Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le Problème Des 2 (Ou 3) Corps Par La Méthode de Lagrange
Le Problème Des 2 (Ou 3) Corps Par La Méthode de Lagrange
1 Énoncé
On propose dans ce document de montrer comment on retrouve les lois de Kepler à partir de la
l'expression de la force d'attraction gravitationnelle donnée par Newton. Les conditions
d'applications peuvent s'appliquer au cas du Soleil et d'une planète, ou au cas d'une planète et d'une
de ses lunes ou d'un de ses satellites.
Dans une seconde partie nous étudierons le cas particulier des mouvements d'un troisième corps de
masse négligeable devant celle des deux premiers, et en particulier ses points d'équilibre relatifs par
rapport aux deux autres corps, appelés points de Lagrange.
B
rB uB
G d
rA
A
uA
m A mB
mA ⃗
g+K 2
u⃗B = mA ⃗
ΓA (1)
d
et pour le corps B :
mA m B
mB ⃗g−K u⃗B = m B ⃗
ΓB 2)
d2
où nous avons préféré n'utiliser que le vecteur unitaire u⃗B dans les deux cas.
m A + mB
−K u⃗B = ⃗
Γ B− ⃗
ΓA
d2
Notons :
⃗
Γ r =Γ⃗B −Γ⃗A
B/ A
1 c'est-à-dire identique en tous points de la zone où se trouvent A et B, mais sa direction et son intensité peuvent être
variables.
m A +m B
⃗
Γ r = −K 2
u⃗B (3)
B/ A
d
Remarque : En posant ⃗
Γ r =Γ⃗A− Γ⃗B on obtient :
A/B
m A +m B
⃗
Γ r = −K 2
u⃗A (4)
A/B
d
Chaque corps a par rapport à l'autre un mouvement d'accélération centrale donnée par les
relations (3) et (4). Ce mouvement relatif est totalement indépendant de ⃗g .
d'où en dérivant :
m A ( V⃗A −V⃗G )+mB ( V⃗B−V⃗G )=0 ⇒ m A V⃗A + m B V⃗B =( m A + m B ) V⃗G
et en dérivant encore :
m A Γ⃗A + mB Γ⃗B=( m A +mB ) Γ⃗G
Γ⃗G =⃗g
Notons r⃗A =⃗
GA et r A =‖GA‖ . Il vient :
mB m +m
rA = d ⇒ d= A B r A
m A + mB mB
⃗
GA ⃗
BA
En utilisant u⃗A = = ( =−u⃗B ) la relation (1) permet d'écrire :
‖GA‖ ‖BA‖
m2B
m A Γ⃗G + K m A mB (−u⃗A )=m A Γ⃗A
(m A + m B)2 r 2A
En posant :
⃗
Γr =Γ⃗A −Γ⃗G
A/G
il vient :
mB
⃗
Γr = −K u⃗A
( )
2
A/G
m (5)
1+ A r 2A
mB
Remarque : En posant :
γ r =γ⃗A −γ⃗G
⃗ A/G
on aurait obtenu :
mA
⃗
Γ r = −K u⃗B
( )
2
B/G
m (6)
1+ B r 2
B
mA
Les deux corps sont entraînés dans le mouvement général du centre de gravité G soumis à
l'accélération ⃗g et ils ont relativement à G un mouvement d'accélération centrale donnée par
les relations (5) et (6), mouvement relatif qui est indépendant de ⃗g .
⃗ = − μ2 ⃗u
Γ (7)
ρ
où :
• ⃗ est l'accélération du corps mobile relative à l'autre corps ou à leur centre de gravité
Γ
• μ est un paramètre qui vaut :
◦ μ =K (mA + mB ) dans le cas du mouvement relatif à l'autre corps,
mB mA
◦ μ =K ou K dans le cas du mouvement relatif à G,
( ) ( )
2 2
m m
1+ A 1+ B
mB mA
⃗ étant unitaire
u u⃗˙ lui est orthogonal . Notons ⃗v le vecteur unitaire de ⃗u˙ (orthogonal à ⃗
u )
et posons ⃗u˙ =ω ⃗v ⃗ ˙
où ω est un scalaire quelconque. Comme V = ρ̇ ⃗u + ρ ⃗u reste dans un plan,
les vecteurs ⃗ u et ⃗v restent dans ce plan fixe.
Notons θ l'angle polaire de ⃗ ⃗ varie cet
u par rapport à une direction fixe de ce plan. Quand u
angle varie. Écrivons la dérivée composée de ⃗ u par rapport au temps. Il vient :
u dθ
d ⃗u d ⃗
u˙ = = ⋅ =ω ⃗v
⃗
d t dθ d t
d ⃗u dθ
On en déduit par identification que =⃗
v et u˙ =θ̇ ⃗v et finalement que :
=ω , d'où ⃗
dθ dt
⃗ = ρ̇ ⃗u + ρ θ̇ ⃗v
V
En dérivant encore une fois, il vient :
⃗ =( ρ̈ − ρ θ˙ 2) ⃗u + ( ρ θ̈ +2 ρ̇ θ̇ ) ⃗v
Γ
ρ 2 θ̇ =C=cte (8)
ET 1 2 μ
= V − ρ = h = cte (9)
m 2
Remarquons que la loi des aires permet d'écrire ρ 2 d θ =C d t ce qui permet d'éliminer d t dans
dρ dρ
ρ̇ = =C 2 . L'expression précédente devient :
dt ρ dθ
( )
2 2 2
C dρ C μ
+ =2 ( h+ ρ )
ρ 4 dθ ρ 2
dρ dρ
Pour simplifier les notations, posons ρ '= à ne pas confondre avec ρ̇ = . Il vient :
dθ dt
( )
ρ' 2 1
ρ 2
2 μ
+ 2 = 2 (h+ ρ )
ρ C
Soit en ne mettant que des constantes dans le second membre :
( )(
ρ' 2 1 μ
)
2
μ 2 2h 2
+ ρ− 2 = + 2 = k
ρ2 C
4
C C
En posant :
f=
(
1 1 μ
−
k ρ C2 )
cette équation différentielle s'écrit :
2 2
f ' + f =1
En se souvenant que le symbole ' (prime) est une différentielle par rapport à θ son intégrale s'écrit
tout simplement :
f =±cos (θ −θ O )
En posant :
2
C
p= μ
√
2
2hC
e= 1+
μ2
l'équation s'écrit :
p
ρ=
1∓e cos (θ −θ 0 )
Si la constante des forces vives h<0 , c'est-à-dire si l'énergie totale du système est négative, on a
e< 1 : La trajectoire est une ellipse. C'est la première loi de Kepler.
Dans la forme standard (avec un signe -), l'angle θ 0 est l'angle polaire qui donne à ρ sa valeur
maximale, c'est-à-dire l'angle polaire de l'apogée (si l'autre corps est la Terre), le foyer étant du coté
opposé à l'apogée. Dans l'autre forme (avec un + en dénominateur) c'est l'inverse, θ 0 est l'angle
polaire du périgée, le foyer étant de son coté.
soit :
p 2
a= 2
⇔ p=a(1−e )
1−e
Notons c l'abscisse du centre de l'ellipse. Il est tel que c = ρ (0)−a = a− ρ ( π ) . Il vient :
p a (1−e 2)
c= −a= −a=ae
1−e 1−e
2
p a(1−e )
c=a− =a− =ae
1+ e 1+e
d'où :
c
c=a e ⇔ e=
a
Calculons l'ordonnée b du centre de l'ellipse. Son abscisse est obtenue pour l'angle polaire θ
donné par :
pe p cos θ
c=a e= = ρ cos θ =
1−e 2
1−e cos θ
( )
2 2 2 2 2 2
p p e p e p 2
2
+ 2 2
= 2
1+ 2
= 2 2
=a
(1−e ) (1−e ) (1−e ) 1−e (1−e )
Remarquons que :
2 2
b C
=p= μ (10)
a
C'est la troisième loi de Kepler. Le carré de la période de révolution est proportionnel au cube du
demi grand-axe de l'orbite.
5 L'équation de Kepler
Pour calculer la position du corps mobile sur l'orbite en fonction du temps, il faut résoudre une
équation implicite appelée l'équation de Kepler que nous présentons dans ce chapitre.
La figure correspond au cas avec un + au dénominateur de l'équation polaire. Elle est tracée dans le
cas de la Terre T au foyer, avec un satellite S en orbite.
La loi des aires indique que la surface du secteur d'ellipse TPS varie linéairement avec le temps :
Notons ATPS cette aire.
L'ellipse se déduit du cercle de centre C et de rayon a par une homothétie verticale de rapport b/a. Il
en résulte que :
b
A TPS = ATPQ
a
où ATPQ est l'aire du secteur intercepté depuis T vers l'arc de cercle PQ. Or cette aire est donnée par :
A TPQ =A CPQ −A CTQ
1 2 1
où A CPQ = a E est l'aire du secteur circulaire de centre C et d'angle E, et où A CTQ= c a sin E
2 2
est l'aire du triangle CTQ. Il en résulte que :
1b 2 1
A TPS = (a E−ca sin E)= ab( E−e sin E)
2a 2
π ab
Or la loi des aires indique que A TPS = (t−t 0) d'où la loi de Kepler :
T
2π
E−e sin E= (t−t 0)=M
T
tan ν =
2
1+e
1−e √
tan
E
2
soit :
n= K
√ (ma +mB )
d3
en notant d=‖AB‖ la distance des deux corps.
Considérons le centre de G des corps A et B et rappelons que :
mA r B
r A =‖GA‖ , r B =‖GB‖ , d =r A +r B , m A r A =mB r B ⇒ =
mB r A
Par ailleurs :
mA mB
m A (d −r B )=mB r B ⇒ m A d=( mA +mB )r B ⇒ m A +m B = d= d (11)
rB rA
( )
A A 2 2 A 2
m ( m A + mB ) r 3A ( mA + mB )
1+ A
mB
et :
3 3
mA mA mA
n2B r 3B= μ B=K =K ⇒ n2B=K
( )
2 2 3 2
mB ( mA +mB ) r B ( m A +m B)
1+
mA
2 (m A +mB ) 2
n A =K =nB
d3
identique à la valeur précédemment trouvée.
Remarque : On peut retrouver ce résultat en écrivant que la force d'attraction équilibre la force
centrifuge, ce qui n'est vrai que dans le cas d'un mouvement autour du centre de gravité ou dans un
repère inertiel ( ce qui n'est pas le cas du mouvement de A autour de B ou de celui de B autour de
A).
2 m A mB 2
m A n A r A =K 2
=mB nB r B
d
d'où en utilisant la relation (11) :
2 mB mB ( mA +mB )
n A =K =K =K
( )
2 3
rA d mB d d
d2
m A + mB
(12)
2 mA mA (m A +mB )
n =K
B =K =K
( )
2 3
rBd mA d d
d2
m A + mB
⃗ =n ⃗k où
Écrivons les relations de dérivation dans un repère qui tourne à vitesse de rotation ω
⃗
k est le vecteur unitaire normal au plan de rotation des corps A et B. Il vient :
d d
(⃗
GM )= (⃗ ⃗ ∧⃗
GM )+ ω GM
d t abs d t rel
d d
Dérivons une deuxième fois. Il vient (compte tenu que ω
⃗= ω
⃗ =0 car on suppose que le
d t abs d t rel
plan de l'orbite est inertiel) :
( ) ( )
2
d d d d
2
(⃗
GM )= (⃗ ⃗ ∧⃗
GM )+ ω GM + ω
⃗∧ (⃗ ⃗ ∧⃗
GM )+ ω GM
d t abs d t rel d t rel d t rel
soit :
( ) ( )
2
d d d d ( d
2
(⃗
GM )= (⃗
GM ) + GM ) +ω⃗ ∧
ω⃗ ∧⃗ (⃗ ⃗ ∧(ω⃗ ∧⃗
GM) + ω GM )
d t abs d t rel d t rel d t rel d t rel
soit :
( )
2 2
d d d
2
(⃗
GM )= 2 (⃗ GM )+2 ω
⃗∧ (⃗ ⃗ ∧(ω⃗ ∧⃗
GM ) + ω GM )
d t abs d t rel d t rel
mA mB
−K 3
⃗
AM eq−K 3
⃗
BM eq + ω ⃗
2
GM eq =0
‖AM‖ ‖BM‖
Notons d A =‖AM‖ , d B =‖BM‖ . Il vient :
mA mB (m A + mB)
⃗
AM eq + ⃗
BM eq − ⃗
GM eq=0
3 3
d Aeq d Beq d3
S'il y a une position d'équilibre telle que Y eq ≠0 , elle correspond donc aux 2 sommets du triangle
équilatéral de base AB qu'on appelle points de Lagrange L4 et L5.
GM⋅⃗i =X , ⃗
Or ⃗ AM⋅⃗i =r A + X et ⃗
BM⋅i=X−r B d'où :
mA mB (m A +mB )
3
(r A + X eq )+ 3
( X eq−r B )− X eq=0
d Aeq d Beq d3
Dans ce qui suit, on omet les indices "eq" pour simplifier l'écriture.
Comme d A =|r A + X| et d B =|X −r B| on a :
mA mB (m A + mB)
+ − X=0
(r A + X)|r A + X| (X −r B )|X−r B| d3
X
En supposant mB <m A , pour obtenir une équation sans dimensions on pose z= et :
d
mB mA r r
α= ⇒ =1−α , A =α et B =1−α
m A +mB m A +m B d d
Pour ces 3 équations on a F(−∞)=∞ et F(∞)=−∞ . Elles ont donc au moins une solution.
Voici le tracé des trois fonctions F1 (z ) , F2 (z ) et F3 ( z ) pour α petit (de l'ordre de 1/100).
Chaque fonction n'a qu'une solution. Comme α est petit, G est voisin de A, la solution L3 de
F3 (z ) qui est au voisinage de z≃−1 , correspond à ⃗M eqA≃⃗AB , la solution L1 de F1 ( z )
qui est légèrement inférieure à 1 correspond à ⃗
AM eq≾⃗
AB et la solution de L2 de F2 (z ) qui est
légèrement supérieure à 1 correspond à ⃗
AM eq≿⃗
AB .
1
GL 2 ≃ r B + α
3 ( )d 3
GL3 ≃ −d 1+ ( 5α
12 )
6.3.3 Stabilité des points d'équilibre
L'étude de la stabilité des points L1, L2 et L3 est complexe car l'expression de leur abscisse n'est
pas analytique. Nous ne la considérerons pas ici. Il s'avère que ces positions sont instables, mais
malgré tout elles sont intéressantes car, au point d'équilibre il n'y a aucune énergie à dépenser pour y
rester et il faut dépenser très peu d'énergie pour y revenir si on ne s'en éloigne peu.
Étudions maintenant l'équilibre des positions L4 et L5. Elles correspondent à l'équation
différentielle ci-après :
mA mB
K ⃗
AM + K ⃗
BM +⃗ ⃗ ∧⃗
ΓMrel +2 ω V Mrel −ω 2⃗
GM=0
3 3
‖AM‖ ‖BM‖
Écrivons l'équation aux petits mouvements autour des positions d'équilibre. Il vient :
K mA
( 1 ⃗
d 3
1
Δ[ AM ]+Δ 3 ⃗
dA [ ] ) ( 1
A M eq + K mB 3 Δ [⃗
d
1
BM ]+Δ 3 ⃗
dB
BM eq +⃗ ⃗ ∧⃗
Γ Mrel + 2 ω V Mrel−ω 2 Δ[⃗
[ ] )
GM ]=0
( ) [ ] [ ]
(m A +mB ) 1 1
K 3
−ω 2 ⃗
Δ M + K mA Δ 3 ⃗AM eq + K mB Δ 3 ⃗BM eq +⃗ ⃗ ∧⃗
ΓMrel +2 ω V Mrel =0
d B dA dB
d'où :
et :
−3
[
Δ[d A ]=Δ ((r A + X) +Y
2 2 −3/ 2
) ]=− 32 d −5
A ( 2(r A + X )Δ X +2Y Δ Y )
−3
[
Δ [d B ]=Δ ((r B− X) +Y
2 2 −3 / 2
) ]=− 32 d −5
B (−2(r B−X ) Δ X +2 Y Δ Y )
, Y eq =±d √ d'où :
d 3
A l'équilibre on a d Aeq=d Beq=d , r A + X eq=r B −X eq =
2 2
3 −4
Δ [d−3
A ]=− d ( Δ X +√ 3 Δ Y )
2
3 −4
Δ [d−3
B ]=− d
(−Δ X + √ 3 Δ Y )
2
Reportons ces valeurs dans l'équation aux petits mouvements, projetée sur les axes de base. Il vient,
en notant x=Δ X et y=ΔY :
( ) ( )()
d −d
3 mA 3 mB
− K 4 ( x +√ 3 y )
2 d d √3 2
2
− K 4 (−x+ √ 3 y )
d
2
d √3
+ ẍ +2 ω − ẏ =0
ÿ ẋ ( )
2 2
soit :
ẍ−2 ω ẏ− K A 3 B x+ √ K B 3 A y
3 (m +m ) 3 3 (m −m )
= 0
4 d 4 d
3 √ 3 (mB −mA ) 9 (m A + mB)
ÿ +2 ω ẋ+ K 3
x− K y = 0
4 d 4 d3
K K
Les relations (12) donnent 3
(m A + mB)=ω 2 et 2 (mB −m A )=ω 2 (r A−r B ) d'où :
d d
3 2 3 √ 3 2 (r B−r A )
ẍ−2 ω ẏ− ω x− ω y = 0
4 4 d
3√3 2 9
ÿ+ 2 ω ẋ− ω (r B−r A ) x− ω 2 y = 0
4 4
On utilise le calcul opérationnel (transformée de Laplace) qui consiste à cherche une solution de
type exponentiel :
x=X ( p) e pt
pt
y=Y ( p) e
D'où :
(( ( p − 34 ω ) (
)
)
2 2 3 √3
− 2 ω p+ λω2
4
( YX (( p)p))=(00)
2 ω p−
3 √3
4
λω2 ) ( p − 94 ω )
2 2
où on a posé :
(r B −r A )
λ=
d
Pour qu'il y ait une solution non triviale (autre que X ( p)=Y ( p)=0 ), il faut que le déterminant
du système soit nul, soit :
4
4 2 27 r A r B ω
2
p +ω p + =0
4 d2
rArB
(compte tenu du fait que 1− λ 2=4 2
).
d
Il admet pour solutions :
( √
rArB
p =− ω 1± 1−27 2
2
2 d )
Si d 2 >27 r A r B , les solutions en p2 sont réelles négatives, ce qui signifie que les solutions en p
sont imaginaires et que les petits mouvements sont conservatifs, ce qui correspond à une stabilité du
point de vue des mécaniciens (mais pas des automaticiens). Dans le cas contraire les solutions en p2
sont complexes, ce qui signifie que les solutions en p également l'une à partie réelle négative
(convergente), mais l'autre à partie réelle positive (divergente).
ρ 2−25 ρ +1>0
m A rB
où on a posé : ρ = = .
mB r A
L'équation du deuxième degré en ρ a deux racines inverses l'une de l'autre (produit = 1) une
voisine de 25 (24.96 plus précisément) et l'autre voisine de 1/25. Le radical est positif à l'extérieur
de ces deux valeurs.
Ainsi les points L4 et L5 sont stables si un des deux rapports des masses est supérieur à 25, ce qui
est le cas des systèmes Terre - Lune et Soleil - planète, pour toutes les planètes.