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Présentation Du SEREPT
Présentation Du SEREPT
Présentation du SEREPT......................................................................................................................2
I.Historique.......................................................................................................................................2
1.Les plateformes.........................................................................................................................2
Description du circuit...................................................................................................................5
Introduction....................................................................................................................................14
1.Gaz à traiter.............................................................................................................................14
2.Solvant (TEG).........................................................................................................................14
Simulation..........................................................................................................................................19
I.Introduction..................................................................................................................................19
1.Définition.................................................................................................................................19
Alors que le monde lutte pour trouver de nouvelles sources d'énergie, les combustibles fossiles
continueront néanmoins à jouer un rôle dominant dans un avenir prévisible. De nos jours, le gaz naturel
est l'un des combustibles les plus importants dans notre vie et l'une des principales sources d'énergie
pour bon nombre de nos besoins et activités quotidiens. C'est un facteur important pour le
commercial. Sa popularité en tant que source d'énergie devrait croître considérablement à l'avenir, car
le gaz naturel offre également un avantage environnemental majeur. Le gaz naturel provenant des puits
de pétrole n'est pas totalement pur, mais il contient des contaminants tels que la vapeur d'eau, le sulfure
d'hydrogène, le dioxyde de carbone, l'hélium, l'azote et autres. Ces contaminants peuvent causer des
problèmes majeurs dans les opérations de production, de transport et de stockage. L'un de ces
contaminants est la teneur en eau. Cette eau peut entraîner la corrosion des canalisations et des raccords
dans les systèmes de transport de gaz et la formation de glace ou d'hydrates qui entraînent une
problème de la formation d'hydrates dans les pipelines est devenu de plus en plus important ces
connaissances dans ce domaine. La mise en œuvre de nouvelles techniques pour prévenir la formation
d'hydrates représente un enjeu économique majeur. L'objectif principal de ce projet est d'étudier le
processus de déshydratation des gaz (types, équipements, conception du processus) et de faire une
simulation d'une unité de déshydratation TEG en utilisant le package de propriétés du glycol dans
HYSYS et de simuler les phénomènes de séparation d'énergie à l'intérieur du tube vortex de Ranque-
Hilsch en utilisant la dynamique des fluides computationnelle (CFD). Le rapport comprend cinq
chapitres.
- Le premier chapitre est consacré à une étude bibliographique pour définir le gaz naturel, ses
propriétés et ses principaux composants. Comprend également un aperçu de l'économie, des utilisations
et de la demande de gaz dans le monde. Ce chapitre décrit également le phénomène des hydrates et
choisis pour l'unité de déshydratation des gaz. Le dimensionnement comprend l'épurateur d'entrée, le
- Le troisième chapitre sera réservé pour concevoir une unité de déshydratation du triéthylène glycol
(TEG) en utilisant le package de propriétés du glycol dans HYSYS. La conception doit essentiellement
contenir un contacteur modélisé comme un stripper, un régénérateur modélisé comme une colonne à
chaleur, de cuves de flash et de pompes. Ce chapitre présente tous les résultats, hypothèses et décisions
spécifiquement dans la déshydratation des gaz. Nous essayons également d'étudier la séparation
d'énergie dans un RHVT en utilisant la dynamique des fluides computationnelle (CFD). La fin de ce
- Le derniers chapitres seront réservés à l'analyse de l'étude économique de l'unité TEG. Ce chapitre
montre les résultats des coûts CAPEX et OPEX du projet donnés par ASPEN Capital Cost Estimator
V8.8.
Présentation du SEREPT
I. Historique
La Société de Recherche et d'Exploitation de Pétrole (SEREPT) a été créée le 29 décembre 1931 à
Paris. Initialement, elle était le Syndicat d’Etudes et Recherches Pétrolières en Tunisie. Son premier
puit est foré en vallée de Medjerda. Pendant la 2éme Guerre mondiale, l'activité de la SEREPT s'est
réduite à un forage en Tunisie centrale sur Djebel Zaouïa, effectué de décembre 1941 à août 1944. Elle
a repris ses activités dès 1945. Le Syndicat a été transformé en Société anonyme ‘’La Société de
Recherches et d'Exploitation des Pétroles en Tunisie’’ le 18 Février 1949. La Société a conservé
l'acronyme SEREPT qui désigne le syndicat. Actuellement, les Actionnaires sont les entreprises
(ETAP) (50%) et OMV (50%). Son premier champ offshore est le gisement pétrolier d’Ashtart qui a été
inauguré par Habib Bourguiba le Président de la République Tunisienne en 1973.
- Localisation géographique
ASPF1
ASPF2
ASPP1
ASPP2
Le premier champ pétrolier offshore en Tunisie a été mis en production en mars 1974 a partir de 2
plateformes l’une de forage et l’autre de production. Ainsi en 1976 une troisième plateforme ASPP2 a
été installée pour permettre de maintenir la pression le réservoir par injection d’eau
Figure 3:
Description du circuit
Le gaz lift est produit sur la plateforme ASPF2. La partie destinée à ASPF3 passe dans une unité de
TEG qui assèche le gaz, pour éviter la formation d’hydrates dans la ligne sous-marine. Le gaz est traité
à un point de rosée de -5°C et à 140 bars. A l’entrée de la plateforme, le gaz passe dans le scrubber
vertical V4930, précédé d’une gare racleur qui permet le nettoyage du Sea line en cas d’une montée de
∆P importante entre le départ et l’arrivé sur PF3. Un manifold regroupe les gaz line d’injection dans les
puits, le système de comptage sur le manifold permet l’optimisation de la quantité de gaz injectée,
contrôlée à l’aide d’une vanne régulatrice.
Déshydratation du gaz Naturel
I. Gaz naturel
1. Introduction
Le gaz naturel est une énergie primaire bien répartie dans le monde, propre et de plus en plus utilisée.
Elle dispose de nombreuses qualités de par son abondance relative, sa souplesse d’utilisation, ses
qualités écologiques et son prix compétitif. La mise en œuvre de cette énergie repose sur la maîtrise
technique de l’ensemble de la chaîne gazière, qui va de l’extraction aux utilisateurs, en passant par le
stockage, le transport et la distribution.
Le gaz naturel est une énergie fossile comme la houille, le charbon ou le lignite. C’est un mélange dont
le constituant principal est le méthane (CH4) représentant 75 % à 95 % [1].
Le gaz naturel est un hydrocarbure naturel. Les hydrocarbures forment une classe de composés
organiques constitués principalement de carbone et d’hydrogène. Le pétrole brut, le gaz naturel et le
charbon en font partie. Le composant principal du gaz naturel (GN) est le méthane, viennent ensuite les
hydrocarbures saturés plus lourds (éthane, propane, butane etc.) dont les proportions décroissent avec
l’augmentation du nombre d’atomes de carbone comme le montre le Tableau 1 [2].
Les hydrocarbures en C3 et C4 forment la fraction GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié). La fraction la plus
+
lourde correspondant aux hydrocarbures à cinq atomes de carbone ou plus (fraction C5 ) est appelée
gazoline [3].
Le gaz naturel peut contenir des constituants autre que des hydrocarbures, notamment de l’eau et des
gaz acides tels que le dioxyde de carbone et l’hydrogène sulfuré, ainsi que de l’azote, de l’Hélium, de
faibles quantités d’argon et même parfois des impuretés métalliques (mercure et Arsenic) [4].
Le gaz naturel peut être utilisé aussi bien comme source d’énergie, que comme matière première. Non
renouvelable mais relativement abondant et assez bien réparti dans le monde, il dispose de nombreuses
qualités (souplesse d’utilisation et qualités écologiques) et présente donc, potentiellement une large
gamme d'usages massifs. Toutefois, il reste difficile à le transporter car il doit être concentré, soit
par compression pour transiter dans les gazoducs, soit par liquéfaction à très basse température et
haute pressi on pour être chargé dans des méthaniers. [2]
Au stade final de son exploitation, le gaz naturel peut être caractérisé par les propriétés
suivantes :
Densité :
Pour un gaz, elle est définie comme étant le rapport de sa masse volumique à celle de l'air
dans les conditions déterminées de la température et de la pression.
Pouvoir calorifique :
C'est la quantité de chaleur dégagée par la combustion d'une unité de volume du gaz, mesurée
dans les conditions de référence. Il s'exprime en (J/m3).
Pouvoir calorifique supérieur (PCS):
C'est la quantité de chaleur dégagée lorsque tous les produits de combustion sont ramenés à
la température ambiante, l'eau formée étant liquide.
C'est la chaleur dégagée lorsque tous les produits de combustion sont ramenés à la
température ambiante, l'eau restée à l'état vapeur [5].
Le principe de la liquéfaction du gaz naturel consiste à abaisser son enthalpie par réfrigération
jusqu'à une température de stockage de -162°C.
Afin de mieux discerner la diversité des besoins, il suffit d'énumérer les différentes
opérations sur le GNL depuis sa production jusqu'à sa regazéification. Les principales étapes
sont :
* Liquéfaction. * Déchargement-stockage.
* Stockage-transfert. * Ajustement éventuel.
* Transport. * Regazéification.
Toutes ces opérations s'effectuent à des niveaux de pression et de température très
différents et sont généralement le siège d'une formation de deux phases l'une liquide et l'autre
gazeuse, dont les compositions et les importances respectives varient selon leurs natures [6].
Pour un gaz naturel donné, en présence d'eau liquide, les hydrates se forment à une certaine
température pour une pression donnée. La figure ci-dessous présente : les conditions de formation
d’hydrates dans un domaine (P, T) sont définies par une courbe séparant le plan en deux (02) zones.
La zone à hautes pressions et basses températures (à gauche de la courbe), est la zone de formation
des hydrates. La zone à basses pressions et hautes températures (à droite de la courbe), est la zone
de non formation des hydrates [Kallal Donia 16].
Figure 8:Courbe de formation des hydrates
un étranglement et provoque une détente avec apparition d’une zone froide. Dans le cas du
bouchage d’une tuyauterie par les hydrates, aucun moyen mécanique normal de débouchage ne peut
être mis en œuvre, s’il n’y a pas intervention immédiate par injection des inhibiteurs tels que le
Par définition, l’adsorption est un transfert de matière d’une phase gazeuse à une phase solide
appelée adsorbants (surface solide). Et ceci lorsque les molécules contenues dans un courant de
fluide sont amenées en contact avec une surface solide.
Le procédé fonctionne en deux étapes :
- Le gaz passe à travers un lit adsorbant où il est en contact direct avec l'adsorbant solide
à la pression de service, ces derniers adsorbent les molécules d'eau contenues dans le
gaz jusqu'à ce qu'ils soient saturés d'eau
- Une fois saturés par l'eau adsorbée, les adsorbants solides doivent être régénérés
(séchés) par désorption, le phénomène inverse.
Les adsorbants solides les plus courants utilisés pour la déshydratation du gaz sont :
Tamis moléculaires, Alumine activée et les Gels de silice, présenté dans la Figure suivante
b. Utilisation d’inhibiteurs
Les électrolytes constituent des inhibiteurs très efficaces. Les sels en solution agissent par
attraction des dipôles formés par les molécules d’eau. Les molécules d’eau tendent à s’associer avec
les ions en solution, plutôt qu’à former un réseau autour des molécules de gaz en solution. Pour la
même raison, la solubilité du gaz dans l’eau diminue. Les sels les plus efficaces comme inhibiteurs
sont associez aux cations suivants :
Al3+> Mg2+> Ca2+ > Na+> K+
La plupart des chlorures, notamment NaCl, KCl, MgCl2, CaCl2 et AlCl3, peuvent être utilisés
comme inhibiteurs. Le chlorure de calcium est fréquemment choisi en raison de son efficacité et de
son faible coût. Les sulfates, notamment Na2SO4, MgSO4 et Al (SO4)3 sont également employés.
Enfin, l’utilisation de phosphates, en particulier de phosphate de sodium Na3PO4 peut être
envisagée. Les alcools tels que les glycols, le méthanol, sont très largement utilisés comme
inhibiteurs. Les glycols présentent l’avantage de pouvoir être facilement récupérés en phase liquide
et régénérés par distillation. En raison de son efficacité, de son coût peu élevé et sa large
disponibilité, le méthanol est très fréquemment utilisé soit temporairement pour réduire un
bouchon, soit en continu pour éviter la formation d’hydrates. Le méthanol est peu visqueux et n’est
pas corrosif. Par contre, sa forte tension de vapeur entraine des pertes importantes en phase gazeuse.
De ce fait, le méthanol est souvent consommé en permanence, sans être récupéré [18].
Cette méthode de déshydratation utilise le transfert de masse de la molécule d'eau dans un solvant
liquide. Le séchage des gaz est assuré dans ce cas par lavage à contre-courant dans une colonne
avec un solvant présentant une forte affinité pour l’eau, le gaz déshydraté sort en tête de colonne ; le
solvant sortant du fond de la colonne est régénéré par distillation pour le réutiliser. Les Glycols sont
les liquides d'absorption les plus largement utilisés, car ils se rapprochent des propriétés qui
répondent aux critères d'application commerciale [Kallal Donia 21].
Figure 12:Unité de déshydratation
Propriétés de l’absorbant
SEREPT : le tri-éthylène glycol (TEG) et le méthanol qui est seulement utilisé seulement en cas
- Un contacteur
Une opération d’absorption gaz-liquide industrielle est, en général, effectuée en continu dans
une colonne verticale où les fluides circulent à contre-courant. Ces derniers sont classés, de
façon classique, en fonction de la rétention en liquide (volume de liquide par unité de volume de
réacteur) [Wafa]:
- Un flash tank où est relâché le gaz dissous dans le TEG, qui est vaporisé lors de la
détente à travers la vanne de régulation de niveau de l’absorbeur
- Deux filtres à poussières (l’un en stand-by) permettent de récupérer les divers solides
entraînés par le TEG
- Un filtre à charbon traitant en général une fraction du débit, adsorbant les produits de
dégradation du TEG
La colonne à garnissage est sans doute le plus simple et le plus traditionnel des contacteurs gaz-
liquide. En principe, il s'agit d'une colonne munie d'un plateau support, et remplie de garnissage de
types très divers. Ces garnissages sont mis en place d'une manière aléatoire le plus fréquemment
(figure 13), parfois d'une manière ordonnée comme pour les gros anneaux Raschig ou Pali. Le
liquide ruisselle par gravité le long de ce garnissage après avoir été distribué au moyen d'un plateau
situé au sommet de la colonne. Le gaz circule généralement à contre-courant du liquide, quoique
des réalisations à co-courant ou à courants croisés soient utilisées [5
Figure 14:Colonne à garnissage [6]
Le choix du type de garnissage dépend d’un grand nombre de facteurs dont les principaux sont :
Le prix du matériau
La surface spécifique : une grande surface accélère les échanges. Les pertes de charge sont
généralement élevées lorsque la surface spécifique est grande
Les dimensions des éléments jouent un rôle important. On choisira toujours des éléments de
dimension uniforme pour éviter qu’ils ne s’emboîtent les uns dans les autres lorsqu’ils sont chargés
en vrac
Figure 15
Pour un débit de liquide donné, la variation a la même allure pour des débits gazeux assez faibles :
bien que supérieure à celle obtenue en l'absence de liquide, la perte de charge est sensiblement
proportionnelle au carré de la vitesse du gaz. On a observé que dans ces conditions la rétention du
liquide dans le remplissage est à peu près indépendante de G et dépend seulement dudébit liquide L.
La variation de la perte de charge en dessous du point de charge à travers des lits d'anneaux Raschig ou
Pall, ou de selles de Berl ou Intalox peut être calculée à l'aide de la formule empirique suivante,
proposée par Leva (1953) [8] :
'2
G
∆P = α ×10 βl ' × (Pa. m-1 de hauteur garnie)
ρG
Dans laquelle :
L’ et G’ : sont les débits massiques de liquide et de gaz par unité de surface de section droite
de la colonne (Kg.s-1.m-2)
ρG : La masse volumique du gaz (Kg.m-3)
La formule précédente a été établie à partir de résultats d'expériences réalisées avec de l'eau.
Néanmoins on peut l'appliquer au cas d'autres liquides à condition d'être suffisamment en dessous du
point de charge. Entre le point de charge et l'engorgement, la formule donne logiquement des valeurs
trop faibles.
b. Capacité de garnissage
En ce qui concerne la prévision des limites d'engorgement, un certain nombre de corrélations
empiriques ont été proposées. Les plus utilisées sont dérivées de celle établie par Sherwood et al dès
1938 [9] pour des garnissages d'anneaux en vrac, et reprise par Eckert (1970) [10]. Cette corrélation
permet le calcul de la vitesse du gaz à l'engorgement à l'aide d'une relation graphique entre les deux
groupes :
2
ρG ( ԑ−ԑLf ) ԑL 2
3
µL
U =2 C i [B ( )0.2]-ni
ρL ԑ αP µG
B=
√
L ρG
G ρL
Par ailleurs la rétention à l'engorgement (ԑL) est obtenue par la relation suivante :
3
ReL
ԑ L ¿)=6ԑ
G αL
ԑ L : est solution de cette équation du quatrième degré mais seule la solution comprise entre ԑ/3 et ߝ est
acceptable.
4. Rétention (Holdup)
Les rétentions liquides sont les quantités de fluide contenues dans la section efficace de transfert
dans la colonne par unité de volume de colonne vide. C’est la rétention de liquide (liquid holdup)
qui est le plus souvent mesurée, puis on en déduit la rétention gazeuse connaissant la porosité du
garnissage. La rétention liquide, notée ℎL , joue un rôle important sur les pertes de pression de la
colonne en fonctionnement et sur les performances du transfert.
2
12 µ LU α g
hL= L
g ρL
Avec :
ℎL: Rétention dynamique, en volume de liquide par unité de volume occupé par le garnissage
UL: La vitesse de la phase liquide (m.s-1)
αg: Aire géométrique du garnissage (m2 théorique.m-3 de lit)
Les corrélations développées sont généralement construites à base de mesures expérimentales.
5. Vitesse minimale d'arrosage
Pour différents garnissages, une vitesse minimale d'arrosage est à respecter : en deçà de cette valeur, la
fraction du garnissage réellement mouillée devient trop faible. Morris et Jackson [15] proposent de
prendre :
U SL
QLm =
αg
Leur approche prévoyait qu'au-delà de cette valeur, le garnissage serait arrosé à 100%. Ceci s'est avéré
faux, mais leur relation peut être considérée comme une base raisonnable pour éviter des sous-
arrosages trop importants. Toutefois, des données fournies par des constructeurs semblent indiquer que
l'on puisse se contenter de valeurs plus faibles qui peuvent être obtenues grâce à une relation faisant
intervenir une tension superficielle critique [7] :
U SL σ
QLm = ≥3.5 10-3 ( w ) (m3.m-1.h-1)
αg σc
Les corrélations publiées dans la littérature sous forme d’abaques permettent d’estimer la vitesse du
gaz à l’engorgement pour une colonne donnée. Les règles de l’art communément adoptées font que
l’on retient comme valeur de fonctionnement une vitesse de gaz de l’ordre de 50% à 80% de la vitesse
à l’engorgement. Connaissant le débit et la vitesse du gaz il est alors aisé d’en déduire le diamètre de la
colonne. Le calcul de la hauteur de cette dernière est plus complexe et fait appel aux notions de plateau
théorique ou d’unité de transfert [16].
G0=GS=cte =G
Entre le bas de la colonne et une section quelconque à la cote z l’équation de bilan sur le soluté s’écrit :
Figure 18:
Soit :
L y e− y
G =x
s−x
Qui est l’équation de la droite opératoire dans laquelle G et L représentent respectivement le débit du
gaz et du liquide (molaire ou massique), x et xs les titres en soluté de la phase liquide à la cote z et en
bas de la colonne, enfin y et y e sont les titres en soluté de la phase gazeuse aux mêmes endroits. Le
bilan en soluté sur un élément de colonne d’épaisseur dz peut s’obtenir en dérivant l’expression
précédente :
G.dy= L.dx = dN
Où dN : Représente le flux de soluté transféré d’une phase à l’autre dans la tranche de volume S .
dz, S représentant l’aire de la section droite de la colonne. On aurait pu aussi obtenir ces équations en
écrivant explicitement le bilan des flux entrants et sortants de cet élément de volume.
On écrit alors que le flux dN de soluté est proportionnel à la surface d’échange A entre les phases (en
m2.m-3) et à une différence de titre, qui est la force motrice du transfert ; le coefficient de
proportionnalité est un coefficient de transfert, qui est une mesure de la facilité avec laquelle le
transfert a lieu. Ainsi, si on raisonne sur la phase gazeuse
dN= kG(A.S.dz)(y-yi)
(xi -x) et (y-yi) es forces motrices dans chacune des 2 phases. Les produits kG(A.S.dz)et kL(A.S.dz)
sont les conductances de transfert dans les 2 phases. Mais on ne connaît pas les compositions à
l’interface xi et yi . On raisonne donc sur l’ensemble des 2 phases, en posant
dN= kG(A.S.dz)(y-y*)
dN= kL(A.S.dz)(x*-x)
Où x*(y) est la fraction massique d’une phase liquide qui serait en équilibre avec la phase gazeuse
de composition y ; de même y*(x) représente le titre d’une phase gazeuse qui serait en équilibre
avec le liquide de composition x. Les différences (xi -x) et (y-yi) représentent les écarts par rapport
à l’équilibre thermodynamique évalués sur l’ensemble des 2 phases. En remplaçant dans l’équation
par son expression, et en séparant les variables on obtient :
G dy L dX
dz= k . A . S y − y∗¿ ¿ = k . A . S (x∗−x)
G L
G L
Si les termes k . A . S et k . A . S varient peu, on peut écrire, en intégrant :
G L
ye xs
G dy L dx
Z= k . A . S
G
∫ y− y∗¿
¿= ∫
k L . A . S x x∗−x
ys e
On définit alors, pour chaque phase, une unité de transfert comme une portion de colonne réalisant
ye xs
dy dx
∫ y− y∗¿
¿=1 ∫ x∗−x =1
ys xe
Les titres xe ,xs,ye et ys sont les titres à l’entrée et à la sortie de cette portion de colonne. On définit
pour chaque phase une hauteur d’unité de transfert (HUT) et un nombre d’unités de transfert (NUT)
par :
G L
HUTG =
kG . A . S
et HUTL=
kL. A . S
ye xs
dy dx
NUTG=∫ ¿ et NUTL= ∫
ys
y− y∗¿ x
x∗−xe
Le calcul de la HUT (Hauteur d’une Unité de Transfert) passe par la connaissance de l’aire
d’échange A et des coefficients d’échange KL et KG. Nous avons vu lors de l’étude hydrodynamique
que l’aire d’échange dépend du régime d’écoulement des deux phases, elle est généralement fournie
par le fabriquant du garnissage sous forme de corrélation. Une seconde difficulté réside dans
l’estimation des coefficients de transfert. Nous allons donc maintenant nous intéresser aux
mécanismes de transfert de matière entre phases. On peut schématiquement distinguer trois étapes
dans le processus de transfert du soluté entre phases :
- Franchissement de l’interface,
Figure 20: Variations des concentrations dans les films gaz-liquide [16].
Dans ce qui suit, nous supposerons que les deux phases sont à l’équilibre à l’interface: les
concentrations locales sont les concentrations d’équilibre et il n’y aura pas de résistance interfaciale
au transfert. Le problème se réduit à l’étude du processus de transfert de soluté au sein d’une phase
limitée par une interface. La densité de flux du soluté à travers l’interface, peut se mettre sous la
forme :
n= kL(x*-x)=kG(y-y*) (2)
Avec les conventions suivantes : x et y représentent les titres en soluté dans les phases liquide et gaz
Il suffit pour cela d’utiliser la loi d’additivité des résistances en série, par exemple (fig 20)
(y-y*)=(y-yi)+ (yi-y*)
n n n 1 1 1
= + = +k
kG kG k L kG kG kL
G
HUTOG =HUTG × K. HUTL
L
Avec
G
HUTG =
kG . A . S
L
HUTL=
kL. A . S
De même, on tirerait :
1 1 1
= +k
kL kL kG
G
HUTOL=HUTL × K. HUTG
L
Figure 21:. Pente locale à la courbe d’équilibre [16].
(couple phase gazeuse / phase liquide, mais aussi de la nature du garnissage) alors que les hauteurs
d’unités de transfert de film, ீܷܶܪet ܷܶܪ , sont caractéristiques de chacune des phases et peuvent être
0.25 0.67
1 ε de G ' µG
HUTG= ( ) ( )
C α P µG ε ρG DG
Avec
de G '
= nombre de Reynolds modifié pour le gaz
µG ε
µG
= Nombre de Schmidt pour le gaz
ρG DG
Le calcul est effectué avec les unités du système CGS [centimètre : cm, gramme : g, seconde : s]
ԑ : Fraction de vide du garnissage
α P : Surface spécifique du garnissage (cm2 .cm-3 = cm-1)
4ε
de Diamètre équivalent du garnissage ݀ de= (cm)
αP
G
G’ : Débit massique de gaz par unité de section droite de la colonne (g.s-1.cm-2) avec G’¿
S
G : Débit massique du gaz (g.s-1)
2
πd
S : Section de la colonne (cm2) avec s=
4
b. Formule de Sherwood & Holloway pour les liquides :
0.25 0.5
l µL
HUTL=A( ) ( )
µl ρL D L
Avec
µL
= nombre de Schmidt pour le liquide
ρL D L
L
L' : Débit massique du liquide par unité de section droite de la colonne (g.s-1.cm-2) avec L'=
S
L: Débit massique du liquide (g.s-1)
µl: Viscosité dynamique du liquide en Poise (g.cm-1.s-1)
ρl : Masse volumique du liquide (g.cm-3)
D L: Coefficient de diffusion du soluté dans la phase liquide (cm2 .s-1)
A : constante sans dimension valant 0,3 pour les anneaux Rashing empilés en vrac [unité CGS].
c. Calcul le débit massique de gaz par unité de surface
Introduction
La déshydratation par absorption peut nécessiter des installations complexes comprenant des
colonnes de contact, des unités de régénération, des échangeurs de chaleur et des systèmes de
contrôle. Elle peut également entraîner des coûts énergétiques élevés en raison des étapes de
régénération du solvant. Par conséquent, le choix du solvant et la conception de l'unité de
déshydratation sont des éléments importants pour optimiser l'efficacité et la rentabilité du processus.
Le dimensionnement d’une colonne de séparation est un problème délicat en raison de l’importance
de l’investissement qu’un tel appareil représente. D’une manière générale on commence par
déterminer le diamètre puis la hauteur de la colonne.
I. Données relatives au procédé étudié (colonne d’absorption à
garnissage)
1. Gaz à traiter
- Msse molaire :24.9 g.mol-1
2. Solvant (TEG)
- Masse volumique à 20°C : ρL=1.1225 g.cm3
B=
√
L ρG
G ρL
Le rapport des débits étant exprimé en masse. On aura :
B=
L ρG
√=
505
√1.0153
G ρ L 20850 1.1225 × 10−3
=0.728
On admettra que la perte de charge maximale est de 10 mm Hg /mètre de hauteur garnie. La courbe
correspondante donne
α U Ψ ρG 0.2
2
A= gԑ
2 µ =
ρL L
0.039
U étant la vitesse maximale d’engorgement de la phase gazeuse (cm.s-1) Cette formule est valable
en unités CGS, mais la viscosité doit être exprimée en centpoises.
- Ψ=1
- α=0.506 cm-1
- ԑ=0.75
- g=981 cm.s-2
αΨ 0. 506
- 3 = 2 = 12.226 10-4
g ԑ 0.75 × 981
0.2
µL=47.8 µL = (47.8)0.2 =2.167
A g ԑ ρL
3 3
2 1 0.039 1.1255 ×10
D’où U= 0.2
α Ψ µ L ρG
= 12.226 ×10−4 2.167 × 1.0153 =16.318 103
Il est lié à la vitesse adoptée pour la phase gazeuse On peut alors en déduire le diamètre de la
4Q
colonne, soit ݀ : d2= π U
G
Avec Q =20850kg.h-1
20850
= =20535.8 m3/h
1.0153
4 ×20535.8
d2= π ×1.277 × 3600 =5.687m2
d=2.38m
a. HUTL:
' 0.25 0.5
l µL
HUTL=A( ) ( )
µl ρL D L
L
Ona L’=
S
S=ℼ¿ =4.448 m2
3
505 ×10
L’= 2 =0.315 g.s-1.cm-2
4.448 ×10 ×3600
0.25
0.315
HUTL= 0.3×( −3
) × ¿=19.088 cm
47.8 ×10
b. HUTG :
0.25 0.67
1 ε de G ' µG
HUTG= ( ) ( )
C α P µG ε ρG DG
Simulation
I. Introduction
La conception d’une unité de production chimique est une opération complexe qui demande des
moyens financiers et humains très importants. Dans le contexte actuel, un procédé industriel doit
répondre à trois critères : l’économie, la sécurité et l’environnement.
Ainsi, lorsqu’un nouveau procédé est développé, le rôle de l’ingénieur consiste à trouver le système
le plus adapté non seulement en termes d’efficacité et de sécurité, mais aussi de coût et de
rentabilité pour fabriquer le produit. A ce titre, la simulation peut être d’une aide très précieuse en
prenant en charge et en traitant ces problèmes. Surtout lorsque de nombreuses variables sont en jeu
(diversité des composantes, complexité des interactions, non linéarité des phénomènes, etc.).
Ce chapitre a pour but la description de logiciel utilisé et faire une simulation de contacteur de
l’unité TEG, l’optimisation des paramètres de fonctionnement de la colonne ainsi que l’analyse et
discussions des résultats.
La simulation des procédés est une représentation d'un processus chimique par un modèle
mathématique, qui est ensuite résolu pour obtenir des informations sur les performances du procédé.
Le logiciel de simulation des procédés décrit les processus à travers des diagrammes de flux dans
lesquels les opérations unitaires sont positionnées et connectées par des flux de produits.
L'objectif de la simulation des procédés est de prédire comment un procédé défini se comporterait
réellement dans un ensemble donné de conditions de fonctionnement, et ainsi de trouver les
conditions optimales pour un procédé examiné. Il s'agit essentiellement d'un problème
d'optimisation qui doit être résolu par un processus itératif. La conception des procédés en utilisant
les logiciels de simulation permet, entre autres, d'accroître l'efficacité des usines et de réduire leur
impact environnemental.
1. Définition
HYSYS est un logiciel de simulation interactif intégrant la gestion d’événements (Event driven) :
c’est-à-dire qu’à tout moment, un accès instantané à l’information est possible, de même que toute
nouvelle information est traitée sur demande et que les calculs qui en découlent s’effectuent de
manière automatique.
Deuxièmement, il allie le concept d’opérations modulaires à celui de résolution non séquentielle.
Non seulement toute nouvelle information est traitée dès son arrivée, mais elle est propagée tout au
long du Flowsheet. [42(660)
Ce modèle est utilisé pour la détermination des propriétés thermodynamiques, volumiques ainsi
que l’état physique des composés ou des mélanges. La réussite de la simulation dépend donc du
choix du modèle thermodynamique, parce que ce dernier est établi pour une classe de fluides et un
domaine de conditions de pression et de température recommandé. Notons, toutefois, que pour les
procédés de traitement du gaz, l’équation d’état de Peng Robinson (PR) est généralement le modèle
recommandé. Dans notre travail on utilise "Peng robinson" comme modèle thermodynamique,
puisque on a un procédé de traitement du gaz et il y a deux phases de la charge, phase liquide et
phase vapeur [23]
Figure 23:
La conception du procédé de déshydratation du TEG a été réalisée par le logiciel ASPEN HYSYS
en utilisant la composition du gaz naturel d’Ashtart , un champ gazier en Tunisie. Dans ce projet, il
a été décidé d'utiliser un ensemble de fluide glycol pour la déshydratation du TEG. ASPEN HYSYS
utilise ce package pour prédire les caractéristiques thermodynamiques du gaz et du glycol. Avant
que la simulation puisse être exécutée, certaines spécifications sont requises. La version du logiciel
utilisé pour les simulations de processus dans ce rapport est ASPEN HYSYS V8.8.
reset 114°C.
Le tableau III-1 montre la composition de l'alimentation, qui est utilisée pour la simulation et la
Azote
Co2
Méthane
Ethane
Propane