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Memoire de Fin D'etude Premier Cycle Ingenieur Mohamed A Bathily
Memoire de Fin D'etude Premier Cycle Ingenieur Mohamed A Bathily
REPUBLIQUE DU SENEGAL
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
N° : LPGSIP _2020_10
Thème :
Membre du jury :
Président : Dr. Mohamed I. ADJIBADE
Rapporteur : ……………………………….
Examinateur : Dr. Césaire Angor NDIAYE
Maître de Stage : M. Mamadou NDIAYE
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Etude de la transmission hydrostatique sur une excavatrice Caterpillar 325 C
DEDICACES
Je dédie ce rapport à
A mes parents, particulièrement à ma mère (la meilleure des mères) pour tout ce qu’ils
ont consenti pour mon épanouissement, mon bonheur et pour mon éducation.
A mes frères, sœurs, cousin et cousines pour l’appui et la véritable fraternité qui nous
unissent
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REMERCIEMENTS
Au terme de travail, nous tenons à remercier :
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SOMMAIRE
DEDICACES ............................................................................................................................. 2
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. 3
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................... 6
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 8
Chapitre I - PRESENTATION DE LA SOSETER ET ETUDE DES CONSTITUANTS D’UN
SYSTEME HYDRAULIQUE.................................................................................................... 9
Introduction .......................................................................................................................... 10
1.1. Présentation de la SOSETER ........................................................................................ 10
1.1.1. Historique de la SOSETER ..................................................................................... 10
1.1.2. Domaine d’activité de la SOSETER ....................................................................... 10
1.1.3. Organigramme de la SOSETER ............................................................................. 10
1.1.4. Organigramme de la direction du matériel ............................................................. 11
1.1.5. Parc matériel de la SOSETER ................................................................................ 12
1.2. Etude des constituants d’un système hydraulique ......................................................... 12
1.2.1. Pompe hydraulique ................................................................................................. 12
1.2.1.1. Caractéristiques de fonctionnement des pompes hydrauliques volumétriques .... 13
1.2.1.2. Principaux types de pompes hydrauliques volumétriques ................................... 15
1.2.1.2.1. Pompe à engrenages .......................................................................................... 16
1.2.1.2.1.1. Pompe à engrenages externes ........................................................................ 16
1.2.1.2.1.2. Pompe à engrenages internes ......................................................................... 18
1.2.1.2.2. Pompe à vis ....................................................................................................... 19
1.2.1.2.3. Pompe à lobes ................................................................................................... 20
1.2.1.2.4. Pompe à palettes................................................................................................ 21
1.2.1.2.4.1. Pompe à palettes à cylindrée fixe.................................................................. 21
1.2.1.2.4.2. Pompe à palettes à cylindrée variable ............................................................ 25
1.2.1.2.5. Pompe à pistons ................................................................................................ 27
1.2.1.2.5.1. Pompe à pistons radiaux ................................................................................ 27
1.2.1.2.5.2. Pompe à piston en ligne ................................................................................. 28
1.2.1.2.5.3. Pompe à pistons axiaux .................................................................................. 29
1.2.1.2.5.3.1. Pompe à bloc-cylindres tournant à axe rectiligne ....................................... 29
1.2.1.2.5.3.2. Pompes à pistons axiaux à axe brisé ........................................................... 31
1.2.1.3. Sélection des pompes hydrauliques volumétriques ............................................. 34
1.2.2. Actionneur............................................................................................................... 36
1.2.2.1 Moteur hydraulique ............................................................................................... 36
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INTRODUCTION GENERALE
Pour effectuer des travaux sur un chantier BTP, nous avons besoin d’engins de construction.
Que ça soit pour enlever ou déplacer d’importantes quantités de matériaux. Il est
généralement difficile de soulever et déplacer de lourdes et volumineuses charges avec
souplesse et précision. Cependant cela est rendu possible grâce au système hydraulique dans
les engins de terrassement. L’utilisation de ces engins de construction a profondément
révolutionné les travaux de construction des routes.
Nous tenterons d’apporter des réponses à ces questions tout au long de notre étude à travers le
thème suivant : étude de la transmission hydrostatique sur une excavatrice Caterpillar
325 C.
Cette étude a pour but de nous édifier sur les composants d’un circuit hydraulique et leur
fonction, la lecture d’un schéma hydraulique dans un circuit complexe et la description des
phases de fonctionnement du circuit hydraulique d’une excavatrice Caterpillar 325 C. La
maîtrise de ces paramètres nous permet de réaliser un diagnostic ou une recherche de pannes
sur un circuit hydraulique d’une excavatrice Caterpillar 325 C.
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Chapitre I - PRESENTATION DE LA
SOSETER ET ETUDE DES
CONSTITUANTS D’UN SYSTEME
HYDRAULIQUE
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Introduction
La SOSETER fait partie du groupement CSE qui est un leader dans le domaine des travaux
publics. L’utilisation d’engins de construction est essentielle sur les chantiers de travaux
publics. Au sein de la SOSETER, nous avons une large gamme d’engins qui sont équipés
d’un système de transmission hydrostatique. Un système basé sur l’hydrostatique transmet
une force sous forme de poussée appliquée à un liquide enfermé dans un circuit. D’où
l’importance de connaitre les éléments qui constitue un circuit hydraulique. Ce chapitre fera
l’occasion pour dans un premier temps de présenter la SOSETER et aussi de pouvoir faire une
étude sur les constituants d’un système hydraulique.
- terrassement;
- aménagement hydro-agricole;
- construction de route;
Groupe de puissance
Actionneurs
Ces appareils transforment l’énergie hydraulique en énergie mécanique. Ce sont les vérins
hydrauliques à simple ou double effet ainsi que les moteurs hydrauliques.[1]
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l’intermédiaire des canalisations. Lors du fonctionnement de la pompe, un vide partiel est créé
à l’aspiration, ce qui permet à la pression atmosphérique régnant dans le réservoir d’obliger le
liquide à remonter la canalisation jusqu’à la pompe. Les pompes hydrauliques sont classées en
deux groupes :
Le débit est la quantité de liquide qu’une pompe peut fournir par unité de temps, à une
vitesse d’entraînement donnée. Dans le système métrique, le débit est exprimé en litres par
minute (l /min). Le débit d’une pompe hydraulique dépend de la cylindrée et de la vitesse
de rotation de la pompe.
La cylindrée d’une pompe représente le volume ou la quantité théorique de liquide passant
dans celle-ci pendant un cycle de fonctionnement. Un cycle de fonctionnement correspond
à un tour complet de l’arbre d’accouplement (Figure 1.3).
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En faisant tourner cet arbre, il entraine une rotation des pièces mobiles internes de la pompe
hydraulique et en même temps le fluide à l’intérieur de la pompe. Dans le système métrique,
la cylindrée est exprimée en centimètre cube par tour (cm3/tr). La cylindrée d’une pompe
dépend des dimensions de la pompe, plus la pompe est grande plus la cylindrée de la pompe
est élevée.
La vitesse de révolution de la pompe est proportionnelle au débit donc plus la vitesse de
rotation est grande, plus le débit est élevé. Elle dépend de la masse volumique de l’huile
utilisée, de la viscosité de cette huile et de la dépression maximale créée par la pompe. On
doit respecter la vitesse nominale de la pompe prescrite par le fabricant pour qu’elle puisse
fonctionner normalement sans endommager les pièces mobiles internes. Dans le domaine
de la mécanique industrielle, la vitesse est souvent exprimée en tours par minute (tr/min).
La pression est due à la résistance qu’offre le circuit à l’écoulement du fluide. Si le débit
produit par la pompe ne devait rencontrer qu’une résistance négligeable, la pression serait
faible. La pression établie dans un circuit influe sur le débit de la pompe. Lorsque la
pression augmente le débit diminue. Cette baisse de débit est due à une augmentation des
fuites internes de la pompe, entre ses orifices d’aspiration et de refoulement. C’est
pourquoi le débit d’une pompe est donné pour plusieurs pressions. La pression permet aux
actionneurs de s’exécuter en ayant la force nécessaire pour le faire. La pression maximale
qu’une pompe hydraulique peut supporter en fonctionnement continu est appelée pression
nominale. Respecter la pression nominale prescrite par le fournisseur permet d’optimiser
la durée de vie de la pompe et réduit le risque d’endommagement des pièces mobiles
internes de la pompe. La pression représente la force par unité de surface. Les unités de
mesure utilisées pour exprimer la pression sont le Pascal (Pa) ou le bar.
Le rendement volumétrique est le rapport entre le débit d’huile réellement fourni par la
pompe et le débit théorique. Il permet de connaitre l’efficacité de la pompe. Le rendement
volumétrique est exprimé en pourcentage (%) donc la valeur du rendement volumétrique
est toujours inferieur à la valeur numérique 1. La cylindrée est un volume fixe de
construction. Le rendement volumétrique dépend du volume d’huile fourni au
refoulement. La différence entre ces deux volumes est due aux fuites internes. Ces
dernières augmentent avec la pression et le volume de d’huile fourni par tour diminue. Le
rendement volumétrique des pompes permet de les comparer entre elles.
Le rendement mécanique est le rapport entre la puissance théorique nécessaire pour
obtenir une cylindrée et la puissance fournie à la pompe par tour. Lors du fonctionnement
de la pompe hydraulique volumétrique, il y a des pièces qui sont en mouvement
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contrairement à d’autres pièces qui restent fixe. Pour que le mouvement des pièces
internes de la pompe puisse se faire, il faut créer un jeu minimal entre les pièces de la
pompe. Le jeu permet le passage du fluide entre les pièces ce qui entraine une lubrification
des pièces en mouvement lors du fonctionnement de la pompe. L’huile comprise dans ces
interstices est soumise à des forces de cisaillement sous l’effet du déplacement des pièces.
L’huile de par sa viscosité tend à s’opposer à ces forces de cisaillement. On dit alors qu’il
y a des frottements visqueux. Ces derniers entrainent une perte mécanique dans la pompe.
La viscosité est la caractéristique qui définit la résistance à l’écoulement d’un fluide, elle
varie en fonction de la température du fluide. Les pièces en mouvement sont également
soumises à des forces crée par la pression du fluide, ce qui engendre un frottement
dynamique. Il faut que le couple réel fourni à une pompe soit suffisamment élevé pour
mettre en marche la pompe et vaincre les forces de frottement ou de friction. Le rendement
mécanique de la pompe est toujours exprimé en pourcentage (%).
Le rendement global tient compte des pertes volumétriques et des pertes dues aux
frottements et à la friction. Il permet de cumuler le rendement du moteur et de la pompe
aussi appelé rendement total. Il peut être obtenu en faisant le produit du rendement
volumétrique et du rendement mécanique. Le rendement global permet de définir
directement la puissance mécanique réellement nécessaire à l’entrainement de la pompe
par rapport à la puissance utile de la pompe. Il peut être obtenu aussi en faisant le rapport
de la puissance de sortie (puissance hydraulique) sur la puissance d’entrée (puissance
mécanique). Le rendement global est également exprimé en pourcentage (%).[3]
1.2.1.2. Principaux types de pompes hydrauliques volumétriques
Il existe plusieurs types de pompes hydrauliques volumétriques mais leur fonction essentielle
reste toujours le même. Quelque soit le type de pompe son rôle est de faire circuler un liquide
en transformant l’énergie mécanique en énergie hydraulique. La pompe hydraulique aspire du
fluide d’un réservoir de stockage et le pousse dans un circuit hydraulique sous forme de débit.
Ainsi toutes les pompes hydrauliques produisent un débit de manière identique. Lorsque les
pièces internes de la pompe sont en mouvement, une dépression est créée du côté de
l’aspiration de la pompe hydraulique puis la pression atmosphérique élevée ou la pression du
réservoir pousse l’huile à travers l’orifice d’aspiration et à l’intérieur de la pompe. Le fluide
une fois à l’intérieur de la pompe est entrainé vers la sortie par les pièces internes mobiles.
Selon la nature et l’agencement particulier des pièces mobiles internes, on peut distinguer
plusieurs types de pompes hydrauliques volumétriques qui sont : les pompes hydrauliques à
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engrenage, les pompes hydrauliques à lobes, les pompes hydrauliques à vis, les pompes
hydrauliques à palettes et les pompes hydrauliques à pistons.
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pousse les roues dentées contre le corps de la pompe dans la partie où se situe l’orifice
d’admission (Figure 1.5).
Le contact entre les roues dentées et le corps de la pompe entraine l’usure de la pompe.
L’espace entre les pièces de la pompe tend à augmenter ce qui par conséquent augmente les
fuites internes. Les bagues supportent la majeure partie de la charge axiale pour empêcher
l’usure prématurée des roues dentées et du corps de la pompe. La pompe à engrenages
externes double est obtenue en assemblant deux pompes à engrenages externes entrainées en
rotation pour le même arbre d’accouplement. La figure 1.6 nous montre une vue en coupe
d’une pompe à engrenages externes double.
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Elles ont le même mode fonctionnement et les mêmes caractéristiques qu’une pompe à
engrenages externes simple. Elles possèdent un seul orifice d’admission pour les deux pompes
et chacune des pompes est munie d’un orifice de refoulement. La pompe à engrenages
externes double peut être utilisée pour alimenter deux circuits indépendants ou additionner le
débit de deux orifices de refoulement pour fournir un débit plus important au circuit
hydraulique.
La pompe à engrenages internes à croissant comprend une roue à denture externe, une
roue à denture interne et un croissant fixe qui remplit l’espace vide entre ces deux
pièces. La roue à denture interne entraine la rotation de la roue à denture externe, les
deux roues ont le même sens de rotation. La figure 1.7 représente le principe de
fonctionnement de la pompe à engrenages internes à croissant.
Lors du désengrènement des deux roues, le fluide entre et reste bloqué dans l’espace formé
par les dents de roues et le croissant ensuite il est transporté vers l’orifice de refoulement de la
pompe. Le montage entre les roues à denture et le croissant se fait de telle sorte qu’une
étanchéité presque sans jeu est réalisée. Ce montage permet une compensation axiale et
radiale en même temps. La combinaison de deux ou plusieurs pompes de caractéristiques
identiques ou différentes est possible.
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La pompe à profils conjugués est constituée par une paire d’engrenages à profils
conjugués. Une roue à denture externe s’engrène dans une roue à denture interne. Elles
sont positionnées dans une bague circulaire excentrique. La roue à denture externe a
une dent de moins que la roue a denture interne. L’extérieur de chacune des dents de la
roue à denture interne est toujours en contact glissant dans la dent interne de la roue à
denture externe assurant ainsi l’étanchéité entre l’aspiration et le refoulement. La
figure 1.8 nous montre le cycle de fonctionnement de la pompe à profils conjugués.
Sur cette figure, les traits interrompus fins représentent sur la partie gauche l’orifice de
refoulement et sur la partie droite l’orifice d’admission (partie A de la figure). Les deux roues
dentées ont le même sens de rotation. Elles tournent dans le sens des aiguilles d’une montre.
L’aspiration se produit lors du désengagement des deux roues dentées dans la partie où se
situe l’orifice d’admission (parties B et C de la figure). Le fluide est emprisonné entre
l’alvéole créée entre la roue à denture externe et la roue à denture interne (partie D de la
figure). Lors du réengagement des deux roues à denture interne et externe dans la partie
refoulement de la pompe, le fluide est refoulé vers l’orifice de refoulement (parties E, F et G
de la figure). Après le cycle recommence.
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Le fluide aspiré (désengrènement des filets) remplit les creux. Pendant la rotation des vis, le
fluide se trouve emprisonné, puis transféré vers le refoulement, ce qui se traduit par un débit
pratiquement sans pulsations et, par conséquent, par un fonctionnement silencieux.
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Figure 1.12 - Principe de fonctionnement d’une pompe à palettes à rotor non équilibré
Lors de la rotation du rotor, la position du rotor par rapport à la couronne entraine une
variation du volume entre les palettes. L’augmentation du volume crée un vide qui sera
comblé par le fluide provenant du réservoir. Le fluide est emprisonné entre les palettes puis
transporté jusqu’à l’orifice de refoulement. La réduction du volume chasse le fluide vers
l’orifice de sortie. La différence de pression entre l’orifice d’aspiration et l’orifice de
refoulement exerce sur le rotor une force inégale dirigée de la zone de refoulement vers la
zone d’aspiration dans le rotor. Cette force entraine un déséquilibre dans la pompe d’où le
nom de pompe à palettes à cylindrée fixe à rotor non balancé. Ce déséquilibre entraine une
diminution de la durée de vie de la pompe.
• Les pompes à rotor équilibré sont recommandées pour des pressions supérieures à 70
bar. Elles possèdent deux orifices d’admission, situés à l’opposé l’un de l’autre et deux
orifices de refoulement et eux aussi placés de la même manière (Figure 1.13). Les
efforts s’opposent et s’annulent.
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Figure 1.13 - Emplacement des orifices dans une pompe à rotor équilibré
Le rotor, comportant les palettes, tourne à l’intérieur du bâtii à piste ellipsoïdale (figure 1.14).
1
Figure 1.14
1 - Pompe à palettes équilibrées
L’originalité réside dans la conception des palettes, il y a deux palettes par rainurages du rotor
(Figure 1.14C).
). Leur contact sur le stator améliore l’étanchéité
l’étanchéité entre les cellules (Figure
1.14B). Pendant la rotation du rotor les palettes suivent le profil ellipsoïdal du bâti ainsi le
volume des cellules est soit
oit augmenté (phase d’aspiration) soit diminué (phase de
refoulement).
Les pompes à palettes du premier groupe sont constituées essentiellement par un ensemble de
pièces nommé cartouche (Figure
Figure 1.15).
1 Cette dernière se compose de deux flasques d’un rotor
avec ces palettes, d’un anneau et d’une goupille. Elles peuvent être changées en cas d’usure.
Un couvercle maintient la cartouche dans son logement. Un arbre cannelé supporté par le
roulement de tête et le roulement de sortie d’arbre entraine en rotation
ation le rotor et ses palettes.
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Le joint de sortie d’arbre joue un double rôle : il retient l’huile dans le corps de pompe et évite
ainsi les fuites et il empêche l’air d’entrer dans la pompe au passage de l’arbre.
Le débit de la pompe peut être modifié en remplaçant l’anneau par un autre anneau dont le
profil intérieur sera plus ou moins allongé, mais pour certaines transformations, l’ensemble de
la cartouche devra être changé. Pour que les pompes à palettes puissent
nt fonctionner sous de
haute pression et à grande vitesse de rotation, on doit faire des modifications sur ces
c dernières.
Cependant elles ont toujours le même principe de fonctionnement.
f Une pompe du deuxième
groupe comporte un corps de pompe avec l’orifice d’admission, un couvercle avec l’orifice de
refoulement, un anneau pris entre le corps de la pompe et le couvercle (Figure 1.16).
1 Ces trois
pièces sont rendues solidaires par l’intermédiaire de quatre vis serrées à un couple déterminé.
Un arbre d’entrainement supporté par deux roulements à billes logés dans le corps de pompe
entraine un rotor et ses 12 palettes dans un anneau de forme intérieur sensiblement elliptique
et de forme extérieure carrée. Ce type de pompe possède un système de plaque de poussée,
qui vient presser l’anneau et le rotor grâce à un ressort. Ceci assure une étanchéité entre ces
pièces. Ensuite la pression de refoulement vient compléter la poussée. Comme la surface
d’appui du liquide
quide sous pression est plus grande du coté couvercle que celle exposée à la
pression directe que l’on a à l’intérieur de l’anneau,
l’anneau il se crée une force qui maintient la
plaque de poussée tout en faisant un jeu suffisant entre la plaque et l’ensemble anneau
annea rotor
pour permettre la rotation du rotor et ses ailettes. Le débit de la pompe peut être modifié en
remplaçant l’anneau par un autre dont le profil intérieur est différent. Pour obtenir des débits
plus importants, il est nécessaire de changer l’anneau, le rotor et ses palettes. Pour éviter une
erreur de positionnement, une goupille permet de réaligner les pièces dans le bon ordre.
Figure 1.17
1 - Pompe à palettes à cylindrée variable
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Si la couronne (1) et le rotor (22) sont concentriques, il n’y a pas de débit. On peut intervertir la
direction de l’écoulement du fluide, le rotor tournant dans le même sens, en inversant
l’excentricité de la couronne (11). Le débit peut être réglé à la main par une vis.
• La pompe à palettes à cylindrée variable autorégulatrice permet dee fournir un débit qui
varie instantanément en fonction du besoin du circuit hydraulique. Il en résulte une
consommation énergétique réduite et adaptée à la demande du circuit. Pour obtenir ce
réglage, la pompe est équipée d’un compensateur
co de pression (Figure 1.18
.18).
Le compensateur muni d’un ressort réglable (3) déplace la couronne de compression (1). Le
débit peut varier d’une valeur maxi à une valeur mini sensiblement égale à zéro. Ce ressort
réglable (3)
3) pousse la couronne 1 au maximum. La vis (4) règle ce déplacement. Lorsqu’il n’y
a pas ou peu de pression dans le circuit, p = 0, le ressort de réglable (3) agit sur la couronne de
compression (1) pour donner l’excentricité maximale créant le débit maximum, Q= maxi.
L’augmentation de la pression dans le circuit agit la couronne (1) s’opposant au ressort
réglable (3). Le débit de la pompe s’ajuste en fonction du volume nécessaire pour réaliser le
travail demandé à la vitesse désirée. Lorsque la pression atteint la valeur maximum (récepteur
en fin de course par exemple),
exemple) p = maxi, la force hydraulique devient alors
lors supérieure à la
force mécanique du ressort, ce qui provoque le déplacement du ressort réglable vers la
position neutre débit nul, Q= 0, La rotor (2) et la couronne de compression (1) sont alors
concentriques. Le rendement de l’installation est meilleur. L’excédent de fluide ne retourne
pas dans le réservoir par le limiteur.
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Figure 1.19
19 - Schéma d’une pompe à pistons radiaux
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1.2.1.2.5.2.
.2. Pompe à piston en ligne
La pompe à piston en ligne comme illustré sur la figure 1.20
1 s’apparente à une pompe radiale
du fait de la disposition des pistons.
Figure 1.20
1 - Pompe à pistons en ligne
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Au cours des mouvementss des pistons, provoqués par les cames, chaque piston se place
devant une lumière (phase dépression). Le fluide remplit alors la cylindrée.
cylindrée Dans la phase de
refoulement, la lumière ne communique plus avec
avec le perçage interne du piston. Celui-ci
expulse le fluide par le clapet de refoulement. Comme toutes les pompes alimentées par le
centre, la centrifugation de l’huile favorise l’alimentation et la possibilité de tourner très vite.
On peut atteindre des vitesses de rotation plus élevées (3500 tr/min) pour les plus grosses
pompes avec des pressions de 400 à 500 bar.
La pompe à bloc-cylindres
cylindres tournant à axe rectiligne à plateau fixe est composée d’un
carter venu de la fonderie (1),, d’un ensemble tournant composé de l’arbre d’entraînement
(2) supporté par un roulement à bille (3) encastré dans le carter et un roulement à rouleaux
(4) encastré dans le bloc de distribution (5) (Figure 1.22). L’arbre d’entrainement supporte
et entraîne une rondelle sphérique (6) solidaire des cannelures de l’arbre d’entrainement
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(2). Une plaque-support (88) des sabots de pistons (9) s’appuie sur la plaque de poussée
(10).. Cette plaque détermine donc la course des pistons (11) dans less cylindres du bloc-
bloc
cylindres (7).. Le bloc de distribution comporte deux ouvertures semi-circulaires
semi qui
mettent en liaison les orifices
fices d’aspiration et de refoulement et les orifices des cylindres
du bloc-cylindres. Unn ressort (12)
( à l’intérieur du bloc-cylindres assure l’étanchéité entre
le bloc-cylindres et le fond surfacé du bloc de distribution, il presse la rondelle sphérique
contre la plaque de retenue.
retenue L’orifice (14) sert de drain et doit être positionné au-dessus. Il
est relié au réservoir. L’étanchéité arrière est assurée par un joint à lèvres (13).
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La pompe à pistons axiaux à axe droite à cylindrée variable et la pompe à pistons axiaux à axe
droite à cylindrée fixe ont le même principe de fonctionnement cependant pour les pompes à
pistons à cylindrée variable muni de compensateur de pression qui à l’aide d’un ressort fait
varier la position angulaire du plateau. La course des pistons est provoquée par l’inclinaison
d’un plateau par rapport au bloc-cylindres contenant les pistons. Elle est variable, alors la
cylindrée est variable aussi. La course des pistons varie en fonction de l’angle d’inclinaison
(Figure 1.24).
La course des pistons est provoquée par l’inclinaison d’un plateau par rapport au bloc-
cylindres contenant les pistons.
La pompe
ompe à pistons à axe brisé à cylindrée fixe est composée des carters fixe (1) et (2)
(figure 1.25), d’un groupe tournant, composé lui-même d’un arbre d’entrainement (3)
porté par deux roulements (4) et (5) et supportant un plateau d’entrainement (6). Sur
ce plateau viennent s’articuler les pieds de bielles (7).. Les pistons sont commandés par
des têtes de bielles à sphères, ils se déplacent à l’intérieur du bloc-cylindres
bloc (9). Ce
dernier est animé en rotation par un joint de cardan universel (10
10) entraîné lui par
l’arbre d’entrainement.
d’entrainement L’étanchéité entre le blocc de distribution (2), la glace de
distribution (11) et le bloc-cylindres
bloc est assuré par un ressort (13)). Des orifices sont
prévus pour le passage de l’huile entre le bloc de distribution, la glace de distribution
et le bloc-cylindres.
cylindres. Le bloc de distribution comporte deux orifices assurant la
communication avec le système hydraulique. Le joint de l’arbre (14
14) retient l’huile à
l’intérieur du carter afin d’assurer le graissage.
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refoulement est mise en communication avec les alésages des cylindres remplis de liquide, les
pistons se rapprochent de la glace de distribution et chassent le liquide hydraulique dans la
lumière de refoulement.. La figure 1.26
1 nous montre le principe de fonctionnement d’une
pompe à pistons axiaux à axe brisée.
Figure 1.26 - Principe de fonctionnement d’une pompe à pistons axiaux à axe brisée
Dans la pompe
ompe à pistons axiaux à axe brisé à cylindrée variable,, le bloc-cylindres
bloc est
mobile. La variation de la cylindrée est obtenue en modifiant l’angle
l’angle du plateau des
bielles par rapport au bloc cylindre (Figure 1.27).
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Si la viscosité est trop élevée, il se peut que la pompe ait du mal à aspirer le fluide. Ce qui
peut engendre le phénomène de la cavitation. Pour éviter que des impuretés ne se mélange
avec le fluide, on doit choisir la filtration adéquate.
• Le rendement de la pompe évolue de manière significative avec la pression existante au
refoulement, la vitesse de rotation et la viscosité du fluide. Le rendement prescrit par le
fournisseur n’est valable que pour des conditions de fonctionnement précises. Il doit donc
être pris en compte pour assurer le débit nécessaire au bon fonctionnement du circuit
hydraulique. Le rendement théorique prescrit par le fournisseur est toujours supérieur au
rendement réel de la pompe. Le rendement des pompes à engrenages est faible, celui des
pompes à palettes est moyen et le rendement des pompes à pistons est élevé. Au cours de
l’utilisation des composants, la baisse du rendement est fortement liée à la présence de
corps étranger dans le fluide.
• Le niveau sonore de la pompe dépend essentiellement du type, de la qualité des pièces, de
la cylindrée, de la pression de travail et de la vitesse de rotation. Le niveau sonore est
exprimé en dB (décibel). Si elle est égale à 90 dB, la pompe est bruyante. Tandis que si
elle est égale à 60 dB, la pompe est silencieuse.
• Le cout d’achat de la pompe varie en fonction de l’efficacité de la pompe. Les pompes à
engrenages coutent moins chers que les pompes à palettes, mais par contre les pompes à
pistons coutent plus chers.
Outre ces points, il faut considérer ceux-ci lors de l’acquisition d’une pompe hydraulique :
Tous ces points sont à ne surtout pas négliger lors du choix définitif d’une pompe hydraulique
volumétrique.[8]
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1.2.2. Actionneur
Les actionneurs hydrauliques transforment l’énergie hydraulique en énergie mécanique. On
distingue :
• La cylindrée d’un moteur est la quantité théorique d’huile nécessaire pour lui faire
accomplir un tour complet. Elle s’exprime en centimètre cube par tour (cm3/tr).
• Le couple fourni par un moteur hydraulique dépend de sa cylindrée et de la différence de
pression entre les deux orifices du moteur. Le couple théorique que l’on peut relever dans
la documentation ne tient pas compte des fuites internes. Le couple réel tient compte des
fuites internes. Dans le système métrique, le couple est exprimé en mètre-Newton (mN).
• La vitesse rotation d’un moteur hydraulique dépend du débit d’entrée et de la cylindrée du
moteur hydraulique. Si cette dernière est augmentée afin d’accroître le couple, le débit et
la pression restant constants, la vitesse est réduite en proportions. D’autre part si la
cylindrée est diminuée afin d’obtenir une augmentation de la vitesse de sortie, le couple
est réduit en proportion. Les variations de la vitesse sont obtenues en modifiant le débit
d’entrée. Les moteurs à cylindrée variable ont des couples et des vitesses variables. Elle
est exprimée en tour par minute (tr/min).
• La puissance délivrée par un moteur hydraulique est en fonction du débit et de la pression
différentielle qui lui est appliquée. Dans le système métrique, la puissance est exprimée en
watts (W).
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• Le rendement volumétrique est en fonction des fuites internes dans le moteur hydraulique.
Ces fuites dépendent de nombreux paramètres : viscosité de l’huile, pression d’utilisation,
vitesse d’utilisation, âge du composant… Le rendement volumétrique est donc variable et
fonction de ces paramètres.
• Le rendement mécanique indique le pourcentage du couple théorique disponible sur
l’arbre d’un moteur pour entrainer une charge et le reste sert à vaincre les forces de
frottement. Les moteurs hydrauliques sont des récepteurs qui transforment l’énergie
hydraulique en énergie mécanique de rotation sous forme d’un couple et d’une vitesse de
rotation. Le couple théorique est toujours supérieur au couple réel disponible sur l’arbre
du moteur. Cette différence est due aux pertes par frottement et les pertes de charge
internes.
• Le rendement global est le produit du rendement volumétrique et du rendement
mécanique. Il tient compte en même temps des pertes mécaniques et des pertes
volumétriques.[3]
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en rotation les deux roues dentées dont l’une est motrice. La roue motrice est reliée avec
l’arbre d’accouplement du moteur.
Il existe deux principaux types de moteurs à engrenages internes : les moteurs à
engrenages internes à gé rotor et les moteurs à engrenages internes à croissant. Leur
conception est semblable à celle des pompes à engrenages internes. Les moteurs à
engrenages internes à croissant et les moteurs à engrenages internes à gé rotor ont le même
principe de fonctionnement. Lorsque le fluide sous pression entre en contact avec les dents
des roues cela entraine la rotation des deux roues dans le même sens. Le fluide en basse
pression passe par l’orifice de refoulement.
Par ailleurs on trouve d’autres types de pompes à engrenages internes, ce sont le moteur à
couronne planétaire ou moteur à roue planétaire. Leur conception (Figure 1.28) est
comparable à celle des pompes à engrenages internes à gé rotor.
Ils utilisent le mouvement orbital d’un engrenage à l’intérieur (rotor) d’un engrenage externe
(stator).
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On trouve les moteurs à palettes à rotor équilibré, ils ont deux admissions et deux
refoulements opposés. Cette disposition des orifices permet d’équilibrer les forces qui résident
dans le moteur. Par ailleurs, on trouve les moteurs à palettes à haute performance. Leur
conception est semblable à celle des pompes à rotor équilibré. Par contre le moteur à palettes
haute performance est muni de plusieurs ressorts sous les palettes permettant de fixer ces
dernières dans la couronne pour empêcher les fuites internes. La figure 1.30 nous montrent le
positionnement des goupilles et des ressorts par rapport aux palettes.
Figure 1.30 - Positionnement des goupilles et des ressorts par rapport aux palettes
Le moteur à palettes haute performance est muni de plusieurs ressorts sous les palettes
permettant de fixer ces dernières dans la couronne pour empêcher les fuites internes.
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Le boisseau cylindrique est muni d’un orifice d’admission et d’un orifice de refoulement. Le
boisseau cylindrique est relié à plusieurs conduits logés dans le carter qui font communiquer
ce dernier avec les pistons et étant entrainé en rotation par l’arbre d’accouplement. En
tournant, le boisseau cylindrique permet successivement l’alimentation en fluide des pistons
et des cylindres, le refoulement du fluide contenu dans les pistons opposés. Le fluide
provenant du boisseau cylindrique crée une pression sur le piston qui fait coulisser le piston
dans sons cylindre, à l’intérieur de chaque piston se trouve une bielle logée dans un berceau
sphérique. Le déplacement du piston provoque la rotation de la came excentrique par le biais
de la bielle.
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• Les moteurs à pistons axiaux à axe droit à cylindrée fixe ont une conception semblable à
celle des pompes hydrauliques du même nom. Le fluide fournit entre dans le bloc-
cylindres et crée une force sur les pistons. Le déplacement des pistons avec l’inclinaison
du plateau crée une force qui a tendance à faire tourner l’arbre du moteur. La cylindrée du
moteur détermine la valeur du couple. La seule manière de faire varier le couple du
moteur et d’augmenter l’angle d’inclinaison de la plaque de poussée par rapport au
moteur.
• Le principal avantage d’utiliser un moteur à pistons à axe droit à cylindrée variable réside
dans le fait de pouvoir varier le couple et la vitesse de rotation du moteur grâce à un
mécanisme de commande. La figure 1.32 nous montre le moteur à axe droite à cylindrée
variable.
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Figure 1.34
34 - Moteur à piston à axe brisé à cylindrée fixe
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L’axe du bloc-cylindres et l’axe de l’arbre du moteur sont décalés angulairement l’une par
rapport à l’autre. Le bloc-cylindres est accouplé à l’arbre du moteur par un système de
guidage à cadran. La glace de distribution permet d’alimenter ou de refouler le fluide contenu
dans le bloc-cylindres. Durant la phase admission, l’huile provenant de l’orifice d’admission
pénètre dans le bloc-cylindres par le biais de la glace de distribution et provoque le
déplacement des pistons. L’inclinaison du bloc-cylindres par rapport à l’arbre et le
déplacement des pistons induit la rotation de l’arbre. Lors de la phase de refoulement, la
pression du fluide dans le bloc-cylindres provoque l’ouverture du piston de la glace de
distribution et le fluide est évacué par ce dernier dans l’orifice d’échappement du moteur.[1]
Selon leur vitesse les moteurs sont classés en deux types de catégories : les moteurs à
haute vitesse à faible couple et les moteurs à basse vitesse à couple élevé. La valeur de la
vitesse en fonctionnement continu ne doit pas dépasser la valeur de la vitesse nominale
prescrit par le fabricant pour garantir la durée de vie optimiser par ce dernier.
La valeur du couple est proportionnelle à la vitesse de rotation du moteur et à la pression
dans l’orifice de refoulement. Il est important de connaitre la pression nominale en
fonctionnement continu requis pour que le moteur puisse répondre aux attentes prescrites
par le fabricant. La pression nominale doit être comparée à la somme des pressions
existantes en fonctionnement dans l’orifice de d’admission et dans l’orifice de
refoulement.
Le rendement d’un moteur hydraulique est en fonction du couple, de la vitesse de rotation,
de la pression ainsi que la viscosité du fluide utilisé. Si un moteur hydraulique à faible
rendement fonctionne dans une application nécessitant un rendement plus élevé, la durée
de vie du moteur sera inférieure à celle prescrit par le fabricant.[7]
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Il existe plusieurs types de vérins mais certains éléments de base restent identiques à tous
vérins comme (Figure 1.35) :
Figure 1.35
1 - Constitution d’un vérin hydraulique
Le corps
ps de la pompe est constitué d’un tube en acier sans soudure. Sa finition intérieure
est très soignée, ce qui permet d’obtenir une étanchéité parfaite. Son assemblage aux
flasques avant et arrière se fait par quatre tirants ou par filetage.
Les flasques avant et arrière ont plusieurs fonctions et certaines sont identiques.
identiques Ces deux
parties du vérin possédent des logements pour les joints assurant les différentes
différen
étancheités. Les orifices de purge sont taraudés
taraudés et le sytéme d’amortissement,
d’amortissement qui n’est
pas obligatoire, se trouve dans ces parties du vérin. Les alimentations se font par raccord
fileté. Le flasque avant assure le guidage de la tige du piston.
Le rôle
le principal du piston est d’assurer l’étancheité
l’ tancheité entre la chambre avant et la chambre
arriére. Les joints différent suivant le type de vérin.
La tige est en acier chromé dur. A son extrémité se trouve un filetage ou un taraudage.
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Le rôle
le de ces joints est d’assurer les différentes étancheités néccessaires au bon
fonctionnnement du vérin. Ce sont des composants importants et très
tr fragiles. Leur
montage demande de la méthode et du soin.
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-Les
Les joints à chevrons sont réalisés en tissu imprégné de caoutchouc synthétique ou de
matière composite, ils se composent d’anneaux empilables ayant un profil en “V” maintenus
dans leur logement par des adapteurs mâle et femelle placés
pla à chaque extrémité (Figure 1.39).
1
Le frottement est légèrement plus élevé que les précédents, mais ils résistent très bien à
l’usure et permettent des vitesses élevées et des pressions supérieures à 400 bar.
Le système d’amortissement supprime les chocs du piston contre les flasques. Lorsque le
piston doit se déplacer à grande vitesse ou que les masses déplacées sont importantes, il
est souvent nécessaire de prévoir un amortissement en fin de course pour
po éviter les chocs.
La figure 1.40 nous montre le principe de fonctionnement du système d’amortissement.
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Le déplacement du vérin est freiné en fin de course par une bague conique venant se loger
dans un alésage, évitant ainsi les coups de bélier. Le fluide traverse ensuite un étrangleur
réglable permettant au piston de terminer sa course en douceur. Pour le démarrage dans
l’autre sens, un clapet permet à l’huile un libre passage.
Figure 1.41
1 - Vérin simple effet à piston plongeur
Le vérin simple effet à piston et tige comme illustré sur la figure 1.42
.42 est un récepteur
dont le piston ne reçoit le débit que sur une seule face. Il ne peut donc fournir un effort
sous contrôle hydraulique que dans une seule direction soit en tirant ou en
e poussant, la
course retour pouvant être effectuée par une force quelconque (ressort ou charge
extérieure).
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Figure 1.42
1 - Vérin simple effet à piston et tige
Ils sont l’avantage d’être plus souple, le réglage de la vitesse est plus facile et l’amortissement
en fin de course est réglable, mais par contre ils ont l’inconvénient d’être plus couteux. Il y a
un plus grand nombre d’application industriels avec ce type de vérin.
vérin
Le vérin différentiel qui est un vérin à double effet comme illustré sur la figure 1.44
1 qui a
pour particularité d’avoir une section côté tige égale à la moitié de la section côté piston.
Pour une même pression d’alimentation, la force du vérin est donc deux fois plus élevée
él
en poussée qu’en traction. Réciproquement, le volume de la chambre côté étant deux fois
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plus élevée que celui côté tige pour un même débit pompe. La vitesse de rentrée de tige
est deux fois plus élevée que la vitesse
v de sortie.
Figure 1.44
1 - Vérin différentiel et son symbole
La section
ection S1 est le double de la section S3. Le volume de la chambre coté
c fond est donc
le double de celui côté tige.
Le vérin télescopique qui permet d’obtenir une course importante tout en se logeant dans
un encombrement relativement réduit. Ces vérins peuvent être simple effet. Dans ce cas,
la rentrée du vérin s’effectue sous l’action de la charge. Il existe également des vérins
télescopiques doublet effet (Figure
(Fig 1.45).
Ces vérins sont constitués de plusieurs pistons se logeant les uns dans les autres. Lorsque la
commande est actionnée, le piston le plus gros sort le premier. Lorsqu’il est arrivé en fin de
course, celui immédiatement au-dessus
au sort le deuxième ; puis c’est au tour du troisième…
tro
Quand on commande la rentrée des tiges, la petite section rentre la première, puis c’est la
deuxième et enfin la troisième.
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Figure 1.46
1 - Vérin rotatif et sa symbolisation
Conclusion
Ce chapitre est consacré à la présentation de la SOSETER dans un premier temps et dans un
second temps l’étude des constituants d’un circuit hydraulique.
Dans cette partie, nous avons présenté l’entreprise en indiquant son historique et son domaine
d’activités, ensuite nous avons représenté l’organigramme de la SOSETER et celle de la
direction du matériel, et nous avons énuméré la composition du parc matériel de la
SOSETER.
La deuxième partie de ce chapitre a été́ réservé à l’étude des constituants d’un système
hydraulique, nous avons pu étudier les caractéristiques, les différents types et comment
sélectionner les principaux éléments (pompe hydraulique, moteur hydraulique, vérin) dans un
circuit hydraulique. Après avoir étudié les différents constituants d’un système hydraulique,
ce qui nous aidera dans le prochain chapitre qui traitera l’étude du circuit hydraulique d’une
excavatrice Caterpillar 325 C.
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Introduction
Un circuit est considéré comme fermé lorsque le fluide de retour en provenance du récepteur
est dirigé directement sur l’alimentation de la pompe. Il existe une partie haute pression et une
basse pression, alternant en fonction de la charge. La sécurité de la haute pression est assurée
par des limiteurs de pression,
pression, qui décharge en direction du sens de la charge. Le fluide
hydraulique reste en circuitt retourne par un limiteur de pression d’alimentation au
réservoir.[1]
L’excavatrice est équipée par un circuit hydraulique fermé. Laa figure 2.1
2 nous montre
l’excavatrice.
Figure 2.1
2 - Excavatrice Caterpillar 325C
Etudier une partie du circuit hydraulique de l’excavatrice cela revient à étudier tout le circuit
circui
hydraulique de l’engin. Dans ce chapitre nous allons étudier le circuit hydraulique de
d levage
(6) et le circuit hydraulique d’orientation (2).
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Le débit d'huile du circuit hydraulique de rotation est fourni uniquement par la pompe gauche
(28). Lorsque l'un des joysticks est déplacé de la position neutre, le frein de stationnement de
rotation (3) est relâché. Le groupe rotatif du moteur (5) commence à tourner. L'entraînement
pivotant est installé sur la structure supérieure. L'entraînement de rotation réduit la vitesse du
moteur de deux étapes. La distribution d'huile de la pompe gauche (28) s'écoule à travers le
passage de dérivation central (52) dans la soupape de commande principale (14) vers la
soupape de commande d'oscillation (18). La distribution d'huile de la pompe droite (29)
s'écoule à travers le passage de dérivation central (53) dans la soupape de commande
principale (14). Lorsque le levier de commande d'activation hydraulique est en position
déverrouillée, le débit d'huile de la pompe pilote (30) s'écoule vers le collecteur d'huile pilote
(35) et l'électrovanne du frein de stationnement pivotant (31). La distribution d'huile de la
pompe pilote s'écoule également vers la soupape de commande pilote (23). Lorsque la
manette de pivotement est déplacée en position pivotage droit, le pressostat d'outil
d'orientation (25) détecte l'augmentation de la pression d'huile de commande. Le pressostat
d'outil d'orientation passe en position marche. Le pressostat d'outil d'orientation envoie un
signal d'entrée au contrôleur du moteur et de la pompe. Le contrôleur du moteur et de la
pompe active ensuite l'électrovanne de frein de stationnement oscillant (31). L'électrovanne
du frein de stationnement pivotant se déplace. L'huile de pilotage s'écoule à travers la
conduite de pilotage (1) vers le frein de stationnement (3). Le frein de stationnement
d'oscillation se libère pour permettre une opération d'oscillation. La distribution d'huile de la
pompe pilote (30) s'écoule de la soupape de commande pilote (23) à travers la conduite pilote
(26) et dans la soupape de commande d'oscillation (18). Le tiroir dans la vanne de commande
d’oscillation (18) se déplace vers le haut. L'huile pilote à l'autre extrémité du tiroir dans la
soupape de commande d'oscillation s'écoule à travers la conduite pilote (37) et la soupape de
commande pilote (23) vers le réservoir hydraulique (34). Etant donné que le tiroir dans la
soupape de commande d'oscillation (18) est complètement décalé, le passage de dérivation
central (52) est bloqué. Aucun débit d'huile de la pompe gauche ne s'écoule vers l'orifice de
commande d'écoulement négatif (54) et aucune pression de commande d'écoulement négative
n'est créée dans le passage de dérivation central (52). Puisqu'aucune pression de commande de
débit négatif n'est envoyée par la conduite de commande de débit négatif (55) vers le
régulateur de pompe gauche, le régulateur de pompe gauche déplace le plateau cyclique de la
pompe gauche vers la position d'angle maximum. Le débit de sortie de la pompe gauche
augmente. Le débit d'huile de la pompe gauche s'écoule à travers le passage d'alimentation
parallèle (13), le clapet anti-retour de charge (12), le passage (17), la vanne de commande
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d'oscillation (18), le passage (16) et la conduite (9) vers le moteur d'oscillation. L'huile entre
dans le moteur de rotation et s'écoule vers le groupe rotatif du moteur (5). Le groupe rotatif du
moteur tourne. Le débit d'huile pour le circuit hydraulique de rotation est fourni uniquement
par la pompe gauche. Etant donné que seule une opération d'oscillation est en cours
d'exécution, les vannes de commande qui reçoivent le débit d'huile de la pompe droite (29)
sont en position neutre. La pression de commande de débit négatif dans le passage de
dérivation central (53) n'est bloquée par aucune des vannes de commande. La pompe droite
(29) reste en position détruite. L'huile de retour du groupe rotatif du moteur (5) s'écoule par la
conduite (10) vers la vanne de commande principale. L'huile de retour s'écoule à travers la
vanne de commande d'oscillation (18), le passage de retour (11), la conduite de retour (8) et le
clapet anti-retour à retour lent (33) vers le réservoir hydraulique (34). La structure supérieure
pivote vers la droite (sens horaire). L'opération de rotation vers la droite est similaire à
l'opération de rotation vers la gauche.
o Lorsque le joystick d'oscillation est déplacé vers la position rotation vers la gauche.
L’huile de pilotage de la vanne de commande pilote (23) s'écoule à travers la conduite pilote
(37) et dans la vanne de commande d’oscillation (18). Le tiroir de la vanne de commande
d'oscillation se déplace vers le bas. La distribution d'huile de la pompe gauche dans le passage
d'alimentation parallèle (13) s'écoule à travers le passage (17) et la conduite (10). La
distribution d'huile entre dans le groupe rotatif du moteur (5). Pour une opération d'oscillation
à gauche, les ports d'alimentation et les ports de retour sont inversés par rapport à l'opération
d'oscillation à droite. Cela provoque le basculement de la structure supérieure vers la gauche
(sens antihoraire).
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La figure 2.4 nous montre le fonctionnement du circuit d’orientation avec la vanne de priorité
au repos.
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Lorsque le joystick de rotation est en position neutre, aucune pression d'huile de commande
n'agit sur le tiroir (40) du réducteur de pression pour la priorité de rotation (27). La pression
d'huile de pilotage complète s'écoule à travers la conduite pilote (38), le réducteur de pression
pour priorité de rotation (27), la conduite (47) et le passage (22) vers la vanne à priorité
prio de
rotation variable (20). Le tiroir (43) dans la soupape à priorité d'oscillation variable est
déplacé vers le haut contre la force du ressort
resso (41). La distribution d'huile de la pompe gauche
(28) dans le passage d'alimentation parallèle (13) s'écoule à travers le passage d'alimentation
parallèle (15) et la vanne à priorité d'ouverture variable (20). Le débit d'huile entre dans la
soupape de commande
ommande du manche I (19). Lorsque le joystick d'oscillation est légèrement
déplacé de la position neutre afin d'effectuer une opération de pilotage à droite, une pression
d'huile de pilotage réduite provenant de la soupape de commande pilote (23) s'écoule à travers
la conduite pilote
te (26). L'huile de pilotage se divise ensuite en deux voies d'écoulement. Une
partie de l'huile de pilotage s'écoule à travers le passage (21) vers la soupape de commande
d'oscillation (18). Le tiroir de la soupape de commande d'oscillation se déplace légèrement
lég qui
correspond à la quantité de mouvement du joystick d'oscillation. Le reste de l'huile pilote
s'écoule à travers la conduite pilote (24) et le passage (48). La pression d'huile pilote agit sur
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Au fur et à mesure que la manette de rotation est déplacée vers la position course pleine,
pendant une opération de pivotage à droite, la pression d'huile de commande dans le passage
(21) augmente. Le tiroir de la soupape de commande d'oscillation (18) se déplace
complètement vers le haut. La pression d'huile pilote dans la conduite pilote (24) et le passage
(48) augmente également. Le tiroir (40) dans le réducteur de pression pour la priorité de
rotation (27) se déplace complètement contre la force du ressort (50). Le passage (51) restreint
le débit d'huile de pilotage de la conduite de pilotage (38) à travers le réducteur de pression
pour la priorité d'oscillation (27). La pression d'huile
d'huile de pilotage dans la conduite (47) et le
passage (22) diminue également. Le tiroir (43) dans la soupape à priorité d'oscillation variable
(20) est poussé vers le bas par la force du ressort (41). Le débit d'huile de la pompe gauche
(28) dans le passage
ge d'alimentation parallèle (15) est limité par l'orifice (46) du clapet anti-
anti
retour (45). Une partie de la distribution d'huile de la pompe gauche s'écoule dans le passage
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Figure 2.8
2 - Clapet anti-retour à retour lent
Puisque la vanne de régulation d'oscillation (17) est en position neutre, la distribution d'huile
par l'orifice (12) vers le groupe rotatif du moteur (5) est bloquée au niveau de la vanne de
régulation d'oscillation. Lee retour de l'huile provenant du groupe rotatif du moteur via l'orifice
(13) est également bloqué au niveau de la vanne de régulation d'oscillation. La partie
supérieure de la structure tentera de continuer à tourner après que le joystick de pivotement
soitt revenu à la position neutre. Cette action provoque une fuite interne d'huile dans le moteur
de rotation. En conséquence, une condition de vide se produit au passage (1). Afin d'éviter
cette condition de vide, l'huile d'appoint est délivrée du circuit hydraulique
hydraulique de retour au
moteur hydraulique. Lorsque toutes les vannes de commande des outils, de la rotation et de la
course sont en position neutre, l'huile le refoulement de la pompe droite et de la pompe
gauche passe par la conduite de retour (16) vers le réservoir hydraulique. Le
L clapet anti-retour
(18) est situé entre la conduite de retour (16)
(16) et le réservoir hydraulique. Le clapet
c anti-retour
à retour lent (18) maintient la pression d'huile de retour à 290 kPa (42 psi) dans la conduite de
retour (16). Si une condition de vide se produit dans le moteur hydraulique, lors de l'arrêt
d'une opération de rotation, le clapet anti-retour
anti retour à retour lent provoque le retour d'huile du
groupe rotatif du moteur (5) vers la conduite de retour (16) pour s'écouler comme huile
d'appoint. Le clapet anti-retour
retour à retour lent élimine la condition de vide dans le moteur de
rotation en raison d'une fuite interne. Si le joystick de rotation est déplacé soudainement vers
la position neutre à partir de la position course complété,
complété, la soupape de commande
d'oscillation
lation se ferme partiellement jusqu'à
jusqu'à ce que la vanne de régulation d'oscillation atteigne
la position neutre, l'huile de retour du moteur oscillant continue de s'écouler à travers le
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Lorsque le joystick d'oscillation est déplacé de la position neutre afin d'effectuer une
opération d'oscillation, la vanne de commande
commande d'oscillation se déplace. La figure 2.11
illustre le fonctionnement de la vanne anti-réaction
anti réaction lors de l’oscillation du moteur.
piston (26). L'huile sous pression de la pompe gauche s'écoule également à travers le passage
(9) et dans la chambre à ressort (34) de la soupape anti-réaction
anti réaction (4). Le piston (16) se déplace
vers le haut contre la force du ressort (18). Le siège de soupape (14) est déplacé vers le haut
contre la force du ressort (13) par le plongeur (16).
Etant
tant donné que le débit d'huile de retour du groupe rotatif du moteur est également bloqué au
niveau de la soupape de commande d'oscillation, la pression d'huile dans le passage (8)
augmente. La pression d'huile dans le passage (10) diminue. L'augmentation de la pression
d'huile dans le passage (8) entre ensuite dans la valve anti-réaction
anti réaction (4). L'huile s'écoule à
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travers le passage (15) et le passage (17). L'huile entre alors dans la chambre du piston (19).
La pression d'huile dans le piston la chambre (19) pousse le plongeur (16) vers le haut contre
la force du ressort (18). Le siège de soupape (14) se déplace vers le haut contre la force du
ressort (13). Une partie de la pression d'huile accrue dans le passage (8) s'écoule à travers le
passage (31) et le passage (20). L'huile entre alors dans la chambre à ressort (21) dans la
soupape anti-réaction (3). La pression d'huile dans la chambre de ressort (21) pousse le
plongeur (24) et le siège de soupape (23) vers le haut contre la force des ressorts (22) et (25).
Au fur et à mesure que le groupe rotatif du moteur pivotant continue d'essayer de s'arrêter, la
pression d'huile dans le passage (8) diminue progressivement. La pression d'huile dans la
chambre du piston (19) diminue. La force du ressort (18) amène le plongeur (16) à se déplacer
vers le bas à une vitesse rapide. Le siège de soupape (14) se déplace vers le bas par la force du
ressort (13). Depuis l’orifice (27) restreint l'écoulement d'huile de la chambre de soupape
(28), le siège de soupape (14) se déplace plus lentement vers le bas que le piston (16). Le
contact entre le plongeur (16) et le siège de soupape (14) n'est plus maintenu. La pression
d'huile dans le passage (15) force la bille (30) contre l'extrémité supérieure du plongeur (16).
L’huile dans le passage (8) s'écoule maintenant à travers les passages (29) et (9) vers le
passage (10). Pendant la séparation du plongeur (16) et du siège de soupape (14) dans la
soupape anti-réaction (4), la soupape anti-réaction (3) s'active également. Dans la valve anti-
réaction (3), la pression de l'huile qui s'écoule de la chambre à ressort (21) vers le passage (8)
diminue. La force du ressort (25) amène le plongeur (24) à se déplacer vers le bas. La force du
ressort (22) amène le siège de soupape (23) à se déplacer vers le bas. Etant donné que l'orifice
(32) limite l'écoulement d'huile de la chambre de soupape (35), le siège de soupape (23) se
déplace plus lentement que le plongeur (24). Le contact entre le plongeur (24) et le siège de
soupape (23) n'est plus maintenu. La pression d'huile dans le passage (20) force la bille (33)
contre le siège de soupape (23). Maintenant, l'écoulement d'huile du passage (8) à travers le
passage (31) au passage (10) est bloqué par une bille (33). Puisque les passages (8) et (10)
sont reliés par l'activation de la soupape anti-réaction(4), le mouvement d'oscillation de la
structure supérieure s'arrête avec une charge de choc minimale à une position souhaitée. Une
légère charge de choc peut se produire en raison du jeu d'engrenage de l'entraînement de
rotation.
Lorsque le groupe rotatif du moteur est légèrement tourné dans le sens inverse. La figure
2.13 illustre le fonctionnement de la vanne anti-réaction lors de la rotation inverse.
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La pression d'huile dans le passage (10) augmente et la pression d'huile dans le passage (8)
diminue. Les vannes anti-réaction
réaction (3) et (4) fonctionnent pour arrêter le mouvement
d'oscillation de la structure supérieure avec un léger mouvement inversé. L'augmentation de la
pression d'huile dans le passage (10) provoque une charge de choc. L'absorption
L'absorpt de la charge
de choc est décrite de la manière suivante. Dans la soupape anti-réaction
réaction (3), le plongeur (24)
et le siège de soupape (23) sont séparés l'un de l'autre. La bille (33) est poussée contre le
plongeur (24) par l'huile de pression dans le passage
passage (10). L'huile peut maintenant s'écouler du
passage (10) à travers les passages (20) et (31) vers le passage (8). Dans la soupape anti-
anti
réaction (4), le plongeur (16) et le siège de soupape (14) sont séparés l'un de l'autre. La bille
(30) est poussée contre
ntre le siège de soupape (14) par l'huile sous pression dans le passage (29).
L'écoulement d'huile du passage (10) à travers le passage (9) au passage (8) est bloqué. La
pression d'huile dans le passage (10) diminue et la rotation du groupe rotatif du moteur
mote (5) est
empêchée. Le mouvement de balancement est progressivement arrêté.
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Une opération de montée de la flèche à vitesse élevée est accomplie lorsque la distribution
d'huile de la pompe gauche (27) et de la pompe droite (28) est fournie à l'extrémité de tête des
vérins de flèche (1). La vanne de commande de la flèche I (19) et la vanne de commande de la
flèche II (16) fonctionnent pendant le fonctionnement
fonctionnement à grande vitesse. L’opération montée de
la flèche à basse vitesse est effectuée lorsque la distribution d'huile
d'huile de la seule pompe droite
(28) est fournie à l'extrémité de tête des vérins de flèche (1). Pendant le fonctionnement à
basse vitesse, la soupape de commande de la flèche I (19) fonctionne seule. La distribution
d'huile de la pompe droite (28) s'écoule à travers le passage d'alimentation parallèle (17) dans
la soupape de commande principale (11) vers la soupape de commande de la flèche I (19). La
distribution d'huile de la pompe gauche (27) s'écoule à travers le passage d'alimentation
parallèle (8) dans la soupape de commande principale (11) vers la soupape de commande de
la flèche II (16). Lorsque le levier de commande de la flèche est amené à la position montée
de la flèche complète, l'huile de pilotage s'écoule de la vanne de commande pilote (22) à
travers
rs la conduite pilote (24). Le débit d'huile de pilotage se divise alors en deux voies
d'écoulement. Une partie de l'huile de pilotage s'écoule à travers la conduite de pilotage (21)
vers l'orifice (7) de la vanne de commande principale (11). Le reste de l'huile
l'huile pilote s'écoule à
travers la conduite pilote (23) vers l'orifice (20) de la soupape de commande principale. Une
partie de l'huile dans la conduite pilote (23) s'écoule également à travers la conduite pilote
(25) vers le réducteur de pression pour la priorité de flèche (26). Pendant une opération
combinée de monter et de renter de la flèche, le débit d'huile de commande vers le réducteur
de pression pour la priorité de flèche (26) fait que le circuit de flèche reçoit la priorité de débit
d'huile. Cela permet à la flèche de monter à unee vitesse élevée. La figure 2.15 nous montre la
vanne commande I lors de la montée de la flèche.
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Figure 2.17 - Fonctionnement du circuit hydraulique de levage à haute vitesse lorsque la priorité pour la flèche est activée
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La pression d'huile de pilotage de la vanne de commande pilote pour la flèche (22) active le
réducteur de pression pour la priorité de flèche (26). La soupape de réduction de pression pour
la priorité de flèche (26) entraîne la priorité d'écoulement d'huile vers l'extrémité de tête des
vérins de flèche (1) pendant cette opération hydraulique combinée. Lorsque le joystick pour le
manche est déplacé en position rentrée de la flèche, une partie de l'huile de pilotage de la
vanne de commande pilote pour le manche (41) s'écoule à travers le réducteur de pression
pour la priorité de flèche (26) vers la vanne de commande du manche II (40). Au fur et à
mesure que le joystick de la flèche est éloigné de la position neutre pendant une opération de
montée de la flèche, la pression d'huile de pilotage de la vanne de commande pilote pour la
flèche (22) augmente. Cette augmentation graduelle de la pression d'huile de commande
amène le tiroir dans le réducteur de pression pour la priorité de flèche (26) à se déplacer
progressivement. Une partie de l'huile pilote qui s'écoule vers la soupape de commande du
manche II (40) depuis la soupape de commande pilote pour le manche (41) est acheminée vers
le réservoir hydraulique. La pression d'huile de pilotage qui agit sur la soupape de commande
du manche II (40) diminue. La soupape de commande du manche II (40) se déplace vers la
position neutre. La quantité d'huile s'écoulant des pompes principales vers le circuit
hydraulique du bras diminue. Cela amène une plus grande partie de l'écoulement d'huile des
pompes principales à s'écouler vers l'extrémité de tête des vérins de flèche (1). Etant donné
que la pression d'huile pilote provenant de la soupape de commande pilote pour la flèche (22)
correspond directement à la quantité de mouvement ou à la position du joystick, un
changement progressif de la priorité de la flèche se produit.
Lorsque l’opération de descente de la flèche est activée. La figure 2.18 nous montre le
fonctionnement du circuit hydraulique de levage lors de la descente de la flèche.
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Lee débit d'huile provenant uniquement de la pompe droite (28) est fourni aux vérins de flèche
(1) par la vanne de commande de flèche I (19).
(19) Cette dernière fonctionne seule. La soupape de
commande de la flèche II (16) n'est pas opérationnelle en fonctionnement descente de la
flèche. Cette dernière contient un circuit de régénération. Lorsque le joystick de la flèche est
déplacé vers la position descente de la flèche, l'orifice (43) dans la vanne de commande
comma de la
flèche I (19) et la vanne de régénération de la flèche (41) sont opérationnels dans le circuit
hydraulique de la flèche. Le flux d'huile de retour de l'extrémité de tête des vérins de flèche
(1) s'écoule à travers la vanne de régénération de flèche
flèche (41) vers l'extrémité de tige des vérins
de flèche. La vanne de régénération de la rampe est décrite plus loin dans cette section.
Lorsque le joystick de la flèche est amené à la position descente de la flèche, l'huile de
pilotage de la vanne de commande
commande pilote (22) s'écoule à travers la conduite pilote (52). Le
débit d'huile de pilotage se divise alors en trois voies d'écoulement. Une partie de l'huile de
pilotage s'écoule par l'orifice (46) vers la soupape de commande de la flèche I (19). Une partie
de l'huile de pilotage s'écoule à travers l'orifice (42) vers la vanne de régénération de flèche
(41). Le reste de l'huile pilote s'écoule à travers la conduite pilote (53) de la soupape de
réduction
ction de dérive de flèche (5). Etant
E donné que la pression d'huile
le pilote a provoqué le
déplacement du tiroir dans la soupape de commande de la flèche I (19) contre la force du
ressort (33), le débit d'huile de la pompe droite qui s'écoule à travers le passage de dérivation
central (45) est limité par l'orifice (43). La
La pression de commande de débit négatif dans la
conduite de commande dee débit négatif (44) diminue. Le débit de la pompe droite augmente
en raison de l'opération de contrôle
contrô de débit négatif. La figure 2.19 nous montre la vanne de
commande I lors de la descente
cente de la flèche.
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Le débit d'huile de commande de l'orifice (46) déplace le tiroir (35) dans la soupape de
commande de flèche I (19) contre la force du ressort (33). La distribution d'huile de la pompe
droite dans le passage d'alimentation parallèle (17) s'écoule à travers le clapet anti-retour
anti de
charge (14), le passage (49) et l'orifice (32). Le refoulement d'huile de la pompe droite passe
ensuite par la conduite (2) vers l'extrémité
l'extrémité de tige des vérins de flèche (1). L'huile de retour de
l'extrémité de tête des vérins de flèche (1) s'écoule à travers la conduite (3) dans la soupape de
réduction de dérive de flèche (5). Puisque la soupape (48) est décalée par la pression de
pilotage dee la conduite pilote (53), le passage (49) est ouvert vers la conduite de vidange (50).
La pression d'huile de retour déplace la soupape (4) vers la droite. L'huile de retour dans la
conduite (3) entre dans le passage (51). Une partie de l'huile de retour s'écoule dans l'orifice
(30) de la soupape de commande de la flèche I (19). Le débit d'huile de retour est limité par
l'orifice (40). La pression d'huile de retour dans le passage (51) augmente. La majeure partie
de l'huile de retour s'écoule à travers la vanne de régénération de la flèche (41). L'huile de
retour est maintenant fournie à l'extrémité de tige des vérins de flèche via la conduite (2)
2.2.2.
.2.2. Vanne de régénération
La vanne de régénération est placée dans le circuit de la flèche. La figure 2.20 nous montre la
vanne de régénération de la flèche lors du ralentissement de la flèche.
La figure 2.21 nous montre la vanne de régénération de la flèche lors de la descente rapide de
la flèche.
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2.2.3.
.2.3. Vanne de réduction de la dérive de la flèche
La vanne de réduction de la dérive de la flèche est placée dans le circuit de la flèche entre la
vanne de commande principale et les vérins de la flèche. Lorsque le joystick de la flèche est
position neutre, la soupape de réduction de la dérive de la flèche arrête les fuites d'huile de
l'extrémité tête des vérins de flèche. L'arrêt des fuites d'huile empêche la dérive de la rampe.
La figure 2.22 nous montre le réducteur de dérivé
dérivé lors de la monté de la flèche.
Lorsque le joystick est déplacé pour effectuer une opération de montée de la flèche, l'huile de
pilotage n'est pas envoyée de la soupape de commande pilote à l'orifice (15) de la soupape de
réduction de dérive de flèche (16). La bobine (11) ne se déplace pas.
pas. Le débit d'huile de la
soupape de commande de la flèche II entre dans l'orifice (6) de la soupape de réduction de la
dérive de la flèche. Le débit d'huile de la soupape de commande de la flèche I entre dans
l'orifice (7) de la flèche soupape de réduction
réduction de dérive. Le flux d'huile combiné des orifices
(6) et (7) s'écoule dans le passage (1). Lorsque la pression d'huile dans le passage (1)
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augmente, la soupape (2) se déplace contre la force du ressort (3). L'huile dans la chambre à
ressort (4) s'écoule à travers les passages (5) et (9) vers l'orifice (8). La distribution d'huile
dans le passage (1) passe maintenant par l'orifice (8) vers la tête extrémité des vérins de
flèche. La figure 2.23 nous montre le réducteur de dérive lors de la descente de la flèche.
flè
Lorsque le joystick est déplacé pour effectuer une opération de descente de la flèche, l'huile
de pilotage est envoyée de la vanne de commande pilote à l'orifice (15) de la vanne de
réduction de dérive de flèche (16). La bobine (11) se déplace vers le bas jusqu'à ce que la
bobine entre en contact avec la fiche (21). Le passage (9) vers la bobine (11) est bloqué.
L'huile dans la chambre à ressort (4) s'écoule à travers le passage (5), le passage dans le tiroir
(11), la chambre à ressort (20), le passage (12), l'orifice (18) et la conduite de vidange (13)
vers le réservoir hydraulique. L'huile de retour de l'extrémité de la culasse de flèche entre dans
l'orifice (8). Comme la pression dans la chambre de ressort (4) est faible, l'huile dans l'orifice
(8) déplace la soupape (2) contre la force de ressort (3). L'huile de retour de l'extrémité de tête
des vérins de flèche s'écoule à travers l'orifice (8), le passage (1), l'orifice (7) et la soupape de
commande de la flèche
che I vers le passage de retour.[2]
retour.
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Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons évoqué l’étude du circuit hydraulique d’une excavatrice
Caterpillar 325 C. Etudier une partie du circuit hydraulique de l’excavatrice cela revient à
étudier tout le circuit hydraulique de l’engin.
En premier lieu, nous avons étudié pour le circuit hydraulique de levage le fonctionnement du
circuit hydraulique de levage, la vanne de régénération et la vanne de réduction de la dérive
de la flèche.
En dernier lieu, nous avons approfondi pour le circuit hydraulique d’orientation le
fonctionnement du circuit hydraulique de rotation, le fonctionnement de la priorité du moteur
de rotation, le clapet anti-retour et la soupape anti-réaction du circuit de moteur hydraulique.
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CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre étude portant sur la transmission hydrostatique et ses applications dans la
pelle à chenille, nous avons vu l’importance du cours théorique d’hydraulique de puissance et
de commande et leur application au domaine industriel. Cette étude nous a permis d’ancrer
nos connaissances acquises dans le domaine de l’hydraulique et d’avoir un aperçu de leur
application dans le domaine industriel. Pour répondre à la problématique de notre sujet, nous
avons reparti notre travail en deux chapitres qui s’organisent comme suit : le premier consacré
à la présentation de la SOSETER et à l’étude des constituants d’un système hydraulique et le
deuxième chapitre décrit l’étude du circuit hydraulique d’une excavatrice Caterpillar 325 C.
Le premier chapitre nous a permis de parler de faire la présentation de la SOSETER et l’étude
des principaux constituants d’un système hydraulique. En faisant la présentation de la
SOSETER, nous avons pu voir son historique, son domaine d’activités, son organigramme et
son parc matériel. Ensuite nous avons pu étudier les principaux éléments d’un circuit
hydraulique la pompe hydraulique, le moteur hydraulique et le vérin hydraulique à savoir leur
caractéristique, leur type et leur domaine d‘utilisation.
Le deuxième chapitre a été l’occasion pour nous de pouvoir faire la description du circuit
hydraulique d’orientation, du circuit hydraulique de levage et des équipements qui se trouvent
dans ces deux circuits. Dans le circuit d’orientation, nous avons pu parler du fonctionnement
du moteur hydraulique, de la priorité de rotation et d’autres composants comme le clapet anti-
retour et la soupape anti-réaction. Dans le circuit de levage, nous avons pu étudier le
fonctionnement du circuit hydraulique de levage et les composants comme la vanne de
régénération et la vanne de réduction de dérivé de la flèche.
La documentation sur la pelle chenille a été parmi les plus grandes difficultés rencontrées
durant notre étude puisque le constructeur de Caterpillar ne fournit pas de document en
français. Aussi le fonctionnement du circuit hydraulique de la pelle à chenille est très
complexe donc en conséquence c’est très difficile de faire des modifications ou concevoir de
nouveaux éléments sur le circuit.
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[4] http://www4.ac-nancy-metz.fr/autocompetences/2_ressources_pedagogiques/12_parcs-
et-jardins/stockage_debatty-jc/h-dossiers-divers/1_technologies_sous-systemes/5_pompes-
hydrauliques.pdf. [Accès le 22/10/2020]
[8] https://www.maxicours.com/se/cours/selection-des-pompes-hydrauliques-
volumetriques/ [Accès le 22/01/2021]
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