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i

EPIGRAPHE

« Qui dit équilibre dit menace qu’il se rompe. Aucune stabilité n’est jamais qu’équilibre. »

Maurice Druon
ii

DEDICACE

A mon grand frère :


Le Doctorant Laurent Fabrice MAWIYA et son épouse Maman Arielle
LUMBUAMBU qui assure jusque la nôtre éducation et pour leurs engagements, surtout leur
détermination de faire de nous, une personne utile, responsable et bien formée, Ainsi qu’à leur
merveilleuse fille : Marielle Karis Mawiya, vous êtes une grande benediction pour moi.
iii

REMERCIEMENTS

Au terme de notre premier cycle d’tudes universitaires, nous présentonts ce


présent travail comme illustration vivante de la formation que nous avons bénéficié au sein de
l’université pédegogique nationale (UPN).
Ainsi, saisissant cette opportunité, nous rendons de prime à bord grâce à notre
Dieu, source intarissable de notre souffle de vie.

Nous tenons à exprimer nos remerciements à notre directeur le Docteur Jean


BoscoTSHIMANGA MULUMBA pour ce conseils, sa disoponibilité et ses encouragements
qui nous ont permis à réaliser ce travail dans des meilleurs conditions.

Nos remerciements s’adressent plus particulièrement aux autorités


Académiques et scientifiques de l’Université Pédagogique Nationale (UPN) en sigle.
Nos remerciements le plus sincère vont également à notre famille, notre père
Henri KATUMANGA, notre mère KAMUANYA MUANZA Annie à qui je témoigne toute ma
gratitude, nos remerciements vont aussi à l’égard de notre Belle Sœur Madame Arielle
LUMBUAMBU MAWIYA, à notre jeune frère Caleb Hardy NTAMBUE et à notre grande
sœur Nadine NTUMBA, pour leurs présences et leurs encouragements.
En fin, aux camarades et compagnons de lutte de ma promotion : KASONGO
MADIKA Beauchemin ; Israël KADUSI Davidson ; AMANA EKANGA Nancy ; KATUNDA
MUNDELE Ariene ;BULANDA Elsa ;MAMBA Rose ; merci d’une manière affectueuse à
MUANZA LUSAKUENO Merdie pour le sens irremplaçable de son soutien et ses
encouragements.
Nous ne pouvons nommer ici toutes les personnes qui, de près ou de loin nous
ont aidé et encouragé dans la rédaction de ce travail. Nous les remercions vivement.
iv

LISTE DES ABREVIATIONS

% : Pourcentage
BIC : bénéfices industriels et commerciaux

C.A : Conseil d’administration


CITY-TRAIN :
CPCC : Conseil permenant de la comptabilité au Congo

DAF : Direction Administrative et Financière


DEX : Direction d’exploitation

DG : Directeur General
DJRH : Direction Juridique et Ressources Humaines ;

DT : Direction Technique
HT : Hors taxe

IFAC : International Federation of Accountant


IFRS : International Financial Reporting Standards

LMNP : loueur meublé non professionnel


OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
OTCZ : l'Office des Transports en Commun du Zaïre

PCG : Plan Comptable Général


PME : Les petites et moyennes entreprises

RATP-I : Régie Autonome de transport Parisien- International ;


RDC : République Démogratique du Congo

RF : revenus foncier

SA :Société Anonyme

SARL : Sociétés à responsabilités limitée


SCF : Système comptable Français

SCI : Société Civile Immobilière


SNC : Sociétés en non collectif
SOTRAZ : Société de transport du Zaïre
v

STUC : Société de transport urbain du Congo


SYSCOHADA : système comptable OHADA
TRANSCO : Société de transport du Congo

TRANZAM : Société de transport zaïro-marocaine

TVA : Taxe sur la valeur Ajoutée

UPN : Université Pédagogique Nationale


vi

LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUE


1

INTRODUCTION

Parmi les comptes significatifs des entreprises figurent les immobilisations.


Facteur important de production, ils constituent le moteur des sociétés capitalistiques,
contribuant à leur pérennité.
L’attention portée sur le traitement comptable des immobilisations se justufie
par le fait qu’elles ont une incidence sur les autres comptes du bilan et du compte de résultat à
savoir les amortissements et les dotations, les produits de cession et les valeurs nettes
comptables.
Les immobilisations sont comptabilisées dans un compte de classe 2. Ce compte
enregistre le coût d'acquisition ou de production de l'immobilisation. Il faut ensuite y ajouter le
compte 44562 TVA déductible sur immobilisations et le compte 404 Fournisseurs
d'immobilisations. Le compte de classe 2 change avec la nature des immobilisations elles-
mêmes :

 incorporelles : droit au bail, fonds commercial ;

 corporelles : terrains, immeubles, matériel industriel, ordinateurs ;

 financières : titres de sociétés.

À ces trois catégories s'ajoutent les comptes spécifiques aux immobilisations en


cours et aux avances et acomptes versés.
Les factures d'immobilisations, ou une photocopie, sont conservées dans le
dossier de révision.

Les immobilisations acquises par l'entreprise sont inscrites à l'actif du bilan pour
leur coût d'acquisition. Il est calculé à l'aide du prix d'achat hors taxes récupérables, des rabais,
remises, ristournes et escomptes de règlements obtenus.
S'y ajoutent les coûts directement attribuables à l'acquisition, les coûts de
démantèlement, d'enlèvement et de restauration de site.
Les honoraires, commissions et frais d'actes liés à l'acquisition peuvent être
comptabilisés en charges ou en immobilisations sur option.

1. PROBLEMATIQUE
En dehors de l’objectif principal d’une entreprise qui est la recherche du profit ;
il y a encore d’autres objectifs qui consistent au maintien et à la continuité des activités de
l’entreprise.

La survie d’une société est fonction de plusieurs facteurs dont la bonne gestion
et le renouvellement des outils de production.
2

De nos jour, parmi les difficultés que beaucoup d’entreprise de production et/ou
de service traversent tout au long de leur existence, il y a l’acquisition des biens de production
et leur renouvellement en vertu du principe des amortissement, les immobilisations ont une
durée de vie prévue pour leur utilisation et à l’échéance elles doivent être remplacées suites à
l’usure, à la vétusté, au progrès technique et à l’obsolescence.
Les immobilisations sont les biens de l’entreprise qui ont vocation à être utilisés
pour une longue période c’est-à-dire sur plus de 12 mois en pratique (exercice comptable). Avec
le nouveau référentiel SYSCOHADA Révisé entré en vigueur le 1er janvier 2018 pour les
comptes individuels des entreprises, on a la possibilité de décomposer les immobilisations
corporelles acquises et de constater un amortissement selon un rythme différent pour chaque
composant1.

L'actif immobilisé correspond aux emplois durables rendus nécessaires par


l'objet économique et financier de l'entité que constituent ses « activités ordinaires ».

Les immobilisations représentent les biens et valeurs destinés à rester


durablement dans l'entité: les immobilisations incorporelles, corporelles et financières.

L'entité dresse à la clôture de l'exercice un inventaire détaillé de ses


immobilisations.

Les comptes de l'actif immobilisé doivent comprendre toutes les


immobilisations, corporelles ou incorporelles, existant dans l'entité, qu'elles soient affectées ou
non à l'exploitation. Les immobilisations louées par l'entité et qui concourent à son exploitation
sont également inscrites au bilan.

Le montant d'une immobilisation corporelle d'une entité peut sur option être
ventilée en ses parties significatives dès lors que :

 les éléments d'actif sont dissociables ;


 les éléments d'actif ont une utilisation différente ;
 la durée d'utilité de chaque élément est différente.

Chaque élément de cette immobilisation peut être comptabilisé séparément dès


son acquisition ou son remplacement, si son coût peut être évalué de façon fiable et qu'il est
significatif par rapport au coût total de l'immobilisation.

Ainsi, peuvent être décomposés selon le SYSCOHADA : les immeubles, les


avions, les bateaux, des camions des autocars, des bus, des plates-formes pétrolières, certaines
machines des entités industrielles, minières, et pétrolières dès lors que l'entité dispose de
statistiques lui permettant de bien appréhender la durée d'utilité de chaque élément.

1
George Souop, comment-decomposer-les-immobilisations-aproche-par-composant/
3

Les immobilisations entièrement amorties demeurent inscrites au bilan aussi


longtemps qu'elles subsistent dans l'entité.

Les comptes d'actif immobilisé peuvent être assortis de comptes


d'amortissements ou de provisions pour dépréciation.

La dépréciation des immobilisations, qu'elle résulte de l'usure, du changement


des techniques ou de toute autre cause, doit être constatée par des amortissements.

Les moins-values sur les immobilisations consécutives à des événements jugés


non irréversibles doivent faire l'objet de provisions pour dépréciation. Toutefois, les moins-
values sur immobilisations amortissables ne concernent que des dépréciations exceptionnelles
qui ne peuvent raisonnablement être inscrites au compte d'amortissement en raison de leur
caractère non définitif.

En tout état de cause, même en cas d'absence ou d'insuffisance de bénéfices,


l'entité procède aux amortissements et aux provisions nécessaires pour que le bilan donne une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'exercice.

Dans cette perspective, nous focalisons notre attention dans l’analyse du


traitement comptable des immobilisations : la mise en place de l’approche par composant dans
un entreprise de services, selon le syscohada révisé cas de la société de transports au Congo
« transco » en cycle de 2018 à 2021.

Ainsi, notre préoccupation dans ce travail consistera à répondre aux


interrogations suivantes :
 Comment sont traités les immobilisations dans une entreprise dès leurs
acquisition (Entrée dans le patrimoine) jusqu’à leurs cession (sortie du patrimoine) ?
 En quoi consiste le traitement comptable des immobilisations selon
l’approche par composant… ?
 Quel sont les immobilisations qui peuvent subir la décomposition selon
le Syscohoda (l’approche par composant)?
Le feu étant haut, nous essaierons de le battre dans les lignes qui suivent…

2.HYPOTHESE
KUYUNSA BUALUM et SHOMBA KINIAMBI définissent l’hypothèse
comme étant une série des réponses provisoires vraisemblables aux questions soulevées dans
la problématique2.

Dans cet ordre d’idée nous émettons l’hypothèse suivante :

2
KUYUSU B et SHOMBA, Initiation aux méthodes de recherche en science sociale, 1995, p.42
4

 Les immobilisations sujettes à dépréciation sont assorties de corrections


de valeur qui prennent la forme des amortissements et de provisions pour dépréciation à porter
aux subdivisions des comptes 28 et 29.
Les immobilisations sont comptabilisées dans un compte de classe 2. Ce compte
enregistre le coût d'acquisition ou de production de l'immobilisation.

Il faut ensuite y ajouter le compte 4451 TVA récupérable sur immobilisations et


le compte 404 Fournisseurs d'immobilisations, L'entreprise qui produit ses propres
immobilisations, en les faisant fabriquer par ses salariés, achète d'abord les matières premières
ou fait appel à des sous-traitants.

Tous ces éléments sont comptabilisés en charges et la TVA correspondante est


déduite.

Le coût de production de l'immobilisation sera ensuite évalué avant son transfert


via un compte de production immobilisée. L'écriture comptable neutralise l'impact de cette
production d'immobilisation sur le résultat comptable. Elle neutralise aussi la TVA déductible
sur immobilisation par un compte de TVA collectée.

 L’approche par composant est l’une des nouveautés en matière


d’amortissement instaurée par le SCF en remplacement de la provision pour grosses
réparations. Elle consiste au fait qu’une immobilisation, lorsqu’elle regroupe des éléments de
valeurs significaticatives, ayant des durées d’utilisation différentes, alors la question sur la
présence de composants s’impose.
L’immobilisation est alors répartie en :
 Structure ou élément principal ;
 Composants.
C’est derniers sont alors comptabilisés avec un tableau d’amortissement
spécifique.

 Les immobilisations susceptibles d’être décomposées sont les


immobilisations dont la valeur est significative (montant de l’immobilisation par rapport au
total du bilan) et qui contiennent des éléments ayant une durée d’utilité propre, c’est-à-dire des
éléments qui feront l’objet d’un ou plusieurs remplacements d’un montant significatif (ex.
montant du coût de remplacement comparé aux charges d’exploitation courantes), en cours
d’utilisation.
En revanche, ne peuvent faire l’objet d’une décomposition, certaines
immobilisations de faible valeur et/ou de durée d’utilisation courte telles que :
 Les matériels informatiques
 Les véhicules de tourisme
 Les matériels et mobiliers
5

a. CHOIX ET INTERET DU SUJET


i. CHOIX
Le choix porté sur « les traitements comptable des immobilisations : mise en
place de l’approche par composant dans une l’entreprise des services conforment au Syscohada
Révisé ».Est pertinent , car ce travail nous permettra d’approfondir nos connaissances sur ce
domaine.

ii. INTERET
Ce travail comporte 3 intérêts à savoir :
- Intérêt personnel : A la fin de ce travail nous serons capable de
maitriser le sujet ;
- Intérêt Scientifique : ce travail va constitué un outil de recherche
pour le futures chercheurs qui traiterons le même sujet que nous ;
- Intérêt Social : Nous allons proposer des pistes de solution par ce
travail aux autorités de transco pour améliorer leurs performance.

b. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES


i. Méthode
Un travail scientifique ne peut arriver à son terme que si le chercheur utilise
une bonne méthode qui lui permettra d’atteindre des objectifs qu’il s’est assigné.
Dans ce cas, qui est le nôtre, nous avons choisi les méthodes suivantes :

- Méthode Analytique : qui nous a permis d’analyser les differentes composantes de notre
sujet ;
- Méthode Descriptive : qui nous a permis de faire une description détaillée des
traitement comptable des immobilisations mise en place par Transco.

ii. Techniques
Nous avons fait recours aux techniques suivantes :

- Technique Documentaire : qui nous a permis de consulter les differents documents en


rapport avec notre sujet ;
- Technique d’observation direct : Nous avons observé le traitement compable des
immobilisations mise en place de l’approche par composant dans une entreprise des
services conformement au syscohada revisé

c. DELIMITATION DU SUJET
Tout travail scientifique doit être limité dans le temps et dans l’espace. Ainsi,
dans le temps notre travail va aller de 2018 à 2021.
6

Et dans l’espace, nous allons nous limités rien qu’à la ville province de
Kinshasa, car malgré le fait que l’entreprise doit couvrir tout l’étendu de la RDC, mais jusque-
là elle s’est beaucoup investit sur Kinshasa.
d. CANEVAS DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion, nous avons structuré notre travail en trois
chapitres tel que détaillé ci-dessous :

- Chapitre I : Généralité conceptuel


- Chapitre II : Présentation de l’entreprise
- Chapitre III :Analyse et interpretation des resultats.
7

CHAPITRE I : Généralité conceptuel

La compréhension d’un sujet d’analyse étant subordonnée à la bonne saisie des


paradigmes ou vocables de base qui constituent son ossature. Socrate disait : « la connaissance
de mot conduisait à la connaissance des choses » nous nous faisons le devoir de définir les
différents paradigmes qui jalonnent notre thème dans le but de bien appréhender le contexte
dans lequel ils sont utilisés. Ainsi, il sera question des concepts tels que : Entreprise,
comptabilité, immobilisations et Amortissement, réévaluation, normalisation, système
comptable; Etc.…Le présent chapitre sera constitué des trois sections :

- Notion comptable
- Généralités sur les immobilisations
- Et les traitements comptables des immobilisations.

Section 1 : Notion comptable


I.1. Entreprise :
La définition de l’entreprise doit être donnée avec beaucoup de prudence, car
la notion comporte divers aspects. C’est ainsi qu’une définition aussi élaborée soit elle ne
peut cerner l’ensemble des problèmes qui se posent.
Cependant, il est possible de déterminer un certain nombre de critères qui
peuvent se retrouver dans toutes les entreprises.
Ainsi, François définit l’entreprise comme un système des moyens exerçant
certaines activités qui concourent à la création des biens ou des services mis à la disposition
d’un marché utilitaire en vue d’atteindre un certain nombre des buts 3

Comme l’ensemble des moyens, ceux-ci supposent une coordination, une


intégration, une cohésion entre eux ; c’est le rôle qui est dévolu à l’entrepreneur qui a la
responsabilité de définir la finalité de l’entreprise, d’en fixer les objectifs afin d’arrêter les
politiques.

Pour Krismen, l’entreprise est un organisme indépendant qui remplit une


fonction économique rémunérée. Signalons que cette définition générale s’applique par
exemple à la banque, à une société métallique, une régie téléphonique…
Elle repose sur tous ces critères : fonction économique, rémunération et
l’indépendance4

Nous considérons donc une entreprise comme étant une unité économique
organisée qui, par la combinaison des facteurs de production, produit des biens et/ou des
services pour un marché déterminé, dans un but lucratif en vue de la réalisation des objectifs
multiples5

3
François, A.R., Manuel d’organisation des Entreprises, Tome2, Ed. Des organisations, Paris, 1974, P.14
4
KRISMEN, E.S. : Conduit Financières des entreprises, Ed. Comptable commerciales et financières, Bruxelles,
1974, P.32
5
MAWIYA P. Fabrice, Manuel de gestion financière à long terme de l’entreprise, P.4
8

Sur le plan microéconomique, c’est une entité économique organisée ayant un


patrimoine propre pour l mise en œuvre d’un ensemble de facteurs de productions, en vue de
produire des biens et services pour le marché. L’entreprise se distingue de l’établissement.
Celui-ci représente aussi une unité de production techniquement individualisée, mais il n’est
pas juridiquement indépendant. Une entreprise peut donc comprendre plusieurs établissements 6
Enfin, l’entreprise est une organisation économique financièrement
indépendante qui produit des biens et services pour le marché dans le but de réaliser un
bénéfice7
En conclusion, nous définissons l’entreprise comme étant une organisation
humaine, qui est composée des moyens financiers, matériels ou immatériels en vue d’atteindre
les objectifs tant économiques, sociaux, politique, dans la production des biens et services,
d’une manière autonome afin d’en tirer le bénéfice.

I.2. Le patrimoine d’une entreprise


Le patrimoine d’une entreprise c’est l’ensemble des biens et des créances qui lui
appartiennent en propre et celui des dettes et obligations qui lui incombent d’autre part. Il se
résume par l’ensemble des ressources financières mises à la disposition de l’entreprise par le
ou les propriétaires et autres bailleurs des fonds d’une part et les emplois qui en sont faits pour
acquérir ou créer des biens ou services de l’autre. Le patrimoine de l’entreprise se distingue de
celui du ou des propriétaires en tant que personnes distinctes de l’entité créée8

6
Prof ILASH UNSHENGWO, notes de cours, comptabilité générale, 2011-2012,P.7
7
DOBILL, M., Comptabilité Générale OHADA Tome1, Ed. KARTHALA et AECC, Paris, 2008, .209-214pp.
8
Notes de cours, comptabilité Générale, Prof ILASHI UNSHENGWO, 2011-2012,P.7
9

I.3. Classification des entreprises


Les entreprises peuvent être classées selon plusieurs critères :
- L’origine des capitaux (entreprise privée, public et
parapubliques) ;
- L’activité (entreprise agricole, industrielle, de service) ;
- La taille (grande, petite et moyenne et internationale) ;
- Les statuts juridiques (entreprise individuelles et sociétaire)
exemple : les sociétés en non collectif (SNC), les sociétés à responsabilités limitée
(SARL), les sociétés anonymes (SA)9.

I.4. Le rôle de l'entreprise

L'entreprise joue plusieurs rôles, à savoir :

- le rôle social : par sa production des biens et de services rendus aux


consommateurs pour satisfaire tant soit peu les besoins sociaux des consommateurs.

- le rôle économique : une fois que l'entreprise met ses produits sur le marché,
alors son rôle devient économique car à ce moment interviendra la loi de l'offre et de la
demande ;

- le rôle financier : par son autonomie financière.

I.5. Fonctions dans l'entreprise


I.5.1. La fonction administrative

Elle remplit la fonction du cerveau de l'entreprise. C'est elle qui doit diriger et
coordonner le cinq autres fonctions. La fonction Administrative revient aux chefs. La fonction
administrative a été définie par Fayol de la manière suivante : « administrer, c'est prévoir,
organiser, commander, coordonner et contrôler».

9
Wilson MAKAYA, comptabilité générale de l’entreprise système comptable OHADA, P.17
10

I.5.2.La fonction financière

Elle comprend l'ensemble des taches de la direction visant à pourvoir à


l'entreprise des moyens financiers nécessaires en assurant leur gestion ainsi que leur sécurité.

I.5.3.La fonction comptable

C'est un système d'informations économiques financières qui permet à


l'entreprise d'enregistrer ses informations économiques dans les différents tableaux
chronologiquement pour donner une image fidèle de qu'elle possède. C'est un outil d'aide à la
prise de décisions par les dirigeants dans la gestion quotidienne de l'entreprise.

I.5.4.La fonction commerciale

L'une des finalités de toute entreprise est sans aucun doute la réalisation du
profit. Cette recherche du lucre n'est rien d'autre que la conséquence de la distribution
économique des biens et services produit par l'entreprise.

Pour cette raison l'entreprise doit organiser en son sein des activités visant à
commercialiser ces biens et services lesquelles des activités entrent dans les attributions de la
fonction commerciale. Ces attributions sont concrètement :

- la gestion des approvisionnements ;

- la gestion des ventes.

I.5.5.La fonction technique

La main d'œuvre, le matériel et l'organisation du travail sont les facteurs que


l'entreprise doit perfectionner. Cette tâche du perfectionnement est dévolue à la fonction
technique.

I.5.6.La fonction sécurité

Nous pouvons définir la sécurité comme l'ensemble de dispositions mises en


place en vue de mettre les personnes et leurs biens à l'abri de tout danger. Etant donné que
l'entreprise regorge en son sein des hommes et de biens, il est tout à fait évident que les
conditions de sécurité y soient réunies.

I.5.7.La fonction de production

Elle s'occupe de la transformation des matières premières en produits finis


répondant aux normes du marché (prix, qualité, quantité,...) on y trouvera aussi la fonction
d'approvisionnement qui doit veiller à doter l'entreprise en matières et d'autres intrant en qualité
et en quantité requise dans les délais exigés par le planning de production.
11

Il y a lieu de noter, déjà à ce niveau la relation étroite qui doit exister entre les
approvisionnements, la production et la commercialisation (vente).

I.6. Types des entreprises

Nous classifions les types d'entreprises d'après leurs secteurs d'activités, d'après
leurs tailles ou dimension, d'après leur nature juridique et enfin d'après leur position dans le
circuit économique.

D'après leurs secteurs d'activité

Nous distinguons :

I.6.1. Les entreprises commerciales

Leur objet principal est la revente des marchandises « en l'état» ; tel est le cas de
l'épicier, du grand magasin qui revend les marchandises dans l'état même où ils ont acheté sans
leur apporter une modification.

I.6.2. Les entreprises industrielles

Elles produisent au sens courant du terme, c'est-à-dire fabriquent des articles et


des marchandises à partir des matières premières et fournitures achetées. Elles transforment
donc ces matières en produits finis. Tel est cas de l'industrie chimique, des aciéries, d'une usine
mécanique,
12

I.6.3. Les entreprises des services

Elles sont purement administratives ou qui produisent des services au sens


courant du terme. Tel est le cas de l'administration publique, des banques, des cabinets
médicaux et d'avocats, de l'agence du tourisme, etc....

D'après leurs dimensions

Nous distinguons :

a) Les grandes entreprises

Elles jouent un rôle capital dans la vie des affaires et leur influence sur le marché
est déterminante ; leur puissance appelle quelques vigilances de la part des pouvoirs publics à
l'occasion des certaines opérations qui risquent d'étouffer la libre concurrence et de perturber la
loi du marché : concentration anarchique de la puissance économique, des entités illicites entre
entreprises, abus de position dominante.

b) Les petites et moyennes entreprises (PME)

Elles occupent aussi une position stratégique. Elles interviennent dans toutes les
étapes de la vie économique (production, distribution et consommation) et exercent des activités
dans une multitude de secteurs : agriculture, industrie, construction, transport, etc.... Le code
des investissements dispose en son article 22 : «Par PME ou industrie, il faut entendre les entités
économiques constituées sous forme d'entreprises industrielles ou coopératives dont le
propriétaires est obligé d'assurer lui-même directement les fonctions essentielles de gestion
financière et administrative».

c) Les multinationales

Les entreprises multinationales se définissent comme des entreprises dont le


siège se trouve dans un pays déterminé et exerçant leurs activités dans un ou plusieurs autres
pays, par l'intermédiaire des succursales ou des filiales dont la stratégie et la gestion sont
conçues au niveau d'un centre des décisions uniques.
D'après leur nature
Nous distinguons :
13

a) Les entreprises privées et entreprises publique

Les entreprises privées

Elles sont constituées des capitaux privés et sont régit par le droit privé. Lorsque
l'origine des capitaux est mixte, l'entreprise qui associe aussi les personnes du secteur public et
du secteur privé, reçoit la qualification «Entreprise d'économie mixte».

Sur le plan juridique, pareille entreprise demeure sous l'orbite du droit privé,
mais bénéficie parfois d'aménagement particulier, eu égard à l'intervention d'une personne
publique.

Concrètement, le droit civil s'applique aux entreprise individuelle ou sociétaire


à objet social (entreprise agricole, société civile). Quant au droit des affaires, il régit les
entreprises individuelles à objet commercial ainsi que les sociétés ayant l'une de cinq formes
de société.

Les entreprises publiques

Elles sont constituées des personnes morales de droit public. Elles représentent
l'instrument par lequel les pouvoirs publics interviennent sur le marché et qui font de l'état
l'entrepreneur.

Exemples : la SONAS, la REGIDESO, la SNEL...

b) Entreprise individuelle et entreprise sociétaire


Entreprise individuelle

C'est celle qu'exploite une personne physique. L'entrepreneur qui œuvre à titre
individuel bénéficie souvent du concours de sa famille, ce qui donne à l'entreprise une
dimension familiale qui se prolonge parfois de génération en génération (entreprise « père en
fils », ou « hasson & frère »).

En cas d'entreprise commerciale, l'exploitant doit avoir la qualité de commerçant


et se conformer au droit des affaires.

Ses proches qui se contentent de l'aide entant que salarié où collaborateurs ne


deviennent pas ipso facto commerçants.

Entreprise sociétaire

C'est celle qu'exploite une société. Elle relève du droit des affaires lorsqu'elle a
pour objet une activité commerciale ou surtout lorsqu'elle revêt l'une de cinq formes des sociétés
commerciales prévues par le décret du 27 février 1887.
14

D'après leur position dans le circuit économique

Nous distinguons :

a) Entreprise de production.

Elle a pour activité, la création ou la transformation des biens. Les entreprises de


transformation sont commerciales mais celles qui s'emploient à extraire les produits du sol ne
le sont pas en principe.

Le domaine des entreprises de production est relativement vaste et englobe des


activités suivantes parmi celles qu'énumère l'article 2, du décret du 02 août 1913 ; achat de
denrées et marchandises pour les revendre après les avoir travaillées et mises en œuvre ;
l'entreprise de manufacture ou d'usine, entreprise de travaux publics ou privés.

b) Entreprises de distribution

Elles ont pour activité la circulation des biens. Ce sont des entreprises
commerciales. Elles accomplissent avec l'intention de réaliser un profit les activités ci-après
(article 2 du 02 aout 1919) achat des denrées et marchandises pour revendre en nature. Par
denrées et marchandises, il faut entendre les biens meubles corporels et incorporels ; entreprise
de fourniture et établissement de vente aux enchères (ex : bien meuble incorporel : droit de
propriété sur une voiture, droit de créance sur chèque, lettre de change, droit d'auteur).

c) Entreprise de service

Elles ont pour but (objet) de procurer à leur clientèle l'usage d'un certain matériel
ou l'exécution de certaine prestation parfois de deux ensembles. Elles sont commerciales
lorsqu'elles accomplissent des activités de nature commerciale. Il en est aussi pour le transport,
la location des meubles et les spectacles publics. De même en est-il les activités financiers
(banques, change, assurance à prime) ou d'intermédiaire (commission, courtage, agences,
bureau d'affaires).

I.7. Comptabilité
I.7.1. Historique de la comptabilité
La comptabilité est une des plus veilles inventions de l’humanité, mais ses
principes fondamentaux ne seront fixés que vers la fin de XXe siècle. On en a retrouvé des
vestiges dans la Haute Antiquité en Egypte, en Mésopotamie en Crète et à Rome.

Au moyen Age, la comptabilité a connu des progrès importants grâce à la


contribution de certaines personnalités qui font désormais autorité dans le domaine comptable.
Le père (religieux) Luca POCIOLI, pour les principes de base de la comptabilité à partie
double ; Stevin SIMON, pour les comptes des biens et des tiers d’une part et ceux des fonds
propre de l’autre ; DELAPORTE Mathieu, pour la théorie de l’entreprise séparant l’entreprise,
personne morale, de l’entrepreneur, personne physique ; Edmond DEGRANGE, pour les cinq
15

classe des comptes (Caisse, marchandise, effets à recevoir, effets à payer et pertes et profits) à
part les comptes des personnes10 ;
Plus tard encore on enregistrera les travaux remarquables de certaines autres
auteurs, notamment, COFFY R.P.A, pour la classification des comptes, améliorée plus tard par
DEWEY M., géniteur de la classification décimale des comptes, que mettra en pratique pour
la première fois OTLET ; GODEFROID H pour la comptabilité par chapitre11 DUMON pour
le vocable « plan comptable » utilisé pour la toute première fois12 ; SCHMALEMBACH, pour
la modernisation de la classification des comptes qui donnera naissance au plan comptable
Allemand.
En 1929 la France rend son plan comptable obligatoire aux entreprises ; elle le
modernise en 1957 puis en 1982 et en fin en 1987.La Belgique lui emboîte le pas un peu plus
tard, par l’introduction de son plan comptable qui étendra son champ d’action jusqu’en
République Démocratique du Congo, alors Congo belge : c’est l’ancêtre du plan comptable
Congolais.
Jusque vers le début du XIVe siècle, la comptabilité n’était qu’un
enregistrement dans deux colonnes des données de la caisse en recettes (entrées) et en dépenses
(sorties) 13. C’est la « comptabilité simple » ou « comptabilité à partie simple ».

Le développement économique et l’épanouissement du commerce international


ont vite montré les limites de la comptabilité à partie simple. Car, à part le résultat qu’on
pouvait dégager par la somme algébrique des entrées et sorties, on ne pouvait rien savoir sur le
comportement des comptes des tiers et sur l’état du patrimoine de l’entreprise. Désormais trois
types de Comptes exigent un suivi par la comptabilité :

 Les comptes de Résultats : pour les recettes et les dépenses ;


 Les comptes des tiers : pour les encours et mouvements des
crédits ;
 Les comptes du patrimoine : pour les actifs et les passifs de
l’entreprise. Ces trois séries des comptes (résultat, tiers, patrimoine) constituent le
système de comptabilité à partie double. Ce système enregistre les dettes (dues) et les
créances (à recouvrer) issues des relations de l’entreprise avec les tiers en considérant
chaque opération comme ayant un double aspect : une ressource (crédit) et emploi
(débit).
Cette comptabilité est dite à partie double parce que chaque opération portée
au débit d’un compte doit être compensée par une ou plusieurs autres opérations portées au
crédit ou au débit d’un seul ou de plusieurs autres comptes pour un même montant.

10
Notes de cours, comptabilité Générale, Prof ILASHI UNSHENGWO, 2011-2012,P.5
11
GODEFOID(H) : cours de comptabilité pratique industrielle et commerciale, charleroi,1864
12
DUMON (jean) : Plan comptable d’une entreprise industrielle avec notation décimale, Mémoire présenté au
congrès des sciences comptable, organisé par la société Académique de comptabilité de Belgique 1910
13
16

La profession désignera une personne commise aux taches de compter les


recettes et les dépenses, d’une part, et de suivre les opérations de créances et de dettes d’autre
part. Appelée d’abord « compteur », le nom du préposé aux comptes deviendra par la suite
« comptable ».

Bref aperçu historique


Comparativement aux autres domaines depuis sa genèse jusqu’à ce jour, la
comptabilité n’est pas restée statique. C’est-à-dire qu’elle a évolué à travers le temps et
l’espace. Ce dynamisme spatio-temporel se justifie à travers les différentes époques et
phénomènes prédominants ci-après14 :

Tableau n°1 : Historique de la comptabilité


N° Temps Phénomène prédominant Type de comptabilité
1 Temps immémoriaux Activités en maisons  Comptabilité partie simple
 Comptabilité publique….
ème
(7 siècle av. J.C.)et Royales
Antiquité 3ème Siècle av.J.C
2 Moyen-âge 15ème siècle Négoce  Comptabilité commerciale
 Comptabilité privée
 Comptabilité publique
3 16ème siècle Finances  Comptabilité financière
 Comptabilité matière(en
quantité)
 Comptabilité privée
 Comptabilité publique
4 17ème siècle Révolution Industrie  Comptabilité industrielle
Industrielle  Comptabilité privée
 Comptabilité publique
5 19ème siècle Temps Industrie 
moderne
6 20ème siècle Epoque Gestion  Comptabilité générale
Contemporaine Création de l’IFAC  Comptabilité analytique
(International Federation of  Comptabilité Budgétaire
Accountant) en 1977  Comptabilité nationale
 Comptabilité publique
7 21ème siècle Développement  Comptabilité de gestion
Mondialisation et d’entreprise
Globalisation  Comptabilité de gestion
nationale
 Comptabilité publique
patrimoniale (comptabilité

14
Prof plaulin Gabin NGWEYI, notes de cours, comptabilité Générale/financière, 2013-2014, P.4
17

de gestion de
l’administration publique)
8 Comptabilité de développement

Remarque :
Jadis la comptabilité n’était qu’un instrument statique qui avait pour rôle
d’enregistrer les faits passés pour établir la situation patrimoniale de l’entreprise et arrêter les
résultats de ses activités à un moment donné.

Aujourd’hui, après quelques ajustements, la comptabilité dans sa diversité, ne


devient plus un outil de contrôle de gestion qu’un simple instrument de constatation des faits
passés. Les spécialistes s’en servent actuellement comme un instrument de gestion dynamique.
Car, elle fournit des informations sous diverses formes (statistiques, graphiques…) qui
permettent la confrontation entre les prévisions et les réalisations afin de corriger, le cas
échéant, les écarts constatés15

I.7.2. Définition de la comptabilité


Etymologiquement, la comptabilité vient des termes grecs suivants :
- COMPT : Rapport ;
- A=à
- BI =deux
- LITE : liste

Donc en suivant son origine, la comptabilité signifie : Rapport à deux listes. A


cet effet, il n’existe pas une définition de la comptabilité qui puisse être Universelle et unique.
Chaque praticien de la comptabilité essaie de la définir de sa manière 16

Le professeur William MBUYAMBA KALOMBAYI, la comptabilité est un


système de recueil, de traitement, de contrôle et d’exploitation de l’information économico-
financière.
La comptabilité est donc un système d’organisation de l’information financière
permettant :
- De saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées ;
- De fournir après traitement approprié, un ensemble
d’informations conformes aux besoins des divers utilisateurs (entreprise, fisc et les tiers
intéressés).
L’entreprise doit organiser sa comptabilité de façon qu’elle puisse remplir ce
rôle, tout en répondant aux exigences de contrôles et vérifications nécessaires pour garantir la

15
Prof ILASHI UNSHENGWO, comptabilité générale, 2011-2012,P.8
16
Prof MBUYAMBA KALOMBAYI W. , les notes de cours, comptabilité générale,2019-2020, UPN
18

fiabilité des informations fournies. Toute entreprise doit tenir une comptabilité, c’est une
obligation légale.
Pour le professeur Venant patrice KINZONZI, la comptabilité est une science
des comptes qui a pour but d’organiser les écritures par le choix judicieux des livres et des
comptes nécessaires afin d’en suivre les résultats

ADEOSSI Francky définit la comptabilité comme étant un système


d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données
de base et présenter des états reflétant une image fidèle, de la situation financière et du résultat
de l’entité à la date de clôture.

Ces définitions convergent vers un triple aspect, à savoir :


Science, technique et art, concepts indissociables et intimement liés.

 La comptabilité est dite science dans la mesure où elle s’articule


autour des principes et règles à appliquer pour assurer un contrôle des situations voulues,
aux fins de justifications, d’information, de prévisions et de contrôle de gestion.
 La comptabilité en tant que technique, permet l’enregistrement
des faits comptables observés et leur suite. Elle exige l’observation, le raisonnement,
l’ordre et la propreté.
 La comptabilité est dite art parce qu’elle fait appel à
l’imagination pour établir, appliquer et coordonner l’ensemble du système.

I.7.3. Importance de la comptabilité


La comptabilité est importante dans la mesure où elle fournit des informations
destinées à des utilisateurs :
- Internes : Les chefs et dirigeants d’entreprises pour orienter la
gestion ;
- Externes : actionnaires, banquiers, clients, fournisseurs, etc. qui
doivent être éclairés sur la situation de l’entreprise17.

I.7.4. Objectifs de la comptabilité


La comptabilité répond à six finalités principales, à savoir :
- Mesurer la richesse créée par l’entreprise et contrôler son
partage ;
- Fournir un moyen de preuve dans la vie des affaires ;
- Fournir un outil d’aide à la décision
- Fournir une base pour le diagnostic économique et financier ;
- Fournir un instrument de régulation sociale 18.

17
Prof MBUYAMBA William, comptabilité générale conforme au système comptable OHADA
18
Prof Paulin Gabin NGWEYI, notes de cours, comptabilité générale, 2013-2014, P.7
19

I.8. La normalisation comptable


La normalisation comptable est un système d’organisation et de présentation
des normes comptables d’application générale dans le but d’harmoniser et d’uniformiser les
dispositions comptables.
Elle est donc l’ensemble des règles appliquées par l’ensemble d’entreprise. Ces
règles ont pour objet d’améliorer la doctrine comptable et la signification des documents
comptables, notamment du point de vue de leur utilisation économique et sociale.
La normalisation comptable débouche à la mise en place d’un système
comptable qui peut être de type règlementaire ou de type non règlementaire.

Le système comptable de type obligatoire est coulé sous forme d’une loi et est
applicable à toutes les entreprises dans une nation ou une région donnée.

I.9. Le plan comptable général (PCG)


Le plan comptable général découle de la volonté des états et des entreprises de
voir normalisées les comptabilités des entreprises. Dans pratiquement tous les pays du monde,
la comptabilité est régie par une loi, sous la houlette d’un organisme du secteur public ou
privé selon les pays. Dans un recueil, des dispositions comptables générales et techniques sur
la tenue de la comptabilité dans un pays 19.
En RDC, le plan comptable général relève d’un organisme public : Le conseil
Permanent de la Comptabilité au Congo, CPCC en sigle.

I.10. Le Conseil Permanent De La Comptabilité Au Congo


Le CPCC dont le siège se trouve sur l’avenue Grand séminaire n°51 à côté du
centre catholique Nganda, quartier Jamaïque dans la commune de Kintambo à Kinshasa, est
un organisme technique et administratif du gouvernement, jouissant de la personnalité
juridique. Il fut créé par Ordonnance-loi n°75-2 du 03 février 1975. Il a pour mission de
concevoir le système comptable national, d’organiser et de faire fonctionner la centrale
nationale des bilans, en sigle CB et diffuser en exclusivité les imprimés des tableaux de
synthèse.
Le CPCC émet les avis et considérations, prépare les programmes et plans,
rédige les projets des textes administratifs et réglementaires et des suggestions concernant les
questions se rattachant directement à la comptabilité au Congo20.

Système comptable
On appelle système comptable l’ensemble de procédures organisées suivant les
règles et principes comptables appropriés.

19
Prof ILASH UNSHENGWO, cours de comptabilité générale, 2011-2012,P.42
20
Prof Paulin Gabin NGWEYI, notes de cours, comptabilité générale, 2013-2014, P.13
20

Section 2 : Généralités sur les immobilisations

Les immobilisations comptables correspondent aux biens destinés à servir de


façon durable pour l’activité de l’entreprise et dont la durée de vie est supérieure à une année,
en système comptable OHADA21.

Les immobilisations sont généralement regroupées en 3 grandes catégories : les


immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations
financières. Ces dépenses ne sont pas déduites immédiatement du résultat de l’entreprise et font
l’objet d’un amortissement en fonction de la durée de leur utilisation.

Qu’est-ce qu’une immobilisation ?

Une immobilisation est un bien au sens “durable”. C’est un élément identifiable


du patrimoine (séparable des activités, susceptible d'être transféré et évalué avec une fiabilité
satisfaisante) ayant une valeur économique positive pour l’entité, est susceptible de créer des
ressources et ne se consomme pas par le premier usage. Les immobilisations comptables
figurent à l’actif immobilisé de l’entreprise que l’on retrouve en haut à gauche du bilan
comptable.

À quoi servent les immobilisations ?

Le classement en catégorie “immobilisation” permet de séparer les actifs


courants et non courants selon les normes IFRS. Il introduit une notion de temporalité et de
disponibilité. Ainsi, classer ce que possède l'entreprise en une partie d'utilisation durable et une
autre plus disponible permet de classer par ordre de disponibilité croissante, et facilite le travail
d'évaluation de la valeur de l'entreprise.

Ne pas confondre : immobilisations et stocks.

En effet, les stocks sont destinés soit à être revendus par l'entreprise, soit à être
entièrement consommés au cours de l'activité de production. Les immobilisations sont, quant à
elles, destinées à être conservées sur une longue durée par l'entreprise, au moins plusieurs
exercices comptables. Il s’agit d’une utilisation durable.

Le critère distinctif fondamental pour reconnaître un élément de stock est sa


destination et son utilisation par rapport à l'activité courante de l'entreprise plutôt que sa nature.
Ainsi, un même élément de stock reconnu comme tel dans une entreprise peut être traité
différemment dans une autre entreprise. Par exemple, un immeuble construit par une entreprise
de promotion immobilière et destiné à la vente est traité comme élément de stocks alors qu'il
est traité en tant qu'immobilisation par l'entreprise qui l'a acheté pour y abriter ses services.

21
Prof. William MBUYAMBA K., comptabilité générale conforme au système comptable OHADA,Ed. feu torrent
2014,P.37
21

Le fait qu'un élément d'actif immobilisé, amortissable ou non, est retiré du


service actif pour être vendu n'implique pas nécessairement qu'il soit classé dans les stocks,
dans la mesure où le but de sa détention initiale par l'entreprise est de l'utiliser de façon durable.
Les pièces de rechange pouvant être utilisées de manière diversifiée constituent
des stocks. En revanche, les pièces de rechange spécifiques utilisées exclusivement pour des
immobilisations non interchangeables sont traitées en tant qu'immobilisation.
Les pièces de rechange principales et les équipements en instance dont
l'utilisation est supérieure à une année sont comptabilisés en immobilisations corporelles. Il en
est de même des pièces de rechange ainsi que le matériel d'entretien dont l'utilisation
est irrégulière et ne pouvant être utilisés qu'en association avec un élément des immobilisations
corporelles.
II.1. Sortes des immobilisations

Les immobilisations figurants à l’actif de l’entreprise sont des biens de toute


nature, incorporels au meuble ou immeubles, acquis ou crées par l’entreprise non pour être
vendu ou transformées, mais pour être utilisés d’une manière durable comme instrument
d’activités.

Ainsi donc, les immobilisations sont classées en trois catégories :

 Les immobilisations corporelles.

Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu. C’est à dire qu’il
peut être utilisé dans la production de biens et services marchands, ou peut être loué à des tiers.
Dans cette catégorie, on retrouve terrains (22), matériel et outillage industriel (241), matériel
de bureau (2441), matériel de transport (245) etc.

Les immobilisations corporelles présentent trois caractéristiques cumulatives :


1- Elles sont acquises ou produites par l'entreprise pour elle-même pour être
utilisées comme un outil d'exploitation (soit dans la production ou la fourniture de biens ou de
services, soit pour être louées à des tiers, soit à des fins administratives) et non pour être
vendues, et
2- Elles ont, par nature, une durée d'utilisation longue s'étalant sur plus d'un
exercice, et
3- Elles sont de nature corporelle c'est-à-dire elles sont des biens physiques et
tangibles.
Une immobilisation corporelle est inscrite à l'actif lorsque deux conditions sont
remplies :
1- Il est probable que les avantages futurs associés à cette immobilisation
bénéficieront à l'entreprise ;
2- Le coût de cette immobilisation pour l'entreprise peut être mesuré de façon
fiable.
22

 Les immobilisations incorporelles.

Une immobilisation incorporelle est un actif de l’entreprise qui n’est ni physique


et ni monétaire (sinon il s’agirait d’une immobilisation financière). Dans cette catégorie, on
retrouve frais de développement (211), brevets, licences et marques, logiciels, sites internet
(2132) et fonds commercial (215).

 Les immobilisations financières.

Les immobilisations financières correspondent aux actifs monétaires de


l’entreprise. Elles sont comptabilisées dans les comptes de classe 26 et 27. On retrouve
notamment en immobilisations financières : les titres de participation et les éventuelles créances
rattachées, les titres immobilisés, les prêts accordés par l’entreprise, les dépôts et les
cautionnements.

II.2. Rôle et importance


Les valeurs immobilisées et engagées jouent un rôle primordial au sein d’une
entreprise. Elles permettent d’enregistre pendant une période les mouvements des biens à la
valeur destinée à rester longtemps et durablement sous une forme dans une entreprise. Cet
enregistrement se fait dans un compte approprié de la classe deux

II.2.1. Importance
Au sein de chaque entreprise les immobilisations sont plus que nécessaire ; leurs
absences au sein d’une entreprise compliqueraient le fonctionnement de celle-ci. C’est le cas
d’une entreprise qui n’a pas de bâtiment pour abriter ses bureaux, d’une entreprise industrielle
ne disposant pas des bâtiments pour la fabrication de ses produits, elle doit nécessairement
avoirs des machines, matériels et mobilières pouvant permettre aux travailleurs d’exercer leurs
tâches dans des conditions convenables. Donc leur absence implique la fin de l’entreprise.
23
24

Section 3 : Traitement comptable des immobilisations


Les immobilisations sujettes à dépréciation sont assorties de corrections de
valeur qui prennent la forme des amortissements et de provisions pour dépréciation à porter
aux subdivisions des comptes 28 et 29.

Les immobilisations sont comptabilisées dans un compte de classe 2. Ce compte


enregistre le coût d'acquisition ou de production de l'immobilisation.

Il faut ensuite y ajouter le compte 4451 TVA récupérable sur immobilisations et


le compte 404 Fournisseurs d'immobilisations.

Le compte de classe 2 change avec la nature des immobilisations elles-mêmes :

 incorporelles : droit au bail, fonds commercial ;


 corporelles : terrains, immeubles, matériel industriel, ordinateurs ;
 financières : titres de sociétés.

À ces trois catégories s'ajoutent les comptes spécifiques aux immobilisations en


cours et aux avances et acomptes versés.

Les factures d'immobilisations, ou une photocopie, sont conservées dans le


dossier de révision.

La comptabilisation des immobilisations acquises : le schéma d'écritures

Les immobilisations acquises par l'entreprise sont inscrites à l'actif du bilan pour
leur coût d'acquisition. Il est calculé à l'aide du prix d'achat hors taxes récupérables, des rabais,
remises, ristournes et escomptes de règlements obtenus.

S'y ajoutent les coûts directement attribuables à l'acquisition, les coûts de


démantèlement, d'enlèvement et de restauration de site.

Les honoraires, commissions et frais d'actes liés à l'acquisition peuvent être


comptabilisés en charges ou en immobilisations sur option.
25

La comptabilisation de l'immobilisation incorporelle

Les immobilisations incorporelles sont les actifs immatériels, ceux que l'on ne
peut pas toucher. Les plus connues sont les frais d'établissement, les frais de recherche et
développement, les brevets, licences, marques, logiciels, le droit au bail ou le fonds commercial.

Ce sont les comptes allant de 211 à 219 du plan comptable général.

Exemple de comptabilisation d'une immobilisation incorporelle

L'entreprise fait l'acquisition d'un fichier clients séparé du fonds commercial


pour un total de 10 000€ HT.

Tableau n° 2 : Comptabiliser l'immobilisation incorporelle


Tableau 1 : Comptabiliser l'immobilisation incorporelle
Numéro de compte Montant
Fichier client
Débit Crédit Débit Crédit
218 Autres immobilisations corporelles 10000€
4451 TVA récupérable sur immobilisations 2000€
404 Fournisseurs d'immobilisations 12000€

La comptabilisation de l'immobilisation corporelle

Ces immobilisations sont probablement les plus courantes. Elles se retrouvent


dès la création d'une entreprise et tout au long de sa vie. Ce sont elles qui font le plus souvent
l'objet de dotations aux amortissements ou de dépréciations (provisions pour dépréciations).

Une immobilisation corporelle existe par exemple dès qu'une entreprise achète
un ordinateur, appelé matériel de bureau en comptabilité. Elles sont aussi variées que les
investissements que peut faire une entreprise.

Les comptes les plus utilisés pour la comptabilisation des immobilisations


corporelles sont :

 compte 22 : terrains ;
 compte 2411 : matériel industriel ;
 compte 2342 : agencements, aménagements, installations dans des
locaux loués ;
 compte 245 : matériel de transport (voiture de tourisme, véhicule
utilitaire) ;
 compte 2441 : matériel de bureau (ordinateur, téléphone) ;
 compte 2444 : mobilier (meubles) ;
 compte 243 : emballages récupérables (conteneurs, citernes).
26

Exemple de comptabilisation d'une immobilisation corporelle

Un boulanger fait l'acquisition d'un four à sole électrique modulaire pour 20 000€
HT. La mise en service est prévue le 1er février.

Tableau n° 3 : Comptabilisation de l’immobilisation corporelle


Numéro de compte Tableau 2 : Comptabiliser l'immobilisation Montant
Débit Crédit corporelle Débit Crédit
2411 Matériel industriel 20000€
4451 TVA récupérable sur immobilisations 4000€
404 Fournisseur d'immobilisations 24000€

La comptabilisation des immobilisations produites

L'entreprise qui produit ses propres immobilisations, en les faisant fabriquer par
ses salariés, achète d'abord les matières premières ou fait appel à des sous-traitants.

Tous ces éléments sont comptabilisés en charges et la TVA correspondante est


déduite.

Le coût de production de l'immobilisation sera ensuite évalué avant son transfert


via un compte de production immobilisée. L'écriture comptable neutralise l'impact de cette
production d'immobilisation sur le résultat comptable. Elle neutralise aussi la TVA déductible
sur immobilisation par un compte de TVA collectée.

Exemple de comptabilisation d'une immobilisation produite par l'entreprise

Une entreprise de construction décide de construire son futur siège social. Elle
comptabilise en charges les matières premières, les prestations de services des différents corps
de métiers, les salaires et charges de ses salariés ou encore les impôts et taxes.

Au total, elle paiera 700 000€ HT dont 300 000€ soumis à TVA à 20%. Le
coefficient de déduction est de 0,90.

Tableau n°4 : Comptabilisation de l immobilisation produite par l’entreprise


Tableau 3 : Comptabiliser la production d'une immobilisation
Numéro de compte Montant
Construction d'un siège social
Débit Crédit Débit Crédit
23 Bâtiments 714000€
4451 TVA récupérable sur immobilisations 126000€
72 Production immobilisée 700000€
4434 TVA collectée (LASM) 140000€
27

La comptabilisation des immobilisations par composants

Les immobilisations décomposées sont celles qui, dès le départ, sont composées
d'éléments qui ont des utilisations différentes. C'est le cas d'un ascenseur ou d'un monte-charge
qui se trouvent dans un immeuble. C'est aussi le cas des moteurs d'avions ou de poids-lourds
par exemple.

Leur durée de vie moins élevée que la structure principale (carcasse ou murs d'un
immeuble) justifie une comptabilisation et un plan d'amortissement différents.

Les composants peuvent être comptabilisés dans des comptes différents ou dans
des comptes identiques. L'objectif est d'en faciliter le suivi, dès l'acquisition à la cession.

Exemple de composants

Une société de transport achète le 1er février un camion d'une valeur totale HT
de 170 000€. Le moteur, principal composant, est évalué à 30 000€.

Tableau n°5 : Comptabilisation des immobilisations par composant

Numéro de compte Montant


Tableau 4 : Comptabiliser le camion
Débit Crédit et son moteur Débit Crédit

2451 Matériel de transport : camion 140000€


245 Matériel de transport : moteur 30000€
4451 TVA récupérable sur immobilisations 34000€
404 Fournisseurs d'immobilisations 204000€

Les comptes d'immobilisation, amortissements et dépréciations qui vont si bien ensemble

La nomenclature des comptes de classe 2 est particulière. À chaque compte


d'immobilisation correspond un compte d'amortissement et un compte de dépréciations. Ces
comptes sont numérotés de cette manière pour faciliter la mémorisation. Ils aident aussi
l'automatisation du calcul des comptes annuels par les logiciels.

Le second chiffre du compte d'immobilisation est le troisième chiffre des


comptes d'amortissement et de dépréciation. Le troisième chiffre devient le quatrième.

Le comptable repère d'un coup d'œil les comptes d'immobilisations,


d'amortissements et de dépréciations qui correspondent à une même catégorie
d'immobilisations.
28

Le tableau suivant présente la concordance entre comptes d'immobilisations et


comptes d'amortissements et de dépréciations. Seuls les comptes les plus utilisés seront
présentés.

Ces comptes de classe 2 qui vont si bien ensemble : immobilisations, amortissements et


dépréciations

Tableau n°6 : Les comptes d'immobilisation, amortissements et dépréciations qui vont si bien
ensemble
Compte Compte Compte de
Nature de l'immobilisation
d'immobilisations d'amortissement dépréciation

Frais de recherche et développement 211 2811 2911

Brevets, licences, logiciels 212 2812 2912

Fonds commercial 215 2815 2915

Autres immobilisations incorporelles 218 2818 2918

Matériel et outillage industriel 2416 28416 29416

Installations générales et
2342 28342 29342
agencements sur locaux loués

Matériel de transport 245 2845 2945

Matériel de bureau et informatique 244 2844 2944

Mobilier 2444 28444 29444

Emballages récupérables 243 2843 2943

III.2. Les sorties des immobilisations de l’actif.


Les sorties des immobilisations de l’actif peuvent se faire selon trois procédés :
 La cession ;
 La mise au rebut ;
 L’échange.
29

III.2.1. La cession d’éléments d’actifs immobilisés.


Une cession est classée en activité ordinaire lorsqu’elle est faite par une
entreprise qui, du fait de son activité, renouvelle fréquemment ses immobilisations (loueurs de
biens, transporteur, etc…).
La cession d’éléments d’actifs immobilisés peut être une activité ordinaire,
c’est-à-dire récurrente, ou hors activité ordinaire, c’est-à-dire exceptionnelle.

Cession d’une activité ordinaire.


Principe de comptabilisation :

La comptabilisation se fait en quatre étapes : la première à la date de cession de


l’immobilisation et les trois autres à la fin de l’exercice pour régularisation.

 1ère étape : Enregistrement du prix de cession.

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

5 Compte de trésorerie X
414 Créance sur cession d’immobilisation X
754 Produits de cession courante d’immobilisation X
Etat, TVA facturée sur vente
4431 X
Cession

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

632 Rémunération d’intermédiaires et de conseil X


Comptes de trésorerie
5 X
Frais de Cession

 2ème étape : Régularisation de la cession en fin d’exercice : dotation


complémentaire aux amortissements

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

681 Dotation aux amortissements d’exploitation X


Amortissement
28 X
30

Dotation complémentaire aux amortissements

 3ème étape : Régularisation de la cession en fin d’exercice : annulation du total des


amortissements jusque-là constatés

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

28 Amortissements X
Valeurs comptables des cessions courantes
654 X
Annulation des Amortissements jusqu’à la
constatés

 4ème étape : Régularisation de la cession en fin d’exercice : sortie d’actif de la


valeur d’origine

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

654 Valeurs comptables des cessions courantes X


Comptes d’actifs immobilisés
2 X
Annulation de la valeur d’entrée de l’immobilisation

Régularisation de la cession en fin d’exercice : éventuelle Régularisation de la TVA

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

654 Valeurs comptables des cessions courantes X


Etat, TVA due
4441 X
Régularisation de la TVA

En général, à la date de cette cession, le comptable n’enregistre que les écritures


de constatation de la cession. Les autres écritures sont enregistrées à l’inventaire. Pour les
cessions d’immobilisation totalement amorties, l’enregistrement comptable est le suivant :
 Sortie de l’immobilisation

Numéro de compte Montant


31

Débit Crédit Débit Crédit

Valeur comptable de cession courante


654 X
d’immobilisation
Comptes d’actif immobilisés
2 X
Sortie de l’immobilisation

 Cession de l’immobilisation.

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

5 Compte de trésorerie X
414 Créance sur cession d’immobilisation X
754 Produits de cession courante d’immobilisation X
Etat, TVA facturée sur vente
4431 X
Cession

III.3. Cession d’une opération hors activités ordinaires.


C’est le cas général de la cession des titres de participations et des autres
immobilisations corporelles. Et incorporelles. Des entreprises dont l’objet n’est pas cette
activité.

I.3.1. Cas des immobilisations Corporelles. Et incorporelles.


La comptabilisation se fait en cinq étapes.

 1ère étape : enregistrement de la cession.

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

5 Compte de trésorerie X
485 Créance sur cession d’immobilisation X
82 Produits de cession courante d’immobilisation X
Etat, TVA facturée sur vente
4431 X
Cession

 2ème étape : Dotation complémentaire

Numéro de compte Montant


32

Débit Crédit Débit Crédit

681 Dotation aux amortissements d’exploitation X


Amortissement
28 X
Dotation complémentaire aux amortissements

 3ème étape : Annulation des amortissements complémentaires et antérieurs

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

28 Amortissement X
Valeurs comptables des cessions d’immobilisation
81 X
Annulation des amortissements cumulés

 4ème étape : Sortie de l’immobilisation de l’actif

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisation X


Comptes d’actifs immobilisés
2 X
Annulation des amortissements cumulés

 5ème étape : Enregistrement des frais de cession

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

83 Charges hors activités ordinaires X


Comptes de trésorerie
5 X
Frais de cession

Cas des cessions de titres de par.


III.4.La mise au rebut d’éléments d’actifs immobilisés
La mise au rebut peut revêtir plusieurs formes :

 La destruction simple d’une immobilisation ;


 La mise au rebut d’une immobilisation avec récupération des pièces ;
33

 La mise au rebut avec indemnisation.

III.4.1. Destruction simple


Elle concerne les immobilisations corporelles. Et incorporelles. Si la valeur nette
comptable est positive, un amortissement exceptionnel doit être comptabilisé, la valeur brute et
les amortissements sont annulés réciproquement.

Principe comptable :

 Dotation aux amortissements

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

681 Dotation aux amortissements d’exploitation X


Amortissement
28 X
Dotation complémentaire aux amortissements

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

28 Amortissement X
Valeurs comptables des cessions d’immobilisation
81 X
Annulation des Amortissement cumulés
 Sortie du bilan de l’actif

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

Valeurs comptables des cessions d’immobilisation


81 X

Comptes d’actif immobilisés


2 X
Sortie d’actif à sa valeur d’origine

 Régularisation de la TVA

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisation X


34

Etat, TVA due


4441 X
Régularisation TVA

III.4.2. Mise au rebut d’une immobilisation avec récupération des pièces.

Principe comptable.
 Dotation aux amortissements

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

681 Dotation aux amortissements d’exploitation X


Amortissement
28 X
Dotation complémentaire conditionnelle
28 Amortissement X
Valeurs comptables des cessions d’immobilisations
81 X
Annulation du total des Amortissements

 Sortie de l’immobilisation

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

81 Valeurs comptables de cession d’immobilisation X


Comptes d’actifs immobilisés
2 X
Sortie d’immobilisation du patrimoine

 Régularisation de la TVA due

Numéro de compte Montant

Débit Crédit Débit Crédit

81 Valeurs comptables de cession d’immobilisation X


Etat, TVA due
4441 X
Régularisation de la TVA
35

 Mise en stock des pièces.


III.5. L’échange
L’entreprise peut décider à un moment donné d’échanger certaines de ses
immobilisations contre d’autres plus récentes. Le prix de reprise étant fixé, l’entreprise pourra
régler uniquement la différence entre le prix d’achat de la nouvelle immobilisation et le prix de
reprise (soulte).

Principe comptable.
Il convient de calculer ou fixer au préalable la valeur de reprise de
l’immobilisation celle – ci est généralement égale à la valeur nette comptable de
l’immobilisation.

L’opération d’échange s’analyse comme une cession suivie d’une acquisition :


 Constatation des amortissements complémentaires de
l’immobilisation sortie, depuis le début de l’exercice jusqu’à la date d’échange, et de
l’immobilisation entrée, depuis la date d’échange jusqu’à la fin d’exercice concerné ;
 Régularisation de la TVA due (si nécessaire) ;
 Sortie de l’immobilisation ancienne ;
 Entrée de la nouvelle immobilisation.
36

CHAPITRE II : PRESENTATION ET DESCRIPTION DE TRANSCO

Ce présent chapitre, comme son intitulé l’indique, parle de la présentation de


l’établissement TRANSCO. La Société de transports du Congo ou TRANSCO est une société
de transports en commun de la République démocratique du Congo gérant plusieurs lignes de
bus à Kinshasa depuis le 30 juin 2013 après la dissolution de la Société de transport urbain du
Congo et de City-Train.

II.1. Historique
La société de transport au Congo « TRANSCO » est un Etablissement Public,
sous tutelle du Ministère de transport et communications, ayant reçu mandat du gouvernement
de la République Démocratique du Congo d’assurer le transport en commun dans l’ensemble
du pays.

L’évènement déclencheur du processus de création du transport au Congo fut


une grève des transporteurs privés au mois d’Avril 2012. La ville de Kinshasa fut paralysée
par celle-ci, et le gouvernement avait décidé de trouver une solution, car il ne voulait plus
subir ou vivre des évènements et assister constamment aux problèmes des propriétaires et
chauffeurs privés « 207, Hiace et autre ».
Le gouvernement ne voulait plus voir un grand nombre de la population à bord
des routes attendant désespérément un hypothétique moyen de transport en mauvais état, sale,
polluant, ayant un tarif (cout, prix) qui varie en fonction de l’heure, du climat mais aussi de la
volonté du conducteur, quand bien même la prise de ce dernier devenait un autre problème pour
la population, qui remplit de peur et de tourment, criant de n’avoir la vie sauve pour leur
manière de conduire.

Lors d’un conseil des Ministres en juin 2012, le gouvernement décide de l’achat
des bus neufs dont la gestion allait être confiée à une nouvelle société.
De ce fait en janvier 2013, le transport au Congo fut créer par le décret du
premier Ministre, 200 bus ont été réceptionnés au début de l’année 2013 et pour s’assurer de
la gestion et l’exploitation de ces derniers, il y eut signature d’un contrat d’assistance technique
au mois d’avril 2013 avec le réseau autonome de transport Parini « RATP » représenté à cette
fin par le DG.
Le lancement des activités par le président de la RDC est intervenu Le 30 juin
2013, avec un lot de 500 bus standards et muni de marque Mercedes Benz pimpants neufs.
Deux lignes furent lancées en cette date, c’est la ligne 03 NGIRI-NGIRI GARE CENTRALE
et la ligne 04 UPN-GARE CENTRALE. Par la suite, d’autres lignes ont été créées
progressivement jusqu’à faire sortir tous le 500 bus se trouvant dans le parc Transco.

Ceci vient matérialiser la ferme volonté de l’ex chef de l’état Monsieur Joseph
KABILA KABANGE et du Gouvernement Congolais, de résoudre la problématique du
transport en commun en RDC, avec une vision à long terme, car l’histoire nous renseigne qu’il
y a eu déjà plusieurs sociétés genre, en l’occurrence : OTCZ, STK, SOTRAZ, TRANZAM,
STUC et CITY-TRAIN…qui ont été aussi créées et qui n’ont pas tenu longtemps
37

Les Dates essentielles dans l’histoire de TRANSCO sont :

- Le 10 janvier 2013 : Création de TRANSCO par Décret


n°13/001 du Premier Ministre ;
- Le 25 Avril 2013 : Signature du contrat d’assistance technique
pour trois mois entre le Gouvernement de la RDC et la Régie Autonome de transport
Parisien- International (RATP-I) ;
- Le 30 juin 2013 : Lancement officiel de TRANSCO par le chef
de l’Etat joseph KABILA Avec l’ouverture des lignes 4et 3 respectivement Kitambo
Magasin- Gare Centrale et Ngiri-Ngiri – Gare centrale et fin du contrat d’assistance
technique;
- Le 01 janvier 2014 : Signature du contrat d’assistance technique
longue durée avec la RATP-I
- Le 01 octobre 2014 : Clôture du contrat d’assistance technique
avec la RATP-I et mise en place d’un nouveau comité de direction de TRANSCO par
l’arrêté ministériel ;
- Le 15 novembre 2016 : Nomination par ordonnance
Présidentielle du Président du conseil d’administration et des Administrateurs, du
directeur Général et du Directeur Général Adjoint 22.

La RATP-I a fait bénéficier à TRANSCO pendant 15 mois son expertise avérée


dans le domaine de transport en commun. Cette expertise avait abouti aux résultats suivants :

- Lancement effectif de ses activités ;


- Implémentation d’une organisation administrative et
opérationnelle ;
- Mise en place des procédures administratives et opérationnelles ;
- Formation du personnel d’encadrement du réseau ;
- Finalisation du business plan.
Depuis octobre 2014 jusqu’à ce jour, l’équipe dirigeante poursuit l’œuvre sur le
chemin tracé par La RATP-I en s’assignant les objectifs spécifiques suivants :

- Présenter les acquis obtenus de la RATP-I ;


- Suivre la mise en œuvre du business plan ;
- Concevoir et coordonner la mise en œuvre des projets de
développement de TRANSCO à Kinshasa et à l’intérieur du pays ;
- Mettre en place un système de suivi des indicateurs de gestion et
des indicateurs de la performance ;
- Faire de TRANSCO un Etablissement de transport en commun
moderne, efficace et conforme aux standards internationaux ;
- Obtenir du Gouvernement le versement régulier de la subvention
d’équilibre.

22
Rapport annuel TRANSCO 2016, p. 11
38

Matériel roulant
Lors du lancement de Transco, le gouvernement a prévu de doter l'entreprise de
1
500 bus

 200 bus de marque égyptienne Tractafric Motors


 200 bus Mercedes-Benz

En 2019, Transco commande de nouveaux bus pour les relations en provinces.


50 bus Zhongtong
A ce jour, L’entreprise doit exploiter 28 lignes urbaines dans la métropole de
Kinshasa, qui compte près de 10 millions d'habitants.

Tableau n° : les lignes urbains exploiter par l’entreprise TRANSCO à


Kinshasa
Ligne Départ Terminus Arrêts importants Notes
Debonhomme, Masina Sans
01 Commerce Kingasani
Fil, Pascal
02 Royal Masina Sans Fil Debonhomme
03 Gare Centrale Ngiri-Ngiri 03A et 03B
04 Gare Centrale UPN 04A et 04B
05 Hôtel des Postes Lemba 05A et 05B
06 Bandal Tshibangu ONATRA Royal, Mandela 06A et 06B
07 Fonction Publique Pascal
11 Clinique Ngaliema Yolo Kapela
12 Gare Centrale Yolo Kapela
Hôpital Mama
13 Mbudi Mandela, Place Kintambo 13A et 13B
Yemo
15 Debonhomme Kinkole
16 Victoire UPN
Place Kintambo, Bandal
17 Mbudi Gambela 17A et 17B
Tshibangu
18 Zando Kimbanseke
19 Victoire Campus UNIKIN
23 Zando Petrocongo 23A et 23B
24 Zando Intendance
26 Zando Matete Marché
39

27 Intendance Kingasani

Tableau n° : Lignes interurbaines

Ligne Départ Terminus Arrêts importants Notes

01 Kinshasa Kikwit ouverte le 25 mars 2019


02 Kinshasa Matadi ouverte le 22 juin 2019

II.2. Statut juridique


La société TRANSCO est un établissement public de transport en commun créé
par le Décret n°13/001/du 10 Janvier 2013 du Premier Ministre (MATATA MPONYO Mapon)
sous statut d’un établissement Public dénommé «TRANSPORTS AU CONGO » sous
l’autorité du Ministre des transports et voies de communication

II.3. Objectif/mission de TRANSCO


La société « TRANSCO » a pour mission d’assurer un transport en commun par
route des passagers et leurs biens à travers tout le territoire de la RDC. TRANSCO met un
accent particulier sur la qualité du transport proposé. Raison pour laquelle, il s’est doté, à cet
effet, de plusieurs centaines de bus Mercedes Benz pimpants d’une marque de renommée
internationale pour son confort.

II.4. Situation géographique


L’établissement sous examen a pour dénomination sociale « Transport au
congo » en single TRANSCO, il a son siège social sur l’avenue BOSANGO; n°35 (Route
Siforco), quartier Matadi, dans la commune de masina, dans la ville province de Kinshasa. Mais
aussi, un deuxième dépôt pour abriter d’autres bus à Limité résidentiel 18eme rue proche de
l’institut LUMUMBA

II.5. Structure organisationnelle et fonctionnelle


A l’instar de toute entreprise publique, la société TRANSCO compte aujourd’hui
deux organes jusque-là, le comité de gestion et le conseil d’administration. Mais le collège des
commissaires aux comptes n’est pas encore installé jusqu’à présent.

II.5.1. Le conseil d’administration (C.A)


Le conseil d’administration est un organe de conception, d’orientation et de
décision ayant des pouvoir les plus étendus pour poser des actes d’administration et engage
l’entreprise dans un esprit des dispositions légales conformes à son objectif social. Il est dirigé
par un président de conseil de conseil d’administration.

II.5.2. Le collège des commissaires aux comptes


C’est un organe de contrôle de gestion pour le compte du portefeuille. Il statue
en faveur de la régularité et la sincérité des inventaires et bilan de l’entreprise.
40

Ce corps peut opérer périodiquement, soit sur instruction expresse de la haute


hiérarchie.
Il sied de signaler ici que chez TRANSCO, jusque-là le gouvernement n’a pas
encore mis en place l’organe de collège des commissaires des comptes.

II.5.3. Le comité de gestion


Il est l’organe d’exécution des décisions du conseil d’administration et assure
ses responsabilités dans les limites de pouvoir de leurs délégués. Ce dernier assure la gestion
courante de la société TRANSCO. Cet organe est composé des directions ci-après :

- Direction Générale ;
- Direction Juridique et Ressources Humaines (DJRH) ;
- Direction Administrative et Financière (DAF) ;
- Direction Technique (DT) ;
- Direction d’exploitation (DEX). Actuellement, c’est le
coordonnateur d’exploitation.

 DIRECTION GENERALE
Exécute les décisions du conseil d’administration et assure la gestion
journalière de TRANSCO. Elle exécute les budgets. Elabore les états financiers et dirige le
personnel et l’ensemble de services.
 DIRECTION JURIDIQUE ET RESSOURCES HUMAINES

Elle comprend :
Le service du personnel et juridique

- Bureau social
- Bureau suivi carrière
- Bureau paie

 DIRECTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE


La direction administrative et financière comprend cinq services qui sont :

- Service comptabilité ;
- Service trésorerie ;
- Service de gestion et passation des marchés publics ;
- Service Budget, Fiscalité et contrôle de gestion ;
- Service informatique.
 DIRECTION D’EXPLOITATION
C’est la direction qui s’occupe de l’exploitation des bus ; on y trouve le
personnel du réseau : les régulateurs, percepteurs, les chauffeurs, les contrôleurs, etc…
Cette direction est composée des services suivants :
41

- Service billetterie ;
- Service contrôle ;
- Service Etude et Analyse ;
- Service Commercial ;
- Service Mouvement.
 DIRECTION TECHNIQUE
La direction technique comprend un service d’Atelier qui est composé des
différentes sections telle que :

- Section maintenance corrective ;


- Section ordonnancement et hydrocarbures ;
- Section maintenance préventive ;
- Section maintenance, infrastructures et équipement ;
- Section magasin.

Organisation administrative
Sur le plan de l’organisation administrative, TRANSCO s’est niveau du
développement du secteur de transport en RDC en général et dans la ville province de Kinshasa
en particulier. Cette organisation comprend :

 L’Assemblée générale
 Le comité de gestion
 La direction générale
 La direction technique
 Le commissaire aux comptes
 La direction financière
 La direction administrative et du personnel.

Organigramme de TRANSCO
Pour bien fonctionner toute entreprise doit avoir une structure hiérarchisée.
TRANSCO en a aussi une…
42

CONSEIL D’ADMINISTRATION

DIRECTEUR GENERALE

Direction juridique et Direction Administrative et Direction Technique Direction d’Exploitation


Ressources humaines Financière

Atelier Coordination
Comptabilité d’Exploitation
Service du
personnel
Service Maintenance Service
corrective Mouvement
Trésorerie
Service Ordonnancement Service Contrôle
Service du
et Hydrocarbures
Juridique
Contrôle de
Gestion Service Maintenance Service
Préventive & Procédures Commercial
Passation des
Marchés Service Maintenance Service Etudes &
Infrastructure & Analyse
Informatique Equipements

Service
Service Magasin Billetterie
43

CHAPITRE III : ANALYSE ET INTERPRETATION DE

«Un nouveau principe de comptabilisation par composants s’impose à toutes les


entreprises à compter des exercices ouverts à compter du 01/01/2005. Il consiste à inscrire
séparément à l’actif immobilisé les éléments qui sont utilisés différemment par l’entreprise puis
à établir un plan d’amortissement propre à chacun d’eux. La décomposition d’un bien au bilan
conduit à distinguer un ou plusieurs composant(s) et sa «structure ». Pour chacun d’eux, un plan
d’amortissement distinct est établi.»
PCG art. 322-3 modifié par le règlement 2002-10 du 12 décembre 2002 adopté
par le Comité de la réglementation comptable, et faisant suite aux avis 2002-7 du 27 juin 2002
et 2002-10 du 22 octobre 2002 émis par le Conseil National de la Comptabilité.

Cette méthode comptable d’amortissement par composants s’applique à titre


obligatoire pour la détermination des résultats des exercices ouverts à partir du 1er Janvier 2005
à toutes les entreprises pour l’ensemble des immobilisations figurant à l’actif du bilan à la
clôture de l’exercice précédent.

Elle s’impose en principe aussi bien pour l’établissement des comptes


individuels que pour celui des comptes consolidés. (Règlements CRC 2002-10 du 12 décembre
2002 art. 15-1 et 2003-7 du 12 décembre 2003 art.1).

III.1 Approche par composante des immobilisations


L’approche par composants pour ventiler le coût global de certaines
immobilisations corporelles, est une des nouveautés en matière d’amortissements instaurée par
le SCF en remplacement de la provision pour grosses réparation.

Le principe : Lorsqu’une immobilisation corporelle regroupe, des éléments de


valeurs significatives ayant des durées d’utilisation différentes, alors la question sur la présence
de composants s’impose.

L’immobilisation est alors répartie en :

 Structure ou élément principal


 Composants
Ces derniers sont alors comptabilisés avec un tableau d’amortissement
spécifique.

III.1.1. La structure
La structure, c'est-à-dire la partie de l'immobilisation restant après
décomposition, doit comme les composants être amortie sur la durée normale d'utilisation en
application du 2° du 1 de l'article 39 du CGI. Après décomposition, la structure ne peut être
considérée comme identique à l'immobilisation prise dans son ensemble. Dans ces conditions,
en l'absence d'usage pour les structures, il convient de se référer à la durée normale d'utilisation,
soit la durée de vie de la structure. Cette durée devrait correspondre dans la plupart des cas à la
durée d'amortissement comptable
44

Toutefois, il sera admis, par dérogation à cette règle d'adéquation des durées
comptable et fiscale d'amortissement pour les composants, qu'elles puissent être amorties sur la
durée d'usage fiscale applicable à l'immobilisation corporelle prise dans son ensemble. Par
ailleurs, cette dérogation relative aux structures d'immobilisations décomposées ne s'appliquera
pas aux immeubles de placement.

III.1.2. Les composants


Un composant est un élément d’une immobilisation comptabilisé séparément de
celle-ci.
En effet, le composant va procurer des avantages économiques à l’entreprise à
un rythme différent de l’immobilisation principale. A ce titre, il est donc comptabilisé à part et
aura son propre plan d’amortissement.

Cependant, pour être comptabilisé à part, le composant doit être significatif de


par son caractère ou sa valeur. Ce seuil de signification est laissé à l’appréciation de l’entreprise.
On distingue deux catégories de composants :

 Les composants de 1ère catégorie,


 Les composants de 2ème catégorie
45

A. Les composants de première catégorie

Elément principaux de biens corporels devant faire l’objet d’un remplacement


à intervalles réguliers et nécessitant un amortissement propre.

B. Les composants de seconde catégorie

Le composant de 2ème catégorie (non reconnu fiscalement) ; il correspond,


comme composant distinct du bien, aux dépenses d’entretien et de réparation faisant l’objet de
programmes pluriannuels de gros entretient ou grandes révisions.

Les dépenses de gros entretiens ou grandes révisions sont engagées pour vérifier
le bon fonctionnement de l’immobilisation sans pour autant prolonger leur durée de vie.
Le coût de ces dépenses est réparti sur la durée séparant deux révisions.
Pour se faire, l’entreprise peut choisir l’une de ces deux méthodes :

 Appliquer la méthode par composants


 Constituer des provisions pour gros entretiens ou grandes
révisions (1572-Provision pour gros entretiens ou grandes révisions au débit par le crédit
d’un compte 681- Dotation aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions,
charges d’exploitation).

III.2. L’identification d’un composant


 Valeur d’acquisition du composant˃ ou = à 500€HT
 Valeur d’acquisition du composant ˃à 15% du prix de revient de
l’immobilisation dans son ensemble pour les biens meubles
 Valeur d’acquisition du composant ˃ à 1% du prix de revient de
l’immobilisation dans son ensemble pour les biens immeubles

Ne pas définir comme composant distinct un élément principal d’une


immobilisation dont la durée de vie est égale à 80% ou plus de la durée réelle de
l’immobilisation prise dans son ensemble.
Ne pas définir comme composant distinct un élément principal d’une
immobilisation du fait de son coût mais dont la durée d’utilisation est ˂ à 12 mois (exercice
comptable)

III.3. Le remplacement d’un composant


Le remplacement d’un composant identifié à l’origine :

 Inscription du coût de remplacement à l’actif


 Comptabilisation de la valeur nette comptable du composant
remplacé en charge si non-nulle
Le remplacement d’un composant non identifié à l’origine :

 Inscription du coût de remplacement à l’actif


46

 Comptabilisation de la valeur nette comptable reconstituée du


composant remplacé en charge si non-nulle

III.4. Durée d’amortissement des composants


L’amortissement d’un actif est la répartition systématique du montant
amortissable en fonction de son utilisation. La notion d’utilisation est la même que celle mis
en œuvre pour la détermination du caractère amortissable des immobilisations, ainsi que pour
la définition de composants. Elle est par conséquent propre à chaque entreprise, et dépend
notamment des caractéristiques de l’entreprise et de l’utilisation qui sera faite de l’élément.
Ainsi, lorsque l’actif acquis est destiné à être cédé, la durée d’utilisation et donc
d’amortissement comptable s’achèvent à la date de cession envisagée.

Par conséquent, la durée retenue sur le plan comptable pour déterminer le taux
de l’amortissement n’est plus déterminée en fonction de la durée d’utilisation correspondant le
plus souvent à la durée d’usage, mais de la durée réelle d’utilisation d’un actif par l’entreprise.

La définition des composants implique que ceux-ci aient une durée réelle
d’utilisation différente de celle de l’immobilisation corporelle à laquelle ils se rattachent. En
outre, un plan d’amortissement distinct doit être établi pour chacun des composants identifiés.
Il en va de même, en conséquence, pour la structure qui est constituée de l’élément restant de
l’immobilisation après décomposition.

III.5. Les composants identifiés à l’origine


Conformément au 2° du 1 de l’article 39 du CGI, la durée d’amortissement des
éléments amortissables correspondant à leur durée normale d’utilisation doit être déterminée
d’après les usages de chaque nature d’industrie, de commerce ou d’exploitation compte tenu,
le cas échéant, des circonstances particulières pouvant influer sur cette durée. Les éléments
décomposées n’échappent pas à cette disposition et doivent par conséquent être amortis suivant
la durée normale d’utilisation fixée d’après les usages.

Or, la durée d’usage n’est généralement connue que pour les immobilisations
corporelles prises dans leur ensemble, et non pour des fractions d’entre elles.
En l’absence d’usage identifié pour des éléments constitutifs de composants, la
durée d’amortissement retenue sur le plan fiscal pour ces éléments doit correspondre à la durée
normale d’utilisation du bien apprécié individuellement, conformément au principe dégagé par
la jurisprudence en ce qui concerne des biens pour lesquels aucun usage n’est référencé compte
tenu de leur caractère innovant. En d’autres termes, en l’absence d’usage, la durée normale
d’utilisation pour les composants correspond à la durée de vie de l’élément.
En pratique, la durée d’amortissement des composants devrait correspondre à la
durée à courir jusqu’à son remplacement.

Cette durée normale d’utilisation devrait correspondre dans la plupart des cas à
la durée comptable. Toutefois, l’attention est appelée sur le fait que la durée normale
d’utilisation d’un composant peut, dans certaines situations, ne pas correspondre
nécessairement à la durée qui sera effectivement utilisée en matière comptable. En effet, il ne
47

sera pas tenu compte, du point de vue fiscal, de la politique de cession de l’entreprise, qui
n’implique pas en tant que telle
La technique d’amortissement d’un bien immobilier, comment ça marche ?

L’amortissement d’un bien immobilier est administré par des règles comptables
et fiscales applicables en fonction du statut du propriétaire. La technique d’amortissement d’un
bien immobilier reste similaire à un amortissement lambda, cependant, quelques particularités
sont à prendre en compte tel que l’amortissement par composants23.

Bien immobilier, amortissable ou non ?

Un bien immobilier peut être une maison, un appartement, un immeuble, des


bureaux…

Mais quelle que soit la nature du bien, avant de s’intéresser à la technique


d’amortissement, il faut s’interroger sur la possibilité de l’amortir.

D’un point de vue fiscal, l’amortissement du bien immobilier n’est pas toujours
praticable. L’amortissement comptable, lui est accepté, néanmoins, il n’est pas forcément
déductible fiscalement.

L’amortissement est déductible fiscalement lorsque :

 le propriétaire (personne physique ou morale) dépend du régime des bénéfices


industriels et commerciaux (BIC) : SCI soumise à l’impôt sur les sociétés, LMNP
(loueur meublé non professionnel)…

C’est ce qui permet à nombre de propriétaires de biens meublés de réduire considérablement


l’imposition de leurs revenus locatifs, voire de la neutraliser tout simplement. Si vous envisagez
un tel investissement, vous pouvez simuler directement en ligne les amortissements possibles
pour réduire vos impôts.

L’amortissement n’est pas déductible fiscalement lorsque :

 le propriétaire (personne physique ou morale) dépend du régime des revenus fonciers


(RF) : SCI soumise à l’impôt sur les revenus…

Définition de l’amortissement et de la durée d’amortissement d’un bien immobilier

L’amortissement est une opération comptable réglementée qu’on emploie


pour constater la dépréciation d’un bien dû à l’usure, l’obsolescence et/ou sa vétusté. Les
immobilisations, lors de leur enregistrement comptable ne représentent pas de charge pour

23
www.compta-facile.com/amortissement-bien-immobilier-comment-ca-marche/
48

l’entreprise puisqu’on les inscrit à l’actif du bilan. Or la perte de valeur de ces immobilisations
s’assimile à une charge, c’est pourquoi on amortit les immobilisations.

La comptabilisation de l’amortissement représente une charge pour l’entreprise


qui n’impacte pas la trésorerie. La trésorerie a déjà été impactée lors de l’achat.

La dotation à l’amortissement se comptabilise en fin d’exercice comptable lors


des écritures de clôture. Elle est calculée à partir du montant amortissable et de la durée
d’amortissement.

La durée d’amortissement est déterminée soit par le temps d’utilisation réelle de


l’immobilisation, soit par une durée d’usage fiscalement établie. Lorsque ces deux durées ne
sont pas identiques, des écritures complémentaires ainsi que des retraitements fiscaux sont
nécessaires. Il est donc conseillé de choisir la durée d’usage, sauf cas où la durée d’utilisation
réelle est véritablement pertinente24.

III.6. L’amortissement par composants pour amortir un bien immobilier

L’article 311-2 du plan comptable général défini l’amortissement par


composants. Dès lors qu’un actif immobilisé est constitué d’éléments qui diffèrent dans leur
utilisation, donc durée d’usure, un plan d’amortissement propre doit être établi pour chacun.

Un bien immobilier étant constitué de différents types d’ouvrages nécessitant


des changements à des périodes distinctes, on applique l’amortissement par composants. Par
exemple, l’électricité sera refaite bien avant les fondations d’une maison.

Lors de la comptabilisation d’un bien immobilier amortissable, il faut donc


commencer par regrouper les éléments dont l’usage est identique au sein de grandes catégories.

A titre d’exemple, voici les principales catégories pour un bien immobilier :

 Terrain
 Gros œuvre
 Façade, étanchéité
 Installation générale et technique (électricité, plomberie…)
 Agencement (cloisons…)

III.7. Le terrain est particulier puisque c’est le seul composant qu’on n’amortit pas.

Comme vous le verrez ci-dessous, chaque type d’ouvrage doit être estimé
lorsqu’on ne connait pas exactement chaque montant, ce qui est quasiment toujours le cas. Or,
la quote-part à affecter au terrain est la plus compliquée à établir. Elle est souvent sous-estimée.

24
https://www.compta-facile.com/amortissement-bien-immobilier-comment-ca-marche/#:~:text=sur%20l%27
amortissement.-,l%27 amortissement%20par%20 composants%20pour%20
amortir%20un%20bien%20immobilier,doit%20être%20établi%20pour%20chacun.
49

En règle générale, les experts comptables retiennent une valeur forfaitaire comprise entre 10 %
et 20 %.

Par exemple, prenons le cas d’un appartement à Paris, le terrain, c’est-à-dire la


terre constructible, représente plutôt 70 % du montant global.

Or, l’administration fiscale s’intéresse de plus en plus à l’exactitude de cette


estimation.

Pour que la valorisation du terrain soit parfaite, il faudrait comparer avec un


terrain vendu à proximité et à bâtir. Cela rendrait la démarche de valorisation très fastidieuse
pour le comptable.

Il est donc conseillé de retenir une quote-part comprise entre 15 % et 35 %, qui


correspondent respectivement à un bien situé dans un lieu peu recherché et inversement.

Les étapes de comptabilisation des amortissements d’un bien immobilier

1. Répartir le montant de l’immobilisation en composants (catégories)


2. Saisir le bien en comptabilité
3. Construire le tableau d’amortissement
4. A la clôture, comptabiliser la dotation à l’amortissement1. Répartir le montant de
l’immobilisation en composants (catégories)

Dans le cas où vous connaissez le montant à affecter à chacune des catégories,


vous renseignez le montant exact dans un tableau récapitulatif pour plus de clarté. Le tableau

Tableau n° : Repartition du montant de l’immobilisation en composants

Compte comptableMontant HT deDurée


Catégorie
correspondant chaque catégorie d’amortissement

Terrain 211000 0,00

Gros œuvre 213000 0,00


Veuillez-vous
Façade / Etanchéité 213000 0,00 référer au tableau
ci-dessous
Installation générale et technique 218100 0,00

Agencement 218100 0,00


peut être détaillé à votre appréciation.
50

A l’inverse, si vous ne pouvez pas affecter un montant précis à chaque catégorie,


la Fédération des sociétés immobilières et financières propose la répartition suivante en
pourcentage en fonction de votre type de bien immobilier.

Voici un tableau d’exemple sur lequel vous appuyez :

Tableau n° : Repartition du montant de l’immobilisation en composants selon la


Fédération des sociétés immobilières et Financières.
Montant total
Locaux Centres du bien HT à
d’activités commerciaux Logements Bureaux allouer à
Quote-part Durée Quote- Durée Quote- Durée Quote- Durée chaque
/% / ans part / % / ans part / % / ans part / % / ans catégorie (à
Catégories calculer)
Terrain 15-35 N/A 15-35 N/A 15-35 N/A 15-35 N/A

Gros œuvre 60-90 25-50 40-60 > 40 40-50 > 50 40-60 40 ≥


Façade /
5-10 20-40 10-25 20-30 5-20 20-50 10-25 20-40
Étanchéité
Installation
générale et 5-15 15-30 15-30 10-25 20-30 15-30 15-30 15-30
technique
Agencement 5-15 7-15 10-20 5-10 20-25 5-15 10-20 7-15

2. Saisir le bien immobilier (immobilisation corporelle) en comptabilité


Comme pour toutes les saisies en comptabilité, vous devez respecter une
méthodologie précise. Voir notre article : comptabiliser l’acquisition d’une immobilisation.

3. Construire le tableau d’amortissement


Ce sujet a été traité au préalable dans la publication suivante que nous vous
invitons à lire : construire un tableau d’amortissement linéaire.

4. A la clôture, comptabiliser la dotation à l’amortissement


A la clôture de l’exercice comptable, les écritures de cut-off doivent être
réalisées, les dotations aux amortissements en font parties.

L’écriture de dotation à l’amortissement d’un bien immobilier ne change en rien


d’une écriture de dotation classique.

Nous vous conseillons donc d’aller lire l’article qui traite du sujet : la
comptabilisation des dotations aux amortissements d’immobilisations.
51

III.8. Conseil à tous les détenteurs d’un logiciel comptable :


Les logiciels comptables sont dotés de modules dont un module
d’immobilisation. Précision : ce module est régulièrement facturé en supplément par les
éditeurs de logiciels. Cependant, il est très utile et permet un gain de temps conséquent puisque
une fois les caractéristiques de votre immobilisation saisies (date d’achat, montant HT, durée
d’amortissement…), le module effectue de lui-même les actions suivantes :

 Calcule tous les amortissements


 Crée le tableau d’amortissements
 Génère les écritures de dotations

Le traitement fiscal

Dans le cadre de la location du bien immobilier, l’article 39 C du CGI impose


de différer les amortissements en cas de déficit afin de le réduire, à l’inverse lorsque le résultat
est positif, les amortissements différés antérieurement peuvent être déduits pour neutraliser le
résultat bénéficiaire.
52

CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail scientifique, qui porté sur : « le traitement
comptable des immobilisation,mise en place de l’approche par composant dans un entreprise
de service selon le Syscohada Révisé, cas de la société de transport du congo (TRANSCO) de
2018 à 2021 ».
Notre objectif majeur en abordant ce sujet était de trouver les éléments de
réponse aux questions ci-après :
 Comment sont traités les immobilisations dans une entreprise dès leurs
acquisition (Entrée dans le patrimoine) jusqu’à leurs cession (sortie du patrimoine) ?
 En quoi consiste le traitement comptable des immobilisations selon
l’approche par composant… ?
 Quel sont les immobilisations qui peuvent subir la décomposition selon
le Syscohoda (l’approche par composant)?
Face à ces questions, les hypothèses suivantes avaient été émises :
 Les immobilisations sujettes à dépréciation sont assorties de corrections
de valeur qui prennent la forme des amortissements et de provisions pour dépréciation à porter
aux subdivisions des comptes 28 et 29.
Les immobilisations sont comptabilisées dans un compte de classe 2. Ce compte
enregistre le coût d'acquisition ou de production de l'immobilisation.
Il faut ensuite y ajouter le compte 4451 TVA récupérable sur immobilisations et
le compte 404 Fournisseurs d'immobilisations, L'entreprise qui produit ses propres
immobilisations, en les faisant fabriquer par ses salariés, achète d'abord les matières premières
ou fait appel à des sous-traitants.
Tous ces éléments sont comptabilisés en charges et la TVA correspondante est
déduite.
Le coût de production de l'immobilisation sera ensuite évalué avant son transfert
via un compte de production immobilisée. L'écriture comptable neutralise l'impact de cette
production d'immobilisation sur le résultat comptable. Elle neutralise aussi la TVA déductible
sur immobilisation par un compte de TVA collectée.
 L’approche par composant est l’une des nouveautés en matière
d’amortissement instaurée par le SCF en remplacement de la provision pour grosses
réparations. Elle consiste au fait qu’une immobilisation, lorsqu’elle regroupe des éléments de
valeurs significaticatives, ayant des durées d’utilisation différentes, alors la question sur la
présence de composants s’impose.
L’immobilisation est alors répartie en :
 Structure ou élément principal ;
 Composants.
C’est derniers sont alors comptabilisés avec un tableau d’amortissement
spécifique.

La technique d’amortissement d’un bien immobilier commence par bien définir


chacun des composants de l’immobilisation et leurs montants. La comptabilisation est identique
à celle des immobilisations corporelles. Outre la garantie de l’amortissement ou non de votre
bien,
53

 Les immobilisations susceptibles d’être décomposées sont les


immobilisations dont la valeur est significative (montant de l’immobilisation par rapport au
total du bilan) et qui contiennent des éléments ayant une durée d’utilité propre, c’est-à-dire des
éléments qui feront l’objet d’un ou plusieurs remplacements d’un montant significatif (ex.
montant du coût de remplacement comparé aux charges d’exploitation courantes), en cours
d’utilisation.
En revanche, ne peuvent faire l’objet d’une décomposition, certaines
immobilisations de faible valeur et/ou de durée d’utilisation courte telles que :
 Les matériels informatiques
 Les véhicules de tourisme
 Les matériels et mobiliers
A l’issue de nos analyses et investigations, nous avons remarqué que malgré le fait que la
sociétè de transport au Congo (TRANSCO) en sigle, utilise le système comptable OHADA, ce
dernier n’a pas jusqu’à ces jours mis en place l’approche par composant dans les
amortissements de leurs immobilisations, en raison de quoi nous leurs suggerrons d’observer
cet approche qui est l’une de rescent mis à jour du Syscohoda Révisé
54

BIBLIOGRAPHIE

 OUVRAGES
1. François, A.R., Manuel d’organisation des Entreprises, Tome2, Ed. Des
organisations, Paris, 1974.
2. KRISMEN, E.S. : Conduit Financières des entreprises, Ed. Comptable
commerciales et financières, Bruxelles, 1974.
3. MAWIYA P. Fabrice, Manuel de gestion financière à long terme de
l’entreprise.
4. DOBILL, M., Comptabilité Générale OHADA Tome1, Ed. KARTHALA et
AECC, Paris, 2008.
5. Wilson MAKAYA, comptabilité générale de l’entreprise système
comptable OHADA.
6. Prof. William MBUYAMBA K., comptabilité générale conforme au
système comptable OHADA, Ed. feu torrent 2014.
7. Rapport annuel TRANSCO 2016, p. 11
8. GODEFOID(H) : cours de comptabilité pratique industrielle et commerciale,
Charleroi, 1864
9. DUMON (jean) : Plan comptable d’une entreprise industrielle avec notation
décimale, Mémoire présenté au congrès des sciences comptable, organisé par
la société Académique de comptabilité de Belgique 1910

 Notes de cours
1. Prof ILASH UNSHENGWO, notes de cours, comptabilité générale, 2011-2012, P.7
2. KUYUSU B et SHOMBA, Initiation aux méthodes de recherche en science sociale,
1995, p.42
3. Notes de cours, comptabilité Générale, Prof ILASHI UNSHENGWO, 2011-2012, P.7
4. Prof MBUYAMBA KALOMBAYI W., les notes de cours, comptabilité générale,
2019-2020, UPN
5. Prof Paulin Gabin NGWEYI, notes de cours, comptabilité générale, 2013-2014, P.13
6. Prof Paulin Gabin NGWEYI, notes de cours, comptabilité Générale/financière, 2013-
2014, P.4
7. Prof ILASHI UNSHENGWO, comptabilité générale, 2011-2012, P.8
8. Prof Paulin Gabin NGWEYI, notes de cours, comptabilité générale, 2013-2014, P.7
9. Notes de cours, comptabilité Générale, Prof ILASHI UNSHENGWO, 2011-2012, P.5
10. Prof ILASH UNSHENGWO, cours de comptabilité générale, 2011-2012, P.42
 Autres
1. George Souop, comment-décomposer-les-immobilisations-approche-par-composant/
 Webographie
 www.compta-facile.com/amortissement-bien-immobilier-comment-ca-marche/Le
15/03/2022
55

 https://www.compta-facile.com/amortissement-bien-immobilier-comment-ca-
marche/#:~:text=sur%20l%27 amortissement.-,l%27 amortissement%20par%20
composants%20pour%20
/amortir%20un%20bien%20immobilier,doit%20être%20établi%20pour%20chacun.

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