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Analyse Numerique
Analyse Numerique
TUNIS
Rapport
Élèves :
Atrous Sarra Classe : 1A MIndS
Hachani Salma
7 avril 2023
2 Problème direct 5
2.1 Régime stationnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Régime transitoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3 Problème inverse 14
Conclusion 19
Introduction
L’objectif de ce projet est d’étudier numériquement l’optimisation de la température
dans un four électrique. Le four est constitué d’un domaine Ω = Ωa ∪Ωc dans lequel on
dispose un certain nombre de résistances électriques. Le but est de déterminer les valeurs
de ces résistances de manière à atteindre une température cible dans une pièce placée à
l’intérieur du four.
Dans un premier temps, on résout numériquement l’équation de la chaleur en régime
stationnaire pour obtenir la température à l’intérieur du four. Ensuite, on utilise la mé-
thode d’optimisation quadratique pour minimiser la différence entre la température réelle
et la température cible. Pour cela, on doit résoudre un système linéaire à chaque itération.
2 Problème direct
2.1 Régime stationnaire
L’équation de la chaleur décrit l’évolution de la température T(x,t) en fonction du
temps t et de la position x à l’intérieur du four. En régime stationnaire, l’équation s’écrit
simplement sous la forme :
△T (x) = 0, ∀x ∈ Ωa
où △ est l’opérateur Laplacien. Cette équation est résolue numériquement à l’aide de la
méthode des différences finies. On discrétise le domaine Ωa en N points, et on approxime
la dérivée seconde de T(x) par une différence finie centrée :
T (x + h) − 2T (x) + T (x − h)
≈ ∆T (x) (1)
h2
où h est le pas de discrétisation. On obtient ainsi un système linéaire de la forme Ax=b,
où A est une matrice tridiagonale et b est un vecteur nul. On résout ce système à l’aide
de la méthode de Gauss-Seidel.
Etude théorique :
Montrons que T (x) = T0 (x) + T1 (x) est solution du problème (Pc ) avec source non
nulle et condition de Dirichlet non homogènes.
On sait que T0 est solution de l’équation de la chaleur stationnaire avec f = 0 et les
conditions de Dirichlet non homogènes T (0) = Tg et T (L) = Td , soit :
∂ ∂T0
− κ = 0 pour x ∈ [0, L] (2)
∂x ∂x
avec les conditions aux limites
T0 (0) = Tg et T0 (L) = Td
interprétation Dans ce cas où il n’y a pas de terme source, la température est déter-
minée uniquement par les conditions aux limites T(0) et T(L). La courbe de température
obtenue représente donc l’évolution de la température en fonction de la position x dans
le four, en supposant que les conditions aux limites sont maintenues constantes.
La forme de la courbe dépendra donc des valeurs de Tg et Td. Si Tg est plus élevé
que Td, la température augmentera graduellement de Tg à Td. Si Tg est inférieur à Td,
la température diminuera graduellement de Tg à Td. Si Tg est égal à Td, la température
sera constante dans tout le four.
Ainsi, la courbe de température permet de visualiser la distribution de température
dans le four en l’absence de sources thermiques, mais en prenant en compte les conditions
aux limites imposées.
On résout ensuite, pour 1 ≤ i ≤ Nr , le problème (Pc ) avec une seule résistance unitaire
Ri en prenant f = 1 au voisinage de xri , abscisse de la résistance, et 0 ailleurs et avec des
conditions aux bords T (0) = T (L) = 0. La solution de ce problème est notée Ti .
La linéarité du problème implique que la température T du four, obtenue avec les
températures Td et Tg imposées en x = 0 et x = L, avec Nr résistances d’amplitude
Nr
P
ri , 1 ≤ i ≤ Nr , est donc T = T0 + ri Ti .
i=1
On trace maintenant, dans deux figures séparées, la température T du four, avec les
mêmes conditions aux bords, pour deux résistances r1 et r2 (Nr = 2) d’amplitudes
r1 = r2 = 3000 placées en xr1 = 0.2L et xr2 = 0.8L, respectivement, et pour fi (x) =
(x−xri )2
exp − 2·0.0522 , i = 1 et 2.
∂T (x, t)
− α∆T (x, t) = 0, ∀x ∈ Ωa (6)
∂t
où α est la conductivité thermique de l’air.
Dans cette partie, on s’intéresse au problème transitoire (Pc ) qui concerne la recherche
d’une solution approchée par deux schémas numériques, explicite et implicite. Pour cela,
on utilise une discrétisation en espace et en temps avec des pas de N = 4n et M , respecti-
vement, et un pas de discrétisation en espace de h = L/N . ∆t est le pas de discrétisation
en temps avec ∆t = tmax /M , avec :
Schéma explicite Soit Tj = (T1,j , T2,j , . . . , T4N −1,j ). On a T (0) = T0 , on souhaite donc
chercher une approximation Tj+1 de la solution exacte qui satisfait le système direct
suivant :
Figure 8
et que
Figure 9
Notre schéma est donc consistant et est d’ordre 1 en temps et d’ordre 2 en espace.
Pour étudier la stabilité de ce schema, on utilise la méthode de Fourrier de von Neumann
et en posant α = t/h ∗ ∗2 on en déduit que le shéma est stable si et seulement si :
Figure 10
Courbe
Figure 11
Figure 12
xr1=0.2L et r=3000
Figure 13
Figure 14
Figure 15
Figure 16
Figure 17
Figure 18
Figure 19
Courbe
3 Problème inverse
Danc cette partie on va supposer que l’on cherche à chauffer le cuisson à une tem-
pérature idéale de cuisson Tc. Afin d’obtenir ce résultat on va déterminer les valeurs de
r1 ,r2 ,..., rN qui nous permettent d’approcher cette valeur de T souhaitée.
Rappelons d’abord que par application du principe de linéarité ,la température peut être
écrite sous la forme :
n
X
T (x) = T0 (x) + ri Ti (x). (7)
r=1
Ãr = b̃ (10)
Pour déterminer les valeurs de ri, il est nécessaire de commencer par déterminer les
coefficients de la matrice A ainsi que le vecteur b en utilisant la méthode de rectangle à
gauche.
Z b
f (x), dx ≈ (a − b)f (a) (11)
a
Ainsi, en utilisant cette méthode, il est possible de déterminer les coefficients de la matrice
A et le vecteur b, qui permettent ensuite de résoudre le système linéaire (8)
Cas d’une seule résistance Dans cette section, nous allons considérer que la résistance
est placée à xr1 =0.2L et nous allons calculer la valeur de la résistance r1 qui donne
la température T la plus proche de notre température cible Tc. Nous allons utiliser la
méthode des rectangles pour déterminer les coefficients de la matrice A et du vecteur b.
Ensuite, nous allons calculer la différence entre la température optimale et la température
cible. Pour atteindre ces objectifs, nous avons utilisé le code python suivant :
Figure 20
on a réussi par la suite à obtenir cette courbe pour une seule résistance en point
d’abscisse xr1 =0,2l :
Cas de deux résistances Dans cette partie, nous allons effectuer une tâche similaire à
celle réalisée précédemment, mais en ajoutant une seconde résistance r2 au point d’abscisse
xr2 =0,8L. Le défi sera donc de déterminer les deux résistances r1 et r2 qui permettent
d’obtenir les températures les plus proches possible de notre température cible Tc.
Ci-dessous se trouve le code Python utilisé :
Figure 22
Figure 24
Conclusion
La résolution numérique du problème de l’optimisation de la température d’un four
électrique est un exemple concret de l’application des méthodes numériques à un problème
physique. Les différentes méthodes utilisées, telles que les différences finies, la méthode
d’intégration de rectangle, le problème d’optimisation quadratique et la résolution numé-
rique de systèmes linéaires, permettent d’obtenir des résultats précis et efficaces. L’analyse
des résultats numériques permet de mieux comprendre le comportement du système phy-
sique étudié et de proposer des solutions pour l’optimiser. Ce module offre des compétences
importantes pour les étudiants en sciences physiques et en génie. Il permet d’acquérir une
maîtrise approfondie de Python, ainsi que les compétences nécessaires pour utiliser et
appliquer les méthodes numériques dans le but de résoudre des problèmes physiques com-
plexes. De plus, ce module encourage le travail collaboratif en groupe et l’analyse des
résultats numériques obtenus. Il permet de développer des compétences essentielles dans
les domaines des sciences physiques et de l’ingénierie.