Vous êtes sur la page 1sur 15

PSYCHOLOGIE COGNITIVE 

: PYON404V

Le terme « mémoire », qui trouve son origine dans la psycho, peut renvoyer à plusieurs choses :
- un magasin hypothétique ds lequel l’info est tenue (dispositif physique ds le cerveau)
- l’info dans un tel magasin (contenu informationnel)
- le processus de récupérat° des infos à partir d’un magasin
- l’expérience phénoménologique consciente qu’un individu a de se souvenir de qqch
Il faut distinguer la mémoire traitée comme un obj (qd la tâche est de se souvenir) de la mémoire traitée
comme un outil permettant d’effecuter diverses activités mentales (interact° entre mémoire et autres
processus cognitifs)
.
PARTIE 1 : INTRODUCTION A L’ETUDE SCIENTIFIQUE DE LA MEMOIRE

I - La mémoire comme concept scientifique :


Morris Moscovitch (2007) : « La mémoire est la représentat° interne, persistante, d’un événement passé
ou expérience qui se reflète dans la pensée ou dans le comportement. Il s’ensuit dc que la mémoire
n’existe pas jusqu’à ce qu’elle s’exprime, que le souvenir n’existe pas jusqu’à ce qu’il soit recouvré
(retrouvé). »
La 2e partie de la déf pose pb car les souvenirs peuvent ê momentanément inaccessibles, difficiles à
révéler, mais si les bons indices et condit° de tests st utilisés, ces souvenirs peuvent ê mis en évidence, ds
la pensée ou le comportement.
L’engramme (trace mnésique « physique ») n’est pas la mémoire ni le souvenir. C’est la représentat° d’un
événement (ou expérience) encodé, ie perçu. Condit° nécessaire mais pas suffisante pr que la mémoire
émerge. Le souvenir résulte d’une interact° réussie entre l’engramme et les indices de récupérat° ou infos
issues de l’environnement.
Une telle déf de la mémoire en tant qu’interact° engramme_récupérat° attire l’attent° sur l’importance du
processus de récupérat°. Elle rend compte de diff formes d’expression de la mémoire.

- Distinction explicite / implicite :


Il y a deux types d’expression du souvenir
o Méthodes directes
 se souvenir intentionnellement d’un épisode antérieur bien localisé
 Rappel et Reconnaissance st des exemples de méthodes directes d’étude de la mémoire
 Elles aboutissent à une expression explicite du souvenir
o Méthodes indirectes
 Montrent de façon implicite l’utilisat° d’une info mémorisée préalablemt mais sans que
le participant mette en œuvre un acte conscient et intentionnel de récupérat°
 Une image ou un mot présenté très rapidement ou de façon dégradé sera perçu€ plus
rapidement et plus facilement s’il/ si elle a déjà été présenté(e) avant => effet
d’amorçage
Le type de récup de l’info importe donc.

- Effet de l’information post-événementielle :


o Elisabeth Loftus a montré que le souvenir d’un événemt pouvait ê modifié suite à la présentat°
d’autres infos (fausses) après l’événemt.
 Le souvenir n’est pas slmt issu de ce qui a été encodé au départ (l’engramme)
o On doit distinguer le souvenir de l’engramme : le souvenir n’existe pas tant qu’il ne s’exprime
pas. Dans la triade « encodage-stockage-récupérat° », le processus de récup est particulièremt
central. Et ceci pour plusieurs disciplines.

II – Les métaphores de la mémoire en psychologie cognitive :


Le lgg courant utilise l’analogie avc un espace physique, ds lequel les souvenirs et idées st des objets
disposés => assompt° de stockage spatialisé. Pr rappeler cette info, il faudra rechercher ds cet espace. On
postule que les souvenirs st déployés ds une sorte d’espace ds lequel ils st stockés. Il y a un processus de
comparaison entre la mémoire (souvenir) et un ou plusieurs obj.

- Analogies spatiales avec recherche


o Philosophes et premiers psychologues
 Platon et Aristote évoquaient la tablette de cire : un bloc sur lequel on grave des signes
afin de les stocker
 William James et Sigmund Freud comparent la mémoire à une maison, comportant des
obj qui seraient les souvenirs => métaphore de stockage spatial, accompagné par l’iD
que l’utilisat° de l’info en mémoire se réalise par un processus de recherche.
o Modèles de la mémoire depuis les années 70
 Le modèle des registres de mémoire d’Atkinson et Shiffrin, distinguant plusieurs
registres, propose la distinct° bien connue entre mémoire à court terme et mémoire à
long terme => renvoie à une mémoire spatiale.
 Diff espaces stockent l’info pdt des durées variables
 L’info est conservée ds le registre à court terme pdt une brève période pdt
laquelle elle a une certaine probabilité d’ê transférée ds le MLT, probabilité qui
dépend du traitemt qu’elle va pouvoir recevoir alors qu’elle est maintenue en
MCT
 L’effet de récence renverrait à la MCT alors que l’effet de primauté révèlerait le
passage en MLT
 La métaphore est utilisée pr caractériser la mémoire des expériences personnellement
vécues et datées temporellement => mémoire épisodique. Elle est aussi utilisée pr
caractériser les connaissances générales => mémoire sémantique.
 Le modèle de Tulving (1972), distinguant mémoire épisodique et mémoire sémantique,
propose l’existence de 2 larges syst de stockage en MLT
 La mémoire sémantique serait l’équivalent d’un dico ds lequel chaque mot que
l’on connaît serait stocké. L’info est structurée en réseau associatif.
 La mémoire épisodique : analogie du tapis roulant (Murdock, 1974)
o Autres analogies spatiales :
 Les théories de l’organisat° en mémoire sont spatiales mais ne postulent pas un
processus de recherche.
 Ces théories supposent que la mémoire est organisée en réseau de concepts
reliés par des liens. La récup consiste alors à faire des recherches de l’info
désirée au sein de cette structure associative.
 Le modèle de réseau sémantique de Collins & Quillian est un autre exemple de théorie
de l’organisat° en mémoire
 Ce modèle postule une organisat° des connaissances en catégories
hiérarchisées. Chaque concept est associé à des propriétés dont héritent les
concepts infra-ordonnés. Pour récup une info, l’activat° se diffuse par les liens
du réseau
o Evaluation critique de la métaphore spatiale
 (Kolers et Palef, 1976) : ce qui est difficile à expliquer, c’est le fait que l’on est +
rapide à rejeter une affirmat° fausse qu’à accepter certaines affirmat° vraies. Mais si ns
cherchions en mémoire ds le réseau sémantique ts les exemplaires d’oiseaux que l’on
connaît pr finir par ne pas trouver le granite (qui est un oiseau qu’on a du mal à
accepter), la recherche serait très longue.
o Alternatives à la métaphore spatiale :
 D’autres analogies non spatiales existent :
 Pr Woodworth (1962), la mémoire est comparée à des muscles, de force
variable
 Pr Bartlett (1932), la métaphore de la construct° a aussi un certain poids ds les
travaux sur la mémoire ajd en psycho cognitive
Pr Craik et Lockhart (1972), les niveaux de traitement ou la théorie de la
profondeur du traitement propose que la mémoire est le résultat des opérat°
mentales conduites sur le stimulus ds des buts de percept° et de compréhension
 Pr Tulving & Thomson (1973), spécificité de l‘encodage => lorsque
l’apprentissage est réalisé ds les mêmes condit° que le rappel, la performance
est meilleure. Chaque encodage de l’info est spécifique au contexte ds lequel il
s’effectue. Lorsque l’on encode un événement, on encode aussi des éléments
liés au contexte et ces élements st aussi présents au moment du rappel, ils
facilitent la récup de l’événemt.
o Lorsqu’on parle de mémoire ts les jours, on utilise tyiquemt une métaphore spatiale. Les
souvenirs st considérés comme des obj stockés ds un espace mental et le processus de récup
est conçu comme une recherche de ces obj.

III – L’étude expérimentale de la mémoire : logique, méthodes et résultats

- Deux repères historiques : Ebbinghaus et Bartlett


o Ebbinghaus est le 1er à étudier empiriquemt la mémoire => nos états mentaux ne disparaissent
pas totalement qd ils s’évanouissent de notre conscience
 Premièrement, ns pouvons les retrouver par un effort conscient
 Deuxièmement, ils peuvent apparaître involontairement
 Troisièmement, leur existence peut se révéler par l’influence qu’ils exercent sur notre
comportemt
 Il étudie la mémoire sans se limiter au souvenir conscient lorsqu’il propose des
mesures comme l’économie au réapprentissage => mesure qui permet de détecter la
rétent° lorsque d’autres mesures comme le rappel ou la reconnaissance peuvent
échouer => parmi une liste de syllabes sans significat°, on compte le nombre d’essais
pour arriver jusqu’à une récitat° parfaite de la liste, en espaçant de qq semaines
 Les listes espacées ds le tps conduisent à un meilleur souvenir à lg terme
qu’une présentat° massée des listes
o Avec Bartlett, le phénomène de rationalisat° est présenté
 Les gens interprètent les événements du monde au travers de leurs structures de
connaissances ou schémas et ces structures guident aussi le rappel
 Il souligne la nature constructive du souvenir : ce dernier est une construct° active qui
utilise des éléments de l’expérience passée reliés avc les attentes et les connaissances
- Le cadre encodage-stockage-récupération :
o La phase d’encodage transforme une info d’origine perceptive ou mentale en une représentat°
+ ou – stable et + ou – associée à d’autres représentat°
o Cette représentat° est conservée ou stockée pdt la phase de rétent°
o Les représentat° mentales st réactivées pdt la phase de récup
 Lorsqu’un événemt est rappelé avc succès, c’est que les 3 étapes se st déroulées
concrètement
 Il est souvent difficile de séparer clairemt ces 3 étapes qui st logiquemt nécessaires
 Encodage et stockage st difficiles à séparer mais il est possible de distinguer
disponibilité de l’info et accessibilité de l’info
o Tout test de mémoire permet slmt d’évaluer l’info accessible en mémoire
 On évalue slmt quelle info est accessible ds un ensemble donné de condit° lorsqu’on
évalue la mémoire
- Quatre dimensions des expériences sur la mémoire
Selon Jenkins (1979), expérimenter consiste à faire des choix sur 4 dimensions, que cette dimension
fasse ou non l’obj de l’expérience : type de participants, matériel utilisé, tâches et consignes utilisées à
l’encodage, test utilisé pr la récup
o Le matériel
 Mémoire étudiée pour tt type de matériel
 S’agissant du matériel verbal, il peut s’agir de syllabes sans significat°, de
mots, de phrases.
o + les syllabes présentées st similaires à des mots réels, mieux elles st
retenues
 Les phrases, paragraphes, histoires aussi
o + le matériel est signifiant et familier, meilleur est le souvenir
o le même matériel pourra être bien mémorisé ou peu mémorisé en fct° de
la façon dont il sera présenté
 Le matériel imagé a aussi été étudié : dessins simples d’obj, rappel consistant à
nommer les obj vus
o Les images st mieux rappelées et mieux reconnues que les mots, même
si le mode de rép est verbal
o Les visages st aussi un matériel populaire car les humains ont des
mécanismes particuliers pr se souvenir des visages et les retenir, en
raison de leur importance pr l’existence humaine (la survie)
 Le matériel est souvent présenté visuellement, que ce soit les images ou les
mots mais des mots ou des chiffres peuvent ê présentés auditivemt ainsi que
divers sons non verbaux comme la musique par expl
 On peut aussi réaliser des expériences olfactives ainsi qu’avc le goût
o L’encodage
 Une autre catégorie de variables manipulées, dont l’effet est étudié, concerne les
variables relatives aux tâches d’orientat° et plus généralement aux instruct° de
traitement ou consignes données à l’encodage
 Il faut savoir si on utilise une situat° d’apprentissage intentionnel (on explique
au participant qu’il y aura un test de mémoire et qu’il doit apprendre le
matériel) ou une situat° d’apprentissage incidentelle (le participant n’est pas
informé qu’il y aura un test de mémoire)
 En général, qd l’apprentissage est intentionnel, la rétent° est meilleure mais cet
effet dépend de la tâche d’orientat° donnée au suj (par expl le jugement des
mots est un type d’orientat° et ce type peut aussi produire une bonne rétent°)
o La reconnaissance d’un mot est meilleure pr des mots pr lesquels les
participants doivent rép à des q° nécessitant une analyse sémantique par
rapport aux mots où les q° entraînaient une analyse phonétique et les
moins bonnes performances st sur les mots où les condit° conduisent à
porter attent° slmt aux propriétés visuelles du mot
o L’opérat° d’encodage réalisée par le participant en rép à des q° peut
fortement affecter la mémorisat°
 Le monde ext apporte une info pr nos sens. L’info sera
mémorisée en fct° du type de traitement dont va faire l’obj cette
info
o Les participants :
 Important de se poser la q° si l’on peut généraliser à d’autres populat° l’effet constaté,
sur une populat° spécifique, d’une variable donnée
 Adultes jeunes, enf, adultes âgés, personnes handicapées, dépressives, schizo,
bilingues, trilingues, patients victimes de lésions cérébrales => les choix st nombreux,
divers et variés
o Les tests utilisés à la récupération :
 Plusieurs mesures d’étude de la mémoire
 Mesures explicites (aussi appelées mesures directes) capturent notre souvenir
conscient du passé, notre reémorat° consciente
o Rappel libre
o Rappel sériel (ds l’ordre de présentat°)
o Rappel indicé
o Rappel de paires associées (apprentissage de paires associées)
o L’indice est un élément a été présenté à la phase d’études
o L’indice peut aussi ne pas avoir été présenté en phase d’étude (on donne
un indice associé au mot pr rappeler le mot initial)
o Reconnaissance (le participant doit discriminer, parmi un ensemble de
stimuli, ceux qui étaient présents lors de la phase d’étude)
 Il peut y avoir des reconnaissances de type oui/non ou du type
Ancien/Nouveau
 Reconnaissance au choix : les items anciens st appariés avc un
item nouveau et le participant doit sélectionner l’item ancien
o Les test ne st pas ts équivalents : les mots fréquents ds la langue st
mieux rappelés que les mots peu fréquents => si on utilise la
reconnaissance et non le rappel, alors mtn ce st les mots peu fréquents
qui st mieux mémorisés que les mots fréquents
o Le trasfert approprié du traitement s’intéresse aux relat° qui peuvent
exister entre la phase où le souvenir est encodé et celle où il est testé
 La perf à un test de mémoire sera d’autant meilleure que les
processus sollicités par le test vont correspondre à ceux mis en
œuvre lors de l’encodage
 Mesures implicites
o Ces mesures de la mémorisat° st basées sur une mise à jour de
l’expérience passée à travers un comportement
 Comme les complètemt de mots fragmentés
 De multiples variables ont un effet diff sur des tests implicites et explicites de
mémoire
o Caractére intentionnel d’apprentissage
o Apprentissage massé ou distribué
o Tps d’étude
o Type de tâche d’orientat°
o Effet de drogue, de l’âge, de l’amnésie
- Le processus d’apprentissage/mémorisat° est composé de 3 étapes : encodage (acquisit°) de l’info,
stockage (rétent°) et récup. Il est également utile de distinguer la disp et l’accessibilité de l’info en
mémoire. Conduire des exp sur la mémoire consiste à faire des choix sur 4 dimensions : type de pers
testé, matériel utilisé, tâches d’orientat°, type d’épreuve utilisé pr évaluer la rétent°. Les tests ne st pas
équivalents et ne mesurent pas une même chose. Et enfin, il est faux de penser que les variables ont un
effet général qui vaut pr tt type de contexte, tâche, populat°.

IV – La récupération est le processus clé pour comprendre la mémoire humaine

- Des distinctions logiques nécessaires :


o Il faut distinguer info disp (stockée) et info accessible (info récup)
 Distinct° mise en évidence avc l’exp de Tulving et Pearlstone
 Les participants rappellent souvent le double d’infos en rappel indicé par
rapport au rappel libre
o Il faut distinguer le paradigme d’encodage et le paradigme de récupérat°
 Une expérience encodage / récup permet au chercheur de déterminer la spécificité ou la
généralité de ses résultats. Si une manipulat° de l’encodage produit un certain effet sur
le rappel libre, est-ce que cela aura le même effet sur le rappel indicé ?
- Spécificité de l’encodage et transfert approprié du traitement
o L’effet des condit° d’encodage ne se généralise pas à toutes les condit° de récup.
o L’efficacité des indices de récup ne dépend pas slmt des propriétés des indices ; cette efficacité
des indices de récup est liée également à la façon dont les événemts st encodés
o Hypothèse ou principe de spécificité de l’encodage : indices de récup efficaces ds la mesure où
l’info extraite des indices, correspond, complète, et recouvre l’info encodée
o Une variable comme la profondeur de traitement, qui a un effet puissant sur un type de tests,
peut n’avoir aucun effet ou un effet inverse sur d’autres tests.
- Mode de récupérat° (implicite / explicite)
o Selon Tulving, pr que la récup épisodique (ie la récupérat° d’un événemt situé précisément ds
le tps) survienne, il faut 2 choses
 Syst cognitif doit ê ds le mode « récup »
 Indice approprié doit exister
 Indice pouvant être interne (qd je me demande ds quel lieu j’ai passé mes vacs
d’été en 2008) ou externe (qd c’est mon enf qui me le demande)
o Il ne suffit pas d’avoir eu une exp passée et d’avoir un indice pertinent pr accéder de façon
consciente au passé, il faut également ê ds un mode de récup.
- Expérience subjective de récup (recollect° / familliarité)
o Diff formes de conscience peuvent ê associées au souvenir
 Remémorat° consciente = recollect°
 Cette capacité à récup les événemts du passé, caractéristique
phénoménologique de la mémoire épisodique, fait intervenir ce que Tulving
(1985) appelle la conscience autonoétique => capacité à revivre les événemts
remémorés, à voyager mentalement ds le tps
 Familiarité ou connaissance générale
 D’autres fois, on peut savoir que l’on a vécu un événement, mais sans pouvoir
le revivre, sans pouvoir se souvenir de détails spécifiques. Dans la concept° de
Tulving, cela correspond à la conscience noétique, associé au syst sémantique
 Méthode Remember / Know de Tulving
o Méthode consistant à donner la rép R qd on reconnaît le mot comme
appartenant à la phase d’étude tout en étant capable de se rappeler d’un
détail quelconque lié à la présentat° de ce mot : qqch lié à l’apparence
du mot, qqch qui s’est passé à ce moment ds la pièce, un sentiment que
le mot a évoqué chez soi lors de la présentat°, etc. Donner une rép K qd
on reconnaît le mot comme étant un mot de la phase d’étude mais en
étant incapable de rappeler un détail spécifique lié à sa présentat°
 Expérience de faux souvenirs : PARADIGME DRM
o Les participants reconnaissent globalement les items cibles ds les mm
proport° que les items étudiés
 L’exp à part entière de remémorat° d’un événemt peut survenir
sans l’encodage explicite et le stockage préalable de cet événemt
 L’encodage explicite et le stockage préalable d’un événement ne
st pas des condit° nécessaires pr que l’on se souvienne de
l’événemt
 Mais encodage et stockage ne st pas sans importance ds cette
situat°, bien sûr car les participants ont eu un faux souvenir du
mot non présenté slmt après l’encodage d’une liste appropriée,
d’une liste qui induisait ce mot
- Récupération répétée : la clé pour des souvenirs durables
o Se remémorer de façon répétée des événemts peut aider ou nuire à leur rétent° ultérieure
 L’acte de récup modifie en effet le souvenir
 Effet testing : rappel réussi d’un événemt rend son rappel ultérieur + probable à
d’autres occasions
 Le fait d’avoir récup les mots plusieurs fois entraîne un apprentissage durable
 L’effet testing marche également pr les erreurs donc il faut faire attent° à faire
la bonne récup
 Processus de récup est donc primordial ds la mémorisat°
- 5 phénomènes empiriques qui étayent la centralité des processus de récup pr l’étude de la
mémoire humaine :
o distinguer info disp et info accessible
o l’effet des condit° d’encodage ne se généralise pas à diff condit° de récup
o le mode de récup (épisodique / explicite VS implicite) compte
o l’exp de récup comte aussi (R/K)
o récup répétée est la clé pr des souvenirs durables

V – Les théories de la mémoire humaine :

- Théorie(s) de la force de la trace


o Théorie connue pour ê fausse
o Expériences seraient codées ds le syst nerveux comme des traces mnésiques qui varient ds leur
force
 Celles qui st fortes donnent lieu à une bonne rétent° et celles qui st faible à une rétent°
moins bonne voire faible
 Les traces les + faibles ne pourraient ê ni reconnues ni rappelées
 Les tests diffèreraient juste ds leur sensibilité
 La reconnaissance serait + sensible que le rappel, qui, lui, nécessiterait une
trace + forte
 Cela est faux car les mots fréquents st mieux rappelés que les mots peu fréquents mais
ces derniers st mieux reconnus que les mots fréquents
- Théorie de l’interférence
o Dvlp à l’origine pr expliquer l’oubli, elle est conçue comme la cause principale de l’oubli à
COURT TERME
o Expérience de Vaugh et Norman (1965) : on présente aux participants une liste de 16 chiffres.
Les participants ne devront pas rappeler la liste entière mais slmt un chiffre test, celui qui suit
un chiffre témoin que l’expérimentateur aura choisi dans la liste, après présentat° de celle-ci
 Variat° de nombre d’items interférents en jouant sur la posit° du chiffre témoin ds la
liste
 + le chiffre témoin est situé en début de liste et + le nombre d’items interférents
est important
 Variat° du délai de rétent° en manipulant la cadence de présentat° des chiffres
 Cadence rapide (4 chiffres / sec)
 Cadence lente (1 chiffre / sec)
 Facteur le + déterminant de l’oubli entre le déclin de la trace et interférence est
l’interférence.
 Le délai de rétent° joue un rôle bien moins important
o Il y a deux types d’interférence
 Interférence proactive
 Lorsqu’un anvien matériel rend + difficile la récup d’un nouveau matériel
 Par expl, ne pas se souvenir d’où on s’est garé ajd et aller chercher sa voiture là
où elle était garée hier
 Interférence rétroactive
 Lorsqu’un nouveau matériel va effacer ou rendre + difficile la récup d’un
nouveau matériel
 Par expl, qd on a du mal à se souvenir de ce qu’on a mangé il y a 3 jours à midi
pcq de nombreuses autres infos ont été encodées depuis (en particulier ce qu’on
a mangé à midi depuis 3 jours)
o Explicat° de ces effet d’interférence
 Compétit° de réponse : il y a le choix entre plusieurs rép et la difficulté est de
sélectionner la bonne rép
 Voir l’effet Stroop (nommer la couleur perçue et non la couleur écrite)
- Théories des systèmes multiples de mémoire
o La mémoire n’est pas une entité unique mais elle est composée de diff syst
 Mémoire à court terme ou mémoire de travail ou MCT
 Mémoire à court terme de Atkinson et Shiffrin permet de maintenir peu d’infos
pdt peu de tps
 La mémoire de travail de Baddeley propose 3 syst
o Boucle phonologique qui traiterait le matériel verbal
o Calepin visuo-spatial qui traiterait les infos visuelles et spatiales
o Administrateur central qui gère l’allocat° de l’attent° et la coordinat°
entre les deux sous-syst
 Mémoire épisodique
 Récup d’événemts vécus et situés temporellement (se rappeler de son 1er
voyage en avion)
 Souvent endommagé chez les patients amnésiques
 Forme la mémoire déclarative (que l’on peut verbaliser) avec la mémoire
sémantique
 Mémoire sémantique
 Renvoie aux connaissances générales sur le monde (capitale du Japon, qui est
François Mitterrand, etc)
 Forme la mémoire déclarative (que l’on peut verbaliser) avec la mémoire
épisodique
 Mémoire procédurale
 Responsable des act° motrices (faire du ski, du vélo) ou des règles de
raisonnement
 Système de représentation perceptive
 Maintient la mémoire des obj perceptifs en fct° de la modalité perceptive
(visuelle, auditive, olfactive, gustative, etc) ds laquelle ils ont été perçus
o Le modèle de Tulving est un modèle par emboîtemt des syst
 Les mémoires forment un ensemble de syst hiérarchiquemt organisés
 Mémoire épisodique (haut de la pyramide) emboîtée ds mémoire de travail qui
est emboîtée ds mémoire sémantique qui est emboîtée ds le syst de représentat°
perceptive qui est emboîtée ds la mémoire procédurale (bas de la pyramide)
o + un syst est bas ds la hiérarchie et + il est autonome et indépendant des
syst de + haut niveau
- Théories centrées sur les traitements
o On peut aussi parler d’approches procédurales car l’esprit et le cerveau st constitués par divers
processus
o Mémoire = propriété générale de la cognit° qui fait que l’expérience va modifier la façon dont
on interagit avc l’environnement
o Chaque tâche à réaliser implique la mise en œuvre de diff processus qu’il faut analyser
o Cognit° fondamentalement interactive
 Mm s’il peut ê utile de séparer les diff capacités pr les étudier (attent°, percept°,
remémorat°, raisonnement, etc), ts ces processus st en constante interact°
o Les tâches implicites VS explicites ne st pas sensibles aux mêmes variables
 Distinct° approches systèmes VS approches traitements
 Les tâches explicites (comme la reconnaissance) st affectées par des manipulat°
sémantiques (par expl profondeur de traitement) mais pas par des manipulat°
perceptives (comme la modalité de présentat°, visuelle ou auditive)
 Les tâches implicites (par expl, complètement de mots avc le 1er qui vient à l’esprit),
c’est l’inverse (pas affectées par des manipulat° sémantiques mais affectées par des
manipulat° perceptives)
- Modèles mathématiques :
o Modélisat° très précises des opérat° mentales qui permettent de faire des prédict° de rép que
l’on peut confronter aux rép de personnes
- Il existe des douzaines de théories de la mémoire.
o Théorie de la force de la trace qui est mtn classée comme théorie FAUSSE
o Théorie de l’interférence
o Théorie des systèmes multiples de mémoire
o Théories centrées sur les traitements
o Modèles mathématiques

PARTIE 2 : APPROFONDISSEMENT DES MODELES DE LA MEMOIRE


Présentat° de 3 modèles qui font date ds l’étude scientifique de la mémoire. Les travaux présentés
mettront l’accent sur la durée de conservat° de l’info en mémoire (Atkinson & Shiffrin), sur la diversité
des stratégies de traitemt de l’info (approche de la profondeur de traitement) ou encore sur la nature de
l’info stockée en mémoire (Tulving).

I – Le modèle d’Atkinson et Shiffrin

Atkinson et Shiffrin (1968) proposent un modèle théorique fondé sur une métaphore informatique et
décomposent la mémoire en 3 registres de stockage :
 Registre sensoriel (ou mémoire sensorielle)
o Quantité relativement limitée d’info pr brèves périodes de tps
 Registre à court terme (ou mémoire à court terme => MCT)
o Stocke l’info pr périodes un peu + longues et limité en capacité
 Registre à long terme (ou mémoire à long terme => MLT)
o Très large capacité et stocke les infos pr de longues périodes voire toute la vie
Ce modèle met l’accent sur les réceptacles passifs ds lesquels les souvenirs st stockés ainsi que sur les
processus qui contrôlent le passage de l’info d’un registre à un autre dont un des aspects importants est la
répétit° silencieuse de l’info qui favorise son recyclage ds la MCT.

- Distinction entre MCT et MLT


o Le maintien de l’info en MCT et son transfert de la MCT à la MLT nécessite la répétit° en
boucle de l’info
 Ne peut concerner qu’un petit nombre d’infos
 Cela explique l’effet de posit° sérielle
 Effet de primauté = meilleur rappel des items de début d’une liste
o Présence des 1ers items en MLT dc le transfert de la MCT à la MLT a
été autorisé grâce à une autorépétit° suffisante
 Effet de récence = meilleur rappel des items de fin de liste
o Présence des items en MCT au moment du rappel
 La faible performance associée aux items médians s’explique par leur disparit°
massive de la MCT et par la faiblesse de leur transfert en MLT, déterminée par
l’insuffisance de l’autorépétit°
o Manipulat° de l’effet de primauté :
 Blocage de l’autorépétit° pdt l’apprentissage de la liste annule le transfert des items de
la MCT à la MLT et réduit dc l’effet de primauté
o Manipulat° de l’effet de récence :
 Blocage de l’autorépétit° après l’apprentissage de la liste réduit le maintien des items
en MCT et réduit dc l’effet de récence
o La mémorisat° à court terme a des caractéristiques spécifiques par rapport à la mémorisat° à
long terme, selon certains psys.
- Caractéristiques de la MCT
o Trois caractéristiques ont été mises à jours
 Taille limitée du stockage
 Pr savoir cmb d’infos la MCT peut contenir, on doit estimer l’EMPAN
MNESIQUE
 Miller met en évidence que la capacité de notre mémoire immédiate est de 7+-2
items
 La limitat° n’est pas de 7 unités élémentaires mais de 7 structures
éventuellement unifiées
o 1, 4, 0, 7, 1, 7, 8, 9 se compose de 8 unités si je la mémorise chiffre par
chiffre mais si je la mémorise sous la forme d’une date 14-07-1789
alors elle se compose slmt de 3 unités/chunks.
o Dc l’organisat° de matériel en catégories peut augmenter
considérablement la taille du stockage de la MCT
 Rapidité de l’oubli
 Mise en évidence par Brown (1958) et par Peterson & Peterson (1959)
 Ds la procédure expérimentale de ces 3 personnes ci-dessus, rapidité de l’oubli
expliquée par le déclin de la trace mnésique avec le temps, ou par l’interférence
causée par le comptage (compte à rebours)
o C’est au final l’interférence qui est la cause réelle de l’oubli
 Elle peut ê rétroactive lorsqu’elle est produite par les items qui
entrent en MCT
 Elle peut ê proactive lorsqu’elle est produite par les items « déjà
présents » en MCT
 Codage acoustique du contenu de la MCT
 Les confusions acoustiques ie erreurs dues à des interférences phonologiques,
argumentent en faveur de ce type de codage
 Plus d’erreurs en acoustique qu’en visuel
 Dissipation de l’interférence proactive
 La diff entre essais, pour la procédure expérimentale ci-dessus, se manifeste
uniquement qd la même catégorie d’items est utilisée pr l’ensemble des essais
successifs. Si la catégorie change d’un essai au suivant alors l’interférence
proactive disparaît et cette dernière dépend de la distance sémantique entre les
catégories
 Il faut aussi envisager l’existence d’un code sémantique et pas uniquement d’un
code acoustique
- La mémoire de travail, nouvelle formulation de la MCT
o La MT à 3 composantes
 Deux syst esclaves actifs
 Boucle articulatoire ou phonologique
o Sys qui stocke temporairement du matériel verbal ou prononçable
o Cette boucle rend compte de diff résultats expérimentaux
 Effet d’interférence phonologique => les mots phonétiquement
proches st moins bien rappelés que des mots phonétiquement
distants
 Effet de la longueur des mots => les gens peuvent rappeler en
moy 4.2 mots issus d’une liste de pays ayant des noms courts
tandis qu’ils peuvent rappeler en moy 2.8 mots issus d’une liste
de pays contenant des noms longs = empan mnésique +
important pr les mots courts que pour les mots longs
 Le tps de prononciat° influence l’empan mnésique => la vitesse
de prononciat° doit ê considérée qd on discute la capacité limitée
de la MCT. Le rappel immédiat des mots courts est sup à celui
des mots longs
 Calepin visuo-spatial
o Syst temporaire qui forme et maintient des images visuelles et spatiales
ainsi qu’infos verbales codées s/s forme d’images
o Le contrôle du maintien des images serait dépendant des mvmts des
yeux et d’un processus d’attent° visuelle
o On peut perturber le stockage soit en présentant des items visuels non
pertinents ou en demandant un traitement simultané d’infos spatiales
 Administrateur central
 Gère les processus de traitement de l’info
 Intègre l’info issue de la boucle articulatoire, du calepin visuo-spatial et l’info
issue de la MLT
 Distribue l’attent° entre les info et entre les syst esclaves, sélectionne les
stratégies, surveille leur applicat° et les résultats de celle-ci
 Pièce principale du modèle de MT
 Nelson Cowan (1995) affirmerait qu’il y aurait diff niveaux d’activat° des infos en
MT, ce qui déterminerait leur utilisat°
 Syst emboîté
 Eléments de MLT peu activés
 Ceux qui sont le plus activés st ceux de MT
- Statut actuel du modèle d’Atkinson
o La MCT n’apparaît plus actuellement comme un unique lieu de stockage à capacité limitée et
fait intervenir 3 syst distincts (boucle articulatoire ou phonologique, calepin visuo-spatial et
administrateur central)
o La mémoire de travail est mtn conçue comme la partie de la mémoire à long terme qui est
activée à un instant donné

II – Le modèle de la profondeur (ou des niveaux de traitement)


Les travaux ont souligné l’importance de la relat° entre le traitemt réalisé à l’encodage et à la récup.
Encodage optimal a laissé place à l’idée de compatibilité entre opérat° d’encodage et opérat° de récup.
C’est moins le type de traitemt à l’encodage qui détermine la récup que sa compatibilité avc le type de
traitement requis lors de la récup. Les processus d’encodage en mémoire st simplement les processus
réalisés par la personne lorsqu’elle poursuit ses buts de percept°, compréhension lorsqu’il agit. Les
processus de récup (le souvenir) st la tentative, par le syst cognitif, de reconstituer, récapituler ces
opérat° d’encodage aussi précisément que possible.

- La profondeur du traitement selon Craik & Lockhart


o Un stimulus peut ê analysé sur un continuum d’opérat° de traitement, allant de la simple
analyse physique ou structurale du stimulus à une analyse + profonde, sémantique, complexe
 Les analyses profondes exigent des analyses en terme de significat° au cours
desquelles d’autres associat°, images, expériences passées, st rattachées au stimulus
o La trace mnésique est simplmt le produit de ces analyses + ou – profondes, appliquées au
matériel par la personne lorsqu’elle cherche à percevoir, comprendre, etc.
o + le niveau de traitement lors de l’encodage est profond et meilleure est la mémorisat°
ultérieure
o La recherche de Craik et Tulving (1975)
 Plus le traitement des mots est profond, meilleure est la mémorisat°
 Probabilité de reconnaissance (apparence des mots : majuscule => 0.15) ;
probabilité de reconnaissance (sonorité du mot : rimes => 0.48) ; probabilité de
reconnaissance (sens du mot : déf => 0.81)
 Lorsque la mémorisat° est testée de façon incidente, ie qd le participant n’est
pas averti qu’il y aura un test de mémoire ultérieur
 L’intent° n’est pas nécessaire pour bien mémoriser et apprendre
 Lorsque l’expérience est répétée en condit° de mémorisat° intentionnelle, de
sorte que les participants savent que leur mémorisat° sera testée, les scores de
reconnaissance st respectivement : 0.23 ; 0.59 ; 0.81
 La performance est fct° du type d’opérat° réalisé à l’encodage et l’intent° ne
joue aucun rôle spécial ds cet encodage
o Effet de complexité des traitements
 Performance mnésique meilleure lorsque les traitements d’encodage st complexes
 Au test de mémorisat°, les auteurs constatent que le rappel est + exact lorsque
la phrase est complexe
o Effet de génération (ou effet de production)
 Performance mnésique meilleure ds les situat° ds lesquelles l’individu étudie un
matériel qu’il a construit lui-même que ds les situat° ds lesquelles il étudie un matériel
préalablement construit par d’autres
o Effet d’autoréférence
 Mémorisat° est favorisée lorsque l’info à encoder se rapporte à soi
 Ds une expérience de Rogers, Kuiper et Kirker (1977), le nombre de rappels
corrects augmente de la condit° physique à la condit° sémantique mais le
nombre de rappels corrects associé à la condit° d’autoréférence est
pratiquement le double de celui qui est associé à la condit° sémantique
 Les mots les + rappelés correspondent aux mots qui s’appliquent à soi (46%)
par rapport aux mots qui ne s’y appliquent pas (34%)
o Pour aller plus loin dans l’explication et l’application
 L’effet de générat° pointe l’intérêt pr le lecteur de reformuler le cours afin de mieux le
retenir et permet de supposer qu’une expérience sera mieux retenue si l’enseignant
incite l’étudiant à trouver lui-même le principe expérimental ou à commenter les
résultats avt de présenter les conclusions de l’expérience
 Lorsque ns pensons à un mot que nous associons à notre personne, ns faisons intervenir
un encodage spécifique du mot en question : le soi constituerait un ensemble riche de
traces internes, qui peuvent ê facilement activées et reliées à de nouvelles infos
 La profondeur de traitement peut concerner l’analyse des caractéristiques de l’item
actuellement perçu mais aussi la mise en relat° des caractéristiques de l’item
actuellement perçu avc les caractéristiques d’items perçus antérieurement et stockées
en mémoire
 Expl : guerre 14-18 et guerre 39-45
 La capacité à traiter profondément est fct° de l’expertise de la personne ds un domaine
donné
 L’info perçue ds le domaine de réf sera analysée et catégorisée précisément en
utilisant les schémas pré-existants et la nouvelle info sera incorporée à ces
shémas pré-existants en mémoire. La distinctivité est fct° de la richesse de
l’analyse des diff entre l’événement présent et d’autres événements similaires
stockés en mémoire
- Relations entre encodage et récupération
o Il arrive de ne pas reconnaître qqn ou qqch lorsqu’il apparaît dans un contexte inhabituel
 Cela relève du principe de spécificité de l’encodage selon lequel l’info cible ne serait
pas encodée seule mais associée à des infos sur son contexte d’occurrence
 Lors de la récup, ces infos contextuelles fourniraient des indices pr accéder à l’info
cible
 L’idée de contexte est souvent assimilée à l’environnement physique du stimulus.
Cepdt, le contexte peut ê aussi interne à l’I, les états psycho, eux, st aussi des sources
d’infos contextuelles
 Importance de la compatibilité entre niveau de traitement lors de l’encodage et niveau
de traitement lors de la récup sur la performance mnésique
o Spécificité de l’encodage

Chaque fois qu’un item apparaît, il s’inscrit ds un contexte particulier qui est lui-même
perçu et mémorisé
 L’encodage associe des infos génériques, relatives aux caractéristiques générales de
l’item, et des infos occurrences, relatives au contexte ds lequel apparaît l’item =>
combinaison singulière de ces 2 types d’infos détermine la spécificité de l’encodage
 L’encodage de l’info contextuelle, occurente favorise la récup de l’info générique sur
l’item
 Les infos contextuelles peuvent ê issues de l’environnement physique (voix) mais
peuvent aussi ê d’origine psycho (liés à des états internes comme l’émot° ou l’humeur)
ou aussi à des états cognitifs
o Compatibilité entre encodage et récupération
 Morris , Bransford et Franks (1977) s’interrogent sur ce qui se passerait si le test était
ou non de même nature que l’apprentissage.
 Le traitement sémantique réalisé à l’encodage a plus de chance qu’un
traitement + superficiel de transférer lors de la tâche test
 Un test de reconnaissance sémantique facilite la performance, quel que soit
l’encodage
 Ds le cas d’un test de reconnaissance phonétique, la performance est meilleure
lorsque l’encodage est aussi phonétique
 L’encodage profond sémantique n’est pas forcément le + favorable à la
performance mnésique
 Ds le cas où la récup nécessite des opérat° + superficielles, l’encodage des traits
superficiels est préférable à l’encodage des traits profonds.
 Relat° entre encodage & récup a des conséquences au niveau de l’activité de la
mémorisat°
o Suppose de prendre des décisions sur la manière d’encoder l’info
o Les infos encodées doivent ê adaptées à leur usage ultérieur
o Ds tte situat° naturelle ds laquelle l’individu doit rappeler les infos
antérieurement mémorisées (témoignage, situat° de travail et/ou
d’apprentissage), il est important de mettre la personne ds des condit°
similaires à celles de l’encodage.

III – Le modèle de Tulving : mémoire épisodique, mémoire sémantique et procédurale

Accent mis sur la durée de conservat° de l’info en mémoire et sur la diversité des stratégies de
traitement de l’info. Le modèle de Tulving met l’accent sur la nature de l’info stockée en mémoire.

- Mémoire sémantique et épisodique :


o Modèle de Tulving (1972) oppose 2 types de mémoire
 Mémoire sémantique
 En rapport avec le « quoi » ns savons sur le monde
 Mémoire épisodique
 En rapport avc le « quand » surviennent les expériences personnelles et leurs
relat° d’ordre temporel
 Insiste sur la séparat° entre la MCT et d’autres syst de mémoire (épisodique,
sémantique, procédurale)
o La mémoire épisodique
 Occurrence des événements du monde personnellement vécus
 Prise d’infos sur le monde, strictement odonnéees
 On distingue les événements passé, présents et futurs
 Chaque événement peut ê daté et ordonné afin de définir des séquences d’événements
 L’info constituant la mémoire épisodique concerne les événements inscrits ds le tps
ainsi que les relat° entre ces événements
 Infos issues de l’expérience personnelle
 La mémoire épisodique est autant celle des événements qui se sont déroulés (mémoire
RETROSPECTIVE) que celle des événements à venir (mémoire prospective)
 L’oubli dans la mémoire épisodique est rapide
 Dû au déclin de la trace mnésique
 Dû aux interférences entre infos lors de l’encodage
 La sensibilité de la mémoire épisodique au contexte physique et psycho limite l’accès à
la trace mnésique
 Cette difficulté nécessite la reconstruct° du souvenir par inférence des infos
manquantes et par mise en cohérence des infos disp
o La mémoire sémantique
 Organisat° des connaissances sur le monde, des savoirs organisés + généraux
 Connaissances stables sur une période de tps donné
 Connaissances génériques, applicables à de multiples situat°
 Permet de rép à des types de q° du genre « Qui étaient les deux psychologues ayant
proposé le modèle des 3 registres de stockage ? Quel est le jour le plus court de
l’année ?
 Ensemble de concepts et de relat° logiques entre ces concepts
 Les concepts qui composent la mémoire sémantique st + accessibles que les
événements qui composent la mémoire épisodique
 Oubli faible et subit peu de distorsions
 Utilité importante car sollicité ds la percept°, compréhension, encodage, récup, prise de
décision
o Distinct° entre mémoire épisodique et mémoire sémantique sur différentes dimensions
 Caractéristiques  Mémoire  Mémoire
épisodique sémantique
 Source d’infos  Expériences  Compréhension
sensorielles
 Unité d’infos  Evénements et  Concepts, idées et
épisodes faits
 Organisation  Relat° temporelles  Relat° conceptuelles
 Rôle des émot°  Très important  Moins important
 Probabilité de  Forte  Faible
l’oubli
 Durée de récup de  Relativement  Relativement
la trace mnésique longue courtetâ
 Tâche sémantique => partie arrière du cortex cérébral
 Tâche épisodique => lobe frontal du cortex
 Lobe frontal gauche particulièrement sollicité pr l’encodage
 Lobe frontal droit sollicité ds la récup de l’info épisodique
 Ns serions capables d’acquérir de nouveaux savoirs, même en étant incapables
d’encoder de nouveaux événements
 McKoon et Ratcliff (1986) ont démontré que l’info épisodique pouvait ê rapidement
rappelée et que l’info sémantique pouvait être rappelée très lentement
- Conscience autonoétique et conscience noétique
o Mémoire sémantique et mémoire épisodique = phénoménologie diff lors de la récup de l’info
o Conscience autonoétique
 Caractérise le souvenir épisodique
 Conscience qu’un événement fait partie de son propre passé
 Réfère à notre capacité à récup, à revivre les événements du passé, à voyager
mentalement ds le passé
 Expérience de remémorat° consciente
o Conscience noétique
 Caractérise la mémoire sémantique
 Fait de savoir que l’on a expérimenté l’événements sans pouvoir le revivre
 Moins d’immédiateté ds la récup
 Absence d’implicat° personnelle ds l’info récup en mémoire caractérise le souvenir de
nature sémantique
 Présenter les infos selon la même modalité perceptive à la phase d’étude et à la phase
test d’une expérience améliore sélectivement la conscience noétique
 La mémoire épisodique et la mémoire sémantique forment la mémoire déclarative
 Mémoire qui concerne des connaissances verbalisables
- Mémoire procédurale :
o Concerne des connaissances + difficiles à exprimer verbalement
 Intégrée + tardivement ds le modèle de Tulving (1987)
o S’oppose aux mémoires sémantique et épisodique
o Concerne des infos factuelles
 Concerne le comment faire ou encore les connexions entre stimuli et réponses
 Composée de savoir-faire
o Connaissances associées à un niveau de conscience anoétique, ie qu’elles peuvent se dérouler
sans conscience
o Tulving (1993) déduit que le syst de mémoire procédurale est le premier construit, vient
ensuite le syst sémantique puis enfin le syst épisodique
 Les très jeunes enf sont tout d’abord intéressés par les routines quotidiennes, non
verbalisables => mémoire procédurale
 Grâce à l’apparit° du lgg, l’enf s’intéresse à des événements qui ont un caractère
générique tels que « manger au McDo » sans différencier le général du particulier
(comme « manger au McDo hier ») => mémoire sémantique
 Progressivement, les enf s’intéressent à des événements nouveaux et uniques comme
« la naissance du petit frère », « le premier voyage en avion », etc => mémoire
épisodique
- Distinction entre mémoire épisodique et mémoire sémantique fréquemment soulignée mais les
chercheurs s’accordent pour dire que la mémoire procédurale est diff des deux autres.

Vous aimerez peut-être aussi