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Architecture Et Constructions Civiles Fumisterie (... ) Denfer J Bpt6k910451
Architecture Et Constructions Civiles Fumisterie (... ) Denfer J Bpt6k910451
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ENCYCLOPEDIE DES TRAVAUX PUBLICS
FONDÉE PAR M.-C. LECHALAS, INSPECTEUR CÉKÉNAL DES PONTS ET CHAUSSÉES
MédaiUe d'or & l'Exposition Universelle de 1889
~t'. c.t-~2
1,
FUMISTERIE
CHAUFFAGE ET VENTILATION
PAK
DENFER
AKCttfrKCTE
Pn'fessmr du cuurs dAr'hitc'tHre et C"nstru< tx'ns fivijes
A )Écf'te ccntratp des Arts et Manufactures
.YOrM.VS f;t.\t~A.~
«B. FOtBHS. – r~t~t/.Y ftC t~;M~. (W.tf/.Y~B;<
OC CH~rFFE. – HB/~O/M&'Œ.MBAr C~.S A~/F/Cf"
~~F.~CES
CM/tt~.«;K t~.Mf. r/F.E
t.tt,O~MES .t .</R CM.tt~
/'J<t ~'0~~
CM~)~~<;S t.<Ë(H. – (M~t/FF. 4 C<r r~tt/~E
F&vn~jnO.Y. – FOUH.YBjry ttB CU~V~
PARIS
BAUDRY ET C' LrBRAÏttES-ÈDITEURS
<5, KCE DES SAtXTS-PÈRES, <5
ENCYCLOPÉDIE DES TRAVAUX PUBLICS
FUMISTERIE
CHAUFFAGE ET VENTILATION
Tous )cs exemplaires de ~KHKs/ertp diront être revètus de la
'-i~naturc de l'auteur.
ENCYCLOPÉDIE DES TRAVAUX PUBLICS
FOKDÉE PAR M.-C. LECHALAS, INSPECTEUR CÉXEHAL DES PONTS ET CHAUSSÉES
MédatUe d'or à l'Exposition Universelle de 1889
FUMISTERIE
CHAUFFAGE HT VENTILATION
PAR
J. DENFER
7 AKCHtTEnTt:
ProfM~eUr du roors d'Anhitcctxre et Konstntctif'ns t('Í\iIes
imites
it )Écotp centrate dps Arts et ~tan)!Mcture<t
NOTIONS c&VE~ms
DES fO)ERS. – rt~Mf
DE FKWEE. CnE~A~S
~~F.~CES DE CM~tFFE. – ~EF~O/MSSE.VEArDES EMfYCES
CFMLff.«<E PAR CJ!EJM.\EE< – C~ttFFJCE ~H jf'OËAES
r~~OMfEHE.~ AIR C/Mt;~
CM~~FP.~CE t
.<PE( H. – CM.4(fFfj<GE E.'f C"~UCB
FE.vrf~nOA'. – FOt.RVE.4{;X DE CM~.VS
PARIS
BAUDRY ET C". HBRAtRES-ÉDiTEURS
i5, RUE DES SAtXTS-PÊRES, i5
1896
TOtS )<n<HTS BtSEB~S
tNTKODUCTMN
NOTIONS GÉNÉRALES
SOMMAIRE:
NOTIONS GÉNÉRALES
donnent.
0 kil. 500 de carbone, à raison de 8.000 calories au
kilogramme,
donnent.
0 kil. OiO d'hydrogène, à raison de 29.000 calories
4.000 cal.
au kilogramme, 290
kilogramme.
0 kil. 490 d'eau à vaporiser, à raison de 806 calories
par
cherchée.
Reste pour la puissance calorifique
296
3.994 cal.
9. ruïssance cat<M ïnque d'un certain nonibre de
eorps. Nous extrayons de Péclet (!, 13, 3' édit.) les
puissances calorifiques des principaux combustibles et de
<;ue!ques autres corps, établies d'après les nombreuses expé-
riences de Rumford, Laplace et Lavoisier, Despretz, Dulong,
Fabre et Silbermann, Péclet
-nn, -_n- CaioriM.
Hydrogène(l'eau produite étant condensée). 34.500
Hydrogène (l'eau partie à l'état de vapeur.
Graphite.
29.000
Carbone (transformé en oxyde de carbone) 2.400
carbone.
Carbone (transformé en acide carbonique).
protocarboné.
Oxyde de
8.080
7.800
2.403
Alcool.
Hydrogène
bicarboné.
sulfuriqne.
Hydrogène
13.063
il .857
Cire.
Soufre.
Ether 9.027
térébenthine.
Suif.
7.t83
carbone.
Essence de
d'oHve.
Sulfure de
Huile
10.805
2.240
3.400
i0.49S
10.435
i0.035
10. Des bois. Les résultats de nombreuses expé-
riences donnent une composition constante pour la fibre
ligneuse de tous les végétaux. Cette composition est la sui-
vante pour les bois desséchés à 140°:
Carbone. 0 kil.
HydrogèneHbre. 0 MO
500 ) "}
Danscetétat.tebcisestconnu
Azote.
Eau de
Cendres.
constitution.. 0
0
0
460 i
OiO
020
1
1
~ien<;mde~~<
Grenadier
GayacÉbène. i,35
i,33
Cerisier.
Oranger. 0,75
0,70
Buis de Hollande.
cœur.
Chêne de soixante ans,
i,32
Orme.
Cognassier
Noyer.
0,70
0,67
olivier.
Nénier,
Buis de France. 0,94
0,9i
l,i7
Poirier.
d'Espagne.
Cyprès
0,67
0,66
0,64
Hêtre.
Mûrier d'Espagne. 0,89
0,85 Saule.
Coudrier.
Tilleul,
Thuya.
0,60
0,58
Aulne.
Frêne(tronc).
d'Espagne.
0,84
0,80 mâle.
Sapin
femelle.
0,56
0,55
If
Pommier
IfdeHoUande.
0,80
0,79 Peuplier.
Sapin 0,49
0,38
Prunier.
Érable;
0,78
0,78i
0,75
1
pagne.d'Es-
Peuplier blanc
Liège. 0.32
0,24
ordinaire. 0 kil. 02
Cendres dans le bois pelard
l'écorce. Otd!.03à 0 04
les feuilles. 0 07
d'eau.
On compte
~.u..o.
PuurlapuissancecalorMiqueduboisàrétatdehgneax. 4.000 cal.
vua au
Pour celle du bois de chauffage nnàu25® "/“
» contenant 20 ai
·_
2.500 à 2.800
Pour celle du bois vert (50 d'eau). i.600 à i.700
s~
bois durs. Sa composition est la suivante
Carbone.
Eau.
x
0
!00
0 kil. 800
(:az divers. ,0 030
100
1
Var.
tenne* tome*
Fuvea)i,ÂM.
Manosque. BoMches-du-RMne,Var..
Basses-Alpes.
3T9.MOt
(
2t.OM'«t5.MO
LaCadiére. 2.MM'
coxTAT (Bassin géographique)
Barjac.
Bagnols,
Methamis. Gard.
Orange.
Vaucluse.
Gard, Vaucluse. 23.000Î
2.000- 26.0M
i.OOO'
Estavar.
MiMnud et Th'vMeL. Aveyron. Gard.
PyrÈnëes-Onentates.
4.0001
Simeyrots. Dordogne. i.OOQt
a.ase'
1.000
i ~t~'yC~iJ
§
CfC g0
I. ~t B~
SOUTES
SOMTES
Houille grasse à
HomiMe
grasse
gaz.
Houille maigre !ongueHamme. 78
maréchale.
HouiHedemt-grasse.
p
85
87
89
i
1
&
5,3
5,0
4,5
j
i6,7
8.0
6,5
4,55
4,0
3,7ï
Anthracite.)
HoaiHe maigM courte Hamme o.
Ÿ
92
94
I1
4.0
3.0
i
1
I1
4,0
3.0
3,5
2,K
9
P«Mt<<tti<M<
BtMimtMtMBttiM* Bcpi-rttmmt* – m.tBSt ftM~Nt
t<M<)M« tMtBt*
Valenciennes Pas-de-Calais, Nord. i5.555.000 < }g g~ eoe
Le Boulonnais, Hardinghen. Pas-de-Calais 2.000)
Alais.
AntM-nas.
\igan. Uant.
Le
Ardeche.
OA)t« (Bassin gef~!3phK;e)
Cani.Ardechc. 2.020.000 t
32.000
8.000
{ 2.060.000
Decizc. Xièvn-
Creusot et Btanity. SaOne~'t-t~'ife.
tsx.ooo
MO
x.
Mcrt. A)Her.
E)th)acetA«Mf!<)v)aHn))ce. SaAoc~-tL.,Mte-d'Or.
)~ ChapcMe'M.usUm)
Sincey. Cûte-dOr.
SaOn~ct-Lnin:
i2t.OOO
59.000
35.000
5.000
a.)-.<uu,
Aohin.
~t.
T*mf Et AVBTXox (Bassin géographique)
Mndt- Aveyron.
(!nrmat)x.
Saint-Petdoux.
Tarn.
Aveyron. 9i6.000t
516.000
i<.006t
3.0007
<M9MO
géographique)
Commentry.
S)unt-E)oy. Puy~<-Mme. AUier.
BOCmmMAM (Bassin
9M.OOO)
AMYBBOM(Bassin géographique)
Brassac. HteLmH'.P.~e~DAmc. 263.000 }
Langeac. HaMte~Loire.
(.hMnpagnac, Boorg-Lastic. Cantal, Puy~tc UOme.
~Mp<~<er.
i0'J.000 t
11.000~
389.000
26.08~.0e~~
voscM xtMCKKtALM (Bassin géographique)
Ballino ~~Mr~
B..in. élémentaires Mp~t.
Départements '~3!r~d~M.
Production
partielle deaumme
Nepor/
Monchampt. Haute-Saône.
toBBtt
225.OM
tonnes
26.08?.<MO
225.000
géographique)
Ahun.
CMESB ET coBRMt! ~BM~in
Crer<e.
Bearganeuf. Creuse. 193.000 t
Corrèze.
Meymacet Argentat. Cublac.
9.000
i.000
203.000
Mure).
Le Drac (La
Maurienne.Bnancon.
tserc.
Hautcs-Atpes, Savoie..
lee.OOO~
24.000. j.
t .000
19t.000
Oisan, Chablais, Faucigny..
LeMaine.
Basse-Loire.
Mayenne.Sarthe.
Loire-tnf..M.t-Loire. 46.000
67.000.
«3.000
VouvantetChantonnay. Deux-Sèvres, Vendée. 30.000!J
houiUes.
Total des ~.eaa.MO
LigniteN.
Houilles et Anthracites.
~i.OOO
27.000.000
Total générât. 27.451.000
Tourbe.
Bois
COMBUSTIBLES
(tieneux).
<
__=_
M
g
U
0,49
0.58
ë ~g
M
g~
C
F
0,0t
0,02
0,48
0,37
S
0.01
P
»
m
Ë
m
!K
0,0i
0,03
SC
C
œ
O
C
Puissance catorinque
DES FOYERS
SOMMAIRE:
DES FOYERS
525*
700
900
i. 400
i.300
Le blanc éblouissant correspond à i .500
Air.
6* Les densités des différents corps gazeux suivants sont
Oxvgènc.
Oxyde de carbone
carbonique.
Rapportées à t'air
t.0000
1.10570
0.9670
i .5290
Absotues
t.2937
i
i.4:t70
1.25C<i'
.98i0
Hydrogène.
Acide
Azote
0.0693
0.9720
0.0896
i.2580
Vapeur d'eau 0.622 0.8047 fictionà 0'
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3
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'g -g
ie m M
eC e
I!
~g
I
ë0 3 =
oa
=_ = = <!
Il résulte de ce tableau qu'en nombre rond il faut théori-
quement 9 mètres cubes d'air pour brûler 1 kilogramme de
carbone pur, et le même nombre de mètres cubes d'air pour
la combustion d'unehouille moyenne; 1 kilogramme d'hydro-
gène exige, pour brûter, 24 mètres cubes d'air.
Avec la difficulté qui a été démontrée de brûler convena-
blement les combustibles, les volumes d'air du tableau sont
trop faibles pour qu'on puisse songer, en les appliquant stric-
tement, à obtenir une combustion complète si on veut obtenir
celle-ci, il faut les dépasser notablement.
Est-il avantageuxd'introduire dans un foyer beaucoup plus
d'air que le minimum ci-dessus ?
En augmentant la quantité d'air, on améliore, il est vrai,
la combustion et, par suite, on fait croître le nombre de calo-
ries dégagées mais. d'autre part, l'excès d'air introduit, en
s'éehauuant, prend et emmène dans la cheminée une portion
de la chaleur produite, en abaissant la température du
foyer.
Les quelques expériences directes faites sur ce sujet
montrent que !a quantité d'air qui correspond au rendement
maximum varie pour les diverses houilles entre le volume
théorique et ce même volume augmenté de moitié que,
jusqu'au double du volume théorique, il y a sensiblement
compensation entre la perte due à l'excès d'air et le gain
d'une meilleure combustion; enlin, qu'au-delà du double du
volume théorique il y a diminution très notable du rende-
ment.
Il faut en conclure qu'on doit faire passer dans les grilles
une fois et demie ou deux fois le volume théoriqued'air, sans
dépasser ce dernier chiffre.
Dans le tableau précédent, les gaz produits de la combus-
tion sont supposés ramenés à la température de O*. H arrive
souvent que l'on a à se servir de leur volume à la tempéra-
ture de T*. Il faut employer pour cela le binôme de dilatation
des gaz. qui est i -+- 0,(XJ367 T. Voici la valeur de ce coef-
ficient pour des températures variant de 25 en 25', depuis
iOO" jusqu'à 525'
i00*i+0,00367 T = .367 325- i+0,00367 T = 2.193
i25 .459 350 2.285
i50 .55i 375 – 2.376
i75 .642 400 – 2.468
200 .734 425 – 2.560
225 .826 450 – 2.652
250 .918 475 – 2.743
275 2.009 500
– 2.835
300 2.i0i 525 – 2.927
D après MM. Laroche et Bérard, les chateuM spécifiques des gaz suivants.
rapportées à l'eau (soit la quantité de chaleur nécessaire pour étever de <*
i kilogramme de chaque gaz), sont
Ot~tte.
Amte.
Mydn~M~
timMpMhqme.
Air
t~rbent.
AtMetttboeiqne.
<t)[y<tede
0,2669
3.99~
0.936)
o.?754
O~St
O.KM
D'onMmMte, on prend pour moyenne générale, dans les calculs approchés,
le nombre 0~5 pour tous les gM ci-dessus.
La chaleur emportée sera
P=<(pc+pc +.)
d'où
-=~-
p
PC
En appliquant cette formule à diverses combustions, on
trouve que
brute dans l'oxygène pourrait arriver a
.I.A.
teuip<M<*M"c<*
donner.
Le carbone pur
M.OOO"
ner.
donner'
Le carbone brûlé dans l'air pur pourrait arriver à
~<~
donner.
L'hydrogène brûlé dans t'oxygène pur pourrait arriver
à donner
L'hydrogène brûlé dans l'air pur pourrait arriver à
L'oxyde de carbone dans l'air pur pourraitarriver à don-
6.400
3,000
bois.
Tourbe et
grasses.
O'i2 à 0*i5
0 ,t5 à 0 ,20
0,20 à 0,25
0 ,2S à 0 ,30
Fto.t3.
Ftc.tS.
FtG.22.
F)f:.24.
32
33
minutes.
sur une durée de 100 minutt's
–
Fumée
Fumée
noire;
légère
incolore.
35 – Fumée
27
69 –
4 minutes.
–
Fumée noire;
Fumée légère;
Fumée incoîore.
'~octobre t858.
On obtient alors, comme évaluation de perte par 100 kilo-
grammes de houille brûlée
hc.25.
en avant de l'appareil,
circule dans l'épaisseur chaude des parois du foyer et vient
déboucher à l'arrière, face à la grille.
De plus, une arrivée d'eau permet de verser du liquide
dans la cuvette du cendrier, et de produire, par la décom-
position de la vapeur qui se dégage, une certaine quantité
d'hydrogène.
FM. 21.
Ftc.28.
FM. 29.
Ftfi.M.
TUYADX DE FUMEE.-CHEMINEES
SOMMAtME:
67. Mobiuté des gcz. – Écoulement par un orifice. 68. Vitesse d'écoute-
ment des gM dans )e vide. -69. Vitesse de l'air s'écoutant à faible pression
dans tatmosphere. Tableau. 70. Contraction de la veine. Débit.
7t. Mesure de la vitesse des courants gazeux. Anémomètres. –72. Diffé-
rents procédés pour mettre les pH en mouvement. ~3. Tirage des che-
minées. Section. Hauteur. 74. Innuence d'un vent horizontal sur
l'orifice d'une cheminée. – 7~i. Sections pratiques des cheminées. 76.
Constructionsdes tuyaux de fumée dans les bâtiments. – 77. Des tuyaux en
tôle. – 78. Traversée des bâtiments. 79. Tuyaux extérieurs. Mitrons et
mitres en tôle. 80. Cheminéesd'usines en Mie pour foyers importants.
8t. Cheminées en briques. Principes généraux de leur construction.
82. Couverture du couronnement supérieur. 83. Cheminées carrées et
rondes. Détails d'exécution. 84. Chainage des cheminées. 85. Chemi-
née de 24 mètres de hauteur de l'hôpital de Corheit. 86. Cheminéede H)&~
pi!ai Lahboisiere. 87. Cameaux de fumée. 88. Cameaux rejoignant
les grandes cheminées d'usines.
CHAPITRE H
.=y~H,
dans laquelle H désigne la hauteur du liquide au-dessus de
l'orifice, autrement dit l'excès de pression qui détermine
l'écoulement. En effet, sur la surface supérieure on a la pres-
sion atmosphérique P seule; à l'orifice on a, du côté du vase.
la pression P-t- H, et au dehors P. L'excès de la pression
est H. La lettre est l'accélération due à la pesanteur, soit
9,8088.
La même formule s'applique, quelle que soit la position
de l'orifice d'écoulement,et quelle que soit aussi l'inclinaison
de la paroi dans laquelle il se trouve percé.
L'écoulement du gaz est soumis à la même loi. Si l'on a
deux réservoirs contigus A et B (2) (/~r. 32), contenant un
gaz soumis à des pressions P et R, et que dans la cloison qui
les sépare on perce un orifice a, t'ecoulement se fera de A
en B, en raison de la différence de pression (P R), et la
FMi.32.
,.0.00i3~~+~.
n 1
~=y-~ (P-R)i0.33(t+~)
s. 0.001293 P
V vu Iô
Si on applique cette formule à l'air d'un récipient ferme
s'écoutant au dehors à la température de 0°, il faut faire
a == o et ô === i, et elle se
simpline
/p–p–'
–H
p == 396
a
les expériences.
68 Vitesse d'écoulement des gaz dans le vide.
Cette vitesse est donnée par la formule ci-dessus dans la-
quelle R =o. Il vient
.=396~
La vitesse d'écoulement d'un gaz dans le vide est indépen-
dante de la pression elle varie d'un gax à l'autre en raison
inverse des racines carrées des densités.
<M~
fcrmute
w .p,
Vitesse de l'air s'écoutant à faible pressMMt
dans M'atmosphére. – Tableau. M. Ser a donné une
très sunpnnee pour le -à-
1- cas ce
l'air s'écoutant dans l'atmosphère sous
un excès de pression mesuré par une
colonne mamométrique d'eau égale à H
.R)~33(i~
(/ï~. 33). Si dans la ibrmule
– y & 0,00lui p
0,001293 7
on fait:
FM. 33.
P – R = H, P == iO-,33, =i, < =i5',
ii vient sensiblement
= ~i6,OOOH =- 40 VtOH~ ou
H=~
L'excès* de pression en mètres de hauteur d'eau s'obtient,
pour l'air à 15' s'écoulant dans Fatmosphère, en divisant
par i6,000 le carré de la vitesse de l'air, formule applicable
aux faibles pressions jusqu'à 1 mètre d'eau-
De cette formule on a déduit le tableau suivant
1
io
-S~~sS~
<
s
g
–s~s.
.j-~ë2
~ië~-S~ë
s
S
S
m
ë~ë
So.S.s'E,5"'
'– 'M
<&
0<2~&0~S
so
~3~0
.2
ë 'z:!
a
–4Sca ~<CQO~tOt&Ot~-<<0'<0
~S-Ë
s oa<OCCO~<SC~M~60~'C~cC-~f3C~<gcOC?
yt; SoM~~Qio~cee~r-pcoo-~o~MC'~ oot~o~ear-KSc~M-~Go~o~MeoM~'o
~<Me~K9)r-o~K3ooc«o~M~MO<M<?<
Mts–<
~S~~ ~C<C<s~or-0000<0~
–~co='&-<'<?<r-ca<sa?oc-~o~e~coM
~S~~ O~~C<~C~C~MBMO<Cr-t-OOOOC~~O s~tOiO~K?~K~s~MM~~aoaO<OCOCO~~
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fË
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S~
S
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or~·aueaass:·r·rzss~o~orrocmam0
rr t-
Mi 1 .sesce~cosc~e~esctc~c'ooooe~o-~ ~<~J~J–––––«–––<<e<
70. Contraction de la veîne Débit. Le produit
de la vitesse ci-dessus déterminée par la section de l'orifice
ne donnerait pas exactement le volume du gaz écouté, parce
que, comme pour les liquides, il y a coM~'ac/MH. et cette
< < t
contraction, variabte avec la forme de l'orifice, donne lieu à
un coefficient de correction qui n'est pas négligeable.
Ce coefficient est de 0,65 dans les orifices en minces pa-
rois, de 0,85 dans les orifices munis d'ajutages cylindriques,
et<intermédiaire entre ces denx valeurs
extrêmes pour les ajutages coniques, en
admettant qu'on prenne pour section de
Forince, non pas ab, mais AB (/ 34).
Tout orifice, tout changement brusque
de section dans un récipient contenant
Q=~=0~=0~/2~.
est donc le même que si la charge Cétait devenue C'==C~.
La perte de charge est donc
C-C'==~-C=C-(--i)==(i-~)C.
La vitesse moyenne dans l'orifice V devient
d'où enfin
perte de charge ==
(-~
1 – ) ~Tz
– i) == i.366.
-p = 0.6S
(i–<p')C==0,5775 C,
c'est-à-dire plus de la moitié de cette charge C.
Pour un orifice avec ajutage cylindrique
(1 ~) C = 0,2775 C,
près du tiers de cette charge C.
Azoté.
d'eau.
Hydrogènes
Vapeur
carbonés.
»
0.005
0.003
3
0.745
0.074
TOOO
0.00048
0.00216
0.93572
0.05920
i.30457
Le poids du mètre cube des produits de la combustion est
donc de i kil. 30457, alors que l'air dans les mêmes condi-
tions pèse i kil. 293. On peut donc regarder les densités
comme égales dans les mêmes circonstances de tempéra-
ture et de pression.
Considérons un tuyau vertical formant cheminée, dans
lequel se trouve un gaz chaud à <" s'écoulant dans l'air exté-
rieur à la température de les deux densités étant les
mêmes.
Si l'on suppose > c'est-à-dire le gaz plus chaud que
11,
l'air, la colonne de gaz à t, plus légère,
va tendre à monter, et il va se produire
un mouvement ascensionnel. Lorsque le
régime sera établi, quelle sera la vitesse
d'écoulement?
Cherchons les pressions qui s'exercent
dans les deux sens sur la section infé-
rieure CD.
Au dessus, de haut en bas, nous avons
la pression atmosphérique, qui a lieu
sur le plan horizontal AB, plus le poids
de la colonne de gaz chaud qui remplit
t)o. 3~ la cheminée. Au dessous, de bas en haut,
nous avons toujours la pression atmo-
sphérique qui s'exerce sur le plan horizontal AB, mais aug-
mentée, cette fois, de la colonne d'air froid qui se trouve
extérieurement dans la hauteur H. C'est donc la différence
de poids de ces deux colonnes de hauteur H qui, produi-
sant l'écoulement, forme la charge C. Cherchons cette dif-
férence C.
d
Le poids de la colonne de gaz chaud est
~H<
t e~ +
~i~r
H
d
la différence C est:
t-e(
~=~~(i+~)(i+~)'
Si nous cherchons la vitesse due à cette charge, nous
appliquerons la formule connue
V=v2yA,
(i t-t'
+ <~) (i + <tf)
OHcttT,–!––T7;–!––7t*
nous avons
AtM _JLrJ-––,
,=~(i+~)(i+~)' 1
d'où:
A=H<–
i -)- w<
et mettons cette valeur de A dans la formule qui donne V
V=~H.
p=~
Et, si nous cherchons le poids P de gaz écoulé par seconde,
nous aurons
p=i+~ 1 t-t,
Ce poids P de gaz écoulé par seconde se nomme le tirage.
tl résulte de cette formule que le tirage est proportionnel à
diamètres
la section de la c~tM~~c, et même, pour les petits
principalement, si on tenait compte du frottement qui
s'exerce d'autant plus que le tuyau est plus petit, le débit
d'un tuyau de section double serait plus du double de celui
de section simple.
En second lieu, la formule montre encore que le tirage
<yo~ proportionnellement à la racine car~c de la hauteur
seulement. Si on fait intervenir le frottement, qui aug-
mente avec la hauteur, on voit que la hauteur de la che-
minée, passé une certaine limite, n'intluera plus sensiblement
sur son débit.
La seule considération qui doive, passé 15 a 20 mètres,
déterminer la hauteur d'une cheminée, c'est la hauteur des
objets voisins, constructions ou collines qui peuvent domi-
ner l'orifice supérieur et rendre les vents plongeants aux
environs de cet orifice. Il y a tendance alors à l'entrée du
vent dans la cheminée, et le tirage risque d'être amoindri
ou supprimé.
De là:
jP/CM:~P COMC~MMJ Les cheminées d'un bâtiment
quelconque devront avoir leur orifice supérieur plus haut
des bâtiments voi-
que le faitage du bâtiment ou que ceux
sins qui domineraient.
Seconde conclusion: Les grandes cheminées d'usines
doivent régler leur hauteur de manière à n'avoir pas à souf-
frir des vents rendus plongeants par les collines VG;smes.
C'est la configuration géographiquedu sol, et rom !e chiffre
du tirage, qui servira de base pour déterminer leur hauteur.
Si l'on cherche, enfin, quelle est la ~t/MF'a/Mre t qui cor-
~M~f/ CM MMKrttHMM ~M ~<7, la formule montre que cette
température est comprise e~~ c 275 300', suivant que la
température extérieure est de 0" ou de 15*.
Ce fait est confirmé par la pratique. On cite des exemples
de certains foyers métallurgiques desservis par des cheminées
qui recevaientla fumée & une température fort élevée, et dont
interposant dans le trajet de cette
on a amélioré le tirage, en
fumée, des chaudières à vapeur qui utilisaient l'excédent
perdu de leur chaleur et ramenaient la température aux
environs de 300".
F<e.4t. Fto.42.
FtG.43. Ftc.tt.
FM. 45.
ton appette
1'- ~I_I:
On termine les cheminées soit par un évasement, que
_11~ quetquetotsunenutpe,
soit par un chapeau surélevé qui
a l'avantage de soustraire la tôle
à l'humidité; cette dernière dis-
position est préférable, surtout
lorsque,pendantccrtainespériodes,
le foyer est inactif.
On ajoute aux points conve-
nabies de la hauteur et en haut
les crochets nécessaires pour atta-
cher des haubans en fils de fer
simples ou câblés dans les direc-
tions convenables, car les chemi-
nées, par raison d'économie, ne
sont pas établies pour avoir une
stabilité propre.
rut.
Pm. M. ~o. "––– Les cheminées en tôle sont posées
sur un massif en maçonnerie formant piédestal plus ou
moins développé, qui les soustrait aux actions oxydantes
du soi, et notamment à l'humidité. Ce piédestal est un
tronçon de cheminée en maçonnerie construit en briques,
avec ou sans moulures, suivant l'aspect extérieur qu'on veut
lui donner. Son vide intérieur reçoit le cameau de fumée,
et il est disposé de telle sorte qu'il se relie sans chan-
gement brusque de section avec le vide de la cheminée
en tôle.
L'ensemble d'une cheminée ainsi établie est donné en
coupe longitudinale dans le croquis de la figure 47.
La cheminée en tôle, dans cet exemple, est conique
comme forme générale, et cette conicité est obtenue par
l'emboitage de viroles cylindriquesles unes dans les autres,
toujours dans le même sens. On passe ainsi insensiblement
du diamètre de 0",70, à la base, au diamètre de 0",50 au
sommet.
~I"tt.YnrnQf
Inférieurement, la cheminée est ter-
minée par un socle en fonte rivé à la
dernière virole, mouluré et élargi en
plaque carrée. Dans les angles de cette
plaque sont des portées saillantes autour
de trous de 0",030 à 0",040, pour rece-
voir la partie haute de quatre boulons
de fondation, chargés de relier la partie
métallique avec le soubassement en
briques. Ces boulons s'étendent dans toute
la hauteur du piédestal et s'ancrent àla
partie basse dans des niches à clavettes,
de telle sorte que le poids de toute la
maçonnerie concourt à la stabilité géné-
ndc.
On voit également, dans la figure 47,
les points d'attache d'un système de hau-
bans, à une petite distance du couronne-
ment (le tiers environ de la hauteur).
Dans cet exemple la cheminée se ter-
mine en haut sans évasement; elle est
munie pour l'aspect d'un chapiteau en
tôle rapporté.
On cherche à augmenter la durée des
cheminées en tôle en protégeant leurs
parois par de la peinture. On peut
employer la peinture à l'huile, mais
un procédé qui donne de très bons
résultats consiste à la remplacer par du
goudron de gaz, employé à chaud, dilué
au besoin avec un peu de pétrole, et
rendu siccatif par l'addition d'un dixième
environ de poudre de chaux caustique
(chaux grasse, hydraulique ou même
ciment).
11 faut surtout avoir bien soin une les fM.M.
joints des viroles soient exactement remplis et qu'aucune
trace d'humidité ne puisse s'infiltrer entre les tôles en contact.
Malgré toutes ces précautions, malgré le soin que l'on
doit prendre de les repeindre périodiquement, les chemi-
nées en tôle durent peu avec certaines fumées même elles
se trouvent détruite? en quelques mois. il faut donc les
réserver pour les installations rapides et provisoires.
FK..5!.
Ft6.5t.
j..
Dans le cas de longs car-
neanif il faut t~.t~
plutôt une section un peu
rtc.~o. forte, de mamère & dimi-
forte.
nuer les frottements. H faut
aussi, comme condition presque indispensable, qu'ils aient
une pente constamment ascendante vers la cheminée. La
perte de chaleur des carneaux enfouis dans le sol est
toujours très faible et permet de mener la fumée au loin,
lorsque les circonstances l'exigent. Comme exemple de car-
neaux de grandes longueurs et de fumée transportée à de
grandes distances, il faut citer la grande cheminée de la
papeterie d'Essonnes. Le parcours des gaz est de plus de 500
mètres,etla température estencore de i30*a l'orifice supérieur.
quoique les mmécs quittent les appareils qui les produisent
à des températures relativement très basses.
Lorsque deux carneaux se réunissent il faut avoir bien soin
de les disposer, au point de jonction, de telle sorte
que la
vitesse des gaz ait la même direction, afin que l'un d'eux ne
coupe pas le tirage de l'autre.
Les deux cameaux A et B (i) (/ 58) seréuniront donc
doucement après qu'on les aura rendus parallèles, et le car-
neau collecteur devra avoir en C au moins la somme des
sections de A et de B.
De même le cameau G (2) (/ï~. 58) devant recevoir les car-
neaux secondaires DEF, ces derniers devront être infléchis,
comme l'indique le dessin, de manière à prendre la direction
commune, et à joindre sans remous leurs gaz à ceux du
conduit général.
Une bonne précaution consiste à établir un registre après
les longs carneaux, avant leur débouché dans la cheminée,
surtout lorsque la marche de l'usine est intermittente. On le
ferme à chaque arrêt, et on maintient ainsi chauds et prêts
à servir à la reprise, les fourneaux, les cameaux et la che-
minée, qui n'ont pas été refroidis par un courant d'air froid
pendant tout le temps de l'interruption de marche.
CHAPITRE 1H
SURFACES DE CHAUFFE
SOMMA!!<H:
SURFACES DE CHAUFFE
Eau.
sous lequel il se présente, ainsi que du poli de sa surface.
Voici les pouvoirs rayonnants relatifs de quelques corps
usuels
Noir defnmée.
rouittee. i00
peinte. i00
Marbre.
Tôle brute
Ferpoii.
Tôle ou fonte
Fontepotie.
90
90
90
i5
CNivrepoH. i2
i2
Plusieurs physiciens se sont occupés de la chaleur émise
par rayonnement et contact, autrement dit du refroidisse-
ment des corps. Newton, le premier, avait admis que la
vitesse de refroidissement, par rayonnement aussi bien que
par contact de l'air, était représentée par la formule
V=A<;
fA étant une constante pour chaque
/t
~~PA~~OM)
1 uP M
nature de surface;
f~ étant t excès de température du
corps rayonnant sur l'enceinte.
Cette loi n'est pas exacte.
MM. Dulong et Petit, après de nombreuses expériences,
ont posé la formule suivante qui les résumait
dans laquelle
Na==i2t,72Ka~–<),
dans laquelle
a, le
(~)(Loi de
heure
K. un coefficient qui dépend de la
tasurtace;
nature de la
(p~sr, 3°édit.,1,3i3) nature
nombre
surface
T, la température de reaccinte;
E, rexcës de tcmpératnre du corps
rayonnant sur celle de l'enceinte.
Huile.
Eau. 7.24
5.3i
Fonte oxydée.
Craie enpoudre.
3.36
3.32
fumée.
Papier.
Noir de 4.0i
3.77
neuve.
Verre.
Fonte 3.i7
2.9i
Peinture à l'huite 3. 7i Tôle ordinaire. 2.77
Ëtonësdesoie. plombée.
laine. 3.71 Tôle
polie. O.C5
fin.
Étoffes de
Calicot
Pi&tre.
Sable
3.68
3.65
3.62
Tôle
Laiton-poli
doré.
0.45
Papier argenté. 0.42
Zinc. 0.25
bâtir.
Pierre à
Poussières de bois.3.53
3.60
3.KO
Étain.
Papier
rouge.
0.24
0.23
0.2i
Charbon en poudre. 3.42
Tôle oxydée. 3.36
1
Cuivre
Argent poli. 0.16
O.i3
M
a
i
â
e
j
CUIVRE POLI. K
'–-––––––~t––––––––––––-
= O.t6
Il
:ytrAUX PEfKTa
MÉTAUX PEU\-r5
En noir à )T.ai)<!
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FOKTE iSEUVE
FO'STE NEUVE
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n = 3.<7
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TEXPtMTBttE B<
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L'McatTt
~j~ "5' 5* <~ '5* <20'
TOtCtttATME CE t't~CtMtTB
36~
iO-' i.6 1.7 i.8 i.8 i.8 i.9 33 34 35 38
55!
iS 2.5 2.6 2.7 2.7î 2.8 2.9 49 M 5t 56 M
20 3.4 3.6 3.77 3i4.8 5.0:i
3.8 4.0~'.¡
1
CS
87 9t
7) 1
M
74 75;
96~ 7C
S~
i9
loi
25: 4.3 4.5 4.7 4.8
1.
5.3 5.6 5.8 5.9 6.0 6.2~~'i 103 "0
05 H8! ii9~ 124
30
6.33
6.6!
6.99 7.0 7.< 7.4 j <2-i <3i i37 <40J i.~ '47
35
40 7.4 7.7' 8.00 8.2 8.3 8.6J ~3 <53 '59 ië5~ '67~ '72
45 8.a 8.9' 9.2 9.4 9.~ 9.9 169 176 183 <87: t90.
50 9.6 iO.i~ i".5 10.7 i0.8 H.2) t92 <99 207 2~~ 2t5i 2:
t0.8 «.3! «.7! ~)
933~
55 t2.0 12.t <2.6!j 2i6 224 236 242
t'6' i3.0 t 269 279 i
60 12.t t3.3 13.5 tt.2' 240 249 :!59 265~
70 <4.7 t5.3S i:9 i6.3 i6.5 t;.2~ 292 304 3iX 323 328~ 340
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20.6 2!.4 22.2! 22.7 23.) 2~n!
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100 4733 492.2
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400 203 2tt.2~2i9 "J225 2285
228
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i.021 t.69:
4.691
Pertes de ehatenr par le rayonnement (~M~e), exprïnaées
en eaterïes par mètre carré et par heure.
(Déduites de la /Ot'MM/e de P~)
1
S POSTE ROMLLBE t
ORDINAIRE NEt~E.
TOLE OKDMAtRE NEUVL K = 2.77
BOCtLLÉE )}KK = 3.36
TOLE
1
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20 M 62 64 65.6 67 M 72 75 78 M 8t 84
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45 i48. i54 i60 )63 166 i72 t79 186 <9t 209
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55 188~
196 203 ~08 2« 220 228 238 247 252 256 266
281
60 209 2i8 226 232 235 244 254 264 274 285 296
28~ 342
M 255 265 275 286 297 309 322 334 347 Mi
80 1 304 3<6 328 336 34) 354 369 383 398 407 4t3 4M
90 357) 37i 385 394 4M 415 433 449 467 478 4M S04
100 4t3t MO 447 457 464 482 502 522 542 554 563 585
i!0 475' 494 5t4 525 534 554 577 600 623 637 647 672
<20 542~ 563 585 599 608 632 657 683 710 726 737 766
t30 6i4! 638 653 678 6S9 72S 744 774 804 823 t35 879
692~ 747 764
140 7t9 776 806 839 872 9C6 927 Mi 978
150 776 807 838 857 87i POi 94i 978i.0!6i.040'i.056<.('97
i60S!U 866 900 935 1.009 <.050i.092i.i34 t.t60.t.<78
956 971 t.29i i.3ii 4.224
i70 963 i.OOt 1.040 i.064 i.08i i.i23 i.i68 i.2i5 i.262 t.362
t.522
200 t i.306 i.357 i.409 i.442 i.465 t.584 i.646 i.7i0 i.749 t.777 i.846
225
t.657 t.719 t.786 i.83t t.857 i.938 2.0102.086 2.168 2.22t 2.252 2.339
250 2.083 S.<66 2.250 2.302 2.33S 2.428 .2.527 2.627 2.729 2.7932.836 2.946
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300 3._U,3.353 3.483 3.5643.6193.
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400 J.518 3.656 3.798 3.887 3.948 4.i00 4.267 4.435 4.608 4.7~4 4.788 4.973
9K. Chateut e<n!sc par enntaet de l'air. La quan-
tité de chaleur émise par le contact d'un corps chaud avec
l'air est indépendantede la nature de sa surface et de-la tem-
pérature de l'enceinte elle ne dépend que de l'écart de tem-
pérature du corps, et de l'enceinte, et de la forme, et des di-
mensions du corps. C'est ce qui résulte de toutes les re-
cherchesexpérimentales faites à ce sujet.
Péclet est arrivé à poser la formule suivante pour le
refroidissement par contact de l'air
N~ = 0,552 K'E'
dans laquelle
représente le nombre de calories
perdues par mè~re carré et par
(Loi de ~<) par le contact de
l'écart de température du corps
(P~c~yedit., 1,375)
et de encemte
K', un coefficient dépendant de la
forme du corps.
K'=~8+!
D
K !4
t_)_
Cette formule donne les nombres suivants pour les dia-
mètres les plus pratiqués
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'`
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0~.20
3
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~m
43
~p
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K'=..058+9~.
D
Cette formule donne lesnombressuivantspour des diamètres
de0"d0à0'°,80:
0",10 0",20
D
0*,30 0",40 C-,50 0-,60 <J~,80
K' 2 82 2 4t 2 30 2 25 2 2t 2 18 2 15
K= Fn0~6-t-N2,43+-J,
~R 0.0345-1 )
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96. Perte de chateur par le eontaet de l'air, exprîmée
eu cat<M les, par mètre eaM é et par heure
Cylindres AorMo~af~.
S DMMËTRE DES CYUHDBES
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25
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50 246 194 175 166 161 158 154 149
148
151
277~
55 218 197 187 182 177 173 170, 167 166
CO 308 243 219 208 202 197 193 190~ 186 185
70 373! 293 265 252 245 239 &33 229. 226 224
80 439 346 313 297 288 282 2.5 27(~ 266 264
90 508 400 362 344 334 326 31:! 313 308 305
100 579 456 412 392 380 371 36" 356 351 348
110 651 513 463 440 429 417 40!t 40< 394 391
120 724 571 516 490 476 465 45~ 446 439 43S
130 800 630 569 541 525 513 50t 493~ 485 48<
876 540~
140 69f 624 593 575 562 549 531 527
150 914 752 679 646 627 612 598 588!578 573
160!).033 814 736 699 678 663 647 636
626 621
170~).H3 877 793 743 731 714 697 686 669J
675
200 1.3361.058 956 909 882 862 84< 828 814 807
225 1.5731.2391.1201.0651.0331.009 985 969 953 945
250 t.79< 1.4H 1.275 1.2121.176 1.149 t.1~2 1.104 ).085 1.077
300 ~.243 1.767 1.405L3S2 1.359'.34S
!,l't .1.1652..004 1.971
¡ t.597 1.518 1.472 1.439
2.00t!t.971
400 3.199 2.420 2.278 2.t65 2.1002.052 1.939 1.923
4.2t3 3.3<9 3.000
500 2.85t 2.766 2.702 2.63&J2.596 2.552 2.532
97 Perte de chaleur par le contact de a!r,
exprunée en ealories, par mètre carré et par heure.
Cylindres verticaur.
o
s
DMMËTRE: C*,M
BtCTMXt
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169 162 156: 153
22o! 178~
M 199 189 184 180 215 193 184 174
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60 248
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2?..i 212 207
207 202 p 2U¡ 217
241 24ri 207 200~ t96
200: 196
60 276 249 236 230 225 269 241 231 223! 218
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70 333 278 272 323 292 279 x69~ 263
301 286
80 393 355 337 328 321 "1: 383 344 329 317' 311
90 455 411 390 379 361 442 398 380 367! 360
518 418~
100 468 445 432 423 505 453 433 409
110 582' 527 500 486 47& 568 510' 487 460470
648 542! 524~ 513
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130 715 647 614 598 584 ¡ 698 626 598~ 57~ 566
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500 3.426 3.086 2.937 2.85t 2.788
Perte de ehatem par le contact de l'air, exprîmée
en catorïes, par n*ett e <*a< t é et par hem e
Cylindres pcf~catM' (~?<!7c).
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<40 704 633 602 587 571 1
1
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250 1.439 1.295 i.23i!.209,i.203 i.4ti;i.385_22~S4;98
t.50~1.462 i.789t.609t.~t.494t.455
300 i.8021.62t).54)
400 2.5702.3tt2.t982.<32t2.085 a.552 2.294~2.t9ti2.i23s2.076
SOO 3.384 3.044 2.8942.820t2.745 3.3603.02t.2.87t!2.~082.733
Perte de ehateur par le contact de Faïr,
<Mt
exprîmee en <'at<M :es, pa: mètre ça* té et par heure.
Surfaces planes verticales.
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549 483 451 436 408 401
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1
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0 527 j 500 479' 469 464
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200 ~j 1.133 998 930 900 841 828 807' 767 744 721
225 1.3271.1681.0891.053 985 969 945 898 860 842 833'
250 1.5H1.330t.2tO 1.199-1.122 1.104 1.077 1.023 977 959 947
3CO 1.892 1.666 t.552 1.501 1.405 t.382 1.348 1.280 1.~26!l.201 1.189
2.999~2.376 2.2142.133 2.004 1.97t 1.923 1.826 1.750it.7t3 1.6N5
400
2.596 2.332 2.405 2.303~2.256 2.233
500 3.554 3.128 2.915 2.820 2.638
99. Applications des tableaux qui précèdent –
Pour fixer les idées sur la manière dont on peut utilement
se servir de ces tableaux, en voici quelques applications
P:ïM~ exemple. Un tuyau en fonte, de 0",25 de dia-
mètre extérieur et de 10 mètres de longueur, est placé horizon-
tatemenL dans une pièce maintenue à 20°, il est parcouru par
de la vapeur à i30°. Combien de calories ce tuyau abandon-
nera-t-il par heure?'?
L'écart E de température est
ci. = il0".
I:W 20"
li0"
Voyons ensuite la perte par contact de l'air,
par convection, comme l'on dit quelquefois
Le tableau n°t96, applicable à la perte par con-
tact, indique pour un cylindre horizontal de 0*25
dediamètre, par mètre carré et par heure, pour un
écart de 429 cal.
Perte en calories par mètre carré et par heure. l.OiO cal.
La surface totale du cylindre est
NcpourE=iiO
pour
pour hE == la0
t20
~p~~=47.
!ti6
t<6 III. pour.1.
1t
429 + 23 = 452
Perte totale en catones par mctrc carré et par heure. l.USi cal.
75° – t8 = 57".
Le tableau n* 97 donne
==.
pour60°==206 f
185+8 i93 –
La perte totale par m. q. et par heure sera donc. 44i cal.
Ftti.tit. h. M.
d'air qui circule sur tes nervures, t'ai)- s'y renouvelle mieux,
et le rendement est meitteur.
L atitisation des surfaces dépend donc
beaucoup de la
forme et de la disposition des nervures. Mais il dépend
surtout des uuides qui circulent de chaque côté de la paroi
ainsi formée.
Le fluide intérieur peut être un gax chaud, tandis que tes
On comprend que.
nervures baignent dans t'ait à chauuc).
ta transmission des gaz chauds à la paroi trouvant moins de
surface que la transmission de la paroi nervéc à l'air. la
température des nervures s'abaisse considérablement,et que
chaque mètre de surface dcvctoppcc transmet peu de calories
à l'air. Le calcul indique 'SEK.P/P M~M~-«'<?. t, i75)
qu'en quadruplant la surface par des nervures, on aug-
mente la transmission seulement de i~3. et qu'en la décu-
plant on t'accroît des 2.3. La pratique confirme ces résultats.
Ils montrent le peu d'avantage qu'on a à employer des ner-
vures en cette circonstance.
tt est cependant un cas où elles deviennentavantageuses,
c'est lorsqu'on les applique à des ctdchcs de calorifères en
fonte non garnies de maçonnerie à l'intérieur. Les nervures
ont alors un rendement utile, parce que, d'abord, la tempé-
rature du foyer est élevée, et ensuite que la paroi interne
reçoit non seulement de la chaleur du contact des gaz
chauds, mais encore les calories nombreuses venant du
rayonnementdu foyer. En fait, la cloche munie de nervures
rougit moins facilement, et chaque mètre carré de nervures
transmet à t'air une quantité de chaleur très convenable.
La transmission par parois nervees devient très pratique
lorsque c'est de l'eau chaude et surtout de la vapeur qui
circule au contact de la paroi tisse, parce que. dans ces
deux cas, ta transmission de la vapeur à la fonte est mille
fois plus forte que celte de la fonte à t'air. Les nervures
prennent ators une température très voisine de cette de !a
vapeur, et la transmission a l'air est très importante. Les
calculs établis par M. Ser montrent que, si au moyen de
nervures on quadruple la surface d'un tuyau de vapeur,
on douhle !a transmission. et que, si on décuple la surface,
on arrive a une transmission près de cinq fois plus grande.
L'eau chaude remplaçant la vapeur donne (les résultais
analogues.
En résumé, dans la pratique, on peut compter que des
nervurt's bien disposées surune cloche de catorifcrequ'cUcs
empêchent de rougir transmettent a t air environ l.COO ca-
lories par mètre carre et par heure.
On peut admettre aussi que des nervures appliquéess
judicieusement à des tuyaux d'eau chaud'' ou de vapeur
transmettent, par mètre carre ci par heure, la ~M<7/e </<?
'a/<u'i~ <yw ~'c~ ~<Mc<<c f/wp/~v /a .<w/<'ï~ //«c
~<* 7'M/)/~f< Si une surface lisse peut donner 900 ca-
tories par mètre carre et par heure, une surface nervée.
dans les mêmes circonstances, donnera 450 calories par
mètre carre de développement des nervures et par heure.
t<
<ati<m.
D<'p< tdit!<M* de chat~Mt dct t<MMMK d hab!-
Si on cherche à analyser la manière dont nos
édifices se refroidissent en hiver, on trouve qu il y a perte
de calories par toutes tes parois extérieures, par le soi, .'t
aussi par la quantité plus ou moins grande d'air qui les
traverse. Cet air. en effet, entre froid dans le bâtiment, s'y
echanne dans le parcours plus ou moins long qu il y fait,
avant de s'échapper au dehors.
Pour pouvoir déterminer la puissance des appareils de
chauffage qui doivent entretenir )a température intérieure,
il faut préatahtementévaluer ces pertes, et. pour cela. étudier
la manière dont les corps se laissent traverser par la chaleur
dans les circonstances ordinaires de la pratique.
Or, il y a à distinguer deux cas. Le premier est celui ou
la paroi est très conductrice de la chaleur: ccst le cas
des métaux; mais il est rare que les parois en soient formées.
Le second, qui s applique à la plupart des bâtiments, est
celui oh les parois sont exécutées en matériaux épais, comme
la maçonnerie ou la charpente, et mauvais conducteurs de
la chaleur.
106. Transmission de la ehatenr M travers les
surfaces nnetaHiqMes. – Lorsqu'une lame métallique se
trouve entre deux liquides à mouvement lent, la transmis-
sion de chaleur d'un liquide à l'autre paraît indépendante
de la conductibilitépropre du métal, ainsi que de l'épaisseur
de la paroi.
Pour arriver à la loi de la proportionnalité inverse de la
transmission et des épaisseurs d'un même métal, il faut
renouveler très vivement le liquide sur chacune des faces de
la plaque (1.600 fois par minute dans les expériences de
Péclet).
Dans les mêmes circonstances, qui ne se rencontrent
jamais dans la pratique, on trouve pour coefficients de con-
ductibilité de quelques métaux (nombres de calories trans-
mises en une heure. à travers des plaques de 1 mètre de sur-
face. de 1 mètre d'épaisseur, et dont les faces opposées
seraient maintenues à des températures constantes différant
Or.
de i")
Platine.
Argent.
77
75
Fer.
Zinc.
Étain.
Piomb. i
28
22
Cuivre <!9
~K~ (P.T~I.~
sion de chaleur
C (K -i- K') f?
'd'
v, (P' 'Je 1 L"9)
e
Caoutchouc.
i~icrre àbâtir.
Marbre g-ris à gfiiMSM.
cuite.
3.48
t .70 Sabicqnartxcux.
bois.
O.t7
'). 27
Ptatre.
Terre
Verre.
0.60
0.52
0.75
Cendres de 0.06
Charbon de bois tt~rt. O.OS
roudrcdebois. 0.06
Boisde sapin. Map! trïtef!. 0.17 Craie en poudre. 0.09
!.icge.
M
Bnisdechcne,M!)p'M)Mg. 0.29
O.it
laine..
Coton un
Moitetondctaine.
0.0~
0.024
Britjue pilec à gms gniB; 0. H
Ne
C(K+K)E
~2C-t-(K-)-K')ee
(modifiée par le coefficient t,2 qui tient compte de l'agitation
Z)
de
l'air extérieur).
))HtHMï!!tM)HtM
Il
E BACTEUHS VEXTtCALES
tC<M -––––––––––––––.––––––––––––~––––––;––––
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.~t20 61 59 58! 55 5t' 53 52
)&~s o'°,o6.~
“ -3 J25
eg~ !,4 e2 S!
25 77 73 72! 68 68! 65 <!6
f28 86 83 80 77 82
76 74! 73
~30 30 92? 89
89 85 83 82; 80
80 i9
79
26
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24 23 23' 23
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15 40 37l 35 35 35
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30 Iii 75 73 7i 69 68 68
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18 <8 18~ <8
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~18 35 34 M 32 32 31 31:!
Bn~ ,~a~
O'22~g ) 38 37 37 36 36. 35oU
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411
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totale de chateur ép* OMvee par les mutt~,
t'<~ te
exprhnée en <:at<M !es, par tnetre ça* ré et
pa< heure.
D'a/M'M la /<M /HK~ P~p/
C(K+K',E
"2C-{-(K+K')ee
(modittce par le coenictent 1,2 qui tient compte des agitations de
l'air extérieur).
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E
HAUTEURS VERTICALES
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0-~5
il
xcK xc). 0",M J-.OO a",00 Mt-.OO
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tt 29 29 29 r 28 '28 28 28
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39 35
38 38.
KM). i'Ctte d<~<)<ateMt ~M~r tes vits-es. Si on
applique aux vitrages la formule générale de Péclet:
C(K+K')E
`· -2C+(K+K')< e'
K'r E
(K+K')E
`
– 29
~~K!~
de chateMr par les vïtraaessimptes
CM doubtes, exprïmee et*
par heure
/a /<?~!M~
ca!<M :es, par mètre
</e
(K+K')E
Pee~e~ j!!?~e~ pour ce ça.! j
f\ –
(mod:Hée par !e coefEetent 2, qui tient compte des agitations de
Fair extérieur).
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Il
HAUTEURS VERTICALES
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110
118
104 100
112
98
108 106 102
94
t00 100 100 1 ? 1
98
lii. Applieationdéperdition
des tableaux précédents à la
de la chatenr des
recherche de la
loeaux habités. – Un édUice, une portion d'édifice, une
salle de destination quelconque se refroidissent par un cer-
tain nombre de causes, savoir:
i* Par les murs extérieurs
2* Par les murs intérieurs, refends ou cloisons, non
exposés directement à l'extérieur
3° Par les vitres
4° Par les plafonds ou les voûtes;
5° Par les planchers ou par le sot
6° Par le renouvellement de l'air, naturel ou artificiel.
U y a donc lieu, pour établir la perte totale de chaleur,
d'évaluer successivement pour chaque application ce-;
diverses causes de refroidissement.
1" Pp/ /wr les M!W.< <?.y~7<?w~. Étant données la
nature des matériaux du mur, son épaisseur, la tempé-
rature extérieure. celle qu'ii faut maintenir a intérieur,
les tableaux du n° i')8 indiquent de suite, par mètre carré el
par heure, la perte superficieHc de chaleur par la paroi
directement exposée au froid du dehors.
Il suffit donc d'établir un métré de la surface extérieure
des murs qui intéresse l'espace chautfé et d'en déduire la
surface des fenêtres, (lui se calcule à part. On multiplie
ensuite cette surface de murs par la perte snpcrticieHe. et on
a le nombre de calories correspondantà cette première perte.
S'il y a des allèges au bas des fenêtres, on les considère
comme des parties mêmes du mur dont elles dépendent, sans
tenir compte de leur plus faible épaisseur. Si, d'une part,
elles sont plus minces que les murs, d'autre part, elles
sont presque toujours garnies d'un revêtement en tambris.
ce qui fait compensation.
20 P~<M ~<H' les H!M~ M~'«?Kr.<, M/MC~ OM cloisons,
HOM exposés directement <ïM ~~or.<. Si un mur intérieur,
refend ou cloison, sépare deux pièces chauffées. il n'y a
pas de transmission de chaleur à catcuter, on ne doit en
tenir aucun compte.
Si le mur ou la cloison sépare un local chauffé d'un
autre local non chauffé, mais fermé, il est évident que la
perte est moindre que si la paroi était directement exposée
au dehors. H est difficile d'évaluer cette perte, qui varie,
suivant chaque cas, avec la perfection de la clôture, avec
l'exposition et toutes les causes spéciales du programme. On
simptitie la question en générât, en admettant comme perte
la moitié de ce qu'elle serai t si la paroi était exposée au dehors.
On calcule donc la perte comme si le mur ou la cloison
étaient en façade, et on prend tes 0,50 de cette perte.
3° Perte /K~' les M~'c~. Le tableau n° HO donne la
déperdition en calories par mètre carré et par heure pour
des vitrages simples ou doubles de différentes hauteurs. Il
E étant T' T.
Dans le cas où la salle réunirait un grand nombre de
personnes, comme un amphithéâtre de cours, par exemple,
la ventilation naturelle ne suffirait plus pour conserver à
l'air sa température constante et ses qualités respiratoires,
et on est obligé de prendre les dispositions convenables pour
forcer l'air à s'introduire en plus grande quantité, en même
temps que pour évacuer l'air qui s'est vicié par le séjour des
personnes. Le nombre de mètres cubes à introduire ainsi
arti-
ficiellement est ordinairement proportionnel au nombre des
personnes réunies. On le prend de 10 a iOC mètres cabes, sui-
vant les cas, par individu et par heure.
C'est ce que l'on nomme la M/~Ta/MW artificielle.
De même que la ventilation naturelle, elle enlève une
certaine quantité de chateur que doit fournir le chauSage,
et on t'évalue exactement de la même manière.
Soient
M' le nombre de mètres cubes d'air à renouveler par
heure
E, l'écart de température entre l'intérieur et t extérieur.
La chaleur emportée par la ventilation s'exprimera en
calories par la relation
.t-t t'~
Satons.
SaHesaman~cr.
coutu.rs.
le'àiy
17 i8
dhabttahon
ta 1 a 101\
Vcstibutes,
Chambres acoucher.
Cabinets de toilette, salles de bains
14
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la
22
'Crpches,sattesd'asi!e. i5''àl6'*
SaHes d'étude, classes d'écoles. 16 18
Bureaux 1~ 18
d'opéra.
Hf.pitaux(sa)!esd').
i6
17
19
i8
19
20
Prisons.
Salles
Églises.
casernes.
Ateliers,
16
M
15
13
12
18
25
16
15
14
l,
––1,0
1
:!lOIS ;Y"n:SF.s "IUATlOX$ UE? MOYEXXE5
YAKtATtOXS liE;; 1IOY£.XXE5
J
Janvier + 2",t 4",4 (1838. à + 7°,t tR3~-,j
Février.
\!ars.
Avril. <5 + ,i
a
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4
t,3<i8M)à+t0.2t!t80)
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15
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Mai i0 ,6 + t4 ,0 + (!879) a <7 ,7 i8<;8)
Juin <7 ,t -}- < a + 2t ,2 !8~
.5 (<8G9)
JtnUct.
Août
+
+
i8,9
i8 ,H
4
t~' ,5 t t8t6; à + 2~ .7 ( t8:M)
i:; ,5 (tt~ t, à + 22 .5 t8H)
Septembre. i5 ,7 + 13,0 (t877t à + 19 ,4 t865)
Octobre. H ,3 + 7 .3 (!8!7~ a -L i t t83t)
3 ,t fi87H à + i0 ,6 t8~'
.7
Novembre.. (; ,5 +
– 7,t(t879)à+
i
Décembre. 3.4 8.7 i8<J<;)
~t m~t.
Moyenne
pour
+ i<VJ j +
d'hiver <i mois
8-,7 (i879j a +
(15 oct. au i5 avrii)
i4,2 (i78t)
,6
Sous le climat de Paris, le chauUage des neux naones
commence vers le 15 octobre pour finir vers le 15 avril. Il a
lieu pendant la période où !a température moyenne s'abaisse
au-dessous de 10*.
Pour certains établissements, comme les hôpitaux, le
chauffage s'étend même au delà, et on compte deux cents
jours de chauffage.
Il y a pour chaque localité deux températures extérieures
qui sont à consulter pour étudier un chauffage 1° Les
grands froids, dont il faut tenir compte pour déterminer la
puissance d'un appareil; 2* et la température moyenne exté-
rieure de l'hiver, qui permet de se rendre compte de la
dépense moyenne de combustible.
Dans la région de Paris la température extérieure, pour
les grands froids, peut être prise égale à – 10°. Si la tem-
pérature intérieure doit être maintenue à 16° dans un édifice,
l'excès de température sera de 26*, et c'est pour cet excès que
l'on calculera les pertes en calories et, par suite, la surface
de chauffe que devront présenter les appareils.
La température moyenne extérieure peut être prise égale
à -+- 5°, ce qui fait une différence de il*' avec l'intérieure.
C'est sur ce chiffre de 11'' qu'on devra établir le refroidisse-
ment moyen par jour d'hiver, celui qui permettra d'établir
la consommation moyenne de combustible.
4'00 X l'<t0.
Surface élective de mur. ensemble = i9 .20
70",80
F«!.6~.
=.
70"\80 ~< 37 = 2.6i9"60
==.
moitié lorsque les murs, au lieu d'être exposés au dehors,
ont leur façade extérieure dans un local fermé non chauffé
la perte par mètre carré se réduira donc à 18 caiories.
Les 200 mètres de refends perdront donc
210 x i8 3.780'00
Le plafond perdra autant qu'un mur de0",35
d'épaisseur, en briques, et de 0",25 de hauteur,
soit moitié de la perte d'un mur de 0'35 exposé
a 1 extérieur, soit 15 calories (tableau n" <08);
la surface est de t5 X 10 == i50 mètres.
Les 150 mètres perdront
150 x i5 = 2.250 00
Le plancher inférieur perdra moitié de la
perte maximum d'un mur en briques de 0°*,22
dans les mêmes conditions, soit te 1/4 d'un mur
en briques de 0'°.22 exposé à l'extérieur, soit
donc
t30xi0=.
10 calories; la perte totale de ce chef sera
<500 00
à.
soit.
Les pertes par les cloisons de refend, le pla-
fond et le plancher montent en totalité
Si on y ajoute la perte par la façade calculée
précédemment,
de.
on obtient une déperdition totale
7.530"00
4.539 60
12.069~,60
Troisième application. Quelle serait la perte par la
ventilation naturelle d'une pareille salle ?
Son cube est de
i5,00 X 10,00 X 6,00 = 900 mètres cubes
dont le i/i0' est 90 mètres cubes d'air se renouvelant par
heure.
La perte par la ventilation est
90",500 X i,3 X 0.237 X 28 = 554~,00
Si l'on ajoute les pertes précédentes. 12.069 60
On a un total de i2.623-.60
heure.
que l'appareil de chauffage devra fournir par
Si, au lieu de cette ventilation naturelle, on suppose que
cette salle contienne cent cinquante personnes réunies, et
artiuciellement
que l'on ait juge à propos de lui donner
40 mètres cubes par heure et par personne, l'air introduit
cubes.
par cette ventilation serait, par heure, 6.000 mètres
La quantité de chaleur prise par ces 6.000 mètres sera:
6.000 X 1,3 X 0.237 x20=. 36.97~,00
vitres déjàtrouvées.
Si on y ajoute les pertes par les murs et les
On a un total de
12.069 00
49.041"00
S,==i80"00;
La surface du plafond supérieur
Sp=320",00;
La surface du plancher inférieur ou sot
S< = 320"00.
Le cube du bâtiment est
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<
=
g
i mmMmjHM
·
ItS. Pertes de ehaleur rapportées au cube
ehauCfé. Les pertes de chaleur pour une même disposi-
tion de bâtiment varient avec les étendues relatives, plus ou
moins grandes, des murs et des vitrages, avec les matériaux
employés, avec la quantité variable d'air de ventilation. Il
n'est donc pas possible d'admettre une relation quelconque,
et, à plus forte raison, une proportionnalitéde la perte avec le
cube des espaces chauffés.
Ce n'est que pour des bâtiments similaires ayant même
destination, mêmes dimensions générales, que l'on peut à la
rigueur, et comme simple évaluationapproximative,établir
une proportion entre les déperditions et le cube. Il faut, en
un mot, que les bâtiments soient comparables au point de
vue du chauffage et de la ventilation. Et encore faut-il, avant
de décider l'exécution et d'arrêter le projet, refaire les calculs
dans tous leurs détails pour s'assur er que !'on n'a pas commis
d'erreur sérieuse.
CHAPITRE V
Fto.6?.
Ftf..68.
FM. 69.
FM.?0.
taine vogue en Angleterre. Il se compose (/ 70) d'une
caisse rectangulaire en fonte formant !e foyer proprement dit,
où le combustible brûle à la partie haute au moyen de quel-
ques barreaux horizontaux d'une grille fixe. La caisse se
prolonge jusqu'au sol et elle est parcourue par un piston
métallique prolongé par une tige à la partie basse. Le piston
se meut verticalement par la manœuvre d'un tisonnier
actionnant les trous ménagés dans la tige, tandis qu'un
cliquet engrenant avec les dents de cette tige maintient le
piston dans une position quelconque.
Au commencementde la journée, on baisse le piston, on
emplit la caisse de combustible, et on allume la couche supé-
rieure. A mesure que la houilledisparaît, on n'a qu'à remon-
ter le piston cran à cran pour maintenir la combustion à
bonne allure.
Le combustible neuf se trouve sous le combustible en
ignition, et réalise ainsi une des meilleures conditions de la
combustion complète.
La caisse doit être de dimensions convenables pour conte-
nir l'approvisionnementnécessaire pour la marche de l'appa-
reil pendant les plus longues journées on y trouve alors
comme second avantage la suppression du transport de
houille, en dehors du moment de l'allumage.
et ne permettant à la
fumée qu'une sortie
latérale en avant ou en
arrière. Il en résulte
que, même pour une
très faible inclinaison
du vent sur le plan de
la souche, toutes les fu
mées s'échapperontpar
les orinces d'un même
côté l'air neuf s intro-
duit par l'autre, de
sorte que, s'il existe
un courant descendant
dans un des tuyaux, il
PM.73.
ne sera pas mélangé
de fumée. Un certain
_1.1- ..1-
nombre de formes de mitronssont établies d'après ce principe.
Un autre moyen d'éviter le courant descendant ccnsiste à
fermer le bas du tuyau à son débouché dans l'âtre, par une
plaque mobile à charnières, que l'on maintient fermée quand
on ne fait pas de feu, et que l'on ouvre plus ou moins, à vo-
lonté. au moyen d'une tige articulée et terminée par un
crochet qui s'arrête dans les trous d'une tige de fer scellée.
Ces trappes arrêtent le courant, sinon complètement, car
eHcs ne sont jamais hermétiques, du moins dans une
notable proportion.
5. Le soleil cA~M~T? la façade sur laquelle s'éclairent les
pièces chauffées, et par son appel extérieur vient nuire au
tirage des cheminées. Cet effet se produit surtout lorsque la
façade en question donne dans un espace confiné, dans une
cour entourée de bâtiments, par exemple.
Le seul moyen d'éviter cet inconvénient, qui se reproduit
périodiquement aux mêmes heures de la journée, consiste à
aérer la pièce sur la façade opposée, de manière à fournir de
l'air à l'appel extérieur sans nuire au tirage de la cheminée.
Cet aérage peut se faire par une ventouse, ou par les pièces
et couloirs voisins en accentuant le jeu du haut des fenêtres
opposées, en calfeutrant au mieux les croisées expo-
sées au soleil, enfin en cherchant à améliorer le tirage soit
par un plus grand échauffement de sa fumée, soit par une
surélévationen tôle de l'orifice supérieur. Le rétrécissement
de l'âtre est un des moyens qui produisent de suite une plus
haute température des gaz en diminuant la quantité d'air
mélangée aux produits de la combustion.
Si ces moyens n'arrivent pas à supprimer la fumée, il
ne reste plus qu'a remplacer la cheminée par un poêle, dont
le meilleur tirage ne subira aucune innuence.
6* F<wr les étages supérieurs la hauteur du tuyau cer~c~
est MMM/~KM/c. Cela se présente surtout dans les deux
derniers étages des édifices. Le remède est tout indiqué on
continue la cheminée, avec sa section, par un tuyau en tôle,
de 3 ou 4 mètres de hauteur, qui rétablit le tirage à la valeur
nécessaire pour éviter la fumée.
7" La pièce est trop c&Me, et le débit de la cheminée ne peut
se faire, par suite de l'insuffisance des rentrées d'air. On a
vu, dans le n* 12i, l'effet utile des ventouses dans cette cir-
constance.
Si l'on ne veut pas faire la dépense de l'installation après
coup d'une ventouse, ce qui exige la réfection du parquet ou
du carrelage, il faut se rendre compte de quel côté il sera le
moins gênant d'admettre l'air, et on accentuera de ce côté le
jeu nécessaire, soit a la partie haute des portes, soit au
joint supérieur des croisées.
8* DCM.PjM~CM contiguës bien closes se contrarient co mme
tirage l'un des appareils l'emporte et fait fumer l'autre.
Signaler le fait, c'est signaler le remède. Par de larges ven-
touses, il faut faire arriver suffisamment d'air dans chaque
pièce. Si les ventouses sont impossibles, on doit chercher
les points où une admission d'air sera le moins gênante, et
supprimer une partie des clôtures et des bourrelets qui
s'opposent aux rentrées d'air, surtout à la partie haute des
baies, portes ou fenêtres.
9* Le ~<ÏM 6~ fumée peut ~'C insuffisant. Il peut
avoir été établi en vue d'un autre appareil qu'une cheminée.
M n'y a pas d'autres remèdes que de rétrécir l'âtre pour aug-
menter la température de la fumée, ou bien de remplacer la
cheminée par une cheminée dite ~H'MMMKMP (voir n* i28) ou
par un poêle, qui se contentent de tuyaux de fumée de plus
petites sections.
10o Enfin, le tuyau de fumée peut ~rc O~/r!~ en tout CM
pMpa/ /!p. -Ce cas se présente fréquemment dans les maisons
neuves, lorsqu'on n'a pas pris soin, en livrant la maison, de
s'assurer que tous les tuyaux sont bien libres. Cela peut
arriver également dans les vieilles constructions, par suite
d'éboulements de matériaux de maçonnerie en mauvais état.
On s'en assure par un sondage, au moyen d'une boule de
plâtre suspendue au bout d'une corde et que l'on introduit
par le haut. L'endroit où la boule s'arrête donne la position
exacte de l'engorgement et le point précis où la réparation
doit être faite.
Lorsqu'on est appelé à remédier au dégagement de fumée
d'une cheminée, c'est la première chose à faire la sonder
dans toute la hauteur du tuyau de fumée, pour s'assurer que
partout la section se trouve complètementlibre.
126. Tuyaux unïtaïa'es. Dans ies maisons à loyer,
où cinq à six étages sont superposés au rez-de-chaussée,
les tuyaux à réserver pour les diverses cheminées s'accu-
mulent dans les refends et ne peuvent s'y loger tous; ceux
des étages supérieurs sont adossés à leurs parois et
réduisent d'autant la dimension des pièces.
On a eu l'idée d'établir des tuyaux collecteurs réunissant
les fumées d'un certain nombre d'appareils, et qui deve-
naient très faciles à loger, sans aucune' perte de place.
M. Mousseron avait proposé dans ce sens ses ~SM* uni-
taires. Il disposait un seul tuyau pour desservir une suite
verticale de foyers superposés du bas en haut de la maison.
La disposition qui en résulte paraît très séduisante au
premier abord; mais, dans la pratique, les inconvénients se
dévoilent très dangereux: Il est difficile de compter sur un
tirage assez fort pour entraîner toutes les fumées des appa-
reils superposés, et il arrive des* cas où la fumée de la partie
basse de la maison se répand dans les étages supérieurs. Il
en résulte au danger sérieux d'asphyxie, surtout avec l'em-
ploi possible de poêles à combustionlente, pouvant dégager
de notables proportions d'oxyde de carbone.
Aussi les ordonnances de police de 1875 prohibent-elles
les tuyaux unitaires. Elles disent dans un article spécial
Fm.~4.
FM.?6.
Fto.T?.
FM. 19.
Fm.M.
Fto.M.
FM.82.
t
de la chaleur, puis à renvoyer
«
cette chaleur au moyen d'unt,
réflecteur 6 en métal poli, et
FM 83.
Fto.M.
137. llraseros. Leurs dangers. 138. Emploi pour le séchage des maçon
neries. 139. Des poètes en générât. – i40. Duchaunagepar les poêles.
m. tnttuence d'un fonctionnement intermittent sur la puissance d un appa-
reil de chauffage. m. Dimensions à donner aux poMet. – 143. Poêie de
–
corps de garde. 14-t. Poêles en faïence. – i45. Poêle Gumey. i4€. Poète
francais. 131. Portesà magasin de combustible. i<8. Poêtes~atorifércs.
Leurs avantages. – t49. PoHes-catoriferes a foyer droit. t50. Poêtes-
catoriferes a foyers à nervures. t5t. Po<t<KaionfÈre avec tuyau de fumée
inférieur. tM. Po'e-catorifpre Mutter en terre réfractaire. – i53. PoPte-
catorifére Geneste et Ilerscher avec magasin de combustible. t5t. Poêle
de salle â manger avec enveloppe en faïence. tSK. Poêles avec étnves
156. Poete-chcminee. – m. Poêtcs-catoriferes chaunant des sanes super-
–
posées t58. PoftesmoMtes de Chouberski. 159. Poêle Cade- t60. Che-
minées mobiles. < La SatatMandre < t6i. Dangerdes poêles mobiles.
t62. Poètes â gaz.
CHAPITRE VI
de.
raison de l'épaisseur considérable de combustible qu'on y
accumule pour rendre le service plus commode et les char-
gements moins fréquents
2* Les calories emportées au dehors par la fumée qui
s'échappe vers 200 ou 250* dans bien des cas.
~~=~=~=0,OOOOC7A.
2A
~=0,00066Â.
= OplMMILf.
B
j,= 0,0MB;
0,0048
etuve qui plonge dans la capacité et est fermée par une perte.
On peut avoir l'utilisation de cet accessoire.
La figure 89 montre un autre modèle de poêle établi, soit
sur forme ronde, soit sur plan carré, et qui est destiné à
brûler de la houille, dans les cas où on préfère ce combus-
tible. La porte du foyer et la porte de l'étuve sont en façade;
il y a une grille et un tiroir, qui constitue un cendrier infé-
rieur. Le dessus est en faïence ou en marbre. Il faut modé-
rer le feu si on ne veut pas désorganiser les faïences, malgré
ies cercles en cuivre qui les réunissent.
S~S~S~S~sSS~
Prn. 90.
Fto.91.
h'tG.92.
FfG.93.
Ftc.94.
FtG.96.
Ftc.S?.
Ftc.tOt.
Foo.tM.
Ftc.103.
FM.'04.
FM.t05.
FM.I06.
FM.107.
Soit.
refroidie et qu'il réchaunc, on voit qu'il y a Heu de ne comp-
ter que sur une utilisation restreinte. La pratique indique
qu'on n'utilise que le tiers environ de ce rayonnement
Soit.
2 à 5 cal.
Se!t ensemble. 4à 6
6 à it cal.
Le chiffre le plus bas s'appliquera aux températures les
plus faibles, lorsque le calorifère ne devra pas avoir ses parois
portées à la température du rouge; le second s'emploiera
lorsque les surfaces pourront rougir sans inconvénient.
Connaissant le nombre de calories à fournir, connaissant
les nombres ci-dessus, il est facile de déterminer la surface
de chauffe.
Si on rapporte cette surface au cube des pièces à chauffer
dans notre climat de Paris, et dans le cas d'une ventilation
naturelle ou faible, on arrive à une surface de chauffe de 8 à
10 mètres carrés par 1.000 mètres cubes. Ceci, pour fixer les
idées et sauf vérification pour chaque cas particulier.
La température des parois d'un calorifère à air chaud, si
l'on ne veut pas que la cloche rougisse, est de 600* pour la
cloche et 200° pour le tuyau de fumée, soit en moyenne 400*.
L'air supposé pris à 0' est chau'Té à 60°, soit une tempéra-
ture moyenne de 30*. L'excès de température est de
400 30 = 370'.
On peut compter sur une transmission de
Y~ = .“ a,
70.000
~="
i~6.
50.000
=
~~=t4~500dehoaiUe.
3.500 .it.J\I\I '.UU'.a&
= 20 kilogrammes de houille
at.oOU
ta surface de 3i"8i correspondait à
~!=~
20
–– =
120.000
5.000 calones
A
e ~=3~00'
d'où
A
3.600e'
~n..i,
contre-bas des locaux à chauffer
Fio. 111.
pour que le tirage de l'air chaud
soit suffisamment énergique. On
.d
dispose une cave voisine pour en faire une chambre de fil-
trage F, et l'air y est admis par les deux soupiraux opposés
S, S. Cet air doit passer sous le mur de refend R par une
gaine y en contre-bas du sol de la cave. En avant de la gaine
g on ménage un local fermé, dont l'av ant est clos par un cer-
tain nombre de châssis c développant une grande surface et
sur lesquels on tend le molleton. Ledévetoppementde t'étouè
est variable suivant le tirage dont on dispose pour l'air chaud.
L'air ne peut arriver dans la gaine et, par suite, dans !e
calorifère qu'après avoir traversé le molleton et y avoir
déposé ses impuretés.
Quand on peut établir un ventihieur mécssiqae, os met
le filtre entre la grille de prise et l'aspiration du ventila-
teur dans une chambre disposée à cet effet. On diminue
alors la surface nitrante en raison de la plus grande résis-
tance que peut, sans inconvénient, présenter le tiltre.
FM.H4.
FM. m.
C'est un conduit du même genre, mais plus grand, qui est
représenté dans la figure il7. Les dimensions intérieures
sont i",60 pour la largeur et 0-,50 pour la hauteur. La
ceinture qui le supporte tous les i*,20 environ est en fer
carré de 40 elle est accrochée aux solives du plancher les
branches verticales sont réglées de longueur pour tenir
compte de la pente et de la longueur du conduit.
La paillasse inférieure est formée dans les angles de cor-
nières de et dans l'intervalle de fers & T parallèles
o
de
~LXJ~. Entre fers sont posées des tuiles de Bour-
ces
4
gogne plates, en deux rangs croisés puis, vient une séria de
cal< en demi-briques h, creuses, de 0,05 X 0,05 X 0,22,
et, enfin, au dessus un nouveau carrelage en tuiles plat.
La paillasse supérieure est établie de même, sauf que les fers
à T sont transversaux. Le conduit est enduit en plâtre à
l'intérieur. L'espace entre le conduit et la paroi haute des
caves est fermé par des cloisons en carreaux de plâtre, comme
appliqué
on l'a vu dans l'exemple précédent. Ce conduit est
au Tribunal de Commerce, où il forme une des gaines prin-
cipales d'air chaud. `
Quand. dans un bâtiment, on trouve une galerie de caves
ayant la direction des conduits à établir, on peut se servir
de l'un de ses murs et quelquefois des deux pour simplifier
la construction du conduit qui prendra sa direction. Dans
chaque cas particulier on cherche la construction la plus
simple.
t
Fto.MS. Ftc.it9.
F)6.i20.
FM.t2t.
Fm.tM.
Fm.i2!.
F,e.i2S. Fts.t29.
FtG.i3t.
Fm. 132.
Fto.t33.
Fto.t34.
Ftc.135.
partition égale des gaz entre les deux systèmes qu'à celui d'un
chauffage méthodique de l'air, que la fumée montât d'abord
en haut de l'utilisateur, et redescendîtensuite parallèlement
dans les deux séries symétriques de tuyaux.
MM. Grouvelle et Arquembourg donnent à ces calorifères
une forme plus simple, représentée en coupes dans les deux
croquis de la figure 135.
Le loyer dont il a été fait la description au numéro 49
est en maçonnerie réfractaire renfermée dans une caisse en
fonte. Le départ de fumée se fait sur la paroi verticale du
fond, par une buse qui fait corps avec cette partie de l'enve-
loppe. Une allonge à tubulures divise le courant en trois
tuyaux horizontaux; les gaz les parcourent et, en s'abaissant
continuellement, circulent successivement dans deux autres
rangs de tuyaux superposés identiques ils se rendent, en6n,
à la cheminée.
Comme on le voit dans le dessin, tous les tuyaux horizon-
taux sont à disques. Chacun d'eux est réuni au suivant par
le moyen d'un double coude, et les coudes situés du côté
de t'cxté~eur sont munis de 'ampons de visite et de net-
toyage. Un< prise P amène l'ait du dehors.
Dans cet appareil, la division des gaz en trois courants
parallèles se fait au mieux, puisque les courants vont en
descendant. De plus, le chauffage Je l'air est ce que nous
appelons méthodique, puisque cet air se meut en sens con-
traire du parcours de la fumée à refroidir.
HKt Cat<n!f<M
ca!orifères en
A <Mmh<M<Fs vtttïcaMx. – Les
tôle sont plus économiques que les calorifères
en fonte, mais ils ont moins de durée ta tôle s'oxyde très
promptement.surtout en été, lorsque les caves sont humides
et que l'appareil ne fonctionne pas. Lorsque les caves sont
très saines et que la question d'économie prime les autres
considérations, ils rendent encore de bons tcrvices. Ils ont,
en outre, l'avantage de se prêter à des arrangements très
simples; tantôt on les forme de séries de tuyaux horizon-
taux étages, partant de la cloche, ainsi qu'on l'a vu pour la
fonte; tantôt on en compose des tambours verticaux entre
lesquels se partage la fumée de la cloche.
La figure 136 représente un calorifère établi à l'hospice
des Ménages d'tssy, par M.d'Hametincourt, sous la direction
de M. Ser, ingénieur de l'Assistance publique. Ce calorifère
est formé d'une cloche verticale en fonte, à section circu-
laire, garnie de briques réfractaires sur la hauteur du foyer
et du cendrier; cette cloche est en trois pièces emboitées;
cette du haut est terminée par une calotte percée de six tubu-
lures horizontales et d'une verticale, tout en haut. Cinq des
tubulures horizontales mènent la fumée à autant de tam-
bours ou couresverticaux disposés au pourtour de la cloche,
la sixième correspond à un tampon de nettoyage.
Chaque tambour est formé de deux cylindres concen-
triques l'air passe dans le cylindre intérieur, et la fumée
dans l'espace excentré qui les sépare. Seutement, pour y
trouver deux circulations, on a divisé cet intervalle par deux
cloisons verticales en deux capacités distinctes communi-
quant par le bas. De telle sorte que la fumée arrivant de la
cloche se rend à la partie haute du grand compartiment du
FtG.t36.
t-K).)3..
Ft6.t38.
FM.MS.
Ftc.i4i.
hc.~4.
Ftc.145.
Fm.H6.
FtG.148.
FM.H9.
FM.i5t.
Ft<i.l5i.
Fm.i53.
CHAUFFAGE A VAPEUR
§ i. Production de la vapeur
§ 2. 7~WMp<M'< de la rap~Mr
§ 3. Utilisation de la vapeur
SOMMAtHE:
CHAUFFA&E A VAPEUR
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207. TaMean de ta t<"<'e étastïque, du votMme
et de h* deMsîté de ta v:tpeMt d'eaM
PRESSIONOU TEXSMX nE LA VAPEUK
Hauteur
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de vue de la plus grande commodité de son départ, on éta-
blit une troisième circulation autour d'un ou de plusieurs
réchautfeurs latéraux. Les faisceaux tributaires se couvrent
de suie assez rapidement sur leur paroi interne; il faut donc
les nettoyer, ce qu'on fait, soit par l'avant, soit par t'arriére,
au moyen de brosses métalliques longuement emmanchées:
pour y accéder, on les fait aboutir dans une boîte à fumée
munie de doubles portes à deux vantaux, qui découvrent
toutes leurs extrémités.
Un autre type de chaudières tubulaires, mais à foyer inté-
rieur, est celui des locomotives de chemin de f"r. Il est
peu employé dans les chauffages; on lui préfère les chau-
dières à foyers amovibles, celles de Thomas et Laurens, par
exempte, perfectionnées par ta maison Weyher et Richemond.
Le principe de cette chaudière consiste à établir un corps
de chaudière ouvert a l'avant et surmonté d'un cylindre
horizontal servant de dôme et contenant un supplément
d'eau.
Dans le corps de chaudière on fait glisser un vaporisateur
amovilbe, composé d'un bouilleur horizontal contenant le
foyer et la première circulation, et se terminant par une
boite à fumée. De cette boite part un faisceau circulaire de
tubes aboutissant à la plaque d'avant.
Le vaporisateur contient donc deux circulations, et, au
FtG.160.
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cette disposition, le flotteur, dès que le niveau baisse, ouvre
– 1-
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mentation, et règle celle-ci
d'après les besoins de la
vaporisation;l'eau tend tou-
jours à venir en excès du
cheval alimentaire, par le
tuyau M, et elle sort en
quantité strictement conve-
nable par le tuyau M', qui
la mène à t'épurateur.
Si l'on se reporte aux fi-
gures i62 et i(!3, on voit
comment l'eau arrive à ce
coUecteur-épurateur par le
tuyau M'. Au moment où
l'eauarrive en contactavec le
Etc. tes. milieu chaud, elle s'échauffe
brusquement, et la précipi-
tation des sels calcaires, sulfate et carbonate de chaux, a
lieu. Ces dépôts, fortement adhérents lorsque réchauffement
est lent, obstruent rapidement les tubes; lorsqu'il est vif,
ils se séparent à l'état pulvérulent, sous forme de boue. On
évite les engorgements en timbrant le générateur à i5 kilo-
grammes et le faisant fonctionner à 10 ou 12 kilogrammes
par ce moyen l'eau d'alimentation atteint rapidement la
température de i60", nécessaire à la précipitation complète.
Le collecteur devient ainsi MM ~pM~PMr <fMM <fo~MM~ï/a-
/MM. Le calcaire précipité est entraîné avec l'eau dans le
déjecteur G, récipient dans lequel l'eau, animée d'une faible
vitesse, circule en suivant un chemin marqué par des
chicanes, et où le calcaire se dépose sous forme de boues;
des extractions faites de temps en temps par un robinet
inférieur permettent d'expulser ces boues. Ce récipient
est représenté séparément en élévation et en coupe dans la
figure 165.
L'eau sortant du déjecteur se rend, au moyen d'une
communication H, au tube co/~cw <f~MeM/a~o~ C, qui
distribue le liquide aux différents éléments.
Pour obtenir un fonctionnement régulier de cette chau-
FtG.166.
FM.168.
0
E
faisceau tubulaire se loge Immédiatement au-dessus de la
grille, qui occupe toute la longueur du fourneau, comme on
te voit dans la figure i69. Les chicanes chargées de diriger
convenablementla fumée sont établies au moyen de surfaces
métalliques placées ou entre les tubes ou au-dessus des
tubes, afin de forcer les gaz à suivre le chemin marqué
par les flèches.
La fumée s'échappe, dans ce cas, par la partie supérieure
du fourneau.
Le nettoyage des tubes se fait d'une façon très simple.
Les chapeaux qui les terminent sont fixés par des arcades
serrées au moyen de boulons prenant appui dans les boites de
Fm.no.
Fm.ni.
rieur, et la circulation de l'eau et de la vapeur a lieu en
circuit, dans le même sens.
Lorsque la position des générateurs est teUe que le cube
du réservoir cylindrique les ferait classer dans une catégorie
trop élevée, on le remplace par un surchauffeur, formé d'en
faisceau de tubes, établi sous le ciel de la chambre de la
jhaudiere, et dont le cube n'est pas compté peur le classe-
ment de la catégorie; on baisse alors le niveau de l'eau aux
2/3 environ de la hauteur du faisceau tubulaire.
Les foyers sont munis d'une seule porte lorsqu'ils sont
étroits, de deux portes s'ils sont larges, et les portes, ainsi
que celles des cendriers correspondants, sont ferrées sur
une devanture en fonte, occupant toute la largeur du
fourneau. Au dessus se trouve une prolongationdu bâti de
la devanture, sur lequel sont ferrées de grandes portes en
tôle emboutie, recouvrant les collecteurs des tubes, les pré-
servant, dans une certaine mesure, du refroidissement et
garantissant le chauffeur contre la projection d'un bouchon
venant de la rupture d'un boulon. Pareille disposition est
prise pour les collecteurs de l'arrière.
La figure i69 montre la partie inférieure de la devanture
d'un tel fourneau.
La figure i7i représente l'ensemble de la devanture de
trois générateurs accolés, deux grands et un plus petit inter-
posé, avec les prolongations de la devanture au-devant des
collecteurs de vapeur.
Un grand nombrede types de chaudières à faisceaux tubu-
laires, de petite capacité, ont été créés d'après les mêmes
principes que les deux types de Belleville et de Naeyer.
Telles sont, pour ne citer que les principales, les chau-
dières Babcock et Wilcox, Roser, Bourgeois et Lencauchez,
Collet, etc. Elles ne diffèrent que par des variations dans
l'arrangement et l'assemblage des organes.
FM.H3.
du type vertical avec magasin de combustible. EUe est repré-
sentée dans la figure i73, en élévation et en coupe verticale.
Dans un cylindre droit est logé un vaporisateur composé
d'un foyer intérieur avec ciel horizontal, duquel partent
i* une trémie débouchant au dehors et contenant le com-
bustible, et 2* tout autour, deux séries concentriques de tubes
par lesquels s'échappent les gaz chauds. Ces derniers se
rassemblentdans une boîte à fumée supérieure en comn;):-
nication, par un tuyau latéral, avec le conduit de fumée
ménagé dans un mur.
La grille du foyer, formée de barreaux enfilés sur un
axe carré, peut osciller autour de cet axe par le moyen d'un
levier extérieur d. Avec quelques coups de levier d'une am-
plitude limitée, on la dégage de. ses cendres et mâchefers,
qu'on peut faire tomber dans le cendrier.
La chaudière est munie, à son pourtour, de petites ouver-
tures tatérates débouchant dans le
foyer au-dessus du combustible, afin
de brûler au mieux les gaz produits
par la combustion et qui, vu l'épais-
seur de la couche qui recouvrela grille
peuventcontenirde l'oxyde de carbone.
Pendant la marche régulière de
l'appareil, le cendrier est hermétique-
ment clos Pair alimentant la com-
bustion est exclusivementadmis par
une tubulure latérale f, de section
convenable, pratiquée dans la paroi du
cendrier. L'entrée de l'air extérieur
dans cette tubulure est réglée par une
soupape actionnée au moyen d'un
régulateur de tirage à mercure. Les
variations les plus légères de la pres-
sion dans l'intérieur de la chaudière
~e A–
sont transmises à la soupape par l'in-
termédiaipednnSotteures~retd'un
« <.
système de chaînes enroulées sur des
poulies. La sensibilité de cet appareil permet de restreindre
dans d'étroites limites les oscillations de lA pression autour
de la valeur fixée.
Lorsqu'on ouvre, pour une cause quelconque, la porte du
cendrier, le mouvement d'ouverture est transmis par un
système de leviers à un registre qui diminue le tirage, réduit
la combustion pendant la durée de l'ouverture du cendrier
et s'oppose à l'élévation de la pression.
La figure i74 montre le dispositif qui règle l'admission
d'air du foyer une tubulure de vapeur arrive par le haut
en
p, dans un réservoir clos contenant du mercure; par un tube
en u la communication s'établit avec un réservoir surélevé
communiquant à l'air libre, et dans le bas duquel le mer-
cure est refoulé; un flotteur t est entraîné dans les oscilla-
tions de la surface liquide, et, au moyen de deux chaînettes
reliées par une poulie différentielle, actionne le registre K
d'admission d'air. Le réglage est obtenu au moyen de la ro-
tation de la poulie U, sur laquelle est attachée l'extrémité
de la chaînette du haut, que l'on fixe au point voulu.
Cet appareil est contenu dans une enveloppe (/î~. i73)
Sxée & la paroi de la chaudière, verticalement au-dessus de
la tubulure /*de prise d'air.
Les combustibles employés doivent brûler sans fumée, et
être assez purs pour ne pas former de mâchefers abondants.
L'anthracite, le coke, la houille du type Charleroy de
bonne qualité, calibrés comme pour les poêles mobiles, con-
viennent.
Fto-ns.
FM. ne.
FM. m.
TITRE PREMIER
TITRE III
CUAtMÈRES LOCOMOBILES
DISPOSITIONSGÉNÉRALES
Ftc.n9.
Fia. 180,
§ 2. TRANSPORT DE LA VAPECR
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10
F<o.iM.
seule pièce, et. lorsqu'ils sont fabriqués avec soin, ils donnent
de très bonnes canalisations. La figure t84 représente un
de ces tuyaux. Elle montre en même temps un branche-
ment simple, un branchement double et un coude, permet-
tant de donner & une conduite toutes les formes qu'elle est
susceptible de prendre.
FtG.186.
FM.IM.
Fm.tM.
que le presse-étoupes
soit bien entretenu. Ils
sont nécessairement
d'un certain prix, car
il faut que la pièce in-
térieure au moins soit
en bronze. On les emploie pour les longues conduites en
fonte posées sur les supports à rouleaux, lorsque les coudes
flexibles ne peuvent être admis.
FtG.192.
qu'il était utile de les envelopper. Un des moyens les plus
simples, et en même temps des plus économiques, consiste
dans l'emploi de tresses de paille. Pour les pressions élevées
on fait durer davantage ces tresses en les isolant du métal
au moyen de quatre lattes placées comme l'indique la
figure i92.
On remplace avec avantage, dans les mêmes conditions,
les tresses de paille par des bourrelets remplis de poudre
de liège et sur lesquels on lisse quelquefois un enduit exté-
rieur.
Lorsque les tuyaux de vapeur traversent des espaces
froids on peut encore les contenir dans des caisses en bois
remplies de liège en poudre.
Comme on l'a vu, il faut renouveler souvent ces enve-
loppes, car elles se brûlent facilement, et dès qu'elles se
détériorent, leur pouvoir isolant diminue dans une très
notable proportion.
3. – UïtUSATtOX DE LA VAPE~K
Et_
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TEMPÉRATURES EX DEGRÉS CEXTtGRADES
COBBESPOXnASTAM PMSSMXS fE H VAPEUR EïfftHM
(dAtmosnheres ~~1__P__
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A~~uR) 1 Kilogrammes effectifs par cent. carré
(Mcret d~ M Avri) iSS.}
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14 195.53 7.0 170 17.0 1 206
15 r 198.80 7.5 173 17.5 -?8 1
16 1 201.90 8.0 175 18.0 209
17 204.86 8.5 177 18.5 210
18 207.69 9.0 179 19.0 211
19 210.40 9.5 I1 181 19.5 213
20 213.01
I1
10.0 183 C 20.0 214
C
1
2M7 TransnMSs!<Mt
rempMs de vapeur.
p: tuyaux txnïxontaux
Le tableau suivant a été calculé
Il donne le nombre de
au moyen des tabteaux U2 et 96.
calories perdues par mètre carré et par heure (soit par
rayonnement, soit par convection, ou par les deux causes
ensemble) pour des températures de l'air ambiant variant
de 10 à 50', et des pressions de vapeur variant de 0 kit. 5
à 8 kilogrammes, en supposant un diamètre moyen de tuyau
égal à 0'15 et ce tuyau horizontal. La paroi est supposée
en tôle ou fonte rouillée.
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aHnj.~H~.)K3~
Ce tableau permet de prendre vivement, pour un avant-
projet, un chiffre suffisamment approché, dans la pratique,
diamètre, les
pour des tuyaux variant de U"i0 à 0",25 de
chiffres par convection variant seuls de !/10 au plus, et le
total de 1/20.
Lorsque le tuyau est placé dans t'espace même à échauf-
fer, la chaleur émise par rayonnement est utilisée tout
entière, et le chiffre total est applicable. Lorsque la surface
de chauffe est placée dans une chambre de calorifère ou
dans une gaine, il faut ne prendre que la moitié du chiffre
du rayonnement, et l'ajouter à la perte par convection. Si
l'air se meut le long des parois des tuyaux avec une certaine
vitesse, les chiures donnés ci-dessus pour la convection
deviennent faibles, et il y a lieu de les augmenter, tl
devient, d'après cela, difficile de compter sur un chiffre bien
fixe pour le rendement d'un calorifère sous enveloppe. Ce
rendement. dépendra de la disposition de l'appareil, de la
manière dont les surfaces se présenteront au contact de
1 air à chauffer, et enfin de la vitesse de l'air le long des
parois.
D'ailleurs, le tableau montre la grande variation de puis-
sance des surfaces de chauffe suivant la pression de la vapeur,
puisque, lorsque la pression s'élève de 0 kil. 5 à 8 kilo-
simple à
grammes. le nombre de calories transmis va du
plus du double. Il en résulte une grand' élasticité des
chauuagcs à haute pression, lorsqu'on se ménage la possi-
bilité de faire varier cette pression dans les appareils de
chauffe, entre des limites très étendues.
Quand on remplace les surfaces lisses par des surfaces
convenablement ncrvécs, nous avons vu qu'on pouvait
admettre, pratiquement, que la surface développée, obte-
nue ainsi, transmet une quantité
de chaleur, par mètre
carré <-t par heure, moitié de la quantité donnée dans les
tableaux pour les surfaces lisses.
F)n.i9~.
r
peuvent être en fonte pour
les petits diamètres; mais
pour les diamètres impor-
tants on a avantage à les
faire en tôte. ce qui les
rend plus tcgcrs et permet
d'espacer les joints. M. Si-
mon cmpioyait des tuyaux
en tôle soudée, de fabrica-
tion spéciale, très soignée.
et dont la longueur pouvait
0'' attcr jusqu'à 7 mètres. !t
obtenait égatemcnt de ta
même manière des coudes h es réguticrcmcnt cintrés. Les
joints de ces gros tubes. exécutés à brides tournées avec
bagues en cuivre a biseaux, donnent une éianchéité parfaite.
Les extrémités des conduites sont bouchées par une bride
pleine percée d'un trou plus petit ou aboutit ie tuyau d'ar-
rivée de vapeur, ou (l'où part ie tuyau (le départ d'eau con-
densée, ainsi que te représentent tes deux croquis de !a
ngure 196: en A est t'arrivéc de vapeur, qui se fait au mi!ieu
même de la rondeHc en B est te départ de 1 eau condensée.
ptacé au point le plus bas de la bride pleine. afin de tais-cr
échapper jnsqu à la dernière goutte de liquide.
Pour les canalisationsde petit diamètre, M. Simon employait
des tuyaux en fer étiré avec joints à raccords et à rodage et
c'est avec ces mêmes sortes de joints qu'il jonctionnait les
robinets de prise ou de réglage. La figure 197, dans son cro-
quis (1), représente un robinet à boisseau ainsi assemblé
avec le joint rodé à raccord dont il vient d'être question.
F«:.t9~
Ftc.198.
FtC.tS9.
Ftc.200.
Ftc.205.
– On emploie, pour
247. Détendeurs de vapeurs.pression à chiffreun
détendre la vapeur et abaisser sa
déterminé, des appareils bien divers nommés <&~M<~
qui sont tous établis d'après le même principe: une soupape
pressée par l'action d'un poids ou d'un ressort, action qui
correspond à la diminution de pression à obtenir.
Langure 206 représente détendeur construit et employé
un
v
par MM. Geneste et Hers-
cher. L'appareil consiste
en une boite communi-
quant avec la canalisation
à établir, et recevant de
la vapeur à haute pres-
sion d'un tuyau latéral
muni d'un robinet.
Dans cette botte est une P'e Me.
soupape à laquelle est
suspendu un poids, et sous laquelle agit la vapeur. Le poids
est régie de telle sorte que la vapeur ne puisse sortir à une
pression supérieure à celle qu'on désire, i kilogramme ou
i kil. 5 par exemple. On achève de le régler en faisant
tremper partiellement le poids dans un bain de mercure en
relation avec un vase communiquant latéral.
Dans cet appareil la pression de la vapeur détendue suit
les variations de pression du générateur.
Un autre détendeur dû également à MM. Geneste et Hers-
cher est dessinée. 207). Il se compose d'une boîte en fonte
communiquant par le haut avec la source de vapeur, et par
le bas avec la canalisation. Une séparationporte une soupape
dont la tige pose sur une pièce verticale attachée à un dia-
phragme, et maintenue par un ressort extérieur qui tend à la
soulever. Si la pression baisse dans la canalisation,le ressort
agit par dessous et lève la soupape. La course de celle-ci est
limitée par un butoir supérieur.
Cet appareil parfaitement imaginé n'a pas donné en pra-
tique les résultats qu'on en attendait.
Un détendeur très commode est celui de M. Deniau, repré-
senté (fig. 208).
FtC.2M.
FM. 208.
Fm.2t0.
FM.H3.
si
lèles, horizontales, s'étendent le long de ces
surfaces et sont séparées par un intervalle h
assez haut pour contenir les tuyaux, en tenant
FM.Si4. compte de leur pente. Les lambourdes A et B
n'ont pas besoin d'être bien on
prend la précaution de bomber la t&le légèrement, ce qui
donne, de suite, remplacement nécessaire, pour loger les
joints.
La tôle est vissée sur les lambourdes elle peut s'enlever
par morceaux, afin de permettre les réparations.
Dans les locaux à rez-de-chausséeservant de salles pu-
bliques, de magasins, d'ateliers, de bureaux, on peut avec
avantage établir des circulations de tuyaux dans des canî
veaux en contre-bas du sol, et recouverts de grilles âjour. !ls
n'ont que l'inconvénientdes bouches parquet ils demandent
de fréquents nettoyages.
Dans les habitations, les tuyauxhorizontauxformant poêles-
calorifères à vapeur s'installent très avantageusementdans les
allèges des fenêtres des salles àchauSèr; elles y combattent
très convenablement les courants descendants qui viennent
des parois vitrées refroidies. On les dispose en serpentins,
de manière à trouver dans l'espace souvent restreint de ces
allèges le logement nécessaire pour la surface de chauffe
calculée mais, dans la plupart des cas, il y a économie &
remplacer les serpentins par une ou deux
lignes de tuyaux à ailettes, ces ailettes
étant formées de disques verticaux per-
pendiculaires à l'axe des tuyaux. On aug-
mente ainsi la surface, sans complication
de tuyauterie, sans multiplication des
joints, et on obtient en même temps cette
augmentation de parois à un prix avanta-
geux au mètre carré.
Les tuyaux se trouvent enfermés dans
une enveloppe de tôle, dont le dessus, s'il
est en bois ou en marbre, sera protégé
par un isolement. La paroi verticale est
grillée ou garnie de tôle perforée.
L'enveloppe peut être mise en commu- FM.2t5.
nication avec le local lui-même, dont
l'air vient se chauffer en formant un circuit animé d'un
mouvement continu. D'autres fois la communication aura
lieu avec le dehors, de manière à combinerle chauffage avec
une ventilation déterminée.
En6n, dans certains cas, on combine les deux systèmes
comme dans la figure 2i5, qui représenteune disposition prise
parMM.GenestectHerscher. L'enveloppe est séparée en deux
parties par une cloison inclinée, et dans chaquecompartiment
circule un tuyau armé ou non de nervures. Celui du bas est
mis en large communication, par le moyen d'une tôle per-
forée ou d'un grillage, avec l'air de la pièce, de manière à
donner un chauffage continu; l'autre est en communication
avec l'extérieur, et contient le second tuyau. La ventilation
donne de l'air qui s'échaune en passant et arrive dans la
pièce par des bouches réglables à la main, de telle sorte que
l'on est maitre à la fois et de laventilation et du complément
de chauffage.
La figure 2i6 montre l'ensembled'une salle ainsi chauffée
FM.2!6.
avec des poêles dans les allèges des ïenètres, et ces poêles
formés par deux tuyaux à nervures, dont Fnn est représenté
en coupe longitudinale, au milieu du croquts du plan.
Les tuyaux de vapeur les alimentant passent dans les
plinthes disposées à cet effet le long des parois de la pièce.
Lorsque dans les allèges des fenêtres on dispose d'une
hauteur notable, on peut y établir, sous une enveloppe à
jour, l'un des poêles déjà figurés ou indiqués et composé de
tuyaux verticaux ou de caissons verticauxminces à nervures.
Quand il n'y a pas d'allèges on peut établir les pocles dans
une niche percée dans le mur et fermée au droit de la paroi
intérieure par une tôle ajourée. Enfin, on peut mettre les
poêles-calorifères comme des poêles simples dans la pièce
elle-même, à l'endroit où ils gêneront le moins.
On peut les constituer par les formes précédentes mises
dans une enveloppe en tôle et fonte. Les croquis (i), (2). (3)
de la figure 2t7 représentent trois types de poêles usuels.
Le n* i consiste simplement en un cylindre en fonte unie
posé sur pieds et entouré d'un repos de chaleur ordinaire. Il
Fm.2n.
s'applique aux poêles qui n'ont besoin que d'nne petite sur-
face. Le cylindre peut être construit également en tôle.
Dans le croquis (2) la surface est plus développée, et le
poêle proprement dit est formé d'un ou de plusieurs tuyaux
à ailettes disposés parallèlement, et qui donnent en plan une
forme parfois mieux appropriée aux emplacements dispo-
nibles des locaux.
Le croquis (3), enfin, donne un grand développementde
surface au moyen d'un corps tubulaire disposé verticalement;
tout est surface utile, la calandre extérieure et les tubes
dans l'intérieur desquels l'air circule.
On forme également des poêles-calorifères au moyen des
radiateurs précédents et d'enveloppes on obtient ainsi des
formes très plates qui, dans nombre de cas, présentent de
notables avantages. L'un d'eux est représenté par la
figure 2i8. Il est formé d'un socle en fonte creux, qui fait en
même temps office de collecteur inférieur de vapeur, et sur
lequel se vissent les tuyaux verticaux formant la surface de
chauffe. Une partie de l'enveloppe enlevée laisse voir les
tubes établis sur deux rangs parallèles.
Le socle est mouluré à l'extérieur, et il reçoit la tôle d'en-
veloppe il est posé sur quatre pieds entre lesquels l'accès
de l'air se fait librement.
s~~s~Es~~sss~s~~s
FK-tS. F<c.t9.
La corniche supérieure est en fonte et vient coiffer les
tuyaux elle est évidëc sur le dessus, de manière à former
bouche de chaleur, et à laisser dégager l'air chaud.
Quelques constructeurs forment des po&les de dimensions
variables au moyen de tuyaux ou coffres nervés qu'ils com-
binent en batteries plus ou moins larges, plus ou moins
hautes, suivant les besoins. Les éléments sont tantôt horizon-
taux, tantôt verticaux; dans les deux cas ils constituent, sous
des enveloppes convenables, des poêles-calorifères de très
bon service.
Le poêle représenté dans le croquis de la figure 2i9 est un
exemple de la disposition dont nous venons de donner le
principe. H se compose, comme surface de chauffe, de quatre
éléments horizontaux à ailettes verticales, munis chacun
de deux tubulures extrêmes, tant en haut qu'en bas. au
qui
moyen desquelles il se relie avec les éléments similaires
précèdent et avec ceux qui suivent. L'élément du bas est
jonctionné avec deux pieds en fonte par ses deux tubulures;
les pieds sont creux et peuvent servir à recevoir l'arrivée de
vapeur et le retour R d'eau condensée. D'autres fois l'arrivée
V de la vapeur se fait par le haut, de manière à rendre plus
facilement accessible le
robinet r, qui règle l'en-
trée de vapeur et le degré
de chauffage.
L'épaisseur des élé-
ments est très faible,
0~,20 à 0°,25. ailettes
comprises, de telle sorte
que le poêle obtenu par
la jonction des cléments
superposés et recouvert
de son enveloppe est lui-
même de peu d'épaisseur,
et tient peu de place dans WC~ca~w~
les locaux à chauffer. Ftc-220.
MM. Kœrting frères
construisent des intérieurs de poêles dont les sunaces ce
chauffe se composent d'éléments de même forme qne ceux
ci-dessus, mais dont les ailettes sont inclinées à 45* sur les
parois. Ils donnent comme raison très admissible que l'air ne
peut suivre les intervalles des nervures que pendant un che-
min limité par la longueur de ces dernières. Il se dégage alors
faisant place a une autre quantité qui se chauffe à son tour.
La figure 220 montre ainsi un po6le de quatre éléments
superposés.
Cette manière de chauffer l'air et de le renouveler dans
les nervures oblige de le faire entrer, suivant une ligne ver-
ticale correspondant aux points où les ailettes convergent
par le bas; par suite, il faut munir l'enveloppe de grillages
sur ses faces verticales. D'autres grilles disposées, soit en
frise, soit sur le dessus, laissent échapper l'air chaud.
mw~ wr
MM. Kœrung
r cons
truisent également des
poêles qui sont formés de
l'adjonctiond'élémentsver-
ticaux garnis de nervures
inclinées, et comportant
chacun la portion corres-
pondante d'un collecteur
supérieur et d'un collecteur
inférieur.
La figure 221, dans son
croquis (i), représente la
face latérale d'un élément
avec ses brides de jonction.
FtG. 22t. Le croquis (2) montre trois
éléments mis en batterie
pour former l'intérieur d'un poêle.
Il résulte de la disposition des nervures que tout l'air à
chautfer est lammé entre les surtaces, et
aussi que cet air doit arriver sur lune des
faces du poêle et sortir sur la face opposée.
Il faudra donc disposer les enveloppes
pour faciliter et utiliser ce mouvement.
Cette disposition nous paraît bien pré-
férable à la précédente, et doit donner
une meilleure utilisation de la surface des
ailettes.
Les mêmes constructeurs établissent
aussi ce qu'ils appellent des éléments de
niches. Ce sont des poêles composés
d'unités verticales, comme ceux qui
viennent d'être décrits, mais dont les
Fm. 222.
dimensions en profondeur senttrès bibles,
de sorte qu'ils peuvent constituer des
poêles très plats, avantageux lorsque la place manque, et
mince
même se loger dans l'épaisseur d'un mur relativement
moindre saillie au dehors.
au besoin, sans faire la
La disposition est alors celle de la figure 222. On pratique
refend si l'on peut, et
une véritable niche dans un mur, un
cette mené augmente oe pru-
fondeur près du sol. Elle doit
être assez profonde pour loger
l'appareil, d'abord, et laisser
en arrière un espace suffisant
pour la circulation de l'air. Le
poêle est élevé de 0-,25 aO-,30
au-dessus du sol.
Le devant de la niche est
fermé par un grillage composé
dans la hauteur, de deux ou
trois compartimentsA, B et C.
Le compartiment C est fixe;
cependant, ilesthondepouvoir
le démonter facilement pour
nettoyerle bas de la niche. C'est
par là qu'arrive l'air de 1~
pièce qui doit se chauffer. Cet
air passe derrière l'appareil, le
traverse entre les nervures,
et s'échappe par tout le
reste de la grille. Le com-
partiment B est fixe, et
dans le compartiment A on
ouvre une porte pour la ma-
nœuvre facile de la valve r de
réglage.
"'1).t)
MM. Geneste et Herscher ont
employé à l'hôpital militaire
de Vincennes des poêles-calorifères à vapeur établis sur un
des principes déjà donnés plus haut, celui d'un corps tubu-
laire eniermé dans une enveloppe de repos de chaleur.
mais avec une addition importante, celle de réservoirs annu-
laires (/î~. 223) pouvant contenir un cube notable d'eau.
Cette eau, renouvelée par la condensation, est à iOO", et, si
on interrompt le chauffage, elle contient un nombre impor-
tant de calories qu'elle restitue; le poêle reste encore chaud
plusieurs heures, malgré la suppression du courant de va-
peur. La disposition dont il s'agit permet donc une certaine
intermittence dans le service.
Les poêles sont alimentés par deux conduites verticales,
l'une de vapeur, l'autre de retour, et ces conduites sont
contenues dans un tuyau en tôle vernie g, qui surmonte
l'enveloppe du poêle et ressemble à un tuyau de fumée.
On voit dans la coupe verticale le branchement de vapeur
qui alimente le poêle par l'intermédiaire d'un détendeur de
pression c, et aussi le branchement inférieur de retour, qui
porte un purgeur automatique ne laissant pas passer la
vapeur.
Les poêles, tout en étant isolés dans de grandes salles
superposées, sont ainsi reliés très simplement à la double
canalisation verticale de vapeur et d'eau condensée.
CoupeAB CoupeCD
y~at~~rMOM&KM'~MtM.M~MCMPC&'p'jM~
moitié.
'>
i/3 rayonnement.
contact. SOO
650 cal.
moitié.
400 It
Temp. de la chambre
–~–
O'+60== <w.) diff. g~.
Temp. de la paroi m*7
s
,c
i/2 rayonnement. 236 (
~~M~
convechon. 40~ OXv »
moitié.
f
Fm.sa5.
FM.228.
qu'a i2* à
r_r_
fallu échauner préalablement cet air jus-
+ i4*, pour éviter de refroidir les murs et
planchers. On a obtenu ce résultat au moyen de surfaces
de chauffe auxiliaires. indiquées en C, dans le croquis (3)
et placées dans la partie basse de la gaine.
Comme le montre également la portion de coupe longitu-
dinale Bgurée en (4), ces surfaces auxiliaires sont de simples
poêles à vapeur dont la figure 229 donne la coupe verticale
et le plan. Ce sont des cylindres en tôle recevant la vapeur
par le haut et évacuant l'eau condensée à la partie inférieure.
Au dedans est suspendu un cylindre à fond plein, ouvert par
le haut, qui s'emplit de l'eau de condensation, et forme
réservoir de chaleur pour les heures de nuit pendant les-
quelles le chauffage se trouve arrêté.
L'eau s'y renouvelle continuellement, et, au moyen d'un
tuyau plongeur formant trop-plein, on s'arrange pour que
ce soit toujours l'eau du bas, la plus froide, qui soit évacuée.
Fto.232.
Fto. 233.
a vapeur, dans le
nner la vaneur
serait échapper A'" cas r-
faire suivre cet appareil d'une soupape de sûreté, qui lais-
où la pression qu'on
s'est nxéc comme maximum pour la vapeur détendue vien-
~y
Fm. 234.
Fto.235.
1.
sol. On voit que la surface de chauffe
se compose: la de quatre tuyaux en
fonte à six nervures chacun, logés
dans le pilier même, se continuant
'1
FiG.2~.
qu'en haut, ils sont indiqués dans leurgaine, avec les prises
d'air et les bouches de chaleur, dans la figure239. qui donne
la coupe verticale auerente à un étage. On y voit également
les conduites de ventilation marquées au plan en e, et qui
sont recueilliesdans quatre cheminées verticales.
La figure 240 montre une coupe transversale du bâtiment
à la partie haute et la manière dont les tuyaux sont disposés
pour se loger dans le profil du toit. Les tuyaux verticaux
s'arrêtent à la corniche. Pour chauffer le réfectoire, p!acé à
la nartie haute du comble, on a établi dans le comble bas
une surface de chauffe annexe, en avant des précédents
tuyaux. Cette surface reçoit la vapeur de la canalisation a,
FM!. ~M.
cales G (/
part des ~ines verti-
24i). L'air
Fto. 2tt. venant d'un ventilateur
arrivait en a, dans le
coure sectionné contenant les tuyaux, longeait ces derniers
sur une longueur plus ou moins grande, et prenait le chemin
que lui ouvrait la gaine G.
Si les gaines sont peu nombreuses on peut encore établir
au bas de chaque gaine ou de
(/
~urn~uc gnEupc ue gtUitea u
242) une chambre de cha-
tear dans laquelle on groupe
une série de tuyaux lisses ou à
nervures dans lesquels ça fera
circuler la vapeur. Celle-ci est
canalisée suivant les principes
déjà vus, et circule avec une
pente très faible dans le haut du
sous-sot, en a; un branchement b
alimente les tuyaux verticaux
les retours de condensation se
font dans un purgeur p allant
rejoindre une canalisation géné-
rale de retour placée dans un
"° caniveau. L'air entre par le
bas dans la chambre et monte
en s'échauffant le long des tuyaux pour rejoindre les gaines.
On peut, enfin, moins diviser la surface de chauffe et la
grouper de distance en distance, de manière à former de
véritables cabriferes. comme celui qui a été figuré
au cro-
quis n* 22~. On fait de ta sorte de notables économies
sur
l'installation, qui devient plus simple, mais il faut ensuite
conduire l'air chaud aux différentes gaines, ce qui perd tou-
jours en route une certaine quantité de chaleur, en raison du
développement des parois des conduits.
On ne doit pas hésiter à prendre cette disposition lorsque
l'on dispose d'une force motrice. On installe alors un venti-
lateur et on pousse l'air en lui donnant une vitesse considé-
FM.M.
FM.2M.
FM.2M.
Fm.2M.
PM.2t9.
Fn:. 2?0.
27t. Principe du chauffage a eau chaude. 272. Chauffage à eau chaude sans
pression. 273. Chauffages A moyenne et a haute pression. 274. Trans-
mission de la chaleura t'ai? au moyen de tuyaux remplis d'eau chaude.
275. Des chaudières à eau chaude. Chaudièreshorizontales a foyer extérieur.
276. Chaudières horizontales à foyer intérieur. 277. Chaudière hoh-
~ontate à foyer intérieur et tubulaire. 278. Chaudière horizontale en
cuivre. 279. Chaudières verticales à foyer intérieur. MO. Chaudières
verticales à foyer intérieur et tubulaires. 281. Chaudière Ghibout.
282. Chaudiêreschauffées par la vapeur. Emploi de serpentins. 283. Des
tuyaux et des surfaces de chauffe. 284. Surfaces de chauffe placées en
dehors des locaux chauffés. Diverses dispositions. 285. Surfaces de
chauffe placées dans les locaux chauues. – 286. Chauffage de t église Saint-
Vincent-de-Paut.a Paris. 287. Chauffage des salles d attente de la gare
du Nord. 288. ChauBage des Incurables d'fvry. 289. ChauCage de
f'asife d'afiènes de Saint-Bobert. 290. ChsuSnge de h.Me! TcF~mMt de
la gare de t'Ouest. a Paris. 29t. Chaunage de t'ttëtef'Dieu de Paris.
292. Chaunage de l'hôpital Tenon. 293. Chauffage de la prison de ta Santé.
294. Disposition de M. Anceau. 295. Chauffage de l'École Monge.
2M. Groupe scolaire de Rives. 297. Asile Ledru-Bottin. & Fontenay~uz-
Mcses.–298.ChauBagedunpavitton d Infirmerie & ttcolf normale de
Paris. 299. Circulation a pompe de M. Chibout. MO. Disposition de
M. Cuau. – 30t. Chaunage d'un hôtel ptivé. 302. Chantages à eau a
haute pression. Système Perkins.
CHAPITRE IX
F)t..25t.
F)G.25~.
7'a~CM M* i
jj
tempera-gg.8
e turc
reteur
1 en
Cdebit
lilrns
en Htrps
YtTESM CtttmMfOXftXTECA~S CX TUTAt:
)g
dont le diamétre est:
a- 9(,
~22 1
I
0-,25
Les tables de Prony sont relatives à l'écoulement de tcau dans tes tuyaux
elles donnent les charges par mètre capables de donner à l'eau des vitesses
variées pour tous les diamètres usuels de tuyaux. On tes trouve dans tous
tes aide~Mémoires-
prend peu de hauteur, comme lorsqu'on le fait au moyen
~'nn ccfncntin
d'un serpentm <t<* vapeur S
de vanftt)* a, établi
etacu
tout en bas, toute l'eau de la chau-
dière sera à la température du
départ, soit 95'.
Si, au contraire, !c chauffage a
!<
lieu par un tube verticat V, et c'est
le cas que nous supposerons dans
notre application, !a température
de la colonne ascendante est 95* en
haut, 0 en bas
–––
-t-
95* o
en moyenne.
La température de !a colonne des- Fto.253.
cendante esta, celle du retour.
On est condaU par te catcu! au tableau saivsst
Tableau ~° 2
9-J"eMHe~& ;t(~=C
8
9y_L~j
9_.
95-+e 0
+ fi 1 Mcns.~(<
nSI (
2 cheK-Me
<tp« d<p« )1 ¡ i
metrM 1 litres M!
1
"M 'C
0.05 1.5708 0.000034T5 2i0 0.007645
O.iO 3.i4iC O.OOOiOM2 A
» 0.022950
0.15 A 4.71M 0.00020871 ) 0.045916
0.20 6.2832 0.0003t794 0.076546
0.25 7.8540 0.00052198 0.148~56
0.30 9.4248 0.00073086 0.160789
0 35 10.9956 0.00097456 0.203403
0.40 12.566t 0.00125308 0.275677
0.45 t4.1372 0.00156643 0.344615
_)_
0.50 15.7080 0.00191461 0.421214
0.55 17.2788 0.00229761 1 0.505474
0.60 18.8496 0.00271544 0.597397
1
1
t'tt:
Sur un axe d'abscisses on porte tes charges du tableau n* 3,
et en ordonnées les vitesses correspondantesque prend l'eau
dans le tuyau. On obtient une courbe donnant ies vitesses
de Prony.
D'autre part, te tableau 2 nous donne pour chaque charge
valeur
une valeur de 95* 0 et il est facilede porter cette
en ordonnée et de tracer ainsi une courbe des (95°
e).
EnSn,à chaque valeur de (95* – e) correspond une vitesse
du tuyau de 0",20 tirée du tableau 1 on obtient donc faci-
lement la courbe des V.
Or, les deux courbes des vitesses se coupent en un point
qui donne la solution cherchée; l'abscisse mesurée correspon-
dant à la charge est de U".0345.
La vitesse convenable est de 0",i3.
950 0 = 29*,5.
La température du retour serait de 65",5 dans les grands
froids.
Il est vrai. comme on l'a dit. qu'en activant le chauffage
on pourrait commcncerl'ébullition.et créer ainsi une charge
de beaucoup supérieure, par suite une vitesse plus grande, et
la température du retour s'élèverait considérablement. 11
suffirait d'élever la vitesse il <)",37 dans le tuyau pour que
le retour se fit à 90" avec un abaissement de 10° seule-
ment dans la température de l'eau, qui partirait alors à i00*.
On fait la même recherche pour plusieurs diamètres de
tuyaux, et on adopte celui dont le développementcorrespond
le mieux avec la surface de chauffe dont on a besoin.
On verra plus loin que les chauffages à eau ne se composent
Les
pas seulementde deux tuyaux circulant horizontalement.
circuits peuvent se compliquer dans leur parcours. Ils
peuvent se replier sur eux-mêmes pour former en certains
points des surfaces de chaulTe plus développées; ils peuvent
communiquer avec des récipients de formes diverses dans
lesquels a lieu la circulation de 1 eau qu'ils y amènent.
Un chauffage à eau chaude se compose donc
i" D'une chaudière eau chaude
2* D'un vase d'expansion ouvert ou fermé
3* D'une canalisation faisant circuler l'eau chaude dans
tous les points où l'on doit porter la chaleur;
4* D*appareils auxiliaires de formes diverses développant
la surface de transmission aux points où la chaleur doit
<Hre accumulée.
Lorsque )e vase d'expansion est ouvert, on dit que le
chauffage est sans pression. En réalité, en plaçant le vase
d'expansion au sommet d'un bâtiment et la chaudière dans
les caves, on a de ce fait une pression de 10, i5 ou 20 mètres
d'eau dans cette dernière. Les parois doivent donc pouvoir
résister à une pression effective de 1 ou 2 kilogrammes par
centimètre carré.
t
849
997
i42
1i
été calculé au moyen des tableaux n" 92 et 96. Il donne
a
ie nombre de calories transmises en une heure par mètre
carré de surface pour des températures de l'air ambiant va-
riant de 10' à 50", et des écarts de température de l'eau
chaude et de l'air variant de i(~ à iOO*. Ces nombres s'ap-
pliquent à un tuyau lisse de 0"~0 en fonte et horizontal.
Ce tableau donne des chiffres applicables dans la pratique
ainsi
aux diamètres de 0,05 à 0,20; l'erreur que l'on commet
est négligeable dans les applications.
On a vu que les tuyaux à nervures pouvaient être consi-
dérés comme donnant par mètre superficiel un rendement
égal à la moitié de celui de la surface lisse qu'ils remplacent.
Pratiquement cette règle est suffisante, avec cette condition
que les nervures longitudinales soient parcourues par de
l'air animé d'une certaine vitesse, et que, pour les tuyaux
horizontaux, les disques verticaux, elles prennent de pré-=
férence la forme de disques lorsque l'air à chauffer se meut
verticalement avec une faible vitesse.
Si l'on fait circuler de l'air à différentes vitesses sur des
tuyaux d'eau chaude, la transmission par mètre carré aug-
mente notablement avec la vitesse, toutes choses égales
d'ailleurs; par suite, il devient difficile de compter sur un
chiffre bien fixe pour le rendement d'un calorifère à eau
chaude disposé dans une enveloppe fermée où circule l'air
à chauffer. Ce rendement dépendra de la disposition de l'ap-
pareil, de la manière dont les surfaces de chauffe se présen-
tent, et de la vitesse de circulation de l'air le long des
parois métallique-.
Dans les avant-projets on compte pratiquement sur une
transmission de 8 à 10 calories par mètre carré de surface
lisse, par heure, et par degré d'excès de température, lors-
qu'on utilise le rayonnement, et 5 à 6 calories lorsqu'on ne
peut l'utiliser complètement, ce qui a lieu pour les surfaces
enfermées dans une chambre où l'air vient se chauffer avant
de se rendre à destination. On prend moitié de ces chiffres
pour les développements de surfaces ncrvées.
CoM~M~ ~crïMwc-o~ /<wt/M'~w<' de la ~w/arc <~
f/tOt~? ~w appareil a eau <~<w<~? Ici, on n'a pas, commee
pour la vapeur, une température uniforme pour toutes les
surfaces. L'eau entre dans l'appareil à une certaine tempéra-
ture t. Au fur et à mesure qu'elle y circule, elle cède une
partie de sa chaleur et finalement en sort à une température
plus basse On admet que la transmission a lieu comme si
les surfaces se trouvaient en tous leurs points à une tempé-
rature uniforme et égale à la moyenne
<+f
2
)'). 2~
FM.2S8.
FK..N9.
< .<~ t~
FK:.&!0.
ment possible.
t figure 261
La <M!) représente deux chaudières
“<. à eau chaude
de ce genre appliquées par AL Anceau au chaunage de 1 hô-
te T~TH~ de la gare de Ouest, à Paris.
Chacune des chaudières a comme dimensions extérieures
2°* ,75 de hauteur sur i",t0 de diamètre. L intcrva!!e des deux
cylindres est de 0",08a U°.K). Le bouittcur ajoute a environ
0",50 de diamètre sur U",90 de hauteur. Ces chaudières
sont logées dans un fourneau commun dont les carneaux
sont disposés de manière à utiliser au mieux tes parois de
la calandre extérieure. La fumée sort du foyer intérieur par
l'avant. descend par ta moitié de la 'conférence de !a chau
diète pour remonter le long de l'autre moitié. H n y a que
)e fond supérieur qui ne soit pas utilise comme ct.aunage.
Le dessin indique également, au moyen de traits ponctués,
m.
laires intérieurs de 0°.H de diamètre. logés dans un cylindre
de 0*.73 qui forme l'intérieur de t apparcH.
Les croquis (1) et (2) sont deux coupes verticalesperpendi-
culaires l'une à l'autre. Elles montrent la forme des tôles,
leurs épaisseurs, la couronne en fer qui, intérieurement.
porte la grille, ainsi que le tracé ponctue de 1 ouverture qui
sert à la fois pour le foyer et le cendrier. On voit également
les tubulures de la tuyauterie celle du bas correspond au
tuyau de retour: celles du haut servent l'une au tuyau de
départ de l'eau, l'autre au tuyau qui mène au vase d'expansion.
Le croquis (3) est une coupe horizontale suivant AH à hau-
teur du foyer. Le croquis (4) est une coupe horizontale faite
à hauteur des bouilleurs, au-dessus de leur point d'insertion
sur les parois tateratcs du cylindre intérieur.
Cette chaudière a été appliquée par M. d Hamelincourt au
chauffage de l'église Saint-Vinccnt-de-Paul. à Paris.
Ft.t.
<t un d'
tn'*tt tto <'t'uc mt~tit'm n'tics ~:n fond, ~tat: <t
<'<tsou))')<* est posf sur un fuycr en maconncrx* f'ntfnant !:t
~)'H<* <'t un tcmhi~r au dp&snus. t.t' (une <t c\t'o' au
rayonnement: la fumée s'échappe par te haut: mais, au
maçonnerie réfractaire et
moyen d'une boite en tôle garnie de
d'une cloison la divisant, on fait circuler cette fumée autour
de la calandre extérieure, de manière à utiliser sa paroi.
Malgré cela, la fumée sort chaude et contient encore des
calories pratiquement utilisables. M. Chibout la fait passer
dans des tuyaux en fonte constituant un véritable calorifère
locaux
annexe à air chaud, avec lequel on peut chauffer des
communs, vestibule, escalier, etc.
La figure 263 représente une chaudière ainsi construite
appliquée par M. Chibout à
et un chauffage de locaux d'in-
firmerie à l'École Normale supérieure de Paris, et dont il
sera parlé plus loin.
:M2. €h:<Hdi<tVS ~haMHr<~ par ta vap<*Mr. –
Emtptoi de se* p<Mtt!'M. – D" moment qu'on emploie le
chauffage à vapeur pour élever la température de l'eau d'une
chaudière, la forme de cette dernière est indifférente. On la
fait donc des dimensions réclamées par le local, par les rap-
ports avec la tuyauterie, en ne se guidant que par les~-onsidé-
rations de solidité, de facilité de pose et de fonctionnement.
On peut la former, comme dans la figure 26t, d'un vase
aplati en tôle, fermé par deux fonds en fonte portant toutes
les tubulures nécessaires.
Ainsi. dans l'exemple dessiné, le fond inférieur porte deux
tubulures H pour les hrauchemeuts de retour, et quatre tubu-
lures C. deux pour les arrivées de vapeur, deux pour les départs
d eau condensée des serpentins chargés de chauffer l'<'au.
Le fond supérieur porte 1 unique tubulure de départ A.qui
se bifurque à un endroit plus convenable.
Quant aux serpentins, ils sont paraHèb" chat un deux
est formé d'un tuyau qui monte d abord verticalement, puis
descend en xigxag jusqu la tubulure de n'tour. 1)- ont ainsi
toute la hauteur de la chaudière. Il vaut mieux le*, organiser
de telle sorte que toute l'eau condensée aille au n-tour. Ici.
1 eau condensée dans la premier'' branche montante reste
dans le tuvau ou n'tourn'' au tuyau principal d<' vapeur. <'n
<~n< coutraire dn mouv< ment
de cette dernière.
Dans ce genre de chaudières le chauffage a lieu dans toute
la hauteur, et température chargée de produire le mouve-
ment n'est que la moyenne environ entre la température du
départ et celle du retour.
H en est autrement si le serpentin de vapeur a ses spirales
F).Ct.
disposées horixontatcment a !a partie inférieure de ta chau-
di~rp. !.<* chaunagc dp eau s t'tTpctuc des le bas. et tcau de
ta chaudière, dan:' toute la hauteur, est à ta température du
départ, d uù une charge p!us ~r:tnde et une circutation plus
active.
t)ans ces conditions, ou peut mente faire une économie
sur lu coustrnction de la chaudière en la réduisant au nnni-
circulation par des
mum de hauteur et commençant la
tuyaux verticaux partant de la partie supérieure.
Ainsi, les deux dispositions représentées dans la figure 265
sont identiques au point de vue du résultat.
t
Dans le croquis (1) la
chaudière C a toute la
hauteur H qui produit la
charge.Le tuyau de départ
est en D et le tuyau de
retour en A. Le chauffage
est produit par le serpen-
tin S dans lequel !c tuyau
V amène !a vapeur, et
qui écoute son eau de con-
densation par te tuyau de
retour H. La tubulure E
communique avec le vase
d expansion.
Dans le croquis (2) la
chaudière est réduite à la F)e.2C5.
plus petite hauteur pos-
sib!e et est représentée en C'; la hauteur H est complétée
par des tuyaux verticaux qui prolongent de la quantité
nécessaire, l'un la canalisation D de départ, et le second
le tuyau E du vase d'expansion. Le reste de la chaudière.
ainsi que le serpentin, la canalisation de vapeur et te tuyau
de retour demeurent les mêmes. A simple inspection, la
disposition (2) est plus économique.
C'esl en suivant le principe de la secondedisposition qu'ont
été établies les chaudières qui chauHeni à i eau chaude les
divers bâtiments de t hospice des Incurables d tvry. L'une
4'
de ces chaudières est représentée en plan et en coupes dan-*
de
la figure ~66. C est un vase en fonte de t".3~ de dian~-tre
intérieur et d'une hauteur de i",i0 environ. Ce vase est
départ
fermé par un couvercle jonctionnê a brides, 11 porte les tuhu-
Itires de départ de t'eau. cettes deÎ1:-VVU1,
turcs dea sr c
retour, deux tnbM'Hres
plus petites, t'une latérale pour t'arrivée de vapeur. l'autre
au fond pour la sortie d'eau condensée, entin.sur te dessus.
une dernière tubulure pour la communication avec le vase
d'expansion.
La même figure indique la disposition du serpeniin qui
doit faire le chauffagede l'eau. Il est forme d'un grand nombre
HG.2M..
FM. 269.
Ftc.iT).
Ftc.2~.
Ftc.~2.
jumelés. l'un d'aller, l'autre de retour; la température de ces
doubles surfaces est la moyenne de celles des deux tuyaux
FM.2M.
FtG.~4.
FtG.~5.
Fig.~9.
F)e.280.
rez-de-chaussée, dans un caniveau longitudinal de dimen-
sions convenables, ies lignes de tuyaux nécessaires pour
développer toute la surface de chauffe voulue, et de faire
circuler de l'eau chaude dans ces tuyaux. Le caniveau forme
ainsi un vaste calorifère à air chaud ayant ses prises d'air
de distance en distance, et fournissant l'air chaud aux
locaux par l'intermédiaire de bouches de chaleur. Celles du
rez-de-chaussée s'alimentent directement sur le caniveau;
celles des étages sont desservies par des conduits placés
dans les murs de refend. Les unes et les autres sont montées
sur des cylindres ou des demi-cylindres en tôle formant
repos de chaleur.
Le plan général indique en C, C la position des chau-
dieres à eau chaude des divers
chauffages, ainsi que la circu-
lation longitudinale afférente à
chacune d'elles. Elles sont pla-
cées dans le sous-sol d'une série
de pavillons alignés, réunis par
une galerie de service également
en sous-sol. Cette galerie, indi-
quée au plan, se continue
d'équerre pour aller rejoindre le
bâtimentdes chaudièresà vapeur.
Les chaudières à eau chaude,
au lieu d'être chauffées directe-
ment à feu nu, sont chauuces à
la vapeur, au moyen d'une cana-
lisation générale circulant dans
la galerie, ce qui simplifie consi-
dérablement le service. Le chauf-
fage général par la vapeur était
tout indiqué, la vapeur servant
aussi à la cuisine, et permettant
de centraliser tous les chauffages
en un seul atelier de production
de chaleur. Le choix des pavillons
contenant les chaudières à eau
chaude était très judicieusement
fait, tant au point de vue de la
répartition des surfaces que de
la distribution convenable de la
vapeur et de la réduction de la
canalisation au minimum de
longueur.
Si on passe maintenant à l'étude
d'un des chauffages à eau chaude,
on voit qu'il correspond à trois
pavillons et à trois corps de
bâtiments intermédiaires.
Dans celui qui est représenté
en plan par la figure 281, les bâtiments à chauffer sont en
ligne droite, tous élevés sur terre-plein, sauf le pavil-
lon P, qui a un sous-sol destiné au chauffage et dans lequel
–
V11 4VV444
i 1
~101 1Q. bAIG-
rie générale.
Une cave en maçon-
nerie étanche descend
en contre-basdu sous-
sol à une profondeur
suffisante pour obte-
nir une hauteur de
chaudière de 4 mètres
nécessaire pour déter-
miner convenablement
le mouvement de l'eau.
La chaudière est au mi-
Fto.282. lieu de cette cuve, en
C, et les tuyaux en
partent et y reviennent en formant deux circulations l'une
correspond au corps de bâtiment M, l'autre aux deux bâti-
ments M~ et Mg. Cette dernière est double de la première
comme longueur et comme surface.
La chaudière a été précédemment décrite page 568; de la
maçonnerie qui l'enveloppe partent, à hauteur convenable,
FM. 283.
FM 285.
FM. 290.
des surfaces placées uniquement dans les sous-sols, l'air
chauSé se rendant seul aux étages. On a groupé les colonnes
.r.~ .m..a:
montantes d'air chaud, et, au bas de chaque groupement.
on a tnstatlé un calorifère à eau
chaude; cette dernière est chauffée
par la vapeur.
La surface de chauffe est très divi-
sée mais elle se trouve établie au
pied même de toutes les gaines mon-
tantes, sans qu'aucune circulation
horizontalene vienne refroidir l'air.
11 y a ainsi six calorifères à eau
chaude par pavillon de malades, et un
certain nombre d'autres sont répar-
lis suivant tes besoins dans tes corps
de bâtiments contenant les services
généraux.
Chacun des calorifères est forme
d'une ligne de tuyaux verticaux en
fonte, à nervures longi tudinales,logés
dans une enveloppe rectangulaire en
métal et maçonnerie, aussi isolés que
possible, afin de diminuer les pertes
par les parois extérieures.
Ces tuyaux communiquent par le
haut et par le bas, et l'un d'eux
reçoit un serpentin de vapeur des-
tiné à chauffer l'eau. Il se produit
alors une circulation qui répartit la
chaleur sur toutes les surfaces. L'air~
–
ticale du bâtiment par un plan trans-
–
versal. Dans cette coupe on voit que
dans chaque pavillon de malades il
y a trois salles superposées. Les
conduits de chaleur, représentés par le dessin, viennent du
calorifère du sous-sol, où l'air se chauffe, passent dans les
murs et de là, à travers le plancher, vont gagner le repos
de chaleur du prem:er étage qu'ils sont chargés d'alimenter.
Ces conduits se trouvent prolongés dans le reste de la
hauteur des murs par des conduits de ventilation qui
doivent évacuer l'air vicié.
2~S. Chauffage de l'hôpital Tenon. L'hôpital
Tenon a été construit vers i872, à Paris, dans le quartier de
Ménilmontant. !1 est formé de quatre grandsbâtiments paral-
Les Ngnfes 290, 291 et 292 sont tMe* de la Sem<t&M det CMM<n«'<<'Mft.
lèles réunis par des galeries ou des bâtiments de services
généraux, et occupant un vaste espace de plus de 100 mètres
de large sur 200 mètres passés de longueur.
La figure 293 donne en plan la disposition de ce grand
établissement.
Le chauffage a été établi par M. Haillot, sous la direction
F<c. 293.
FM. 294.
FM.295.
F<c. 296.
FM.29S.
FM. 302.
F;3M.
suivante. indiquée dans la coupe transversale (fig. 3~).
Les satïes du rez-de-chausséeadmettentl'airpar des grilles
placées au bas des cloisons et débouchant dans le couloir de
service.
Le radiateur chauffe cet air et. après un séjour suffisant
dans chaque pièce, ce dernier s'écoute par des grilles de venti-
lation situées dans la cloison, près du plafond. Il est recueilli
à la partie haute du couloir dans une gaine V il est ainsi
conduit à l'extrémité de droite dans une cheminée H adossée
au mur de refend qui termine le bâtiment.
FM..305.
Fm.306.
dans nombre de circonstances.Non seulement il sert à loger
l'excédent d'eau produit par la dilatation ou les bulles de
vapeur, et & donner issue à la vapeur, mais encore il est
chargé de distribuer l'eau chaude aux services de l'infir-
merie pour les bains et l'office.
On ne peut pratiquement prendre d'eau sur la circulation
même d'un chauffage à eau
chaude pour peu que la
consommation soit un peu
élevée, le renouvellement
de l'eau dans la tuyauterie
et dans la chaudière y déter-
mine rapidement des dé-
pôts calcaires, du /<M'p,
comme on dit. Ce tartre
diminue tes transmissions,
augmente la quantité de
combustible brû)é, et peut
même, en obstruant les
tuyaux, déterminer de très
graves accidents.
M. Chibout a !evé ta dif-
ficulté à t'Éco!e Normale, en
séparant les deux services
TT et en se servant de deux
F<c.30T. réservoirs emboîtés R et R'.
R est tronconique et sert
de vase d'expansion. R' est le réservoir à eau chaude pour
le service il coiffe le premier et est chauEfé à ses dépens.
R, le vase d'expansion, est plein d'eau jusqu'à un certain
niveau, limité par un trop-plein l'alimentation se fait, dans
le sous-sol, par une communication avec le tuyau d'eau de
la ville deux robinets conjugués, manœuvres par la même
manette, ouvrent à la fois le tuyau de la ville et le tuyau
du trop-plein [croquis (2)] dès que l'eau apparaît à î'orince
du trop-plein, on ferme les deux robinets.
Le vase d'expansion est fermé, mais il faut limiter la pres-
sion qui s'y peut exercer. On le fait au moyen de la soupape
hydraulique figurée au dessin c'est un tuyau qui part du
sommet du vase d'expansion, descend jusqu'à un niveau
inférieur déterminé par la pression limite qu'on s'est assi-
gnée, et remonte à l'air libre. Il y a de l'eau dans ce tube
en U sinsi formé, et un renflement loge l'excédent d'eau
lorsqu'elle est chassée par la pression de la vapeur. Pour
éviter que l'eau ne sorte du tube tumultueusement, un tuyau
d'échappement de vapeur se présente avant que le niveau
ne soit descendu tout à fait en bas.
Le réservoir d'eau chaude pour les services de l'établis-
sement a sa canalisation tout
a fait distincte. II est alimenté
au moyen d'une b~jùe à
itotteur recevant i'eaude la
ville et munie d'un trop-plein
la communication est faite
par un tuyau en U pour que
la bâche ne puisse chauffer.
Le tuyau de distribution d'eau
chaude est marqué e. Enfin.
l'espace libre au-dessus de
l'eau chaude communique avec
l'échappement de vapeur pour
éviter de la buée dans le
erenier.
~t~ttt~t. rtc. ~ue.
Lorsque le réservoir R' est
encombré de dépôt et de tartre, il n'y a qu'à le démonter,
le nettoyer, et gratter le tartre qui peut recouvrir la sur-
face chauffante.
Les deux réservoirs. tout en se chauuàntl'un par Fautre
au moyen de 1 ingénieuse disposition qui vient d'être indi-
quée, ont donc leurs services complètement indépendants.
Dans les établissements où il faut de l'eau chaude toute
l'année, M. Chibout installe pour le service d'été une petite
chaudière spéciale reliée & l'ascension et au retour, et qui
permet de faire le service sans avoir à faire intervenir le
grand chauffage d'hiver.
Les radiateurs employés par M. Chibout sont composés
d'une série de tubes de faible diamètre, affranchis bien
d'équerre, à longueur fixe, reliés haut et bas à des collecteurs
transversaux en fonte le joint se fait dans une rainure cir-
culaire, avec un peu de mastic sur lequel viennent appuyer les
surfaces à joindre.
La pression a lieu par le moyen d'un boulon qui traverse
le tube et les collecteurs, et qui est serré à la partie haute
par un écrou à chapeau.
On produit ainsi un poêle très plat, présentant une surface
Fm.3S9.
F'o.3M.
sion disparaît, le retour fonctionne, soulève la soupape G,
et la chaudière ainsi que B se remplissent. Pendant ce
temps, le liquide de la capacité C, sous l'influence de son
poids et de la vapeur au dessus, c'est-à-dire d'une charge
considérable, se met à circuler. Un instant après, une nou-
velle pulsion aura lieu, et, au moyen de ces intermittences
pendant lesquelles on accumule la charge, on obtient un
mouvement bien plus vif que dans une circulation ordi-
naire. En faisant varier la distance de B à C, on fait varier
la pression que l'appareil doit supporter en plus de la pres-
sion atmosphérique.
Pour éviter que l'eau froide du retour, en arrivant dans la
chaudière, ne détermine une brusque condensation de la
vapeur du réservoir B, et, pa~ suite, des chocs et des sou-
bresauts nuisibles, M. Chibout dispose la sphère 1' de telle
sorte qu'elle ne s'appuie pas hermétiquement sur son siège.
Au moment de la pulsion urne partie de l'eau passe en des-
sous de la soupape et revient la première et à plus haute
température en contact avec la vapeur. L'eau plus frcïde la
suit alors sans inconvénient.
b.
destinées à élever la température sont placées tantôt dans les
locaux mêmes, 1~uE
lorsque la na£u_rP~I_g p~i
ventilationnatorelle
Ix ventil_atign g~~te
est sufBsante,
tantôt hors des locaux, lorsqu'il y a lieu d'introduire de l'air
extérieur par l'appareil même de chauHage.
L'hôtel avec les appareils et circulation d'eau chaude est
représente dans les deux figures 3it et 3i2, par un plan
du sous-sol, un plan du troisième étage, une coupe transver-
sale et une coupe longitudinait:.
-1["- Q
Ainsi que le montrent les tracés, la chaudière à eau
chaude F est placée dans la cave. De la chaudière part un
tuyau A montant directement au vase d'expansion E placé
dans le comble. De ce vase partent quatre colonnes descen-
dantes qui se répartissent dans les diSerecte~ parties du
bâtiment, et vont alimenter d'eau chaude les surfaces cor-
respondantes.
Ces surfaces sont tantôt des poêles à vapeur verticaux à
ailettes, placés dans les angles des pièces, tantôt des circu-
lations plus ou moins développées, disposées dans les allèges
des baies ou sous les plinthes des murs de refend. Partout
les surfaces sont appropriées au mieux aux locaux à chauffer.
!1 y a dans le sous-sol une batterie de tuyaux à ailettes
destinée au chauffage du vestibuleet du salon à rez-de-chaus-
sée les tuyaux sont verticaux et les ailettes sont longitudi-
nales. L'eau chaude y arrive par le haut, au moyen d'un
branchement fait sur le retour de la colonne t, et un robinet
permet le réglage de l'eau qui doit passer par cette surface.
Chaque colonne descendante de chauffage se termine par
un retour à la chaudière, et ces retours, ainsi que celui du
calorifère D, se réunissent de manière à ne former qu'un seni
tuyau, en communication avec la partie inférieure de la
chaudière.
FM.<it.
Dans la figure 31 i la coupe verticale est faite suivant la
ligne OP. On y voit le tuyau montant a, le vase d'expansion
E, le parcours des canalisationsi et 2, et le départ des deux
antres.
En C est établie l'alimentation d'une chaufferette située
sous un bureau, dans la pièce principaledu rez-de-chaussée.
Cette même coupe OP montre en même temps la batterie
de tuyaux D dont il a été parlé tout à l'heure.
Le plan du sous-sol de la même Sgnre donne la disposi-
tion de la chaudière, le départ a de l'eau chaude et toutes
les canalisations de retour.
En G est le tuyau de fumée.
La figure 3i2 donne le plan du troisième étage, ainsi que
la coupe longitudinalesuivant MN.
Le plan du troisième étage montre la position du vase
d'expansion E, du tuyau de fumée G et des canalisations de
départ de l'eau chaude des quatre tuyaux principauxqui
forment les colonnes descendantes du chauffage, réparties
convenablementdans les locaux inférieurs.
La coupe verticale indique la position de la colonne mon-
tante a, la circulation de la conduite descendante n" 4,
et la distribution d'eau chaude qu'elle fait aux divers locaux
qu'elle est chargée de desservir.
Ainsi qu'on le voit, les surfaces de chauffe sont placées
directement dans les locaux desservis pour le deuxième
étage et une partie du premier. La salle à manger située au
premier étage est, de plus, changée par une batterie de
tuyaux verticaux & nervures placé; au rez-de-chaussée.
La figure 3i2 représente en élévation et en plan l'installa-
tion de la cave de chauffage, On y voit la chaudière F pla-
cée dans son ibumeau, avec l'escalier qui la dessert et permet
~'accéder à l'orifice de chargement du combustible. G est
le tuyau de mmée; D est la batterie de chauffage du vesti-
bule et du salon du rez-de-chaussée.
La tuyauterie qui part de la chaudière et y revient est
indiquée eL élévatic-n et en plan. a est le tuyau qui va de la
chaudière au vase d'expansion, et les tuyaux i, 2, 3, 4 et 5
sont des retours qui se réunissent dans un collecteur com-
FtG.3!2.
mun avant de rentrer dans la chaudière. Le retour dé !a
<M)lonne 1 se bifurque en arrière, et les deux chemins
que
FM. 3i3.
FM.3t5.
établit soit dans tes allèges des fenêtres, soit dans les angles,
sous forme de poêles. On peut les faire passer partent dans un
faible espace sans dégradation, et sans construction spéciale,
sans nuire à l'aspect et à la décoration de la pièce chauffée.
Le chauffage peut être économique puisque les surfaces
de chauBe sont placées dans les pièces mêmes à chauffer, et
que la ventilation peut être restreinte à son minimum, c'est-
à-dire presque nulle. Il peut aussi, par des prises d'air con-
venables, se combiner avec une ventilation plus énergique.
Lorsque les parcours assignés aux circulations les
exposent à geler à certains passages, on évite cet inconvé-
nient en remplissant les tuyaux d'un mélange d'eau et
de glycérine, qui supporte une température très basse sans
se solidifier. La faible capacité des tuyaux et le bas prix de
la glycérine commune permettent, par une dépense très
faible, d'éviter tout danger de congélation.
Le seul inconvénient du système Perkins, inhérent du
reste à la plupart des chaunages à eau chaude, est de se prê-
ter difficilement à une indépendance complète du chauffage
des divers locaux. On peut bien diviser une circulation en
deux ou trois circulations partielles,mais là s'arrête la divi-
sion pratiquement possible.
303. Disposition de MM. <Er<MiveMe et Arqmem–
tMMM'g. Le croquis de la figure 316 représente le schéma
Fm.3t6.
d'un chauffage à eau chaude, genre Perkins, à pression
réduite, tel que les installent MM. Grouvelle et Arquem-
bourg.
La chaudière A est du système multitubulaire à petit
tolume d'eau; elle est constituée par aa certain nosibre d&
serpentins en tubes de fer réunis à leurs extrémités dans des
collecteurs. Sur le collecteur supérieur sont branchés le~
départs d'eau chaude sur les collecteurs inférieurs, les
retours d'eau refroidie. Cette chaudière est celle qui est des-
sinée dans la figure 256. La grille est composée d'une partie
inclinée à 45°, suivie d'une partie horizontale elle est ali-
mentée par une trémie pouvant contenir une certaine réserve
de combustible. L'eau circule dans des tuyaux en fer de
petit diamètre, depuis la pression effective de 0 kilogramme
jusqu'à la pression maxima de 15 kilogrammes par centi-
mètre carré.
La pression de marche varie avec la température extérieure,
la marche à 15 kilogrammescor-
respondant aux tempérsiures les
plus basses de l'hiver. A cette
pression, la température de l'eau
à la sortie de la chaudière est
de 200" environ. La pression est
limitée par une soupape H a
dégagement latéral qui se lève
sous une charge de 20 à 25 kilo-
grammes par centimètre carré.
A la pression de i5 kilo-
grammes, une sonnerie électrique FM.3H.
mise en communication avec le
manomètreKavertit bienavant que la soupape pmsse se lever.
Si la soupape se lève, l'excès d'eau chaude s'échappe par le
tuyau de dégagement latéral et se rend à l'extérieur; il y a
lieu de baisser le feu et de remplir l'appareil dès que la
pression est redevenue nulle par le refroidissement. Il faut
aussi s'assurer &i la soupape est bien remise sur son siège
et ne perd pas l'eau d'une façon continue.
La canalisation de départ s'élève à partir de la chaudière
en une colonne montante sur laquelle sont branchées les
eirculations secondaires chautfant les étages. Chaque circu-
lation secondaire est réglée par un robinet-valve permettant
de régler le chauuage de l'étage desservi.
Un de ces robinets-valvesest représenté dans la ngure 317.
Il est composé d'un boisseau cylindrique à pas de vis se rac-
cordant avec les tuyaux et dans lequel tourne une cief de
même forme percée d'un orifice en losange. Cette clef est
pressée par un ressort inférieur maintenu par un chapeau à
vis faisant joint sur un siège à grain d'orge. En haut, la clef
porte, par un cône qui fait joint, sur un siège de même forme,
et se termine par une tige d'abord ronde, puis carrée, recou-
verte par un second chapeau. C'est ce dernier chapeau que
l'on enlève lorsque, même en marche, on veut modifier le
chauffage; on découvre le carré de la clef, que l'on manœuvre
par le moyen d'une poignée mobile.
Les canalisations secondaires de retour circulent en sens
contraire et rentrent dans la colonne descen-
dante de retour parallèle à la colonne mon-
tante de départ.
Le vase d'expansion c, destiné à recevoir
ta dUataiion de l'eau, est placé à la partie
supérieure de la circulation il est vide à froid
et se trouve formé par un ou plusieurs tubes
de plus gros diamètre. 0*07 à O',08 inté-
rieur, disposés horizontalement ou verticale-
tm. 3M. ment d'après la place disponible.
Le bas du vase d'expansion est relié à l'une
des circulations d'eau, par un tube de 0*,0i5 de diamètre
intérieur sur lequel est fixée la tubulure D de remplissage.
Sur le haut du tube est établi un purgeur qui dégage l'air
accumulé au-dessus de la surface de l'eau.
Les circulations doivent être étanches, et les pertes
d'eau presque nulles elles sont compensées par une légère
addition d'eau, une ou deux fois par semaine. La chaudière,
les canalisations et le vase d'expansion sont éprouvés à la
pression de 200 kilogrammes par centimètre carré et, à cette
pression, elles ne doivent donner aucune fuite.
Lorsquela circulation des tuyaux ne donne pas un dévelop-
pement assez grand de surface, on augmente cette surface de
deux façons ou bien en créant des excédents de longueur de
tuyaux sous forme de serpentins B plus ou moins dévelop-
pés, et que l'on commande par une jauge E de réglage ou
bien en remplaçant une certaine longueur de tuyaux lisses
par une longueur égale de tuyaux garnis de disques.
Lorsque, dans une circulation, deux tuyaux sont branchés
î'un sur l'autre, MM. Grouvelle et Arquembourg les réu-
nissent par un T spécial (fig. 318), dont la disposition est
telle que le mouvement du liquide dans le tuyau principal
entraîne celui du branchement qui s'y déverse. La seule
précaution à prendre est d'ouvrir un orifice a an fond de la
buse d'entrainement, afin d'empêcher tout cantonnement
d'air dans l'espace annulaire qui l'environne.
CHAPITREX
VENTILATION
SOMMAIRE
–t
305. Cubes d'air à admettre pour la ventitation.
304. Ventilation artineieHe.
3M. Du mouvementde air dans tes pièces habitées. 301. Ventilation
dété et ven!Mation d'hiver.-308.Ventilation rationnelle. 309. Condit:ons
convenables de température et de vitesse. – 310. Emploi des chambres de
mélange. – 311. Des moyens d'obtenir le mouvement de l'air. Ventilation
par appel. 3t2. Inconvénients de la ventilation par appet. Préeantions
à prendre. 313. Des cheminées de ventilation. 3i4. Ventilation du
Théttre-Lyrique. 315. Ventilation du Dépôt de la Préfecture de police.-
316. Ventilation des salles d étudede l'École eentnue.–3n. Ventilation de la
salle des séances du S~naL–3t8.Ventitationpar puision.–3t9. Des moyens
mécaniques de produire le mouvement de air. 320. Combinaison d'one
ventilation insottêe et d'un chauûage a air chaud. 32t. Ventilation de
t
t hopitat Lariboisiëre. 322. Ventilation de ttMet-Meude Paris.- 323. Ven-
tMations par appel et par pulsion combinées. 3ït Ventilation d'an am-
phithéâtre de i'Ëcote centrale des Arts et Manufactures. 325. Appel mé-
canique dans les combles.
CHAPITRE X
VENTILATION
malades ordinaires.
salles de chirurgte et
mêifesed&M
60 à 70
i00
M&pitaax.
( en tempsd'épidémte.
d'accouchement.
150
Prisons.
ordinaires.
joar.
insalubres.
Métres cubes
50
<{spectacles.
nuit.
Atehers.. t1
Salles de
1ventilation de jour..
ventilation
» de
d'enfants.
60
Ecoles
Ecoles
Ecuries
d'adultes.
Salles de réunions momentanées, amphithéâtres.
etétables.
~à
25à
i80
30
<5
30
à 200
Mais ces chiffres sont trop forts. On peut les réduire dans
de très notables proportions, en disposant la ventilation
d'une façon convenable pour que l'air vicié s'échappe sans
trop se mélanger à l'air neuf.
30C. Du mouvement de t'a!* dans tes pièees
liabitées. – L'élévation de température de l'air, en même
temps que l'introduction de l'air chaud dans les locaux de
..1..(.
nos édiBces, y déterminent des ..I:AIII!
(t) (2)
FtG.320.
f't –m
conduits verticaux menant l'air vicié dans le haut du bâti-
ment à réunir tous ces conduits
dans des gaines horizontales
ayant une légère déclivité, pla-
cées dans le comble et amenant
cheminée A (/
le produit de la ventilation à une
321) de large
section, montant au-dessus de la
couverture.
On sectionne souvent les édi-
fices en plusieurs régions ainsi
traitées, aboutissant à plusieurs
cheminées réparties convenable-
ment sur les toitures.
On profite souvent des cha-
leurs perdues de l'appareil de
chauffage pour aider au mouve-
ment de l'air pour cela, on fait
passer sa fumée encore chaude
dans un tuyau métallique a qui
occupe le centre de la cheminée.
D'autres fois, on y établira un
véritable calorifère avec foyer
FM. 32t.
-8-
où la ventilation doit se produire. m
distinct, que l'on entretiendra
allumé .pendant tout le temps
FM.M~.
FM..3M.
FM.3M.
Fto.328.
Ftc.329.
Fio. 330.
F.c.M~.
les services généraux aux bouts et dans les ailes, les salles
dadministréa.
es
2
La ventilation mécanique est installée au centre. Un moteur
g fait mouv,,oir,'au moyen d'un arbre de couche, deux venti-
lateurs hélicoïdaux/~<{ui aspirent l'air par les quatre prises
extérieures ee. Cet air se rend par les conduits h vers les
calorifères B, placés vers les ailes. Le plan indique les
divers conduits qui, partant du calorifère, vont mener l'air
chaud au pied des gaines montantes, et de là dans les divers
locaux de l'établissement.
Cette installation ne demande qu'une précaution, celle
d'avoir un calorifère à air chaud parfaitement installé avec
joints très hermétiques, de telle sorte que l'air insufflé ne
puisse passer dans le conduit de fumée en perdant inutile-
ment )a chaleur qu'on lui a donnée.
La coupe verticale montre le reste de l'installation. Les
conduits C alimentent le rez-de-chaussée les conduits D.
t'étage. L'air arrive par des bouches ou des repos de cha-
leur il monte au plafond et redescend. !1 sert de véhicule
de chaleur et doit donc entrer à température élevée. Quant
à l'air vicié, il est pris dans le bas des pièces, monte dans
les gaines verticates i et se groupe dans le comble, où les con-
duits le mènent à une cheminée d'appei chauffée par le
tuyau de fumée du calorifère.
On est donc loin, dans cette application, de la ventilation
rationnelle dont il a été parlé.
La combinaison d'un ventilateur soufrant et d'un catorifpre
à air chaud a été reprise par M. d Anthonay. et appliquée à
un certain nombre d'établissementssous le nom d ac/'o-fc/o-
~'ï/frf. L'économie de premier établissementqui en résulte
est un avantage sur t'emptoi plus sûr et ptus commode de ta
vapeur. Dans bien des cas. on y trouve une simplification de
l'installation de l'air chaud, puisque cela permet de rayonner
cet air chaud à de grandes distances tout autour d'un calo-
rifère. et.parsuite, dechauffer, question de ventilation à part.
des cubes considérables avec un seul appareil.
Nous donnons, dans les figures 334 et 335. l'application qui
a été faite de celle disposition au chauffage de l'hôtel du
prince R. Bonaparte, avenue d téna, à Paris. L'hôtel couvre
un terrain irrégulipr. d'environ 65 mètres de long sur
35 mètres de large, avec des différences de niveau et des
hauteurs considérables.
Grâce à des ventilateurs actionnés par des machines mo-
trices, M. d'Anthonay a pu faire le chauffage de tous les
bâtiments qui composent l'hôtel avec un seul et même
groupe de calorifères.
Ainsi qu'on le voit dans le plan, les ventilateurs prennent
l'air dans une cour intérieure de service, le refoulent dans
F<o.3M.
FM. 339.
Fw. 343.
FOURNEAUX DE CUISINE
SOMMAtRE:
FOURNEAUX DE CUISINE
(i)
FM. 345.
FM.3t6.
Fte.3H.
besoins. On voit la forme de ces cendriers dans la coupe (2)
de la figure 3t7.
Cette seconde paillasse est soutenue de la même manière
que la précédente par les murs en briques et par une cein-
ture /I En dessous, l'intervalle restant jusqu'au sol est divisé,
suivant les besoins, en compartiments, dans chacun desquels
on met un charbonnier mobile permettant un certain appro-
visionnementde combustible. C'est généralement une caisse
en bois d, munie de poignées et montée sur roulettes, afin de
pouvoir la tirer en avant.
A côté de ce premier fourneau, on établit d'ordinaire une
cheminée à bois a, de O'.SO à 0",70 de large, dont l'âtre
est établi au niveau de la paillasse du bas. Quelquefois on
remontecette cheminée au niveau de la paillasse du haut. Le
foyer est compris entre deux co~M en briques en avant,
il est limité par un rideau mobile; au fond, on le garnit
d'une piaque de fonte c. On le raccorde avec le tuyau de
fumée par des glacis et une plaque de soubassement u,
comme pour une cheminée ordinaire.
De l'autre côté du fourneau potager, et a la même hauteur,
on place ordinairement la
pierre d'évier l que l'on sou-
s:
tient sur i~
te jambage n.o..
s.. ssoyen
:W'IrIo~ft6W'4 au
Fm.350.
FM. 35t.
Fia. 356.
Fm.359.
FM.36i.
grands établissements. Pour des programmes plus étendus,
on peut encore augmenter l'importance du fourneau, et alors
on le double en mettant deux foyers distincts. La figure 36i
représente la moitié de l'installation d'un fourneau de ce
genre fait de deux appareils à double service contigus. D'un
côte, celui qui est représenté, se trouve une grande étuve
chauffe-assiettes, et, de l'autre, symétriquementdisposée, une
grillade très développée.
Fm. 362.
importants, il est souvent avantageux de les isoler an milieu
de la cuisine, surtout lorsque cette dernière est grande; on y
trouve l'avantage de pouvoir circuler toutautouret d'accéder
à toutes ses parties. On réduit ainsi les dimensionsde l'appa-
rei! mais, d'un antre côté, il y a un plus grand développe-
ment des façades, et le prix en est plus élevé. L'appareil figuré
dans le croquis 362 est destiné à faire la cuisine pour un
établissement hospitalier d'une centaine de lits. La fumée
plonge dans le sol, rampe sous le carrelage, et va regagner
une cheminée montante ménagée dans l'un des murs de l'édi-
fice. Au bas de cette cheminée est un foyer d'appel.
Dans ce fourneau on a installé deux marmites fixes, l'une
pour le bouillon, l'autre pour les légumes. Le bas de ces
marmites plonge dans la fumée d'un carneau disposé à cet
effet. tes marmites sont en fonte meulée intérieurement.
Leur partie extérieure est doublée d'une enveloppe de cuivre
avec collerette rabattue sur la plaque de coup de feu. C est
ce que l'on appelle un pa~c~p en cuivre.
Les marmites sont circulaires en plan, et la façade arrière
suit les sinuosités de ces appareils. Les robinets d'eau sont
placés dans des parties rentrantes, de façon que leur saillie ne
puisse gêner.
Le fourneau est alimentéd'eau froide par une canalisation
terminée par un robinet à col de cygne, tournant de telle
sorte qu'on verse l'eau directement dans l'une ou l'autre des
marmites.
Deux coqucmars permettent de chauffer toute la quantité
d'eau dont on a besoin, au moyen des chaleurs perdues.
Le plan représenté par la tigure 363 est celui d'un autre
fourneau isolé, construit par M. Cubain, et la coupe est faite
horizontalement sous la plaque, afin de montrer la circula-
tion de la fumée.
Le foyer C est rectangulaire, avec prolongementarrière en
triante. L'avant, sur trois côtés, est limité par une caisse
en fonte arrière est formé par les parois d'un bouilleur en
fonte D destiné à chauffer 1 eau d'un réservoir supérieur,
pour d'autres besoins de rétablissement. La fumée sortant
du foyer se répand sous la plaque de coup de feu. Au moyen
de registres, on dirige les flammes soit sur 1 un des fours,
soit sur l'autre, soit sous l'une ou l'autre des marmites, à
volonté, suivant le genre de cuisson que 1 on doit faire.
Les coquemars E sont alimentés directement par une cana-
lisation souterraine, avec une caisse à flotteur placée dans
l'un des angles de la pièce et qui maintient leur niveau cons-
tant d'une façon absolue.
L'élévation de cet appareil est représentéedansla figure364,
du côté de la façade principale, de telle sorte qu'on y voit la
porte du foyer, celle du cendrier, les quatre portes des étuves
etdes fours, les robinets de puisage des coquemarset la barre
de garantie.
La projection des marmites est indiquée dans le croquis,
Fte. 363.
F)e.36t.
Fto.366.
Fte. 369.
Ftc.3~.
FM. 3~.
FM. 3M.
Fte.3M.
Fto.3~5.
tXTnoDucnoN
NOTIONS GÉNÉRALES
tiMe.
Objet de la
Matériaux
Principaux
fumisterie.
emptoyés.
combustibles.
Unité de chaleur, calorie. Puissancecaiorinque d un combus-
Influence de eau sur la puissance calorifique d'un
Tourbe.
Puissance calorifique d un corps composé.
Des bois.
Tannée.
Effet de la chaleur.
corps.
sances calorifiques d'un certain nombre de
corps.
Valeurs des puis-
Combustion.
"ag*
3
S
9
10
2
t5
Charbon de bois. Charbon de Paris.
France.
Charbon de tourbe. 16
i8
usuels.
Production des lignites en
coke.
Lignites.
Houilles. Anthracites.– Production houHK're de la France.. i9
spontanée.
Composition chimique comparée des principaux comhn~tiMes
honilles.
Combustion
Essais de la houille. Commerce
catibrée.
des
24
25
Goudrons.
Agglomérés de honilie. Bouille 28
Du 29
30
Huiles de schistes.
CombuBtiMes gazeux réctairage.
toxiques.
Hydrogène, gaz de 30
32
Oxyde de carbone. Ses propriétés
CHAPITRE 1
DES FOYERS
fixes.
Fumée.
Flammes.
Combustion des combustibles
Combustion des gaz.
Combustion complète et combustionincomplète d'une flamme.
Pf*.
37
38
foyer.
<û
Combustibles mixtes. Combustion du bois, de la houitte. 42
Volume d'air Nécessaire à la combustion. Tableau. 4t
Quantité de chaleur emportée par tes produitsdela combustion. 49
Température d'un
grittcs.
grilles.
ordinaires.
Epaisseur de combustible à brûler sur tes
Construction des grilles
Surface à donner aux
Grilles spéciates. Grille à gradins. – Grille Wackernie.
50
52
53
56
57
métat.
inconvénients.
Comparaison des foyers en maçonnerie et des foyers eu métal..
métat.
59
Foyers droits.
Arquembourg.
Leurs 59
métat.
Foyer Grouvelle et 6<
Foyers droits en maçonnerie et 62
Foyers droits en
pratique. <?
fumivores.
Foyers horizontaux. Construction 69
Foyers horizontaux en 73
De la fumivorité. Considérationsgénérâtes sur tes appareils
73
incomplète.j.
Divers moyens employés ou essayés pour obtenir la fumivorité.. 76
dillot.
Pertes de chaleur: par absence de fumivorité, par combustion
gazogènes.
Quelques exemples de foyers fumivores. – Foyer Hinstin.
Rosenstieht.
78
79
Perret.
Foyers 81
gaz.
Foyer 83
Foyers destinés à brùler tes combustiblesmenus. Foyer Go-
85
Foyer Michel 8%
Foyers à liquides. Foyers à 89
Combustion du gaz de Féctairage. Foyers domestiques. 9t
CHAPITRE M
cheminées.
mouvement.
InOuence d'un vent horizontal sur l'oriuce d'une
Sections pratiques des
cheminée.
i03
<(?
<07
H<
it2
bâtiments.
bâtiments.
Construction des tuyaux de fumée dans les ii3
«t
Tuyaux en tôle. Traverséedes
importants.
construction.
Cheminéesd'usines en tôle, pour foyers
Cheminées d'usines en briques.
supérieur.
Principes généraux de leur
ii9
i22
cheminées.
Couverturedu couronnement
d'exécution.
briques.
Cheminées carrées et rondes. Détails
i25
127
d'usines.
Chatnage des
Exemples de cheminéesen
Des carneaux de fumée.
cheminées
Carneaux rejoignant les grandes
i30
i3i
i36
CHAPITRE
SURFACES DE CHAUFFE
taNeaux.
Tableaux des pertes de chaleur par contact de
Péeiet.
Chaleur émise par le contact de l'air. Formule de
148
150
i53
Applications des
nervées.
Influence de la vitesse de l'air sur la transmission par contact..
méthodique.
i6t
t63
métallique.
Transmissionpar surfaces 164
isolantes.
Principe du chauffage i67
Transmissionde la chaleur de la vapeur d'eau à travers une paroi
169
Enveloppes i70
CHAPITRE IV
murs.
Transmission à travers les corps mauvais conducteurs, tels que
Tableaux des pertes de chaleur par les
Résumé des pertes de chaleur d'un
vitrages.
édifice.
Tableaux des pertes de chaleur par les
177
179
182
183
artinciet.
TempératurcN extérieures.
Perte par le renouvellemenl.de l'air naturel ou
Température à obtenir dans tes locaux des principaux édifices..
Applications pratiques des tableauxqui précèdent.
Chaleur produite par les et tes appareils d'éclairage..
187
188
189
190
personnes
Programme de chauffage d'un édifice. Tahteau. 195
196
–
Pertes de ehateur rapportées au cube chauffe.
Défait des pertes par pièces. Disposition des tableaux 197
199
CHAPITRE Y
intérieur.
ventouses.
conduits.
CHAUFFAGE PAR CHEMINÉES
Premières cheminées.
Établissement des
Cheminées actucttes, Arrangement
ordinaire.
203
288
unilaircs.
Mode de combustion dans une cheminée 211
Nettoyage et ramonage des 2f3
Remèdes.
ventilation.
Inconvénients des cheminées qui fument, 214
Tuyaux 221
Effet utile d'une cheminée ordinaire comme chauffage et comme
prussiennes.
Joty.
coffres.
222
Cheminées à rendement amélioré. Cheminées-poètes dites
Péctet.
Chcminées-catoriferes. Premier appareil de
22t
226
Fondet.
gax.
Cheminées à 227
dement,
Cheminée système
Parisienne.
Cheminéesà tuyaux. – Apparei!
mobiles.
Grille à coke de la Compagnie
Considérationsgénérâtes sur les eheminée'-fateriff'res.
Cheminées
Cheminées à
Ren-
230
231
23t
236
237
237
CEAP!TRE Yï
CHAUFFA&EPARI'OËaLBS
ma~o!)neri'
Braseros. leurs danger* t.eur emploi pour le séchage des
243
Pages.
Fonctionnement.
dechauffagc.
poètes.
garde.
Des poètes en générât. Rendement.
influence d'un fonctionnement intermittent sur la puissance d'un
245
faïences.
appareil 249
Dimensions à donner aux 250
français.
Poêle de corps de 25i
droit.
Poètes en 253
combustible.
Poêle Gurney. Poêle 254
tible.avantages.
Poêles à magasin de 258
nervures.
Poèles~atorifèrcs.
plongeant.
réfractairc.
Poète avec cloche à
Poêle-calorifèreà tuyau
Leur:;
Poèles-catorifèrcs à foyer
261
262
265
266
posée:
Poêle Muller en terre 268
Poète-catorifère Gencste et Herscher, avec magasin de combus-
Poètes-cheminées.
Poètes de salle à manger avec enveloppe en 272
gaz.
277
-j
Poètes-catorifères chauffant plusieurs pièces, contiguës ou super-
Poètes mobiles. Appareil de Choubersky. 279
282
Poéle
Cheminées mobiles.
Dangers des poètes
Poêles à
mobiles.
Salamandre.
La
287
289
290
293
CHAPITRE VU
chauffe.
l'air.
Détermination des dimensions d'ur. calorifère. Surface de
chaud.
combustible.
Consommation de
Surface de grille.
des conduits d'air
Section des carneaux, de la cheminée et
299
30t
303
sépares.
Chambres de calorifères. Réservoirs d'air chaud.- Chambres
de
Conduits horizontaux d'air chaud dans tes caves. 311
3t5
calorifère.
Distribution et régtage de t'ait chaud.
chalenr.
Distribution par con-
duits 320
Distance d'action d'un
montantes.
Conduits verticaux, ou gaines
Soucbes d<*
324
324
329
bouches.
Vitesse de t'airàtasortie des bouches. Danger d'incendie par
clialenr.
Pt es.
chaune.
tes 333
Choixde l'emplacement des bouches de 334
Disposition des appareils calorifères en
Foyers de calorifères.
eux-mêmes. 335
Ketteyages.
Utilisateurs. Dispositions des sur-
faces de 336
Cheminées tratnanles en tôle ou en maçonnerie. Cendres.
340
Mise –
en train du tirage. Pompe d'appel. Foyers auxiliaires. 34t
Méveittac.
Considérations générâtes sur l'emploi des catorifèresà aircttaud.
Calorifères à tuyaux horizontaux. Disposition de M. Grouvelle.
–
343
Herscher.disques.
Appareil 345
Catoriferes à tuyaux horizontaux armés de 347
Calorifères à tambours verticaux. Appareil de MM. Geneste et
verticaux.
Chaussenot.
Calorifères en fonte & tuyaux
350
355
Commerce.
Calorifère 357
–
Weibet.
Calorifère Boyer. Ty~ à grande surface. Application au
Besson.
Tribunal de 359
verticaux.
Calorifère Geneste et Merscherde petites dimensions. 366
Bourdon.
Calorifère Grouvelle à tuyaux 368
Calorifère 369
Calorifère 371
Calorifère
calorifères.
Perret.
372
Calorifère céramique Gaillard-et Haittot. Calorifère Muttcr. 376
Incouvécientsde ces
Calorifère céramique Geneste et
Calorifère Miehet
Hcrschcr. 378
38i
382
CHAMTKE V!)t
CHAUFFAGE AVAPEUR
d'eaa.
t. Production f/C /a tCpM'"
Loisde la vaporisation.
Tableau de la force élastique, du volume et de la densité de la
3X7
de chauuc.
vapeur
vapeur.
carneaux.
vaporisation.
Générateurs.
Unité de pression. Chaleur latente de
Production de la vapeur.
Quantité de vapeur que peut produire une chaudière. Surface
Quantité d'eau vaporisée pratiquement par ki togramme de houille.-
Sections de la gntte et des
Eau entraînée parla
395
389
391
39i
394
397
bouittenrs.
tubulaires. Pages.
398
BeneviHe.
Kaeyer.
Chaudièresà
Chaudières
inexptosiMes. 403
pression.
Générateurs multitubulaires, ou 407
Suttzer.
Chaudière 4<0
Chaudière de 4<5
Bourdon.
Chaudièressans 42t
Arquembourg.
d'eau.
Chaudière de MAL Grouvelle et 423
Chaudière 425
Yaporigène 427
Règlements administratifsconcernant les appareilsà vapeur. 429
440
Appareils d'alimentation
Tuyaux en fonte.
Des conduites de vapeur.
rouge.
vapeur.
Tuyaux en cuivre
vapeur.
Tuyaux en to)c rivée.
§ 2. TrotMpoW de la vapeur
vapeur.
Dilatation des tuyaux de
soupapes.
Condensationdans les tuyaux de
Enveloppe des tuyaux de
HoMnetsct
456
459
460
46i
générât.
§ 3. M(<Ma<MM de la MpfMf au cta«~<e
pression.
Ku chauffage à vapeur en
Chauffages à hante
462
464
sot.
TaMeau des températures correspondant aux pressions de la
465
étages.
rapeur
Transmission par tuyaux horizontaux remplis de vapeur.–Tabteam. 465
–
ChauffageSimon. Application aux bâtiments à ret~te~'haussee 467
Application aux bâtiments à
nervés. 474
4
vapeur.
tation.
Chauffages à haute pression par tuyaux 479
peur.
Tuyaux près dn sol ou dans le 481
ChauSages d ate)ier par poètes à 482
Emploi de la vapeur
condensations.
d'échappement.
Calorifère d'usine pour éviter les 483
484
Emploi des chaunages à haute pression dans tes bâtiments d'habi-
485
Chauffages à vapeur à moyenne pression. Détendeurs de va-
de
Avapeur.
Appareils Geneste et Herseher. Appareil
Poêles
vapeur.
Régulateur de pt~sion système (.rouveUe.
Poêtes-<:atori<eres à
Servo-réeutateur
487
489
M3
496
vapeur.
pression.
Calorifères de cave à
Transmissionde chaleur des poètes à vapeur dans tes chauffages
à moyenne
Disposition d'un chauffage par poètes à moyenne pression.
p*s"
504
g06
Vincennes.
Chauffage de t'hôpita) militaire de
507
5i0
distribution.
regutateur.
Chauffage à moyenne pression et à retour direct. Chauffage à
retour par le tuyau de 5t3
Chauffage à vapeur système Grouvelle, avec régulateur et servo-
caves.
Chauffage de certains locaux à température 5i7î
Anceau.
Chauffage de locaux 5i9
gaines. Disposition de Il.
Paris.
Chaunages à moyenne pression avec surfacesde chauffe dans des
520
caves.
g.
Chauffage des magasinsdu Printemps, à 522
Chauffages à moyenne presi-ion avec surfaces de chauffe dans les
525
Chauffage d'une maison à loyers à moyenne pression, avec sur-
faces en 528
Bourdon.
Chauffages à vapeur dits sans pression, ou à basse
Disposition de MM. Grouvcffc et A) quembon)
Disposition de M.
Dispositionde M. Kaeferlé. Système Ktcrting.
pression. 53t1
533
537
538
CHAPITRE fX
cuivre.
Chaudièresà eau chaude, avec foyers 553
Chaudières horizontales à foyer
tabulaire.
Chaudière horizontale à foyer intérieur et
555
Chibout.
Chaudièreshorizontales en
intérieur.
Chaudièresverticatcs à foyer
tubulaire.
Chaudières verticaiesà foyer intérieur et
557
559
560
562
Chaudière
chauffe.
Chaudières chauffées par la vapeur.
dispositions.
Des tuyaux et des surfaces de
Emploi de serpentins.
Surfaces de chauffe placées en dehors des locaux chauffes.
verses
– Di-
564
565
569
chauffes.
Surfaces de chauffe placées dans les locaux
Paris.
gTS
573
Chauffage des saltes d'attente de la gare du Nord.
Chauffage de l'église Saint-Vincent-de-Paut, à 578
580
d'!vry.
Paris.
Chauffage des Incurables
(tsere).
Pt~tt.
58t
Tenon.
Chauffage de l'asile d'aliénés de Saint-Hohett
Santé.
Chauffagede l'hôtel Terminus, de la gare de t'Onest, à
Chauffage de FHôtet-Dieu de
Paris. 586
MO
593
Hivcs.
Chauffage de t'hôpitat 59i
Chauffage de la frison de la Mi
rieure.
Disposition de M. Anccau. – Chauffage de )'E< ote Monge ~Lycee
Carnot) 604
Groupe scolaire dé 608
Chauffagede t asitc t.edt n-ttotti)), à Fontenay-aux-Roses 6t2
Chauffage d'un jfavitton d'inthmo ie a t'Ecotf formate sn('e-
6<4
Circulation pom~e de M. Ct)it'«Mt.
Chauffage d )))) tiôtet, 20. avt'nne du Troradetn.
nispnsitifn de M. Cuau..
t<i))s.
Chauffage à eau à haute joe~sian, système t'e)
62t
S23
?30
Disposition de MM. f!rom''tt'' et A)<)))''tnt'OH)~f. 632
Ct!A!T!!E X
VENTILATION
VeMtitation attiftciette.
vcntitatioo. 639
d'hiver.
habitées.
Cubes d'air à admettre pour la
vitesse.
Mouvement de l'air dansles pièces
Ventilation d'été et ventilation
64C
64<
642
ture et de
mélange.
Ventilation rationnelle.
Emploi des chambres de
Conditions eonvenabtes de tempera
643
645
ventilation.
prendre.
Moyens d'obtenir te mouvement de t air.
ique.
Inconvénientsde !'appeL – t'recantion à
Des cheminées de
potice.
Ventilation par appel dn Tttëatre-Ly)
Ventilation du dep&t de la t'refct turc de
– Yentitalion par apjMf-t. 645
64~
648
6SO
Moyens
insnMtation.
VentHation de la salle des séances du Sénat, à
t'aris.
t.arihoisierc.
Combinaison avec un chauffage à eau chaude. – Ventilation de
t'hopita!
Ventilation de t nf'tet-Dien de
à un amphithéâtre de t Ecote
Appel mécanique dans les combles
Ccntrate.
Ventilations par appe) et, par pulsion combinées. Application
662
668
6~ t
6T5
678
CHAPITRE Xi
FOURNEAUX DE CUISINE
bois.
terre.
HoUesd'êvaporation.
Fourneaux de cuisine au charbon de
FtjpM.
683
isotes.
688
Fourneaux de cuisine au charbon de
tenv.
692
Fourneaux amovibles et fourneaux de construction.
cuisine.
d'onice.
697
Chauffage de t eau par tes fourneaux de î
697
Fourneaux àdouble service. Appareil adossés 699
gaz.
Fourneaux 702
cuisines.
Fourneaux 706
Disposition de la ventilationavec Femptoi des fourneaux à char-
bon de
vapeur.
707
1-f
laboratoires.
Disposition des 709
Fourneaux culinaires à 7ti
Fourneaux de 7i3
Cuisine à 7t5
~~ENCtCLOPËME INDUSTRIELLE
Mrecteut M.-C. t ECHALAS. i2, rue Aiphouse-dc-?icmii)<
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;a~g_jjj~j ~js ss" h!b!!0")Me he ).~îab)citt .f<!("-t. – X~n~ ~.j~'t~n- ~n: CfMx ~A ..u~rotr~tv-tnt pitru dans
lus ouvr.I'
tu :r~
nue
~SetMeoUe'~i~t) (~M<'y~< ~~Mt~r ~M~ra~ <)Ut jmr.ti<-nt )'u !i,:ufer ~.tns t~ncvri~fMdif tndasthettf: iis s"ut s~iies
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t*M*<«~ 2«ff 'Mn<tm-t<<< tH«tre)'r?neur<te IL e. L\ft>f"iu:n. I-Cr.
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C<!U)~ 'tt' M<'«ntttri<' <)'M'ri)'tt~' CHEt))XSOEF:ft
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SPECXLtTES~DUSTmEH.ES
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2X'r Mat<'r)e) de tran~mr) VHtture'.
Mt.M~~ <M~ <~e*U)<ta«xethHrsat!iajue&:pr<'
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*Kydraut«~tet)uvtate.).'H' -r:.
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Hx)<t«tta<i"Ht<t)t)tnfrcia)e-
pri<'t'~<tpmp<*ti~
Apt'arei)~ <tf «m<h))!.tiott- – t'r«
J«fK<'tit)t~<j<x<f:tt<'s<'<<'<<t-
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<<mt~rf<Mf* <f'* Mft"Y< .h ttM M. t'r'Mtttt~ itttt.r! de Mtn«m'Hon t.~TTr~ Mouventeut df-
terrex ttr"" Ke'-tacrath'M fte- ««'nta')* tf.a"- /nf tf~~
-f ~r.«,<r~ ~t ,“«.,) A~fo~~ Ur«it fndus-
Tn~ft Tt'a~a«x mari-
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