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Fiche no 1 SÉQUENCE No 4 _ MODULE I

Niveau : 1ère année du Bac


Activité  : Etude de texte (Lecture et langue intégrée)
Durée   : 1 heure
Support  : La Boite à Merveilles, l’extrait p 99-100, Chapitre VI
Objectifs : - Etudier et analyser un texte narratif-descriptif.
- Identifier l’alternance narration et description.

Déroulement de la séance

I. Lecture et découverte du texte


- Lire le texte et désigner deux ou trois élèves pour qu’ils lisent à leur tour.
- Explication de quelques mots difficiles.
- Demander à faire une situation du passage.
1. Situation
Ce texte, qui ouvre le chapitre 3 du roman autobiographique La Boite à Merveilles d’Ahmed
Séfrioui, nous renseigne sur l’état épanouis et joyeux du narrateur et ses camarades au Msid lors
des préparatifs de la fête de l’Achoura. Ces activités inaccoutumées se déroulent dans une
ambiance faite de joie, de gaité et de spontanéité.

2. Identification du texte (Relevez ce qui caractérise le texte )


- Quel est le type de ce texte ? C’est un texte narratif à dominance descriptive, le narrateur-
personnage raconte et décrit l’atmosphère dans laquelle se passent les préparatifs de la fête de
l’Achoura.
- Quels sont les personnages présents ? Les personnages présents sont : Sidi Mohammed (le
narrateur-personnage), les autres garçons et le Fqih (le maitre des lieux).
- Où et quand se déroule la scène ? la scène se déroule dans le Msid, le lundi, huit jours avant la
fête de la Achoura.
- Quelle est la tonalité dominante dans le texte ? C’est la tonalité lyrique et comique
- Quelle est sa focalisation ? Le récit autobiographique prédomine, il y’a une focalisation
interne.
- Quels sont les temps verbaux utilisés ? Prédominance de l’imparfait et du passé simple.

II. Axes de lecture 

 Axe 1 : Les préparatifs de la fête de l’Achoura au Msid.

_ Dans quelle ambiance ou atmosphère se fait le nettoyage de la salle?


Le Msid, assimilé auparavant à un lieu de refoulement et de souffrance, devient un espace
agréable où les enfants s’épanouissent dans une ambiance faite de rire, de cris et de disputes de
joie tranchées par le maître des lieux. Le Msid prend ici l’allure d’un endroit joyeux puisque le
train-train monotone des versets répétés à longueur de journées est rompu par des taches plus
attrayantes telles que le nettoyage de l’école et la préparation pour la fête de l’Achoura.

_ Relevez les mots et les expressions qui montrent cette ambiance de gaité.

«  Le travail commença dans un vacarme d’injures, de pleurs et d’éclats de rire, quelques uns
s’emparèrent des têtes de loup… »
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_ Relevez les expressions qui montrent que le narrateur est très heureux.
« Je réussis à m’emparer d’une balayette, je la plongeai dans le lait de chaux et, tout heureux,
je fonçai sur le mur… »
_ Relevez le champ lexical se rapportant au bruit qui renvoie aux signes de la fêteet qui
intensifie la joie des enfants.
Champ lexical du bruit : piailler, hurler, criait, grondait la voix, le bruit, exaspéré plus aigu,
tumulte... un vacarme d'injures, d'exclamations, de pleurs et d'éclats de rire…
A signaler l’utilisation de la métaphore « ...je lâchai le précieux instrument » qui met en relief un
élément banal qui devient valorisé en de telles circonstances et amplifie la joie des enfants.
_ Pourquoi certains mots (M’sid/doum…) sont-ils écrits en italique?
Les mots : « Achoura », « doum », « M’sid » « Fqih » ne sont pas d’origine française. Ils sont
d’origine marocaine. L’auteur les a introduits dans son récit pour donner à celui-ci une teinte
locale, différente de la culture française. L’importance de ces noms est de jouer un rôle de
témoignage et d’ancrer les événements racontés dans la trame du récit autobiographique.
 Axe 2 : Alternance description et narration
L’enseignant demande aux élèves de dégager les temps du récit employés dans les paragraphes du
passage étudié.

Dans ce texte, l’auteur use de temps de récit. Deux temps avec deux valeurs respectives à
souligner : le narrateur alterne le passé simple et l’imparfait.

o Quand l’imparfait est associé au passé simple ( paragraphe 1 et 2, page 100 ), le premier sert pour
décrire le cadre (la salle du Msid), le second pour dire la succession des événements et exprimer
une action achevée produite à un temps déterminé du passé.
o Dans le troisième paragraphe allant de : « Le travail commença…. » jusqu’à … les mûrs. », les
verbes sont conjugués au passé simple ; ce paragraphe représente une suite d’actions, de verbes
qui se succèdent en maintenant une cohérence, indiquant un temps du passé qui s’écoule plus ou
moins vite et le rythme s’accélère : commença, s’emparèrent, s’escrimèrent, furent préparés ...
o Le paragraphe suivant est dominé par l’imparfait : nous avons des verbes conjugués à l’imparfait.
Ce sont des phrases descriptives, marquant un état, un décor, un sentiment… : maniaient,
éclaboussaient les enfants qui piaillaient, recevaient, se mettaient… Ce temps permettra au
narrateur de peindre l’atmosphère du nettoyage, de la scène du badigeonnage au lait de chaux et
les comportements des élèves.

Remarque : On peut dégager dans un même texte plusieurs structures (structure narrative, structure
descriptive…). Dans ce cas, on parle de séquences : séquence narrative, séquence descriptive …

III. Synthèse  ( demandez àfaire une synthèse de cette lecture)

Le Msid d’habitude lieu de souffrance, de peur et d’hostilité, devient un endroit d’extase et de


défoulement à l’approche de la fête de l’Achoura. Le narrateur de ce texte fait alterner le passé simple et
l’imparfait pour mettre en évidence son état d’âme joyeux et nous décrire avec ferveur cet épisode rare
que connait le Msid mais combien bénéfique pour lui et pour ses camarades.

IV. Prolongement : Production écrite

Sujet : Vous avez certainement gardé un souvenir (heureux ou malheureux) de votre scolarité à l'école
primaire. Racontez.

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Fiche no 2 MODULE I _ SÉQUENCE No 4

Niveau : 1ère année du Bac


Activité  : Langue (l’adjectif qualificatif)
Durée   : 1 heure
Support  : Corpus de phrases tirées du texte de lecture, Chap. VI,La Boite à Merveilles.
Objectifs: -Amener l’apprenant à repérer les différentes formes de l’adjectif dans des phrases.
- Amener l’apprenant à accorder l’adjectif avec le nom qu’il accompagne.

Déroulement de la séance

I. Phase d’observation :

Ecrire les phrases sur le tableau :

 Ce jour là, dès le matin, flottait dans l’air un élément nouveau.


 Ces mots me rappelaient des objets neufs et précieux.
 Ils s’élevaient, libres, dans le ciel blanc de l’été.
 Il n’était peut-être pas très correct de mettre le nom de sa propre mère dans une chanson.

Demander à un élève de lire toutes les phrases.


Expliquer les mots difficiles
Prendre chaque phrase à part.
Demander aux élèves de passer au tableau, à tour de rôle, pour souligner les adjectifs qui s’y
trouvent.
Souligner les terminaisons des adjectifs et le nom qui précède chaque adjectif.
 Qu’est ce que vous remarquez ?
→L’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il précède.

Demander aux élèves de distinguer les différentes natures de l’adjectif.

Montrer aux élèves que :

- L’adjectif épithète fait partie du groupe nominal


Exemple : Des objets neufs et précieux
Le ciel blanc de l’été

-
L’adjectif attribut exprime une manière d’être attribuée au sujet ou à l’objet par l’intermédiaire
d’un verbe.
Exemple : il n’était pas correct.

- L’adjectif apposé est toujours entre deux virgules et il est déplaçable.


Exemple : Ils s’élevaient, libres, dans le ciel blanc de l’été.

 Est-ce qu’on peut supprimer l’adjectif dans tous les cas sans atteindre le sens ?
→Non, on peut supprimer l’adjectif apposé ou l’adjectif épithète sans atteindre le sens alors
que la suppression de l’adjectif attribut laisse le sens inachevé.

Aider les élèves à déduire eux même la règle.

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II. Conceptualisation :

- L’adjectif qualificatif est un constituant facultatif du groupe du nom ou un constituant d’un


groupe du verbe, ordinairement un verbe d’état comme : être, sembler, rester…etc.

- L’adjectif qualificatif peut être épithète…... attribut ou apposé.

- Il est épithète quand il entre dans le groupe nominal dont le mot principal est le nom auquel
l’adjectif est joint ; il n y a dans ce cas aucun verbe qui met en rapport l’adj. avec le nom.

- Il est attribut lorsqu’il est mis avec le sujet par l’intermédiaire du verbe similaire (sembler,
paraître, devenir…). L’adjectif peut être aussi attribut du complément, d’objet direct après des
verbes comme (appeler, choisir, connaître, dire, faire…)

- L’adjectif qualificatif apposé est toujours entre deux virgules.

- Les adjectives épithètes et apposé sont supprimables. Par contre l’adjectif attribut du sujet ou
attribut de complément d’objet ne le sont pas, leur suppression laisse le sens de la phrase
incomplet.

- Qu’il soit épithète, attribut ou apposé l’adjectif qualificatif s’accorde en genre et en nombre
avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte.

III. Phase d’application :

Une phase d’application s’avère nécessaire pour savoir si les élèves ont bien compris la leçon.
L’enseignant propose alors un exercice.

Consigne : Accordez les adjectifs entre parenthèse en indiquant la nature de ces adjectifs
qualificatifs.

- Ces enfants sont très (gentil)


- J’ai vécu des aventures (extraordinaire)
- Il le juge (coupable)
- La fille est (satisfait) de sa situation

Les phrases les adjectifs la nature des adjectifs


- Ces enfants sont très gentils attribut du sujet
(gentils)
- J’ai vécu des aventures extraordinaires épithète
(extraordinaires)
- Il le juge (coupable) coupable attribut du complément d’objet
direct.
La fille est (satisfaite) de sa Satisfaite attribut du sujet
situation

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Fiche no 3 MODULE I _ SÉQUENCE No 4

Niveau : 1ère année du Bac


Activité  : Orale
Durée   : 1 heure
Support  : La Boite à Merveilles, Consigne.
Objectifs: - S’exprimer au sujet du rituel Achoura au Maroc.

Déroulement de la séance

 Présentation du sujet :

Poser la question suivante aux élèves :

Quelles sont les fêtes que vous connaissez et qu’on célèbre au Maroc ?
_ Proposez aux élèves qu’on va entamer une discussion à propos de l’Aïd Achoura.

 Les thèmes ou axes de la discussion :

- La date de la célébration d’Aïd Achoura.


- L’origine ou l’histoire de son origine.
- L’état d’âme des gens le jour d’Achoura et surtout les enfants.
- Les repas préparé pour célébrer cette cérémonie.
- Comparaison entre la célébration d’autrefois et celle de nos jours.

 Récapitulation :
Achoura, fête de l’enfance, de la famille et des traditions

Le Maroc célèbre, le 10 Moharram, l’Achoura ; une fête qui est perçue, depuis des siècles,comme
celle de l’enfance. Cette manifestation revêt une signification spirituelle et sociale indéniable.
C’est aussi un jour de partage et de charité. Au cours de cette journée, en effet, les enfants donnent
librecours à leur joie.
A cette fête se sont greffées des traditions telles que la visite des cimetières, la distribution
desfriandises et de nombreuses pratiques à caractère carnavalesque : feux rituels, aspersion d’eau
despassants, etc. La tradition veut aussi que l’on offre des jouets aux enfants. Un rituel peut
accompagner lafête : les familles se régalent d’un couscous au "gueddid" (viande séchée de l’Aïd El
Kébir). Elles achètentdes noix, des amandes et des dattes et font brûler de l’encens tout au long de
leurs veillées.
Cette coutume a, cependant, tendance à disparaître progressivement ; la plupart des parents
secontentent d’acheter des jouets à leurs enfants.
Jadis, les "derboukas", "bendirs" et "taârijas" étaient les seuls jouets offerts en l’occasion.Aujourd’hui,
ce sont plutôt les pistolets à eau, les poupées, les pétards et les jeux vidéo qui remportent leplus de
succès. Le lendemain de l’Achoura, c’est "Zem-Zem". Les enfants y disposent d’une totaleliberté pour
asperger voisins, amis et passants. Garçons et filles, dont l’âge n’excède pas 12 ans, trottentdans les
rues à la recherche d’une proie ou d’un point d’eau pour s’approvisionner. Pistolets à eau,bombes à
eau, sacs et ballons de plastique, seaux... Tous les récipients sont mobilisés pour l’événement.
Les pétards sont également de la partie. Le soir, la fête continue avec la "chouâla" (feu rituel).
Ailleurs,dans le monde chiite, l’Achoura est le jour anniversaire du martyre du second et dernier fils
de l’ImamAli, Sidna Al Hosseïn. En ces pays, la célébration de l’Achoura donne lieu à des
représentationsthéâtrales (les tazieh) et à des cérémonies expiatoires (flagellation, etc.)."

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Fiche no 4 MODULE I  _ SEQUENCE No4

Niveau : 1ère année du Bac


Activité  : Production écrite
Durée   : 1 heure
Support  : La Boite à Merveilles, consigne.
Objectifs: - Développer certaines compétences rédactionnelles chez l’élève.
- Rédiger un texte au sujet du rituel d’Achoura

Déroulement de la séance

Présentation et analyse de l’énoncé.


Sujet :
Aïd Achoura est l’une des fêtes les plus célébrées au Maroc. D’après ton expérience, raconte les
moments forts de cette cérémonie en la comparant avec celle d’autrefois.

o Lecture magistrale du sujet d’une manière attentive.


o Lecture individuelle de certains élèves.
o Soulignement des mots-clés.
Elaboration du plan :
 Introduction :

Définir Aïd Achoura et le situer par rapport aux autres cérémonies.

Le Monde musulman célèbre, le 10 Moharram, l’Achoura ; une fête religieuse qui est perçue, comme
celle de l’enfance. Cette manifestation revêt une signification spirituelle et sociale indéniable.C’est
aussi un jour de partage et de charité.

 Développement :

Raconter les moments forts de cette fête célébrés autrefois : 

 Les musulmans jeûnent deux jours (le 9 et le 10 Muharram) pour fêter la justice d’Allah et son
pouvoir d’aider ceux qui ont besoin d’aide.
 Les marocains préparent un bon repas traditionnel dont ils donnent une partie aux plus
pauvres, achètent des vêtements neufs et des jouets aux enfants et proposent des fruits secs et
des confiseries aux voisins. Aussi les gens visitent les cimetières.
 Le soir, les adolescents allument un grand feu et des pétards pour chanter et danser très tard
dans la nuit sous les rythmes des « Tâarija »
 Les femmes préparent comme repas : du couscous, « guedid » etc. et on mange aussi des noix,
des amandes, des dattes…

 Conclusion :

Point de vue personnel :il faut inciter les gens, les jeunes en particulier, à être fier de leur
culture parce que cela fait partie de leur identité.

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