Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Admou 2010
Admou 2010
77,311
*
AR
= aR tay
29p13 an ra)
4925 an ira)
1932 aR
Xit x
9934 AR [234
Spt
513
‘ap3det Sqh
5013
tigi a0. 1234
DIC: deficit irmmunitaire cellulaire; DICY: dafici immuritaire commun variable.
4’anticorps antipolysaccharidiques, Par ailleurs, la présence
d'une baisse du complément hémolytique CHS0permettra
d’evoquer un deficit. en complément qui sera étayé par
Vétape suivante
Etape 3
Ceti étape vise & caractériser phénotypiquement la plupart
dos DIP évaqués 3 U'étape 2, mais aust! de ciagnostiquer et
d'evoquer 4 autres GIP, Ainsi, devant une lymphopenie ou
tun tableau clinique évoquant un déficit immunitaire cellu
laire (DIC), une numeration des sous-populations 7, B et NK
par cytométrie en flux s"impose, permettant de retenir et
de classer les DICS (lymphapénie CD3a évaluer en fonction
de ("age (Tableau 2) en DICS T-B-NK— (lymphopénie CD3,
CDivet COI6/CD55): dysgenésie raticulatre (avec hypo:
accusie) et déficit en adénosine déaminase (ADA) sauvent
associé & une dysplasie osseuse, Un phénodype lymphocy:
taire T-B_Nke permet de retenir le diagnostic de déficit,
fen RAGI/2, ou en cas d'association @ une microcranie,
la maladie de Cemunas. En cas de phénatype lymphocy:
taire T—BeNk—, nous pawwons évaquer les DICS suivants
deficit en chaine yc commune (lige a VX) ou déficit en
Jakd (autosomique récessive), Devant un DICS T—B+NKr,
nous powwons retenir un déficit en récepteur a de (IL-7
(L7—Ra). Par ailleurs, si 'étape Zobjective une hypo: ow
agammaglobutinémie, analyse du nombre de LB (CD19)
permet dévoquer une maladie de Bruton (lige & UX) ou
Une agammaglobulinémée autosomique récessive (AGAR) si
le taux des LB est inférieur a 2%, et un deficit immuni
taire commun variable (DICW) quand les LB sont supérieurs
2%, entité ta plus fréquente chez acute [2,4,11]-£n
absence de lymphopénie sur Uhémogramme, le deficit
immunitaire combing est qualifié de non sévére. Dans ce
as, ("immunophénatypage Co4et CDSpeut a tut seul aider
' asseoir plusieurs entites la forte diminution des CD8 avec
des CD4normaux, assaciée 4 un marqueur HLA de classe
| (AB) présent permet d’évaquer fortement wn déficit en
TAPT—Zet en absence du AB, un déficit en ZAP—70. La
forte diminution des CD4avec des CDBnormaux et absence
de HLADR permet ce poser de facon sire tediagnostic d'un
dlétaut d’expretsion det molécules HLA classe Il DIC le plus
fréquent et le plus spécifique du Naghreb [12,13}.La décou:
verte d'une batsse combinée d'lgG et d’igA avec des 12M
normalas ou élavées definit le syndrome hyper: IgM (HIGM)
dont il existe cing entités différentes : le type 1 ousyndrome
hyper-lgh lke a UX (HIGM ), Li & un défict de la molécule
CDA0Ligand, exprimée principalement par les LT CDA" est
considéré 3 image du syndrome HIGM de type 3, auto
Scanné avec CamScanner26
B. Acmou et al,
somique récessif comme un déficit immunitaire combine.
Ces deux entités se révelent souvent par une pneumopathie
‘nterstitiele. En revanche, te syndrome HIGNG, te a céfict
fen activation-induced cytidine deaminase (AID) ou en [ure:
il DNA glycosylase (UNG), HIGM 3], est un deficit humoral
autosomique récessif s'associant souvent & une splénomé:
azalie (SPN) et des acénopathies. Les HIGM fet 3se révélent
souvent par une pneumopathie interstitietle [14]. Dans
Certaines situations cliniques ¢'hypogammagiobulinémies,
quelques explarations immunitaires peuvent étre réalisée:
‘elles qu'une étude de la capacité de production T dépen:
ante d'anticorps spécifiques dirigés contre les antigénes
protidiques (sérologie tétanos, poliomyélite, diphtérie}. I
convient aussi de réaliser des sérologtes aprés une infection
prouvée (VZV, herpes, Candida...) ou aprés (re vaccination
pour juger de la narmalité de la réponse immunitaire [15]
La décowerte d'un défcit en lgh (~20.5. par rapport 8
age) impose le cosage des sous-classes des 19G (laGt,
162, lg63, lgG4), ainsi que l'étude de la réponse Ac spel
fique (antipneumococcigue afin de le classer en éfict
en IgA Isolé (Ac spécifiques et sousclasses normaux ou
associé (Ac spécifiques absents et/ou IeGt, 2.3, 4basses)
16}
Les rares deficits héréditaires en fractions du comple
ment peuvent étre, pour leurs conséquences. infec:
‘euses, groupés schématiquement en deux entités oéficit
dlactivation du C3et deficits du complexe lytique (C5-€8)
Le premier, provoque par des déficits en €2 et C4ou en fac
‘eure H et | inhibiteurs de la vole alterne qui provaquent
Lie consommation excessive du C3) [9]
Le dosage des fractions C3et C4¢u complément permet
lortenter le diagnostic vers un deficit de ta vate classique
en présence d'une baisse ce CHS0et de C4avec C3normal
eu abaissé, ou un déficit de la voie alteme devant une baisse
cde CHBQet de C3 avec C4 narmal. Quand C3 est abaissée iso
\ément, exploration comportera la recherche de C3Nef et
étude des protéines H et | [17]. Par ailleurs, devant un
contexte évocateur (sedéme récidivant des extrémités, de
laface et des muqueuses assocides a des crises Gouloureuses
abdominales paroxystiques, souvent déclenchés par un trau-
matisme physique au psychique dans un contexte famiial,
Ueffoncrement isolé C4avec. CH50normal doit faire él
miner un déficit en inhibiteur de la Ct-estérase (C1-INH)
(18)
Etape 4
La finalité de cette étape est de caractériser sur le plan
moléculaire et génétique le type de DIP: Elle doit etre
faite en cancertation avec une Equipe expérimentée dans
la maladie. La majorite des génes ou des deficits molécu-
lalres sous-tendart les différents DIP ont été identines, avec
les mutations entrainant le deficit immunitaire (Tableau 2)
autres demeurent cepencant en cours d'expertise ov non
encore clairement élucidés.
Conclusion
Le diagnostic d'un DIF exige une démarche méthadique fai:
sant prévaloir les données cliniques et micrabiologiques. Sa
confirmation n*est guére inaccessible au regard des rensel-
gnements précieux que fournissent les éléments ¢un bilan
biologique de base [séralogie VIH, NFS, dosage des ig)
Laccroissement ces cas de DIP dans le monde et
identification incestante de nouvelles entités fait de ces
pathotogies un domaine de competition pour tes Laboratoires
dotés d’équipements adaptés, mais aussi un défi pour les
laboratoires en voie de développement.
Conflit d'intérét
‘Aucun,
Références
[1] Notarangelo LD, Fische A. Raif Goh S, Coghaies, Pri
mary inrrunodefciencies: 2009 update. Intemational Union of
Immunclogical Societies Expart Committe: on Primacy Ire
nodeficiencies. J Allergy Clin Immunol 2009;124:1 16178,
[2] Samarshitess C, vininen 8. Bioinformatics services related to
Vous aimerez peut-être aussi