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Séq 4 La Bam
Séq 4 La Bam
Déroulement de la séance
_ Relevez les mots et les expressions qui montrent cette ambiance de gaité.
« Le travail commença dans un vacarme d’injures, de pleurs et d’éclats de rire, quelques uns
s’emparèrent des têtes de loup… »
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_ Relevez les expressions qui montrent que le narrateur est très heureux.
« Je réussis à m’emparer d’une balayette, je la plongeai dans le lait de chaux et, tout heureux,
je fonçai sur le mur… »
_ Relevez le champ lexical se rapportant au bruit qui renvoie aux signes de la fêteet qui
intensifie la joie des enfants.
Champ lexical du bruit : piailler, hurler, criait, grondait la voix, le bruit, exaspéré plus aigu,
tumulte... un vacarme d'injures, d'exclamations, de pleurs et d'éclats de rire…
A signaler l’utilisation de la métaphore « ...je lâchai le précieux instrument » qui met en relief un
élément banal qui devient valorisé en de telles circonstances et amplifie la joie des enfants.
_ Pourquoi certains mots (M’sid/doum…) sont-ils écrits en italique?
Les mots : « Achoura », « doum », « M’sid » « Fqih » ne sont pas d’origine française. Ils sont
d’origine marocaine. L’auteur les a introduits dans son récit pour donner à celui-ci une teinte
locale, différente de la culture française. L’importance de ces noms est de jouer un rôle de
témoignage et d’ancrer les événements racontés dans la trame du récit autobiographique.
Axe 2 : Alternance description et narration
L’enseignant demande aux élèves de dégager les temps du récit employés dans les paragraphes du
passage étudié.
Dans ce texte, l’auteur use de temps de récit. Deux temps avec deux valeurs respectives à
souligner : le narrateur alterne le passé simple et l’imparfait.
o Quand l’imparfait est associé au passé simple ( paragraphe 1 et 2, page 100 ), le premier sert pour
décrire le cadre (la salle du Msid), le second pour dire la succession des événements et exprimer
une action achevée produite à un temps déterminé du passé.
o Dans le troisième paragraphe allant de : « Le travail commença…. » jusqu’à … les mûrs. », les
verbes sont conjugués au passé simple ; ce paragraphe représente une suite d’actions, de verbes
qui se succèdent en maintenant une cohérence, indiquant un temps du passé qui s’écoule plus ou
moins vite et le rythme s’accélère : commença, s’emparèrent, s’escrimèrent, furent préparés ...
o Le paragraphe suivant est dominé par l’imparfait : nous avons des verbes conjugués à l’imparfait.
Ce sont des phrases descriptives, marquant un état, un décor, un sentiment… : maniaient,
éclaboussaient les enfants qui piaillaient, recevaient, se mettaient… Ce temps permettra au
narrateur de peindre l’atmosphère du nettoyage, de la scène du badigeonnage au lait de chaux et
les comportements des élèves.
Remarque : On peut dégager dans un même texte plusieurs structures (structure narrative, structure
descriptive…). Dans ce cas, on parle de séquences : séquence narrative, séquence descriptive …
Sujet : Vous avez certainement gardé un souvenir (heureux ou malheureux) de votre scolarité à l'école
primaire. Racontez.
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Fiche no 2 MODULE I _ SÉQUENCE No 4
Déroulement de la séance
I. Phase d’observation :
-
L’adjectif attribut exprime une manière d’être attribuée au sujet ou à l’objet par l’intermédiaire
d’un verbe.
Exemple : il n’était pas correct.
Est-ce qu’on peut supprimer l’adjectif dans tous les cas sans atteindre le sens ?
→Non, on peut supprimer l’adjectif apposé ou l’adjectif épithète sans atteindre le sens alors
que la suppression de l’adjectif attribut laisse le sens inachevé.
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II. Conceptualisation :
- Il est épithète quand il entre dans le groupe nominal dont le mot principal est le nom auquel
l’adjectif est joint ; il n y a dans ce cas aucun verbe qui met en rapport l’adj. avec le nom.
- Il est attribut lorsqu’il est mis avec le sujet par l’intermédiaire du verbe similaire (sembler,
paraître, devenir…). L’adjectif peut être aussi attribut du complément, d’objet direct après des
verbes comme (appeler, choisir, connaître, dire, faire…)
- Les adjectives épithètes et apposé sont supprimables. Par contre l’adjectif attribut du sujet ou
attribut de complément d’objet ne le sont pas, leur suppression laisse le sens de la phrase
incomplet.
- Qu’il soit épithète, attribut ou apposé l’adjectif qualificatif s’accorde en genre et en nombre
avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte.
Une phase d’application s’avère nécessaire pour savoir si les élèves ont bien compris la leçon.
L’enseignant propose alors un exercice.
Consigne : Accordez les adjectifs entre parenthèse en indiquant la nature de ces adjectifs
qualificatifs.
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Fiche no 3 MODULE I _ SÉQUENCE No 4
Déroulement de la séance
Présentation du sujet :
Quelles sont les fêtes que vous connaissez et qu’on célèbre au Maroc ?
_ Proposez aux élèves qu’on va entamer une discussion à propos de l’Aïd Achoura.
Récapitulation :
Achoura, fête de l’enfance, de la famille et des traditions
Le Maroc célèbre, le 10 Moharram, l’Achoura ; une fête qui est perçue, depuis des siècles,comme
celle de l’enfance. Cette manifestation revêt une signification spirituelle et sociale indéniable.
C’est aussi un jour de partage et de charité. Au cours de cette journée, en effet, les enfants donnent
librecours à leur joie.
A cette fête se sont greffées des traditions telles que la visite des cimetières, la distribution
desfriandises et de nombreuses pratiques à caractère carnavalesque : feux rituels, aspersion d’eau
despassants, etc. La tradition veut aussi que l’on offre des jouets aux enfants. Un rituel peut
accompagner lafête : les familles se régalent d’un couscous au "gueddid" (viande séchée de l’Aïd El
Kébir). Elles achètentdes noix, des amandes et des dattes et font brûler de l’encens tout au long de
leurs veillées.
Cette coutume a, cependant, tendance à disparaître progressivement ; la plupart des parents
secontentent d’acheter des jouets à leurs enfants.
Jadis, les "derboukas", "bendirs" et "taârijas" étaient les seuls jouets offerts en l’occasion.Aujourd’hui,
ce sont plutôt les pistolets à eau, les poupées, les pétards et les jeux vidéo qui remportent leplus de
succès. Le lendemain de l’Achoura, c’est "Zem-Zem". Les enfants y disposent d’une totaleliberté pour
asperger voisins, amis et passants. Garçons et filles, dont l’âge n’excède pas 12 ans, trottentdans les
rues à la recherche d’une proie ou d’un point d’eau pour s’approvisionner. Pistolets à eau,bombes à
eau, sacs et ballons de plastique, seaux... Tous les récipients sont mobilisés pour l’événement.
Les pétards sont également de la partie. Le soir, la fête continue avec la "chouâla" (feu rituel).
Ailleurs,dans le monde chiite, l’Achoura est le jour anniversaire du martyre du second et dernier fils
de l’ImamAli, Sidna Al Hosseïn. En ces pays, la célébration de l’Achoura donne lieu à des
représentationsthéâtrales (les tazieh) et à des cérémonies expiatoires (flagellation, etc.)."
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Fiche no 4 MODULE I _ SEQUENCE No4
Déroulement de la séance
Le Monde musulman célèbre, le 10 Moharram, l’Achoura ; une fête religieuse qui est perçue, comme
celle de l’enfance. Cette manifestation revêt une signification spirituelle et sociale indéniable.C’est
aussi un jour de partage et de charité.
Développement :
Les musulmans jeûnent deux jours (le 9 et le 10 Muharram) pour fêter la justice d’Allah et son
pouvoir d’aider ceux qui ont besoin d’aide.
Les marocains préparent un bon repas traditionnel dont ils donnent une partie aux plus
pauvres, achètent des vêtements neufs et des jouets aux enfants et proposent des fruits secs et
des confiseries aux voisins. Aussi les gens visitent les cimetières.
Le soir, les adolescents allument un grand feu et des pétards pour chanter et danser très tard
dans la nuit sous les rythmes des « Tâarija »
Les femmes préparent comme repas : du couscous, « guedid » etc. et on mange aussi des noix,
des amandes, des dattes…
Conclusion :
Point de vue personnel :il faut inciter les gens, les jeunes en particulier, à être fier de leur
culture parce que cela fait partie de leur identité.