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Fiscalité Internationale
Thème 1 :
Introduction à la fiscalité internationale
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Thème 2 :
Concurrence fiscale, souveraineté et politique fiscale
Le régime fiscal au
lendemain de Le système fiscal moderne
l’indépendance
• Des taxes intérieures à L’objectif l’élaboration d’un système fiscal moderne, cohérent,
la consommation efficient et plus universaliste.
• La taxe sur le chiffre La mise en place d’un système qui assure :
d'affaires Une meilleure répartition de la charge fiscale et un élargissement de
• Concernant l’assiette et la réduction des taxes.
l'imposition du travail Un renforcement des garanties que la loi accorde aux contribuables.
• la taxation des Le remplacement de la taxe sur les produits et les services par la Taxe
professions libérales, sur la Valeur Ajoutée.
industrielles et La suppression des impôts catégoriels appliqués par nature de revenu
commerciales et leur remplacement par l’impôt sur les sociétés (IS) et de l’Impôt
Général sur le Revenu (IGR).
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• En raison du risque de conflit qu’il peut exister avec un autre Etat lui-même doté de la souveraineté fiscale.
• à cause de l’adhésion de l’Etat à un traité international qui contient des dispositions fiscales tels que les
accords de l’OMC, ou quand ce dernier fait parti d’une union où s’exercice un droit communautaire.
(Exp : L’interdiction des subventions fiscales ; L’interdiction de la discrimination envers les produits des
autres Etats).
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N.B : Les Etats n’ont plus une souveraineté fiscale absolue étant donné qu’ils sont limités dans
leurs décisions par un ensemble de contraintes internes et externes qui sont omniprésentes. Donc
ils ne peuvent plus fixer librement leurs politiques fiscales.
La politique fiscale est l’ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics en matière de fiscalité. Elle
vise à modifier le droit fiscal en fonctions d'objectifs déterminées.
La politique fiscale représente l’art de la détermination des caractéristiques générales de l’impôt en
fonction des données économiques et psychologiques offertes par la société.
La politique fiscale renvoie donc à la manière dont le gouvernement exerce une influence sur
l’économie par l’ensemble de ses décisions budgétaires.
2. Objectifs :
3. Contraintes :
4. Orientations :
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Selon le rapport de l’OCDE, la concurrence fiscale ferait apparaître Trois dangers majeurs :
2- Perte de capacité à financer les fonctions collectives par assèchement des recettes publiques.
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• Chaque Etat cherche à être plus compétitif, y compris en offrant une fiscalité plus compétitive qui
rendrait l’entreprise plus compétitive.
• En dépit des spécificités socio-politiques marquées qui caractérisent chaque pays du maghreb central,
(à savoir le Maroc, la Tunisie et l’Algérie) l’histoire commune des trois pays a créé entre eux une
certaine homogénéité culturelle et éducative qui a été renforcée par leur coopération avec l’Union
Européenne.
Les Etats maghrébins ont des économies similaires. Sur bien de secteurs, ce sont des économies
concurrentes qui se disputent le marché européen pour écouler des produits comparables tels que le
textile ou le produit touristique.
En même temps, les Etats maghrébins sont confrontés à une concurrence fiscale entre eux dans la
mesure où ils s'emploient à inciter des investissements extérieurs, plutôt rares et de taille modeste.
2. Concurrence intermaghrébine
• Afin d’être plus attractif, chacun des pays du Maghreb central a donné aux investisseurs
étrangers un certain nombre d’avantages à savoir :
Des conventions
Les garanties offertes à l’investisseur Une réduction en matière fiscales afin d’éviter la
d’impôt double imposition
Les trois législations ont proclamé les garanties Les Etats se lancent dans une Les pays maghrébins
de transfert, et de la sécurité juridique. sorte de guerre des taux des ont conclu des
L'investisseur bénéficie de la faculté du recours impôts de droit commun. conventions fiscales de
à l'arbitrage, mais la concurrence - Le Maroc a réduit le taux non double imposition
intermaghrébine peut être perçue à travers la de l'IS à 35% en 2007 puis a dont le but essentiel,
tendance à accorder des avantages fiscaux 30% en 2008. pour ces Etats, est
similaires et qui consistent en : - La Tunisie a adopté, en d'éviter que les
• L'exonération totale ou partielle des bénéfices, 2006, une loi portant sur la avantages fiscaux
• La mise en place d'un régime favorable de réduction des taux de l'impôt. concédés au profit des
déduction des provisions, amortissements et Elle a réduit son taux d’IS de investisseurs ne soient
abattements divers ; 35% à 30 % en 2012, et à neutralisés par
• La prise en charge par l'Etat des travaux 25% en 2014. l'imposition des
d'infrastructure. - L'Algérie l'ait fixé, depuis bénéfices dans le pays
1999, à 30%. de l'investisseur.
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Etude de cas : Impôt sur le revenu le Maroc comparé à la France, la Tunisie et l’Algérie (voir l’exposé)
CONCLUSION :
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Thème 3 :
La double imposition
La double imposition est un problème classique de la fiscalité internationale que les pays ont commencé à
appréhender dès les années 20. Le problème est ancien. Nombreuses actions ont été prises pour remédier au
problème de la double imposition. En effet Dans chaque pays on essaye de conclure plusieurs conventions
fiscales dans ce sens. Et pourtant la double imposition reste toujours un problème bien vivant.
La double imposition désigne le fait, pour un revenu, d’être imposé deux fois au niveau fiscal.
Par exemple : Si une entreprise est présente dans 2 pays dont les Etats n’ont pas conclu de convention de
double imposition entre eux, elle devrait en théorie s’acquittter de ses impôts dans les 2 pays.
La double imposition internationale Est constituée lorsqu’un contribuable se trouve atteint, au titre d’une
même base et d’une même période, par des impôts de nature comparable appliqués par deux ou plusieurs
juridictions fiscales nationales, Cette double imposition surgit généralement d’un conflit des lois entre
l’assujettissement à une obligation illimitée d’un Etat et à une obligation territoriale de l’autre Etat, d’un
conflit de règles de source laissant une grande part de subjectivisme à chaque législateur.
1) Imposition par l'État de la résidence sous réserve de l'existence d'établissement stable ou de base fixe dans
l'autre Etat.
2) Partage de l'imposition entre l'État de la résidence et l'État de la source, le droit d'imposition étant plafonné
uniformément dans les deux États contractants :
3) Partage de l'imposition entre l'État de la résidence et l'État de la source, le droit d'imposition étant plafonné
différemment dans les deux États contractants.
4) Imposition par l'État de la source.
5) Partage de l'imposition entre l État de la résidence et l'État de la source, le droit d'imposition étant plafonné
dans l'État de la source.
6) Partage de l'imposition entre l'État de la source et l'État de la résidence, le droit d'imposition étant plafonné
dans l'État de la résidence
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Thème 4 :
La domiciliation fiscale : L’établissement stable
I. Définitions des notions d’établissement stable et
de domicile fiscal
1. Définition du domicile fiscal
La notion de l’établissement stable a l’avantage de localiser la source des revenus d’une activité en
vue de déterminer le droit, pour un Etat contractant, d’imposer les bénéfices d’une entreprise de
l’autre Etat contractant. Cette entreprise n’est imposable que dans la mesure où les bénéfices sont
imputables à l’activité de cet établissement.
Une entreprise d’un Etat qui exerce une activité dans l’autre Etat n’est imposable dans cet Etat
que si l’activité dans cet Etat est exercée par l’intermédiaire d’un établissement stable.
La notion d'établissement stable est essentielle pour apprécier si des activités industrielles ou
commerciales exercées dans un Etat ou territoire autre que celui de la résidence de la personne
morale concernée sont imposables au lieu de la résidence ou, au contraire, au lieu d'exercice de ces
activités.
Il peut s’agir :
⇒ D’un siège de Direction (au sens de siège de direction régionale, de direction technique, de direction
commerciale, par exemple),
⇒ D’une succursale (installation ayant un caractère permanent comportant des locaux, des équipements et du
personnel. Elle n’a pas de personnalité juridique, elle constitue un simple prolongement de la société mère).
⇒ D’un bureau d’achat (exploité au Maroc où une société étrangère procède à des achats de marchandises en vue
de la revente. Même si ce bureau est destiné à approvisionner directement la société étrangère ou un de ses
établissements à l’étranger).
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⇒ D’un magasin de vente (il s’agit d’une installation fixe par l’intermédiaire de laquelle une entreprise étrangère
effectue des ventes de M/ses. La base taxable dans ce cas est constituée par les bénéfices réalisés au Maroc par
cet établissement).
⇒ D’un chantier de construction ou de montage (à condition qu’il soit établi pour une durée assez longue et qu’il
soit dirigé par un préposé qui a la qualité pour engager la société étrangère et traiter en son nom).
⇒ D’une usine, un atelier, une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une carrière ou tout autre lieu d'extraction des
ressources naturelles.
Selon l’article 5 du CGI : « Les sociétés, qu’elles aient ou non leur siège social au Maroc, sont
imposable en raison de l’ensemble des produits, bénéfices et revenus se rapportant aux biens qu’elles
possèdent, aux activités qu’elles exercent et aux opérations lucratives qu’elles réalisent au Maroc, même à
titre occasionnel ».
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N.B :
Une entreprise étrangère est réputée exercer une activité au Maroc, et réaliser ainsi des bénéfices
d’exploitation de source marocaine dès lors que :
- La société étrangère opère par le biais d’un établissement stable qu’elle a au Maroc.
- Lorsque, en l’absence de tout établissement stable, la société étrangère réalise au Maroc des opérations
formant un cycle complet d’opérations.
La notion de Cycle Commercial Complet recouvre une série d’opérations nécessaires à la réalisation
d’un profit.
- In en est ainsi des opérations d’achat de M/ses suivi de leur revente effectuées au Maroc par des
entreprises étrangères.
- C’est également le cas des études réalisées au Maroc par une entreprise étrangère au profit d’une
entreprise marocaine.
Les conventions fiscales internationales ne retiennent pas le critère de cycle complet d’activité défini par le
droit interne.
D’après l’article 23 du Code Général des Impôts, une personne physique est considérée comme ayant son
domicile fiscal au Maroc lorsqu'elle y dispose de son foyer permanent d'habitation, du centre de ses intérêts
économiques ou lorsque la durée continue ou discontinue de ses séjours au Maroc dépasse 183 jours pour toute
période de 365 jours.
Selon l’article 73, tout changement du domicile fiscal ou du lieu du principal établissement doit être
signalé à l’administration fiscale par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise contre
récépissé ou par souscription d’une déclaration sur ou d’après un imprimé -modèle établi par
l’administration dans les trente (30) jours qui suivent la date du changement.
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D’après l’article 23 du Code Général des Impôts, il y a trois critères pour déterminer le domicile fiscal qui
sont les suivants: (par ordre d'importance)
2- Le centre
1- Le foyer permanent d’habitation d’intérêts 3- La durée du séjour au
économiques Maroc
Il s'entend du lieu où le contribuable réside Il s'entend du lieu Toute personne ayant
habituellement et de manière permanente. d'exercice de la ou des séjourné au Maroc d'une
La permanence de l'habitation, condition activités du manière continue ou
essentielle, suppose que le logement aménagé à contribuable. discontinue pendant plus de
cette fin, est réservé par le contribuable à son usage (critère d’ordre 183 jours, est considérée
et ou à celui de sa famille de manière continue et professionnel). comme ayant son domicile
non occasionnelle. fiscal au Maroc.
Pour les personnes morales, le domicile fiscal c’est le pays où se situe le siège, ou le centre de direction.
C’est à dire que cette notion est importante pour déterminer la compétence en matière
d’imposition entre deux États.
Convention Franco-Marocaine
Selon l’article 3 de la convention : Le terme « établissement stable » désigne une installation fixe
d’affaires où une entreprise exerce tout ou partie de son activité.
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★ Des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux seules fins de stockage, d’exposition ou
de livraison.
★ Des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux seules fins de transformation par une
autre entreprise.
★ Une installation fixe d’affaire est utilisée aux seules fins de publicité, de fourniture d’informations, de
recherches scientifiques ou d’activités analogues qui ont pour l’entreprise un caractère préparatoire ou
auxiliaire à condition qu’aucune commande ne soit recueillie.
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Etablissement Stable
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Le site Web d’une entreprise héberge sur un serveur étranger lui assurant l’accès auprès des
utilisateurs, où qu’ils soient situés, constitue-t-il un établissement stable, de cette entreprise dans cet Etat
étranger.
En matière de commerce électronique, l’établissement stable déroge au principe de taxation dans l’Etat
de résidence de l’E/se, à condition de respecter les règles suivantes :
Les sites qualifiés d’établissement stable permettent d’effectuer « en ligne » un cycle de vente complet :
sélection du produit ou du service, commande, paiement et livraison.
CONCLUSION :
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