7

PISTES POUR RÉDUIRE

l'empreinte
carbone de
ses transports
Introduction

A ce jour, l’empreinte carbone d’un ménage français (composé donc d’un ou

plusieurs individus) représente plus de 15 tonnes de CO2 par an. Et les
transports constituent (encore) le poids lourd de l'empreinte carbone de
notre impact, totalisant presque 40% de nos émissions totales de CO2.

Voiture hybride, avion, bateau, train ou trottinette, (presque) tous les modes
de transports polluent, c'est un fait. Mais certains plus que d’autres.

Pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, pas le choix :

nous devons diminuer drastiquement l'impact carbone de nos
déplacements au quotidien, que ce soit pour faire nos courses, aller au
travail ou partir en vacances.

Voici 7 pistes clefs pour réduire

l'impact de vos déplacements pros.
Le sujet est vaste, et on fait le choix ici d'analyser quelques leviers que vous
pouvez activer (relativement) facilement dans votre entreprise, notamment :

1. Évaluer l’impact actuel de vos déplacements

2. Renforcer votre politique de télétravail
3. Privilégier les modes de transport durables
4. Mettre en place un plan de mobilité
5. Conduire le(s) véhicule(s) adapté(s)
6. L̶ i̶m̶i̶t̶ e̶r̶ Arrêter l’avion
7. Compenser l’impact de vos transports (en dernier recours).

Profitez bien du voyage !

1.
ÉVALUER L’IMPACT
DE VOS DÉPLACEMENTS
À tout plan d’actions précède
un diagnostic. Autrement dit, il
peut être intéressant de
comprendre ce qui coince au
sein de votre entreprise avant
de passer à l'action.
Vous pouvez ainsi évaluer le
bilan carbone de vos
transports et identifier les
postes les plus carbonés.
Choisissez ensuite les sujets
qui méritent d’être traités en
priorité et établissez vos
objectifs.
Pensez à la méthode
SMART. Vos objectifs
doivent être Spécifiques,
Mesurables, Atteignables,
Réalistes, Temporels.
Carbo vous permet
également de comparer
votre profil carbone à
d'autres sociétés de votre
secteur et d’élaborer un
plan d'actions ciblé.
Pour mesurer votre impact,
plusieurs possibilités. Vous êtes
d’humeur aventureuse ? Vous
pouvez essayer d’appliquer
seul.e la Méthode Bilan
Carbone ® de l’ADEME, à
condition de ne pas être
allergique aux calculs et à Excel.
Sinon, vous pouvez passer par
des cabinets de conseil qui vous
aideront à réaliser le bilan
carbone de votre entreprise.
Cette solution reste néanmoins
très coûteuse.
Enfin, des logiciels SaaS
pratiques et accessibles ont vu
le jour et permettent de
mesurer plus facilement votre
empreinte carbone. Mais aussi
le suivi des actions qui en
découlent, et c’est comme ça
qu’on vous aide chez Carbo.
2.
RENFORCER VOTRE
POLITIQUE DE TÉLÉTRAVAIL

C’est indiscutable : sur une journée d’un salarié, le télétravail fait baisser de
69% son nombre de déplacements, selon l’Ademe. Mais il réduit seulement
de 39% les kilomètres parcourus, passant en moyenne de 9 km à 5,5 km les
jours de télétravail. En effet, ne pas prendre sa voiture pour aller travailler
n’empêche pas d’effectuer d’autres déplacements : pour les courses, pour
les enfants, pour le déjeuner, pour prendre l’air...

Patrice Tissandier, enseignant chercheur au laboratoire Théoriser et

modéliser pour aménager, a mesuré la baisse réelle des émissions de
dioxyde de carbone sur la ville de Lille grâce au télétravail.
Résultat : une réduction comprise entre 3% et 5 %.
Ces chiffres, assez décevants, démontrent qu’il ne faudrait pas surestimer
le télétravail : il a concerné 25% des salariés en plein confinement selon le
ministère du Travail, mais n’a cessé de reculer depuis pour n’en concerner
que 10 % en juillet. Va-t-il désormais revenir à la situation antérieure à
l’épidémie, 3 % des salariés ?

Empreinte carbone du télétravail : gare à

l’effet rebond !
La mise en place du télétravail peut également entraîner un allongement
des distances. Paradoxal ? Non, simple effet rebond : si vous devez aller au
bureau 3 fois par semaine au lieu de 5, vous hésiterez
moins à déménager dans un lieu de résidence
plus loin de votre emploi.

45%
En moyenne un.e télétravailleur.euse
habite déjà plus loin qu’une personne
à temps plein au bureau et ce phénomène,
toujours selon l’Ademe (décidément, une
des Français.e.s sont
vraie mine d’informations), risque
prêts à choisir un lieu
de s’amplifier. de résidence plus loin
de leur emploi
3.
PRIVILÉGIER
LES MODES DE
TRANSPORT
DURABLES

Les transports en commun

Surtout présents dans les grandes villes, les transports en commun
regroupent le bus, l'autobus, le train, le métro/RER ou encore le
tramway. Ils sont très appréciés notamment par les travailleurs
parisiens. Rien d’étonnant surtout quand on sait que se déplacer en
automobile coûterait 7 fois plus cher que le bus en Île-de-France.
Aujourd’hui, en moyenne, le prix d’un ticket de bus en France est de 1,7€.
Et selon une infographie réalisée par Lyko, rendre les transports
publics gratuits (dans le cas de la RATP) provoquerait une baisse du trafic
routier de 2% à 5% !

Concernant le temps de trajet, les Parisiens passent en moyenne 50

minutes dans les transports en commun. Pour un trajet Paris - Seine-
Saint-Denis, il faut compter un temps moyen de 30 min en RER contre 35
min en voiture (65 min en heure de pointe).
Le plus écolo des transports publics en ville est le tramway (3,3 gCO2)
suivi du métro (3,8 gCO2). Ces chiffres, disponibles sur le site de
l’ADEME, désignent la quantité de CO2 émise par passager et
par kilomètre parcouru.
 Le vélo
L’avantage du vélo est double :
faire du bien à l’environnement
et à votre corps. Les vélos
émettent 21 gCO2e/km. C’est
4,5 fois moins qu’une
automobile classique ! On
considère ce mode de
déplacement comme le plus
efficace pour les distances de
moins de 6 km. Selon l’Insee,
moins de 3% des actifs réalisent
leurs déplacements domicile-
travail à vélo. Pourtant, un tiers
d’entre eux habitent à moins de
5 km de leur lieu de travail.
Certes, on se fatigue moins en
voiture ou en transports en
commun, mais aller au bureau
en vélo est l’occasion parfaite de
faire son sport quotidien.
Si vous n’êtes toujours pas
convaincu, le documentaire
sur le climat Bikes vs Cars vous
donnera surement envie
d’adopter le vélo pour vos
trajets quotidiens en ville.
50%
des habitants de Copenhague
réalisent leurs trajets domicile-travail
à vélo. Alors pourquoi pas vous ? ;)
Le vélo à
assistance électrique
Avec seulement 1 gCO2e/km de
plus que sa version classique, le
vélo à assistance électrique
(VAE) est une sérieuse option.
En moyenne, le prix d’un VAE se
situe entre 1 500 et 2 000 €. Il
faut voir cet achat comme un
investissement long terme
puisqu’avec une durée de vie de
2 à 5 ans, un VAE utilisé
quotidiennement peut être
beaucoup plus rentable que de
prendre les transports publics.
La marche
Back to basics. On se devait de
souligner l’intérêt (évident) de la
marche pour les courtes
distances. Pour 1 km en ville, se
déplacer en automobile revient
à plus ou moins 100 gCO2e. Ce
qui équivaut déjà à plus de 5
emails envoyés. À pied, cela ne
vous prendrait que 10 min et
n’émetterait aucun gaz à effet
de serre .
 Le skate et la trottinette
Conçus pour le loisir, le skateboard et la trottinette peuvent aussi servir
de modes de déplacement. Le skate a l’avantage d’être très peu
encombrant et donc très facile à transporter. Après, si vous n’êtes pas du
genre à replaquer un Tre Flip à tous les coups, attendez-vous à une belle
courbe d’apprentissage.

La version électrique
Certaines études remettent en question l’aspect écolo des trottinettes
électriques. En elle-même, on considère qu’une trottinette émet 25
gCO2e/km. Mais en libre service (comme les Lime) ces émissions
peuvent considérablement augmenter. On vous préconise donc
d’acheter plutôt que de louer. À noter également qu’avec ce véhicule,
vous pouvez vous déplacer à une vitesse maximum de 25 km/h. Et si
vous n’êtes pas fan de la trottinette, vous pouvez toujours vous tourner
vers un skate électrique ou un hoverboard !

Tableau comparatif

Voiture Vélo, skate,

Bus Covoiturage Marche
électrique trottinette

Émissions /

Prix €€ €€€ €€€€ € /

Temps

Confort
4.
METTRE EN PL
ACE
UN PLAN DE M
OBILITÉ

Selon l’ADEME, le plan de mobilité (ou PDE) est « un ensemble de

mesures qui vise à optimiser et augmenter l'efficacité des déplacements
liés à l’activité d'une entreprise, pour diminuer les émissions polluantes
et réduire le trafic routier ». En gros, il vise à renforcer l’usage de
mobilités alternatives en entreprise pour limiter l’utilisation de la voiture
individuelle notamment par les salariés.

En 2015, la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte

(LTECV) est adoptée. Son objectif principal : réduire les émissions de gaz
à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 et diviser par quatre les
émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050.

Mais ça ne s’arrête pas là puisqu’en 2019, la Loi d’Orientation des

Mobilités (LOM) renforce les obligations concernant le plan de mobilité.
Aujourd’hui en France et depuis le 1er janvier 2020,
la mise en oeuvre d’un plan de mobilité est
obligatoire pour :
les entreprises de plus de 50 salariés
sur un même site ;
les entreprises situées sur un PDU.

3 types de plans de mobilité

Mono-site : mené par une seule entreprise ou administration
implantée sur un seul site ;
Multi-sites : mené par une seule entreprise ou administration sur
plusieurs sites différents ;
Inter-entreprises : mené par un groupement d’entreprises ou
administrations localisées dans une même zone géographique ;
 QUELQUES MESURES
DU PLAN DE MOBILITÉ

Adopter de nouvelles pratiques de travail

Le télétravail : au moins 2 jours par semaine sont conseillés ;
L’utilisation de tiers lieux : cette pratique concerne principalement les
salariés les plus éloignés des bureaux. On parle ici d’espaces de
coworking, d’incubateurs, etc ;
Aménager les horaires de travail : instaurer des horaires décalés
permet d’éviter les heures de pointe ;
Privilégier des outils comme l’audio et la visioconférence ;

Inciter à l'utilisation de transports écologiques

Les transports en commun
Prendre en charge les abonnements au-delà des 50% obligatoires
prévus par la loi
Offrir des titres de transports gratuits aux nouveaux arrivants

Le vélo, skate et trottinette

Installer des garages sécurisés
Développer une flotte de vélos (classiques ou électriques)
Fournir du matériel de dépannage
Proposer un service gratuit d’entretien
Prendre en charge les abonnements aux services de parkings à vélos
pour les salariés prenant le train

Par exemple, Carbo a mis en place, dans le

cadre de sa gouvernance inter-bureaux, un
budget carbone et un budget monétaire.
70%
Cela permet à tous les collaborateurs de faire des salariés utilisent
leurs déplacements professionnels tout en encore la voiture pour
maîtrisant l'empreinte carbone de Carbo ! se rendre au travail.
Le Forfait Mobilités Durables
Tout comme le PDM, le Forfait Mobilités Durables (FMD) a été propulsé
par la loi LOM. Ce dispositif vise à faciliter l’utilisation en entreprise de
modes de transports moins polluants, au bénéfice des employés et des
dirigeants du secteur privé. Bien que facultatif, le FMD possède de
nombreux avantages aussi bien pour l’employeur que pour les salariés.

La prise en charge par l’employeur des trajets domicile - travail via le

Forfait Mobilités Durables peut atteindre jusqu'à 500 € par an. Dit
autrement, aller au bureau en trottinette Lime peut vous rapporter 500
euros chaque année, exonérés d'impôt sur le revenu, sans avoir à
justifier les kilomètres parcourus !

Une société qui déploie un FMD prouve son engagement en faveur de la

transition écologique. C’est un vrai plus pour la notoriété et la marque
employeur, et donc un bon moyen de communiquer sa démarche RSE.
Mais il y a (évidemment) aussi un intérêt économique. La prise en charge
du forfait est aussi exonérée de cotisations
sociales jusqu'à 500 € par an et par salarié.
L’employeur peut bien entendu décider
de rembourser un montant supérieur,
mais le « surplus » sera chargé.
Les 5 étapes à suivre pour
déployer votre plan de mobilité

1. Mettre en place les prémices du plan mobilité

Pour vous lancer dans la démarche, contactez l’ADEME et votre CCI qui
pourront vous aiguiller et vous accompagner. Vous pouvez également
vous inspirer du travail réalisé par d’autres entreprises pour élaborer
votre plan de mobilité employeur. Plusieurs paramètres à à définir :
Problématiques & objectifs
Périmètre : localisation, type de plans de mobilité, nature des
déplacements
Portage : intégration du PDM à une démarche existante (RSE, Agenda
21, etc)
Calendrier : il faut généralement compter 6 à 18 mois pour
l’élaboration
Budget

Pour vous faciliter la tâche, instaurez un comité de pilotage. Cette équipe

doit être représentative de la composition de l’entreprise (CE, RH,
communication, etc).

2. Réaliser un diagnostic
L’équipe responsable du PDM doit récolter un maximum d’informations
sur la mobilité dans l’entreprise et sur le territoire. Il faut donc analyser
l’accessibilité au site (modes de transport, pistes cyclables, horaires,
circulation etc), évaluer les coûts des déplacements et leurs impacts
environnementaux. Il est également nécessaire de recueillir des données
sur les lieux de résidence, moyens de déplacement
et préférences des salariés via des questionnaires et
entretiens.

Attention à bien rester conforme au RGPD !

3. Établir un plan d’action
Il est maintenant temps de définir les mesures à mettre en œuvre pour
atteindre les objectifs fixés. Chaque mesure doit être détaillée dans le
plan d'action. Il faut ensuite regrouper toutes les actions dans un
document à envoyer à l’Autorité Organisatrice de la Mobilité (AOM). Il
s’agit souvent de votre région ou de la métropole.

4. Mettre en oeuvre 5. Suivre et évaluer

le plan de mobilité
L’équipe en charge du PDM doit
s’assurer que le budget et le
calendrier sont bien respectés.
Un point primordial ? La
communication en interne !
Engager les salariés est essentiel
pour dynamiser le projet et le
rendre efficace. Pour cela, vous
pouvez par exemple organiser
un déjeuner d’échange sur le
sujet, faire intervenir un
consultant spécialisé, ou encore
déployer un challenge mobilité.
vos actions
Le suivi de votre PDM peut
s’illustrer par une
communication fréquente et
des enquêtes de satisfaction.
Quant à l’évaluation, elle se
concrétise par un bilan annuel
et le choix d’indicateurs de
moyens et de résultats. Afin de
suivre ces indicateurs de
réussite, vous pouvez remplir ce
pdf nommé “grille trophées
plan de mobilité”, ou... créer la
vôtre.
 5.
CONDUIRE
LA BONNE VOITURE

La voiture électrique...
Alors non, on ne peut par exemple pas considérer une automobile Tesla
comme l’une des solutions les plus efficaces pour aider l’environnement...
Cependant, elle a quand même sa place dans cette liste puisqu’elle
représente une alternative plus écolo à la voiture thermique. En effet,
même dans le pire des cas une automobile électrique émet 22% de CO2 de
moins qu'une automobile thermique.

Pour vous convaincre de passer à la voiture électrique, l’État met en place

plusieurs incitations financières comme le bonus écologique.

... vs thermique

Phase/Motorisation Thermique Électrique

Fabrication 400 836

Utilisation 1 800 120

Total 2 200 956

Comparaison des émissions de GES en kgCO2e pour 10 000 km parcourus en France.

Le dispositif Diag Decarbon'action mis en place par

l'ADEME permet d'aider financièrement les PME
souhaitant remplacer leurs véhicules thermiques par
des véhicules électriques.
 SE DÉPLACER EN VOITURE DE
MANIÈRE PLUS ÉCOLOGIQUE
Le covoiturage
Comme vous le savez, le
covoiturage permet d’alléger le
trafic routier et de diminuer les
frais de déplacement. D’après le
gouvernement, en 2018, plus de
270 000 tonnes de CO2 ont été
évitées en France grâce au
covoiturage longue distance.
Malheureusement, cette pratique
ne représente encore que 3% des
déplacements quotidiens.
Pour une distance de 15
km, covoiturer revient à
1095 gCO2e soit 67% de
moins qu’un voyage
solitaire en automobile.
L'autopartage
Ce mode de locomotion consiste
à louer un véhicule en libre
service. Vous évitez ainsi les coûts
d’entretien tout en agissant pour
l’environnement. Ce système
diminue le nombre de voitures en
circulation (chaque voiture
d’autopartage remplace 9
véhicules personnels). De plus, la
plupart des voitures mises à
disposition par des collectivités
ou des entreprises utilisent de
l’énergie électrique.
S’il existe pléthore de sociétés
d’autopartage, en voici quelques-
unes : Citiz (au niveau national),
Ouicar (service entre particuliers),
Zity (voitures 100% électriques) et
Ubeeqo (pour les entreprises).
Break Case Study
RÉALISER UN
DÉMÉNAGEMENT
ÉCOLOGIQUE
L'organisation
Le changement de locaux est
quasiment inévitable dans le cycle
de vie et d’évolution d’une
entreprise. Quelle qu’en soit la
raison, ces déplacements sont à
l’origine d’un vaste gaspillage de
ressources. Selon l’entreprise
Nextories, déménager génère en
moyenne 60 cartons (et autant de
scotch et papier bulle).
L'organisation est donc le maître
mot pour réaliser
déménagement écologique. Voici
quelques astuces :
> Planifiez votre déménagement :
compter 1 mois pour les TPE, 3
mois pour les PME, 6 mois pour les
plus grandes structures ;
> Montez une équipe dédiée au
déménagement ;
> Anticipez les coûts ;
> Avisez vos client.e.s et collègues
de votre déménagement.
Le déménagement
Vous avez fait le vide dans vos
anciens locaux (et dans votre tête).
Quels objets emporter ? Comment
tout emballer ? Comment assurer
le transport le plus green possible
?
Quelques solutions :
> Revendez ou donnez votre
ancien matériel ;
> Optez pour des emballages
écologiques (il existe également du
scotch éco-responsable et
biodégradable). Vous pouvez
également louer ou acheter des
bacs de transport qui ne
nécessitent aucun scotch. Ces bacs
sont jusqu'à 50% moins chers que
un l'achat de cartons ;
> Pensez au cotransportage ! C'est
comme le covoiturage mais pour
vos affaires. Un bon moyen de
diminuer les coûts ainsi que votre
impact carbone ;
> Changez de fournisseur
d'énergie et optez pour une offre
d'électricité verte et de gaz vert
comme ekWateur ;
> Investissez dans des meubles
d’occasion pour remplacer les
anciens.

Connaissez-vous l’upcycling ?
Ce procédé d’éco-conception consiste à créer de
belles choses à partir de matériaux anciens.
Dans le domaine de l’aménagement de bureaux, il
offre de nouvelles perspectives esthétiques et
design, loin du simple recyclage de meubles.
6.
L̶ I̶M̶I̶T̶ E̶R̶
ARRÊTER L’AVION

Avion vs voiture
Un avion consomme en moyenne 3 litres de carburant par passager (avec un
taux moyen de remplissage) pour 100 kilomètres parcourus. Et il est
aujourd’hui peu courant de trouver des voitures consommant moins de 4
litres de gazole pour 100 kilomètres. Vous l’aurez compris : par
passager, un avion rempli consomme moins (et émet
donc moins) qu’une voiture. Mais la voiture individuelle
conserve la première place des modes de transports
les plus carbonés car on l’utilise nettement plus !

Réduire son empreinte carbone en avion

Depuis une dizaine d’années, des recherches scientifiques
sont menées un peu partout dans le monde pour tenter de
trouver un carburant moins polluant pour nos avions. Les biocarburants
(créés à partir de matières organiques) permettraient par exemple de réduire
entre 50% et 90% des émissions de gaz à effet de serre. Mais dans les faits, ces
chiffres sont beaucoup moins impressionnants... De 2014 à 2016, Air France avait
réalisé des vols Paris-Toulouse alimentés en bio-carburant. Résultat ? Seulement
6 % d'émissions de CO2 en moins. Et un arrêt prématuré des vols face au coût
bien plus important de ce kérosène.

Alors ne faut-il pas simplement accepter de réduire le trafic aérien ? Envisager le

voyage autrement ? Si vous êtes “contraint” de prendre l’avion, il reste
recommandé de :
Choisir vol en classe économique
Privilégier un vol direct
Maintenir les volets des hublots fermés.

On ne le répètera jamais assez : pour agir contre le changement climatique

et diminuer son bilan carbone personnel, se passer de l'avion est une
solution radicalement efficace. Mais, on le sait, cela peut être difficile à
mettre en pratique, notamment lorsqu'il s'agit de déplacements
professionnels.
7.
COMPENSER L’IMPACT DE VOS
TRANSPORTS (EN DERNIER RECOURS)
Si vous ne parvenez pas encore à vous passer de votre automobile ou à
diminuer votre nombre de voyage en avion par an, pensez à la
compensation carbone. Le but : compenser ses émissions en finançant
des projets écologiques.

De nombreux projets écologiques ont déjà été confrontés à la fraude

ou à des conséquences imprévues. Il s'agit donc de retenir les projets
mesurables, additionnels et transparents.

Voici un exemple de compensation de ses émissions en 3 étapes :

1. Calculer ses 2. Estimer le prix de 3. Contribuer à la

émissions de GES sa compensation neutralité carbone
carbone
Pour une entreprise, il ne vous reste plus
cela revient à À partir de votre bilan qu'à choisir votre
effectuer son Bilan carbone, on déduit la projet écologique
Carbone. Et c'est là plantation d'arbres pour compenser vos
que Carbo intervient. nécessaire, chaque émissions de GES !
mois, pour absorber
votre impact.
 EN BREF
1. Évaluer l'impact de
vos déplacements
2. Renforcer votre politique
de télétravail
3. Privilégier les modes de
transport durables
4. Mettre en place un
plan de mobilité
5. Conduire la bonne voiture
6. L̶ i̶m̶i̶t̶ e̶r̶ arrêter l’avion
7. Compenser l’impact
de vos transports
21
Les vélos émettent
21 gCO2e/km. C’est
4,5 fois moins
qu’une automobile
classique !
67%
Sur 15 km,
covoiturer revient à
1095 gCO2e soit 67%
de moins qu’un
voyage solitaire en
automobile.
1,78
Un vol A/R de Paris à
New York émet 1,778
tCO2e/passager, ce
qui équivaut à 3 mois
de chauffage au gaz !
Réalisez votre bilan carbone,
trajectoire bas-carbone et
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