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Rapport Mehdi
Rapport Mehdi
Rapport de stage
d’application
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Stage d’approfondissement sous thème :
Du 13/07/2015 au 31/08/2015
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Remerciements
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Sommaire
I. Préface
II. Introduction générale
III. Secteur automobile au Maroc
IV. Présentation Renault
V. Histoire de Renault
VI. Renault au Maroc
VII. Département finance et contrôle de gestion
VIII. Les autres départements de l’usine
IX. Indicateurs de performance
X. Indicateurs de qualité
XI. Indicateurs de securité
XII. Assainisement de la base de données du département de l’emboutissage
Conclusion
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Préface
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Introduction générale
Situé à la lisière de l’Europe et de l’Afrique, le Maroc a, depuis quelques années, lancé de
grands chantiers pour le développement économique et industriel du royaume. Le renforcement
de la compétitivité, l’alignement sur les standards internationaux ont été les premiers jalons de
cette stratégie industrielle. L’état marocain a mis en place des mesures concrètes, permettant au
pays de s’ériger en future basse industrielle du secteur automobile international. Ces mesures
sont notamment relatives aux éléments suivants : le développement d’une offre marocaine pour
les investisseurs du secteur automobile, la mise en place d’un programme de formation adapté au
secteur, l’établissement de plateformes industrielles intégrées dédiées.
Le complexe industriel de Renault qui est installé dans la zone franche industrielle de
mallousa, aux environs de Tanger, est déjà présent comme l’un des plus importants projets de la
région. Son importance va bien au-delà de sa taille et de sa capacité de production, car ce dernier
est aussi « un réel catalyseur de l’économie locale », pour reprendre les termes du quotidien
l’économiste.
En effet, la nouvelle usine est impliquée, dès le démarrage de ses activités, dans une
démarche d’amélioration continue et du rendement des processus. Ainsi, il s’agit d’améliorer le
système de production de façon permanente pour rester sur les niveaux les plus élevés en matière
de la qualité.
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Secteur automobile au Maroc
A ce jour, le Maroc offre des avantages considérables aux investisseurs étrangers opérant
dans l'industrie automobile: à travers notamment des exonérations fiscales, au profit des sociétés
exportatrices, la mise en place d'un dispositif de développement des ressources humaines avec la
création d’un ensemble centre de formation professionnelle, et la mise à disposition d'une offre
immobilière conforme aux standards internationaux.
Plus récemment, différentes conventions avec de grands constructeurs automobiles, tels que
FIAT AUTO en 1995 et RENAULT MAROC en 1996, furent signées pour renforcer le secteur.
Ces différentes étapes ont permis peu à peu la création d'un tissu industriel dans le secteur
automobile. La privatisation de la SOMACA en 2003, au profit du groupe RENAULT, est aussi
une étape clé du développement du secteur. De plus, le démarrage de la production de la voiture
low-cost « Logan » de Renault, destinée au marché local et à l’export, constitue une étape très
importante dans le développement de l'industrie automobile marocaine. Ces différentes étapes se
sont accompagnées de l'implantation sur le territoire marocain de nombreuses sociétés
d'équipement automobile à vocation exportatrices.
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Présentation Renault
Avec plus de 350 sites industriels et commerciaux dans 118 pays, Renault conçoit, fabrique et
commercialise une large gamme de véhicules innovants, sûrs irrespectueux de l’environnement.
La dimension mondiale du groupe a été fortement développée au cours des dernières années par
l'acquisition du constructeur roumain Dacia en 1998, l’Alliance avec Nissan en 1999, la création
de la société sud-coréenne Renault Samsung Motors en 2000 et le partenariat stratégique noué
avec AvtoVAZ en Russie en 2007.
En dehors de leur l’alliance ayant eu lieu en 1999, les deux géants de l’industrie
automobile, Renault et Nissan, détiennent une participation réciproque l’un sur l’autre. En effet,
43,4% du capital de Nissan est détenu par Renault alors que seulement 15% du capital de Renault
est détenu par Nissan. Certes, ce modèle d’actionnariat croisé garantit aux deux partenaires un
intérêt mutuel et les incite à adopter des stratégies « gagnant-gagnant » bénéfiques pour chacun.
Par contre, dans le cadre de l’alliance Renault-Nissan et Daimler AG, les trois constructeurs
automobile ont annoncé, en 2010, la signature d’un accord de collaboration destiné à générer des
synergies au niveau mondial. Suite à cette alliance Renault-Nissan est entrée dans le capital de
Daimler à hauteur de 3,1 %. Daimler a pris une participation de 3,1 % dans le capital de Renault
et de 3,1% dans le capital de Nissan.
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Répartition du capital
Figure 2 : Répartition du capital du groupe Renault
Chiffres clés
Figure 3 : Chiffres clés du groupe Renault
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Le Groupe Renault a pour priorité :
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Histoire de Renault
C’est en 1898 que Louis Renault et ses frères fondent leur société. Ils se font rapidement
connaître par la compétition automobile, où leurs voiturettes alignent les victoires. Les usines
Renault adoptent la production en série en 1905, puis le taylorisme en 1913.
Les frères Renault Pendant la première guerre mondiale, l’entreprise fabrique camions,
brancards, ambulances, obus, et même les fameux chars FT17 qui apportent une contribution
décisive à la victoire finale.
En février 2008, AvtoVAZ et Renault ont signé un partenariat stratégique qui a pour objectif
d’accélérer la croissance d’AvtoVAZ, de renouveler et d’élargir sa gamme de véhicules, de
développer la marque Lada pour renforcer sa position de leader sur le marché russe et enfin de
créer de la valeur pour le Groupe Renault. Ces accords, qui assurent la mise en œuvre du
partenariat stratégique annoncé le 8 décembre 2007, permettront à AvtoVAZ et à Renault
d’accélérer la croissance d’AvtoVAZ, de renouveler et d’élargir sa gamme de véhicules, de
développer la marque Lada dans le respect de son identité afin de lui permettre de renforcer sa
position de leader sur le marché russe, d’échanger leur expertise technologique et de partager leur
savoir-faire.
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Renault au Maroc
Avec 80 années d’histoire, Renault fait son apparition au Maroc dès l’année 1910. Durant les
années 20, de nombreuses courses sont organisées et le Maroc devient un terrain de test
d’endurance et le lieu de duels entre Renault et Citroën.
A l’ancien siège de Renault Maroc à Casablanca En 1921, est né le Grand prix du Maroc à
Casablanca. En 1925, il y avait 9200 voitures au Maroc. Le 2 février 1928, Renault crée sa filiale
dénommée d’abord AMAR puis SOMAR à partir de 1933. En 1967, la société sera appelée
Renault Maroc, son actuel nom.
En 1959, le Maroc crée la société SOMACA pour monter les marques Peugeot, Citroën,
Renault, Fiat, Simca, Austin et Opel. Plus de 74.5870 véhicules ont été assemblés entre 1962 et
2006, dont plus de la moitié pour Renault. La SOMACA a été privatisée au profit de Renault à
hauteur de 80% en 2005, ce qui en fait un acteur essentiel de la construction automobile dans le
pays. Renault se retrouve impliqué dans une nouvelle usine à Tanger: Renault Tanger
Méditerranée qui est une joint-venture détenue à parts égales par Renault et Nissan et devrait
entrer en activité fin 2012 pour produire désormais 400.000 véhicules par an, dont 95% sont
destinés à l’exportation. Renault, qui après de longues années, a réussi à construire un groupe
classé parmi les 3 premiers constructeurs automobiles du monde, va entrainer le Maroc dans une
nouvelle étape qui mobilise toute une région.
Installé sur un terrain de 314ha dans la Zone Franche Mallousa, à proximité de la plateforme
portuaire du port Tanger Med, Le complexe industriel « Renault Tanger», A été structuré autour
de deux sociétés à savoir:
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- «Renault Tanger Exploitation»: Société qui assurera l’exploitation desdits actifs qui
seront loués auprès de RTM. Elle a pour activité l’étude, la fabrication et la vente de tous
véhicules automobiles et en particulier industriels, utilitaires ou de tourisme, équipements
et en particulier ceux nécessaires à la fabrication et à la réparation de ces produits.
L’investissement projeté par Renault s’élève à 600 millions d’Euros, soit près de 6,6 milliards
de DH avec une première phase de 350 millions d’euros. La capacité de Production est estimée à
200.000 voitures par an dès 2011 avant de la doubler deux ans après pour la porter à 400.000.
Ces véhicules seront destinés à l’exportation à Hauteur de 90%.
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LE PROCESSUS D’USINAGE
Contrairement à la SOMACA qui a pour activité centrale le montage des parties d’un
véhicule, le processus de production au sein de Renault Tanger s’étale sur plusieurs étapes à
travers une centaine d’opérations réparties sur un ensemble de niveaux.
En effet le processus d’usinage est réparti sur quatre étapes élémentaires (l’emboutissage,
la tôlerie, la peinture et le montage), et deux étapes supplémentaires (Qualité, Livraison), soit
40% de la production d’un véhicule. Par ailleurs, ce processus est supporté par d’autre fonction
(Maintenance, logistique, contrôle de gestion…) pour assurer et améliorer son fonctionnement.
1- L’emboutissage
2- La tôlerie
La tôlerie a pour rôle d’assembler les pièces embouties pour former la carrosserie de la
caisse. Il y a deux types de pièces ; celles en tôle comme : les côtés de caisse, les pavillons, les
portes, les portes de coffres et les capots. Et celles en plastique comme les ailes. Cette opération
se fait par plusieurs technologies de soudure:
La soudure par point,
par laser,
par flux gazeux ou le rivetage.
La carrosserie prend ainsi forme sur les lignes d’assemblage grâce à environ 5000 points de
soudure dont la majorité est réalisée par robots.
3- La peinture
La peinture se fait dans un environnement clos où la caisse nettoyée passe dans différents
bains protecteurs et subit plusieurs traitements avant de recevoir sa teinte définitive. En effet, le
département peinture a pour mission de protéger la caisse contre la corrosion et de lui donner son
aspect final. Après le traitement anticorrosion par immersion, le mastic est appliqué sur les
jonctions de tôle. Une couche d’apprêt, de base colorée et de vernis est appliquée sur la
caisse afin d’obtenir sa teinte avant l’injection de la cire dans les corps creux.
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4- La logistique :
La Logistique pilote les flux d’approvisionnement et les flux des véhicules. Elle travaille
en interface avec les fournisseurs et les départements de fabrication pour que les composants
conformes soient prêts au bon endroit et au bon moment.
Il pilote en temps réel la réalisation de ce programme de réception et de fabrication et il livre
l’ensemble des pièces en bord de chaîne selon une logistique programmée et performante au plus
près du poste de travail.
5- Le montage
Le montage est la dernière étape du processus de fabrication où la caisse peinte reçoit ses
composants intérieurs et son groupe motopropulseur (préparé dans une chaîne parallèle). Tous les
éléments mécaniques sont assemblés lors de cette étape, en plus de la miroiterie, le poste de
conduite et de l’habillage intérieur. En parallèle, des ateliers de préparation permettent
l’assemblage des sous éléments, comme les châssis et les roues. La finition et les retouches sont
aussi prévues lors de cette dernière phase. Ce processus s’achève par un contrôle de montage et
de la performance de véhicule, par les acteurs du service qualité, avant d’être prête pour livraison
aux clients. En sus, durant tout le processus, le service logistique assure toutes les opérations de
manutention, de transport et de logistique (En amont, pendant la fabrication et en avale).
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Département finance et contrôle de gestion
DAF
Assistante
compta
fournisseur Maintenance
hors EDI centrale et
emboutissage
compta
fournisseur
Montage
EDI
compta Sous-ensemble
fournisseur & qualité
G&A
compta Tôlerie
fournisseur
PHF
compta
projet immob
T&L
Ce département joue un rôle primordial au sein de la société Renault dans la mesure où il est
amené à remplir deux missions qu’il faut impérativement concilier, à Savoir respecter les
dispositions légales, fiscales et comptables, et prodiguer des conseils avisés en matière
d’affectation des ressources.
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contrôles de gestion fabrication, stratégie industrielle et région de Renault, centraliser des
risques et opportunités et du chiffrage des plans d’actions associés, évaluer de la tenue
des contrats économiques passés avec la direction générale de Renault et des actionnaires.
- Responsable Contrôleur de Gestion Usine : analyse de la performance industrielle, mettre
en évidence les écarts vs Budget / Prévisions, suivi des moyens engagés vs valeur générée
par la production, proposition et gestion des actions correctives, contributeur au plan de
réductions des coûts à moyen terme.
- Département de l’emboutissage
- Département de la maintenance et environnement
- Département de montage
- Département de peinture
- Département de qualité
- Département de ressources humines
- Département de sous-ensembles
- Département de tôlerie
- Département de finance gestion
- Département de D.I.V.D
- Département de D.L.O
- Département de D.L.I
- Département d’E.S.I.L
- Département de gestion IFMIA
- Département de SCE performance SPK/APW
- Département service à l’entreprise
- Département de la direction générale
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Les Indicateurs de performance
Un indicateur est une donnée qui décrit une situation du point de vue quantitatif, qui
constate un résultat, ainsi, l’utilisateur saura quelle est la cible des actions à mettre en œuvre. Au
niveau de cette section, nous exposerons quelques indicateurs de performance, leurs méthodes de
calcul, leurs interprétations, et évidemment les comportements et consignes à suivre afin
d’améliorer ces indicateurs.
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2. RGU: Rendement Globale Usine :
2.1. Définition:
Un mauvais RGU pénalise l’obtention du DSTR (Design Standard Time Ratio) et enchérit le
coût de production. C’est un bon indicateur de synthèse de la performance de production du
site, y compris en phase de démarrage. Il permet également de comparer les performances des
usines entre elles et avec nos partenaires de l’Alliance. L’animation du RGU global du Groupe
Renault est pilotée mensuellement lors du Club des Responsables de Fabrication, avec le
support technique des services centraux. Ce club facilite la transversalisation des bonnes
pratiques et la diffusion du standard d’animation du RGU au sein du Manufacturing.
- Pannes
- Arrêts pour assurer la qualité
- Problèmes liés à l’introduction de nouveaux produits / process.
Les arrêts induits : Il s’agit des arrêts de chaîne dont la cause est externe au secteur :
J’organise des animations quotidiennes pour traiter les problèmes au jour le jour ;
3.1. Définition:
FCF: reflète capacité d’une entreprise à générer un excédent de trésorerie. FCF sert à:
Indicateurs Qualité
1. Définition du STR :
Cet indicateur mesure la qualité produite au poste de travail. Le STR est la proportion des
véhicules qui traversent directement de la TCM à la MADU, sans passer en retouche. En effet, la
meilleure qualité pour le client est celle qui est obtenue directement au poste de travail, grâce
à une opération standardisée.
Le STR mesure la robustesse qualité du processus de fabrication.
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Le calcul de l’indicateur prend en compte les véhicules sortis du flux pour retouche entre
TCM et MADU (il ne concerne pas les retouches en ligne).
Cet indicateur se présente sous la forme d’un pourcentage. Plus celui-ci est élevé, plus la
qualité au poste est à un bon niveau.
Outre la qualité, il impacte également les performances délai (D-STAR) et physique
(DSTR) de l’usine.
La mise en œuvre stricte des principes du SPR, et notamment la SPT, est le premier garant
d’un bon niveau de STR.
Parmi les principales familles de défauts de non STR, on trouve notamment :
- Les dégradations ;
- Les défauts électriques et électroniques ;
- Les problèmes de remplissage ;
- Les manques pièces.
Un véhicule non STR est donc celui n’est pas passé directement de la TCM à la
MADU, les véhicules incomplets ou ceux avec des défauts qualités.
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3. Améliorer le STR :
Les leviers sur lesquels il faut agir pour améliorer cet indicateur :
Définition :
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3. Prix de revient de fabrication PRF
Chiffre d’affaire = vente de biens + vente de services + produit du financement des ventes
Cout des ventes = PRF + autres frais industriels + logistique aval+ garantie
Produits en projet : réaliser des études de rentabilité, aider à la décision de ‘’make or buy’’, de
choix entre plusieurs solutions, fixer des objectifs et mesurer les réalisations, décider de
l’enrichissement
PRF : cout d’achat matière première 73% + valeur de transformation 14% + logistique amont 3%
+ Amortissement des installations techniques matériel et outillage 10%
3- valeur de transformation :
Ensemble dépenses engagées pour fabriquer un bien : MOD 40% + MOS 20% + FIP 16% +
impots 4% + Amortissement usine 20%
Ces pourcentages sont à titre indicatifs et ne reflètent pas la réalité de l’usine (Confidentiel)
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MOD: personnel qui participe à la transformation du pdt, conduites des machines, maintenance
courante, certaines opérations de contrôle du pdt, manutention des produits de fabrication.
MOS : ensemble des personnes non classées MOD, et assurant l’ensemble des prestations
nécessitées par la fabrication d’un pdt ou assurant les missions de management, d’admin,
contrôle de l’établissement.
FIP : regroupent toutes les dépenses de l’usine outre que les frais de personnel, impôts, Am :
Fournitures, outillage, frais d’entretien, énergie et fluides, loupes, loyers, frais redéfîtes, frais
divers.
4- Types de PRF :
Réels des produits en série : réel calcule tous les mois, pour mesurer la performance du système
de production, standard calcule une fois par an, sert à la valorisation des stocks, des flux inter-
sites.
Prévisionnels pour : fixer les objectifs et budgets, aider à la négociation avec les fournisseurs,
suivre les couts prévisionnels.
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Les indicateurs de sécurité
1. Objet du F1 :
Les engagements et les cibles retenus sur le F1 ont pour objet de :
Au-delà de la dimension humaine, qui est la préoccupation n°1, les accidents du travail
représentent également un coût conséquent pour l’entreprise.
2. Définition du F1 :
3. Calcul du F1 :
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4. Améliorer le F1 :
Actions préventives :
J’applique avec rigueur les principes du SPR et notamment le respect des standards ;
Chaque jour, à la prise de poste, je vérifie mes EPI et m’assure que mes collaborateurs
portent correctement les leurs ;
Lors de l’accueil d’un nouvel arrivant, celui-ci est formé à la sécurité au poste ;
Chaque collaborateur à la responsabilité de signaler un risque d’accident ;
Des visites de sécurité sont réalisées régulièrement pour s’assurer des conditions d’une
bonne sécurité.
Des actions managériales (CD, CA) doivent permettre de valoriser les comportements
exemplaires, comme dans le cas d’un chantier Observe mené dans une UET, par
exemple :
L’arrivée d’un nouveau projet doit prendre en compte, le plus tôt possible, la sécurité de tous.
Des cotations ergonomiques de postes sont réalisées, si nécessaires, avec l’ergonome du site.
Actions correctives :
Lorsqu’un accident se produit, le blessé est accompagné à l’infirmerie par son Chef
d’UET.
Une analyse des causes racines est réalisée par le Chef d’UET pour éviter sa
reproduction.
La capitalisation systématique évite sa reproduction dans d’autres secteurs.
2. Calculer le D-STAR :
1. Pour chaque véhicule produit, on compare l’horaire MADU réel par rapport à l’horaire
MADU prévu à l’entrée du film, dans le carnet (généralement j-6).
2. On établit la proportion de véhicules bons sur une journée, une semaine ou un mois.
3. Un bon D-STAR :
Si le pourcentage de D-STAR est élevé, l’usine et sa chaîne logistique vont bien.
En sortie usine, un bon D-STAR doit permettre :
- Le chargement en synchrone des véhicules avec réduction, voire disparition, des stocks;
- L’amélioration de la distribution en aval des véhicules par la CAT.
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Assainissement des bases de données
Cas : base de données de l’effectif du département
emboutissage
Visant à renforcer la pertinence et la mise à jour régulière de l’affectation et la paie des
employés, à savoir la main d’œuvre directe et la main d’œuvre de structure, le service contrôle
de gestion doit établir un assainissement régulier de la base de données, provenant du RH, et
qui illustre le nombre d’heures travaillées, les heures supplémentaires, le type de contrat
(CDI, CDD, Intérimaire ou expatrie), le CMO (MOD ou MOS). Chaque individu est identifié
par son matricule, et le centre de cout ou la ligne. L’autre fichier, parvient des responsables du
département, pour illustrer l’état mensuel réel d’affectation.
Intérim
33%
CDI
JUIN.15 49%
CDD
18%
Source : moi-même
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- Ecart positif : c’est-à-dire que la production a été effectuée avec un effectif supérieur à
celui assigné au début de l’année et cela représente un problème
- Ecart négatif : c’est-à-dire que la production a été effectuée avec un effectif inférieur à
celui assigné au début, donc c’est un point fort pour le département.
Les centres de couts : ce sont les centres de travail qui nécessitent des couts de fabrication,
on leur attribue des codes comme suit :
- Ligne 1 : PW01201
- Ligne 2 : PW01202
- Ligne 3 : PW01203
- Ligne 4 : PW01224
- Ligne 5 : PW01225
- PAL : PW01204
- Cisaille : PW01223
- Outillage : PW01221
- Staff : PW01210
- Maintenance : PW01220
Pour le mois de juin 2015 on affiche 13 employés non affectés mais qui figurent sur le
fichier de la paie, on résume dans le tableau suivant :
Lignes correspondantes
Centres de cout Nombre anomalies
Ligne 1
PW 01201 2
Ligne 2
PW 01202 2
Ligne 3
PW 01203 1
Staff
PW 01210 6
Cisaille
PW 01223 1
Ligne 5
PW 01225 1
Source : moi-même
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Source : moi-même
Afin de rectifier les erreurs citées ci-dessus, le service est amené à remonter
l’information aux départements concernés, qui a leur tour traiteront chaque cas et nous ferons
part d’explications. Par ailleurs, l’outil Excel nous a permis de gérer notre base de données.
Ainsi, il nous a permis d’effectuer les modifications nécessaires et de les appliquer aussitôt
dans la base de données des départements. Si par exemple, un employé est porté à être affecté
dans un département ou centre de cout autre que le sien, le responsable RH se chargera
d’effectuer les changements qui s’imposent sur la base de données, grâce à l’outil Access, ces
changements seront appliqués automatiquement au niveau des départements.
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ratio %
20
11,1 10,34
10 6,7
0
janvier fervrier mars avril mai juin juillet
-3,48
-10
-10,02
-20
-30
-40
-38,54
-41,12
-50
Figure : ratio d’évaluation de la différence entre le budget alloué au centre de cout, et le réel de
fabrication
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Conclusion
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