commission d’enquête recommande donc à la
communauté de communes de préciser son règlement pour créer un cadre propice à la concrétisation
de ces projets.
➢ Consommation foncière
En ce qui concerne la consommation foncière projetée, la communauté de communes Loir-Lucé-

Bercé s’est appliquée à réduire les surfaces de manière drastique par rapport à la période antérieure.
Celle-ci, étant conforme aux normes définies par le SCoT nous estimons que l’objectif recherché est
atteint. Mais les surfaces de certaines OAP pourraient être optimisées. La densification de certains
centre-bourgs pourrait être renforcée, en mobilisant des dents creuses jusque-là inexploitées. Des
ajustements de zonage Au sont à envisager pour réduire certaines incohérences du règlement
graphique et améliorer les tracés sans pour autant procéder à des extensions de surfaces
constructibles. Lors des permanences, la commission d’enquête a été confrontée, à des questions et
des incompréhensions sur l’importance des surfaces classées en zone Av. Ainsi elle a pu constater
que des vignes sont implantées hors des zones d’appellation alors que beaucoup de zones Av sont
dépourvues de vignoble. Il y a, ou il y aura dans ces secteurs interstitiels, dont certains situés à
proximité immédiate des enveloppes urbaines des conflits d’usage du foncier qui rendront encore
plus difficiles les relations entre la fonction résidentielle et la fonction de production agricole ou
viticole. Nous avons interrogé le Syndicat des producteurs de vins AOC Jasnières et Côteaux du Loir
et le Groupement de Développement Viticole de la Sarthe qui nous ont fait part de leur volonté de
garder intactes les surfaces réservées au vignoble de Jasnières (128 ha) et Côteaux du Loir (environ
1600 ha) notamment pour préserver à l’avenir les installations de nouveaux viticulteurs ; or selon nos
informations seule une dizaine de viticulteurs se sont installés depuis 10 ans, dont certains en
remplacement de ceux partis à la retraite. La commission d’enquête recommande à la communauté
de communes d’envisager l’étude de la modification du zonage Av, en concertation avec la profession
viticole et l’INAO, pour mieux répondre aux besoins de densification des zones urbaines, du
développement de certaines entreprises ou même de déprise agricole en raison de contraintes agro-
environnementales et technico-économiques trop fortes.
La commission d’enquête considère que des améliorations et certaines modifications à apporter au

projet de PLUi de Loir Lucé Bercé sont souhaitables :
• Le développement économique, sur lequel est fondé le principal espoir de l’accroissement
démographique du territoire, doit disposer des moyens qu’un PLUi peut mettre à sa
disposition pour favoriser le développement des entreprises locales ou en accueillir de
nouvelles. Dans le cadre contraint d’une consommation foncière limitée il y a tout de même
lieu de saisir l’opportunité d’une redistribution de l’offre foncière économique pour permettre
au pôle de centralité de mieux assumer son rôle déterminant pour l’ensemble du territoire.
• La définition de certaines OAP habitat est à revoir et un effort est à faire pour reconquérir une
part plus importante des logements vacants. Une liste des bâtiments susceptibles de changer
de destination est à prévoir. Au risque de favoriser la désertification des communes rurales, il
faudra veiller d’une manière flexible au bon équilibre de la répartition territoriale des
programmes de nouveaux logements à venir. Enfin en concertation avec la population
concernée, l’organisation de l’accueil des gens du voyage est à réorganiser.
• L’environnement est un des atouts majeurs du territoire en termes d’attractivité. Les haies, les
espaces boisés et les zones humides devront être mieux protégés tant sur le plan du
règlement écrit qu’avec un inventaire plus précis. La prise en compte de risques naturels
157
comme les mouvements de terrain et le phénomène de retrait-gonflement des argiles est

également à considérer sue le plan règlementaire.
• Compte tenu des orientations nationales définies par l’État pour promouvoir le développement
des ENR la commission d’enquête recommande à la communauté de communes de préciser
son règlement pour créer un cadre propice à la concrétisation de ces projets.
• La maitrise de la consommation foncière avec la densification des centre-bourgs et hameaux
est à renforcer en mobilisant certaines dents creuses inexploitées, avec également des
ajustements de tracés pour retoucher quelques incohérences cartographiques touchant
certaines enveloppes urbaines. Enfin il sera nécessaire de réduire des situations de blocage
liées à des conflits potentiels d’usage pour certains espaces interstitiels du zonage Av, en
concertation avec la profession viticole et l’INAO, pour mieux répondre aux besoins de
densification des zones urbaines, du développement de certaines entreprises ou de déprise
agricole en raison de contraintes agro-environnementales et technico-économiques.
*******************************
158
AVIS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE
À la suite des conclusions présentées ci-dessus, la commission d’enquête estime que :
❖ La réglementation concernant la procédure d’élaboration du PLUi de la Communauté de

Communes Loir Lucé Bercé a été respectée,
❖ Le dossier présenté au public était dans son ensemble détaillé et facilement consultable,
❖ La consultation du public a été organisée dans le souci de faire participer le plus grand
nombre de personnes. Les règles imposées à l’organisation et au déroulement de l’enquête
publique ont été appliquées dans leur intégralité. Les mesures prises à la suite de la crise
sanitaire COVID-19 ont permis d’assurer la sécurité des personnes participant à cette enquête
publique.
❖ Le bilan des dispositions et objectifs fixés présente dans son ensemble un aspect positif. Il
confirme l’intérêt général du projet.
❖ Ce projet est compatible avec les orientations du PADD, des documents de portée supérieure
et respecte les préconisations du SCoT de la Vallée du Loir.
❖ Les réserves des PPA et notamment celle de l’État, qui a émis un avis défavorable, seront
prises en considération (pm : mémoire en réponse de la collectivité)
❖ Les réponses de la collectivité aux interrogations contenues dans le procès-verbal de
synthèse du 10 décembre 2020 apportant des éléments positifs de nature à envisager une
évolution du projet qui respecte les avis des différents intervenants,
❖ Les modifications à apporter au projet de PLUi avant son approbation définitive par le Conseil
Communautaire n’étant pas susceptibles dans l’immédiat de modifier l’économie générale du
projet,
❖ Le comité de pilotage du projet associant, sous l’autorité du Président de la Communauté de
Communes, anciens et nouveaux maires issus des dernières élections municipales, leur
permettra d’initier, s’ils le souhaitent, une révision du PLUi pour mettre en œuvre les
modifications souhaitables,
❖ Aucune observation n’ayant été formulée pour l’abrogation des cartes communales de
Beaumont Pied de Bœuf, Courdemanche, Flée et Thoiré sur Dinan.
La commission d’enquête donne un avis favorable au projet de PLUi de la Communauté de

Communes de Loir Lucé Bercé, avec la réserve suivante :
L’offre foncière pour l’implantation d’activités économiques devra être redéfinie, dans le cadre
d’une consommation foncière maitrisée, pour permettre à Montval sur Loir d’assumer
pleinement son rôle de pôle de centralité, aux pôles relais de garder une capacité d’accueil et
aux pôles ruraux de maintenir leur artisanat. Cette offre foncière devra également permettre
aux entreprises qui le souhaitent de concrétiser leurs projets de développement prévus à
court terme.
159
Le 4 janvier 2021
LA COMMISSION D’ENQUÊTE
Gérard FUSEAU
Gilles FROSTIN Jean CHEVALIER
160
ANNEXES
➢ 1ère décision de désignation de la commission d’enquête par le Tribunal Administratif
➢ 2ème décision de désignation de la commission d’enquête par le Tribunal Administratif
➢ Arrêté portant ouverture et organisation de l’enquête publique de la Communauté de Communes

Loir Lucé Bercé
161
1ère désignation de la commission d’enquête par le Tribunal Administratif
162
163
2ème désignation de la commission d’enquête par le Tribunal Administratif
164
165
Arrêté portant ouverture et organisation de l’enquête publique de la Communauté de

Communes Loir Lucé Bercé
166
167
168
169
170

PLUi CC LLB Rapport D'enquête Janvier 2021

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1

RAPPORT D’ENQUÊTE PUBLIQUE

TABLE DES MATIÈRES

1ère partie : RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE

1.1 Désignation de la commission d’enquête 5

2ème partie : CONCLUSIONS ET AVIS DE LA COMMISSION

1 Remarques préalables 113

1.1 Généralités 113

2 Objectifs et contenu du projet de PLUi 116

3 Déroulement de l’enquête 119

4 Conclusions motivées 123

1.1 Désignation de la commission d’enquête

1.2 Arrêté de mise à l’enquête :

1.3 Durée et dates de l’enquête

• La première période de confinement due à la crise sanitaire de la COVID 19 du premier

• 7 février 2020 : décision du président du Tribunal Administratif de Nantes désignant les

• 23 mars 2020 : décision de Loir-Lucé-Bercé de reporter en septembre la période initiale

1.4 Dates et horaires des permanences

DATE Jour LIEU HORAIRES

Siège de la CC Loir-Lucé -Bercé 14h00 - 17h00

Mairie du Grand Lucé 14h00 - 17h00

6-nov. Vendredi Téléphone 9h00 - 12h00

7-nov. Samedi Mairie de Villaines sous Lucé 9h00 - 12h00

Mairie de Beaumont Pied de Bœuf 9h00 - 12h00

Mairie de Courdemanche 9h00 - 12h00

Mairie de Thoiré sur Dinan 14h00 - 17h00

Mairie de Beaumont sur Dême 9h00 - 12h00

Mairie de Montreuil le Henri 9h00 - 12h00

La Chahaignote - Chahaignes 9h00 - 12h00

Salle Alice Gagé - Pruillé l'Eguillé 9h00 - 12h00

DATE Jour LIEU HORAIRES

Mairie de Dissay sous Courcillon 9h00 - 12h00

Mairie déléguée de Montabon 10h00 - 12h00

Mairie de Nogent sur Loir 9h00 - 12h00

Mairie de St Georges de la Couée 14h00 - 17h00

21-nov. Samedi Mairie de La Chartre sur le Loir 9h00 - 12h00

Mairie de Marçon 9h00 - 12h00

Mairie de Flée 9h00 - 12h00

28-nov. Samedi Mairie déléguée de Poncé sur le Loir 10h00 - 12h00

Téléphone 14h00 - 17h00

Mairie du Grand Lucé 15h00 - 18h00

1.5 Dossier soumis à l’enquête

• Les Orientations d’Aménagement et de Programmation

Elles sont détaillées de la manière suivante :

Procédure Prescription PLUI 0.1.1 4 Délibération prescription PLUI Numérique

Procédure Prescription PLUI 0.1.2 6 Délibération extension procédure Numérique

Premier débat (24 communes +

Procédure Arrêt du PLUI 0.3.2 54 Bilan de la concertation Numérique

Procédure Arrêt du PLUI 12 Délibération arrêt Numérique

Rapport de Diagnostic Diagnostic socio-démographique et

Règlement Écrit 4.1 124 Règlement écrit Papier

Règlement graphique (Légende

Règlement graphique (Carroyage

Règlement Graphique 4.2.2 1 Plan des risques Numérique

Annexes Servitudes 5.1.1 2 Liste SUP Numérique

Annexes Servitudes 5.1.2 14 Plans Servitudes Utilités publiques Numérique

Annexes Servitudes 5.1.3.1 70 PPRMT Le Grand Lucé Numérique

Annexes Servitudes 5.1.3.2 40 PPRMT La Chartre sur le Loir Numérique

Annexes Servitudes 5.1.3.3 47 PPRMT Loir en Vallée Numérique

PPRMT Vouvray sur Loir Château

Annexes Servitudes 5.1.3.5 152 PPRNI Vallée du Loir Numérique

Notice Sanitaire (aurait pu être

Annexes Complémentaires 5.3.0.1 104 Les carrières : 3 arrêtés Numérique