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Fonction Rénale (47p)
Fonction Rénale (47p)
FONCTION
RENALE
INTRODUCTION
L’excrétion consiste en l’élimination des molécules ayant participé aux réactions
métaboliques à ne pas confondre avec la défécation qui consiste à l’élimination par le système
digestif des matières non digérées. Le système excrétoire entre en jeu dans la régulation de la
concentration des fluides de l’organisme, en retenant ou en éliminant certains ions et de l’eau.
Cette régulation dépend de la concentration des principaux ions minéraux comme le sodium,
le potassium, le chlore et le bicarbonate. L’eau et ces minéraux proviennent des boissons, de
la nourriture et du métabolisme (ex : la respiration peut produire de l’eau chez la plupart des
animaux), et l’excrétion constitue la voie primaire de leurs éliminations, ensuite l’évaporation
à partir des poumons ou de la peau et la formation des fèces. Pour garder l’équilibre du fluide
de l’organisme, la quantité d’eau qui sort doit être égale à la quantité d’eau qui entre.
Lorsqu’il existe une différence d’osmolarité entre deux régions, l’eau a tendance à partir vers
le milieu où les ions sont concentrés. Le milieu marin où la concentration du sel est très
élevée, les poissons ont tendance à perdre d’eau par osmose et gagnent des ions en buvant de
l’eau de mer, tandis que les poissons d’eau douce ont tendance à prendre de l’eau de son
environnement par osmose et perdent des ions par excrétion de l’excès d’eau. Les animaux
terrestres ont tendance à perdre de l’eau et ions dans leur environnement.
et peuvent être déshydratés. Pour éviter cela, ces poissons boivent en permanence de l’eau de
mer. En buvant constamment de l’eau de mer, ils acquièrent du sel. Pour éliminer l’excès de
sel, ils transportent d’une manière active le sodium et le potassium dans leur environnement
par l’intermédiaire des branchies. Ceci entraîne une perte passive de l’eau.
Les problèmes osmotiques des poissons osseux d’eau douce sont tout à fait contraires de ceux
des téléostéens marins. Les fluides organiques des poissons d’eau douce sont hypertoniques
par rapport à son environnement, par conséquent, ils gagnent de l’eau passivement. Ils ne
boivent jamais de l’eau, au contraire ils éliminent l’excès d’eau en produisant une grande
quantité d’urine diluée (hypotonique). Ils éliminent environ le tiers de leur poids par jour.
Cela entraîne une perte de sel, aussi transportent- ils des sels d’une manière active dans leur
sang à travers la membrane de leurs branchies.
Ils existent des poissons capables de vivre dans les deux milieux comme les saumons. Ils
commencent leurs vies dans l’eau douce, passent une partie de leur vie adulte dans la mer et
retournent dans l’eau douce pour pondre leurs œufs. Ils adaptent les fonctions de leurs
branchies ainsi que les reins en fonction de leurs environnements.
Les acides aminés qui ne sont pas utilisés par l’organisme dans la synthèse de protéines sont
dégradés par l’organisme pour générer de l’énergie ou transformés en graisse ou en hydrates
de carbone qui peuvent être stockés. Dans tous les cas, le groupement amine (NH 2 ) doit être
enlevé car seule la chaîne de carbone est utilisée. Ce groupement sera ensuite excrété sous
forme d’ammoniaque, ou d’urée ou d’acide urique selon les espèces. Pour détacher le
groupement amine de l’acide aminé nécessite de l’énergie ; et l’énergie nécessaire pour le
transformer en ammoniaque ou urée ou acide urique diffère également.
I- ANATOMMIE FONCTIONNELLE
Une coupe longitudinale d’un rein montre 2 parties distinctes : la partie extérieure granulaire,
le cortex, et la partie centrale ou médullaire striée. Vu au microscope, chaque rein est
constitué à peu près un million de néphrons.
1- Le néphron
Une partie du néphron se trouve dans la partie corticale des reins, tandis qu’une autre se
trouve dans la partie médullaire. Chaque néphron est constitué par une structure ressemblant à
une capsule appelée capsule glomérulaire. Cette capsule est suivie d’un tubule contourné
qu’on appelle tube contourné proximal. Ce tube est prolongé par un tube formant une anse
appelée anse de Henlé. Cette anse comprend deux parties : la branche descendante et la
branche ascendante. Elle est suivie par un tubule autre contourné, le tube contourné distal.
Enfin plusieurs tubes contournés distaux déversent leurs contenus dans le canal collecteur.
L’anse de Henlé et le tube collecteur se trouvent dans la partie médullaire qui lui confère sa
structure striée.
2- Les vaisseaux
Chaque néphron est approvisionné en sang par l’intermédiaire des artérioles afférentes qui
constituent les capillaires péritubulaires avec les veines rénales. Ces veines renvoient le sang
vers la veine cave inférieure. Au niveau de la capsule, ces artérioles afférentes constituent une
pelote qu’on appelle le glomérule. C’est à ce niveau que se passe la filtration du plasma.
La majeure partie de l’eau et sels présents dans le filtrat est réabsorbées à travers la paroi du
tube contourné proximal, une partie de cette réabsorption se passe aussi tout le long du reste
du tube du néphron.
La production de l’urine suit trois processus distincts :
- la filtration glomérulaire
- la réabsorption, surtout, au niveau du tube contourné proximal
- la sécrétion, en particulier, au niveau du tube contourné distal.
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1- La filtration glomérulaire
Où :
U concentration de X dans l’urine
P concentration de X dans le plasma
V le débit urinaire.
Le débit sanguin rénal peut être calculé à partir du débit plasmatique rénal :
1
Débit sanguin rénal = DPR x ---------------------------
1 – hématocrite
Ce débit sanguin rénal est sujet de certaines variations selon l’état du sujet. Etant donné que
les nerfs rénaux courent le long des vaisseaux sanguins lorsqu’ils pénètrent dans les reins. Ils
contiennent des fibres parasympathiques; et des fibres sympathiques qui sont avant tout
vasoconstrictrices.
Librement filtrée
Ni absorbée, ni sécrétée par les tubules
Non métabolisée
Non stockée dans le rein
Non liée aux protéines plasmatiques
Non toxique
N’a pas d’effet sur le débit de filtration
De préférence facile à mesurer dans le plasma et dans l’urine.
En général, c’est la créatinine que l’on utilise ; mais on peut également utiliser l’inuline qui
est un polymère du fructose. Chez une personne adulte normale, DFG = 125ml/min, DFG de
la femme est 10% inférieur à celui de l’homme.
I- La perméabilité
La filtration se fait à travers les fentes qui existent entre les expansions des podocytes. Les
substances qui filtrent en quantités appréciables ont un poids moléculaire inférieur à
60 000 mais c’est surtout le diamètre plutôt que le poids moléculaire lui-même qui fait
qu’une molécule donnée est filtrée ou non. Les molécules dont le diamètre est supérieur à
7μm sont presque totalement exclues, comme c’est le cas de l’albumine plasmatique ; par
contre les petites protéines et le polypeptide passent plus facilement
V- Vasoconstriction rénale
Cette vasoconstriction produit une réduction importante du débit sanguin rénal. Une
vasoconstriction rénale analogue peut être produite en stimulant le centre vasomoteur
bulbaire, certaines parties du tronc cérébral et le cortex cérébral. Quand la pression dans la
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Les pyrogènes bactériennes provoquent une vasodilatation rénale qui est supprimée par
l’administration de médicaments antipyrétiques. Tandis que la fièvre due à d’autres causes,
est habituellement associée à une vasoconstriction rénale modérée. L’hydralazine, un
antihypertenseur qui baisse considérablement la pression artérielle, provoque une
augmentation du débit sanguin rénal, il en est de même pour un régime riche en protéines.
DFG
La fraction de filtration = --------------
DPR
Où :
DFG : débit de filtration glomérulaire
DPR : débit plasmatique rénal
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DFG varie moins que le DPR, quand la pression artérielle de la grande circulation diminue, le
DFG est moins réduit que DPR à cause de la constriction des artérioles efférentes, ce qui fait
que la filtration augmente.
Dans le cas des reins, et si le glomérule fonctionne comme un filtre, le débit urinaire Qu doit
être fonction de la différence de la pression régnant dans la chambre glomérulaire et celle sous
laquelle le plasma se retrouve dans les capillaires glomérulaires.
Ce qui compte donc c’est la pression du sang dans le capillaire glomérulaire. On l’estime en
général à 70 5 mm Hg. Cette valeur élevée est partiellement favorable à un processus de
filtration.
De l’autre côté, la pression de l’urine glomérulaire est faible : elle de l’ordre de 10 mm Hg ;
mais la différence entre ces deux pressions ne représentent pas la pression de filtration réelle,
car il existe une différence de pression oncotique en faveur du plasma.
A l’entrée du glomérule, la pression oncotique du plasma est de 25 mm Hg. Il en résulte un
appel d’eau de l’urine glomérulaire vers le plasma qui se fait sous une pression de 25 mm Hg.
Du fait de la filtration glomérulaire, de l’eau accompagne les petites molécules (ions, glucose,
urée …) dans la lumière tubulaire.
Comme les grosses molécules protéiques ne passent pas le filtre, leur concentration à la sortie
du glomérule dans le plasma de l’artère efférente augmente par rapport à l’entrée ce qui
entraîne l’augmentation de la pression oncotique.
Cette augmentation sera d’autant plus grande que la quantité d’eau filtrée au niveau du
glomérule sera elle-même plus grande.
Chez l’homme normal, le débit plasmatique rénal est d’environ 600 ml/minute et celui de la
filtration glomérulaire est de 130 ml/minute.
La pression oncotique serait égale à 30 mm Hg dans les tubules rénaux.
Cette pression de 30 mm Hg s’ajoute à la pression hydrostatique intra tubulaire (10 mm Hg)
pour s’opposer au passage de l’ultrafiltrat du plasma qui est l’urine glomérulaire.
Ceci entraîne qu’il n’y aura pas de filtration au niveau des glomérules que si la pression
sanguine dans les capillaires glomérulaires est > à 40 mm Hg.
L’existence de cette pression oncotique qui s’oppose à la filtration glomérulaire explique que
le débit urinaire se tarisse bien avant que la pression artérielle soit nulle. Ce qui veut dire que
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2- la fonction tubulaire
Trois classes des substances sont filtrées au niveau du glomérule : l’eau ; les électrolytes (Na,
Cl, K, Ca, Mg, HCO3, HPO4), les non électrolytes (glucose, acides aminés, les produits du
métabolisme des protéines : urée, acide urique, créatinine).la deuxième étape après la
filtration c’est la réabsorption sélective des substances filtrées.
Les substances sont réabsorbées ou sécrétées dans les tubules par diffusion passive le long des
gradients chimiques ou électriques, ou sont activement transportées contre ces gradients. Ce
système de transport est particulier à une substance donnée et il a ses limites ou transport
maximal (Tm). La quantité de soluté particulier transporté par un système de transport
correspondant est proportionnelle à la quantité de ce soluté présente jusqu’à la limite du
système (Tm). Ainsi à des concentrations plus élevées, le mécanisme de transport est saturé et
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C’est celle qui s’effectue le long du segment proximal. C’est réabsorption de Na, Cl, K,
HCO3, glucose qui s’accompagne d’une réabsorption de l’eau, car ces éléments sont
osmotiquement actifs. Cette réabsorption est dite obligatoire parce qu’elle ne résulte que des
phénomènes osmotiques liés au passage des ions et du glucose, qui n’exige pour se produire,
que la perméabilité à l’eau du segment proximal. Elle représente 80 à 85% du volume du
filtrat glomérulaire.
Ce mécanisme de réabsorption passive de l’eau permet d’expliquer certaines polyuries
réalisées expérimentalement. Par exemple dans le cas d’une hyperglycémie (plus de 3g/l). Le
glucose par son Tmg ne peut pas être absorbé totalement.
1- réabsorption de Na
Normalement, plus de 99% du sodium filtré au niveau des glomérules retournent dans le
sang. Les 67% sont réabsorbés au niveau du tube contourné proximal, 25% au niveau de
l’anse de Henlé, et le reste au n veau du tube contourné distal et le tube collecteur.
Des hormones régulent la réabsorption de sodium au niveau du tube contourné distal.
L’aldostérone est une hormone secrétée au niveau du cortex (la partie externe) de la glande
surrénale (glande qui se trouve sur les reins). Cette hormone favorise la l’excrétion des ions
potassium et la réabsorption des ions sodium.
Ainsi lorsque le volume du sang, ou la pression artérielle n’est pas suffisant pour permettre à
la filtration glomérulaire, les reins secrètent de la rénine. La rénine est une enzyme qui
transforment l’angiotensinogène (précurseur produit par le foie) qui se trouve dans le plasma
en angiotensine I. Et cette angiotensine I sera transformée en angiotensine II qui est un
puissant vasoconstricteur et en même temps stimulateur du cortex surrénalien pour libérer
l’aldostérone.
Et comme la réabsorption des ions de sodium est toujours suivie de celle de l’eau, ce
processus provoque l’augmentation de la pression artérielle.
A côté, lorsque les myocardes sont tirés par un volume excessif du sang que le cœur reçoit, les
oreillettes secrètent l’hormone natriurétique auriculaire. Cette hormone inhibe la sécrétion de
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Equilibre glomérulo-tubulaire
Du fait que la quantité de Na filtré est importante, que si la quantité de Na réabsorbée
reste constante, une faible augmentation de DFG augmente considérablement la quantité
excrétée. Inversement, une petite chute de DFG réduirait à zéro l’excrétion de Na . La plus
grande partie de la variation de la réabsorption a lieu dans le tube proximal qui se passe
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2- réabsorption de glucose
Le glucose est soustrait de l’urine par transport actif. Il est filtré à un débit de 100mg/min
environ. Virtuellement, tout le glucose est réabsorbé dans la première partie du tube proximal,
cela veut dire qu’il ne devrait plus apparaître dans l’urine que quelques mg de glucose après
24h. La quantité filtrée est proportionnelle à la quantité présente dans le sang jusqu’à Tm du
glucose (375mg/min chez l’homme et 300mg/min chez la femme). Lorsque Tm est dépassé,
on retrouve du glucose dans l’urine.
Lorsque la quantité filtrée est inférieure au Tm, du glucose échappe à la réabsorption tubulaire
car le système de transport de glucose mis en jeu n’est pas complètement irréversible. Les
mêmes mécanismes qui transportent le glucose transportent également le fructose, le
galactose et le xylose.
Ce mécanisme n’est pas modifié par l’insuline. Tm de glucose reste normal chez les
diabétiques. Par contre, il est inhibé par un glycoside la phlorhidzine, comme c’est le cas du
transport du glucose à travers la muqueuse intestinale. L’intoxication par ce glucoside fait
apparaître une glucosurie en dépit d’une glycémie normale de 1g/l. On parle dans ce cas de
diabète rénal.
Pour une glycémie égale à S, la quantité de glucose filtré/min est égale à :
S = F.P = OT = Tmg.
Ceci permet donc de déterminer le seuil de la glycémie avant la gulcosurie.
Pour des valeurs élevées de la glycémie, entre 3 et 6 g/l, une glucosurie s’installe.
Par expérience, le débit de l’élimination urinaire du glucose obéit à la relation :
U.V = F.P – Tmg.
Pour une glycémie > 3 g/l, la droite U.V coupe l’axe des abscisses au point S qui est la valeur
maximale de la glycémie avant la glucosurie. C’est donc le seuil de l’élimination rénale du
glucose.
Dans les conditions basales, QGR = F.P, il n’y a donc pas de glucose dans l’urine : U.V = 0.
Pour une glycémie de 1 g/l et en supposant que le débit de filtration glomérulaire = 130
ml/min, ce qui veut dire que chez l’homme, il y a 130 mg qui filtre aux glomérules/min et qui
sont ensuite réabsorbée en totalité.
Il existe quand même des réserves dans le pouvoir de réabsorption. En effet, la glycémie peut
entraîner au dessus de 1 g/l, mais parallèlement, la quantité de glucose filtrée aux glomérules
augmente également.
Il faut atteindre une glycémie de 1.6 à 1.8 g pour qu’une glucosurie s’installe. Cette valeur de
la glycémie désigne le seuil de l’élimination rénale du glucose, c-à-d : le débit de filtration du
glucose au niveau des glomérules (FP) est tel que le maximum des possibilités de
réabsorption par les cellules du tube a été atteint. Ce seuil est désigné par le symbole Tmg
(tubular maximal glucose reabsorption) (mg/min).
Ce sont les ions Na ou K PO4-, les acides aminés, l’acide urique, l’acide ascorbique, les
sulfates, la créatine et les corps cétoniques, les acides acétoacétiques. Certains systèmes de
transport transportent dans n’importe quel direction, selon les circonstances, et certains
peuvent échanger une substance pour une autre.
La plupart des mécanismes de transport actif responsable de la réabsorption des solutés sont
localisés dans les tubes proximaux. Na est transporté activement hors du liquide tubulaire au
niveau du tube distal et canaux collecteurs, et le Cl est transporté activement hors du tubule au
niveau de la branche ascendante large de l’anse de Henlé.
Les mécanismes de transport actif rénaux, comme tous les systèmes de transport actif dans
l’organisme, peuvent être inhibés de façon compétitive ou non compétitive. Par exemple, le
mécanisme responsable de la réabsorpriton de l’acide urique peut être inhibé par le
probénécide (bénémide) et par la phénylbutazone (butazolidine) qui présente une importance
pratique dans le traitement de la goutte.
La réabsorption des ions Na+, Cl-, K+, HCO3-, celle du glucose le long du tube proximal
s’accompagne d’une réabsorption d’eau, car ces éléments sont osmotiquement actifs et
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entraînent l’eau avec eux. Autrement, l’urine serait hypotonique par rapport aux liquides
interstitiels.
Cette réabsorption est dite obligatoire parce qu’elle résulte des phénomènes osmotiques
obligatoirement liés aux passages des ions et du glucose.
La quantité réabsorbée est égale à 80 à 85% du volume du filtrat glomérulaire.
Expérimentalement, s’il existe dans le filtrat glomérulaire des quantités importantes d’une
substance osmotiquement active, non réabsorbée par le tube proximal, cette substance retient
avec elle une certaine quantité d’eau afin de conserver l’isomolarité entre le plasma et le
liquide tubulaire. Une polyurie s’installe ; c’est le mécanisme de diurèse osmotique. On peut
la provoquer par perfusion intraveineuse de mannitol ou d’hyposulfite de soude. Ces deux
produits possèdent de faibles poids moléculaires et ne sont pas réabsorbés par les tubes
proximaux. Leur élimination dans l’urine tubulaire entraîne avec elle une quantité d’eau plus
élevée d’autant plus que leur débit de filtration glomérulaire est plus élevé.
Dans le cas d’une hyperglycémie élevée (>3 g/l), le Tmg est largement dépassé le glucose
filtré aux glomérules ne peut pas en totalité être réabsorbé par les tubes. Le glucose non
réabsorbé reste dans l’urine tubulaire, retenant avec lui une quantité d’eau qui est d’autant
plus importante que la glycémie et élevée.
6- La réabsorption facultative
Lors de la réabsorption obligatoire 85% du filtrat glomérulaire ont été réabsorbés, ce qui
laissait encore une diurèse excessive. La réabsorption de l’eau dans les autres segments du
néphron est soumise à des facteurs qui sont au service de la régulation de l’osmolarité du
milieu intérieur.
Cette réabsorption est basée sur les deux branches de l’anse de Henlé et le tube collecteur, qui
fonctionnent comme un dispositif de contre-courant qui permet, par des échanges passifs
d’eau, d’établir une concentration progressive (et réglable) entre tous les liquides de la zone
corticale et ceux de la zone papillaire (urine et liquide interstitiel).
beaucoup plus petit (grêle) est relativement imperméable à l’eau et relativement perméable au
sodium et à l’urée ‘mais encore plus perméable au na qu’à l’urée). Ainsi, Na passe
passivement dans l’intrestitium le long du gradient de concentration.
Tandis que le segment large de la branche ascendante de l’anse est relativement imperméable,
aussi bien à l’eau qu’aux solutés. Or le Cl y est transporté activement hors du liquide
tubulaire, et pour garder la neutralité électrique l’ion Na le suit passivement et sort aussi de la
lumière tubulaire. La réabsorption de Cl- non accompagnée d’eau par l’épithélium des
branches ascendantes de l’anse de Henlé concentre le liquide interstitiel médullaire
Comme le tube distal et les parties externes des canaux collecteurs sont relativement
imperméables à l’eau en présence de vasopressine, l’eau quitte donc la lumière tubulaire, ce
qui provoque une augmentation de la concentration de l’urée dans le liquide tubulaire. Et
comme la partie du canal collecteur située dans la médullaire est perméable à l’urée et à l’eau
en présence de la vasopressine, l’urée passe donc passivement dans l’interstitium maintenant
ainsi une osmolarité élevée de la pyramide médullaire et de l’eau est également soustraite, ce
qui fait que le liquide tubulaire devient fortement concentré.
Na+ est ralenti dans les régions les plus profondes. L’injection d’aldostérone rétablit le
gradient.
En l’absence de minéralocorticoïdes le défaut ne touche pas les propriétés de contre courant
du système, mais plutôt sa composante active : le transport de NaCl. Cette réabsorption active
du NaCl dans la branche large implique une action de l’aldostérone.
Les cellules des tubes proximal et distal, comme les cellules des glandes gastriques,
sécrètent des ions H . H est transporté activement à travers la membrane, et pour chaque
ion H sécrété un ion Na et HCO 3
pénètrent dans le liquide interstitiel et diffusent dans
2- Sécrétion de l’ammoniac
NH 3 est sécrété dans les tubes proximal, distal et collecteurs. Les réactions qui aboutissent à
la formation de NH 3 sont :
Conversion de la glutamine en acide glutamique et ammoniac,
catalysée par la glutaminase
Désamination de l’acide glutamique en présence de glutamate
déshydrogénase pour donner de l’acide α cétoglutarique et
ammoniac
Désamination d’autres acides aminés pour donner des acides
cétoniques et de l’ammoniac
En outre, du NH 3 vient directement du sang artériel et diffuse dans
le liquide tubulaire car il est liposoluble et traverse facilement les
membranes cellulaires.
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Dans le liquide tubulaire, NH 3 réagit avec les ions H sécrétés pour former les ions
ammonium NH 4 . Les ions ammonium sont relativement insolubles dans les graisses et reste
ainsi dans le liquide tubulaire.
La quantité de NH 4 formé dépend du débit de production de NH 3 et à la quantité de H
contenu dans l’urine alcaline est nulle, alors qu’elle est élevée dans une urine acide.
Le processus par lequel est sécrété NH 3 est appelé diffusion non ionique, car il diffuse dans le
liquide tubulaire à un débit qui dépend du pH urinaire.
3- Sécrétion acide
Il est clair qu’il existe bien plus de sécrétion acide dans le tube proximal que dans le tube
distal. Cette sécrétion acide rénale est modifiée par des variations de la PCO 2 intracellulaire,
dans le sang, les Na filtrés avec des anions acides sont excrétés dans l’urine si la quantité
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Normalement, 180l de liquide sont filtrés à travers les glomérules chaque jour alors que le
volume urinaire quotidien est d’environ 1 litre. La même quantité de solutés peut être excrétée
par 24h dans un volume d’urine de 500ml ; cela veut dire que l’eau filtrée est réabsorbée sans
modifier l’excrétion totale des solutés. Ainsi quand l’urine est concentrée, de l’eau est
soustraite en excès des solutés ; quand l’urine est diluée, de l’eau est perdue par l’organisme
en excès sur les solutés. Ces deux faits ont une grande importance pour l’économie de
l’organisme et la régulation de l’osmolalité des liquides du corps.
1- Excrétion de sodium
Comme Na est le cation le plus abondant dans le LEC et comme les sels de sodium
représentent plus de 90% des solutés osmotiquement actifs du plasma et du liquide interstitiel,
la quantité se Na dans l’organisme est un des déterminants principaux du volume du LEC.
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C’est pourquoi des multiples mécanismes de régulation sont développés chez les animaux
terrestres pour contrôler l’excrétion de cet ion. De ce fait, la quantité de Na excrétée est
ajustée de façon à être égale à la quantité ingérée, ainsi l’individu reste e en équilibre sodé. En
outre, on observe une natriurèse lorsqu’une solution saline est perfusée par voie intra veineuse
et une diminution de l’excrétion de Na quand le volume de LEC est réduit
Du Na est filtré en grande quantité mais il est ensuite (96 à 99%) activement transporté en
dehors des tubes proximaux et distaux, ainsi que des tubes collecteurs
La plus grande partie du Na est réabsorbée avec du Cl
Une partie de Na est réabsorbée dans le processus où Na pénètre dans le sang en
échange d’un H sécrété par les tubules
Une faible quantité de Na est réabsorbée en association avec la sécrétion de K
Régulation de l’excrétion de Na
.
Les facteurs modifiants la réabsorption de Na sont multiples :
Pressions oncotique et hydrostatique dans les capillaires péritubulaires
La concentration en aldostérone circulante
La concentration en hormones corticosurrénales
Bien que le processus de réabsorption n’implique pas un transport de cet ion dans les cellules
tubulaires, il se comporte comme s’il avait un Tm (transport maximal) qui est dépassé lorsque
la concentration plasmatique est supérieure à 28meq/l (mM/l). Ainsi, à des concentrations
plus basses, tout le HCO 3 est réabsorbé, et pour des valeurs supérieures, HCO 3 apparaît
dans l’urine qui devient alcaline dans ce cas.
Quand la concentration de HCO 3 est de 28mEq/l, H est sécrété à son maximum et tous les
s’abaisse dans le plasma, une quantité de H plus grande est disponible pour apparaître sous
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La capacité des tubules à réabsorber HCO 3 s’élève lorsque le DFG (débit de filtration
glomérulaire) augmente.
3- Excrétion du chlorure
La réabsorption des chlorures augmente quand la réabsorption de HCO 3 diminue et vice
diffusion passive peut expliquer les mouvements de Cl dans la plupart des cas. Cependant, Cl
est activement transporté hors de la lumière tubulaire dans la branche ascendante large de
Henle.
4- Excrétion du potassium
Une grande partie du K filtré est soustraite du liquide tubulaire par réabsorption active dans
les tubes proximaux. Ensuite il est sécrété dans le liquide tubulaire par les cellules tubulaires
distales. En général, des ions Na est réabsorbé en échange des ions K sécrétés dans les
tubes distaux. Dans les circonstances normales, la quantité de K sécrétée est égale environ
aux apports en K , et l’équilibre potassique est ainsi maintenu.
Le mouvement de K est en grande partie passif. Cependant, il existe un couplage électrique
dans la mesure où la migration intracellulaire de Na tend à baisser la différence de potentiel
da part et d’autre de la cellule tubulaire, ce qui favorise le mouvement de K vers la lumière
tubulaire.
Comme Na est aussi réabsorbé en association avec la sécrétion de H , il y a une compétition
pour le Na dans le liquide tubulaire distal. L’excrétion de K diminue lorsque la quantité de
Na qui atteint le tube distal diminue ou lorsque la quantité de H y est élevée.
Lorsque la teneur en K dans l’organisme diminue (déplétion potassique), la sécrétion de K
diminue.
Quand le K total de l’organisme est élevé, la sécrétion de H est inhibée à cause de l’alcalose
intracellulaire provoquée cette augmentation de K .
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Ce sont essentiellement certaines hormones corticosurrénales, dont les effets s’exercent sur
les transports ioniques, et spécialement sur la réabsorption tubulaire du sodium dans le tube
distal (échanges Na et K) ; l’hormone parathyroïdienne et l’hormone antidiurétique (ADH)
dont la présence est nécessaire à la perméabilité à l’eau du tube distal et surtout des canaux
collecteurs.
H
+
R
AC
ATPPPi+AMP5’AMPc
Réponse biologique
La polyurie est la conséquence de la disparition d’un facteur hormonal, élaboré par les
cellules nerveuses de l’hypothalamus et accumulé dans le lobe postérieur de l’hypophyse,
l’hormone antidiurétique (ADH). Comme elle est également douée d’effets vaso-presseurs,
elle s’identifie à la vasopressine (arginine 8 vasopressine).
L’ ADH provoque deux effets sur le rein :
1. elle augmente la perméabilité à l’eau dans des canaux collecteurs. au niveau du
Tube contourné distal. Cet effet est limité à la parie distale de cette structure. Cette
action s’exerce par l’intermédiaire de l’AMPc
2. Le long de la branche ascendante, de l’anse de Henlé, l’adénylcyclase est sensible
à l’action de l’Arginine Vasopressine. Or l’épithélium du segment large ascendant
est imperméable à l’eau, en présence ou non de l’ADH. Ce qui équivaudrait à une
stimulation du transport actif de NaCl présent dans ce segment, pour créer un
gradient intra rénal de pression osmotique.
Sa sécrétion est fonction de l’état d’hydratation du sujet. Elle est nulle lors de la surcharge
aqueuse (polyurie par absence d’ADH), elle augmente lorsque le sujet est en hydropénie.
L’hormone est éliminée en grande partie par la voie urinaire d’où le pouvoir antidiurétique de
l’urine elle-même.
Les facteurs qui règlent cette sécrétion d’ADH, sont avant tout, l’osmolarité et le volume
plasmatique. En effet, des tensio récepteurs sont localisés au niveau des oreillettes : une
tension au niveau de leur paroi provoque une polyurie (exemple le gonflement de l’oreillette
gauche, ce réflexe est aboli par la double vagotomie).
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3. Hormone parathyroïdienne
La parthormone contrôle l’excrétion rénale des ions phosphates (phosphores inorganiques)
La PTH inhibe tout le long du TCP la réabsorption isomotique du fluide tubulaire.
Elle y diminue également la réabsorption rénale des bicarbonates. Toutefois, l’effet inhibiteur
de la PTH n’est pas lié sur l’activité de l’Anhydrase carbonique.
Par ailleurs, l’homme PTH augmente excrétion rénale des PO4 en diminuant la réabsorption
dans le TCP et le long du TCD.
Par contre, la réabsorption active du Ca2+ est augmentée par la PTH, au niveau du TCD
4. Catécholamines
Ces agonistes stimulent la libération de Rénine par les cellules de l’appareil juxtagloménulaire
d’ ADN endogène.
Les agonistes adrénergiques des catécholamines par contre, modulant la concentration
intrarénale d’AMPc.
5. La Calcitonine
La calcitonine augmente l’excrétion rénale des ions: Na+, Ca2+, Po4 2-, Mg2+, et Cl-.
Toutefois, très peu de données physiologiques permettent de préciser, s’il s’agit d’effets
spécifiques. Il semblerait que seuls les mouvements des Mg2+ soient réellement affectés par
cette hormone, qui augmente sa réabsorption dans l’anse de Heulé
Système Kallicréine-Kinine Rénal
Les Kinines (bradykinine, lysyl-bradykinine ou Kallidine , et Met Lys bradykinine) sont des
polypeptides vasodilatateurs, diurétiques et natiurétiques.
Avec les PGE rénales, elles atténuent les effets vasoconstricteurs et antinatriurétiques du
système : Rénine-Angiotensine-Aldostérone
Ces deux systèmes. Kallicréine- Kinine, Rénine- Angiotensine ont en commun le fait que
l’enzyme de conversion de l’Angiotensine I en Angiotensine II est identique à la kinase II,
principale enzyme de dégradation des Kinines.
Il a été démontré, que la Kallicréine est une protéine membranaire, des cellules situées au-
delà de la position proximale du tubule riche en bordure en brosse. A ce niveau de ces
dernières, l’enzyme de conversion de l’Angiotensine IAngiotensine II (Kinase II) et
Angiotensinase sont présente.
La Kinase clive le dipeptide Phe-Ang terminale des Kinines, suivant la réaction :
BradyKininogène Angiotensin
Kallicréine Rénine
BradyKinine de conversion Angio
(Kinase II)
heptapetidique + Angio II + Mis leu
I introduction
La natriurèse dépendante de la pression de perfusion rénale concourt à assurer l’équilibre
entre les entrées en eau et en Na+cl- et leurs sorties. Plus la natriurèse est élevée par le biais
d’une élévation tensionnelle, plus important sont le travail cardiaque et le vieillissement
vasculaire : c'est-à-dire que l’hypertension artérielle est bien un moyen d’équilibrer le bilan
sodé, mais ce moyen est mal toléré par l’organisme. De ce concept naquit l’idée que toute
substance vasopressine ne peut aboutir à la création d’une hypertension artérielle que si elle a
la double propriété d’afin sur les vaisseaux extra rénaux et d’avoir une action intra rénale qui
nécessite une réajustement de pression pour maintenir une natriurèse égale aux entrées de
sodium.
Ainsi, la stimulation de système nerveux ne provoque que des hypertension labiles
(dénervation sino – carotidien, destruction du noyau du tractes solitaire, pluochromocytonus )
Par contre, la stimulation du SN intra rénale ou son équivalent, qu’est la perfusion continue
de l’artère rénale de Norad provoquent des hypertensions artérielles permanents.
On pense alors que le système Rénine – Angiotensine est la cause unique ou le relais
indispensable de toute élevation aormales des chiffres tensionnelles.
Trois facteurs sont impliqués dans l’hypertension artérielle :
1- les variations de la sécrétion de rénine qui influencent la pression artérielle à court
terme (effet presseur de l’Ang.) et à long terme (bilan sodé de l’aldostérone qui est
régulé essentiellement par les angiotensines)
2- Les Ang appartient une action directe sur la vascularisation intra rénale et sur la
natriurèse
3- Les autres actions des Ang (Action dur le SNC, action sur le SN périphérique, action
dipsogénique) ont des effets rénaux.
Parce qu’il vient du rein et parce qu’il agit sur le rein, le système Rénine – Ang est une des
causes principale dans la genèse de toutes les hypertensions artérielles
Rénine
Angiotensinogène Ang I Ang II octopeptide
Décapeptide
peptidyl dipeptidase(Kinase II)
Résultat
Pression artérielle
.Chez l’homme l’Ang II , ne concourt au maintien de la pression artérielle que lorsque le
bilan sodé est (-)
.C’est surtour en orthostatisme que la contribution de l’Ang est efficace pour le maintien de la
pression artérielle
.Dans les états pathologiques cliniques, où le débit cardiaque est bas( insuffisance cardiaque
par exemple ), l’inhibition du S-R-A déclenche une chute tensionnelle : c'est-à-dire : ce
système est impliqué pour le maintien de la pression artérielle dans cet état.
N.B
34
Il faut noter cependant que, le bilan sodé et le SRA n’expliquent pas aux seuls l’hypertension
artérielle
Plusieurs hormones rénales interviennent dans la régulation de la pression artérielle. ou
pathologique.
________________________________________________________________________
Fact : Hypertenseurs Fact Hypotenseurs
_________________________________________________________________________
rénine Kallicréine
Néphrotensine PGE2
Rénopressine PGA2
Tonine Lipide neute
_________________________________________________________________________
Chez l’homme hypertendu, les inhibiteurs du SRA peut être utiliser pour dépister la genèse
d’une hypertension voire de la traiter une hypertension provoquée par un excès de rénine.
Sécrétion d’Aldostérone
.Les inhibiteurs compétitifs des Ang II et Ang III ont permis de démontrer le rôle prédominant
du SRA dans la régulation de la sécrétion d’Aldo.
Toutefois, l’Ang II agit par elle-même directement sur la production d’Aldostérone.
L’aldo pénètre dans la cellule, se lie avec des récepteurs, puis migre dans le noyau. Le
complexe A-R interagit avec la chromotime, qui synthétise du mARN qui va induire la
synthèse de protéines, resposables de l’effet physiologique.
6} --------------------- } 6 type II
glucocoricoïde récepteur
36
-le de Na+( contre le gradient éléctrochimique) se fait du côté apicol (ou mulueux) vers
le côté basal (ou séreux )- la régulation du de Na+ sous l’effet de l’aldostérone peut donc
se faire à 3 niveaux :
a-Au niveau apicol : l’aldostérone augmente la perméabilité de cette barrière au Na+ (
création ou ouverture de poses existants)
b-Au niveau basal :la membrane basolatérale contient dans son épaisseur de l’ATPase-
l’aldostérone pourrait augmenter le technique transcellulaire du Na+ en augmentant le
nombre ou l’ de Na+ dans la cellule par modification des potentiels d’oxydoréduction,
production d’ATP, augmentation d’é des du cycle de Krebo.
il a été établi que le site d’action principal de l’aldos est la partie distale du néphron : Tube
distal et collecteur.
III effet de l’aldostérone sur le transport des ions K+, H+, Cl-
Couplage Na+/K+ mécanisme de l’excrétion de K+.
.Autrefois, on avait admis qu’il existait un couplage Na+/K+ direct et obligatoire entre la
réabsorption de Na+ et la Sécrétion de K+
.Aujourd’hui, plusieurs faits réfutent cette hypothèse, sur base de nombreux arguments :
1° dans la vessie de crepand, l’hormone augmente le technique de Na+ sans qu’il y
ait de mouvement de K+ au sens inverse.
2° Le…….d’échappement à l’administration d’aldos est vrai uniquement pour le Na+
alors que l’excrétion de K+ continue.
3° L’actynomycine D (inhibiteur de la transcription de l’ADN ) abolit l’effet
antinatriurétique de l’hormone et non l’effet Kalimétique .
Toutefois, les relations entre technique, en sens opposé de Na+ et K+ pourrait être indirect :
.Dans le rein, la réabsorption de Na+ de la lumière tubulaire vers les capillaires
péritubulaires créerait une ddp transtubulaire,avec lumière tubulaire négative. Cette
négativité crée un gradient électrique que suit l’ion K+, qui passe donc les espaces
péritubulaires dans la lumière. Ce mécanisme n’est toutefois qu’une hypothèse.
Physiopathologie rénale
On distingue :
a)- les oedèmes avec concentration du volume plasmatique. Ils résultent toujours d’un
défaut primitif de l’élimination de l’eau et du Na+ par altération rénale ( néphropathie
organique ou fonctionnelle).
-Dans l’anurie, malgré l’augmentation du vol plasmatique, l’œdème est rare en raison de
l’insuffisance même de cette diminution du vol plasmatique.
-Par contre, l’œdème caractérise les glomérulonéphrites aigües.
L’altération de la perméabilité capillaire dans dans les néphrites aigües, peuvent fausser la
mésure du vol . plasmatique, puisque l’espace albumine se trouve augmenté du fait du
passage des pprotéines à la parois capillaire.
39
-Au cours des syndromes néphrétiques, la protéinurie massive et prolongée est la cause de
l’hyperlbuminurie impliquant une diminution de la pression oncotique
au cours des œdèmes de carence, des œdèmes de l’insuffisances cardiaque , des thromboses
veineuses, des cirrhoses, de la toxémie gravidique, les perturbations rénales jouent un rôle
important pour le maintien des oedèmes : les oedèmes diminuent la circulation intra rénale et
donc l’excrétion sodée, car ils implique la sécrétion d’hormones hypo cellulaires
Surrénales et paupis placentaires qui favorisent la réabsorption du Na+et de l’eau
c- Azotémie rénale
Le dosage de l’urée permet d’affirmer une azotémie d’origine rénale.
.chez l’enfant , le taux varie entre 0.15 et 0.30g/l. au dessus de 0.40g/l il y a hyperazotémie
- 4 stades de l’évolution de l’azotémie sont à savoir :
a- période prémonitoire :
--l’azotémie peut rester très longtemps aux environs de chiffres normaux ou subnormaux
chez des sujets qui présentent un syndrome urinaire typique de néphrite chronique.
--Dans ce cas, seule la constante d’Ambard ou la clairance de l’urée décèle le trouble
latent. Cette période peut durer des années.
c- Azotémie au dessus de 1g :
Lorsqu’on a constaté, chez un sujet atteint de néphrite chronique, une azotémie de 1g, il
est nécessaire de répéter plusieurs fois les dosages à une semaine d’intervalle, pendant 1
ou 2 mois.
Si l’azotémie demeure au dessus de 1g pendant cette période de contrôle, on peut affirmer,
avec peu de chance de se tromper, que la mort surviendra dans un délai de 1 à 2 ans au
maximum
Il existe alors 3 éventualités :
a- l’azotémie s’élève progressivement et régulièrement. Lorsqu’elle a atteint des
chiffres situés entre 2 à 3 jours, on peut affirmer que la mort se produira en
quelque mois
Lorsque le chiffre d’azotémie est au-dessus de 3 jours, le délais de survie est
très court, et s’exprime en semaine : la mort survient vers 5 ou 6 grammes.
b- Mais assez souvent, l’élévation n’est pas progressive et ces données ne
peuvent s’appliquer. L’urée oscille irrégulièrement] [1 et 2g. parfois avant la
mort, l’urée fait un bord vers un chiffre élevé. Souvent les signes cliniques
S’aggravent soudainement sans que l’azotémie se soit modifiée de façon
considérable.
c- enfin, la mort peut survenir par une complication intercurrente, souvent liée à
hypertension artérielle associée.
d- Les poussées aiguës :
Il est capital de savoir qu’au cours d’une néphrite chronique, l’azotémie peut
subir une exacerbation temporaire.
Les causes sont tantôt connues, tantôt inconnues.
Parmis les causes connues, citons :
- la teneur du régime alimentaire en azote :
un régime hyper protidique donne un surcroît d’urée, un régime
hypoprotidique fait baisser l’urée sans que toutefois se modifie les clairances.
- le teneur du régime alimentaire au Na cl peut également modifier le taux de
l’azote : - chez certaines azotémiques sans rétention aqueuse, mais soumis à un
désodé strict , le chiffre de l’urée peut diminuer d’une façon très appréciable,
lorsqu’on rechlorurait le régime, sans que toutefois cette rechloruration
empêche l’évolution.
C-Q-V-D : il ne faut pas exagérer l’usage du régime déchloruré et réservé ce
régime aux seule brightiques atteints ou menacées de rétention chlorurée.
41
IV L’HYPERTENSION ARTERIELLE
L’hypertension artérielle est un symptôme fréquemment rencontré au cours des néphropathies
Il paraît établi, tant par l’expérimentation que par les études biochimiques, que l’ischémie
rénale qu’elle soit unique ou bilatérale, provoque la sécrétion d’une substance vaso – pressive.
Les néphropathies glomérulaires sont à considérer sous les points de vue : étiologique,
anatomique et cliniques. Les symptômes cliniques principaux se rangent en 2 groupes
correspondant eux-mêmes aux 2 groupes de néphropathies glomérulaires établis par widal.
Toutefois, il est difficile d’affirmer à coup sûr entre les injections inflammatoires et
affections dégénératives
-La néphrite : désigne toute inflammation aiguës ou chronique du rein.
- la néphrose : désigne des lésions dégénératives du rein sans inflammation : donc sans
néphrite verticale.
Toutefois REUBI exprime les nuances qu’il faut introduire, quand on parle de néphrite ou
de néphrose.
Anatomiquement, on considère l’infiltration et la prolifération cellulaire comme les
pathognomiques de l’inflammation, l’épaississement homogène d’une paroi non précédé
d’infiltration cellulaire est représentatif d’un processus dégénératif.
. Cliniquement, la nature inflammatoire d’une néphropathie est en relation certaine avec
une injection, ou qu’elle présente les caractères classiques de l’inflammation : fièvre,
leucocyte, sanguine ect …
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.toutefois, ces cadres ne sont pas rigides, car on peut trouver des néphropathies qui
présentent à la fois des caractères inflammatoires et dégénératifs.
Ce qui entraîne de nuancer les entités inflammatoires et dégénératives comme étant des
néphropathies à composants inflammatoires ou au dégénératives prédominante.
En simplifiant, la division ou 2 groupes (inflammatoire et dégénératif) est surtout
anatomique et en second lieu étiologique.
On peut alors distinguer les néphropathies aiguës, subaiguës et chroniques.
De même, on différencie les affections diffuses et parcellaires.
II CLASSIFICATION
2°Les Pyélo-néphirites
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Agents causaux
Il s’agit en général des poissons cellulaires lésant l’organisme tout entier, mais qui manque
une prédilection fâcheuse pour l’épithélium tubulaire.
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Outre les sels de Hg, il faut citer les sels de P6 ( saturnisme) , de cr et d’urane , le chlorate
de k, l’acide oxalique , les tartrates, les champignons vénéreux , le ferrocyanure de K , le
Ccl4 , l’éthylène – glycol.
Enfin, des médicaments comme le trypaflavine , les sels d’or, le versenote, les sulfamides , le
néomycine possèdent une action néphrotoxique …
Localisation rénale
L’agression rénale consiste en une action toxique directe sur la cellule épithéliale. Il en résulte
une nécrose tubulaire, mais les glomérules ne sont pas toujours épargnés.
Même lorsqu’ils sont histologiquement indemnes, ils présentent une perméabilité accrue pour
l’albumine CPVD : il existe une liaison ultra microscopique.
NB1
Plusieurs épreuves sont utilisées pour localiser les lésions :
Fonction Epreuve clinique Epreuve spécialisée
Filtration glomérulaire -urée sanguine -clr de l’inuline ou
-créatinine sérique hiosulfate de Na+
-clearance de la créatinine
endogène
-clearance de l’urée
NB2
On classe les analyses et épreuves d’après l’état de l’atteinte histo – chiffres et………...
On distingue :
- les analyses qui sont la preuve d’une atteinte lésionnelle
anatomique en : protéinurie examen microscopique.
Ces analyses ne sont pas quantitatives de l’étendue et de
la gravité de la lésion
- Les analyses et épreuves destinées à mesurer le
rendement de la fonction rénale, lésion en voie
d’extinction ou lésion éteinte.
C- NEPHROPATHIES VASCULAIRES
Les néphropathies vasculaires comprennent :
- La thrombose de la veine rénale
- La néphropathie sclérosante chronique au cour de
laquelle , le système vasculaire participe au processus
l’ ……….origine
- Un obstruction vasculaire progressive : qui implique la
dégénérescence des glomérules et des tubes.
- L’amylose et glomérulosclérose diabétique.
45
Ces néphropathies sont caractérisés par une atteinte organique, seule ou prédominante des
artères et des veines tels que : l’obstruction des artères rénale ,
L’infarctus rénal, la thrombose de la veine rénale, la néphro-angiosclérose et l’hypertension
artérielle.
NB
A l’occasion de ces néphropathies vasculaires, une classification poussée peut s’étendre à des
affections sur rares voie rarissimes, qui relève d’un tout autre secteur, mais qui peuvent
préserver des incidences dans toute autre …….. de l’organisme.
Citons pour cela, la micro – angiopathie thrombocytopénique de Moschowitz (1925)
Il s’agit d’une affection caractérisée par une anémie hémolytique acquise, avec aspect crénelé
et distansive des hématies, une diathèse hémorragique avec thrompocytopénie, des troubles
neurologique jugaces, de la fièvre et parfois des poussées d’urticaire.
Ce syndrome a été décrit par Moschowitz en 1925 sous le nom de : anémie pleichrome fébile
aiguë avec thrombose hyaline des artérioles terminales et des capillaires.
L’examen anatomopathologique révèle des lésions vasculaires disséminées, intéressant les
artérioles et les capillaires.
Histologiquement, il s’agit de nécrose fibrinoïdes avec thrombose occlusive
Le syndrome de Moschowitz peut à l’occasion s’étendre au rein. Il peut même arriver que le
rein soit affecté exclusivement.
L’atteinte rénale se traduit par des liaisons des artérioles afférentes et efférentes, plus
rarement des autres inter globulaire. Elles correspondent d’autre part, à une thrombo - artérite
et d’autre part à une glomérulite thrombosante , nécrosant et proliférante.
Cliniquement, on observe une glomérulonéphrite hématurique avec azotémie précoce,
oedèmes facultatifs et hypertension tardive in constante. L’évolution est généralement
mortelle en quelque semaines ou quelque mois.
que la paroi descendante de l’anse leur est perméable. Pour l’ion Po4 2- , cette perméabilité
est basse.
6° Fonctionnement du contre-courant multiplicateur
.Le Liquide isotonique provenant des tubes contournés proximaux entre dans la branche
descendante de l’anse de Heulé
.A chaque niveau de la branche ascendante, le Na+Cl- est activement rejeté, dans le milieu
interstitiel, diminuant la concentration de la branche ascendante et augmentant la
concentration dans le milieu interstitiel
Implique la [Na+] dans la branche descendante progressivement.
Cette augmentation de la concentration résulte d’une diffusion passive de Na+ depuis le
milieu interstitiel de la branche descendante
L’urine tubulaire devient hypotonique avant de pénétrer dans le tube distal
Le tube collecteur fonctionne comme un échangeur osmotique, permettent l’équilibration de
l’urine finale avec le milieu interstitiel hypertonique de la médullaire et de la papille.
En présence d’une concentration élevée ou ADN, la perméabilité du tube collecteur à l’eau est
importante. Le liquide isotonique qui pénètre dans le tube collecteur libère l’eau vers le milieu
interstitiel hypertonique. Implique l’urine finale voit sa concentration osmolaire égale à celle
du milieu interstitiel.