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ELECTRONIQUE 1F2 : INDUCTIONS ELECTROMAGNETIQUES / PROF

INDUCTIONS ELECTROMAGNETIQUES

A- PRODUCTION DU COURANT INDUIT PAR DEPLACEMENT


D’UN AIMANT

1- Le phénomène d’induction

Consiste à produire le courant électrique dans un circuit fermé en


faisant varier les lignes de champ à travers ce dernier.

a- Expérience

Lorsqu’on approche rapidement le pôle Nord d’un aimant d’une face


d’un solénoïde, on note la création d’un courant dans le circuit fermé
du solénoïde.
Lorsque le mouvement cesse, ce courant disparaît.

b- Interprétation

Le déplacement de l’aimant crée une variation du flux à travers la face


du solénoïde. Ce dernier réagit contre ce déplacement en créant en son
sein un courant dont l’action s’oppose au déplacement.

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c- Conclusion

Toute variation de flux d’induction à travers un circuit fermé


s’accompagne de la production d’un courant induit dans ce circuit. Le
courant induit apparaît dès que commence la variation du flux et
disparait dès que cesse cette variation : la cause et l’effet sont de même
durée.

B- PRODUCTION DU COURANT INDUIT PAR UN CIRCUIT


INDUCTEUR

1- Expérience

Dans le montage, le solénoïde K subit l’action du solénoïde T.


Lorsqu’on établit un courant dans le solénoïde T, il crée un Champ BT
à l’intérieur du solénoïde K.

Si I est constant, BT reste constant aussi ; d’où le flux  aussi


constant, alors on ne note aucun courant dans le solénoïde K.

Si I varie, ça entraine la variation du BT d’où la variation de flux .


Cette variation crée un courant induit i dans le solénoïde K.

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2- Sens du courant induit :

a- La loi de Lenz

Le sens du courant induit dépend du sens de la variation du courant


inducteur. Ce sens est donné par la loi de Lenz.

Enoncé : Le courant induit dans un circuit a un sens tel qu’il tend


toujours, par ses effets à annuler la cause lui donnant naissance.

b- Règle des trois doigts de la main gauche (TDMG)


- Elle permet de trouver le sens du courant induit quand
l’utilisation de la loi de Lenz n’est pas pratique.
- La correspondance des doigts est la même qu’au chapitre
précédent :
 Pouce = sens du déplacement ou vecteur vitesse ⃗
 Index = intensité (induite)
 Majeur = magnétisme ( ⃗ )

C- LA FORCE ELECTROMOTRICE D’INDUCTION (F.E.M)

La circulation d’un courant induit dans le circuit inducteur montre


que ce dernier est un générateur de courant. Ainsi ce circuit possède
une f.e.m proportionnelle à la variation du flux et inversement
proportionnelle à la variation du temps.

a) La f.e.m moyenne

Son expression est :

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b) La f.e.m instantanée

La f.e.m instantanée est la f.e.m en un instant donné. Elle se déduit


comme la f.e.m moyenne tend vers zéro.

()

Le courant induit ayant le sens contraire du courant inducteur, on fait


précéder l’expression de la f.e.m instantanée d’un signe négatif.

D- DEPLACEMENT D’UN CONDUCTEUR RECTILIGNE DANS UN


CHAMP ⃗⃗⃗ UNIFORME

1. Etude expérimentale

Une tige conductrice MN de longueur l peut être déplacée dans un plan


horizontal en coupant les lignes de champs verticales d’un champ
magnétique ⃗⃗ . Lorsqu’elle est déplacée avec une vitesse ⃗ , on peut
mesurer avec un voltamètre relié à ses bornes, une f.e.m induite e
dans le conducteur.

2. Interprétation : Notion de flux coupé

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Lorsque la tige se déplace de MN à M’N’, elle balaie une surface

On appelle flux coupé par la tige MN pendant la durée , le flux


du champ ⃗⃗ à travers la surface balayée .

La f.e.m induite e s’exprime alors par :

Or est décroisant

3. Exercice d’application

Deux rails XX’ et YY’ parallèles et horizontaux distants de 2m ont une


résistance négligeable. Ils sont placés dans un champ magnétique
uniforme vertical d’intensité . Leurs extrémités sont reliées
par une résistance . Une tige métallique MN, cylindrique de
résistance négligeable est placée sur les rails perpendiculairement à
leur direction.

1. On déplace la tige parallèlement à elle-même à une vitesse de


50cm/s. Calculer la f.e.m dont elle est le siège.
2. Calculer l’intensité du courant induit qui parcourt le circuit.
3. Déterminer la direction, le sens et l’intensité de la force
électromagnétique qu’exerce le champ sur le conducteur MN au
cours du déplacement.

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Résolution

1) Calcul de la f.e.m d’induction :

2) Calcul du courant induit.


D’après la loi d’Ohm

3) Caractéristiques de la force.

Direction = direction du déplacement

Sens = sens contraire au déplacement

Intensité =

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Remarque : Au cas où ⃗⃗ fait un angle ( ) avec la tige et ⃗


orthogonal aux vecteurs ⃗⃗ et ; on peut déterminer la f.e.m induite de
la manière suivante :

Soit ⃗⃗⃗⃗ , la projection de ⃗⃗ sur la droite ( ) orthogonale à NM.

On peut écrire :

or B’ = B.sin

donc

E- COURANTS DE FOUCAULT

1) Expérience

Un poids entraine, par l’intermédiaire d’un fil, un disque pouvant


tourner entre les pôles d’un électroaimant (fig1).

a) Quand l’interrupteur K est ouvert le disque tourne rapidement.


b) Fermons l’interrupteur : la vitesse de rotation devient faible ou
peut être le disque s’arrête selon que le poids est faible.

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2) Interprétation

Le disque est un conducteur, la tranche de disque qui passe entre les


pôles coupe le champ et est ainsi le siège des courants induits qui se
referment dans le disque. Ces courants s’opposent à la cause qui leur
donne naissance : la rotation du disque (fig2).

Ces courants induits sont nommés courants de Foucault

3) Applications

Les courants de Foucault sont utilisés dans les applications


suivantes :

a) Freinage sans liaison mécanique :


Freins ralentisseurs de camion, freinage des compteurs
électriques…
b) Entrainement sans liaison mécanique : compteurs de vitesse,
embrayage d’automobile, moteurs asynchrones…
c) Dégagement de chaleur :
Fours à induction en électrométallurgie, fours pour la fabrication
des monocristaux (utilisés en électronique)…

F- L’AUTO – INDUCTION

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1. Expérience

Dans le montage, l’interrupteur K est fermé. Un courant i1 traverse la


lampe L et i2 le solénoïde S. On règle le rhéostat Rh de tel sorte que
l’éclat de la lampe soit à peine perceptible. Lorsqu’on ouvre
brusquement l’interrupteur K pendant un intervalle de temps très bref,
la lampe émet un éclat très brillant.

A la fermeture de K, la lampe met un temps avant de briller


normalement.

2. Interprétation

A l’ouverture de l’interrupteur K, le courant décroit jusqu’à s’annuler,


ce qui fait varier le flux φ appelé flux propre (car c’est la bobine même
qui donne naissance à ce flux) de sa valeur jusqu’à 0 en un temps très
brefs. Il se crée alors une f.e.m d’induite dont le courant induit i0
circule dans le sens de i1 pour faire augmenter l’éclat de lampe.
A la fermeture du circuit, le courant croit de 0 à I, ce qui fait croître ce
flux de 0 à φ. Cette variation crée un courant iF dont le sens est
opposé à celui de i1 d’où le retard de l’allumage de la Lampe L.
Au cours de l’augmentation du Courant, la bobine joue simultanément
deux rôles :
 Le rôle d’inducteur puisque c’est elle qui crée le champ,
 Le rôle d’induit puisqu’elle est le siège de la f.e.m.
On parle alors de phénomène d’auto-induction.
Lorsque le courant i1 atteint sa valeur finale, le flux propre prend une
valeur constante et la f.e.m e s’annule: Le phénomène d’auto –
Induction ne se manifeste que pendant les régimes où le courant est
variable.
Remarque : Dans une bobine, l’intensité du courant ne subit pas de
variation brutale

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3. L’inductance d’une bobine ; l’expression de la f.e.m d’auto –


induction

Lorsqu’un courant variable i traverse une bobine, il se crée un φ ;


c’est-à-dire le flux propre, qui est proportionnel à ce courant i :

Le coefficient de proportionnalité L ne dépend que des dimensions et


du nombre de spires de la bobine : On l’appelle inductance ou auto –
inductance ou encore inductance propre.

a. F.e.m d’auto – induction

L’expression est :
L en henrys (H)
i en A
D’où t en s
e en V

b. Calcul de l’inductance L d’une Bobine

 Bobine sans noyau

D’où

Symbole :

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 Bobine avec noyau

Symbole :

Perméabilité relative du noyau. Sa valeur dépend de ce dernier.

Exemple : noyau à air

c. Expression de la tension aux bornes d’une bobine réelle


d’inductance L et de résistance interne R

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d. Energie électromagnétique

Une bobine emmagasine de l’énergie quand le courant augmente et la


restitue quand il diminue.

I = Courant Max W= en joules.

Si le courant croit de Imin à Imax, l’énergie devient :

( )

4. Phénomène de mutuelle induction

4.1. Mise en évidence expérimentale.


a. Expérience

On dispose deux bobines en regard.

On observe d’abord que si les bobines sont immobiles l’une par rapport
à l’autre et si le courant est constant, le voltmètre V ne dévie pas.

Par contre si on varie le courant par le rhéostat Rh ou si on déplace


par rapport à ; le voltmètre dévie.

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b. Interprétation

La bobine , parcourue par le courant , produit dans l’espace qui


l’environne un champ magnétique. La bobine située à proximité de
, embrasse à travers l’ensemble de ses spires un flux :

= flux produit par à travers

Le flux varie ; la bobine est alors le siège d’une induite.

Joue le rôle d’inducteur et le rôle d’induit : c’est le phénomène


de mutuelle induction ; est appelé flux de mutuelle.

4.2. Inductance mutuelle de deux bobines.

On considère à nouveau deux bobines en présence et soit le


courant dans .

Le flux embrassé par , c'est-à-dire le flux de mutuelle est :

=
est appelée inductance mutuelle des deux bobines. est
positive ou négative selon la position relative des bobines.

( )

Remarque : on peut inverser les rôles joués par les bobines ; c'est-à-
dire :

devient inducteur et traversée par

Induit embrassant le flux de mutuelle

= Flux produit par à travers

On démontre que : (en Henry H).

D’où

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4.3. Couplage magnétique entre deux bobines.

Deux bobines d’inductances propres respectives et


présentent entre elles l’inductance mutuelle . Chacune de ces
bobines crée des lignes de champ dont certaines sont embrassées par
l’autre : on dit que sont couplées magnétiquement.

a. Couplage parfait.

sont couplées parfaitement si toutes les lignes de champ


engendrées par l’une sont embrassées par l’autre.

On a : | | √

b. Couplage réel

Une fraction seulement des lignes de champ engendrées par


traverse réciproquement.

| | √

c. Facteur de couplage
| |
 Un couplage est caractérisé par le facteur de couplage :

 Si 1, le couplage est dit serré : il est presque parfait.
 Si 0, le couplage est lâche : pas d’action magnétique entre
les bobines.

4.4. F.é.m. d’induction mutuelle

Reprenons les bobines et précédentes. avec sa résistance


interne et sa résistance .

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 La tension aux bornes de :

= - ; étant la f.é.m. induite :

=- avec - flux total embrassé par

Le flux est la somme de deux termes :

 Le flux propre . crée par à travers elle – même.


 Le flux mutuelle M. crée par à travers .

 = . + M.

donc = - -

f.é.m. d’auto-induction f.é.m. d’induction mutuelle


D’où = . +

 De même pour la bobine on a :

D’où =

 Les expressions de conduisent au modèle équivalent


suivant des deux bobines:

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Remarque: ce modèle est fondamental pour l’étude des machines à


courants alternatifs, en particulier pour les transformateurs.

4.5. Energie magnétique

Lorsque les courants dans les bobines et passent


respectivement d‘une valeur nulle à , l’énergie magnétique
emmagasinée par ces circuits couplés est :

W=

Cette énergie est la somme des énergies magnétiques propres à


chaque bobine et de l’énergie de mutuelle ( M ).

4.6. Exo d‘application


Deux bobines B1 et B2 parcourues respectivement par des courants I1
et I2 sont couplées magnétiquement. Le coefficient de mutuelle est M,
les inductances sont respectivement égales à .
1- Donner l’expression de l’énergie totale magnétique W
emmagasinée par le circuit couplé ( ). Quel est son signe ?
2- Ecrire l’expression de l’énergie W sous la forme :
W= ( ) . Préciser a, b, et c. En déduire la
relation : /M/ √
3- Au laboratoire on a mesuré .
Calculer la valeur du coefficient de couplage k et préciser le type.
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Solution :

1- L’énergie totale magnétique est : W = ² +M


Le signe : W

2- L’expression peut s’écrire : W= [ ( ) ( ) ]


a=
Pour que le trinôme du second degré soit positif il faut réaliser la
condition :

( ) /M/ √ .

3- Le coefficient de couplage est égal à : = 1


√ √

 Le couplage est réel.

G- ETUDE DE REGIME TRANSITOIRE


Dans un circuit comportant une bobine, on a observé un retard à
l’établissement du courant lors de la fermeture du circuit. On a aussi
constaté un retard à la disparition du courant lors de l’ouverture de ce
circuit. On va étudier ici ces régimes transitoires.
1- Expérience
Associons en série une bobine d’inductance L et de résistance propre
r, une résistance fixe r’ et un générateur E. Un ordinateur ou un
oscilloscope à mémoire permettant d’enregistrer l’évolution, au cours
du temps, de l’intensité du courant dans la bobine.

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 Fermons l’interrupteur K :
L’établissement du courant dans la bobine n’est pas instantané :
l’intensité croit jusqu’ à une valeur limitée

, valeur de l’intensité en régime permanent (voir


( )
courbe 1)
 Ouvrons l’interrupteur K :
L’interruption du courant dans la bobine n’est pas instantanée :
L’intensité décroit avant de s’annuler (voir courbe 2). Le courant induit
dans la bobine peut circuler à travers la diode : on évite ainsi
l’étincelle de rupture aux bornes de l’interrupteur et une surtension
qui pourrait détériorer la carte d’acquisition.

Ces deux courbes sont identiques à la charge et décharge d’un


condensateur.

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2- Constante de temps

Comme pour le diplôle (R, C), caractérisons la durée du phénomène


transitoire par une constante de temps .

L en H
R en 

a. Etablissement du courant (Courbe 1)


 Au bout de la durée , après la fermeture du circuit,
l’intensité i atteint 63% environ de sa valeur limite :

 Si
 Si
b. Rupture du courant (courbe 2)
( )

3- Intensité du courant et tension aux bornes de la bobine

a) On ferme K
La diode n’est pas passante : un courant transitoire d’intensité i(t)
circule dans le circuit comprenant le générateur :
 Tension aux bornes de la bobine :

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 Tension aux bornes de r’ :

 La loi de maille : E-

E- ( )

E-L ; avec R = r + r’
i est la solution de cette équation différentielle. Cette solution
est : i = ( ) ( )
avec = et

On peut encore écrire : i = i0.( 1- )


b) On ouvre K
Le courant dans la bobine traverse la résistance r’ et traverse la
diode (idéale)

.

0= L. + r’.i

soit 0 = L.

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La solution de l’équation donne :

i= ( )

Remarque :
1) A cause du fait que la bobine emmagasine et restitue
l’énergie , on pourra dire qu’elle se charge et se décharge
par le courant.
2) Dans une bobine, l’intensité du courant ne subit pas de
variation brutale.
3) La diode D protège les éléments (interrupteur K, et autres…)
contre la surintension crée par la bobine pendant l’interruption
brutale du courant (K ouvert). Elle est appelée Diode de
roue-libre.

4- Représentation de tension et de courant dans une


bobine

a) Montage

La résistance interne de la bobine est négligeable.

b) GBF délivre un courant u en dents de scie

 Aux bornes de la bobine ; f.e.m d’auto-induction :


e = -L (1)

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 Aux bornes de la résistance :


d’où i= (2)
(2) dans (1)

 ( ) où ( )

La dérivée d’une fonction affine est une constante positive si la


fonction est croissante , négative si la fonction est décroissante.

La forme de

 Lorsque est une fonction croissante (a ) , la tension


est négative et constante.
 Lorsque est une fonction décroissante (a o), la tension

c) GBF délivre une tension u en créneaux positif


 Lorsque la tension délivrée par le générateur passe de la
valeur 0 à la valeur bobine s’oppose à l’établissement
du courant, l’intensité du courant croit avec une
constante de temps

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 Lorsque la tension délivrée par le générateur est nulle,


l’intensité du courant décroit avec une constante de
temps

 L’intensité atteint pratiquement une valeur max avant la


tension délivrée par le GBF ne devienne nulle.
 De même, lorsque cette tension s’annule, l’intensité du courant
diminue jusqu’à la valeur i = 0 avant que la tension délivrée par
le GBF ne reprenne la valeur U0

H- FORCE ELECTROMOTRICE INDUITE PAR UN FLUX


SINUSOÏDAL
1. Soit ̂ l’expression du flux à travers une spire. La force
électromotrice induite est :
- Pour une spire :
- Pour l’ensemble de la bobine ( ̂ )
* ̂ ( )+
 ̂ ( )

Avec de tours par seconde ou fréquence.

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Remarque : La f.e.m induite est donc une grandeur sinusoïdale en


quadrature arrière du flux.

2. valeur maximale :

̂ ( )

̂ ̂

3. Valeur efficace :
̂ ̂
√ √
4/ Formule de Boucherot

̂ ̂

̂

√ √

 ̂ formule de Boucherot

E est efficace et S en m2

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