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Agence du revenu du Canada

C1-016 – Version 2014

ÉNONCÉ PROGRAMME DE FORMATION


PROFESSIONNELLE

JÉRÔME BOUCHARD, M. SC., CPA AUDITEUR, CA


Université du Québec à Montréal

GUYLAINE DUVAL, M. SC., CPA AUDITRICE, CA


Université du Québec à Chicoutimi

© Ordre des comptables professionnels agréés du Québec, 2014. Tous droits réservés pour tous les pays. Toute traduction, reproduction, adaptation ou
communication au public sous quelque forme que ce soit est interdite. La permission d’utiliser ce matériel est accordée uniquement aux établissements
reconnus par l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec. Cette étude de cas est destinée à servir de canevas de discussion à caractère
pédagogique et ne comporte aucun jugement sur la situation financière ou administrative dont elle traite. Bien qu’elle soit fondée sur des situations réelles,
certains de ses aspects relèvent de la fiction.
Agence du revenu du Canada
(Durée : 90 minutes)

Vous, CPA, venez d’être embauché pour occuper un poste de responsable au sein du département d’audit
de l’impôt des particuliers pour l’Agence du revenu du Canada (ARC). La principale raison ayant motivé
votre embauche est l’expertise que vous avez développée en audit externe ainsi que vos excellentes
connaissances des dispositions fiscales canadiennes. L’ARC comptait bien tirer profit de votre expérience
afin de développer un nouveau programme d’audit.

La première tâche qui vous est confiée par votre directeur principal consiste à développer un plan d’audit
pour le crédit d’impôt à la rénovation domiciliaire (CIRD). Il s’agit d’un nouveau crédit ayant été mis en place
par le gouvernement canadien afin de stimuler la reprise économique en 2014. Le crédit a été réclamé par le
biais des déclarations de revenus des contribuables pour l’année d’imposition se terminant le 31 décembre
2014. Votre directeur vous mentionne que le plan devra comprendre, entre autres, les méthodes de
sélection des dossiers de contribuables à auditer, l’identification des principales zones de risque ainsi que
les procédures à mettre en œuvre pour réduire ces risques. Pour vous aider dans l’élaboration du plan
d’audit, il vous remet un document vous résumant les principales politiques en matière d’audit de l’ARC,
ainsi qu’une description du fonctionnement des systèmes informatiques (Annexe I). Il vous remet également
une description du CIRD (Annexe II).

La seconde tâche qui vous est confiée consiste à effectuer le contrôle de la qualité des dossiers audités par
les employés du département d’audit. Le premier dossier que l’on vous demande de réviser est celui d’un
contribuable décédé, M. Albert Gauthier. Ce dossier a été audité par Louis Bouchard, CPA, un employé du
service d’audit. Vous avez connu ce dernier alors qu’il était stagiaire au cabinet où vous avez exercé durant
plusieurs années. Au premier abord, vous restez surpris que ce soit ce dernier qui ait effectué l’audit de la
déclaration de revenus puisque vous savez que Louis Bouchard était un proche ami de la famille d’Albert
Gauthier. Vous vous promettez donc de demeurer vigilant au cours de l’audit.

Louis Bouchard a terminé son audit et n’a retracé aucune anomalie qui mènerait à établir un nouvel avis de
cotisation. On vous demande donc de passer en revue son dossier de travail afin de valider les conclusions
découlant de l’audit et d’y repérer tout élément qui ne serait pas conforme aux dispositions fiscales
actuellement en vigueur et toute erreur ou omission (Annexe III). Puisque M. Gauthier possédait un
restaurant constitué en société par actions, on vous fournit les plus récents états financiers afin que vous
puissiez y repérer d’éventuelles irrégularités. (Annexe IV).

Finalement, on vous rappelle qu’il n’est pas nécessaire de calculer les montants de l’avis de nouvelle
cotisation étant donné que l’ARC dispose d’un logiciel qui s’occupe d’établir cet avis. Il est uniquement
nécessaire de calculer les montants devant être ajoutés aux revenus et d’en déterminer la nature. (REEA,
gain en capital, etc.)

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SOMMAIRE DES ANNEXES

I. Politiques de l’ARC pour l’audit et description des systèmes................................................................ 3


II. Description du crédit d’impôt à la rénovation domiciliaire ..................................................................... 4
III. Dossier de travail de Louis Bouchard, CPA .......................................................................................... 6
IV. États financiers et notes complémentaires ............................................................................................ 9

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Annexe I

Politiques de l’ARC pour l’audit et description des systèmes


Sélection des dossiers
La sélection des dossiers à auditer se fait à partir de la base de données de l’ARC. Chacune des lignes
d’une déclaration de revenus est codifiée de sorte qu’il est possible d’effectuer une requête dans la base de
données en fonction des éléments présents ou non dans une déclaration de revenus.

L’ARC attribue également un code particulier aux dossiers de contribuables possédant les caractéristiques
suivantes :
• Antécédents des contribuables en matière d’audit fiscal :
o Les contribuables ayant été reconnus coupables d’une omission volontaire, de fausses
déclarations ou d’évasion fiscale;
o Les contribuables dont l’avis de cotisation a été modifié au bénéfice de L’ARC à la suite d’un
audit.

Représentation : L’ARC s’assure que chacune des catégories de contribuables fait l’objet d’un audit. Les
principales catégories sont définies comme étant les salariés, les professionnels exerçant une profession
libérale, les entrepreneurs/travailleurs autonomes et les prestataires d’aide gouvernementale. En moyenne,
entre 20 % et 30 % des contribuables sont audités annuellement et ce pourcentage est également valide
dans le cas de crédits d’impôt spéciaux.

Vraisemblance : Dans le cas d’audit sur la validité d’une déduction ou d’un crédit d’impôt, on favorise les
dossiers de contribuables où les montants réclamés ne sont pas cohérents avec le revenu net du
contribuable.

Informations recueillies : Si l’ARC recueille des informations qui peuvent l’amener à douter de la validité
d’une partie ou de l’ensemble de la déclaration de revenus d’un contribuable, le dossier doit faire l’objet d’un
audit. Ces dossiers sont ensuite codifiés « Audités » pour éviter qu’ils soient sélectionnés une seconde fois.

Fonctionnement du système
Une fois reçues, les déclarations de revenus des contribuables sont transférées dans le système de base de
données de l’ARC où les dossiers des contribuables y sont classifiés par catégories. Les principales
catégories sont l’année d’imposition, le niveau de revenus, le type de revenus, la province de résidence et le
statut matrimonial (célibataire, marié, conjoint de fait, veuf ou autre). Le système comporte plusieurs
fonctionnalités, dont l’option requête. Cette option permet d’y effectuer une requête en fonction de critères
spécifiques. Les requêtes pouvant être effectuées sont multiples, soit en fonction d’un montant, de la
présence ou non d’un élément dans la déclaration de revenus, de la nature des contribuables, etc. Il est
également possible de faire des requêtes pour des valeurs supérieures à (>) ou inférieurs à (<) un montant
donné identifié par l’auditeur.

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Annexe II

Description du crédit d’impôt à la rénovation domiciliaire

Le crédit d’impôt pour la rénovation domiciliaire est un crédit d’impôt non remboursable basé sur des
dépenses admissibles relatives à des améliorations qui sont apportées sur la résidence des contribuables.
Ce crédit peut être demandé au moyen de la déclaration de revenus de 2014. Il s’applique aux dépenses
er
admissibles effectuées entre le 27 janvier 2014 et le 1 février 2015. Le CIRD s’applique à des dépenses
admissibles supérieures à 1 000 $, mais ne dépassant pas 10 000 $. Ce crédit est sur la base
d’autocotisation, de sorte qu’aucune facture n’a à être jointe à la déclaration de revenus des contribuables.

Admissibilité
L’admissibilité au CIRD est fondée sur la famille. La famille comprend le contribuable, son époux ou conjoint
de fait et tous les enfants mineurs du contribuable et de son conjoint. Le crédit peut être partagé au sein de
la famille, mais ne peut dépasser le maximum permis. Il est nécessaire d’être résident canadien pour pouvoir
demander le CIRD.

Logements admissibles
Les logements admissibles sont une unité d’habitation qui est admissible à être la résidence principale du
contribuable ou celle d’un ou de plusieurs membres de sa famille à n’importe quel moment dans la période
d’admissibilité du crédit. Une unité d’habitation est considérée comme étant la résidence principale du
contribuable si elle lui appartient et qu’elle est normalement habitée par lui, son époux ou conjoint de fait et
ses enfants.

Dépenses admissibles
Les dépenses qui sont admissibles sont celles dans le cadre de rénovation ou de modification du logement
admissible, qui ont un caractère durable et qui font partie intégrante du logement. Les dépenses pouvant
être admises sont très larges de sorte qu’il est nécessaire d’interpréter la présente définition afin de juger de
leur admissibilité.

Certaines dépenses sont explicitement exclues telles que les suivantes :


• Équipement électronique;
• Nettoyage/entretien de la résidence;
• Frais de financement.

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Annexe II (suite)

Description du crédit d’impôt à la rénovation domiciliaire

Les frais engagés et payés à des professionnels du secteur de la rénovation tels que des architectes,
électriciens, plombiers, entrepreneurs en construction, etc., sont admissibles au CIRD s’ils sont engagés
pour des rénovations admissibles. Les frais payés à des membres de la famille ou des personnes liées ne
sont pas admissibles à moins que ces derniers soient enregistrés aux fins de la TPS.

Exigences
Le contribuable demandant le CIRD doit conserver les pièces justificatives des dépenses encourues. Les
pièces justificatives doivent comprendre :
• Les renseignements identifiant clairement le vendeur ou l’entrepreneur, son adresse d’affaires et son
numéro d’inscription à la TPS, le cas échéant;
• Une description des biens et la date d’achat;
• Le bon de livraison des biens achetés ou le bon de travail avec la date à laquelle le bien a été livré
ou le service fourni;
• Une description du travail effectué, y compris l’adresse où le travail a été effectué;
• Le montant de la facture;
• Une preuve de paiement.

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Annexe III

Dossier de travail de Louis Bouchard, CPA


Contribuable
M. Albert Gauthier est décédé le 2 janvier 2014 à l’âge de 61 ans. Il était divorcé depuis 10 ans. Il avait une
petite amie depuis quelques années, Vicky Bouchard, qui était employée de son restaurant. Ils avaient
rompu leur relation pendant 7 mois entre 2012 et 2013, mais ils avaient renoué au milieu de 2013. Vicky
demeurait officiellement dans un appartement de M. Gauthier, mais passait du temps à l’occasion dans la
résidence de ce dernier. Il avait un fils, Mario Gauthier, âgé de 32 ans. M. Gauthier s’occupait à temps plein
de son entreprise, le restaurant « Chez Albert ». Aucun état financier intérimaire du restaurant n’a été produit
à la suite de son décès puisque le restaurant était fermé entre le 31 décembre 2013 et le 3 janvier 2014 et
donc n’a eu aucune activité en 2014.

Succession
Mario Gauthier a hérité de l’ensemble des actifs de la succession à l’exception du chalet, du REER ainsi que
de la voiture qui ont été légués à Vicky Bouchard. À la suite du décès de M. Gauthier, la succession a reçu
deux offres d’achat pour le restaurant, soit une de 450 000 $ et l'autre de 465 000 $. Par contre, les deux
offres ont été refusées étant donné que Mario a signifié son intérêt de reprendre le restaurant de son père.

Actifs de la succession
Actifs Coût / Prix de base Juste valeur
1
rajusté marchande
Résidence (achetée en 1989) 79 000 $ 250 000 $
Chalet (acheté en 2006) 28 000 $ 75 000 $
Ameublement 30 000 $ 15 000 $
Voiture Toyota 2013 26 000 $ 17 000 $
Collection de timbres 1 000 $ 8 000 $
Restaurant « Chez Albert » Voir annexes IV et V -
Immeuble à logements (acheté en 1999) 105 000 $ 275 000 $
(FNACC de 65 000 $)
REER 65 000 $ 102 000 $
1 – Les justes valeurs marchandes ont été étayées par des pièces justificatives et des évaluations
indépendantes à la suite des demandes faites par l’ARC dans le cadre de l’audit.

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Annexe III (suite)

Dossier de travail de Louis Bouchard, CPA

Impacts fiscaux du décès


J’ai procédé à l’audit des éléments ci-dessous de la déclaration de revenus du contribuable. Tous les autres
aspects de la déclaration de revenus ont été audités par notre système d’audit informatisé.

Biens légués à Vicky Bouchard


Chalet et voiture
La succession a fait le choix d’effectuer un roulement au coût, au profit du conjoint, pour le chalet et la
voiture.
• Puisque Vicky Bouchard était la conjointe de M. Gauthier, il n’y a aucun impact fiscal lors de la
disposition réputée du chalet et de la voiture, puisqu’il y a roulement au coût au profit du conjoint. La
perte en capital latente sur la voiture n’est pas déductible. Le traitement fiscal est donc adéquat.
[Louis Bouchard, 25-02-2015]

REER
La succession a produit une seconde déclaration de revenus afin d’y inclure le revenu de l’encaissement du
REER ayant une valeur de 102 000 $. Par la suite, le montant net des impôts a été versé à Vicky Bouchard.
• Un REER peut être considéré comme un « droit ou bien » et peut donc faire l’objet d’une déclaration
distincte au moment du décès. Le traitement est donc adéquat. [Louis Bouchard, 25-02-2015]

Biens légués à Mario Gauthier


Résidence
La succession a fait le choix de désigner la résidence comme résidence principale entre 1989 et 2012 et a
réclamé l’exemption pour résidence principale.
• Puisque la résidence était normalement habitée par le contribuable et qu’aucune autre résidence n’a
été désignée comme résidence principale pendant la période de désignation, le gain en capital latent
de 171 000 $ est non imposable. Le traitement fiscal est donc adéquat. [Louis Bouchard, 25-02-2015]

Ameublement
La succession a réclamé une perte sur bien meuble déterminé de 10 000 $ relativement à la disposition d’un
vaisselier antique ayant un coût historique de 11 000 $ et une juste valeur de 1 000 $ au moment du décès.
L’excédent de cette perte sur le gain découlant de la disposition de la collection de timbre (voir le point
suivant) a été déduit contre l’ensemble des revenus du défunt dans l’année du décès à titre de perte en
capital nette (PCN). Le reste de l’ameublement a été considéré comme une perte sur bien à usage
personnel et donc aucune déduction n’a été demandée.
• Le traitement est adéquat et il est possible de réclamer une déduction contre l’ensemble des
revenus dans l’année du décès pour les PCN non déduites. Les autres meubles sont des biens à
usage personnel donc aucune perte ne peut être déduite. [Louis Bouchard, 25-02-2015]

Collection de timbres
La succession a calculé un gain sur bien meuble déterminé relativement à la disposition de la collection de
timbres de 7 000 $ qui a été inclus au revenu net.
• Le traitement fiscal est adéquat puisqu’une collection de timbres est un bien meuble déterminé. Le
gain est donc est imposable à 50 % et est annulé en partie par la perte sur le vaisselier antique.
[Louis Bouchard, 25-02-2015]

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Immeuble à logement
La succession a réclamé l’exemption pour résidence principale sur un gain en capital de 34 000 $. Ce
montant a été établit en fonction de la superficie du logement qu’habitait Vicky Bouchard, soit 20 % de
l’immeuble multiplié par le gain en capital total. Deux années de désignation restante ont été utilisées sur la
durée de détention, ce qui a permis d’exonérer un gain en capital de 4 533 $. [34 000 $ x (1+1) /15]
• Puisque le couple avait deux résidences et que la formule de calcul de l’exemption pour résidence
principale donne une année de plus, ils ont pu conserver une année de désignation comme
résidence principale pour l’immeuble à logement et ainsi se prévaloir de deux années de
désignation. La fraction du gain en capital latent sur l’appartement de Vicky Bouchard est donc
admissible à l’exonération pour résidence principale pour ces deux années. Le traitement fiscal est
adéquat. [Louis Bouchard, 25-02-2015]

Restaurant « Chez Albert »


La succession a fait le choix d’utiliser la déduction pour gain en capital afin d’exonérer le gain en capital sur
les actions détenues par M. Gauthier. Les actions ont ensuite été données à Mario Gauthier.
• Puisque le restaurant « Chez Albert » se qualifie à titre de « société exploitant une petite entreprise »
(SEPE) et les actions pouvant être considérées comme des actions admissibles de petite entreprise
(AAPE), le gain en capital sur la disposition des actions peut être exonéré d’impôt. Le défunt n’ayant
jamais utilisé l’exonération par le passé, le traitement fiscal est donc adéquat. [Louis Bouchard, 25-02-
2015]

Conclusion
La déclaration de revenus de M. Albert Gauthier est exempte d’anomalies et est conforme aux dispositions
de la Loi de l’impôt sur le revenu. [Louis Bouchard, 25-02-2015]

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Annexe IV

États financiers et notes complémentaires

Restaurant « Chez Albert » Inc.


RÉSULTATS
Exercice terminé le 31 décembre

2013 2012
(non audités) (non audités)
$ $

CHIFFRE D’AFFAIRES (note 1) 465 200 445 710

COÛT DES PRODUITS VENDUS 209 250 207 255

BÉNÉFICE BRUT 255 950 238 455

FRAIS D’EXPLOITATION
Salaires et avantages sociaux 142 213 137 155
Loyer (note 2) 42 650 40 650
Entretien et réparations (note 3) 21 450 2 315
Énergie 11 475 9 950
Amortissement 8 560 10 700
Location d’équipements (note 4) 3 475 -
Divers 3 450 610
Taxes et permis 3 405 3 240
Honoraires professionnels 2 800 3 400
Intérêts et frais bancaires 2 650 2 870
Télécommunications 1 345 1 291
Assurances 948 912
244 421 213 093

BÉNÉFICE D’EXPLOITATION 11 529 25 362

IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES


Exigibles 2 420 5 326

BÉNÉFICE NET 9 109 20 036

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Annexe IV (suite)

États financiers et notes complémentaires


Restaurant « Chez Albert » Inc.
BILAN
Au 31 décembre

2013 2012
(non audités) (non audités)
$ $

ACTIF
À COURT TERME
Encaisse 22 204 12 000
Débiteurs (note 5) 4 500 5 700
Stocks (note 6) 18 400 14 800
Frais payés d’avance (note 7) 2 800 3 200
47 904 35 700

IMMOBILISATIONS CORPORELLES (note 8) 34 240 42 800

82 144 78 500

PASSIF
À COURT TERME
Emprunt bancaire 31 450 36 400
Créditeurs 5 760 6 450
Déductions à la source à payer 2 195 2 540
Taxes à la consommation à payer 1 495 975
40 900 46 365

CAPITAUX PROPRES
Capital-actions
100 100
Bénéfices non répartis
41 144 32 035
41 244 32 135

82 144 78 500

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Annexe IV (suite)

États financiers et notes complémentaires

NOTES COMPLÉMENTAIRES

Note 1
Le chiffre d’affaires est composé de 405 200 $ provenant des ventes courantes du restaurant, 50 000 $
provenant de commissions sur la vente de billets de loterie et 10 000 $ reçus à titre d’acompte versé par un
client faisant préparer un buffet pour une réception de 2 400 invités devant se dérouler au courant du mois
de juin 2014 (pour une contrepartie totale de 18 500 $).

Le 30 décembre 2013, le restaurant a vendu un billet de loterie à un client qui lui a permis de gagner
908 700 $ lors du tirage du 31 décembre 2013. Selon les politiques de Loto-Québec, le restaurant s’attend à
recevoir une redevance de 1 % du montant au cours des premières semaines de 2014. Le montant n’a pas
été constaté dans l’exercice de 2014.

Note 2
M. Gauthier s’était engagé en 2013 à renouveler le bail du local du restaurant pour une période de 6 ans
moyennant un loyer annuel de 42 650 $. Aucune augmentation n’est prévue avant le renouvellement.

Note 3
Le compte d’entretien et réparations comprend un montant de 15 650 $ représentant des coûts de main-
d’œuvre et de matériaux achetés pour la construction de banquettes en cuir pour le restaurant. Le solde du
compte représente des dépenses mineures apportées sur l’équipement.

Note 4
Les frais de location d’outils ont été engagés dans le cadre de la construction des banquettes.

Note 5
Les débiteurs représentent des crédits faits à des clients pour un montant de 5 010 $, net de la provision
pour mauvaises créances de 510 $. En se basant sur l’historique de recouvrement, une provision pour
mauvaises créances d’environ 10 % a été constituée. La dépense a été imputée au compte « divers ».

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Annexe IV (suite)

États financiers et notes complémentaires

Note 6
Les stocks représentent principalement des produits alimentaires. Puisque plusieurs produits sont en
inventaire depuis plusieurs années, une provision pour désuétude de 2 000 $ a été prise. Cette provision a
été imputée au compte « divers ».

Note 7
Les frais payés d’avance représentent des brochures qui ont été imprimées en 2011 lors de la réouverture
du restaurant à la suite d’importants travaux réalisés sur la bâtisse. Les travaux s’étaient prolongés et on
avait imprimé ces brochures afin d’aviser les clients de la réouverture. Ces brochures sont encore utilisées
dans certaines stations touristiques de la région.

Note 8
Les immobilisations représentent les équipements du restaurant achetés en 2010 au coût de 74 305 $. La
FNACC est 15 495 $ au 31 décembre 2013. La valeur comptable nette est représentative de la juste valeur
actuelle des équipements.

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