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Cour Conception Des Ponts
Cour Conception Des Ponts
SOMMAIRE
1- Définitions
2- Principes et éléments fondamentaux dans l’étude des ponts
3- Classification des ponts
1- Démarche du concepteur
2- Recueil des données préalables au choix du type d’ouvrage
1- Généralités
2- Fondations
3- Les appuis de ponts – les piles
4- Les appuis de ponts – les culées
1- Définition générale
2- Les différents équipements des ponts et leurs rôles
Conception des ponts
1- Définitions
Voie portée = Route (pont route), voie ferrée (pont rail), voie piétonne (passerelle), voie
d’eau (pont canal)
Conception des ponts
- la passerelle
-
Conception des ponts
3- Fondations : Elément de liaison et de transmission des efforts des appuis vers le sol .Elles
peuvent être superficielles ou profondes
Notions d’axe
L’axe longitudinal est l’axe principal de l’ouvrage, suivant généralement celui de la voie
portée.
Biais : angle (exprimé en grades) entre l’axe longitudinal et les lignes d’appui
Longueur : distance entre les joints de chaussée extrêmes s’i en existe, sinon c’est l’ouverture
totale + 1m
Portée : Distance entre deux lignes d’appui successives, ou entre les centres de gravité de
deux sections d’encastrement successives
Le fer a remplacé la fonte vers le milieu du XIX ème siècle avant d’utiliser l’acier
vers la fin du XIX ème siècle.
Conception des ponts
1875 : Premier pont en béton armé en France construit par Monier (Passerelle sur
les douves)
Conception des ponts
I- INTRODUCTION
La conception d’un pont est une démarche itérative dont l’objectif est l’optimisation
technique et économique de l’ouvrage projeté vis-à-vis de l’ensemble des contraintes.
Elle est menée par une équipe multidisciplinaire regroupant : hydrologue, hydraulicien,
géotechnicien, géologue, ingénieur structures, architecte, etc..
1- Contraintes ou données naturelles qu’il est nécessaire de respecter et qu’il n’est pas
possible de modifier.
2- Contraintes ou données fonctionnelles fixées par le maître d’ouvrage.
C’est l’ensemble des données imposées par le site. Elles sont de plusieurs types : climatiques,
géologiques, topographiques, géotechniques, hydrologiques et hydrauliques.
- topographie du site,
- sa géologie superficielle (affleurement de rocher),
- s’informer sur les modifications du site en fonction du temps (déplacement du cours
d’eau, érosion, etc…)
- repérer et examiner les ouvrages avoisinants et recueillir la documentation les
concernant,
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
▪ Des niveaux des plus hautes eaux atteintes par des crues
exceptionnelles,
▪ De la stabilité du cours d’eau et de son régime d’écoulement,
Ces plans côtés seront rattachés au système de triangulation NGM et aux coordonnées
Lambert.
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
- le débit de projet
- les plus hautes eaux et plus basses eaux PHE, PBE
● Définition :
● Délimitation
- Sur des cartes topographiques au 1/5000e pour des BV de quelques km² de surface
- Sur des cartes topographiques au 1/50 000e pour des BV de dizaines ou centaines de km²
de surface
● Caractérisation
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
Plan de BV
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
● Formules déterministes :
Q= 0.277 * C * I * A
C : coefficient de ruissellement
A : superficie du BV
I : intensité de pluie
Valable pour les grands bassins versants : Ajustement statistique des séries de données
disponibles suivant différentes lois (Gumbel, Gauss, Goordich, Pearson III, etc)
● Formules empiriques :
Certaines règles s’imposent lors de l’utilisation des différentes formules, afin d’estimer
convenablement le débit de projet.
L’utilisation de plusieurs formules est conseillée pour analyser les résultats, éliminer
les valeurs jugées peu probables et retenir la valeur moyenne.
En pratique, tous les résultats doivent être soumis à l’esprit critique de l’ingénieur et à
son expérience
● Crue de projet
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
L’étude hydraulique d’un ouvrage de franchissement routier, en une section déterminée d’un
oued, est réalisée dans le but de conférer à la structure une ouverture et un gabarit suffisants
pour faire évacuer la crue de projet arrêtée par l’étude hydrologique.
Elle s’occupe d’analyser l’écoulement à l’intérieur de l’ouvrage et son effet sur toute la
structure en tenant compte des conditions d’entrée et de sortie et du lit de l’oued à l’amont et à
l’aval de la section de franchissement.
Le calcul de la côte des PHE est mené suivant la formule de Manning Strikler :
Q = K Sm RH 2/3 I ½ (m3/s)
Avec :
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
Débouché linéaire (DL) = C’est la somme des longueurs entre nus d’appuis du plan d’eau.
Débouché superficiel (DS)= C’est la somme des surfaces offertes à l’écoulement de l’eau
Pour des raisons d’économie, on ne donne pas au débouché linéaire des ponts, la largeur du
cours d’eau. Généralement, on introduit une contraction de la section d’écoulement, il s’en
suit une surélévation du plan d’eau à l’amont de l’ouvrage et un accroissement de la vitesse
d’écoulement sous le pont.
Cette surélévation de la hauteur d’eau, appelée remous, doit être calculée et maitrisée afin de
bien caller l’ouvrage en hauteur.
- fixer la côte minimale de l’intrados du tablier en respectant un tirant d’air d’au moins 1m
par rapport à la côte des PHE.
- connaître le débouché linéaire, fixer la longueur du pont ;
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
- Vallée submersible (cas des oueds sahariens) : On prévoit un pont sur toute la largeur de la
vallée. Des raisons d’ordre financier peuvent empêcher de franchir la totalité du lit majeur.
Il faut, alors, prendre des dispositions spéciales. Les culées et les remblais d’accès doivent
être fortement protégés. Il est possible, également, de prévoir des aménagements dans le
lit de l’oued à l’amont et à l’aval du pont pour réduire les effets d’affouillement et
d’érosion dus au rétrécissement. Pour de plus larges vallées, on peut s’orienter vers la
solution de radier submersibles ou semi-submersibles et admettre des coupures de la
circulation.
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
L’action hydrostatique de l’eau peut être prise en compte sur les parois des appuis en prenant
les poids déjaugés des parties d’ouvrages immergés , selon le principe d’archimède :
d’Archimède :
L’action hydrodynamique est due à la vitesse de l’eau qui développe une poussée
hydrodynamique sur les parois des piles. La valeur de cette poussée est donnée par :
R= K S V²
Où :
S : la surface offerte à l’eau,
V : la vitesse du courant en surface,
K : Coefficient caractérisant la forme de la pile
= 720 si la section plane de l’obstacle est carrée ou rectangulaire
= 350 si la section plane de l’obstacle est circulaire
= 260 si la section plane de l’obstacle comporte un avant-bec pointu.
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
3.2 Affouillements :
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
Les différents types d’affouillement sont estimés par des formules empiriques en fonction de
la vitesse du courant, de la nature du sol et de sa granulométrie de la forme des obstacles et de
leur disposition par rapport à la direction de l’écoulement.
d- Données géotechniques
C’est l’ensemble des données concernant la nature du sol et du sous sol appelé à constituer
l’assise des fondations ainsi que le niveau de la nappe phréatique. La connaissance de ces
données est souvent déterminante dans le choix du type d’ouvrage et du type de fondations.
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
l’ouvrage à prendre une marge de sécurité importante dans les fondations ce qui conduirait à
un surcoût inutile.
Du fait du coût important des investigations géotechniques, le projeteur devra les prévoir en
nombre suffisant sans exagération.
Les essais et les calculs géotechniques sont régis, actuellement, par le fascicule 62 titre V du
CCTG (cahier des clauses techniques générales) français ou le dossier Fond 72 du SETRA.
Une campagne géotechnique est définie par le bureau d’études et commandée par
l’administration avant d’entamer l’avant projet.
- identifier les différentes couches du sol, par le biais de sondages destructifs : prélèvements
d’échantillons remaniées à l’aide de tarière. Ils permettent d’établir une coupe
géotechnique précise du site, leur nombre doit être suffisamment élevé. Ils sont peu
onéreux, donnent une indication sur les propriétés mécaniques des sols et permettent de
déceler les discontinuités dans le sol.
- effectuer des prélèvements sur des carottes non remaniées pour réaliser des essais de
laboratoire. Ces essais sont longs et coûteux et permettent de déterminer la portance du sol
et de calculer les tassements. Les plus courants sont :
o la granulométrie pour l’estimation des affouillements
o essais de cisaillement pour déterminer la cohésion et l’angle de frottement
o essais triaxials
o essais œdométriques pur le calcul des tassements
- réaliser des essais in situ :
o le pénétromètre statique : consiste à enfoncer dans le sol une pointe à vitesse lente
et constante, on mesure la résistance de pointe et la résistance latérale. Cet essai
permet d’obtenir une évaluation qualitative des caractéristiques du sol et par des
méthodes empiriques de transposer les résultats obtenus à la fondation projetée.
o Le pénétromètre dynamique : consiste à mesurer en fonction de la profondeur, le
nombre de coups nécessaires pour l’enfoncement de 10cm d’une pointe par
battage. Cet essai permet d’apprécier le comportement des pieux battus ou des
palplanches lorsqu’ils sont envisagés.
o Le pressiomètre : cet essai consiste en l’injection d’eau dans une cellule de mesure
cylindrique encadrée par une cellule de garde assurant l’uniformité du champ des
contraintes sur le sol. On détermine ainsi la pression exercée sur le sol en fonction
du volume injecté. Cet essai permet un calcul rapide de la portance du sol et dans
le cas de sol peu compressible la détermination des tassements. Cet essai permet
aussi de déterminer le module d’élasticité du sol et son module de réaction.
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
Elles comprennent :
- les données climatiques :
o Action du vent : 200 N/m2 frappant l’ouvrage (tablier et piles) dans le sens
transversal.
o Variations de température : une variation de température de ±10° à court terme et
±25° à long terme
o Le retrait : une déformation relative de 4.10-4
o Le fluage (pour le béton précontraint) : une déformation relative de 3.10-4.
- Les données sismiques : une valeur de l’accélération nominale (an) est donnée en fonction
de la situation de l’ouvrage par rapport au zonage sismique. (AFPS92)
Il faut que l’ouvrage s’intègre le mieux possible dans son site d’accueil. Ces données portent
sur :
C’est l’ensemble des contraintes fixées par le maître d’ouvrage qui sont liées à :
- la voie portée
- l’obstacle franchi
- les actions d’origine fonctionnelle
- les équipements et accessoires
a- la voie portée
1- Tracé en plan,
Les ouvrages font partie du tracé routier ou du tracé de la voie ferrée, le choix de leurs
emplacements en dépend par conséquent. Autrefois, pour des considérations techniques et
économiques on projetait des ouvrages droits par rapport aux obstacles franchis. Mais avec le
développement du trafic, il est devenu impératif d’assurer un meilleur confort et une meilleure
sécurité des usagers.
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
Cette tendance a conduit, compte tenu du développement technique, à projeter des ouvrages
biais ou courbes permettant des tracés droits ou courbes de très grands rayons.
Le coût d’un itinéraire est le cumul du coût des tronçons de routes ou de voies ferrées et du
coût des ouvrages qui le composent. L’optimisation de l’itinéraire nécessite un travail conjoint
entre les spécialistes du tracé et les spécialistes des ouvrages d’art pour optimiser le coût total
du projet.
2- Profil en travers
En section courante hors ouvrage, il est fixé par les normes routières en fonction du type de la
voie portée :
- Pour les routes nationales : instruction sur les caractéristiques géométriques des routes en
rase campagne.
- Pour les autoroutes : ICTAAL instruction sur les conditions techniques d’aménagement
des autoroutes de liaison.
- Pour les voies rapides urbaines :ICTARVU instruction sur les conditions techniques
d’aménagement des voies rapides urbaines.
Ces profils en travers sont un peu modifiés sur les ouvrages. Il faut tenir compte de
l’évolution prévisible du trafic et de l’élargissement possible de l’ouvrage.
Largeur de chaussée LC: en fonction de la catégorie de la voie (vitesse de référence), elle est
augmentée d’une surlargeur Sl (7.00m en général, à l’exception des ouvrages rétablissant des
pistes non revêtues 6.00m)
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
Vr (Km/h) Sl
120 0.75
100 0.50
80 0.25
60 0.25
40 0.20
La chaussée est en général constituée de deux versants avec une pente de 2.5% avec
raccordement parabolique au milieu sur 1.00m
Dans le cas de chaussée unidirectionnelle, elle est constituée d’un seul versant avec une pente
de 2.5%
Les surlargeurs sont plus importantes. Les autres éléments sont identiques.
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
Vr (Km/h) Sl
120 0.75
100 0.75
80 0.50
60 0.50
40 0.50
Profil en travers avec accotements constitués par des bandes d’arrêt d’urgence
Si l’ouvrage est long (>30m), on peut adopter un profil réduit avec surlargeur comme indiqué
précédemment. La réduction du profil doit être introduite de manière progressive à l’amont et
à l’aval de l’ouvrage.
La chaussée est déversée d’un seul côté et le dévers est fonction du rayon de courbure.
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
La chaussée est composées de n voies, chaque voie a une largeur de 3.50m qui peut être
ramenée à 3.00m en site urbain.
Le terre plein central dans le profil en travers courant est de 2.50m à 3.50m. il peut être
ramené à 1.50m si le profil est réduit en section courante.
La bande d’arrêt d’urgence est de 2,50 à 3,50m et peut être réduite à 2,00m. Elle peut être
remplacée par une BDD (Bande dérasée droite) d’une largeur conseillée comprise entre 1,00
et 2,00m (pour éviter que les usagers ne la prennent pour une BAU, exceptionnellement
réduite à 50cm.
Le passage de service s’il est prévu de 1m compte tenu du dispositif de sécurité. Lorsque la
longueur de l’ouvrage est inférieure à 100m, le profil en travers sera conservé sur ouvrage.
Généralement, BAU=2,00m et BDG=1m, elle peut être réduite en fonction du dispositif de
sécurité.
- Soit deux tabliers comportant chacun en plus de la chaussée une BAU de 2m et une BDG
de 0,75m
- soit un tabler unique comportant en plus des chaussées deux BAU de 2m et un TPC de
1,50m
- Soit n profil réduit comportant des chaussées de 2X7m, 2 BDD de 1m et un TPC de
1,50m
3- Profil en long
C’est celui de l’itinéraire. IL doit tenir compte du tirant d’air à dégager pour le franchissement
d’un cours d’eau et du gabarit dans le cas du franchissement d’une voie de circulation.
Le profil en long doit être étudié avec soin sur le plan esthétique. Le pont devra présenter un
bombement. Les ouvrages plats, horizontaux ou formant une cuvette sont à proscrire pou
éviter l’impression d’instabilité par effet optique et assurer un bon drainage du pont.
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
Les ponts routiers doivent être justifiés vis-à-vis des surcharges réglementaires définies par le
fascicule 61 titre II. Il faut prévoir dès le départ le type des convois militaires et des convois
exceptionnels qui doivent emprunter l’itinéraire. Elles comprennent les systèmes suivants :
- A(l) : charge uniformément répartie
- E et D : Convois exceptionnels
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
c- Obstacle franchi
Les données à définir sont l’ouverture t le gabarit. L’ouverture étant la distance à dégager
entre nu d‘appuis, elle est liée au profil en travers de la voie franchie. Le gabarit est la
distance à dégager entre l’intrados de l’ouvrage et la voie franchie. Il est de :
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CH II : LES DIFFERENTES PHASES DANS LA DEMARCHE DU CONCEPTEUR
Les piles de ponts doivent être justifiées vis-à-vis d’une charge horizontale appliquée à 1,50m
du sol, pour un choc frontal une charge de 1000KN et pour un choc latéral une charge de
500KN.
Définis par le fascicule 61 titre II. Ils seront détaillés dans le chapitre réservé aux
équipements.
Elles comprennent l’ensemble des contraintes qui peuvent conditionner la conception d’un
ouvrage. Par exemple, la nécessité de conserver la circulation sur une voie franchie.
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CH III : LES TABLIERS DES PONTS
● Domaine d’emploi :
Pour les passages supérieurs ou inférieurs et pour le franchissement des cours d’eau
moyens.
Petites et moyennes portées : 15m à 30m.
● Conception générale :
- Le tablier est constitué d’une série de poutres solidarisées par un hourdis supérieur et
des entretoises sur appuis
- Les poutres sont de hauteur constante et peuvent comporter des talons
- Les âmes peuvent être élargies au voisinage des appuis
- L’épaisseur de l’hourdis est constante.
- Le tablier est souvent à travées indépendantes car elles s’accommodent d’un tassement
différentiel éventuel et se prêtent bien à la préfabrication.
● Eléments de prédimensionnement :
Poutres
Elancement (h/L) 1/15 pour une travée indépendante, 1/20 pour des travées continues
Entraxe 2.50m à 4.00m
Epaisseur des âmes constante =40cm pur L≤20 m variable de 25cm en travée à 40cm
sur appuis pour L>20
Table de Largeur 1.00m
compression
Talon Hauteur 0.25m, largeur entre 0.5 et 0.6m
Hourdis
Epaisseur Entre 16 cm et 20 cm selon l’espacement des poutres.
Généralement 18cm
Entretoises
Hauteur Hauteur des poutres – (épaisseur des talons ou 15 à 20cm)
Epaisseur Entre 20 et 40 cm. Généralement 40cm.
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CH III : LES TABLIERS DES PONTS
PONTS -2-
CH III : LES TABLIERS DES PONTS
PONTS -3-
CH III : LES TABLIERS DES PONTS
PONTS -4-
CH III : LES TABLIERS DES PONTS
● Domaine d’emploi :
- Pour les passages supérieurs d’autoroutes et pour le franchissement des petits cours
d’eau.
- Pour les ponts dalles en béton armé : Petites portées: 15m pour une seule travée et
jusqu’à 18m pour plusieurs travées.
- Pour les ponts dalles en béton précontraint : portées moyennes : 22m pour une seule
travée et 25m pour plusieurs travées.
● Conception générale :
● Eléments de prédimensionnement :
Elancement
Dalle armée 1/22 pour une travée indépendante, 1/23 pour 2 travées, 1/28 pour
trois travées
Dalle précontrainte 1/23 pour une travée indépendante, 1/28 pour 2 travées, 1/33 pour
trois travées
Balancement
Le rapport de la travée de rive à la travée centrale doit être compris entre 0.6 et 0.9
Dalle à encorbellements latéraux
Largeur de la > la moitié de la largeur totale
nervure
Largeur de > 0.2 la portée biaise la plus longue
l’encorbellement
Epaisseur de 25 cm à l’extrémité libre
l’encorbellement
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CH III : LES TABLIERS DES PONTS
PONTS -6-
CH III : LES TABLIERS DES PONTS
● Domaine d’emploi :
● Conception générale :
- Ils sont composés d’une partie horizontale, appelée traverse, et d’appuis verticaux
appelés piédroits.
- Des goussets sont prévus à la jonction entre la traverse et les piédroits.
- Ils sont souvent fondés sur des semelles superficielles.
- Des murs en retour ou des murs en ailes désolidarisés du portique sont prévus pour
retenir les remblais
● Eléments de prédimensionnement :
Les épaisseurs des piédroits, de la traverse, des semelles et des murs sont données par des
abaques en fonction de l’ouverture du portique, de la portance du sol et de la hauteur du
remblai sur la traverse. Elles varient, en général, de 0.35m à 0.70m, et même plus si la
traverse supporte une grande hauteur de remblai et le sol présente de faibles
caractéristiques géotechniques.
PONTS -7-
CH III : LES TABLIERS DES PONTS
PONTS -8-
CH III : LES TABLIERS DES PONTS
I- Traverse inférieure ; II- Gousset de la traverse inférieure ; III- Piédroit ; IV- Gousset de
la traverse supérieure ; V- Traverse supérieure ; VI- Mur console ; VII- Semelle du mur en
retour ; VIII- Voile du mur en retour ; IX- Semelle du mur en aile ; X- Voile du mur en
aile ; XI- Corbeau de la dalle de transition ; 9- Dalle de transition
PONTS -9-
CH III : LES TABLIERS DES PONTS
La zone de trait la plus épaisse représente le domaine d’emploi le plus courant. Il est à noter
que les ponts suspendus ont absents de ce tableau, leur domaine d’emploi principal étant celui
des très grandes parties.
● Domaine d’emploi :
● Conception générale :
- Le tablier est constitué d’une série de poutres solidarisées par un hourdis et des
entretoises sur appuis.
- Le hourdis peut être généralisé et coulé au dessus des poutres ou intermédiaire entre
les tables de compressions des poutres.
- Les poutres sont de hauteur constante.
- Les âmes sont élargies au voisinage des appuis
- L’épaisseur de l’hourdis est constante.
- Le tablier est à travées isostatiques. Les poutres sont indépendantes et le hourdis est
continu sur une longueur pouvant aller jusqu’à une centaine de mètres avant d’être
séparé par un joint de chaussée.
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CH III : LES TABLIERS DES PONTS
● Avantages et inconvénients
● Eléments de prédimensionnement :
Poutres
Elancement (h/L) 1/16 à 1/18
Entraxe 2.50m à 3.50m
Epaisseur des âmes variable de (22cm si coffrage vibrant 25cm si vibration avec
aiguilles ) en travée à 40cm sur appuis
Largeur de la table ≥ 0.6 hauteur de la poutre
de compression
Talon Largeur variant de 60 à 90cm pour des entraxes allant de 2.5 à 3.5
m
Hourdis
Epaisseur Entre 18 cm et 24 cm selon l’espacement des poutres et le
dispositif de retenue qu’il supporte.
Entretoises
Hauteur Hauteur des poutres – (épaisseur des talons ou 15 à 20cm)
Epaisseur Entre 20 et 40 cm. Généralement 40cm.
Prédalles
Hauteur 6 cm
Portée Entre 0.6 et 1 m
● Mode opérationnel
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CH III : LES TABLIERS DES PONTS
PONTS - 12 -
CH III : LES TABLIERS DES PONTS
PONTS - 13 -
CH III : LES TABLIERS DES PONTS
PONTS - 14 -
CH III : LES TABLIERS DES PONTS
● Technique du procédé
La construction s’effectue :
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CH III : LES TABLIERS DES PONTS
● Domaine d’emploi
La gamme de portées envisageables est très large (entre 40m et 200m, voir 300m).
Le domaine d’emploi privilégié est celui des portées comprises entre 80m et 150m. Cette
technique peut être employée sans problèmes majeurs jusqu’à 200m, pour des largeurs
courantes. Au-delà de cette dernière valeur, les quantités de matière augmentent rapidement,
ce qui limite la compétitivité de la méthode. Le record mondial de portée est détenu par le
Stolma Bridge en Norvège avec 301m.
● Avantages et inconvénients
o Avantages
▪ La méthode peut être mise en œuvre quelles que soient les
caractéristiques naturelles de la brèche (profondeur importante,
versants abrupts, sols de très mauvais qualité, site maritime, etc…)
▪ Elle permet d’exécuter des ouvrages de géométries diverses. En
élévation, il est possible de projeter des tabliers de hauteur constante ou
variable (parabolique, cubique ou linéaire).
▪ Elle peut être utilisée quelque soit la géométrie en plan ou en profil en
long de la voie portée.
PONTS - 16 -
CH III : LES TABLIERS DES PONTS
o Inconvénients
▪ A portées identiques les ouvrages construits par encorbellements
successifs sont pus lourds que les ouvrages mixtes, ce qui conduit à des
appuis et des fondations plus importantes.
▪ L’importance des tâches à effectuer tant pour le coulage du tablier que
pour l’aménagement des accès par rapport aux ponts poussés.
▪ Les ponts construits par encorbellements successifs sont très épais.
(problème esthétique et de gabarit pour certains sites)
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CH III : LES TABLIERS DES PONTS
Les ponts à haubans tiennent grâce à de nombreux câbles (haubans) partant d’un pylône
supportant le tablier.
● Domaine d’emploi
Ce type de ponts est préconisé pour le franchissement des très grandes portées (>90m) et
surtout pour les portées >200m et jusqu’à des portées de 900m.
Les ponts à haubans s’adaptent aux sols de mauvaises caractéristiques et les déformations qui
y sont développées sont plus petites que dans les ponts suspendus.
Ils sont d’un montage facile par systèmes autoportants contrairement aux ponts suspendus.
● Conception
- Système longitudinal
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CH III : LES TABLIERS DES PONTS
Les premiers ponts à haubans construits dans les années 1950 avaient peu de câbles car le
calcul des systèmes statiquement indéterminés n’était pas possible, la grande distance entre
les haubans concentrés nécessitait un haubanage provisoire pendant le montage. Parallèlement
au développement des techniques informatiques, l’écartement des haubans décroissait
continuellement. Aujourd’hui, les systèmes à haubans multiples sont généralement utilisés.
Dans ces systèmes, les haubans peuvent être disposés fondamentalement dans une
configuration en éventail ou en harpe.
Les travées d’accès ont des portées d’environ 35 % de la portée principale, et la hauteur du
pylône environ 20%.
- Tablier
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CH III : LES TABLIERS DES PONTS
Une combinaison des travées d’accès en béton avec une travée principale en acier ou mixte
est dans beaucoup de cas plus économique qu’un seul matériau sur toute la longueur.
Dans le sens transversal, les haubans peuvent être ancrés dans l’axe ou sur les rives. Dans le
premier cas, une poutre-caisson est nécessaire pour reprendre les charges d’exploitation
excentrées, difficile à construire, alors que dans le deuxième cas le tablier a un profil ouvert ,
sauf pour les ponts très longs.
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CH III : LES TABLIERS DES PONTS
- Pylônes
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CH III : LES TABLIERS DES PONTS
- Haubans
Ils doivent être individuellement remplaçables. Ceci implique que les haubans doivent être
ancrés sur le pylône et le tablier par des culots d’ancrage et ne doivent pas passer sur des
selles. Ils doivent, également, pouvoir être inspectés sur toute la longueur. Les têtes
d’ancrage doivent donc être appuyées sur des systèmes à écrous ou similaires, situés sur la
face arrière. Il faut que l’inspection soit possible visuellement pour la surface, mais aussi pour
le hauban complet en profondeur, avec des équipements d’induction magnétique.
• Le module d’Young doit être élevé et constant.
• L’amplitude de fatigue acceptable doit être élevée.
Les types les plus importants des câbles pour les haubans sont :
a) Les câbles clos.
Les câbles clos sont constitués de plusieurs couches de fils ronds et des fils Z enroulés
hélicoïdalement autour du noyau. Ils sont ancrés dans des culots avec de l’acier moulé à
chaud.
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CH III : LES TABLIERS DES PONTS
● Construction
Une des raisons principales du succès important des ponts à haubans a été leur facilité de
construction, car ils sont auto-portants à toutes les étapes intermédiaires.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
I- Généralités
Les appuis ont pour rôle de transmettre les efforts dus au tablier jusqu’au sol de fondation.
L’étude des appuis ne peut donc être dissociée du tablier qu’ils supportent, ni de celle du sol
de fondation sous-jacent sur lequel ils reposent.
La conception et le choix des appuis sont liés à une multitude de paramètres d’importance et
d’incidence variable (caractéristiques du franchissement, du tablier site, sol de fondation,
etc…) auxquels peuvent s’ajouter éventuellement des contraintes dans le domaine de
l‘esthétique pour les appuis vus.
La démarche à suivre en vue de la recherche d’une solution pour les appuis consiste à :
- recueillir les caractéristiques géométriques et géotechniques du franchissement ;
- définir l’emplacement possible des appuis ;
- définir le nombre et la longueur des travées ;
- arrêter les caractéristiques du tablier ;
- choisir la solution la mieux adoptée pour les appuis.
L’étude des appuis a son origine à l’amont de celle du tablier, pour se terminer à l’aval de
cette dernière.
Les données et paramètres à recueillir dépendent des conditions d’appui, que l’on peut classer
de la manière suivante :
- conditions fonctionnelles : liées à l’implantation et l’emplacement des appuis qui
dépendent de :
o les tracés en plan des voies : les ouvrages biais ou courbes conduisent à de
grandes longueurs des lignes d’appui d’où la nécessité de penser à des
solutions de tablier en retrait avec encorbellements ou à des travées plus
grandes pour réduire le nombre des appuis ;
o les profils en long et en travers des voies : le tirant d’air ou le gabarit à dégager
conduit parfois à des appuis de hauteur importante qui pose des problèmes du
point de vue technique, économique et esthétique.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
a. Fonction mécanique
b. Fonction technique
La fonction technique de la culée est qu’elle permet l’accès à l’intérieur de l’ouvrage pour
la visite d’inspection et l’hébergement de la chambre de tirage pour les conduites et les
canalisations qui passent dans le tablier.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
De part leur proximité avec les remblais d’accès, leur conception diffère de celle des piles.
C’est le type de culées le plus répandu qu’il faut envisager en premier. La structure porteuse
des piles culées est noyée dans le remblai.
Les culées enterrées assurent, essentiellement, une fonction porteuse. Elles peuvent être
fondées superficiellement ou sur pieux ou barrettes.
Elles sont composées d’une tête (chevêtre) qui repose sur des poteaux (circulaires ou
rectangulaires à section constante ou variable) placés normalement sous les appareils d’appui
transmettant les charges à une semelle, éventuellement raidie.
La dimension minimale des poteaux est de 0,50m s’ils sont rectangulaires et 0,60m s’ils sont
circulaires.
Lorsque la hauteur des poteaux est supérieure à 8 à 9m, on prévoit une section rectangulaire à
largeur variable.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
2.1.2 Implantation
Une culée enterrée suppose une implantation en retrait par rapport aux limites extérieures de
l’obstacle franchi, du fait de la présence des talus des remblais. L’allongement du tabler est
compensé par l’économie obtenue sur les culés simples de conception et d’exécution.
Les remblais sont talutés à 3/2 (3 horizontalement pour 2 verticalement)
Les culées remblayées sont constituées par un ensemble de murs ou voiles en béton armé
(murs de front et murs latéraux). Le mur de front supporte le tablier et les murs latéraux
retiennent le remblai. Ces derniers peuvent être des murs en aile ou des murs en retour selon
qu’ils soient parallèles ou non à l’axe de l’ouvrage. Le mur de front est un voile épais et
présente un redan horizontal pour recevoir le tablier et un mur garde grève à l’arrière qui isole
le tablier du remblai.
Les culées remblayées assurent une fonction porteuse et une fonction de soutènement. Elles se
conçoivent surtout avec des fondations superficielles et si le sol est de mauvaise qualité, il
faut veiller à ce que la hauteur soit limitée.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
2.2.2 Implantation
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
Les culées creuses comportent un mur de front, des murs en retour et un platelage supérieur.
Le platelage supérieur permet de limiter les poussées sur le mur. Elles remplacent les culées
remblayées pour les grandes hauteurs de terres. Elles sont très rarement utilisées.
L’allongement de l’ouvrage étant, souvent, plus économique.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
Née en 1965, la terre armée a été utilisée, en premier, pour les ouvrages de soutènement.
Il existe deux types de conception pour les culées en terre armée :
- Le tablier repose sur le remblai en terre armée par l’intermédiaire d’une tête de culée.
Cette conception est à prévoir pour les ouvrages isostatiques insensibles aux
tassements du massif en terre armée.
- Le tablier repose sur une pile culée indépendante du massif en terre armée. Dans ce
cas, la fonction porteuse est assurée par la pile culée et le soutènement est assuré par le
remblai en terre armée.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
Ce type de culées est à prévoir si la réaction verticale du tablier au niveau de la culée change
de signe.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
Il a pour rôle de recevoir les appareils d’appui et d’assurer le transfert des charges ainsi que la
solidarisation horizontal des éléments verticaux.
Il a pour fonction de séparer le remblai de l’ouvrage. Il s’agit d’un voile en béton armé
construit après le tablier. Il doit résister aux efforts de poussée, aux efforts de freinage et à
ceux transmis par la dalle de transition.
Il peut avoir une section rectangulaire ou avec une avancée à la partie supérieure pour
ménager un espace entre le tablier et le mur garde grève pour permettre la visite et l’entretien
de l’about du tablier. La distance A doit être égale au moins à 40cm.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
Elle a pour rôle d’atténuer les dénivellations entre la chaussée courante et l’ouvrage.
La largeur de la dalle de transition déborde de celle de la chaussée de 0,50m de part et d’autre.
Sa longueur est comprise entre 3 et 6m. Elle est donnée par :
Ils sont destinés à soutenir les remblais contigus à l’ouvrage et prolonger celui-ci.
Leur épaisseur est donnée par : E=(L+2)/20 ; L étant la longueur théorique du mur comprise
entre 2 et 6m.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
Les piles ont pour rôle de transmettre les efforts transmis par le tablier au sol de fondation.
C’est la transposition en béton armé des anciennes piles en maçonnerie. Elles sont souvent
utilisées pour les passages supérieurs d’autoroute.
Elles ont l’avantage d’engendrer un faible encombrement transversal et sont utilisées pour des
hauteurs limitées à 15m.
Elles peuvent être utilisées pour le franchissement hydrauliques en ajoutant des avant becs.
L’épaisseur est alors de 1,00m.
Il est possible d’adopter une conception avec deux ou plusieurs voiles pour alléger la pile.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
Les colonnes peuvent être le simple prolongement des pieux (radiers semi-submersibles).
Elles s’appuient sur une semelle éventuellement raidie.
Il est recommandé de prévoir une colonne sous chaque appareil d’appui pour optimiser
l’épaisseur du chevêtre.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
Elles sont utilisées pour les piles de grande hauteur pour assurer plus de rigidité vis-à-vis des
efforts horizontaux. Elles doivent être vérifiées au flambement.
L’épaisseur minimale est de 30cm. Elle est en général comprise entre 30 et 60cm.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
Elles sont utilisées en site urbain, lorsqu’on a très peu d’espace ou en site aquatique pour
limiter la perturbation des écoulements. Cette conception est, également, intéressante pour les
franchissements géométriquement biais en conservant l’ouvrage mécaniquement droit.
Elle est formée d’une colonne soumise à d’importants moments de flexion transversaux et
longitudinaux, et d’un chevêtre soumis à d’importants efforts de flexion et d’efforts
tranchants.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
3.5 Récapitulatif
Modérée Forte
Modérée (≤5 poutres) Piles marteaux Piles caissons
Grande (> 5 poutres) Portiques ou voiles Piles caissons
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
4- Eléments de dimensionnement
Elle doit être dimensionner de façon à donner au tablier une assise appropriée en fonction du
type de ce dernier. Elle doit permettre, également, l’implantation des appareils d’appui et des
niches à vérins.
Leur dimensionnement dépend, également, des actions transmises aux piles (appui simple :
effort horizontal et vertical, encastrement : +moment), des chocs auxquels ils seront soumis
(plus les chocs sont importants plus les fûts doivent être plus massifs)
Il s’agit de pièces soumises à a flexion composée parfois déviée. Lorsque la hauteur est
importante, il faut tenir compte des problèmes d’instabilité élastique (flambement).
5.1 Actions communes aux piles et culées (voir conception des culées)
Elles sont imposées par le mode de construction pendant la phase d’exécution pour les ponts
construits par encorbellements successifs poussés ou sur cintres.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
III- Fondations
1- Introduction
La conception et le calcul des fondations sont régis par le fond72 et le fascicule 62 titre V du
CCTG.
Le type de fondations (superficielles ou profondes) et leur niveau dépend des caractéristiques
du sol (portance et risque d’affouillement).
La semelle peut être exécutée au niveau du terrain naturel si le remblai d’accès est réalisé
après l’ouvrage ou lorsque, étant exécuté à l’avance, il risque de tasser. Il faut alors assurer un
ancrage minimum de la semelle de l’ordre de 0,50m.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
· la longueur :
o elle est au maximum égale à la largeur baise du tablier ;
o elle est au moins égale à la distance entre les colonnes extrêmes avec un
débord, de part et d’autre, de 0,4 e (e : entraxe des colonnes) s’il s’agit d’une
culée enterrée ;
o elle est au moins égale à la longueur du voile avec un débord, de part et d’autre
de 50cm, s’il s’agit d’une culée remblayée ;
· la largeur :
o elle est au minimum égale à 1.50m pour des raisons de stabilité ;
o elle est, en général, centrée par rapport aux colonnes, si les moments sont
faibles, c’est le cas des ouvrages courants avec des culées entièrement
enterrées.
o Si la culée est soumise à un effort horizontal important, la semelle est alors
excentrée vers l’amont ;
· la hauteur :
o elle doit être supérieure au quart de la différence entre la largeur de la semelle
et l’épaisseur du fût pour des raisons de rigidité.
o elle doit être au moins égal à 0,60m.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
Le niveau de la base des pieux est fonction de la portance du sol et des profondeurs
d’affouillement.
Le niveau de l’arase des pieux est conditionné par le niveau de la semelle de liaison qui varie
selon qu’il s’agit de déblai, de remblai exécuté à l’avance ou après la construction de la culée,
et d’efforts horizontaux peu ou très importants.
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
Le diamètre des pieux est lié à leur longueur selon la règle suivante :
- pieux préfabriqués : ф ≥ 1/30 de la longueur ;
- pieux exécutés en place : ф ≥ 1/20 de la longueur ;
Il doit être en tout cas, supérieur à 0,60m.
Les pieux peuvent être disposés en 1 ou 2 files. La disposition en une seule file est
intéressante si le franchissement est en déblai, le diamètre minimal dans ce cas est de 0,80m.
Quand les pieux sont disposés en deux files la distance entre axes des files est de l’ordre de
3ф avec un minimum de 2,5 ф .
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CH IV : PILES CULEES ET FONDATIONS
Les pieux sont préfabriqués et battus si leur longueur est comprise entre 5 et 8m. Ils peuvent
être préfabriqués ou exécutés sur place pour des longueurs comprises entre 8 et 15m. Au-delà
ils sont exécutés en place.
Les pieux sont, obligatoirement, solidarisés par une semelle ou un chevêtre qui permettent la
répartition des efforts et la correction des écarts d’implantation.
3- Fondations de piles
Les dispositions et les éléments de prédimensionnement sont les mêmes que celles décrites
pour les culées. Les passages sur la configuration du terrain (déblai, remblai exécuté avant ou
après construction) sont, bien entendu, sans objet dans ce cas.
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
I- DEFINITION :
Ensemble de dispositifs dont le but est de rendre l’ouvrage plus apte à remplir sa mission vis-à-
vis des usagers.
II- FONCTIONS :
· Protection et maintien des éléments structurels : étanchéité, évacuation des eaux, perrés
· Esthétique : corniche
III- CARACTERISTIQUES:
· Plus exposés aux agressions particulières : accidentelles pour les dispositifs de retenue,
usure de service ou corrosion, vandalisme…
· 10% du coût total d’un pont courant, et jusqu’à 30% pour des ouvrages spéciaux
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
Pourquoi ?
· L’environnement de l’ouvrage peut être très agressif (pluie, gel/dégel, les sels au bord
de la mer, les gaz d’échappement
· Le béton n’est pas étanche (fissures, zones de reprise de bétonnage, nids de cailloux) :
risque d’infiltration d’eau et d’agents chimiques nuisibles.
· L’eau peut dissoudre les joints et éclater les pierres des ponts en maçonnerie.
Quoi ?
· Etanchéité par film mince de 2 à 3mm obtenue par réaction chimique d’une base et
d’un durcisseur
Sables d’accrochage
2ème couche niveau d’accrochage du sable
1ère couche : étanchéité proprement dite : époxydes polyréthanes,
goudrons polyuréthanes
Couche d’imprégnation éventuelle
Béton du tablier
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
Comment ?
· Elle doit régner sous la chaussée et prolongée dans les galeries sous trottoirs.
· Elle doit être appliquée sur des surfaces propres et correctement finies
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
La voie ferrée est constituée par une ou plusieurs files de rails dont l'écartement est maintenu par
une fixation sur des traverses, reposant sur du ballast
5.1 Rail
Les rails sont de longues barres d’acier profilées, qui mises bout à bout servent à former un
chemin de fer. Les rails servent à la fois de guide et de support de roulement pour les véhicules.
Étant conducteurs des courants électriques, ils sont souvent utilisés pour la transmission de
signaux (circuits de voie) et pour le retour des courants de traction et des auxiliaires du train
(ligne train pour le chauffage et la climatisation sur les rames tractées). Généralement, une voie
ferrée est constituée de deux files de rails posées en parallèle sur des traverses. Un système de
transport fondé sur l’utilisation d’un seul rail est un monorail. Un rail peut servir aussi à
l’alimentation électrique (alimentation par troisième rail).
Le rail moderne est généralement du type « Vignole » ; dans une section transversale, on
distingue le patin qui s’appuie sur la traverse, le champignon qui constitue le chemin de
roulement, et l’âme, filet vertical qui relie le champignon au patin. Sur les lignes importantes, la
masse linéique standard du rail est de 60 kg/m.
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
5.2 Traverse
La traverse est un élément fondamental de la voie ferrée. C'est une pièce posée en travers de la
voie, sous les rails, pour en maintenir l'écartement et l'inclinaison, et transmettre au ballast les
charges des véhicules circulant sur les rails. On utilise principalement des traverses en bois ou en
béton.
Traditionnellement les traverses sont en bois dur, généralement en chêne ou plus rarement en
hêtre, matériau apprécié pour sa résistance et sa flexibilité, pour sa facilité de mise en œuvre,
mais de durée de vie réduite (20 à 30 ans) car il est putrescible. Pour prolonger leur durée de vie,
les traverses en bois sont en général imprégnées sous pression d'un pesticide, insecticide et
fongicide, la créosote. Les traverses en bois représentent encore la très grande majorité des
traverses utilisées dans le monde. Pour éviter l'apparition de fentes, liées aux successions de
périodes humides et sèches, on peut cercler les têtes de traverses à l'aide de feuillards métalliques,
c'est le frettage. Leurs dimensions sont généralement, de 2,6 m de long, 25 cm de large et 15 cm
d'épaisseur. Elles sont entaillées pour permettre l'appui des rails. La zone d'appui ou table de
sabotage est délimitée de manière à déterminer l'écartement des rails et leur inclinaison (au 1/20).
La fixation des rails sur les traverses en bois se fait grâce à des tire-fonds et des attaches
élastiques, parfois munies de semelles en caoutchouc pour limiter le bruit. Le recyclage des
traverses en bois est réglementé dans plusieurs pays en raison de la nocivité de la créosote,
produit classé cancérigène.
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
Les traverses en béton ont une durée de vie plus importante (50 ans). Il en existe de deux types :
· bibloc, formées de deux blocs de béton reliés par une entretoise métallique, qui absorbe
les efforts en milieu de traverse
· monobloc en béton précontraint, amincies dans leur partie centrale, armées de fils à haute
résistance.
L'utilisation des traverses en béton est en nette augmentation, tant à cause de leur qualité
intrinsèque que pour le prix élevé des traverses en bois. Les traverses en béton, par leur poids
important (300Kg environ pour 2.25m de longueur), assurent un bon ancrage de la voie dans le
ballast. La fixation des rails se fait par des attaches élastiques munies de dispositifs isolants en
caoutchouc.
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
5.3 Ballast
Le ballast est un granulat provenant du concassage de roches dans des carrières de pierres dures
(granites, diorite, rhyolite, quartzite, grès). Il constitue un élément support de la voie et fait partie
de la superstructure.
Il est disposé en couches sous et autour des traverses. L’épaisseur de la couche de ballast sous les
traverses est de 30cm environ et son poids volumique est de 1,7t/m3. Les fonctions du ballast sont
les suivantes :
- transmission et répartition des efforts,
- absorption des vibrations mécaniques et acoustiques,
- ancrage latéral (circulation en courbe) et longitudinal de la voie (accélération,
freinage),
- drainage des eaux pluviales,
- maintenance et mise en place aisée de la voie.
Fonction :
Caractéristiques :
Types :
· Les joints souples : ils consistent en un système flexible de liaison métal-élastomère. Leur
souplesse permet d’absorber même les mouvements verticaux sans se détacher de la
surface de la chaussée.
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
· Les joints à peigne en porte à faux : ils sont composés de couples d’éléments
indépendants à dents moulés en alliage d’aluminium fixés à la structure par des vis à
serrage. Ils assurent une parfaite continuité sans bruit et permettent des mouvements allant
jusqu’à 2000mm.
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
· Les joints à lèvres : ils sont composés de deux profils d’about en acier avec dispositifs
d’ancrage et un élément élastomère amovible étanche à l’eau. Ils permettent des
mouvements de l’ordre de 100mm et jusqu’à 200mm pour certains types.
Eléments de choix :
· Souffle du joint : espacement maximal des deux éléments en regard dû aux effets de :
o Retrait et fluage du béton
o Dilatation due à la variation de température
o Freinage
o Rotations des abouts du tablier
o Séisme longitudinal
o Déplacements transversaux ou verticaux dus, respectivement, au biais et à la
courbure et aux tassements différentiels.
· Trafic : en fonction de la fréquence des mouvements
· Type d’étanchéité : définit les dispositions de liaison suivant que la chape est mince ou
épaisse.
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
Pose :
· Des réservations sont ménagées aux extrémités des hourdis et en fibre supérieure des
murs garde-grève.
· Le revêtement est mis en œuvre sans interruption au niveau du joint
· Le revêtement est découpé par sciage sur la largeur du joint.
· Le joint est mis en place est réglé par rapport au niveau du revêtement.
· Ils assurent la sécurité des usagers (piétons, engins à deux roues, véhicules légers et poids
lourds).
· Ils dépendent du niveau de sécurité recherché.
· Le niveau de sécurité dépend de la destination de l’ouvrage, des conditions de
franchissement et d’autres sources de risque traduits en indice du danger.
· On distingue trois niveaux, (par ordre croissant) : garde corps, glissières et barrières.
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
· Elles peuvent être préfabriquées en béton armé, caniveaux en acier inoxydable ou coulées
sur place.
· Ils ont pour rôle de protéger les piétons de la circulation automobile en les isolant par
une simple surélévation.
· Ils ont une largeur minimale de 1 m.
· Ils sont exécutés avant la couche de roulement et après l’étanchéité
· On distingue :
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
o Les trottoirs pleins : lorsqu’il n’est pas prévu de canalisations sur les trottoirs
ou lorsque leur accessibilité n’est pas exigée.
Le corps du trottoir est composé dans ce cas de gros béton ou de sable stabilisé
au ciment. La contre-corniche et la contre bordure n’est pas nécessaire
· Le système choisi doit assurer une évacuation rapide des eaux pour éviter l’inondation de
la chaussée et une protection contre les infiltrations.
· Les eaux sont recueillies d’un seul côté ou des deux côtés par le biais de la pente
transversale de la chaussée. Elles sont récupérées au niveau des fils d’eau prévus aux
bords des trottoirs et conduites par la pente longitudinale vers les gargouilles.
· Les gargouilles peuvent déboucher à l’air libre ou être guidées à la base des appuis. Elles
doivent dans tous les cas être aussi discrètes que possibles.
Fonction :
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
C’est un empilage de feuillets d’élastomère adhérisés par vulcanisation à des frettes en acier
doux
· Matériaux constitutifs
Elastomère : il est soit d’origine végétale (le latex), soit d’origine synthétique (poly-
chloropène)
Frettes : elles sont en acier doux ou inoxydable pour les milieux agressifs (marins par
exemple)
· Dimensions standardisées
Les plus grandes plaques mères d’élastomère (900 x 1000 et 700x 1400) permettent une
gamme importante d’appareils.
(100x150-15x250-200x300-250x300-250x450-300x500-450x500-500x900-100x175-
175x200-175x350-200x350-250x350-350x350-350x700-700x700)
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CH V : LES EQUPEMENTS DES PONTS
· Règles de pose
- les deux surfaces de contact de l’appareil d’appui, avec le tablier d’une part, et avec le
sommier d’appui d’autre part, doivent être parfaitement horizontales et planes.
- Au niveau inférieur, il est recommandé de prévoir des bossages en béton armé pour
s’affranchir de la pente longitudinale du chevêtre et du dévers.
- Dans le sens vertical, il convient de respecter une distance minimale de 15cm entre la face
supérieure de l’appareil d’appui et l’intrados du tablier pour faciliter les visites de
contrôle.
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