Que reste-t-il
du cinéma ?
par Jacques Aumont
ironiquement, LA
toutes les ouvres de cinéma numérique. Bien quelle surtout présentée comme
lun audaciex exploit de tournage dans un environnement physique, elle est en fait,
Test la plus grande part du einéma numérique, par
image est entidrement sujette aux mat
seraient presque inenvisageables sans
ge, de perspective et Gautres éléments
‘compositionnels ren
[Le montage nest plus ici une expression du temps et de la du
= ou plutét, dun long: mono-
Dix bobines de film, tournées
(Traduit de Langlais por Frangois Proulx) srrompre le lux de la
pas la pure expérience de la durée sans contenu véeu de lmpire de Wat
le temps dramatisé des plans-séquencos de Welles ou Wyler autour d
Pa
rand écran et & partir dune e
~ non sans quelques frémissements Whorreur ou de mélancolie chez les plus agés —
exit une version do 64 rites para train,
Ouete Robert %que la projection numérique & haute résolution état de qualité égale a celle de le
pellicule. Ce public, composé de professionnels de la préservation des films, fut paris,
‘momo, dit-on, incapable de distinguer Tune de autre.
avant tout une libération : enfin, le cinéaste peut bénéficier du droit au repentir et &
Je rtouche,jusgue-la réservés au peintre, Mais le prix payer es, symboliquement
renoncer & une
Je pourrais continuer, ear depuis quarante ans que les premieres machines vidéo
‘a handes ont fait leur apparition, le cinéma ne eesse de tracer ses frontitres et de Tes,
qui unissait le film au
Jmages mouvantes pour
‘numérique a rendues imy
ses defauts (em bon fétic
‘mont partagée entre des enregistrements sur peli
se depuis une fiche années, que le cinéma aujour-
element dans les salles de cinéma, mais un peu partout,
notamment au masée drt cotemporsin’. Ona conma cela aves la peiature en juin
198 loque « Cinéme
‘matographique est devenue une partie banale de la culture tout eourt, Pourtant, les
choses ont changé, dans deux
Yabord, le cinéma n'a plus
tration et le promotion apparel
Cela devrait nous dire quelque chose: les productions
‘main wn coda
‘yout, Pour
jounes gens, qui nvont guére connu Vépoque « argentique », c'estifbration des petites images nomades la
« Troniquement, alors miéme que le systbme qui fut
nt indiciduel
des machines pluri-format et tenant
inadéquates en 1895 deviennent
de comparable, Ausune des inventions techniques ds vingt de
Porié, aucune ne nous apporte une nouveauté aussi essentielle. On a pu ontologiser
image en moavement, on ne peu ren faire de semblable avee Timage numérique. Le
mouvement de Timage mouvante. Linvention la plus importante, en tout cas du point
ue, cost la touche « pause », parce quelle produit une image d'une
ede — cestAcdire autre chose quume image en mouve-
mage hybride, dont ce nest pas
du mouvement!, Limage arrétée rompt le flux, dane aussi la
du spectateur. Blle représente exactement une transgression (cq
auguel je ne
Ia vido jon telle que Godard en joue dans
Numéro deux est i veut; le long récit de viol eonjugal
aver de tout
qui touche au
Dernidre re
sects, est aussi a la diffusion de certains contenus quil le
tune industrie de la fiction, et, inséparablement quoique toujours minoritaire, une
Industrie de Vart visuel. Le cinéma n'a pas eu Yapanage de la fiction; depuis Varvivée
le rock). Mais par rapport & toutes
‘musique populaire -, eo qui continue de bénéficier
alliance originale d'une fiction, dune émotion
de néception propices @ la eaptation psychique sur un mode &
ect ~ce qu'aucun autre dispositif n'a accompli au méme point,
a surimpresin, je me permet de renvayer man tate «
Ditrency, 2008
8. DN Rodowiek, Me Viral Lif of Fim, Cambridge, Mas, Harvard U
(on traduction)me son histoire et ne cosse hésiter entre la désignation
‘du moment présent ot eelle une époque du passé). On pourrait aussi bien die qu’an
‘oniraire le cinéma est attaché au moment moderne, et que cestjustement pour cela
as «contemporain » Mais quimporte. Wintéresse davantage Passertion
le le cinéma est « complétemen
sentiment n'est pas nouveau. Rappelons-noy
Thistoire dela eritique du cinéma qui a tourné autour de Vidée que le cinéma était
livre de Deleuze venait de paraitre, donnant su le coup Timpression
tour du cinéma et de ne dessiner aucune issue nouvelle, La ertique
Aémunie, apr la fn des grandes théories. Lépoque était la nostalge,
too nfest pas par hasard que se produisit alors un symptéme intéressant, avee la
de trouver & tout prix une filiation entre le cinéma et Ia peinture?, Cétait
plus idiosynerasique mais capital ~ Godard
ttamait sa grande entreprise mélancaique des Histoie() di cinéma
Cotte idée de la « mort du cinéma » est typique de Thistoire dun art moderne;
= concept flow, qui a
sur la matiére. Quoi qu’on fasse, Vinfographie
‘mon opinion sur le cinéma est du méme ordre :
férence positive et dornidre (pour d'autres raisons que la
einture), Pourquoi? Jen donner trois raisons, qui sont aussi trois vertus propres du
india, et qui sont 2 mes yews Pesentiel de ce quil en rest et en restera)
Braltation du regard
‘Le dispositfinématographique est battu en bréche par d'autres dispositifs, mais il
trouve trois : la salle obscure,
‘NY A pa 6ohapps ef LGB interminable (3 dition, La Dikrence, 2007, mais ert en 1986-
on ne peut rien fai
pas toute seul
les spectateurs;
projections, et surtout [ui eonfre un cars
ne se touche pas, mais, dans sa ver
il existe un support matériel,
ee point est le seul qui ait chany
toujours été un fantasme, mais vivace).
Ce dispositi canonique a une premiére conséquence, qui est de nous convier &
expérience d'une unitéinséeable, oeuvre filmique. Un film est un morceau de temps
ris en forme ~ comme la musique mais avee dautres moyens. Ce que nous propose
la séance de cinéma, cest Vexpérience de ee temps, sans moyen ly éehapper. est
‘anjourd’hui un point crucial, ear toutes Jes autres présentations de films nous
laissent, au contraire, libres d'interrompre ou de moduler cette expérience. La vision
privée était déja devenue plus active ave la reproduction VHS, mais avee le DVD
elle est devenue proprement analytique, donnant demblée la possbilité de prendre
Je film comme somme dun nombre indéterminé de fragments. Il est donc important
do noter tout ce qui contribue a eonserver, voire& renforcer, la eroyance dans leeuvre
en tant quentitéfat-e de maniére contreditore.
‘Le passage au musée, par exemple, a des effets ambigus sur ce point. Le film y
est visible dans des conditions souvent diffciles, pourtant des films y circulent,
présentés les uns & oité des autres et méme parfois transformés. Un exem
banal, mais tres parlant, est celui de la réfection de films eonnus & laquelle s'est
livré naguére Douglas Gordon, notamment son 24 Hr Peycho. Le remake de Gus Van
Sant a pu étre projeté edie & cite avec Toriginal de Hitcheock, ot la confrontation
mettait en évidence des dfférences, toujours de Vordre du dé
appartient & un autre régime de vision, et personne ne re
devant elle pour la voir. Cependant elle est bel et bien un exe
4u temps, une eréation de temps propre (dont on peut faire Texpérience méme si on
ven voit qu'une partic), et ainsi, comme plusieurs autres euvres du méme artiste,
elle garde quelque chose de cinématographique. Deailleurs bien des cinéastes ont
investi, parfois de manigre inventive, les espaces muséaux, en gardant cortaines
ropriétés du dispositi cinéma (mais presque jamais toutes). Pour prendre un seul
exemple — intéressant parce quil a été tourné en vidéo, pas en pellicule-, le premier
Spisode des Voix spirituelles de Sckouroy (1981) consiste en une variation continue,
trois quarts dheure durant, de la lumiére sur un méme paysage sibérien, Or ila 6té
‘rojeté aussi bien dans des salles de cinéma (dans une eopie repartée sur pellicule)
ulau musée (entre autres & Beaubourg?).
1. Par Chris Dereon,
jon 1880-1906 do «Fac histoire on 1096Crest que, au fond, la question essentielle nest pas la nature de ce qui est mont,
YVoyant un film au musée, a sur un écran portatf, il s'agit moins de savoir
le film est respeeté en tant quiveuvre, que de savoir si on conserve un résultat
entiol du dispositif eanonique : la production d'un regard. Cest le probleme des
machines en tout genre. Le rapport & un film vu sur un téléphone portable ne peut
fre que distrait, @ cause de la taille minuscule de limage, mais surtout paree qui
Yy succéde indifféremment.& des jeux, & la gestion ce mon compte en banque, &
dos SMS, ete, Pour le dre lapidairemont, lo dispostif cinématographique, cest le
Adispositif dans lequel on regarde ce qu’on voit, et en ce sens il soppose a tous les
tutres dispositifs d'image moavante, dont aucun ne programme la tenue d'un regard
Cot le cdt6 profondément classique du cinéma, celui qui fait quill a pu tenir la
comparison avec la mu
6). Ow avee la lecture ~ laquelle jusquici
imposé son régime & tous les changements
techniques, tablettesincluses.
¢ pas non plus le regard (ce serait pourtant sa mission
8 pour ee qui est des images mouvantes Ge ne
ans peine a ce constat de Didier
|» Pour ne prendre
Paris, décembre 2008)
Jjuxtaposait, dans un vaste espace instructuré, plus de eent projections concomitantes
anuvres de diverses origines, films dauteur ou films de fin d'études, documentaires
‘ou fictions I est clair que le type de regard eonvoqué par ce qui état, au fond, une
soulo-ot gigantesque installation (signée Alain Fleischer) n'est pas le regard (ni
icouts) que suppose le dispositif canonique du cinéma,
Tnvorvement, une installation comme celle Agnes Varda, Les Veuves de Noir
(2005), démontre quion peut produire un regard cinématographique dans un
tifqui ressortit au musée : des spectateurs en petit nombre — quatorze, autant
Hhacun nlentendant que le son d'un seul des quatorze éerans mais
tnoize autres, assis, dans le noir. Exemplaire exerci d'une cinéaste
tautre chose que du cinéma, mais en cherchant a placer ses spectateurs dans
June relation au temps et au regard qui reste celle du cinéma,
Le contenu du cinéma, cest le temps
Le cinéma commencant n'a oessé de séloigner du thédtre, quia été son principal
ennemi esthétique. Pourtant, tres vit, le film @ été voué & proposer un morceau de
fiction. Sans doute, comme le note Gunning, une des raisons du développement rapide
du film de fiction est que, contrairement aux films tournés sur le
« pouvait etre onganisé Pavance! ».Pajoute quelle était mattrsabl
‘un film de fiction, cest toujours une entreprise dont on posséde les cles, esthetiques
‘et sémantiques : on peut signifier ce qu'on veut, dans les formes qu’on aura choisies.
Le meilleur moyen de sen convainere, Cest de comparer, & nlimporte quelle fiction
‘méme rudimentaire (disons, Tun des courts métrages de Griffith pour la Biograph),
un film des premiers temps qui nobéisse pas & cette logique narrative, tel le fameux
‘The Kiss (1896), qui nous semble seulement étre une expérimentation sur le gros
plan, et nous étonne par son obseénité, Or, i
Widow Jones, don
deux protagonistes; etait done, pour ses spectataurs, un spectacle moral, un goad old
American hiss: seulement, il faut le savoir, et cela ne se voit pas dans les images.
Au contraire, nimporte quel film de ition, surtout classique, est aisément compré-
hensible et appropriable, parce semble & notre appréhension de la vie elle-
savoir préalable (du moins, pour un sujet humain qui a un peu Vhabitude de la
‘mise en forme dramatique). La question est intéressante par rapport aux nouveaux
supports ot aux nouveaux réseaux de Image en monvement. Y a-til vraiment [a un
{ype de production qui puisse étre « organisé & Tavance »? La plupart de ees contenus
ne sont pas produits ad foe is sont Ia reproduction de contenus élaborés ailleurs,
dans autres dispositifs et pour autres publics, Des sites comme YouTube sont: de
‘grands fourre-tout ob chacun peut mettre un petit morceau de quelque chose, selon
Ja logique générale dinteret,
Le cinéma continue done de se distinguer par la sérieuse mise en forme de
ses contenus. On le vit bien dans lo cas, récont, du webdocumentair, qui offre,
sur un site dédié, ce que dhabitude le cingaste est le seul & voir dans la salle de
nut au plus élimine+t-on certains plans qui font double empl, On joue
un film, puisqu’on ne donne que ces éléments brats, sans veritable montage. Pour le
spectateur, cela revient & voir une version beaucoup plus longue, mais surtout plus
it de vue, dans un film, passe en effet prioritairement par le montage
et les choix quil suppose : choix négatifs (6limination de ce qui ne fait pas sens ou fait
1. Tom Gun
2, Stany
ton opt.
te World Viewed, 2nd edition, Cambrige/Lonive, Harvard University Pres, 1979, 103 mm{top sens) choix posits ordre, le ythme) Ce nest pas hasard si Pasolini, reprenant
lune des ios-fores de a phénoménclogie heideggérienne, a pu afer que «la mort
ost le flgurant montage de notre vie, qui iui donne son sens». Le webdocumontaire
be mourt jamais : done sa vie est dépourvue de sens. Les choix y sont renvoyés
ymme quasi tous les usages de
es les plus consensuels et les
ait, Cost Fidée méme d'un rythme, une
forme dans le temps : de ce point de vu, il ne s'agit plus du tout dun film
Ue ters ot essenticl au flm pare quil gre Vexerice du regard i fat partie du
‘ubstrat formel du film, Cest un potulatesthéique et eritique : quelle que soit la
Conception qu‘on peut avoir du cadrage, du montage, du type de réct, un bon film est
un film qui sait mattiser la production du temps. Tele est la leon paradowale de co
eteur du cinéma quion a appelé« expérimental», « underground » ou posique »
Souvent ces films insistent cur leur visualité, sur la profusion dela sensation visuelle
Guile produisent ~ mais un visuel toujours incr dans le tampe, comme on le vit
bien dans les plus extrémes entre eux, ceux qui travallent ds formes abtraites »
Pir exemple certains films peints de Brakhage. Le contenu essentiel da cinéma, ee
lest done pas le drame : cet le temps mis en forme,
La rencontre
« Sartre pensait(..] que tout récit introdu la réalité un ordre fallacious;
applique a Uineohérence, sil sefforce de
feriain doit en jouer, non réver de Vabolir
| Cesten regardant passer des images sur
té de Fart et quit avait découver, par
données?,»
in Lisperience Ardigue, tn,
lmard, all. «Palio p60 op. 80
Sarder Timpresion quelle nest pas encore advenu, que «tout Peut arriver +, Pour
on fnir avec Sartre, on sat que cest le reproche qui it &Citeer Kane, oii trouvait
dlavane, et quon ne powait dane pus avoir la mindre eroyance
ire. Co était pas un critique tris rasomnabledifle de roe
ch ordre), mais cela montre bien que, méme pour un tenant de In
e du cinéma, capable de substituer ala réalité un monde imaginaire
nest supportable qu’ condition que ee monde imaginaire wevnne
‘Le thime de la rencontre est au car dune esthétiqu assez singalire du cinéma,
jrais quia eu un énorme retentisement, Lidée que le cinéma ex
le réel eat née, grosso modo, apres la Seconde Guerre ‘mondiale,
a pas 616 sans importance, dans les commentaires d
‘amir :& ses yeu, elles ont capté un instant singlier,
ont préservé tel que, sans Finterpréter, sans méme
‘hose & comprendre (alors que les vues d’Bdison
mises on seéne lourdement appuyées). On la trouve mi
dans la tardive meditation de Kracauer?
Ce nest évidemment pas la seule esthétque possible du cinéma,
{2 ont propose au moins une autre, tout aussi importante dan, Aes films,
{ine sur lo maltise et Ie manipulation, outofis, xi e dole alnnn ‘qui, aujoure
ih, « reste» du cinéma e me poserai moins la question dy ‘montage que celle de In
rerpantre. Sila rencontre est x hasard sane hasard qui fat qu'une ‘mage toucho au
fl elle nest ps Fexcusivté du cinéma. La photographie, & tout le moins, pourrait
reflexions de Barthes sur le a a 66» comme novi
a auinmatisme de la production dimage, on pout eseonipler
Nes srgint Part du hasard, done une cetaine présence (ee sur quoi ‘omptaiont
les suréaliates aver leur ealte de P+ automatique»), Mai 3 des formes qui la
saniaag, davantege et mieux que dautres, et au premier che dos formes fondées
sur la durée, parce que Ia durée non truquée est un fragment
sti repreduit un aspect de Texpérionce du monde, a eontemplat
de Jonas Mekas, qui n'est cependant qu'une
des payoages, des fits divers) ne relive pas, pour mod, de et
‘wep coperté de Tidée méme do journal fie qui empéche la renonizos
es
| Yel commentaire de Domingue Chat, Sarr.
‘adit en trangale Faneffet n'est pas Ia contingence pure et conservée —
Taccidentel - mais un sentiment de Vesser
Tnest
‘ore moins la reproduction de
cheri les pl
lyse du plan de la cuisine dans The Magnificent Arn
en évidence un processus
ais aussi psychologique. Mai
jeu des acteurs y jouaient
Je dialogue et
Lidéal de la rencontre se trouve &
long guile tient, comme je
int de vue, je ne vois pas de difference ent
mes 1960, 70, 80, 90. La encore, jai
Ur qui quelque chose stest perdu avec
du numérique, tele Babette Mangulte se demandant : « Pourquoi
pour Fimage numérique de communiquer la durée?! » Javoue ne pas comprendre
cette
écisément sur cette arme absolve du flmique, le plan lang
és ou non sur pellicule, jéprouve la méme sensation, le
‘de mystére du monde et du temps
es choses vont encore changer, cela est certain, Peut-étre les proph
niques des thuriféraires de la nouveauté qua talis s'avéreront-olles
cinéma, comme industrie et commerce, etl voué a une disparition plus ou moins
rapide, au bénéfice d'une autre configuration de ues et des médias, Mais je
+-mémes, les sensations et les
preparer a
avoir plus toutes cos valeurs a la fois, dans une méme wuvre et dans on méme
‘medium ~ un peu somme, de Ticine byzantine, nous avons gardé bien des valeurs,
insis jamais ensemble? Mais ce west pas pour aujourd hui, til sera alos tamps de
se redemander, sutrement, «ce qui reste » du cinéma,
Eloge de
Frank Capra
Par Olivier Maillart
1.8 toujours, & dire du bien du cinéma de Frank Capra, le sentiment de
éparer une injustice. Sentiment gratfiant mais pour p
réme
ayjourd hui
Capra est un inéaste ret
personage
locuteur, la petite phrase eondescend:
forts volumes histoire du cit
plus piquantes & cause d'une petite imperfection di
duvet), La mauvaise conscience peut avoir de e
Dungue,
dune Ame
romantique (Ut Happened One Night)
sufisent a le hisser aux eités do, Lu
do films qui ne resamblent qu’h lui, que