Vous êtes sur la page 1sur 327
CLIMACONFOR La thermique VET Can Gina Penu ~ | Tout le catalogue sur www.dunod.com | vs y | DUNOD EDITEUR DE SAVOIRS le picogromne qui faire ciconte deeigenest pd rovoqort ne née ute explication. Son cbjet est basse brute des achat de res de Fale Te ledesr sor lo menace cue rours, voix quel posisinénéme peur ‘epist pot Tove do, Be aves de cer des cores patculbemer donslecoraine [ANGER] nove: et de sie dt cor de ecitortecuiqu ef wives reclarent cud si menace bee be derdeppeet me ds Noss ropelors dose ue tule phooceile regroder, potile Os te, leCode do ila de la présente publection est tieledy 1 jllt 1992 nrc |EROTUPLAE | erdte sons uorsation de enveierespressémentla photco- TUE LELIVRE) rouraur, de son écitaur ou di pied usage cole sans cuts Cente ranges dexplation dy Teniondescyantedrot Or eatapratque chat da copie (CRC, 20, nm cet {et gine dancles sesieemerts — Grandeugain, 75006 ar), © Dunod, Paris, 2013, 2015 5 rue Laromiguiére, 75005 Paris www.dunod.com ISBN 978-2-10-074151-9 Le Code de bs proprisé inellecuelle r’auiorisort, aux termes de Fartcle 12255, 2" et 3'a), dune pan, que les « copies ou tepractuctions srictament servéos& Yurage privé du copie o! non desingos Bure viliction colectve » 2, d'oute pat, queles analyses etles courts cations dans un but d'exerple et dlusration,« ute représertaion cu reprocucton itégicle ou pariele fate tone la consentoment ce Vevteur ou de es ayante dra ov ayants cause est iicte » (ot. 122-4) Cetereprésenion ov reproducion, por quelque procédé que ce sol, conse: rat done une conratacen sanctonnée por ls etcles |. 3352 et suivans du Code do la proprés intact, Copyright © 2015 Dunod. Cet ouvrage, destiné aux étudiants en genie climatique et énergétique, aux ingénieurs et aux techniciens des bureaux d’études en batiment, a pour but de rassembler les principales données et les différents aspects technologiques et fonctionnels des équipements en thermique du batiment. Il existe une multitude de technologies dans les domaines de chauffage et de la climatisation. Vouvrage présente les solutions existantes, accompagnées de schémas d’installations courantes, de bilans thermiques, de listes @isolants actuels et de leurs caractéristiques thermiques, de solutions pour le traitement des ponts thermiques, qui représentent une importante source de déperditions. Louvrage contient cing dossiers détaillés : chauffage, climatisation, isolation, régulation, législation, ainsi que de nombreuses annexes. Les dossiers sont structurés sous forme de fiches-outils, découpées en trois. sections : Repéres _apporte des éléments d'information de base sur les techniques : état de Vart, théorie, connaissances fondamentales... Savoir-faire détaille la mise en ceuvre, le dimensionnement, les installations types... ® Enpratique fournit des exemples d’installations et de matériels, des banques de données pour le dimensionnement, des conseils. Venant appuyer le contenu technique, le dossier de législation résume les réglementations thermiques, mettant accent sur la RT 2005 et la RT 2012, les labels de performance énergétique en vigueur, le DPE, ainsi que la démarche HQE. (On trouvera enfin en annexes un certain nombre de notions théoriques (unités, grandeurs et symboles, calorimétrie, thermométrie, traitement de Pair, transfert thermique), les caractéristiques thermiques des matériaux utilisés dans le domaine, des extraits des valeurs par défaut (RT 2012) pour les ponts thermiques, des tables de données pour la température virtuelle extérieure et pour le coefficient de transmission thermique surfacique des vitrages. Copyright © 2015 Dunod. Dossier 1 Dossier 2 Dossier 3 Les cahiers techniques, mode d’emploi ‘ Chauffage Fiche 1 Fiche 2 Fiche 3 Fiche 4 Fiche 5 Climatisation ... Fiche 6 Fiche 7 Fiche 8 Fiche 9 Fiche 10 Fiche 11 Fiche 12 Fiche 13 Fiche 14 Fiche 15, Fiche 16 Fiche 17 Isolation ... Fiche 18 Fiche 19 Fiche 20 Fiche 21 Fiche 22 Fiche 23 Fiche 24 Fiche 25 Calculer les déperditions de chaleur par transmission. : Calculer les déperditions de chaleur par renouvellement d’air Estimer les besoins en chauffage Choisir un syst#me de chauffage... Installer un plancher chauffant/rafraichissant.. Les paramétres d'une climatisation. Calculer les charges extérieures dues a Pensoleillement sur les parois vitrées Calculer les charges extérieures dues a Pensoleillement sur les parois opaque: Calculer les charges intérieures et les charges totales Installer un systéme de climatisation a débic lair constant... - Installer un systéme de climatisation a deux conduits fair se Installer un systime de climatisation a debit d’air variable. 94 Choisir un équipement autonome de climatisation .... 98 Installer une climatisation a eau pulsée 104 Installer un systéme de cli 108 Installer un systéme réversible PAC sur boucle d’eau ou un systeme a débie réfrigérant variable (DRV) Assurer la qu de climatisation.... 70 74 90 2112 de Fair d’un systéme 128 Les critéres de choix d’un isolant. 130 Choisir un isolant naturel. lant synthétique ‘Traiter les ponts thermiques. Déterminer les échanges thermiques & travers un mur. Réaliser une isolation thermique z Améliorer inertie thermique d’un batiment Installer une ventilation ... Choisir u 148 182 156 166 Copyright © 2015 Dunod. Dossier 4 Dossier 5 Régulation... ATA Fiche 26 Rechercher la température de confort 2 176 Fiche 27 Choisir entre boucle ouverte et boucle fermée pour une régulation.ninmnnnnnnnennenen 180 Fiche 28 Choisir le mode de régulation. 186 Fiche 29. Installer une régulation pour le chauffage a Peau chaude.. Fiche 30. Déterminer les paramétres de confort thermiqu Législation .... Fiche 31 Historique de la réglementation thermique Fiche 32. La Réglementation thermique 2005 Fiche 33. La Réglementation thermique 2012 Fiche 34. Réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE) Fiche 35. La démarche HQE Fiche 36 Les labels de performance évergeoave. Fiche 37 Le crédit d’impét... ese Annexes. 250 Annexe 1 Unités de mesure et grandeurs 282 Annexe 2 Symboles utilisés en génie climatique. 256 Annexe 3. Transformation de énergie 262 Annexe 4 Transferts thermiques 264 Annexe 5 Calorimétrie 272 Annexe 6 Traitements de lair 278 Annexe 7 Température virtuelle extérieure 288 Annexe 8 Coefficient de transmission thermique surfacique utile sur les doubles vitrages ce. 292 Annexe 9 Caractéristiques thermiques des matériaux d'application générale dans le batiment (RT 2012) 302 Annexe 10 Ponts thermiques, valeur par défaut pour w (RT 2012)... 316 Bibliographie 325 Index 1326 Copyright © 2015 Dunod. oe map| CHAUFFAGE cil | rican tp Seg rau ela Pema Las isolants minfaux spseeeeee ee Copyright © 2015 Dunod. Examples d'nstaltions de chauage sec tcupsrateur de chaleor CHAUFFAGE Lobjectif du chauffage est d’améliorer le confort thermique des étres vivants pendant la saison froide. Le chauffage des locaux, des volumes de vie, de ECS ou de l'eau des piscines implique la conception d’un systéme de chauffage avec ses quatre composants principaux : > la production de chaleur ; > la distribution de chaleur ; Dye /saee _ > l’émission de chaleur ; > la régulation. Un systéme de chauffage fonctionne en utilisant une énergie primaire, qui peut étre d’origine fossile (fuel, gaz naturel, GPL, charbon, etc.) ou renouvelable(le soleil, le bois énergie, la géothermie, la pompe a cha- leur, etc.), pourla transformer en énergie finale, c’est-&-dire en chaleur. Il existe plusieurs systemes de chauffage. La conception et le choix du systéme doit se faire en fonction : ) des besoins en confort ; > des déperditions surfaciques, linéaires et ponctuelles ; ) des déperditions par renouvellement d’air ; ) des apports calorifiques intérieurs. Faire un bilan thermique d’hiver signifie trouver la puissance calori- fique nécessaire de V’installation de chauffage capable d’assurer les besoins en confort. Afin de pouvoir effectuer un bilan thermique tant pour habitat col- lectif que pour habitat individuel, en neuf et en rénovation, ce dos- 3 sier met a votre disposition des données concrétes conformément a la a réglementation thermique en vigueur (RT 2012). Les méthodes de cal- 2 cul des déperditions de base détaillées ici sont conformes a la norme 8 NF EN 12 831, appliquée pour les batiments de configuration clas- > sique avec des pices dont la hauteur n’excede pas 5 metres et suppo- S sées chauffées a régime constant aux conditions nominales. En réno- S vation, ou pour un calcul plus rapide des déperditions, vous pouvez 3 réaliser un bilan thermique simplifié en utilisant le coefficient G. Les annexes présentées en fin d’ouvrage vous permettront de trouver les caractéristiques thermiques des matériaux d’application générale dans le Fiche 1: Fiche 2: Fiche 3: Fiche 4: Fiche 5: LES FICHES Calculer les déperditions de chaleur par transmission . Calculer les déperditions de chaleur par renouvellement d’air Estimer les besoins en chauffage Choisir un systéme de chauffage Installer un plancher chauffant/rafratchissant ... DOSSIER sm, = FICHE 1 Copyright © 2015 Dunod. Objectif Calculer les déperditions thermiques pour l'ensemble du batiment afin de respecter la réglementation thermique et d’établir les besoins en chauffage. est la somme des La valeur des déperditions par transmission, ®,, déperditions surfaciques (murs, planchers haut, planchers bas, portes, fenetres) et des déperditions par transmission linéaire et ponctuelle. Les déperditions par transmission doivent étre calculées piéce par pice. Le coefficient de transmission thermique U, de la paroi (k) en W/m?K est calculé selon les normes : B EN 1S 6946 pour les parois opaques (voir annexe 4 sur les trans- ferts thermiques) ; ® _ENISO 10077-1 pourles portes et fenétres (voir fiches 32 et 33 sur les RT 2005 et RT 2012). y= (Hye + Hie t Hog + Hey) x (0,5 - 8.) (WI B 6, [°C] température intérieure de base de espace chauffé (i) B 6, [°C] _ température extérieure de base BH, [W/K] coefficient de déperdition par transmission de Pespace chauffé (i) vers l’extérieur (e) & travers Penveloppe du batiment : Hye = ZAg-Ug-e, + Byy,-h-@ + EX, Copyright © 2015 Dunod. ‘© Duanod ~ Toute reproduction non autorise est un dal aire de la paroi (k) facteurs correctifs d’exposition prenant en compte les influences climatiques (par défaut la valeur de ces facteurs est 1,0) > y, [W/mK] coefficient de transmission lingique du pont >) [m] >x [Wk] Hoe [W/K] >, facteur de réduction de température prenant en compte la différence entre la température de lespace non chauffé et la tempéra- ture extérieure nominale : >, [°C] thermique linéaire (I). Ce coefficient peut atre déterminé en utilisant les valeurs tabu- lées données dans l’EN ISO 14 683 ou les valeurs indiquées dans les régles Th-U Ponts thermiques RT 2012, ou encore par un calcul selon l’EN ISO 10 211-2 longueur du pont thermique linéaire entre Vintérieur et extérieur coefficient de transmission ponctuel du pont thermique (j) coefficient de déperdition par transmission de Pespace chauffé (i) vers lextérieur (e) & travers Pespace non chauffé (u) : SEA, -U,-b, + Ey “1-6, Hive température de l’espace non chauffé H,,, [W/K] _ coefficient de déperdition par transmission a tra- vers le sol en régime permanent de espace chauffé (i) vers le sol (g) : ‘Tg H, hig “fs oa (PA, Vagina) Go > f, _ facteurcorrectif prenant en compte influence de la varia- tion annuelle de la température extérieure. Il est déter- miné d’aprés une base nationale. En l'absence de valeurs nationales, il faut prendre la valeur par défaut : 1,45 : CHAUFFAGE DOSSIER1 yyright © 2015 Dunod. c Tableau 1.1 > f, facteur correctif prenant en compte la différence entre la moyenne annuelle de la température extérieure (8...) et la température extérieure nominale : Bs = fe 8 rei — 9 ValeurdeG, pardetur > A, [m2] aire de la paroi (k) en contact avec le sol 7 > U_.,, [W/m?k] coefficient de transmission thermique si distance nappe eu c 3 phréatique-dallede Equivalent de la paroi (k) déterminé selon plancher> 1m plancher < 11m si distance nappe phréatique-dalle de Peau souterraine calculé selon EN ISO la topologie du plancher facteur prenant en compte l’influence de 13 370 coefficient de déperdition par transmission de l'es- pace chauffé (i) vers un espace voisin (j) chauffé a une température significativement différente, c’est- a-dire un espace chauffé adjacent dans la méme partie du batiment ou un espace chauffé dans une partie adjacente du batiment : Hy = Bh AU > f, Facteur de réduction de température ogee ast raj + 6. > U, [W/mK] coefficient de transmission thermique de la paroi (k) En régle générale, le coefficient de transmission thermique surfacique U, se calcule en tenant compte des transmissions de chaleur de chaque couche d’une paroi non homogéne : u=—— 1 [wim] ida Dunod, ight © 201! “Opy c (© Dunod ~ Toute repredeetion non antorieés est un dit Be [m] épaisseur de la couche (i) a, [W/m.K] conductivité thermique de la couche (i) B 1/h.-R, [m*K/W] résistance thermique superficielle intérieure @ 1/h,=R,, [m?K/W] résistance thermique superficielle extérieure ‘On peut réduire la formule du coefficient U: 1 1 " des o a ee R-RAR, +R, MW/mK] avec R ve Pour connaitre les valeurs de résistances thermiques superficielles selon la norme EN ISO 6946-1, voir la fiche 22. A noter que plus les valeurs de R sont grandes, plus le batiment est isolé thermiquement. rs cy 3 ‘Tableau 1.2. Valeurs par défaut pourle facteur de réduction de température b, Espace non chauffé Pidce ‘Avec seulement 1 mur extérieur ‘Avec au moins 2 murs extérieurs sans portes extérioures ‘Avec au moins 2 murs extérieurs et des portes excérieures (garages) Avec au moins 3 murs extérieurs (escalier extérieur) Sous-sol Sans fenBrres ni portes exeérieures Avec Fenéires ou portes extérieure Espace sous toiture Espace sous coiture forcement ventilé ( couverture en tuiles ou autres maté- rigux formant couverture discontinue) sans feutres ou panneaux en sous face. Autre toiture non isolée Toitureisolée Ww z iL 2 < c Oo Circulations intérieures (sans murs extérieurs, taux de renouvellement dairinférieur a 0,5" Circulations ouvertes sur extérieur (aire des ouvertures/volume de Pespace > 0,005 m?/m! Vide sanitaire DOSSIER 1 FICHE 1 5 Dunod. 20: Calculer les déperditions de chaleur par transmission Tableau 1.3 Températures des espaces adjacents chauffés (valeurs par défaut) Echange de chaleur entre espace chauffé (i) et... Ocgucetesee (°C) espace adjacent doit &rre ..-un local adjacencdans la méme partie dubatiment | specifi salle de bain, local de stockage .»-tn local adjacent appartenant une autre partie 9.5 +B ae du batiment (ex. : appartement) 2 «un local adjacent appartenant a un batiment é séparé (chauffé ou non chauffé) ee 6, temperature intérieure de base de 'espace chau (i) en °C 0,1 temperature extereure de base en °C A partir de la RT 2000, on utilise des logiciels thermiques qui tiennent compte des toutes les indications de la RT (Clima-Win, Perrenoud, etc.) Tableau 1.4. Valeurs de résistances thermiques superficielles selon EN ISO 6946-1 Paroi donnant sur: R, Ro RR, ~Vextérieur un passage ouvert -unlocal ouvert [me.kyw] | [maw] | [m2.Kyw] Paroi verticale (Inclinaison > 60°) Flux horizontal w 013, 0,04 017 BA Paroi horizontale (Inclinaison < 60°) 010 0,04 O14 Fluy ascendant i rocanon BY om aoe faa (2) Sila paroi donne sur un autre local non chauffé, un comble ou un vide sanitaire, R, applique des deus coves (2) Ua local est dt ouvert silerapportde la surface totale de ses ouvertuces permaneentessurl'exétieu,& som volume, est égal ou supérieur 8 0,005 my'/m', Ce peut étre le cas, par exemple, d'une circulation a aie libre, pour des raisons de sécurité contre incendie. Copyright © 2015 Dunod. Carte des tempéracures extérieures de base CHAUFFAGE = a wi a QD 3° a Copyright © 2015 Dunod. Objectif Calculer les pertes de chaleur vers Vextérieur par ventilation ou par infiltration & travers 'enveloppe du bdtiment et les transferts de chaleur par ventilation d’un espace chauffé a un autre espace chauffé a Vintérieur du batiment. Les déperditions par renouvellement d’air ¢b,, [W] sont données par : Dy =H, -(Oxs-8) [W] BH, [W/K] coefficient de déperdition par renouvellement d’air : Hy = qui Poe > q, [m/s] débit volurnique d’air dans ’espace chauffé (i) > p [kg/m] masse volumique de Vair ~ 1,2 kg/m* > c, [ki/kg-K] capacité calorifique massique de l’air & la pression constante ~ 1006 J/kg.K Pc, = 0,34 Wh/m'kK est la capacité thermique volumique de lair. La formule devient : H, i, ORSEIEZICTS Le calcul du débit d'air dans l’espace chauffé q,, se fait en fonction du systéme de ventilation considéré, 134 gy, Ventilation naturelle On suppose que lair introduit a les caractéristiques thermiques de l’air extérieur. Dans le calcul, on va prendre la plus grande des deux valeurs suivantes : Copyright © 2015 Dunod. ‘© Danod ~ To reproduction non autorise est un del le débit d’infiltration d’airg,,,, da au passage d’air a travers les fis- sures et les joints de enveloppe du batiment ; le débit d’air minimal q.,,,,, requis pour des raisons hygiéniques : Gu =MAX( Goines Gains) L/h] Gens =Prin’M [rm Jb] >n, [h"] taux de renouvellement en air extérieur Tableau 2.1 Valeurs par défaut pour, os 1s 10 20 Cesvaleurs du taux ont été ables en fonction des dimensions intraures du local »V,— [m'] volume du local > Gig [ms] débitd’infiltration induit parleventet le tirage thermique sur Penveloppe du batiment : int; =2V M50 ~@, >V, [m] volume du local >n, [h"] taux horaire de renouvellement d’air résul- tant dune différence de pression de 50 Pa entre Pintérieur et l’extérieur du batiment, y compris l’effet des entrées de lair de coefficient d’exposition du local chauffé (i) de facteur correctif de hauteur 8 ig Le 2 z z G DOSSIER1 FICHE 2 Calculer les déperditions de chaleur par renouvellement d’air Tableau 2.2 Tauxhoraire de renouvellement d’airn,. ‘en fonction du degré d’étanchéité & air de Menveloppe i des joints de fenétre et porte) Construction Moyen Bas He (Fenétres a (fenétres a double vitrage, | simple vitrage, qualité) | joints normaux) | pas dejoints) Maisons individuelles <4 410 >10 ‘Autres logements ou <2 25 >s batiments Tableau 2.3 Coefficient d’exposition e, du local chau (i) (batiments en zone ventée, batiments 0 0,03 00s de grande hauteur en centre-ville) ‘Site modérément abrité (batiments en campagne protégés par des arbres ou par d’autres batiments, banliewes Site trés abrité (batiments de taille moyenne en centre- 0 0,01 0,02 ville, batiments en forét) 0 0,02 0,03 Tableau 2.4 Facteur correctif de hauteur ¢ Hauteur de espace chauffé au-dessus du sol (du centre du local au niveau du sol) i 0-10m 10 >10~30m. 12 >30m 15 Débits d’air dus aux systémes de ventilation ‘Avec un systéme de ventilation, l’airintroduit n’a pas nécessairement les mémes caractéristiques thermiques que Pair extérieur, par exemple : ® on utilise des systemes de récupération de chaleur ; B® Pair extérieur est préchauffé centralement ; Pair introduit provient d’espaces adjacents. reproduction non autorisée est un deli ‘© Danod ~ To Dans ce cas, il faut introduire un facteur de réduction de température Ff, prenant en compte la différence entre la température de l’air intro- duit et la température extérieure : ui = Fits + Fess," Fat Gmecriors Gus [m°/h] debit d'infileration d’air dans espace chautfé (i) Gyau;_ [m'/h]_ debit dair introduit dans espace chauffé (i) Si le systéme de ventilation n’est pas connu, on calcule les déperditions par renouvellement d’air comme pour une installation sans systéme de ventilation, Sile systeme de ventilation est connu, le débit d’airintroduit dans espace chauffé (i) se détermine en dimensionnant le systéme de ventilation |, [°C] température de lair introduit dans espace chauffé Débit d’air extrait excédentaire Dans tout systéme de ventilation, le débit d’air extrait excédentaire, Fmech,ingi? €St remplace par ’air extérieur entrant a travers l’enveloppe du batiment : Gemerines = MAX(Yye,~ Fuss) Gq [m?/h] debit de Pair extrait pour l'ensemble du batiment enm*/h Gua [m?/h] débit de Pair introduit pour ensemble du batiment en m/h Dans les batiments résidentiels, q,,,, est souvent égal A zéro. On déter- mine tout dabord le qyngyjqq) POUT le batiment entier, et on peut ensuite calculer la répartition du débit extérieur au prorata du volume de chaque espace V,: = an Sent = Ait Sy 8 ig Le 2 z z G DOSSIER1 Copyright © 2015 Dunod EN PRATIQUE 3 Larrété du 24 mars 1982 fixe les débits minimaux pour chaque piéce quel que soit le type de ventilation, en fonction du nombre de pices de habitation. Tableau 2.$ Débits minimaux pour chaque piece 75 15 18 15 15 90 5 15 15 15 105 30 15 15 15 120 30 15 30 15 135 30 15 30 15 Note: Loraque 'sération est ascurée par un dispositif mécanique qui module automatiquement le renou. vellement air du logement, de tale facon que le taux de pollution de Fai incerieur ne constitue aucun danger pour la santé et que les condensations sont ites, sau de fagon passagire, les débits defins par le tableau 2.5 peuvent brrerécits (article & madife |e 28 octobre 1983) Copyright © 2015 Dunod. Tableau 2.6 Débits minimaux a respecter en VMC simple flux Tableau 2.7 Débits de ventilation minimaux en VMC hygroréglable 8 ig Le 2 z z G < oe w a a °° a FICHE 3 Copyright © 2015 Dunod. Objectif Déterminer la puissance de chauffage @ installer dans les locaux en fonction des pertes thermiques d’un batiment. Charge thermique nominale totale pour un espace chauffé (i) La charge thermique nominale peut se calculer pour un espace chauffé, pour une partie de batiment et pour un batiment entier, afin de décermi- nerla charge thermique permettant de dimensionner!’émetteurde chaleur pour chaque piece, et la puissance du générateur de chaleur a installer. Py =O, + Puy [WI B © —[W) _déperditions de base totales de Pespace chauffé (i) : O= 0, +0, B ©,,, [W] surpuissance de relance de l’espace chauffé (i) Estimation des besoins en chauffage C _GV.DJUH Ce eiee (men de gaz ou litre de foul] BG [W/m’.°C] coefficient de déperditions volumiques BV [im volume du local chauffé B QW [°c] degrés jours unifiés BH nombre d’heures de maintien ala température de consigne B Pci [Wh/m,, pour le gaz ou Wh/litre pour le fioul] pouvoir calorifique inférieur du combustible Bre rendement global du syst@me de chauffage 5 Dunod. (© Dunod ~ Toute repredeetion non antorieés est un dit Copyright © 201: ORES Détermination du coefficient de déperditions volumique du batiment G et déperditions totales G [W/m’.°C] est un indicateur de qualité disolation d’un batiment. Il représente les pertes thermiques d’un batiment (par les parois et par renowvellement d’air) pour un degré décart de température entre Pintérieur et Pextérieur et par matre cube habitable. G permet de déter- miner la puissance a fournir dans les locaux pour le chauffage (en W) des batiments : Déperditions totales=G-V-A0 [W] G [W/m? °C] _ coefficient des déperditions volumique Ov [m volume chauffé d0 [°C] différence de température entre l’intérieur et Pextérieur Tableau3.1. Valeur de G selon le niveau d'isolation 0,5<6<0,8 0,8 ders Calcul des DJU La valeur des DJU dépend du lieu dimplantation, de la durée de la sai- son de chauffe, des températures de consigne et des intermittences de fonctionnement du chauffage. Ces derniéres sont fonction du type de batiment considéré B hopitaux et maisons de retraite: 20 a 22 °C en permanence de sep- tembre a jui B logements : 19 °C le jour et 17 °C la nuit de mi-octobre a mi-mai ; Ww Z o =) r= oO DOSSIER 1 Copyright © 2015 Dunod. établissements scolaires : période scolaire : 5 j/7 4 19 °C le jour et 15 °C la nuit, et 2 j/7 a 15 °C ; congés scolaires : hors gel (8 a 10 °C) en permanence. Pour le calcul des DJU, la température A prendre en compte est celle de «non-chauffage », inférieure de 1 2 °C ala température de consigne, selon les apports gratuits (ensoleillement et pertes des appareils en fonctionnement). Le DJU est une valeur représentative de lécart de température d'une journée donnée et un seuil de température préétabli Dju= yas Soa Ba al n nombre de jours de chauffage 18°C température de référence (20-2 °C) (2 °C parles apports gratuits) ax + Brin ‘ ra "rie moyenne entre les températures extérieures mini males et maximales de la journée Rendement global annuel de l’installa de chauffage depuis le brdleur jusqu’a Vémetteur le plus éloigné (RG) Figure 3.1 RG=R-RR ER % RRR rendement global annuel du générateur de chaleur rendement de régulation rendement de distribution (selon l'isolation et le passage des tuyauteries) rendement d’émission Tableau 3.2 Valeurde R, Tableau 3.3 Rendement de régulation Ren fonction du type de régulation Tableau3.4 Valeurde R, Tableau 3.5 _Valeurde R, en fonction du type d’émetteur 0,90 0,90 0,95 0,95 4,00 Espace a chauffage intermittent La surpuissance nécessaire pour compenser les effets de ’intermittence du chauffage est : 8 ig Le 2 z z G Da Av fw (WI A, [m?] _ aire du plancher de l’espace chauffé (i) Foy facteur de relance fonction du type de batiment DOSSIER1 Copyright © 2015 Dunod ‘© Duanod ~ Toute reproduction non autorise est un dal Copyright © 2015 Dunod Tableau 3.6 Valeurs par défaut pour le Facteur de relance en fonction des dimensions incérieures pour Vaire de pplancher et une hauteur moyenne < 3,5 m | 6 13, iw | on 16 ie | is 18 18 [4 W w | 6 13 w% [on 16 16 Dans les batiments bien isolés et étanches & Pair, une chute prévue de température intérieure, lors du ralenti, supérieure de 2 43 K n'est pas tres vraisemblable. Elle dépend des conditions climatiques et de l’iner- tie thermique du batiment B batiment de forte inertie (planchers en béton et murs en briques ouen béton) ; B batiment cinertie moyenne (planchers et plafonds en béton et murs légers) ; B batiments de faible inertie (faux plafonds, planchers surélevé et murs légers).. Puissance calorifique a installer = Déperditions totales Cs B Gs (coefficient de surpuissance) = 1,00 a 1,15 (marge de sécurité). ES oe ° Les valeurs indiquées dans les tableaux ci-dessous peuvent étre utili- sées pour estimer les besoins en chauffage (la quantité de combustible nécessaire pour la saison de chauffe). Estimer les besoins en chauffage FICHE 3 Tableau 3.7 PCI et PCS des combustibles gazeux [kWh/m’,,] et combustibles liquides (kh) Combustibles ee BS kwh/m | Mim | kwh/m | Mim, GaznaturelH | 10,4 373 118 413 ceareeeea <2 38 98 352 GPLPropane | 25,4 ona 275 99,0 GPLButane | 32.9 187 356 1284 kwhjkg | Mi/kg | Wh/kg | Mi/kg Fucldomestquey| 11.9 428 12,7 457 Fuel lourd n°2 11,4 40,9 12,0 43,3 Tableau 3.8 Valeurs indicatives du nombre d’heures de maintien & la température de consigne Zones climatiques ‘Types de construction Rude | Tempérée | Doux Logements 18 7 16 16 Bureaux 16/17 15/16 14/15 13/14 Ecoles privates 15 14 3 2 CES, lycées (dortoirs ; internats) 15 14 13 2 Hépitaux (services médicaux) 19/20 17/18 17/18 17/18 Tableau 3.9 Valeurs des DJU pour quelques villes 2 Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | Janv. | Févr. | Mars | Avril | Mai | Juin 0 = [Aen 44 | 146 | 296 | 377 | 400 | 317 | 279 | ate | a1 | 34 = £ | Ajaccio 5 63 | 168 | 260 | 299 | 249 | 242 | 182 | 80 " 3 i e | 1 | 320 | 3 | aos | or | so [am fae f an | & 7 | zo | ase [ae [ao | seo | aa [2s [aw fa | U 2 | 59 | 16 | 24 | 21 | 2 | oa [te | [os | = wm [ zo [a | 90 | soo [aos [ass [2s fa [| 26 | 10 | 224 | 302 | sis | 25¢ | 26 | 2m [inf a | & 45 | 139 | 284 | 356 | 380 | 30a | 276 | 207 | 123 | a1 Q a1_| wa | aoa | ser | «20 | 307 | sos | 200 | 20 | 10 Copyright © 2015 Dunod. 7 | 190 | 343 | 434 | 452 | 366 | 330 | 242 | 153 | 57 93 | 194 | 314 | 37 | ato | 372 | 350 | 273 | 194 | 103 7 | 204 | 338 | 434 | 457 | 370 | 329 | 259 | 152 | ot 8 | 214 | as | as | aos | 400 | aaa | 238 | 14a | st m_| 171 [| 300 | 305 | 419 | 376 | 360 | 265 | 185 | 104 76 | 222 | 375 | 494 | sa9 | az | 391 | 279 | 168 | 79 sé | 152 | 312 | 395 | 426 | 337 | 309 | 229 | 142 | co 99 | 231 | a71 | 497 | a90 | 95 | 368 | 288 | 171 | 73 36 | 127 | 263 | 355 | 371 | ata | 262 | 21s | 123 | a2 ais | 250 | a7 | ste | sao | ass | arr | 299 | 199 | 98 7 | 189 [ 334 | 409 | 430 [ 37a [321 | 240 | 156 | 6a tos | 218 | asz | 44s | 467 | 409 | 372 | 290 | 124 | 96 a | 206 | ase | ai7 | 442 | 72 | 333 | 257 | 160 | 77 62 | 192 | 347 | 460 | 471 | 369 | 327 | 234 | 124 | 39 69 | 209 | 360 | 484 | aso | saa | 338 | 257 | 139 | 44 toz | 236 | 38s | 494 | sto | ase | 376 | 275 | 159 | 66 sé | 173 | 32a | aor | aso | 72 | 316 | 241 | 125 | 49 30 | 141 | 297 | 398 | 425 | 332 | 290 | 192 | a7 | 19 12 | 107 | 241 [ 20 | 364 | zas | 256 | 166 | 71 | 8 az | 237 | 388 | so7 | ssa | 430 | 376 | 270 | 152 | 56 106 | 246 | 393 | 493 | ste | 436 | sea | 28a | 174 | 72, Copyright © 2015 Dunod. : CHAUFFAGE DOSSIER1 Copyright © 2015 Dunod. Objectif Assurer le confort thermique pendant Phiver. Liapport thermique doit étre égal aux déperditions de la pidce. déperditions thermiques Figure4.1 Principe du chauffage ec des deperditions thermiques Une installation de chauffage est composée de 4 parties : la produc- tion, ’émission, la distribution er la régulation. Le fluide caloporteur du systéme de chauffage peut étre ; ECBT : eau chaude basse température (T < 110 °C) ; ® ECHT: eau chaude haute température (T > 110 °C); B ve: vapeur basse pression (P < 0,5 bar) ; ® vm: vapeur moyenne pression (0,5 < P < 10 bar) ; 8 o VHP : vapeur haute pression (P > 10 bar) ; huile (température de 300 & 400 °C) Dunod, pyright © 201 c (© Dunod ~ Toute repredeetion non antorieés est un dit alse Dissbution de chaleur [RW] | Production de Emissionde | P [KW] absorbée | chaleur chaleur utile = A B —-> Ph Retour ag or Figure4.2 Principe dune installation & eau chaude La norme NF EN 12 828 spécifie les critéres de conception des sys- témes de conception, de distribution d’émission de chaleur ainsi que la régulation des installations de chauffage a eau des batiments, dont la température maximale de service ne dépasse pas 105 °C. Le chauffage par ECBT Leau chaude basse température est a une température < 110 °C (défi- nition donnée par le décret du 2 avril 1926) ; elle est utilisée soit dans le chauffage individuel, soit dans le chauffage central, soit dans les réseaux de chaleur, Les systémes utilisant l'eau chaude comme fluide caloporteur sont en circuit fermé, sur lequel sont placées une produc- tion A et plusieurs utilisations B, avec une pompe chargée de la circu- lation. Au-dela de 110 °C, on parle de ’eau chaude haute température ou de Peau chaude surchauffée. Ww z iL 2 < c Oo DOSSIER 1 Copyright © 2015 Dunod En pratique, on rencontre : B des réseaux 90/70 °C avec des chaudiéres standards ou tradition- nelles, qui produisent des furées a température élevée (200 °C a 250°C) ; B des réseaux avec de chaudiéres basse température ou haut rende- ment disposant d’une grande surface d’échange, les fumées étant mieux refroidies (160 a 200 °C) et permettant une température de retour assez basse (30 4 25 °C) ; B des réseaux a ures basse température 45/35 °C (plancher chau fant). aN sonde de régulateur production de chaleur yy Figure 4.3 Principe du chauffage La production de la chaleur Le dispositif de production de chaleur doit étre concu de maniére & satisfaire la charge thermique de base du batiment et les besoins des systémes connexes éventuels (production dECS par exemple). La pro- duction de chaleur peut étre assurée par : B ine chaudidre permettant la combustion dun combustible (gaz, fioul, bois, charbon, etc.) ; une pompe a chaleur (air/eau ; eau/eau, etc.) ; la géothermie ; des panneaux solaires ; une chaudiere électrique. a = Toute reprodiction non auieisi et tn dit La distribution de chaleur Le systéme de distribution de chaleur doit pouvoir distribuer la chaleur fournie au systéme d’émission. II doit étre concu de facon a permeztre Péquilibrage hydraulique, assurer le remplissage, la vidange et la purge dair de chaque circuit. Lémission de chaleur Les émetteurs de chaleur doivent étre choisis en fonction de: @ a charge thermique de base ; ® le confort thermique et le bruit dans espace occupé ; ® [a sécurité des occupants (contact de la peau avec des surfaces a la température de service) ; la protection ou la prévention vis-a-vis de la détérioration des composants du batiment ; @ [a compatibilité avec la puissance installée ; B les nécessités de la maintenance. taille moyenne 180 em 162208 24° 16°20° 24° 16820724" 16°20" 24 haulage chauifage chouffage chauffage ‘optimum théorique parsol parplaford ——_parradiation Figure4.4 Courbes comparatives de réparticion verticale des températures selon les So meres 16°20 247 16*20° 24° chaulfage chavifage parconvecteur air pulse modes de chauffage : CHAUFFAGE DOSSIER 1 spots sejoxnap e auuen-21 oo =] 9 F a [-4 a ya Ww ayeanaand Chaudiéres en cascade avec une pompe commune “pouna §Toz @ IYyoLUAdoD fs Copyright © 2015 Dunod (© Dunod ~ Toute repredeetion non antorieés est un dit Exemples d’installations de chauffage avec récupérateurs de chaleur f sécurité J-vanne de bipasse _9- 6vaporateur 2-ballon tampon 1O-emetteur S-vanned'igoloment —11-cireulateur 4condenseur PAC 12-bouteile de Sethermostatdelimite — découplage hhauce 13-chaudiere 6-contréleurde debit 14-vase d'expansion T-compresseur PAC —15-vanne &3 voies ' détendeur PAC Figure4.6 Installation de chauffage avec condenseur d’une PAC en série surle circuit Ww Z o =) r= oO DOSSIER 1 (uoaesuapuos ee asaipney> + anbissep> axgipney>) apsodwio> auaymeyd "youn anarejnfgs “6 anonei-nue rdejo -9 anbyneapdy aejdnooap ap ayjiaanog -¢ aBejSaa op auuen -g ananejnoaia -¢ uonesuapuos e asaipney> -Z uuorsuedxa,p asen -/ ananews -y anbyssey> axaipney> -1 f v s “poung ST0z @ qYSuAdo> @ dDVAANVHD? | HAISSOG [a (anbynespéy 28e\dnoogp ap ajj2anog Jed gpio>2e4 nasuapuo> sane Uoaesuapuo> e au9IpNeYD + anbissep> aigipney>) aysoduio> auayneY gp 2uNTLy aunreiaduiar ap apuos - D) aersouuau - ] iquie,p reisoWoyL “EL, rea suiqgp & suInoar> - g “Y anareinouia 6 ananowy salon ¢ @ uuea anoras-nue rede uo|suedxa,p ase, anbyyespfy ajjaanoq aBejdnoogp ap anbyynespfy ajjaanog -¢ uonesuapuos e asaipneys -z anbssep asaipneys -1 anores a] ans s9/q 8 L 2 $s + pauinoas ae,p anand i y ‘upp un 39 agsueyne uou uoRsaposdas HAO} ~ pounel “pound ST0z @ aybuAdo> ( odurea uojfeq ane §3,p uononp uoueauauinsop) 109 & auaipneyp rane aBeyneus ap sewn a a — nv > IFMLNG oF 9 6 e271 419093 NOLLWnSwAS, z } poung ST0z @ IYy6LUAdoD fa yright © 2015 Dunod. Exemple de chaudiére a gaz inox modulante a condensation (bas NOx pour le chauffage collectif) Avantages : Simplicité installation avec un systéme de décou- plage interne a la chaudiére P Rendement jusqu’a 110,5 % PCI Classe NOx 5 selon EN 656 Figure 4.10 Chauditre modulanee’a Modulation de 20 a 100 % fone ar cil} Mise en cascade facilitée grace a des kits de raccorde- ment complets jusqu’a 400 kW Accessibilité en chaufferie aisée, encombrement au sol trés faible Forte inertie thermique Séparation des recours haute et basse température, deux piquages disponibles pour optimiser la condensation Caractéristiques Foyer en acier inoxydable @ Brileur gaz modulant a prémélange total de 20 a 100% Vanne gaz a ratio air/gaz constant Ventilateur & vitesse variable Contréle de flamme par ionisation Régulation interne pour: gestion de la modulation du brileur; cof- fret de sécurité brdleur ; gestion d’un réseau chauffage sans vanne 3 voies ; gestion d’un réseau eau chaude sanitaire avec action sur pompe ; interfacage avec des régulateurs secondaires non fournis Transformateur d’isolement Soupape de sécurité et manométre ; siphon d’évacuation des condensats ; robinet de vidange ; alimentation gaz naturel basse pression 20 mbar (fonctionnement au propane en B23/B23P uniquement) ; pression de service 4 bar ; régulateur possible de pression de gaz pour le passage de 300 & 20 mbar : CHAUFFAGE DOSSIER 1 pyright © 2015 Dunod Co Objectif Installer un systome de chauffage clans des locaux dont les charges thermiques sont relativement faibles. Les planchers chauffants représentent le meilleur systeme de chauffage du point de vue du confort thermique. Les régles d’exécution et de conception sont données par le DTU 65-8 (NF P 52-303) ou par la norme européenne EN 1264. ORES Basé sur Peffet du rayonnement, le plancher chauffant émet de maniere homogene une chaleur a basse température dans toutes les pieces, de bas en haut. Le rendement d’émission est le meilleur, comparé A un radiateur, une pompe a chaleur air-air, etc. Pour bien dimensionner un plancher chauffant, on doit connaitre : B® les déperditions votales du local, en W ; B la température de départ maximale de l'eau provenant du généra- teur de chaleur ; B lachute surle panneau calculé ; B [a composition du panneau ; B la disposition des pitces par niveau afin de calculer les apports par le plafond ; la surface utile du local (déduire les placards, etc.). En fonction de ces valeurs, on doit déterminer : B [a puissance maximale pouvant étre apportée par le plancher chauffant ; B® Vécartement entre les tubes ; 5 Dunod. 201 predation non aulorisé et tn lit 8 } 8 la longueur de tube a poser ; le débit horaire a la température d'eau désirée ; ® Les pertes de charges. Il existe plusieurs méthodes de calcul, comme les méthodes francaises (R. Cadiergues et F. Clain), COSTIC, ou encore la méthode euro- péenne. Les formules de calcul présentées dans cet ouvrage sont celles de la méthode COSTIC. Résistance thermique du plancher 0h cempertoreresulante haute a8, Rg dole porteuae ea | (e¢) pO , . revtement de os Figure $.1 Coupe schéma: 7 pln fique um plancher chauffant he tempted ea avec indication des rése 1 0 tonpntr resin bse tances thermique Larésistance haute R, se calcule : [m] épaisseur de la dalle au-dessus du serpentin chauffant BA, [W/mK] conductivité thermique du matériau utilisé B 1/h, [mK] résistance superficielle qui caractérise le plan- cher chauffant en fonction du pourcentage de P’émission vers le haut du panneau Larésistance basse R, se calcule : R a [mK/W] : CHAUFFAGE DOSSIER 1 pyright © 2015 Dunod. co épaisseur de la dalle en dessous du serpentin chauffant 2, [W/m.K] _ conductivité thermique du matériau utilisé 1h, [m2.K/W] résistance superficielle qui caractérise le plan- cher chauffant en fonction du pourcentage de Pémission vers le bas du panneau Le facteur d’émission vers le haut et vers le bas : RR a, +a, =1 La résistance linéique du panneau est la somme des résistances ther- miques successives que le fluide (!’eau) doit subir pour passer la cha- leur du fluide & lair ambiant : R=R,+R, +R, [m.K/W] [m.K/W] résistance du tube : e Ra—® ' AD, [m.K/W] de [mJ épaisseur du tube utilisé > [W/mK] conductivité thermique du tube utilisé » D, [m] diamétre moyen du tube utilisé @ Rk, [mk/W] résistance de contact entre le tube et son enro- bage : D, R, est fonction de 3p WR, > D,, [m] diamétre extérieur du tube utilisé » R, [m.K/W] résistance totale du plancher R,= R, +R, >A, [W/m.K] coefficient de conductivité thermique de Penrobage Pour le béton prendre 4, = 1,8 W/m.K Cette résistance peut étre obtenue a laide des abaques présentés en figure 5.2. reproduction non autorise est un del pyright © 2015 Dunod. c ‘© Danod ~ To R, [m.K/W] résistance entre les tubes, en fonction de l’écarte- ment entre tubes appelé « pas » et noté e R, est fonction de ec dea. AR ye [m] pas de la grille > A, [W/mK] coefficient de conductivité thermique de Penrobage > R, [m?.K/W] résistance totale du plancher (R, + R,) >a pourcentage de l’émission de la dalle vers le haut ou vers le bas. Sa valeur est plus petite que a, et o,,. Cette résistance peut étre obtenue a laide des abaques présentés en figure 5.3. Emission du plancher Calcul d’une température équivalente de ’ambiance 0, Si le plancher chauffant donne sur deux ambiances identiques alors 0, =0,=98, Si le plancher chauffant donne sur deux ambiances différentes, il faut tenir compte du pourcentage d’émission vers le haut o,, et le bas a, de la dalle : 8, = (4,.,) * (,.8,) température équivalente de ’ambiance température moyenne du fluide véhiculé, fonction de la température de départ 0, et de la chute sur installation connue : 0.48, ie > 0, [°C] température de retour du fluide véhiculé R— [m.K/W] résistance linéique du plancher 8 ig Le 2 z z G DOSSIER1 Ab Re 3.50 0.78 0.76 0.74 0.72 0.70 J oss 4 \ \ E DIAGRAMME de R2 (1) 0.86 0.64 0.52 \ 0.60 4 \ oss 3 0.56 054 0.52 0.50 0.48 0.48 0.44 0.42 0.40 0.38 0.36 0.34 0.32 0.30 0.28 0.26 0.24 0.22 0.20 5 Dunod. D9 00S 0.010 0.015 0.020 0.025 0.030 0.035 _0.04 Doxt/Ri 20: Figure 5.2 Abaques pour robrention de R, (référence COSTIC) 5 Dunod. 4 i i 5 i i 20 oy 8 Ape Dat 0.23 x 0.22 DIAGRAMME de R2 (2) a2 0.20 0.19 018 0.17 0.16 01s 014 013, 012 on 0.10 0.09 0.08 0.07 0.08 0.05 0.04 0.03 0.02 o.o1 0 Figure 5.2 (suite) Abaques pour 'obtertion de (référence COSTIC) t 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.10 0.11 0.12 0.13 0.14 0.15 0.16 Dext Rt-Ab w z iL 2 < c Oo DOSSIER 1 2015 Dunod ea DIAGRAMME de R3 (1) En WW © = ecortement des tubes [m] Lop=s.50, q 0.45 as BOAT 0.2 = Figure $.3 Abaques pour obtention de R, (reférence COSTIC) eprodiaction non auleis et tn lit IAGRAMME de R3 (2) 13 5c wdclaradh Hersben Gx) 12 ; “ Lo os on 7 ar LS a 2 os: | mS iseeh r—— ost aT Sts i Mm] 16 r~~_| Pes oF ot T { TOTTI TTT 8 9.99 0:22 9,24 0.26 9.28 0.30 9,39 0.34 9.36 0: Figure 5.3 (suite) Abaques pourl'obtention de R, (référence COSTIC) 8 iz iL 2 < c Oo DOSSIER 1 FICHE 5 pyright © 2015 Dunod Co Be [m pas entre les tubes Emissions surfaciques partielles du plancher Ps, et Ps, [W/m] 3 Tableaux récapitulatifs Tableau 5. Calcul de la résistance totale du plancher, facteurs d’émission ‘Composition du lee ‘Compositi A Ea ea ip lancher au-dessus | © our eee ouR : Panera || WimK | ax jyy | at-dessous du tube | m| W/mK | SK Rls 1 couche 1 couche +2¢ couche +2°couche +3® couche ++3® couche +4° couche *4° couche +1/h haut “1h bas =Rhaute =R basse tna (TS Tableau 5.2 Résistance linéaire du plancher, fonction du pas ¢, calcul des émissions surfaciques P,etlingiques P Tableau 5.3 Calcul simple de la longueur de tube a installer pour un plancher chauffant (11)= w= tio) caren | ox@-02 | ayer | 0) | 9 [07 | Asya CHAUFFAGE a9) (20) DOSSIER1 Copyright © 2015 Dunod. ‘© Duanod ~ Toute reproduction non autorise est un dal Reda 5 Dunod. 20: Cop’ " CLLLEZEZZZZZXZZXZIZIL Disposition en escargat Matériaux courants pour les tubes Les tubes utilisés en matériaux de synthése commercialisés en France pour le plancher chauffant sont : B le polyéthyléne réticulé : PER ( environ 80 % du marché) ; B [ec polybuténe ou polybutyléne PB, soudable a chaud, Tableau 5.4 Caractéristiques des tubes commercialisés 2 1012 WW 16 1316 15 20 16 * 20 19 25 20% 25 23 7.du PER = 0,4..0,3 W/m Ket. du PB = 0,22 W/m K Plancher chauffant Les tubes PER sont enrobés dans une dalle flottante en béton de 6 cm épaisseur environ, Le pas de pose est de 10 2 20 cm, la disposition en escargot ou mixte (escargot + serpentin) étant recommandée afin de limiter les pertes de charge. GO icas as = sane pepe a (i Efe peste a a eS} a 1} = cecum TS ed ego La température maximale de l'eau en service est égale 40 °C souvent fixée & 35 °C par le concepteur, ce qui permet de satisfaire sans difficulté la température maximale du sol réglementaire. Dépasser la température maximale de eau de 50-60 °C entraine un arrét automatique de l'instal- lation et le passage en sécurité. La température maximale au niveau du sol est de 28 °C afin d’éviter le phénomene des jambes lourdes. Le flux de chaleur émis vers le haut est d’environ 100 W/m?, Lécart de tempéra- tures entre aller et retour de eau chaude est compris entre 5 et 8 °C. Copyright © 2015 Dunod. ‘© Danod ~ To reproduction non autorise est un del Installer un plancher chauffant/rafraichissant Une grille chauffante (au moins) par pice doit étre présente. La surface chauffante couvre toujours la surface de la piéce concer- née (environ 90% de la surface totale si les bordures périphériques ne sont pas chauffées). ® Le temps de réponse thermique est relativement faible & cause de la faible épaisseur de la dalle flottante. Pour les opérations de rénovation, c'est la RT existant de 2007 qui s’applique. Elle n’est pas trop exigeante contrairement & la RT 2012, qui fixe un niveau de consommation BBC. Confor- mément a Varticle 25 de l'arrété du 3 mai 2007 : « les planchers chauffants installés ou remplacés dont la face inférieure ne donne pas sur un local chauffé doivent étre isolés a l'aide d’un matériau isolant dont la résistance thermique de la paroi exprimée en m?.K/W, doit étre supérieure ou égale a 2 pour le chauffage électrique et 4 1,25 pourles autres cas. » La vitesse de circulation du fluide caloporteur est préconisée entre 0,8 et 0,85 m/s. Le DTU 65.14 ou NFP 52.307 donne les regles et les outils de conception et de réa- lisation suivants : pose du plancher sur plaque a plots renforcés ; pose du plancher chauffant sur treillis métalliques double en dalle désolida- risée ; @ Revétement de sol. La résistance ther- mique y compris l'isolation phonique éventuelle située au-dessus du tube ne doit pas dépasser 0,13 m?.K/W ( dalle d’enrobage 0,04 m?,K/W + revé- tement de sol 0,09 m?.K/W). ee ara eters (acy La résistance thermique pour Visolation thermique flottante doit étre R_2 0,75 m?.K/W pour les batiments déja isolés, conformément a la RT 2005. Les valeurs minimales des résistances thermiques des couches des isolations continues sur le plancher chauffant sont : 1. étage ou RDC déja isolé RT 2005 : 2. pour un plancher chauffant sur terre plein : 3. sur terre pleine isolée en périphérie: R= 1,25 m?.K/W. 4. en sous-sol, cave ‘ou vide sanitai R,2 0,75 m.K/W Re > 1,70m?.K/W. R= 2,10 m2.K/W FICHE 5 : CHAUFFAGE DOSSIER 1 “2 Copyright © 2015 Dunod. Tableau 5.5 Matériaux utilisés comme revétement de sol Tableau 5.6 Valeurs de la longueur de tube moyenne en m parm en fonction de pas e 0,05 20 o,0) 10 0,5 67 020 5 025 4 0,30 34 035 29 Copyright © 2015 Dunod. (© Dunod ~ Toute reprodacton non autorséo esta dt Plancherde ype A Pancher de type C “eres uiits dansla norme NFEN 1264-1; Termesuaiiss en Farce: ‘Termes ills dans NFEN 1264-1: Termes uss en France 1 reremen de sol ‘reverent de 10) ‘retemene de ol 1 rettemene deol adate dalle 2dalle 2 eouchedesnidariee Stabe chauftane Stube chauant $3 couche de separation 5 double couche de devoldaesation 4 couche decation ‘A couccouche dcolaion A plate couche de nveernent ‘couche d'enctage 5 plancher poreeur Seuppor 'S tube chauane S tube chauffane S couche dsclaton 6 sous couche dilation & plots 7 plancher porteur 7 suppers FigureS.S Types de pose d'un plancher chauffant Le type de pose A sera choisi pour les revétements des sols collés ou florcants Le type de pose C sera utilisé pour les revécements des sols scellés 12345678 90un 213 82 mm valeur donnse pourun veolane SC1+35mm mini de dalle audessus CERTITHERM emagonnenie 6-revitoment de sel (Sp, variable) 11- trsile metallique double 2plinthe 7-colle 12 isolent 3-jointsouple dalle desolidarisee 13. dalle béton 4-relevé de plinthe 9- cube RAL-PER 16 ou 20mm 5: polysthylene 10: clip pivorane Figure5.6 Plancher chauffant sur trellis métallique (Source : Doc. REHAU) CHAUFFAGE = a wi a QD 3° a Copyright © 2015 Dunod. La pose des plaques a plots en dalle désolidarisée se déroule en plu- sieurs phases : pose du relevé de plinthe ; pose des plaques a plots ; pose du tube PER ; mise sous pression d’eau et essai d’étanchéité (p - 6 bar pendant 2 heures) ; pose du treillis métallique anti-retrait ; confection du revétement de sol. Plancher rafraichissant Le plancher rafraichissant n’est pas un systéme de climatisation. II per- met de rafraichir de quelques degrés la température ambiante, La tem- pérature d’eau a l’entrée dans les serpentins du plancher doit se situer entre 16 et 20 °C. Cette température sera choisie en fonction de la température de rosée de l’air ambiant, afin d’empécher l’apparition du condensat. Si Pon refroidit trop la surface du sol il peut y avoir la condensation de la vapeur d’eau de l’air ambiant La puissance absor- bée est de 30 W/m”. Pour obtenir cette puissance, il faut : un pas de 10 cm ; un écart de température aller-retour de 3 K minimum, avec un débit d’eau plus élevé que dans le chauffage ; ® utilisation de tube PER de dimensions 20 x 2 eau froide qui du milieu naturel (puits, nappe phréatique, lac) ; d'un groupe de production d’eau glacée (solution codteuse) ; d'un groupe frigorifique réversible (le plancher est raccordé @ un échangeur de chaleur qui a le réle de évaporateur en été et du condenseur en hiver). ircule dans le plancher peut provenir Copyright © 2015 Dunod Mode rafraichisserent bs @ dwvitar Mode chauffage VaV- vanae 8 4 voies T- sonde de cemperarure AP. vanne diffontelle de pression 10 < 4 Plancher rafraichissane ouchaufane 4 eX Ballon de Hodlage ¥ . + Colleceur 1 compresseur hermétique 2- boutsille ant-coup de liquide 3,4 échangeurs de chaleur 5. elaper ant-recour 6- dstendeur externe de pression thermostatique a équilibrage 7- flere déshydraceur Be vase despansion 10- vanne de régulation VBV Figure 5.7 La vane 43 voies va réguler selon les conditions extérieures CChaque panneau de sol peut ere ¢quipé d'un organe de regulation (vanne a2 voles) commande par une sonde de temperature ambiante, placée absolument dans chaque pitce. Le local est contrSlé indépendamment des autres et sa température reste constante, CHAUFFAGE = a wi BD Do fe) a DOSSIER be) _ 2015 Dunod, CLIMATISATION Comme le chauffage, la climatisation est associée a la notion de confort. On appelle installation de climatisation toute installation qui sert a réguler la température et ’humidité de lair d’un local d’habi tation, d’un immeuble de bureaux, d’un magasin, d’un théatre, d’un hépital, etc., pour qu’elles correspondent aux exigences physiologiques de lorganisme humain : une température ambiante comprise entre 20 et 27 °C et une humidité relative de lair entre 30 et 65 %, ainsi qu’une qualité de air et un niveau de filtration adéquats. L’état correspondant de Pair pour les couples de valeurs de température et de taux d’humi- dité se trouve a annexe 6 sur les traitements de lair. Si l'ensemble des traitements d’air s’applique pour des locaux ol les installations ou activité des personnes imposent des conditions spécifiques de tempé- rature et d’humidité relative, on parle alors de conditionnement d’air. Ce dossier ne traite que de la climatisation de confort. Réaliser une installa- tion de climatisation en individuel et en collectiFimplique de faire un bilan thermique d’été, afin de trouver la puissance frigorifique nécessaire de l’ins- tallation. Le bilan thermique d’été comprend un calcul dapports calori- fiques externes dus a lensoleillement et un calcul d’apports calorifiques internes dus aux occupants, aux équipements intérieurs, etc. Les valeurs nécessaires & prendre en compte sont indiquées aux iches 8 et 9, valeurs qui sont en conformité avec la RT 2012 ainsi que a la norme ISO EN 7 730. Ilexiste des bilans simplifiés d’été pourestimerla puissance a installer, mais, un calcul plus rigoureux, recommandé, doit se faire a l'aide de logiciels en conformité avec la réglementation thermique en vigueur RT 2012. Lannexe 6, concernant les traitements de lair (caractéristiques de lair humide, le diagramme psychrométrique, les évolutions élémentaires), vous aidera a comprendre et & bien appliquer le traitement d’air cor- respondant aux conditions demandées par le local a climatiser. Quelles que soient l'importance et Papplication du systeme de climati- sation, il comprend des équipements centralisés et des équipements termi- naux. Les équipements centralisés préparent les fluides primaires qui sont distribués aux équipements terminaux. Vous trouverez dans ce dossier les schémas de fonctionnement, leurs applications et des données techniques pour des équipements centralisés comme les climatiseurs autonomes, les armoires de climatisation, les centrales de toiture ROOF-TOP, etc. LES FICHES Fiche 6 : Les paramétres d’une climatisation Fiche 7 : Calculer les charges extérieures dues Pensoleillement sur les parois vitrées . Fiche 8 : Calculer les charges extérieures dues 4 Pensoleillement sur les parois opaques .. Fiche 9 : Calculer les charges intérieures et les charges totales : Installer un systéme de jatisation a débit d’air constant . staller un systéme de climatisation a deux conduits d’air Fiche 12 : Installer un syst#me de climatisation a débit d’air variable Fiche 13 : Choisir un équipement autonome de climatisation Fiche 14: Installer une climatisation a eau pulsée .. Fiche 15 : Installer un systéme de climatisation mixte Fiche 16 : Installer un syst#me réversible PAC sur boucle d’eau ou un systéme a débit réfrigérant variable (DRV) Fiche 17 : Assurer la qualité de l’air d’un systéme de climatisation DOSSIER INQ Zz Copyright © 2015 Dunod. Objectif Connaitre les indicateurs principaux d’un systeme de climatisation et leur réle respectif. Les parametres a controler sont : B la température (seche ou humide) ; B Vhumidité absolue ou relative ; B lapureré; B avitesse de soufflage ; B Le niveau sonore au niveau de la bouche de soufflage. LOCAL Equipements Equipements centralisés terminaux air neuf > p> airsoulle Fluides aicregelé primsies air induie « < air rojecé air repris Figure 6.1. Schema de principe ¢’une insrallation de climatisation ght © 2015 Dunod. Copy (© Dunod ~ Toute reprodacton non autorséo esta dt SAVOIR-FAIRE Les fluides primaires préparés par les équipements centralisés peuvent étre: ® ce Pair chaud ou froid B® de Peau chaude ou froide ; ® de Pair et de l'eau simultanément ; B un fluide frigorigane. Tableau 6.1 Valeurs recommandées pour les parambcres & controler +19 °Cenhiver(#1 °C) + 25 °Cen éct (11°C) 40260% idéalement 50% 0,1 2 0,3 m/s dans la zone d’occupation (pour une hauteur inférieure a 1,90 m) * Limiter augmentation de CO, + Conserver une quantité de particules en suspen- sion dans lair ambiant & un niveau acceptable + Niveaux de pression acoustique tolérables & ne pas dépasser (critéres ISO) entre 31,5 Hz et 8.000 Hz (local pour une utilisation spécifique) : + Salle de concert: < 25 4B + Magasin : ISO 35 + Chambre d'hotel |< 35 dB, = Bureau: <50dB + Studio radio TV : < 30.48 + Batiment d'habitation : <35 dB z 2 a 2 5 5 DOSSIER 2 '&) =e we Oe oe Climatisation de confort Le confort thermique dépend de : ® a température ambiante ; B Phygrométrie ambiante ; B la température des parois ; B la vitesse de Pair; B activité des personnes ; la résistance thermique de I’habillement. 10% “Teal cconfort moyen grand confort we asec Figure 6.2 Copyright © 2015 Dunod Copyright © 2015 Dunod Conditionnement d’air pour les processus industriels Les installations deconditionnement d’air doiventassurerles conditions d’ambiance imposées par les processus industriels, par exemple : dans la mécanique de précision, la température dans la zone de la fabrication doit etre de 20 °C = 0,5 °C et une humidité relative de 35.45%; ® dans les salles blanches, la quantité de particules en suspension est strictement controlée, Par exemple, pour une salle blanche classée 4 000, le nombre de particules supérieures a 0,5 im doit @tre inférieur a 4 000 par m’. Keone Ka, Industrie Textile Zone de anfort induscrie pharmaceutique| température °C Figure 6.3 2 9 & g 2 5 5 DOSSIER 2 FICHE 7 Dunod, Copyright © 201: BEbsmi surface verde Figure 71. Fucincidencsu une parci vtrée Objectif Déterminer les charges dues au flux solaire sur les parois vitrées pour déterminer le bilan climatisation. aa aa Le flux solaire incident dépend de la situation du local (latitude, orien- tation, lieu), le jour de l'année et Pheure. Les paramétres nécessaires pour le calcul de charges brutes dues a l’ensoleillement sont : la latitude (45°N par exemple) ; la classe d’inertie du local ou du groupe de locaux (faible 1, moyenne 2, forte 3) ; Pinclinaison de la paroi (verticale, horizontale, perpendi- culaire, au flux) ; @ Vorientation de la paroi (nord, nord-est, est, etc.) ; la date; Vaire des parois vitrées ; le facteur solaire des parois vitrées. Uénergie incidente avant l'atmosphere est de 'ordre de 1 370 W/m? et atteint au sol une valeur de ordre 900 W/m?. ib ORES Charges brutes A_, dues au flux solaire (apport solaire total, amorti et déphasé) Aga 7 a1 FS°S, [WI] ® 2... [W/m] apport solaire surfacique amorti et diphasé On facteur solaire @ Ss, [m’] aire dela surface vitrée du vitrage Copyright © 2015 Dunod. ‘© Danod ~ To reproduction non autorise est un del Charges dues aux vitrages par conduction/ convection A__, Le calcul se fait heure par heure avec la formule : ~Toc) [W] U, [W/m?.K] coefficient de transmission thermique surfacique de la fenétre, ou de la porte-fenétre (vitrage + menuiserie) Ss, [m?] surface du vitrage T.. [K] température extérieure T,. [kK] température de l’air intérieur Selon la RT 2012, le coefficient de transmission thermique surfacique se calcule ainsi : Up ATU A AM oly A,+ A, U, A, [m’] la plus petite des aires visibles du vitrage, vues des deux cdtés de la paroi ; on ne tient pas compte des débordements des joints la plus grande aire projetée de la menuiserie, vue des deux cdtés de la paroi en m? (menuiserie prise sans recouvrement) [m] la plus grande somme des périmetres visibles du vitrage, vue de deux cétés de la paroi [W/m?.K] coefficient de transmission thermique surfacique utile en partie centrale du vitrage [W/m?.K] coefficient surfacique moyen de la menuiserie [W/m.K] coefficient linéique da a l’effet thermique de ’inter- calaire du vitrage et du profil LS Figure7.2_ Mesure de A,,A,et , d'une paroi vitrée z Q & a & 2 5 3 DOSSIER 2 pyright © 2015 Dunod. co U, de la paroi vitrée nue sera calculé pour la menuiserie en bois en fonction de la conductivité thermique utile du bois A = 0,13 W/m.K a 2 = 0,18W/m.K (la valeur dépend de la densité du bois et de sa teneur en humidité). Coefficient de transmission thermique surfacique utile en partie cen- trale du vitrage U, 1 ¥, d Rt Ut DR AR Tye [W/m?.K] R= 1/h, [m?.K/W] résistance superficielle extérieure R= 1/h, [m?.K/W] résistance superficielle intérieure 4 [m] épaisseur du verre ou de la couche du maté- riau j a exception de ’air ou du gaz 2, [W/m.K] conductivité thermique du verre ou de la couche de matériau j Ry [m?.K/W] résistance thermique de la lame d’air ou du gaz Les valeurs h, et h, sont normalisées pour le calcul de U, : h,= 8 W/m?.K @ 4, - 23 w/m2.k Coefficient de transmi jon thermique surfacique de la menuiserie U, Les valeurs envisagées par la RT 2012 sont : pour les menuiseries métalliques a rupture de pont thermique : 3 valeurs envisagées : 3,0 ; 4,0 et 5,0 W/m?.K ; ® pour la menuiserie en PVC : 1,5 ; 1,8 et 2,5 W/m?.K ; Doubles vitrages Les doubles vitrages sont tres utilisés en hiver pour réduire les déperdi- tions. La conductivité thermique (2) de ’air et du verre sont tres diffé- rentes : 2.,= 0,03 W/m.K pour l’air immobile (trés bon isolant) ; ree” 115 W/mK. Le remplissage du double vitrage se fait avec de l’air, de argon, du xénon, du krypton, etc. (voir annexe 8). Copyright © 2015 Dunod (© Dunod ~ Toute reproduction non astorsse estan dl Le flux solaire incident sur un double vitrage peut étre décomposé en : @ 70,81 % flux transmis ; OD Cecccccce @B 10,23 % flux réfléchi ; BU Caio 18,93 % flux absorbé global ; 0,03 % négligeable. Les valeurs par défaut & prendre sont celles dela RT 2012 Charges nettes dues aux ombres Les charges brutes ne prennent pas en compte les éventuelles ombres portées sur les parois vitrées par un batiment adjacent, un arbre, etc. Ce calcul s’effectue pour obtenir une description des charges plus proches de la réalité. Il est plus fastidieux car il ne prend en calcul que la fraction de vitrage qui est éclairée, et doit étre réalisé a chaque heure de la journée Parametres & prendre en compte B {a latitude du site ; Vorientation de la paroi ; le date ; B [a longueur du style ; le plan facade ou de la surface extérieure. Coefficient U, des parois vitrées courantes (valeurs données dans la RT 2012, régles Th-U) Grace aux tableaux 7.1 a 7.4, il est possible de déterminer aisément U, des parois vitrées courantes. Pour les portes, il faut se référer au tableau 7.5. CLIMATISATION DOSSIER 2 FICHE 7 Calculer les charges extérieures dues A l’ensoleillement... Tableau 7.1 Définition des paraméires pour les parois vitrées courantes Vitrage 0,5 < U, <2,9 W/mrk ‘Menuiserie métallique a rupture de pont U,= 3,0 W/m'k ; 4,0 W/mK thermique* 04 5,0 W/m'k U,= 15 W/mK 1,8 Wimik Menuiserie en PVC* ou 2,5 W/m? U,= 1,2 W/mK ; 2,0 W/mK Menuiserie en bois* ou 2,5 W/mK * (selon 3 types donnés en fonction de épaisseur dans la RT 2012) Tableau 7.2 Influence de Vépaisseur sur les caractéristiques radiatives des verres clairs (incidence i= 40°) Epaisseur du verre Facteur solaire FS en % U,en W/m?K 4mm 85 58 6mm 83 58 8mm 80 57 10mm 77 57 12mm 78 56 15mm 72 55 Dans les calculs pour les simples vitrages aux verres clairs, quelle que soit l’épaisseur, il faut prendre : U,enW/m?K Sil sagit d’un vitrage vertical (RT2012) 58 Siil sagit d’un vitrage horizontal (RT 2012) 69 Tableau 7.3 Intercalaires courants, Coefficient ingique Type de panneau den W/mk de jonction panneau- menuiserie y, en W/mK 0,2 047 Aluminium 0,4 0,26 - 0,2 0,4 Aluminium/verre a ea 5 0.2 012 Acier/verre ri ae FICHE 7 Calculer les charges extérieures dues a l’ensol Tableau 7.4 Dimensions conventionnelles pour les parois vitrées t : Rapport de la surface de clair la surface hors tout de la fenétre 5 Dimensions Matériaux 1 tee Métal avec coupure thermique Fenetre bateante 0,66 1,48 1,53 Porte-fenécre battance o71 218 « 1,53, Fenétre coulissante 074 448 «1,53 Porte-fenétre coulissante 0,30 218x2,35 Pvc Fenéere bateante 062 148 «1,53 Porte-fenéire battante sans soubassement 0,65 218 « 1,53, Porte-fentre battante avec soubassement 087 218% 153 Fenetre coulissante 069 448 «1,53 Porte-fenétre coulissante o74 210 * 2:35 Bois Fencre baccante 0,66 1.48 «1,53, Porte-fenétre battante sans soubassement o71 218» 153 Porte-fenetre battante avec soubassement 0,60 218 «153 Porte-fenéire coulissante sans soubassement on 218» 2.35 Coefficient U, des portes courantes Tableau 7.5 Coefficient U, des portes courantes Matériau Type U,en(W/m?K) Portes opaques + pleines 35 + pleines avec montants de 45 mm 33 z i Porte équipée de vitrage simple ° ___| Portes simples en bois Berets ease asa 40 E g + proportion de vitrage entre 30 et 60% 45 s ; Portes équipées de vitrage double a lame d’air de E sd 6mm quelle que soit la proportion du vitrage 33 S S Portes opaques 58 3 a Uv ne Portes équipées de vitrage simple quelle que soit o |_| Portes simples en métal belatenbtberldtan a a 2 ee Portes équipées de vitrage double w oe + proportion de vitrage < 30% 55. 8 sz + proportion de vitrage entre 30 et 60 % 48 3 = | Portes en verre sans menuis Portes en vitrage simple 58 Qa & | Eléments souples battants 58 FICHE 7 Calculer les charges extérieures dues a l’ensoleillement... Protections du vitrage Tableau 7.6 Facteur solaire des protections intérieures associées aux différents vitrages it Protection intérieure Tyee devinnee ominale | Stores vénitiens Stores de: aan Peetels iter tell kOneria Translucide claire | moyenne | _foncée Verre a vitre 2a6 Glace ear2 07 05 0,50 0,22 0,34 (arietionet a 386 046 049 0,39 0,26 031 Glace absorbante grise 6 0,46 0,49 0,38 0,26 031 Peace 10 045 0.46 034 0,24 028 ere 2 043 0,43 0,31 0,24 0227 Double vitrage avec lame d’air verre clair a 0,44 0.49 0,52 0,22 0,32 glace claire 18.432 0,44 0,49 0,52 0,22 0,32 glace absorbante * glace claire arenes vgasz | 031 0334 034 ong 0,26 Triple vitrage clair 13,5 043, 0,48 049 0,21 031 absorbant 14,5 0,30 0,33 0,34 og, 0,25 Tableau7.7 Facteur solaire des protections extérieures associées aux différents vtrages Protection extérieure ‘Stores Volets 7 ‘Stores. Byesdal | esi per ave Volets et stores a Vitalienne Beret ‘opaque| trans. | bois | méeal| bois | métal | alle eal ‘opaque ‘ou plastique Verre ou lglaceclaire| 3212 | 012 | 023 | 007] 010] 009] 011 | 012 | on9 Joa} ona 3 Glace 3 |absorbante| 3212 | 0,10 0,05 | 0,08 | 0,07] 0,08 | 009 | 013 | 0,09] 0,09 7 Double 2 |vitrage 8 clair 18432 | 0,14 | 0,17 | 0,05 | 0,07 | 0,07 | 0,08 | 0,08 0,16 | 0,09 0,09 5 absorbant | 18232 | 0,08 | 0,09 | 0,05 | 0,07 | 0,06 | 0,07 | 007 | 0,13 | 008] 0,09 = |Triple 5 vitrage Mien 13,8 | 014 | 017 | 005 | 0,07 | 0,07] 008 | 008 | 016 |o10| 0,09 absorbant | 14:5 | 0,07 | 0,09 | 005 | 0,07 | 006] 0.07 | 007 | 0,3 | 008] 0,09 Copyright © 2015 Dunod Peo stores vénitiens store marquise stores écrans Protections intérieures du vitrage : + feuilles a lintérieur du vitrage + revétement vitré SSS it Figure7.3_Différents types de protection 2 9 E 5 & 2 5 5 DOSSIER 2 Copyright © 2015 Dunod. Objectif Déterminer les charges dues au flux solaire sur les parois opaques pour détermi- nner le bilan climatisation. Les charges totales extérieures H,, se calculent ainsi : HAS tA, tA, [W] lee” Aig * Aspe * Aece B A,,, [W) flux solaire transmis par les vitrages (voir fiche 7) BA, [W] flux transmis par les parois opaques soumises un ensoleillement B 4, [W) fluxtransmis par conductions, convection dus aux vitra- ges (voir fiche 7) Oy Les charges dues a lensoleillement des Certs parois opaques A, proviennent de Pabsorption du flux Solaire par le maté- riau : Age = U*Spo* (T= Tig) IW] po BU [W/mK] coefficient de transmission thermique de la paroi O87 {ki température virtuelle extérieure (voir annexe 7) 8 7. [kK] température intérieure du local Bs, [m] aire de la surface de la paroi opaque 5 Dunod. (© Dunod ~ Toute repredeetion non antorieés est un dit Copyright © 201: ORS Le coefficient de transmission thermique se calcule de la sorte : 7 (Wim? K] ml he [m] épaisseur de la couche (i) [W/m.K] conductivité thermique du matériau de la couche (i) B 1/h=R, [m*%.K/W] résistance thermique superficielle intérieure 1h,= R,, [m2.K/W] résistance thermique superficielle extérieure > Pourh, prendre comme valeur h, ~ 4 W/m?K ; > Pour h, prendre les mémes valeurs que pour le bilan ther- mique @hiver (voir fiche 22). On peut écrire la formule du coefficient U de cette maniére 1 1 On aR eR, +R, [W/mK] Pour un mur hétérogene composé de n couches différentes avec épais- seur e, et conductivité 4, différentes : Rue LE [mK] La température extérieure virtuelle ou équivalente dépend des carac- téristiques thermiques de la paroi sa capacité d’absorption du rayonnement solaire ; @ son inertie thermique, orientation de la paroi, la date du calcul et Pheure du calcul (voir annexe 7) Elle peut étre calculée en utilisant le coefficient C, d'absorption du parement extérieur de la paroi ou de la toiture vis-a-vis du rayonne- ment solaire : Co, T= +2 CLIMATISATION DOSSIER 2 Copyright © 2015 Dunod B7.. [Kl température extérieure Oc, coefficient d’absorption du parement extéricur de la paroi vis-a-vis du rayonnement solaire B ©, [W/m] Auxsolaire incident Bb, [W/m*K] coefficient d’échange superficiel extérieur EN PRATIQUE Tableau 8.1 Types de parois opaques Placre Béton Isolant beéton Placoplatre 2 Laine de verre 8 Tuiles Parement métallique ou autre MI Isolant thermique 6 Parement métallique ou autre Enduit platre 0.2 te Brique crouse ou parpaing ((solé ou non iso'e) 2 Enduit enérieur 2 Platre 2 M3 Isolanc thermique 6 beton 10 Copyright © 2015 Dunod. Tableau 8.2 Coefficient d’absorption C, des parvis extéricures peintes Tableau8.3 Coefficient d’absorption C, des toituresterrasses CLIMATISATION DOSSIER 2 FICHE Copyright © 2015 Dunod. Objectif Calculer les charges intérieures et les charges totales (intérieures ~ extérieures) pour établir le bilan thermique d'été d'un batiment. Charges intérieures Les charges intérieures totales H,,, se calculent de cette manidre : Flac” Hoos * Asa * Aa (w] H. [W] chaleur cotale apportée au local par les occupants [W] apport thermique par l’éclairage H,,. [W] apport thermique da aux machines Charges totales Calcul de charges totales (enthalpie) : H=H,.+ Hy [W] Calcul des charges totales (charges hydriques) : M-M_+M,. [g/s] i ORSCIEZICTS Calcul de la charge en humidité M_,. M,. les charges hydriques de lair neuf, est nul si les infiltrations d’air neuf ne sont pas prises en compte, Dans le cas contraire : Me™ Invi Wo fon) [8/5] reproduction non autorise est un del pyright © 2015 Dunod. c ‘© Danod ~ To {kg/s] débit d’air neuf d’infiltration en en TKShumise!KByysuc]_teneur en humidité de Pair extérieur et de Vair invérieur Pour un calcul plus rapide, on peut utiliser les bilans simplifiés de constructeurs comme Carrier, Mitsubishi, Daikin, etc. Calcul de la charge en humidité M,,. Pour connaitre la charge en humidité, il va falloir calculer les charges hydriques intérieures : Mgc™ Mocc* Mac [Bsap/$] M,.. [8.4/8] charge hydrique apportée par les occupants M,.= nem-A,, dn nombre des occupants > m — [g.,/sm?] charge hydrique unitaire par unité de sur- face corporelle > Ay [mn] aire de Dubois de la surface corporelle vétue ou non Mase [Bap/S] charge hydrique apportée par les machines Pour connaitre la charge en humidité, on peut utiliser directement la valeur fournie par les tables ou diviser la valeur de la chaleur latente par la valeur de la chaleur latente de vaporisation de eau a 34 °C, qui correspond a la température moyenne de la vapeur d’eau rejetée par un individu : A, 6 M=—~.10° [g,,,/s] 34 [W] chaleur latente apportée au local par les occu- pants Lise [H/kg,,,] chaleur latente de vaporisation de la vapeur d’eau a34°c Ls" 2-420,52 Ki/kg.,, z Q & a & 2 5 3 DOSSIER 2 Copyright © 2015 Dunod. Calcul de la chaleur totale apportée au local par les occupants H... (ISO EN 7 730) Hye Ht He [W] H, [W] chaleur latente apportée au local par les occupants = Hem B, Agu dn nombre des occupants dans le local > p, [W/m?] chaleur latente par unité de surface corpo- relle vétue ou non > Ay [m?] aire de Dubois, aire de la surface corporelle vétue ou non H, [W] chaleur sensible apportée au local par les occupants : Hymn Pe Agy > p, [W/m?] chaleur sensible par univé de surface corpo- relle vétue ou non Les charges sensibles représentent les échanges radiatifs et de convec- tion entre le corps humain et environnement intérieur, Les charges latentes sont dues aux dégagements de vapeur d’eau liés & la respiration des occupants, a la perspiration de la peau et a la suda- tion. Calcul des apports dus a l’éclairage A, Aas” Fea Siac [WI] ® a... [W/m] apports unitaires dus a l’éclairage [m?] aire du sol du local Copyright © 2015 Dunod. ‘© Duanod ~ Toute reproduction non autorise est un dal Tableau 9.1 Exemples d'apports dus a 'éclairage Calcul des charges dues aux machines H_,__ Les charges dues aux machines peuvent étre tres importantes, sur- tout dans les locaux informatiques ou dans les locaux qui abritent des. moteurs électriques. Léchange de chaleur s’effectue majoritairement par convection avec Pair ambiant, c’est-a-dire instantanément. Tableau 9.2 Exemple de charges dues aux machines 150 150 - 150 continue soo 1000 | 1202250 | 130a250 | 2s0aso0 30 500 230 270 500 60. 175 175 ; 175 60. 3000 1450 06 3000 60 175 175 - 175 60. 100150 | 40850 : 100 60. CLIMATISATION a oe w a a ° a Copyright © 2015 Dunod Calcul des charges dues a Pair extérieur — Apports par renouvellement d’air Les charges calculées ci-dessus servent a déterminer les conditions du soufflage. Les charges dues au renouyellement d’air servent & calculer la puis- sance des machines opérant le traitement d'air. EN PRATIQUE Exemple d’apports unitaires thermique et hydrique dus aux occupants Voir les tableaux 9.3 a 9.5. Les valeurs sont calculées par les conditions suivantes : B Température séche de lair = 25 °C B Humidicé relative = 50% B Température radiante moyenne = 25 °C B Vitesse d’air ~ 0,1 m/s Tableau 9.3 Caracteristiques des occupancs 211 471 68,2 42 0,55 a 43,4 66,5 Tableau 9.4 Apports hygrothermiques par occupant 1,82 38,4 85,7 124 15,9 Femi 173. 36,5 78,5 15 1541 Masculine 1,92 40,5 90,4 131 168 Copyright © 2015 Dunod. ‘© Duanod ~ Toute reproduction non autorise est un dal Tableau 9.5 Charges dues aux occupants en fonction de leurs activités Débits d’air hygiénique fixés par le ministére Les debi textes mi le réglement sanitaire départemental type du 9 aodt 1978 révisé par la circulaire du 20 janvier 1983 pour les locaux a pollution non spécifique et ceux a pollution spécifique autres que les locaux habitation ; d’air hygiénique a prendre en compte sont fixés par des ériels : Varrété du 24 mars 1982 pour ’aération des logements. Les débits sont donnés dans les tableaux 9.6 et 9.7. CLIMATISATION DOSSIER 2 Tableau 9.6 Débits dair neuf - locaux a pollution non spécifique Décret n? 2008-244 du 7 mars 2008. Pour le recyclage de Vir ~Vair doi etre reeyelé avant reintroduction ; ~Vairreeylé est pas pris en compre pour calcul du debit nominal die neuFintroduit; en eas de panne di systéme d'épuration ou de fltration, le recyclage dei tre arte = ides icerit d'envoyer apres reyclage dans un local & pollution non spécifique air pollué d'un local & pollution spécifque. 3 © 7 8 Copyright © 2015 Dunod. Tableau 9.7 Débits d’air neuf- locaux a pollution spécifique Pidces a usage individuel Salles de lavage, séchage et repassage du linge Salle de bains 15 parlocal Salle de bains ou douches communes + cabinets daisance 15 parlocal Cabinets d’aisances 15 Piaces a usage collectif Cabinets d’aisances isolés 30 Salles de bains ou de douches isolées 45 Salles de bains ou de douches communes + cabinet d’aisance 60 Bains, douches et cabinets d’aisances groupés 30 +15 Lavabos groupés 10+5N 5 parm? de surface de local Cuisines collectives Office relais Moins de 150 repas servis simultanément De 151 & 500 repas servis simultanément (minimum 3750 m°/h) De 501 a 1 500 repas servis simultanément (minimum 10000 m°/h) Plus de 1 S00 repas servis simultanément (minimum 22500 m*/h) 15yrepas 25/repas 20/repas 15/repas 1Ojrepas 1 = nombre d’équipements dans le local z Q E a & 2 5 3 a oe w a a °° a FICHE 10 Objectif Assurer les conditions d'ambiance imposées par les processus industriels : maga- sins de grande ou moyenne surface, salles blanches, hépitaux... Dans les procédés de climatisation a air total, le fluide primaire est air conditionné, préparé par les équipements centralisés et distribué par les gaines vers les locaux a climatiser. Le traitement d’air s'effectue dans les centrales de traitement d’air (CTA) unizones (debit d’air sou flé allant de 1 000 & 100 000 m*/h) et consiste en : un mélange d’air neuf (extérieur) et d’air recyclé (intérieur) ; de la filtration ; une température et une hygrométrie fixées ; un soufflage une reprise d’air. air reject —« ¥ a imatise t facts delere MM: 6 3 [ | 5 [ff sess ecg = HHH JHE} airnat | & | m | el ' en Copyright © 2015 Dunod. 1 filtee air neuF 4 batterie chaude 7-ventilateur de reprise 2-filkre mélange d'air 5: humidicateur avapeur entre airneut S-battericfroide 6 ventilateurde souflage M-mnélange 'air(neuftrecyelé)_C- sort air batare froide Bi Figure 10.1. CTA unizone sans traitement terminal Lair craité dans la CTA est acheminé par un conduit air & basse vitesse (2 47 m/s) et a basse pression pour étre distribué dans un local ou dans la zone a climatiser. La construction de CTA est modu- laire ; cette dernigre peut étre installée a extérieur des locaux a climatiser (terrasse, étage technique, etc.) Les dimensions au sol vont de $ma12 metla hauteur de 0,5 ma 4m selon le debit d’air a souffter. DO) Pysialiete hea Ew ola \, ORSEISZICTS Centrales unizones de toiture (« roof-top ») 104100 kw Cestla solution qui convientle mieuxauxattentes des surfaces commer ciales de dimensions moyennes et des grandes surfaces. Les roof tops permettent de traiter de gros volumes nécessitant des grosses puis- sances sans produire d’encombrement au sol. Le roof-top est composé de deux parties concomitantes : ® uncompartiment pour le traitement d’air du volume a chauffer, a climatiser, a ventiler (caisson de type CTA avec filtre d’air, batterie Z froide a détente directe, batterie chaude, ventilateur, caisson de Q a mélange air neuf/air repris) ; E = B uncompartiment pourla génération de froid etde chaud (compres- wi i seur(s) et un circuit Frigorifique réversible, dans le cas od le roof- E 34 top fonctionne en PAC, une batterie électrique additionnelle ou = at une batterie chaude, alimentée la plupart du temps par un bréleur a oe au gaz en direct). Le taux d’air neuf est controlé par le caisson de Y 5s mélange air neuffair repris d’une maniere fixe par des systémes de nx of type free cooling pour Vhiver et les intersaisons. & & a a an ae fe) 84 a é é Nentilateur condenseur casquette Batterie condenseur, Registre airneuf Armoire électrique Filtres Batterie Ventilateurde —évaporateur traitement Figure 10.2. Vue élatée d’un climatiseur de toiture « roof top » (Photos propriérés et utilisées avec l'accord de Carrier SCS) CTA unizones avec traitement terminal Ces installations permettent de maintenir la tempé- Figure 10.3. Climatiseurdetoiture «rooftop» rature et parfois hygrométrie dans plusieurs locaux Carrier ~ od seul pompes e Carer id spore: ayant des charges différentes. (Photos proprietes ex utilisées avec laccord de Cartier SCS) f Aire airnjee tf Airneuf — Airnouf Centrale Ceivale] “Gast Anapt | feeale de toiture + bouche de reprise Local climatise 2015 Duno > Figure 10.4 Installation d’une centrale de toiture rooftop NOLLVSLLVWI1D : Z YaISSOG [= yeujuuaa auowinresa 22ne auoziun V1.5 ap ade §"OL aun pney> ay -> jupuuny,p apucs-@ — apney> auaneq- ployany-4 anoxeyrny =a) _aprou uae apaBuejgiy-Waumespdioy ap apuos -q) 98u apagnu3-3 anadeaanayesyipiwuny-g — grauare any ot sBeyosae sp nae|A9Q _ 2 + + +—+ Pnadtary a8eyreyoos Spent + sypdoos f W Sie tes 4 ! gsuotou ‘ asfoy 4 <—Tw ze asudas ap 4 mone, > > _ sda Feofanay ‘upp un 39 agsueyne uou uoRsaposdas HAO} ~ pounel “pound ST0z @ aybuAdo> Copyright © 2015 Dunod. CTA multizones avec ou sans réchauffage terminal Les CTA multizones s’appliquent & un nombre réduit de zones n’ayant pas les mémes charges au méme moment. Elles produisent simultané- ment de Pair chaud et de lair froid a des températures compatibles avec les besoins de chaque zone. Afin d’assurer les températures compa- tibles aux besoins de chaque zone, les batteries chaudes et froides sont disposées en parallele. < < 7 ai Ar reece Ventilateur reps jereprise Registre M dair 1 1 1 > Venlateur | de souftage! Figure 10.6 Exemple de CTA multizone Le ventilateur centrifuge de soufflage n’est plus situé aprés les batteries en suivant le sens de Pair a Pintérieur de la centrale, mais avant celle-ci et aprés le caisson de mélange de lair neuf/recyclé Le débit total d’air est constant mais la proportion d’air chaud et d’air froid peut étre automatique, dosée par les registres dair froid et les registres d’air chaud de chaque zone 5 Dunod. 20 predation non aulorisé et tn lit 8 } 8 Le nombre de zones que l'on peut desservir est compris entre 6 et 20. La puissance frigorifique est de 35 & 450 kW et la puissance de réchauf- fage peut atteindre 1 200 kW, Le débit maximal de soufflage est autour de 100 000 mh La contrainte majeure de ce systéme est la difficulté d’implantation des conduits dair rayonnants de la centrale vers les différentes zones. Ce systéme est pratiquement tombé en désuétude, sauf pour les centrales roof-top avec distribution en terrasse, qui sont toujours utilisées pour la climatisation des batiments d’un seul niveau EN PRATIQUE Caractéristiques techniques des CTA de toiture SOAZ/UZ Les CTA de toiture 50AZ/UZ (Carrier) conviennent a des installations commerciales et industrielles. La gamme 50 AZ se décline en 6 modeéles d’une puissance nomi- nale en froid de 43 a 116 kw. @ La gamme 50 UZ se décline en 6 modéles d’une puissance nomi- nale en froid de 41 a 119 RW, et d’une puissance nominale en chaud de 45 a 146 kW. Lagent frigorigéne utilisé est le réfrigérant HFC-407C. Cette gamme est principalement utilisée pour les applications ter- tiaires : hypermarchés, entrepéts, petits immeubles ou bureaux. Les compresseurs sont montés sur des plots anti-vibratiles. Les ventilateurs de bas niveau sonore sont réalisés en matériauxcompo- sites recyclables. Les échangeurs de chaleur en tubes de cuivre de haute qualité sont disposés en quinconce et présentent un niveau élevé de protection contre la corrosion et les UV. Le circuit frigorifique utilise des tubes en cuivre désoxydé et déshydraté avec des vanes d’accés du type Schrader, La régulation numérique permet une grande simplicité d'utilisation et veille en permanence sur ensemble des composants de la machine. Pour la gamme 50 UZ, le dégivrage est optimisé par un algorithme auto-adaptatif. Cet algorithme et une nouvelle conception de la batte- rie réduisent la durée des dégivrages. FICHE 10 CLIMATISATION DOSSIER 2

Vous aimerez peut-être aussi