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Structure de La Matière 1
Structure de La Matière 1
a) L’état gazeux :
C’est le plus simple des états de la matière. C’est aussi le plus désordonné,
il correspond au « désordre parfait », en l’absence totale d’ordre et d’organisation.
Dans tous les gaz, les molécules ou atomes, se déplacent grâce à l’agitation
thermique en un mouvement incessant et désordonné. Elles entrent en collision
les unes avec les autres et avec les parois du récipient.
b) L’état liquide :
Alors que dans les solides, les atomes (ou molécules) ont des mouvements très
limités autour des points bien déterminés, dans les liquides par contre, les atomes
sont plus libres. Les atomes restent en contact mais peuvent se déplacer dans
la totalité du volume occupé par le liquide.
Un n’a pas de forme propre. Il prend la forme de son contenant et peut s’écouler
ou circuler dans la canalisation : c’est un fluide.
c) L’état solide :
Les solides peuvent être différents par leur constitution (atomes, molécules
ou ions) et par leur structure (ordonné ou désordonné).
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I – 2) Changement d’états de la matière :
Tous les corps peuvent, en principe, exister sous les trois états.
I – 3 – 1) L’atome :
C’est la plus petite quantité de matière pouvant exister dans une molécule,
c’est tout de même le constituant essentiel de la matière.
I – 3 – 2) La molécule :
Les atomes s’associent pour donner des molécules, la molécule est la plus petite
quantité de matière pouvant exister à l’état libre.
Une quantité de matière peut se mesurer en masse (g, kg, tonne), ou en volume
(cm3, l, m3), mais les chimistes ont également besoin d’une unité de quantité de
matière correspondant à un certain nombre de molécules, d’atomes ou d’ions.
Cette unité de quantité de matière définie en nombre de particules est « la mole ».
Une mole est quantité de matière contenant autant de particules qu’il y’a d’atomes
dans 12 g de l’atome 126𝐂, ce nombre est appelé nombre d’Avogadro (Ɲa).
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On appelle masse molaire atomique, la masse d’une mole d’un atome (Mm en g).
Mm = Ɲa × matomique
Mm = Ɲa × mmoléculaire
𝟏 𝟏 𝐌𝐦 𝟏 𝟏𝟐.𝟎𝟎𝟎
1 u.m.a = m ( 126𝐂) = × = × = 1,66*10-24 g = 1,66*10-27 kg.
𝟏𝟐 𝟏𝟐 Ɲ𝐚 𝟏𝟐 Ɲ𝐚
Exemples :
𝟏𝒈
Matom(H) = ≈ 1,66*10-24 g = 1,66*10-27 kg ≈ 1 u.m.a
Ɲ𝐚
𝟏𝟔 𝒈
Matom(O) = ≈ 26.56*10-24 g = 26,56*10-27 kg ≈ 16 u.m.a
Ɲ𝐚
I – 3 – 6) Volume molaire :
Une mole d’un gaz occupe toujours le même volume, dans des conditions données
de température et de pression, quel que soit ce gaz.
PV = nRT
I – 3 – 7) La réaction chimique :
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On appelle « Réactifs », les corps qui entrent en réaction et « Produits » ceux qui
résultent de la réaction.
(Réactifs) A + B + C D + E + F (Produits)
Exemples : Hélium (He), Argon (Ar), gaz d’oxygène (O2), Ozone (O3).
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Exemples :
Un mélange eau – glace : la glace est la phase solide et l’eau est la phase liquide.
Un mélange eau – huile : deux phases liquides, car ces deux liquides ne seront pas
miscibles.
Un mélange eau – sel (sel en excès) : l’eau est la phase liquide, le sel est la phase
solide.
I – 4 – 5) Les solutions :
a) Notion de solution :
Une solution est mélange homogène dont les constituants sont disposés l’un dans
l’autre au niveau moléculaire. Il existe trois types de solutions :
a – 1) Solutions gazeuses.
a – 2) Solutions solides.
a – 3) Solutions liquides.
b) Notion de soluté :
c) Notion de solvant :
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a) La dilution est l’action d’un liquide, de la diminution de la teneur par addition
d’eau ou d’un autre liquide.
b) La saturation est l’état d’une solution qui ne peut dissoudre une quantité
supplémentaire de la substance dissoute.
a) Nombre de moles n :
𝒎
n= ; exprimé en mole
𝐌𝐦
Où m : masse de l’échantillon, exprimée en gramme (g).
Mm : masse molaire du même produit chimique, exprimée en g/mol.
b) Concentration pondérale ou pourcentage d’une solution :
La molarité d’une solution (M), est le nombre de moles de soluté dans un litre
de solution. La molarité est exprimée en mol/l.
𝒏
M=
𝐕
80 g 2
n= = 2 moles ; M = = 0,5 mol/l
40 g/mol 4
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d) Normalité d’une solution (N) ou concentration normale :
𝒆𝒒.𝒈
N= ; exprimé en équivalent. gramme/litre (éq.g/l).
𝐕
Dans le cas particulier des solutions acides (ou basiques), l’équivalent – gramme
représente la libération (ou capture) d’une mole de protons H+.
N=n×M
Exemple : On a une solution de H2SO4 (3 mol/l)
H2SO4 2 H+ + SO42-
N = 2 × 3 = 6 ; H2SO4 (6N).
n : représente le nombre de moles H+ libérées par les acides (capturées par les bases).
𝟒𝒈
T= = 0,04 g/ml = 4*10-2 g.ml-1
𝟏𝟎𝟎 𝐦𝐥
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Exemple : Trouver la molalité d’une solution contenant 0,005 mol de NaCl dissous
dans 500 g d’eau.
𝐦𝐢
xi = ; mtotal = ∑𝒏𝒊=𝟏 𝐦𝐢 ; ∑𝒏𝒊=𝟏 𝐱𝐢 = 1
𝐦𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥
h) Fraction molaire xi :
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𝒎
d= ; m = d × 1000 = 1200 g.
𝟏𝟎𝟎𝟎 𝒈
Remarque :
𝒎(𝟏𝒍𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏)
d= = solution × Vsolution /eau × Veau
𝒎 (𝟏 𝒍𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒅′ 𝒆𝒂𝒖)
Vsolution = Veau = 1 litre ; ceci implique d = solution (g/ml)/1 g/ml = solution (sans unités)
Exemple :
dsolution = 7,86 ; ceci implique que solution = 7,86 g/ml = 7,86 g/cm3 = 7860 kg/m3
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CHAPITRE II : Principaux constituants de la matière
II – 1) Introduction :
Si la pression du gaz (air, Hélium, Néon…) dans le tube à décharge est réduite
à 10-6 atm. Le verre devient fluorescent sauf dans la zone hachurée sur la paroi
du tube. L’ombre porté de la croix métallique prouve que le rayonnement se propage
en ligne droite et qu’il est issu de la cathode d’où son nom rayonnement cathodique.
1) Ces rayonnements issus perpendiculairement de la cathode se propagent
suivant des trajectoires rectilignes et sont très rapidement arrêtés par la matière
(la croix).
2) Ces rayonnements sont porteurs d’électricité négative : déviation dans
un champ électrique.
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3) Ces rayonnements sont formés de particules transportant de l’énergie,
ces particules sont nommées « électrons » (Stoney 1891).
b) Expérience de J.J. Thomson (1895) :
Thomson a fait une étude quantitative des rayons cathodiques.
⃗⃗ (trajectoire 01) :
1) Champ électrique 𝑬
Suivant l’axe (Ox) : le mouvement est rectiligne uniforme.
⃗ ; ∑ ⃗⃗⃗⃗
∑𝐹 = 0 ⃗
𝛿𝑥 = 0
Suivant l’axe (Oy) : le mouvement est rectiligne uniformément varié.
⃗⃗⃗⃗ ; Fe = me𝛿y ; q.E = me𝛿y ; 𝛿y = q.E/me
∑ 𝐹 = 𝑚𝑒𝛿𝑦
q : charge de l’électron ; me : masse de l’électron ; 𝛿y : accélération de l’électron
2) Champ magnétique ⃗𝑩
⃗ (trajectoire 02) :
Suivant l’axe (Ox) : le mouvement est rectiligne uniforme.
∑𝐹 = 0 ⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗ ; ∑ 𝛿𝑥 ⃗
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⃗⃗⃗⃗ ; Fm = me𝛿y ; q.v.B = me𝛿y ; 𝛿y = q.v.B/me = v2/R
∑ 𝐹 = 𝑚𝑒𝛿𝑦
𝒒.𝑩.𝑹
d’où : v = ; v : vitesse de l’électron
𝒎𝒆
me : masse de l’électron
R : rayon de la trajectoire
3) Action simultanée du champ électrique ⃗𝑬
⃗ et du champ magnétique ⃗𝑩
⃗ :
E
Dans ce cas : Fe = Fm ; q.E = q.v.B ; v =
B
Conclusion :
Connaissant la vitesse des électrons et les données géométriques de l’appareil,
THOMSON a pu déterminer le rapport qe/me.
qe/me = 1,76*1011 C.Kg-1
c) Expérience de Millikan :
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Force de Stokes Fs qui s’oppose au déplacement de la gouttelette, on considère
que la gouttelette possède une forme sphérique.
Fs = 6rηv
V : vitesse de la gouttelette.
η : coefficient de viscosité de l’air.
⃗⃗⃗⃗⃗ ; souvent considérée négligeable (Pa = mair × g ;
Poussée d’Archimède 𝑃𝑎
où g : est la pesanteur).
Poids de la gouttelette P ; P = m × g ; et m = × V
Où : masse volumique d’huile.
𝟒
V : volume de la gouttelette ; V = πr3
𝟑
Forces exercées :
Fs Fe
Descente ⃗⃗⃗⃗
Montée (𝐸)
Pa Pa
P
P Fs
Ainsi, Millikan a pu suivre plusieurs gouttelettes avec différentes charges q1, q2,
q3…..qn, avec différentes vitesses, v1, v2, v3……vn. Il a pu constater que les valeurs
de q étaient toujours des multiples entiers d’une certaine valeur q0 qui est la plus
petite charge électrique que peut porter une gouttelette d’huile. q0 est la charge
électrique élémentaire e, où e = 1,602*10-19 c.
II – 2 – 2) Proton :
a) Expérience de Goldstein :
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Atome ion positif (+) + électron (-)
Les chocs des électrons cathodiques avec les atomes gazeux produisent des ions
positifs. Les électrons qui se dirigent vers l’anode proviennent à la fois de la cathode
et des atomes gazeux. L’expérience de Goldstein démontre de manière claire que
l’atome est constitué d’électrons et d’une matière chargée positivement.
b) Extraction du proton :
II – 2 – 3) Neutron :
Rutherford (1909), étudia la déviation des particules α ( 𝟒𝟐𝑯𝒆) par des minces
feuilles de métal (or) d’épaisseur 4*10-7m.
a) Observations :
La feuille d’or n’est pas endommagée.
La plupart des particules traversent la feuille sans déviation, ou avec déviation
très faible.
Une particule sur cent subit une déviation importante.
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1/20000 est renvoyée en arrière.
b) Conclusions :
L’atome est presque vide de matière.
La masse de l’atome est concentrée dans le centre de l’atome : le noyau central.
Le noyau est chargé positivement.
II – 4) Caractéristiques du noyau :
II – 4 – 1) Nombre de charge Z :
II – 4 – 2) Nombre de masse A :
II – 5) Isotopie :
Les isotopes sont des atomes dont les noyaux possèdent le même nombre
de protons Z, mais un nombre de neutrons N différent.
𝟏𝟔
Exemple : 𝟖𝑶 (8 protons + 8 neutrons).
𝟏𝟕
𝟖𝑶 (8 protons + 9 neutrons).
𝟏𝟖
𝟖𝑶 (8 protons + 10 neutrons).
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II – 5 – 1) Masse moyenne d’un atome (masse atomique apparente) :
∑(%)𝒊 𝑿𝒊
m 𝒁𝑿 =
∑(%)𝒊
II – 5 – 2) Spectrométrie de masse :
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Au niveau du filtre vitesse, tous les ions seront soumis à l’effet simultané de ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . Si v la vitesse des ions et q leur charge.
et 𝐹𝑚
Fe = Fm ; qE = qvB ; v = E/B
⃗⃗⃗ , l’ion est alors
Au niveau de l’analyseur, l’ion est soumis à un champ magnétique𝐵′
dévié suivant un cercle de rayon R où : q.v.B’ = m v2/R, donc :
𝐪 𝐯 𝐄
= =
𝐦 𝐁′𝐑 𝐁.𝐁 ′ .𝐑
Cela veut dire qu’une masse de 1u.m.a équivaut 933 Mev et 1.4928*10-10 j.
Exemple :
𝟒
2p+2n 𝟐𝑯𝒆 ;
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= [2 ×1,00727 + 2 × 1,00866 – 4,00260] ×933 = 27,30 Mev
Remarques :
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Remarques :
En conclusion :
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CHAPITRE III : Radioactivité – Réactions nucléaires
III – 1) Radioactivité naturelle :
La radioactivité est l’émission spontanée d’un rayonnement par le
noyau de certains éléments dits radioactifs (instables). Il existe trois
types de rayonnements :
a) Rayonnement α.
b) Rayonnement β.
c) Rayonnement γ.
1) Réactions de transmutation.
2) Réactions de fission.
3) Réactions de fusion.
Remarque :
A (réactifs) B (produits)
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Q = [𝚺 𝒎 (𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒔) − 𝚺𝒎 (𝒓é𝒂𝒄𝒕𝒊𝒇𝒔)] × 933, exprimée en Mev.
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III – 3 – 3) Activité radioactive A :
L’activité radioactivité d’un élément radioactif est donnée par
la formule suivante : A = λ N, A est exprimée en nombre de
désintégration par unité de temps (dps, dph, dpan….), elle peut être
aussi exprimée en Becquerel où 1Bq = 1dps,
1Ci (1Curie) = 3,7 × 107 dps.
II – 5) Dangers de la radioactivité :
1) Effets pathologiques
2) Effets génétiques.
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Chapitre IV : Structure électronique de l’atome
IV – 1) Dualité onde corpuscule :
a) Aspect ondulatoire de la lumière :
Le rayonnement électromagnétique, dont la lumière est un exemple,
est une forme de l’énergie. C’est une onde, c'est-à-dire un phénomène vibratoire
caractérisé par :
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Pour observer ce spectre, on produit une décharge électrique dans un tube
contenant de l’H (à 1 mmHg), les atomes excités émettent une lumière rouge.
Un prisme permet l’analyse de la lumière rouge. On obtient sur une plaque
photographique, plusieurs groupes raies lumineuses sur un fond obscur :
l’ensemble des raies brillantes constitue le spectre d’émission d’Hydrogène.
b) Relation empirique de Balmer – Rydberg :
Balmer a démontré empiriquement que les fréquences des raies du spectre
d’émission de l’Hydrogène, sont données par la relation :
𝟏 𝟏
υ = RH × C × ( - )
𝒏𝟐𝟏 𝒏𝟐𝟐
𝟏 𝝊 𝟏 𝟏
D’autre part : ύ = = = RH × ( - )
𝝀 𝑪 𝒏𝟐𝟏 𝒏𝟐𝟐
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IV – 3) Modèle atomique de Bohr :
Postulat de Bohr :
Les postulats de Bohr, ont permis de retrouver les fréquences des raies
du spectre de l’Hydrogène à partir de la connaissance de m (masse),
C (lumière), e (charge), et h (constante de Planck).
Les quatre postulats sont :
1 – L’énergie de l’électron est quantifiée, c'est-à-dire qu’elle ne peut prendre
que certaines valeurs déterminées appelées : Niveaux d’énergie.
2 – A chacune des valeurs possibles de l’énergie de l’électron, correspond
une trajectoire circulaire et stable, sur laquelle l’électron ne rayonne pas,
c’est l’orbite stationnaire.
3 – Les changements d’énergie d’un électron ne peuvent s’effectuer que par
des sauts discontinus d’un niveau à un autre, ils sont appelés : Transitions.
4 – En l’absence d’une excitation extérieure, un électron se trouve en
permanence sur le niveau d’énergie le plus bas possible. Si tous les électrons
d’un atome sont à leur plus bas niveau d’énergie possible, l’atome est dans l’état
fondamental, sinon il est dans un état excité.
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IV – 4) Rayons des orbites stationnaires et Énergie de l’électron :
Les calculs de Bohr se sont basés sur deux aspects :
a) Aspect mécanique :
L’électron de masse m décrit à vitesse uniforme v une circonférence de rayon r.
ET = Ec + Ep
b) Aspect énergétique :
Toute variation d’énergie s’effectue par saut de l’électron d’une orbite
stationnaire à une autre.
∆En1 n2 = h×υ = En2 – En1
Étant donné que les trajectoires sont supposés circulaires :
𝒉
me.v.rn = n où : n ∈ N* et h : constante de Planck, h = 6,62*10-34J.s
𝟐𝝅
Bohr conclut que le rayon rn et l’énergie En dépendent de l’entier n
(n représente le niveau énergétique), l’expression du rayon rn est donnée par
la relation suivante :
𝒏𝟐 ×𝒉𝟐
rn = = n2 × r1 ⇒ rn = n2 × r1
𝟒𝝅𝟐 ×𝑲×𝒎×𝒆𝟐
ℎ2
Où : r1 = = 0,53*10-10 m = 0,53 Å
4𝜋2 ×𝐾×𝑚×𝑒 2
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𝐧𝟐 × 𝐫𝟏 𝒁𝟐 ×𝑬𝟏
Le rayon sera : rn = ; En =
𝒏𝟐
𝒁
Le modèle de Bohr présente des lacunes, il s’est révélé incapable d’expliquer
le spectre des atomes polyélectroniques.
On dessine le diagramme énergétique pour les différentes transitions.
IV – 6) L’atome d’hydrogène en mécanique ondulatoire :
a) Dualité onde – corpuscule :
En 1924, Louis de Broglie a suggéré qu’à toute particule en mouvement, et
notamment les électrons, peut être associée une onde (λ)
𝒉
Où λ= ; h : constante de Planck, m et v : masse et vitesse de la particule
𝒎×𝒗
b) Principe d’incertitude d’Heisenberg (1927) :
Heisenberg énonça son égalité :
Si une masse m est en mouvement avec une vitesse v, on ne peut connaitre
exactement à la fois sa position et sa quantité de mouvement.
𝒉
∆𝒙 × ∆𝒗𝒙 ≥
𝟐𝝅𝒎
IV – 7) Les nombres quantiques :
La position d’un électron permet de connaitre son énergie et sa par
quatre nombres quantiques (n, l, m, et ms).
Nombre quantique principal n : il définit le niveau énergétique n ∈ N*.
Nombre quantique secondaire l: il obéit à la condition suivante :
0≤l≤n–1
Nombre quantique magnétique m : il représente l’orientation de la
forme géométrique (orbitale atomique).
-l ≤ m ≤ +l
On a toujours (2l + 1) valeurs de m.
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Nombre quantique le Spin S (ms) : il représente la rotation de l’électron
autour de lui-même et par rapport au noyau.
S = ms = ± 1/2
Exemples :
Pour n = 1 : l = 0 ; m = 0 1s
Pour n = 2 :
a) l = 0 ; m = 0 2s
b) l = 1 ; m = {-1, 0 ; +1} 2p
Pour n = 3 :
a) l = 0 ; m = 0 3s
b) l = 1 ; m = {-1, 0, +1} 3p
c) l = 2 ; m = {-2, -1, 0, +1, +2} 3d
Pour n = 4 :
a) l = 0 ; m = 0 4s
b) l = 1 ; m = {-1, 0, +1} 4p
c) l = 2 ; m = {-2, -1, 0, +1, +2} 4d
d) l = 3 ; m = {-3, -2, -1, 0, +1, +2, +3} 4f
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3 – Règle de Hund :
Les électrons occupent un nombre maximum d’orbitales définies par le même
nombre l avant de saturer totalement chaque orbitale.
Exemple :
Vrai ; faux
↿⇂ ↿ ↿ ↿⇂ ↿⇂
↿ Tapez une équation ici.
Remarques :
Pour n = 1 : nous avons la couche K
Pour n = 2 : nous avons la couche L
Pour n = 3 : nous avons la couche M
Pour n = 4 : nous avons la couche N
Pour n = 5 : nous avons la couche O
Pour n = 6 : nous avons la couche P
Pour n = 7 : nous avons la couche Q
IV – 8) Règle de Klechkowski :
Les niveaux d’énergie de l’électron sont classés selon (n + l)
croissant, et en égalité on prend n inferieur.
1s1 2
, 2s1 2
2p1 6
, 3s1 2
3p1 6
, 4s1 2
3d1 10
4p1 6
, 5s1 24d1 10
5p1 6
, 6s1 2
4f1 14
5d1 10
6p1 6
, 7s1 2
5f1 14
6d1 10
7p1 6
Exemples :
8O : 1s2, 2s22p4
20Ca : 1s2, 2s22p6, 3s23p6, 4s2
26Fe : 1s2, 2s22p6, 3s23p6, 4s23d6
29Cu : 1s2, 2s22p6, 3s23p6, 4s23d9 1s2, 2s22p6, 3s23p6, 4s13d10
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IV – 8) Couche de valence – Électrons de valence :
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Chapitre V : Classification périodique des éléments chimiques :
V – 1) Classification de Mendeleïev :
Mendeleïev a pu classer les 66 éléments chimiques connus à son époque dans
l’ordre croissant de leurs masses atomiques. Son tableau est formé de 8 lignes et de
12 colonnes. La colonne des « gaz rares » a été ajoutée par Ramsay en 1894.
b) La période :
Chaque période équivaut au remplissage des sous – couches selon Klechkowski
n=1 n=7
Exemple : Trouver la période des éléments suivants : 3Li ; 26Fe ; 52Te ; 80Hg.
3Li : [2He] 2s1, la couche externe (en rouge) prend la valeur n = 2,
3Li ∈ période 2.
26Fe : [18Ar] 4s2 3d6, la couche externe (en rouge) prend la valeur n = 4,
26Fe ∈ période 4.
52Te : [36Kr] 5s2 4d10 5p4, la couche externe (en rouge) prend la valeur
n = 5, 52Te ∈ période 5.
80Hg : [54Xe] 6s2 4f14 5d10, la couche externe (en rouge) prend la valeur
n = 6, 80Hg ∈ période 6.
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c) La famille chimique (groupe chimique):
C’est l’ensemble des éléments appartenant à la même colonne, et qui ont
des propriétés chimiques analogues car ils ont le même nombre d’électrons
de valence.
11Na : [10Ne] 3s1, le nombre d’électrons de valence = 1, 11Na ∈ colonne I
29Cu : [18Ar] 4s2 3d9 ; 29Cu : [18Ar] 4s1 3d10, le nombre d’électrons de valence = 1,
29Cu ∈ colonne I
38Sr : [36Kr] 5s2, le nombre d’électrons de valence = 2, 38Sr ∈ colonne II
30Zn : [18Ar] 4s2 3d10, le nombre d’électrons de valence = 2, 30Zn ∈ colonne II
13Al : [10Ne] 3s2 3p1, le nombre d’électrons de valence = 3, 13Al ∈ colonne III
21Sc : [18Ar] 4s2 3d1, le nombre d’électrons de valence = 3, 21Sc ∈ colonne III
31Ga : [18Ar] 4s2 3d10 4p1, le nombre d’électrons de valence = 3, 31Ga∈ colonne III
81Tl : [54Xe] 6s2 4f14 5d10 6p1, le nombre d’électrons de valence = 3,
81Tl ∈ colonne III
14Si : [10Ne] 3s2 3p2, le nombre d’électrons de valence = 4, 14Si ∈ colonne IV
50Sn : [36Kr] 5s2 4d10 4p2, le nombre d’électrons de valence = 4, 50Sn∈ colonne IV
82Pb : [54Xe] 6s2 4f14 5d10 6p2, le nombre d’électrons de valence = 4,
82Pb ∈ colonne IV
40Zr : [36Kr] 5s2 4d2, le nombre d’électrons de valence = 4, 30Zr ∈ colonne IV
72Hf : [54Xe] 6s2 4f14 5d2, le nombre d’électrons de valence = 4, 72Hf ∈ colonne IV
De la même manière, on établit la configuration électronique des éléments
des groupes V, VI, VII, et VIII, on détermine les électrons de valence,
puis on précise la colonne (le groupe).
d) Notion de bloc :
On peut facilement remarquer 4 blocs s, p, d, et f.
Selon le remplissage de la dernière sous – couche de la couche de valence, on dira
qu’un élément chimique appartient au bloc s, p, d, ou f.
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Bloc S
Bloc p
Bloc d
Bloc f
Exemples :
13Al : [10Ne] 3s2 3p1, appartient au sous – groupe IIIA.
50Sn : [36Kr] 5s2 4d10 4p2, appartient au sous – groupe IVA.
40Zr : [36Kr] 5s2 4d2, appartient au sous – groupe IVB.
Lorsque les sous – couches de valence sont remplies, leurs électrons ne sont pas
comptabilisés.
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f) Les groupes chimiques du 26Fe, 27Co, 28Ni :
On les appelle les triades :
26Fe : [18Ar] 4s2 3d6 ∈ VIIIB
27Co : [18Ar] 4s2 3d7 ∈ IXB∈ ∈ 𝑽𝑰𝑰𝑰
28Ni : [18Ar] 4s2 3d8 ∈ XB
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2) Configuration extérieure : ns2 np4. Famille de 8O.
3) Tendance à former des ions X-2.
Gaz rares :
1) Famille VIIIA (Bloc p).
2) Configuration extérieure : ns2 np6 (couche extérieure saturée).
3) Il existe 6 gaz rares (inertes) : 2He ; 10Ne ; 18Ar ; 36Kr ; 54Xe ; 86Rn
Métaux de transition :
1) Tout élément dont la sous – couche d est incomplète, est dit métal
de transition.
2) Configuration extérieure sera de la forme : ns2 (n – 1)dx 1 ≤ x ≤ 9.
3) Ils appartiennent aux sous – groupes B.
Les terres rares :
1) Se sont les éléments du bloc f, ils se trouvent généralement sous forme
d’oxydes.
2) Les éléments (Z = 58 Z = 71) sont appelés Lanthanides.
3) Les éléments (Z = 90 Z = 103) sont appelés Actinides.
V – 3 – 1) Le rayon atomique ra :
Le rayon atomique est la distance entre deux atomes tangents, en formant ainsi
une molécule diatomique.
Dans une même période (ligne) : Z ra (De droite à gauche).
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35Br : [18Ar] 4s24p5 ∈ période 4, bloc p, sous – groupe VIIA
38Sr : [36Kr] 5s2 ∈ période 5, bloc s, sous – groupe IIA
Dans la même période (n = 4) : ra (35Br) ˂ ra (20Ca) ……. (1)
Dans la même colonne :
La colonne IIA : ra (20Ca) ˂ ra (38Sr) ………(2)
La colonne VIIA : ra (17Cl) ˂ ra (35Br) ………(3)
V – 3 – 2) Le rayon ionique ri :
Un atome peut s’ioniser en : X X+ + 1e- (X+ : cation).
Y + 1e- Y- (Y- : anion)
Et on aura : r (X) ˃ r (X+) et r (Y-) ˃ r (Y)
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Dans la même période (n = 4) : Ei (20Ca) ˂ Ei (35Br) ……. (1)
Dans la même colonne :
La colonne IIA : Ei (38Sr) ˂ Ei (20Ca) ………(2)
La colonne VIIA : Ei (35Br) ˂ Ei (17Cl) ………(3)
V – 3 – 4) l’électronégativité χi :
χi mesure la tendance d’un atome à perdre des électrons en présence d’un autre atome.
Dans une même période (ligne) : Z χi (De droite à gauche).
Dans une famille chimique (colonne) : Z χi (De haut en bas).
Exemple : Classer par ordre croissant (ou décroissant), l’électronégativité χi
du groupe précédant:
17Cl : [10Ne] 3s23p5 ∈ période 3, bloc p, sous – groupe VIIA
20Ca : [18Ar] 4s2 ∈ période 4, bloc s, sous – groupe IIA
35Br : [18Ar] 4s24p5 ∈ période 4, bloc p, sous – groupe VIIA
38Sr : [36Kr] 5s2 ∈ période 5, bloc s, sous – groupe IIA
Dans la même période (n = 4) : χi (20Ca) ˂ χi (35Br) ……. (1)
Dans la même colonne :
La colonne IIA : χi (38Sr) ˂ χi (20Ca) ………(2)
La colonne VIIA : χi (35Br) ˂ χi (17Cl) ………(3)
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