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CR. Acad. Sci Paris, t. 306, Série I, p. 373-376, 1988, 373 Analyse harmonique/Harmonic Analysis La formule sommatoire de Poisson Antonio Conposa ashe Noo eon se dormant teu al sat: Fe at Cae ee eaete eee Se tae etre qui cosas spor: atonent I Zeina) ACE GATOR) ob ho norton Ete Pape de dtcrinast ala ‘The Poisson summation formula bec to dot od sgl pune! Het he tnpered dren 8 has a Fourlersransform ‘Y and only if thre exits w linear mapping A. i, "isteminent eto Vand ah tat ESPACE) MCRD InrRopucTIN. — La formule sommatoire de Poisson cst un résultat de base de analyse harmonique, affirmant que, si fe £(R*) est upe fonction de la classe C® a décroissance rapide sur R’, alors on a LsM= TIM we vat ol Z? désigne le réseau des points & coordomnées entiéres dans R* et la transformbe de Fourier est définie par l'intégrale Fe~ [ e(-2inx. Fae Tost clair que ta classe des fonctions pour lesquelles la formule a lieu est plus générale, Elle s'étend txés facilement au cas of il existe des constantes C< oo, ¢>0, telles que fool+7@ IscILasixb- ‘fet fétant continues. ‘Une autre maniére d’exprimer Ja formule de Poisson est de dire que la distribution tompérée ) &, est égale & sa propre transformée de Fourier. En Cristallographie, une telle distribution est appelée peigne de Dirac, et la formule de Poisson posséde une belle interprétation en termes des spectres de diffraction des structures périodiques, Tl semble donc naturel de se demander si Ton peut remplacer le réseau entier Z" par autres parties discrétes de Pour toute application linéaire inversible de l'espace R" dans lui-méme, et pour toute fonction intégrale fe L*(R"), SoA (Emdee(A~)F(Am.E, quel que soit EER". Par conséquent, si x,=A(v), y,=(A7!) (W), od n, veZ", on a identité Lf )=det(A YTS OW ‘Note présentée par Yves Maver, 0249.6291/28/03060373. 5 2.00 © Académie des Sciences Source gallica.bniir/ Archives de I'Académie des sciences 374 C. BR. Acad. Sei. Paris, ¢. 306, Série I, p. 373-376, 1988 pour toute fonction fde la classe de Schwartz (B). Dans cette Note on présente une preuve directe et simple du fait que ces ensembles {Os} et {,} décrits plus haut sont les seuls sur lesquels la formule sommatoire de Poisson soit valide, Il semble que P, H. Rosenthal [1] ait été le premier a établir ce résultat, en utilisant un argument fondé sur la caractérisation, par P. Cohen, des mesures idempoten- tes sur les groupes abéliens lacalement compacts. Voir aussi (2] pour plus d'information. RESULTATS. ‘Tweoremel. — Solent {x}, {yj} deux sous-ensombles diserets de RT tels que, pour chaque fonction fe. (RE) on ait Lfev=Lh oe). Alors il existe une application linéaire A de RY dans iui-méme, avec dét A = 1, réalisant une bijection de 2" sur Fensemble {x} et telle que (A~' réalise une bijection de 2* sur {y,). ‘Notre preuve montre en fait un résultat un peu plus fort. Tutorsue2. — Supposons donnés deux sous-ensembles discrets {x} et {y,} de RY, et des réels strictement positifs cx>0 de telle mantére que les distributions tempérées m=Led, et w= Lb, vérifient fh =o. ‘Alors il existe une application linéaire A de RE dans luiméme ‘elle que {x}=A(Z, fy} =(A- 1 @, det =1, et donc ent particulier ¢=1 pour tout k. Déwonsrrarion. — (1) Un ensemble de fonctions test. — Nous allons considérer des fonctions ©, continues, positives, supportées par le cube _unité ol. xteR|x!|0, (£)0, C0, on en déduit que exp(—2niy,. x, KEE (4) Nous démontrons maintenant que les deux ensembles {x;}, {y4} ne sont pas contemus dans un hyperplan de R°. Autroment, quitte composer avec une rotation, om pourrait supposer que {xj} est contenu dans 'hyperplan x*=0. Solent %,,@, des fonctions arbitraires dans F(R), F(R) respectivoment; on doit avoir Pidentité FOG}, se eS TH 6D.4.05 De Mais elle ne peut avoir lieu, par Targument suivant : Soit z une fonction lisse telle que 4(1)=0 si |z|<1 et x(¢)=1 si [t|22, et considérons (9 =O, (0.26719. Alors ® (0)=0 et & (E) > @, (§), ¢ +0, uniformément. Par conséqueat on obticnt : Om fim £050), 65, «4 3 Y= lim LH OVE04 9) 07 woe HLb, 008.08 9D pour chaque paire de fonctions ®,, ®, de la classe de Schwartz, ce qui est absurde. (5) Fin de la démonstration. — Si on prend n points x1, ..., x, dans Yensemble {x} ‘qui sont lingairement indépendants, les relations y,.24,€Z, «+ Y,.%,€2 impliquent que ensemble {y,} est contenu dans le réseau dual du réseau engendré par les vecteurs ‘Oey, «+45 %,) De maniére analogue, 'ensemble {x} est contenu dans un certain réseau, + Nous allons considérer tons les systdmes formés par n vecteurs linéairemeint indépen- dants de {x;}, et nous en choisissons un ce déterminant minimal en valeur absolus. Soit {xy .--5 x} Un tel systéme; il n'y a pas de perte de généralité a supposer que Fi 8 Amaet ... s+) est posit no. Evidemment 0 est le seul élément de X={xj} dans le parallélépipéde fr-Zaafoslslcn sat, af Source gallica.bniir / Archives de I'Académie des sciences 36 C.R, Acad, Sei. Paris, t. 306, Série I, p. 373-376, 1988 ppatce que A est minimal. On peut alors trouver une application Hinéaire A, avec det(A)=1, et telle que Ax=te,=1(1,0, ...,0 Ax,=te,=t@, ...,0, 1) oft t= AM et O est le scul élément de A(X)={A x,} dans le cube Qateac ..., 20l |e 1S6 21, smh Dans ce qui suit nous noterons Z=A x, et =A. En considérant Ia fonetion ©(u)= [] (1-|!)),, nous avons 1=#"5) (¢(j,—a)), pour chaque ceR, et comme 6(0)=1, 8(@)20 pour chaque pont EER", on en dédut que Oe pls, nous savons que 5).FeeZ pour chaque couple jk En particulier te. je Me a lee LUG, )) et on Pintégre par rapport la variable a, dans le cube Q=(—1/2, 1/2)x... %(=1/2, 1/2). On obtient ce ORI) BO, os wut. dt cay degt-ann 08 n=O - - On observe que, vu les relations ¥,=

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