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ANSO
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"Le dernier dimanche du mois d’août a lieu à Ansó la Journée du Costume Typique d'Anso.
María Mendiara Navarro et Jorge Puyo, décédés en 1986 et 1992, furent les derniers à les
porter de façon habituelle tout au long de leur vie. Aujourd’hui, l’utilisation du costume typique
est limitée aux fêtes et actions culturelles. Son origine, probablement médiévale, en fait l’un des
costumes conservés les plus anciens d’Europe. Le costume et son histoire peuvent être connus
au nouveau "Musée du Costume Typique d’Ansó" situé dans la chapelle de Santa Barbara.
extrait de aspejacetania
TOURISMEHUESCALIFESTYLE
Située dans la région de La Jacetania, Ansó est un territoire frontalier entre la Navarre et
l’Aragon, ainsi qu’avec la France sur plus de 50 kilomètres. Un authentique village médiéval
qui conserve encore intacte son essence forgée dans la vallée du même nom (Valle de
Ansó), un paradis à peine construit par l’homme et parfait pour se déconnecter. Outre son
costume en tant que signe d’identité, Ansó est curieusement l’un des rares endroits où l’on
parle encore la langue Ansotano, un mélange de fabla et de basque (en raison de sa frontière
avec la Navarre) qui survit grâce au fait qu’il a été transmis de parents à enfants. Non
seulement cela fait d’Ansó un village unique, mais ses paysages préservés en font l’un des
rares endroits de toutes les Pyrénées où vivent des ours.
Considéré comme l’un des plus beaux villages d’Espagne, ce n’est pas pour rien que des
personnages illustres tels que Benito Pérez Galdós, lors de sa visite à Ansó en 1894 en quête
d’inspiration pour sa pièce “Los Condenados”, a déclaré : “J’ai vu le pays le plus original et le
plus pittoresque qui puisse être imaginé”.
Go Aragón vous suggère quelques endroits et choses à faire à Ansó :
L’un des bâtiments les plus emblématiques d’Ansó est la maison-tour médiévale du XIVe siècle,
où Blanca II de Navarre a été emprisonnée après avoir été dépossédée de son trône. Il faisait
également partie d’un réseau défensif à l’époque turbulente de l’Alto Aragón.
Situées dans la vallée du même nom, les vallées d’Ansó et de Hecho constituent l’un des
espaces naturels les plus préservés et les moins construits des Pyrénées aragonaises,
un paradis pour échapper à la surpopulation et se connecter à la nature.
Dans les environs, on trouve des endroits spectaculaires comme les vallées de Zuriza et de
Linza, une destination idéale pour les amoureux de la nature et des sports de montagne, ou le
paysage protégé des Foces de Fago et de Biniés. En heiz, vous pourrez explorer ces
paysages en raquettes ou faire du ski de fond sur les pistes de l’espace nordique de Linza.
Profitez de cette visite pour découvrir Hecho et sa spectaculaire Selva de Oza, un grand massif
forestier qui sert de refuge à de nombreuses espèces menacées.
Où manger à Ansó
La vallée de l’Ansó est un paradis gastronomique pour tous les gourmands. Si vous voulez
manger des plats traditionnels aragonais à un prix abordable, n’hésitez pas à vous rendre à la
Berari Mountain Tavern. Si vous cherchez un hébergement et de la bonne nourriture, vous
trouverez la combinaison parfaite à l’Hostal Kimboa. Pour les carnivores, la Borda Arracona à
Ansó propose des spécialités de différentes viandes grillées. Il y a aussi Borda Chiquín, un
steakhouse typique très apprécié où vous pourrez goûter les authentiques viandes grillées au
charbon de bois (et certaines des migas les plus savoureuses de la région).
Bien que la gastronomie d’Ansó soit très variée, vous ne pouvez pas partir sans avoir goûté le
plat vedette de la région, idéal pour les journées froides et glacées de l’hiver. Il s’agit d’une
soupe de pommes de terre, une recette à base de pommes de terre, de poireaux, de carottes,
de poivrons, d’oignons, de jambon cru et de morue, qui est un véritable délice.
Ansó se trouve près de la frontière avec Navarre. Pour accéder à cette belle ville, vous devrez
traverser l’impressionnante gorge de Foz de Biniés ou celle de Fago-Majones. Tous les deux
sauront vous accueillir.
Une fois à Ansó, pendant votre promenade dans ses rues pavées, vous verrez à quel point son
centre urbain est préservé. Ansó est une de ces villes qui a su parfaitement conserver ses
particularités et son costume typique en est un bon exemple. Voulez-vous voir la beauté de ces
costumes de près ? Dirigez-vous vers le musée du costume Ansotano qui abrite la ville. Ou,
mieux encore, allez-y le dernier dimanche d’août, jour de la célébration de la Fête du costume
typique Ansotano, déclarée d’intérêt touristique national.
Au fond de la vallée se trouve la forêt de Zuriza. Ses vastes forêts de hêtres, de sapins et ses
hautes prairies vous montreront une splendide richesse écologique. De plus, si vous venez
pendant la saison d’hiver, vous pourrez pratiquer le ski de fond sur les pistes de Linza.
Rues et maisons en pierre vous accueilleront à Hecho, capitale de la vallée du même nom.
Nous vous recommandons d’aller à Siresa pour visiter le monastère de San Pedro. Il est
roman, comme beaucoup de ceux que vous trouverez dans les Pyrénées de Huesca, mais
différent des autres. Sa grandesse et sobriété vous laisseront bouche bée.
Étant à Siresa, vous ne pouvez pas partir sans connaître la Selva de Oza, une vaste forêt de
hêtres, de sapins et de pins qui sert de refuge à de nombreuses espèces menacées. La visite
est une expérience fascinante à tout moment de l’année.
Depuis la Selva de Oza (la forêt d’Oza), vous pouvez faire des excursions et des montées
adaptées à tous les âges. Entre autres, la falaise connue sous le nom de Boca del Infierno, les
vallées de Guarrinza, Aguas Tuertas et son dolmen mégalithique vieux de 5 000 ans,
ou l’ibon de Estanés (on appelle ibon aux lacs dans les Pyrénées) aux eaux bleues et froides.
Sentez-vous donc bienvenue dans le parc naturel des vallées occidentales, qui englobe les
termes municipaux de la vallée de Hecho, Ansó, Aragüés del Puerto, avec ses pistes de ski de
fond à Lizara, et Borau. Ici vous ne pouvez pas manquer de visiter l’église romane de l’ancien
monastère de San Adrián de Sasabe.
Situé dans les Pyrénées aragonaises les plus occidentales, ce village typiquement
pyrénéen vous surprendra par la beauté et le bon état de conservation de son centre
urbain, considéré comme un site historique et artistique.
Situé près de la frontière avec Navarre, ce village typiquement pyrénéen vous surprendra par la
beauté et le bon état de conservation de son centre urbain, considéré comme un site
historique et artistique.
Promenez-vous dans ses rues étroites en pierre et admirez la beauté de sa ferme traditionnelle,
insensible au temps qui passe.
L’intérieur de l’église paroissiale de San Pedro abrite une collection d’art sacré correspondant à
différentes époques et styles. L’ermitage de Santa Bárbara abrite un autre musée dédié au
costume Ansotano. Précisément, l’un des jours les plus spéciaux de la localité est celui de
la Fête du costume typique Ansotano, déclarée d’intérêt touristique national.
Déclarée fête d’intérêt touristique national, elle est généralement célébrée le dernier dimanche
d’août. Les Ansotanos, qui ont su conserver leurs coutumes, ouvrent leurs malles pour montrer
aux visiteurs la beauté de leurs costumes traditionnels.
Dans ses environs, tombez amoureux avec des sites spectaculaires tels que la vallée de
Zuriza, destination idéale pour les amoureux de la nature et de la montagne, ou le paysage
protégé des Foces de Fago et de Biniés. Si vous le pouvez, visitez le
spectaculaire monastère de Siresa, véritable joyau d’architecture religieuse.
En Aragón, nous avons une manifestation artistique unique : le mudéjar, une marque sans
précédent laissée par des artisans musulmans dans des bâtiments chrétiens du Moyen Âge.
Déclaré site du patrimoine mondial par l’UNUESCO, c’est un style qui symbolise la coexistence
des cultures.
Embarquez-vous dans une aventure de sensations inoubliable dans laquelle la pierre est
faite d'art roman, des Pyrénées jusqu’à la vallée de l'Èbre. Nous vous invitons également à
visiter les origines de Goya, l'artiste aragonais le plus universel, et le travail qu'il a laissé sur
son territoire.
A la frontière de la Navarre, dans les Pyrénées aragonaises, au coeur du Parc Naturel des
Vallées Occidentales, se cachent de petites vallées confidentielles : Hecho (Echo en espagnol)
et Ansó. Le temps semble s’être suspendu ici, au pied des sommets. Elles ont conservé la
beauté des paysages originels et de leur culture ancestrale devenue véritable folklore, célébrée
lors des fêtes patronales. Une jolie boucle permet de les parcourir l’une après l’autre.
Commencez par remonter la vallée de Hecho jusqu’au village éponyme, vous redescendrez
ensuite par la vallée de Ansó, plus sauvage. Les forêts de pins et de hêtres s’étendent sur les
flancs des vallées.
La végétation est dense, elle serait un des derniers repères des ours des Pyrénées. Puis les
forêts laissent place petit à petit à de grandes prairies, paradis des troupeaux et de leurs
bergers. Hecho est un gros village aux rues pavées. Ses maisons aux toits de tuiles sont
surmontées de grandes cheminées coiffées d’une pierre pour empêcher les sorcières d’entrer !
Établi sur une colline boisée, le village de Ansó est encore plus enchanteur.
Un léger détour vous mènera sur la magnifique prairie d’altitude d’Aguas Tuertas. Elle tire son
nom des méandres que dessine le Río Aragon Subordan au milieu des pelouses grasses.
Barrant l’horizon, la sierra de Alano étire sa muraille minérale blanche. Un magnifique contraste
avec les prairies verdoyantes de la plaine et les taches de terre rouge.
Cartographie
Pour chaque lac ou vallée vous pouvez accéder aux vues satellites et cartes de l'IGN ,
d'Open Topo Map ou de l'ICC (Institut Cartogràfic de Catalunya) ainsi qu'aux services de
Google Maps
De nombreux lacs ont été surélevés par des barrages comme Cap de long, le lac des
Bouillouses ou le lac d'Artouste, d'autres sont percés comme le lac d'Oô ou le lac Bleu et
d'autres intégralement crées pour les besoins économiques comme le barrage du Tech ou celui
de Loudenvielle.
Référencer tous les lacs pyrénéens parfois minuscules, sans nom ou oubliés sur les cartes
n'est pas facile ! Chaque lac sur ce site du plus grand au plus petit est l'objet d'une page
contenant souvent des photos et des commentaires qui peuvent être les vôtres comme pour
le lac de Suyen.
Le classement a été effectué d'Ouest en Est, par départements et par bassins versants ou
vallées pour les Pyrénées françaises: Vallée d'Aspe, d'Ossau, vallée du gave de Pau
(Cauterets, Val d'Azun, vallée de Luz) vallée de l'Adour (Campan, Aure), vallée de la Garonne
(Bagnères de Luchon), vallée du Salat, vallée de l'Ariège (Ax-les-Thermes)
Le classement pour les Pyrénées espagnoles est effectué de même: Val d'Aran, Vallée de
Benasque, Vallée de Tena, Vall de Boí ... ainsi que pour l'Andorre.
À ce jour 1315 lacs sont référencés et plus de 5000 photos sont publiées comme celles du lac
de Gaube, du lac d'Estaing, de l'estany de Sant Maurici, ou du lac d'Oô. Louis Audoubert qui a
écrit plusieurs livres sur le sujet en compte 2512 pour les deux versants.
La Limnologie
La limnologie est la science des lacs, les lacs de montagne généralement d'origine glaciaire,
présentent des caractéristiques particulières, Ludovic Gaurier, qui a étudié systématiquement
les lacs des Pyrénées françaises, en fit le premier inventaire géographique et topographique
en dénombrant 520 lacs d'altitude en 1930 et en supposait un nombre analogue pour
les Pyrénées espagnoles la plupart situés entre 1800 m et 2500 m.
Le voyage en résumé
Un voyage en Aragon, de la frontière de la Catalogne à celle de la Navarre, pour y découvrir les
plus beaux joyaux de l'art roman mondialement réputés pour leur finesse. Églises, cathédrales,
châteaux et forteresses, monastères, villages en pierres... sont situés dans une nature sublime
qui garantit des randonnées exceptionnelles. Des monuments témoins des grandes aventures
de la «Reconquête» et du Chemin de Compostelle, où se mélangent les savoir-faire d'intrépides
voyageurs, constructeurs, moines et autres guerriers.
Le programme
Jour 1
Lourdes - Val de Boi - Roda de Isabena
Transfert dans la vallée de Boï. Au pied du massif des Encantats, ses églises et ses
fresques, notamment Sant Climent de Taull comptent parmi les plus beaux de l'art roman
catalan. Après une petite randonnée, continuation du voyage et nuit à l'extraordinaire village
médiéval de Roda de Isàbena, en Aragon.
Jour 2
Découverte autour de Roda de Isabena
Randonnée dans la vallée historique de l'Isàbena, traversée par une ancienne voie romaine.
Passage à l'ancien monastère de Obarra, considéré comme étant l'un des meilleurs exemples
de l'art lombard, puis le beau village de Calvera. Visite de la cathédrale de Roda de Isàbena,
unique en son genre, avec sa crypte et son riche mobilier. Nuit à Roda de Isàbena.
Jour 3
Roda de Isabena - Muro de Roda - Samitier - Ainsa
Transfert et randonnée vers Muro de Roda, impressionnant ensemble fortifié du XIe siècle
avec une surprenante église romane en parfait état, conservant quelques fresques du
XVIIIème. Cet ensemble faisant face aux Pyrénées, faisait partie de la ligne de défense de la
frontière avec le territoire musulman. Superbes panoramas. Puis le village et l'église fortifiée
de Samitier, construite au XIe siècle, alliant l'architecture militaire et religieuse. Ce nid d'aigles
perché sur le vide offre un panorama grandiose sur la chaîne des Pyrénées et une vue
plongeante sur les Gorges d'Entremont. Nuit à Ainsa, considéré parmi les plus beaux villages
d'Aragon.
Jour 5
Jaca
En pleine nature au fond d'un vallon perdu, la chapelle romane de Iguacel, ancien monastère,
est d'une remarquable finesse, puis rando vers le village abandonné de Larrosa, avec sa
chapelle romane en ruine, émouvant témoignage d'une autre époque. Retour à Jaca, ancienne
capitale du royaume d'Aragon. Visite de sa cathédrale qui a influencé l'art roman du Chemin de
Compostelle et son musée qui réunit une des plus belles collections d'Espagne de peinture et
sculpture médiévales. Soirée aux " tapas " réputées ! Nuit à Jaca.
Jour 6
Jaca - Leyre
Transfert au monastère de Leyre et randonnée sur des anciens chemins au Cerro Castelar,
montagne spectaculaire entourée de hautes falaises qui domine le Lac de Yesa et la vallée de
Berdùn. À la descente, visite du monastère de Leyre (autrefois le plus important de la Navarre),
merveille de l'art roman avec sa crypte unique et son abbatiale de belle architecture. Nuit à
l'hôtellerie du monastère de Leyre ou dans les environs.
Jour 7
Leyre - Roncevaux- Lourdes
Retour en France en passant par Roncevaux ; visite de sa collégiale, hospice des pèlerins et
haut lieu du Chemin de Compostelle. Descente à Saint Jean Pied de Port, importante ville
jacquaire à belle architecture basque. Fin du séjour.
A certaines périodes, en raison des festivités dans quelques lieux de passage, le séjour pourra
être effectué en sens inverse et certains lieux d'hébergements peuvent être modifiés.
CIRQUE DE LESCUN
DANS LA VALLÉE D'ASPE
Le Cirque de Lescun, souvent appelé « Les Dolomites des Pyrénées » est un des lieux préférés
des photographes ! Ce cirque naturel façonné par les glaciers est délimité par des pics calcaires
qui font la joie des randonneurs et alpinistes : la Table des Trois Rois, les Aiguilles d’Ansabère,
les Orgues de Camplong…
Il abrite le village de Lescun, juché à 900 m d’altitude qui présente une architecture typique de
la Vallée d’Aspe : toits d’ardoises, rues étroites, maisons de pierres aux murs épais, lavoirs,
fontaines et abreuvoirs. Les amateurs de patrimoine, amoureux de vieilles pierres se régaleront
en parcourant à pied ce village.
MONTÉE DE L'ANETO
TOIT DES PYRÉNÉES
Toit des Pyrénées, l’Aneto est le sommet le plus élevé des Pyrénées (3.404 m) et l’emblème de
la plus grande concentration de trois milles de la cordillère, réunis au sein du Parc naturel
Posets-Maladeta. Son ascension attire chaque année des milliers de passionnés de la
montagne.
S’y trouve également le plus grand glacier des Pyrénées, Monument Naturel, comme le reste
des glaciers des Pyrénées aragonaises, et il abrite une faune et une flore de haute montagne
avec de nombreuses espèces endémiques.
Histoire de Ansó
Les origines de la ville de Ansó ne sont pas claires. Son occupation est due
probablement à sa situation sur une voie de communication secondaire avec
l’autre côté des Pyrénées car une chaussée romaine passe par la vallée d’Ansó,
par Guarrinza et la Foyas et arrive au Col du Palo.
Entre le XVè et le XVIè siècle, les infants d’Ansó élevèrent de fortes tours et
fortifèrenté l’église avec des mâchicoulis et des meurtrières pour contenir les
menaces d’invasion des huguenots (protestants français).
Tous les privilèges des gens de Ansó, furent toujours réaffirmés par les rois
successifs jusqu’à Felipe IV, en 1626.
Son principal bien patrimonial est son centre urbain déclaré d’intérêt culturel,
un très beau réseau de rues étroites bordées par les maisons traditionnelles
des Pyrénées avec leurs façades en pierre et de grandes cheminées, certaines
surmontées des traditionnels « chasse-sorcières » (faîtages en forme de croix
ou autres).Les ruelles étroites en culs de sac qui séparent les maisons brisent
l’aspect traditionnel de la continuité des rues et sont une des caractéristiques
de la ville. Le meilleur exemple de cette architecture populaire est la Casa
Morené, qui abrite également le musée ethnographique.
Pour son volume, l’église paroissiale de San Pedro, édifice gothique est des
plus visibles dans Ansó, construite au XVIe siècle sur les ruines d’une version
antérieure. Sa structure dénote son usage défensif, remarquable est la tour
rectangulaire avec un portail plateresque et une voute à arêtes sur ogives à
l’image de la tombe de l’évêque Baguer dans la cathédrale de Jaca. L’église
est en forme de croix latine avec un chevet polygonale où se dresse le retable
principal (XVII siècle) avec des colonnes salomoniques, une statue de San
Pedro au centre et sur les côtés, San Juan Bautista et San Pablo. Les orgues
furent élaborés en France au XVIIIe siècle et transportés, démontés, à travers
les montagnes jusqu’à son emplacement actuel. À l’intérieur de l’église, vous
pouvez visiter le Musée d’Art Sacré. Selon la tradition, dans sa grosse
tour médiévale, (XIVe) vécut prisonnière Blanche II de Navarre, une fois
privée de son trône.
Ansó est situé dans un environnement privilégié, entouré par un paysage
pyrénéen de premier ordre et proche de la Selva de Oza, la vallée
glaciaire d’Aguas Tuertas et la dite Mesa de los Tres Reyes, une montagne
qui est la frontière naturelle entre la Navarre, l’ Aragon et la France.
L’isolement orographique de la vallée d’Ansó est la cause, d’une certaine
manière de sa parfaite conservation de l’environnement. Un bon exemple en
est le Foz de Biniés, une entrée naturelle à Ansó qui suit abruptement un
chemin étroit qui monte le long du cours tortueux de la rivière Veral. La
vallée d’Ansó est l’une des rares régions des Pyrénées occidentales où les ours
vivent encore en liberté. Pour plonger dans l’environnement d’Ansó, vous
pouvez visiter son Centre d’interprétation de la nature.
Xipo Enelmundoperdido
costumes curieux de Anso
A l"intérieur d"une ancienne chapelle, Santa Barbara, et au milieu de la ville est le musée des
costumes traditionnels de Anso. Ceci est un petit musée propose une promenade à travers
l"histoire et les caractéristiques des costumes que les habitants de cette petite ville dans les
Pyrénées aragonaises ont été pendant de nombreuses années et jusqu"à ce que relativement très
peu. Dans le musée, vous pouvez voir différents types de costumes. Depuis ces transportant des
enfants, ils et jusqu"à ce que ceux portés par les adultes, les femmes mariées ou même la mariée
et le marié le jour de leur mariage. Si je devais mettre en évidence quelque chose, je veux rester
avec de grands costumes et les femmes petticoat portaient quand ils sont sortis. Costume Ansó
Le musée possède une vitrine réservée aux autres costumes régionaux en dehors du village, et
en elle, présenté chaque année le costume d"un endroit invité. Ce costume invité, change chaque
année. Pour le mois d"Août, il est célébré dans le village une grande fête où tous les habitants
sont habillés en costumes traditionnels du peuple, et que les représentants de l"endroit costume
Les costumes traditionnels sont spectaculaires et une fois que vous connaissez la vallée, vous
pouvez imaginer parfaitement tout comme la vie de ces personnes dans les villages des
Pyrénées, sur très rare que nous puissions paraître, ils ont été en usage jusqu"en 1992 de façon
régulière mais très faible. Si vous voulez voir en direct le dimanche dernier Août est célébré le
jour de costumes nationaux et la plupart des habitants présents et ils habillent ressemblent à une
fête. Si vous n"êtes pas visiter la région à ce moment-là, vous pouvez toujours passer par le
Ce week-end nous avons fait du rafting sur la Foz Vert, l'un des sites les plus
impressionnants dans les Pyrénées. Nous avons introduit les baslas dans
un contenant métallique profond en exécutant la rivière Veral. Il était
comme la découverte d'un lieu qui n'a toujours pas eu de contact avec des
humains. Avoir la possibilité de monter une gorge de ces caractéristiques et
à seulement une heure de la maison rappelle les merveilles que nous
pouvons entcontrar dans les Pyrénées. Rafting Tour de Guru nous donne la
possibilité de trouver impressionnante pendant que nous avons apprécié
vive endroits. Une expérience de GRN.
A emigración d´os montañeses d´as vals d´o Pirineu yera coseta muito extendida
a finals d´o sieglo XIX y primés añadas d´o sieglo XX.
Al fren d´a Casa con sus dreitos y obligacions as leis d´o herencio meteban en
primé lugá a un fillo o filla a costa d´os otros hermanos. Istos podeban contá con
dote por matrimoniá entro a casa y fé más grans os recursos d´a fuerza d´o
treballo, o fuera d´a casa. Tamién se vieban obligaus a íse-ne ya que quedaban
muito mal paraus entro a comunidá pa asegurá o porvení suyo.
Asina que una manera de permití a reproducción d´o sistema yera emigrá, dau que
a pervivencia d´o territorio estaba chuniu a un creximiento limitau d´as chens que
viviban en o lugá.
Podeban ise-ne enta capital o lugás grans pa serví as mullés ó buscá otros treballos
os hombres y tamién podeban ise-ne muito más lejos, EEUU y mas especialmen
Argentina.
Bellas mullés d´Ansó y de Fago marchoron ta América en o primé tercio d´o sieglo
XX.
Ista son as historias d´ ixas mullés que decidioron ise- ne d´os lugás en do heban
naxiu ta otros lugás lejanos y desconoxius.
Bárbara Navarro de Casa Sastre de Fago naxó un 25 de enero de 1899. Dende
muito choven ya quereba ise- ne de Fago ta EE.UU. No se conoxen as razons :
Heba reñiu con a mai? (o pai heba muerto y a mai se tornó a casá), Fago le veniba
chico? S´afogaba en ixe lugá tan chicorrón? Quereba conoxé otros lugás?. A mai
suya, Prudencia, no li permitiba fé ixe viaje porque le parixeba que yera muito
arriesgau pa fe-lo ensolicada. Bárbara, al conoxé que una mullé (Joaquina) de casa
Marieta heba decidiu emigrá ta EE.UU., convenció a mai suya pa ise-ne con
ella.Asina que o 9 de Noviembre de 1920 con 21 años Bárbara embarcó en o puerto
de Le Havre (Francia) en o vapor clamau “La Touraine” ta New York. Cuando plegó
pasó o reconoximiento médico y administratiu en Ellis Island, y dimpués ta San
Francisco. De primeras treballó fendo coladas y planchaus en bellas lavanderías,
dimpués fendo de criada en casas particulars.
Teneba una manera de se muito fortal; si no le feba goyo como yera tratada por os
mandamases pillaba a maleta con os trastes suyos y s`en iba ta otra casa en do
serví. Por ista manera de sé fue clamada por os amigos y conoxius con o mote de
Bárbara “a maletera”.
Una vegada mas, trobó treballo en casa d´unos judíos d´origen alemán,que
teneban muito cauquerre. Estió treballando más de 9 añadas y fició amistá con os
amos; a señora, Fredricks, li daba polius vestius que ya no levaba o que no le feban
goyo; tamién li regalaba entradas pa i to cine o ta opera.
No olvidaba a familia suya y por ixo soleba fe-les plegá ropa y dinés.
A trobada con quí iba a sé o mariu suyo, Pascual Aznarez de casa San Bartolo de
Ansó fue una miqueta curiosa. Una amiga s´enteró d´a plegada d´un borreguero,
de Huesca,que veniba a pasá unas chornadas de borina y decidió fé d´alcahueta
fendo una trovada pa que se conoxeran
Cuando estioron uno deban de l`otro ficioron como si no se conoxeran, anque se
levoron una sorpresa muito gran: a ella le veniba ta o tozuelo o aire de superioridá
con que os mozos d´Ansó columbraban as mozas fagotanas y a él a indiferencia
con que as mozas fagotanas columbraban os mozos d´Ansó. Pero , ascape, se
ficioron novios formals.Se casoron un 11 de abril de 1934 en o Concello de San
Francisco con 35 años. A partí d´agora se clamará Bárbara Aznarez; s´en fueron a
viví ta Los Angeles. Ficioron cauquerre y alquiloron un rancho chunto a Lancaster
(California) en do se caloron dimpués de comprá un robaño d´alredó de 500
borregas. En 1937 comproron o rancho (tenioron que pedí un préstamo al Bank of
América de Lancaster) comencipiando asina una nueva etapa en as vidas suyas con
muito goyo, muito lejos d’as vals pirenaicas que lis viyoron naxé.
Bárbara y Pascual se manifestoron en muitas ocasions como “antifascistas” y por ixo colabororon con a
causa republicana. Mistranto a Guerra Cevil os dos s´esforzoron en conseguí dinés y felos plegá ta Cruz Roya
Española. Asina feban lifaras o “pic-nics” en o rancho suyo, cobraban a entrada a to´l que veniba. Os dines
recaudaus y bellas donacions yeran pa Cruz Roya Española. A chenta correba por cuenta suya, Pascual
mataba 20 o 25 cordés que yeran asaus en a brasa y Bárbara, que yera güena cocinera, feba ensaladas y
pastels que feban as delicias de grans y chicorrons. A o matrimonio Aznárez lis feba muito goyo bailá, asina
que aquellas lifaras acababan con baile, valses o pasodobles y cantando y bailando bel jota aragonesa.
Ista aduya que plegaba dende l´otro lau del Atlántico fició que Cruz Roya Española en febrero de 1938 diera
un Diploma a o matrimonio Aznarez dando-lis as gracias por aduya suya pa mejorá as condicions de vida d´a
chen cevil española en o tiempo d´a guerra.
Ista manera de sé de Bárbara choca con otra, ella mesma nunca sintió a necesidá de torná ; crebó o
pasaporte español, dende que fue aceptada en o país americano; asina que no teneba intenció de torná ta
España
En 1951 morió Pascual ; isto marcó a vida suya, pero tamién sirvió pa sacá funcias y lejos d´acotolase y dejá
o negocio d´as borregas continó tadebán y tomó as riendas d´o rancho. O mesmo dia que morió o mariu,
plegoron os dos primés pastós reclamaus en Fago, os hermanos Joaquín y Donato Barcos de casa Chesa de
Fago. Dimpués plegoron más pastós que veniban tamién de Fago.
Cuando plegó t´as 71 añadas decidió vendé as borregas y abandoná o mundo pastoril; o negocio no iba tan
bién, bistaba problemas pa trobá pastos y pastós; muitos pastós aragoneses heban dejau o rancho y s´heban
metiu a treballá en otras fainas y no podeba conseguí otros; asina que en junio de 1986 s´en fue ta Denver
(Colorado) con a filla, Mabel. Estió un tiempo y dimpués s´en fue ta Pascagoula (Misissipi) en do morió un 12
de julio de 1999 cuando teneba 100 años y meyo.
Bárbara teneba muitas cualidás, fue una mullé muito valién que no tenió duda en ise-ne muito choven enta un
país desconoxiu; teneba muitas funcias , se fició un lugá en un mundo en do solo bistaba hombres, se
atreviba con toas fainas : trataba a venta d´os cordés , o alquiler d´os pastos… Yera una mullé “d´armas
tomar”, a filla suya deciba que “Cuando s´enfurrunchaba yera como una diabla”, como no, si” yera aragonesa
y a más fagotana”.
Pero tamién yera muito generosa, os pastós fagotanos que treballaban en o rancho deciban que teneba un
corazón muito gran ya que siempre estaba pendién de que no les faltara cosa y también lis endicaba que
teneban que escribí as mais suyas chorrontando lis que heban feito bien o viaje y que se trobaban güenos y lis
daba dinés pa que lo calaran en a carta.
(Fuén : Archivo Tarazona)
Maria Cativiela naxó en Anso o 2 d´enero de 1864, filla de Eugenio Cativiela y Maria López. Cuando teneba 18
años s´en fue ta Argentina (Rosario) pa trovase con una tia suya.
Zarramos os güellos y trayemos ta o tozuelo a ixa choben ansotana , en añada de 1882, atrapaciada con a
pesada “basquiña” que viajaba en o vapor con o temó de comencipiá una aventura. Cuando plegó ta o caló d
´o hemisferio sur (yera verano) tenió que guardalo y calase otras ropas.
Conoxió a Antonio Calixto Añaños naxiu en Ansó o 14 d´octubre de 1858 que heba veniu ta Argentina (San
Nicolas, chunto a Rosario) cuando teneba 14 añadas. Matrimonioron en Ciudad de Rosario 0 17 de diciembre
de 1884. Tenioron 10 fillas (4 morioron de chicorronas); a segunda tenió 12 fillos, a octava una filla “Maria
Palomares” o resto se quedoron solteras.
Ixa basquiña que fició o viaje d´ida ta Argentina en 1882 tornó a fe o viaje de güelta ta España en 2001
gracias a ñeta de Maria Cativiela, Maria del Carmen Palomares y agora s´amuestra en o Museo Etnológico de
Zaragoza.
A “basquiña” ye como un símbolo d´o cariño que teneba Maria a tierra que la viyó naxé y que estió siempre
presén en o tozuelo y en o corazón.
CASA LOBO