Vous êtes sur la page 1sur 125

ENSA5/BTP/2016-2017

Rapport du Projet de Fin d’Etudes


Présenté par :
ASKHATIR Zakaria

En vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur d’Etat

Spécialité : Bâtiment et Travaux Publics

Sous le thème :

CONCEPTION ET ETUDE D’AMENAGEMENT DES VOIRIES ET RESEAUX DIVERS D’UN


COMPLEXE TOURISTIQUE SIS A LA COMMUNE D’AGLOU – PROVINCE DE TIZNIT

Encadré par : Entreprise : BET SUD INFRA


M. JADAOUI Mohamed, Encadrant à l’ENSA
M. AMLAKI Youssef, Encadrant à SUD INFRA

Soutenue le : 08/07/2017, devant la commission du jury :

M. JADAOUI Mohamed
M. FEDDAOUI M’Barek
M. HATIM Anas
Dédicace

A mon père Hassane et ma mère Zahra Vous êtes pour moi une source de vie

car sans vos sacrifices, votre tendresse et votre affection je ne pourrais

arriver jusqu'au bout. Je me réjouis de cet amour filial. Que Dieu vous garde

afin que votre regard puisse suivre ma destinée.

A mes frères Amine, Abdelillah et Abdelghani qui ont été toujours présent

pour moi.

A mes amis avec qui j'ai partagé les moments les plus agréables.

A tous ceux qui sont chères, proches de mon cœur, et a tous qui m'aiment et

auraient voulu partager ma joie.


Remerciements

Aucune œuvre humaine ne peut se réaliser sans la contribution d’autrui. Ce rapport est
le résultat d’un effort conjugué de plusieurs personnes dont le conseil et l’encadrement m’a
été profitables, ainsi se présente l’occasion de présenter l’expression de mes remerciements
les plus distingués à tous ceux qui ont contribué, de loin ou de près, à la réussite de mon
projet de fin d’étude.

Je tiens à remercier dans un premier temps, Monsieur BENTALEB Abdelaziz gérant du


bureau d’études SUD-INFRA, pour son accueil et pour m’avoir garantie les meilleures
conditions pour passer ce stage qui a constitué une insertion dans le monde professionnel.

Egalement, j’adresse mes vifs remerciements à Monsieur AMLAKI Youssef mon


encadrant externe qui m’a formé et accompagné tout au long de cette expérience
professionnelle avec beaucoup de patience et de pédagogie, et à l’ensemble du personnel de
bureau d’études SUF-INFRA pour leur coopération mais encore pour les conseils qu’ils ont
pu me prodiguer tout au long de mon stage afin d’accomplir mon travail et d’assurer son
bon déroulement.

Je remercie aussi Monsieur JADAOUI Mohammed mon encadrant interne, pour l’honneur
qu’il m’a accordé en acceptant de m’encadrer, ainsi pour leur soutien et leur aide précieux
tout au long de mon projet.

Finalement, je tiens à exprimer mes remerciements au corps professoral de l’ENSA


Agadir pour tous les efforts qu’ils ont fournis pour nous assurer la meilleure formation
possible.
Résumé

Ce projet de fin d’étude s’inscrit dans le cadre du programme d’aménagement urbain de


la zone touristique d’Aglou relative à la viabilisation et le lotissement des terrains qui
serviront d’assise à des projets de grande échelle visant la création des nouvelles résidences
immobilières à promotion touristique.

La présente étude traite la partie d’étude VRD relative aux réseaux de voirie,
d’assainissement et d’alimentation en eau potable. Il s’agit de concevoir, dimensionner et
estimer ce qui exige ces réseaux en quantité et en prix tout en respectant les normes de
conception et de dimensionnement.

L’étude VRD se fait généralement à l’aide des différents logiciels de calcul. Dans ce
projet, on a adopté le logiciel PISTE pour le réseau des voirie, COVADIS pour le réseau
d’assainissement des eaux usées et des eaux pluviales et EPANET pour étude le réseau
d’alimentation en eau potable.
Abstract

This graduation project joins within the program of urban planning in the touristic zone
of Aglou related to servicing and the subdivision of land that will be the foundation for large
scale projects aimed at the creation of new residences to touristic promotion

The present study deals the part of RU related to road networks, sanitation and drinking
water supply. It is about designing, sizing and estimating these networks requirement in
terms of quantity and price while respecting the standards of design and sizing

The RU study is usually done with the help of various calculation softwares. In this
project, the software PISTE was adopted for the road network, while COVADIS was used for
the remediation of wastewater and stormwater network and EPANET for the study of
drinking water supply network
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des notions

VRD : Voirie et réseaux divers


AEP : Alimentation en eau potable
BB : Béton bitumineux
GT : Grave traité
GB : Grave bitume
GNT : Grave non traité
UVP : Véhicule utilitaire léger
Vb : Vitesse de base
R mn : Rayon minimum normal
R ma : Rayon minimum absolu
TN : Terrain naturel
GNF : Grave non traité pour coche de fondation
NPL : Nombre de poids lourds
C1 : Coefficient de largeur de chaussée
C2 : Coefficient d’agressivité
C3 : Taux d’accroissement des poids lourds
C4 : Trafic global
N4 : Coefficient de cumul
CVC : Pourcentage du trafic sur la voie la plus chargé
St : Partie supérieure des terrassements
CBR : California Bearing Ratio
Pj : Sommet de la couche de forme
STEP : Station d’épuration
POS : Plan d’occupation du sol
BC : Béton comprimé
BVO : Béton vibré ordinaire
BVA : Béton vibré armé
CAO : Centrifugé armé ordinaire
PEHD : Polyéthylène haute densité
PVC : Polyéthylène chlorure de vinyle
EU : Eaux usées
EP : Eaux pluviales
I: Pente moyenne
C: Coefficient de ruissèlement
A: Surface du bassin versant
BV : Bassin versant
Dot : Dotation unitaire en eau
Qmj : Débit moyen journalier
Cdep : Consommation domestique en eau potable
Nha : Nombre d’habitat
Qpj : Débit de pointe journalier
Cpj : Coefficient de pointe journalier
Cph : Coefficient de pointe horaire
Qp : Débit de pointe
Qecp : Débit d’eau claire parasite
Cecp : Pourcentatge d’eau claire parasite
K: Coefficient de Manning Strickler
Rb: Rayon hydraulique
V: Vitesse d’écoulement
S: Section de conduite
Dth : Diamètre théorique du collecteur
SP : Station de pompage
Vu : Volume utile de la bâche
Vr ∶ Volume résiduel de la bâche
T: Nombre de démarrage par heure des pompes
Hu : Hauteur utile de la bache
HMT : Hauteur manométrique totale
Hg : Hauteur géométrique
∆Hl : Pertes de charge linéaire
∆Hs : Pertes de charge singulière
λ: Coefficient de perte de charge
Re : Nombre de Reynolds
Ks : Coefficient de pertes de charge singulière
P: Puissance absorbée de la station du pompage
R: Rendement du réseau de distribution
Ps : Pression requise au sol
Pr : Pression résiduelle chez l’usager
U: Vitesse de la particule
z: Elévation de la particule
ʎ: Coefficient de Cole Brook
D: Diamètre de conduite
CP : Chemin piéton
Vlp : Volume de lit de pose
VRP : Volume de remblai primaire
VRS : Volume de remblai secondaire
L: Longueur de conduite
l: Largeur de tranché
ϕ: Diamètre
Table des matières

Dédicace
Remerciement
Résumé
Abstract
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des notions
Introduction............................................................................................................................................................................................... 1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE .................................................................................................................................. 2
1. PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCEUIL : .............................................................................................................. 2
1.1. Identité de l’organisme : ...................................................................................................................................................... 2
1.2. Domaine d’activité : ............................................................................................................................................................... 3
1.3. Organigramme hiérarchique de l’organisme : ........................................................................................................... 4
2. PRESENTATION DU PROJET : ................................................................................................................................................... 5
2.1. Consistance du projet : ......................................................................................................................................................... 5
2.2. Situation géographique : ..................................................................................................................................................... 6
2.3. Situation urbanistique : ....................................................................................................................................................... 6
2.4. Aperçu géologique : .............................................................................................................................................................. 7
2.5. Aperçu climatique :................................................................................................................................................................ 7
2.6. Aperçu topographique : ....................................................................................................................................................... 7
2.7. Programme d’aménagement : ........................................................................................................................................... 7
3. LES LOGICIELS EMPLOYES DANS L’ETUDE DU PROJET : ............................................................................................. 8
CHAPITRE 2 : RESEAU DE VOIRIE................................................................................................................................................. 11
1. GENERALITES SUR LA VOIRIE : ............................................................................................................................................ 11
1.1. Eléments constitutifs de la voirie : ............................................................................................................................... 12
1.2. Différentes couches de la chaussée : ........................................................................................................................... 12
1.3. Les structures de la chaussée : ...................................................................................................................................... 14
2. CARACTERISTIQUES ET CLASSIFICATION DES VOIRIES : ........................................................................................ 15
2.1. Caractéristiques géométriques de la voirie : ........................................................................................................... 15
2.2. Catégories des terrains : ................................................................................................................................................... 16
2.3. Classification des voies : ................................................................................................................................................... 17
3. CONCEPTION DU RESEAU DE LA VOIRIE ET DIMENTIONNEMENT DE LA CHAUSSEE : ............................. 18
3.1. Conception du réseau de la voirie : .............................................................................................................................. 18
3.2. Dimensionnement du réseau de la voirie : ............................................................................................................... 25
CHAPITRE 3 : RESEAU D’ASSAINISSEMENT ............................................................................................................................. 30
1. GENERALITES SUR LES RESEAUX D’ASSAINISSEMENT : .......................................................................................... 30
1.1. Type des eaux usées : ........................................................................................................................................................ 30
1.2. Différents systèmes de l’assainissement : ................................................................................................................. 31
1.3. Morphologie du réseau d’assainissement :............................................................................................................... 33
1.4. Les ouvrages spécifiques de l’assainissement : ...................................................................................................... 34
1.5. Étapes de l’étude d’un réseau d’assainissement : .................................................................................................. 37
2. CONCEPTION DU RESEAU D’ASSAINISSEMENT du Projet :...................................................................................... 38
2.1. Choix du système d’assainissement du projet : ...................................................................................................... 38
2.2. Choix de matériaux des conduites : ............................................................................................................................. 39
2.3. Normes à respecter et règle d’implantation lors de la conception : .............................................................. 40
2.4. Tracé en plan du réseau : ................................................................................................................................................. 42
2.5. Découpage des bassins versants pour les eaux pluviales : ................................................................................ 43
2.6. Montage du profil en long des collecteurs : .............................................................................................................. 46
3. DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D’ASSAINISSEMENT DU PROJET : ................................................................. 47
3.1. Dimensionnement des collecteurs des eaux usées : ............................................................................................. 47
3.2. Dimensionnement des collecteurs des eaux pluviales : ...................................................................................... 52
3.3. Dimensionnement des collecteurs de refoulement : ............................................................................................ 58
CHAPITRE 4 : ALIMENTATION EN EAU POTABLE (AEP) ................................................................................................... 65
1. GENERALITE SUR LE RESEAU D’EAU POTABLE : ......................................................................................................... 65
1.1. Principe de fonctionnement d’un réseau AEP : ...................................................................................................... 65
1.2. Classification de réseau AEP : ........................................................................................................................................ 67
1.3. Consommation de l’eau potable :.................................................................................................................................. 68
1.4. Critères d’évaluation des besoins en eau potable : ............................................................................................... 68
2. ETUDE DU RESEAU AEP DU PROJET : ................................................................................................................................ 69
2.1. Conception du réseau : ...................................................................................................................................................... 69
2.2. Evaluation des besoins en eau :..................................................................................................................................... 71
2.3. Dimensionnement du réseau de distribution : ....................................................................................................... 72
2.4. Les conditions de l’écoulement à vérifier : ............................................................................................................... 76
3. SYNTHESE DE L’ETUDE DU RESEAU AEP DU PROJET : .............................................................................................. 77
3.1. Evaluation des débits de pointe pour chaque nœud : .......................................................................................... 77
3.2. Simulation du réseau : ....................................................................................................................................................... 78
3.3. Résultats de la simulation : ............................................................................................................................................. 80
CHAPITRE 5 : ESTIMATION DU COUT DU PROJET................................................................................................................. 84
1. ESTIMATION DU COUT DU RESEAU DE LA VOIRIE ...................................................................................................... 84
1.1. Les travaux de terrassements : ...................................................................................................................................... 84
1.2. Les différentes couches constituant la voirie : ........................................................................................................ 85
2. ESTIMATION DU COUT DU RESEAU D’ASSAINISSEMNT : ......................................................................................... 87
2.1. Les travaux de terrassements : ...................................................................................................................................... 87
2.2. Les canalisations : ............................................................................................................................................................... 90
2.3. Les branchements particuliers :.................................................................................................................................... 90
2.4. Les ouvrages annexe :........................................................................................................................................................ 91
3. ESTIMATION DU COUT DU RESEAU D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE : .................................................... 92
3.1. Les travaux de terrassement : ........................................................................................................................................ 92
3.2. Les canalisations : ............................................................................................................................................................... 93
3.3. Les pièces spéciales :.......................................................................................................................................................... 93
3.4. Les ouvrages annexe :........................................................................................................................................................ 95
Conclusion ............................................................................................................................................................................................... 96
Bibliographie .......................................................................................................................................................................................... 97
Webographie .......................................................................................................................................................................................... 97
ANNEXES.................................................................................................................................................................................................. 98
Introduction

La tendance urbanistique et touristique au Maroc n’a jamais été aussi forte. La politique
touristique faisant du balnéaire une option prioritaire, plusieurs régions se voient dotées de projets
touristiques. Le projet d’Aglou qui a pour le compte du promoteur immobilier GBH s’inscrit
justement dans cette politique. Le programme d’aménagement comprend, un hôtel 3*, des villas,
des espaces de loisir.

Dans des projets d’une telle envergure et dans une zone aussi valeureuse et aussi vulnérable
que celle de cette résidence immobilière à promotion touristique, l’aménagement du projet doit
garantir les meilleures conditions de circulation et de confort, et contribue à améliorer l’aspect du paysage
urbain, ainsi qu’il doit assurer une minimisation des impacts négatifs des rejets sur le milieu naturel
ainsi qu’une gestion rationnelle des ressources hydriques.

C’est dans ce contexte que s’inscrit ce projet de fin d’études, qui regroupe l’étude VRD détaillée
du lotissement allant de la conception, le dimensionnement, jusqu’au détail estimatif de chacun des
réseaux de voirie, d’assainissement et d’alimentation en eau potable et qui a pour objectif
d’aménager les infrastructures et équipements du projet tout en essayant de l’insérer dans son
milieu environnemental et de le lier avec son contexte géographique et humain. Il s’agit bien de
viser un aménagement durable et un développement urbain.

Pour entamer à ce résultat, nous commençons d’abord par la présentation du projet et les
logiciels utilisés lors de conception et dimensionnement des réseaux. Elle est suivie en deuxième
chapitre par l'étude du réseau de voiries, cette partie consiste à concevoir d’un part la géométrie de
la voirie selon le plan de masse donné par l’architecte et déterminer d’une autre part les
constitutions de la chaussé avec accotements et bordures inclus et le calage avec d’autres voiries.
Puis vient le troisième chapitre qui traite la problématique de l’assainissement dont il faut faire une
analyse de données avant de faire le choix technique adopté au projet. Ensuite, on traitera dans le
quatrième chapitre le réseau d’alimentation en eau potable qui consiste à concevoir et
dimensionner un réseau optimisé pour l’alimentation des tranches en eau potable tout en assurant,
les pressions au sol requises, l’économie en investissements et en énergie. Enfin en terminant cette
étude par effectuer l’estimation du cout totale du projet.

1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE
IDENTI
1. PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCEUILTE DU:

1.1. Identité de l’organisme : BUREA


U d’état en génie civil diplômé de l’Ecole
Créé en 2001 par Abdelaziz BENTALEB, Ingénieur
Hassania des Travaux Publics, SUD INFRA est un bureau d’études spécialisé dans les domaines :
structures, VRD, infrastructures routières et ouvrages d’art. Plus particulièrement, en l’élaboration
de solutions techniques, toujours en respectant les exigences de son client. Et en assurant
l’accompagnement de ce dernier pendant toutes les phases de projet à partir de l’étude de faisabilité
jusqu’à la réception.
SUD INFRA adapte ses prestations aux demandes et aux exigences des clients, à savoir :
• Etudes techniques
• Project-management
• Etude de faisabilité
• Assistance à l’élaboration de dossiers de consultation des entreprises
• Estimation budgétaire des travaux
• Contrôle technique, suivi et surveillance des travaux sur le chantier
• Gestion et suivi financier
• Réception de l’ouvrage
Tableau 1-1 : Identité du bureau d’études SUD-INFRA

Raison sociale SUD INFRA


Forme juridique S.A.R.L
Capital social 1 000 000.00 Dirhams
Date de création Décembre 2001
Siège social Imm. TALEBI Av.Al Mouquawama Z.I
1ér Etage - Agadir
Tél. 05.28. 22. 20. 85
Fax 05.28. 21. 51. 59
Site internet www.sudinfra.ma
R.C. N° 8301 - Agadir
C.N.S.S N° 6374102
Patente N° 48155058
Compte bancaire 022 010 000 152 000 50227 78 25 –
Société Générale – Agence Hassan I
Date d’acquisition de l’Agrément 09 Décembre 2003
du Ministère des Travaux Publics
Agrément pour le contrôle des 2015
installations électriques
Nombre total des effectifs 18 (Dix huit)
Nombres des Ingénieurs 5 (Cinq)
Source : BET SUD-INFRA

2
1.2. Domaine d’activité :

• Etude des structures :

▪ Béton Armé ;
▪ Béton précontraint ;
▪ Charpente métallique- Charpente en bois ;

• Etude des infrastructures :

▪ Routes, Ponts & ouvrages d’art ;


▪ V.R.D (Voiries & Réseaux divers) ;
▪ Réseaux des fluides pour bâtiment ;
▪ Etudes hydrauliques et hydrologiques.

• Etudes générales :

▪ Etude et schémas directeurs de gestion des déchets solides.


▪ Etudes d’impact sur l’environnement.

• Réseaux énergie et communication :


▪ L’électricité HT et BT : Production, Transformation, Distribution, Equipement
intérieur. Processus industriel, Éclairage.
▪ L’électricité courants faibles : Téléphonie, Réseaux VDI, Alarmes et détection
incendie, Gestion centralisée de bâtiment, Alarme intrusion vol, Surveillance
vidéo, Contrôle d’accès.

• Conseils et assistance technique :

▪ Etude de faisabilité du projet


▪ Participation à la mise au point des avant-projets
▪ Contrôle des dossiers techniques des auteurs de projets
▪ Assistance au Maître d’ouvrage pour le montage et la préparation des dossiers
d’appels d’offres.
▪ Contrôle de la qualité de prestations des différents intervenants
▪ Maîtrise des coûts et délais
▪ Suivi et pilotage des travaux

3
1.3. Organigramme hiérarchique de l’organisme :
DIRECTEUR GENERAL
Abdelaziz BENTALEB

DIRECTEUR ADJOINT
Mourad EL HOUMAIDI

SECRETARIAT COMPTABILITE SECRETARIAT


Madiha OSSANDOU Khalid NOUREDDINE Jamila BENTALEB

PÔLE PÔLE
INFRASTRUCTURES STRUCTURES

Ingénieur Génie Electrique


Responsable du service Mustapha ADYANI
Responsable du service
Abdelaziz BENTALEB Mourad El HOUMAIDI

Ingénieurs Génie Civil Ingénieurs Structures


Ismail AATIFI Itimad DAHAK
Yassine NAJMI
Dessinateurs – Projeteurs Dessinateurs – Projeteurs
Abdesslam MIMID Latifa ESSALHI
Youssef AMLAKI Yaçine MOUSAID
Yassin OUBAHANE Abdellah LAKBIRI

4
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2. PRESENTATION DU PROJET :

2.1. Consistance du projet :

Le projet objet de cette étude consiste en l’aménagement et la construction d’un complexe


résidentiel et touristique comprenant principalement 4 composantes : Hôtel, villas, résidence
touristique et équipements nécessaires à son fonctionnement. Il s’agit plus exactement des entités
suivantes :
• Hôtel 3* de 104 chambres avec piscine
• Local commun
• Centre d’animation
• 76 Villas isolées avec piscine en R+1
• 48 Villas patio avec piscine en R+1
• 10 Villas simples
• 41 Duplex avec piscine en R+1
• Résidence touristique avec 13 appartements en R+1
• Equipements sportifs (Terrains de tennis, piscine collective, terrains de pétanque)

Figure 1-1 : Plan architectural du projet

Source : BET SUD INFRA

5
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2.2. Situation géographique :

Le site objet de l'étude est principalement situé dans la région de la plaine côtière de TIZNIT dans
le sud-ouest marocain, située entre les parallèles 29°30° et 30° est limitée :
• Au nord par l’oued Massa.
• Au sud par le massif des Akhsas (Anti –Atlas).
• A l’est par l’anticlinal du Kerdous (Anti –Atlas).
• A l’ouest par l’anticlinal du massif d’Ifni et par le cordon dunaire formant l’ouverture de la
plaine vers l’océan Atlantique.
Cette plaine s’étend sur 1200 km2. Elle est drainée par l’oued Adoubou qui la traverse d’est en ouest
après sa sortie du jbel Taoulaount et par les affluents rive gauche de l’oued Massa. Collectant dans les
parties hautes les eaux du massif du Tazeroualt et dans les parties basses les eaux de la plaine. Seul
l’oued Massa est pérenne.

2.3. Situation urbanistique :

Le projet est situé en zone mixte d’hôtel 3*, et de deux Résidences Immobilières de Promotion
Touristique (RIPT), d’un centre d’animation et de terrains de sports, et il est accessible par la R.P n°
1905 avec une emprise de 50 m. Un accès public, est prévu vers le parking public d’une emprise de 20
m depuis la R.P 1905 et côté mer d’une emprise de 40 m par le D.P.M.

Figure 1-2 : image satellite du site du projet au cours des terrassement

Source : Google earth

6
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2.4. Aperçu géologique :

La zone d’étude se développe dans des terrains appartenant au quaternaire récent caractérisés par
la dominance des calcaires lacustres épais de 5 à 25m, des limons formants terrasses d’oueds, et des
cônes d’éjection et d’éboulis en bordure du relief, le tout reposant sur une formation cambrienne sous
forme d’une épaisse série schisteuse dans laquelle se développe quelques niveaux de grès.

2.5. Aperçu climatique :

Le climat de la zone d’étude est semi-aride, caractérisée par une pluviométrie annuelle moyenne de
l’ordre de 250 mm/an. Les températures sont modérées grâce à l’effet adoucissant de l’océan et à la
protection méridionale du massif des Akhsass contre les influences Sahariennes avec une moyenne
annuelle de 19°C. La végétation de la zone étudiée est quasi inexistante.

2.6. Aperçu topographique :


Le terrain du projet se développe dans un terrain accidenté, montagneux et rocheux et donnant
sur l’océan atlantique.

2.7. Programme d’aménagement :

Le projet est conçu sous forme d’ensembles intégrés et hôtelier composés de la façon suivante :

▪ Zone Hôtelière :
Cette zone regroupe des bâtiments en RDC et R+2 orientés OUEST. L’implantation des constructions
se justifie par l’orientation en vue de bénéficier d’une vue sur l’Océan. Les bâtiments s’intègrent dans
le terrain en suivant le sens situé au niveau haut du terrain pour le maximum de vue.

▪ Zone Résidences Immobilières de Promotion Touristique (RIPT) :

Ces zones suivent longitudinalement la forme du terrain pour créer une architecture en cascade ou
en terrasse pour donner la vue sur mer à tous ses composants.

Les constructions en terrasse en s’intégrant à la forme du terrain, permet avec les jardins et leur
orientation de bénéficier de maximum de vue et d’ensoleillement.

▪ Zone sportif :

Cette zone est aménagée pour recevoir des terrains de sport utilisée pour divers sports afin de créer
un espace de jeu et de passetemps, il comporte exactement 4 terrain de tennis, un terrain multisport,
un autre pour le volleyball et un terrain pour la mini-foot sans oublier les équipements sportifs pour
la musculation.

7
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

3. LES LOGICIELS EMPLOYES DANS L’ETUDE DU PROJET :

Le terme VRD signifie Voirie et Réseau Divers est l’ensemble des techniques de conception, et
méthodes de calculs élaborés pour répondre aux critères de l'aménagement prévu et des besoins de la
population qui sont l’objet des VRD. Ces techniques interviennent dans la modification du terrain
naturel (conception de la voirie et bâtisse) et également l’implantation des différents réseaux destinés
aux services publics (AEP, Eclairage, Assainissement, …etc.).

Pour notre projet nous avons utilisés plusieurs logiciels qui nous ont grandement facilité la tâche,
surtout que les travaux VRD sont des projets qui mêlent dessin, conception, et calculs qui se révèlent
souvent être ardus et répétitifs, il s’agit exactement de :

▪ Logiciel PISTE pour le réseau des voiries


▪ Logiciel COVADIS pour les travaux d’assainissement.
▪ Logiciel EPANET pour le réseau d’alimentation en eau potable.

a. Logiciel PISTE :

Est un logiciel d’aide à la conception des projets linéaire de génie civil, c’est un outil de base pour
les bureaux d’études devant concevoir des projets linéaires de génie civil depuis le simple chemin de
remembrement jusqu'au projet autoroutier en passant par les projets de renforcement de
chaussée existante. Sa souplesse lui permet en outre de pouvoir traiter toutes les études modélisables
par profils en long et profils en travers et permet notamment de faire les calculs des volumes de la
chaussée et des terrassements. Ses atouts majeurs sont :

▪ Architecture respectant la méthode classique de conception


▪ Traitement des projets de renforcement
▪ Interface vers la DAO au format DXF
▪ Apprentissage aisé
▪ Configuration informatique "bas de gamme"
▪ Large gamme de données terrain utilisables
▪ Grande souplesse d'utilisation

b. Logiciel COVADIS :

Est un logiciel complet exploitant directement les objets AutoCAD du fichier DWG et garantissant à
l’utilisateur une cohérence et une homogénéité de ses données. Il est simple et interactif de

8
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

topographie et de conception VRD garantissant une approche globale ainsi qu’une maîtrise totale de
tous vos projets d’aménagements.

En exploitant sa technologie objet, son interactivité, ses profils associatifs, ses plates-formes
dynamiques et ses métrés automatiques, on réduit considérablement le temps consacré à l’études.
Toute modification d’un projet a posteriori régénère automatiquement le calcul et les métrés.
De l’avant-projet aux plans d’exécution, COVADIS permet d’optimiser, grâce à son interactivité, toutes
les étapes de l’étude et de la conception. il permet notamment de réaliser les calculs topo métriques,
plans topographiques, projets de lotissements, aménagements urbains, réfections de voiries, projets
VRD, calculs hydrauliques, dimensionnements de réseaux, etc. Son utilisation reste toujours très
simple pour des géomètres ou des projeteurs.

COVADIS est donc l’applicatif d’AutoCAD dédié aux géomètres, aux bureaux d’études VRD, aux
entreprises de BTP et aux collectivités locales et territoriales. Il regroupe, en un seul logiciel,
l’ensemble des fonctionnalités « métiers » suivantes :
▪ Topographie
▪ Dessin assisté
▪ Projets de lotissements
▪ Conception 3D
▪ Terrassement multi plates-formes
▪ Projets linéaires (voirie, route)
▪ Réseaux divers
▪ Métrés et bordereaux

c. Logiciel EPANET :

Tous les calculs hydrauliques (pression, perte de charge, vitesses, débits …) ont été réalisé en
utilisant le logiciel de simulation hydraulique EPANET, c’est un logiciel distribué gratuitement par la
division de Ressource et d'Alimentation en Eau du Laboratoire National depuis septembre 1993, il
permet d'analyser le comportement hydraulique et la qualité de l'eau sur de longues durées dans les
réseaux de distribution d'eau potable sous pression. Il a pour objectif une meilleure compréhension
de l'écoulement et de l'usage de l'eau dans les systèmes de distribution.
Ce logiciel calcule le débit dans chaque tuyau, la pression à chaque nœud, le niveau de l'eau dans les
réservoirs et la concentration en substances chimiques dans les différentes parties du réseau au cours
d'une durée de simulation divisée en plusieurs étapes. Il est également capable de calculer les temps
de séjour et de suivre l'origine de l'eau. Il fournit un environnement intégré pour l'édition de données

9
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

de réseau, l'exécution de simulations hydrauliques et de qualité et pour l'affichage des résultats sous
plusieurs formats (cartes avec codes couleurs, tableaux et graphes).
EPANET contient un moteur de calcul hydraulique moderne ayant les caractéristiques suivantes :
▪ Pour calculer les pertes de charge dues à la friction, il dispose des formules de Hazen-Williams,
Darcy-Weisbach, et Chezy-Manning. Ces formules sont laissées au choix de l'utilisateur.
▪ Il inclut les pertes de charge singulières aux coudes, aux tés, etc.
▪ Il peut modéliser des pompes à vitesse fixe ou variable.
▪ Il peut calculer l'énergie consommée par une pompe et son coût.
▪ Il peut modéliser différents types de vannes, comme des clapets anti-retours, des vannes de
contrôle de pression ou débit, des vannes d'arrêt, etc.
▪ Les réservoirs peuvent avoir des formes variées (le diamètre peut varier avec la hauteur).

10
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

CHAPITRE 2 : RESEAU DE VOIRIE


1. GENERALITES SUR LA VOIRIE :

La voirie urbaine est un système complexe et interactif constitué d’un espace collectif qui est appelé à
couvrir la circulation des différents usagers (piétons, véhicules) avec une certaine fluidité. La ville et sa
forme urbaine produisent divers types de voies. Mais les voies et les espaces publics façonnent en
retour la ville et les formes urbaines et sont sous influence :
▪ L’histoire.
▪ L’architecture.
▪ Les paysages et même le climat.
▪ Les trafics, les volumes de déplacements,
▪ Les modes de déplacements et leur répartition : voiture, marche, transports publics, deux roues
motorisées ou non.
▪ La sécurité routière et la sécurité publique
▪ La qualité de vie des riverains, le confort des usagers, les nuisances.
▪ Le poids de la vie locale et de l’économie,
▪ Les valeurs foncières des espaces attenants.

D’une autre part, l’étude de la voirie est une étape primordiale pour la mise en place des autres
réseaux. En effet, l’étude de l’assainissement nécessite certaines données comme les côtes tampon
déterminées par les profils en long de la voirie, coefficient de ruissellement (dépend de la nature de
relief : trottoir, chaussée ….), la pente des bassins versants….
On note aussi que la conception du tracé de la voirie est étroitement liée aux impératifs
urbanistiques pour satisfaire les besoins en matière de la circulation des véhicules, des piétonnes, et
de liaison entre les déférents secteurs d’habitat, d’activité et communication avec les axes extérieurs.
De ce fait, le choix définitif des caractéristiques techniques des différentes voies doit être coordonné
avec l’architecte de manière à assurer le fonctionnement de la desserte viaire d’une part et faciliter
l’implantation des réseaux principaux (réseaux d’assainissement et eau potable) et secondaires.

Dans ce projet nous n’aborderons que les voiries de lotissement qui ne sont que des voies à faible
trafic. En Notant qu’une voirie est dite à faible trafic lorsque le nombre de véhicules qui y circulent est
inférieur à l’équivalent de 150 poids lourds par jour, soit environ 1500 véhicules par jour, tous
modèles confondus.

11
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

1.1. Eléments constitutifs de la voirie :

Une structure de chaussée se décompose en 5 éléments, qui sont :


▪ L’emprise : partie du terrain qui appartient à la collectivité et affectée à la route ainsi qu’à ses
dépendances.
▪ L’assiette : surface du terrain réellement occupée par la route
▪ Plate-Forme : surface de la route qui comprend la chaussée et les accotements.
▪ Chaussée : surface aménagée de la route sur laquelle circulent les véhicules.
▪ Accotements : zones latérales de la plate-forme qui bordent extérieurement la chaussée

La figure ci-dessous montre les différents éléments de la chaussée

Figure 2-1 : Les éléments constituant la voirie

Source : hmf.enseeiht.fr

1.2. Différentes couches de la chaussée :

Chaque structure de chaussée se compose en générale des couches suivantes :

a. Le sol support : C’est le sol naturel. Il doit répondre à plusieurs critères :


- Offrir une assise convenable pour la réalisation de la chaussée
- Permettre le compactage des couches qui le constituent
- Etre peu sensible aux intempéries afin de ne pas subir de détériorations en cours de phase des
travaux, en particulier entre la réalisation des terrassements et l’exécution du corps de chaussée.
Si le sol est reconnu inapte à supporter une charge, il faut améliorer sa portance (capacité à
supporter les charges) par un procédé qui a pour objectif de modifier les caractéristiques
mécaniques du sol comme par exemple l'augmentation du compactage.

12
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

b. La couche de forme : La couche de forme constitue un élément de transition mis en œuvre à


partir de l’arase du terrassement. Elle assure une certaine homogénéisation afin de mieux répartir
les charges sur le terrain support. Elle est réalisée à l’aide de matériaux prélevés sur place ou de
grave naturelle ou traitée. Cette couche n’est pas systématique, en effet, quand nous avons un sol
support de très bonne qualité, il n’est pas nécessaire de la réaliser.

c. La couche d'assise : Elle comprend la couche de fondation et la couche de base. La couche de


fondation, placée en contact avec la couche de forme ou la plate-forme support, est d’assurer un bon
report des charges transmises par la couche de base, sur les couches inférieures afin que les
pressions qui en résultent au niveau du support restent dans les limites admissibles.
La couche de base est l’élément de structure soumis directement aux efforts provenant des
couches de surface. Elle permet également le réglage des pentes de la chaussée. Selon le trafic, ces
deux couches peuvent être en graves naturelles ou traitées.

d. La couche de surface : Elle comprend la couche de liaison et la couche de roulement. La couche de


liaison est une couche intermédiaire, elle sert d’anti-orniérage, doit avoir une bonne planimétrie et
posséder des caractéristiques mécaniques et géométriques voisines de la couche de roulement. Cette
dernière, qui correspond au revêtement superficiel de la chaussée, doit présenter les caractéristiques
requises pour répondre aux contraintes dues à la circulation des véhicules (freinages, arrêts brusques
etc.…). Elle possède également de bonnes qualités de surface : être parfaitement unie, offrir une
adhérence satisfaisante, ne pas constituer une source de nuisances sonores. Le matériau retenu doit
répondre à cinq critères, qui peuvent être contradictoire entre eux, qui sont :

▪ Les caractéristiques superficielles : planimétrie (écoulement des eaux de ruissellement),


rugosité (qualité d’adhérence), acoustique (absence de bruits de roulement), étanchéité
▪ La durabilité : résistance au trafic (résistance à l’usure et à l’abrasion), aptitude aux réparations.
facilité d’entretien.
▪ La facilité de mise en œuvre.
▪ L’aspect économique.
▪ L’esthétique : couleur, forme, aspect.

Les matériaux utilisés pour la couche de surface sont souvent composés de produits hydrocarbonés
(mélange de granulats et de bitume).

13
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Figure 2-2 : Diffeérentes couches de la chaussée

Source : www.4geniecivil.com

1.3. Les structures de la chaussée :

Comme nous l’avons mentionné avant, la structure qui compose la chaussée se fait avec une
superposition de couches différentes. Du point de vue constructif les chaussées peuvent être groupées
en trois grandes catégories : les chaussées « souples », « semi-rigide » et « rigides ».

a. Chaussées souples : C’est une structure de chaussée dans laquelle l’ensemble des couches liées qui
la constituent, sont traitées aux liants hydrocarbonés. La couche de fondation et/ou la couche de
base peuvent être constituées de grave non traitée. Les couches supérieures sont généralement plus
résistantes et moins déformables que les couches inférieures.

b. Chaussée semi–rigide : Les chaussées comportant une couche de base (quelques fois une couche
de fondation) traitée au liant hydraulique (ciment, granulats,...). La couche de roulement est en
enrobé hydrocarboné et repose quelque fois par l’intermédiaire d’une couche de liaison également
en enrobé bitumineux.

c. Chaussée rigide : Comportant des dalles en béton (correspondant à la couche de surface de


chaussée souple) qui fléchissant élastiquement sous les charges transmettent les efforts à distance
et les répartissent ainsi sur une couche de fondation qui peut être une grave stabilisée
mécaniquement, une grave traitée aux liants hydrocarbonés ou aux liants hydrauliques.

14
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Chaussée
ée

Chaussée souple Chaussée semi-rigide Chaussée rigide

B.B B.B B.B Béton de ciment

G.N.T G.T G.B G.T

Sol Sol G.T Sol support


support support
Sol support

BB : béton bitumineux. GB : grave bitume.


GT : grave traitée. G.N.T : grave non traitée.

2. CARACTERISTIQUES ET CLASSIFICATION DES VOIRIES :

2.1. Caractéristiques géométriques de la voirie :

Les caractéristiques géométriques d’une voie sont illustrées par le tracé en plan, les profils en long,
et les profils travers.

a. Le tracé en plan :
Le trace en plan d'une voie est l’un des éléments qui permettent de caractériser la géométrie de la
voie. Il est constitué par la projection horizontale de l’ensemble des points définissant le tracé.
Le tracé en plan est profondément marqué par l'influence de la dynamique des véhicules : leur
stabilité n'est acquise qu'à condition de respecter les lois liant vitesse du véhicule, rayon de courbure
du tracé en plan et dévers de chaussée (comprenant l'effet des forces centrifuges). Il faut tenir compte
également de l'influence des facteurs physiologiques intervenant lors de la conduite et éventuellement
des problèmes de visibilité (il faut rendre visible une certaine longueur de trajet pour pouvoir
conduire).
Le tracé en plan comporte :
▪ Des alignements droits.
▪ Des arcs de cercle.
▪ Des arcs de courbe à courbure progressive : essentiellement des arcs.

15
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

b. Le profil en long :

Un profil en long est la représentation d’une coupe verticale suivant l’axe d’un projet linéaire (route,
voie ferrée, canalisation …). Il est défini par une succession de droites dont on connait les rampes ou
les pentes ainsi que certaines côtes indispensables pour fixer leur position.
On raccorde ces droites par des courbes dont les rayons sont fonction des conditions de circulation
admises.
Ce profil est complété par des profils en travers qui sont des coupes verticales perpendiculaires à
l’axe du projet. Leur établissement permet en général le calcul des mouvements de terres (cubatures)
et, par exemple, permet de définir le tracé idéal d’un projet de manière à rendre égaux les volumes de
terres excavés avec les volumes de terre remblayés.

c. Le profil en travers :

Un profil en travers établit une coupe de la voirie dans le sens de la largeur (sections transversales
perpendiculaires à l’axe du projet) pour en indiquer les différentes couches constitutives avec leurs
épaisseurs, les pentes et les équipements (bordures, caniveaux etc…).
Le profil en travers est représenté en vue de face pour une personne qui se déplacerait sur l’axe du
projet de l’origine à l’extrémité du projet. La voie de gauche doit donc se situer sur la partie gauche du
profil.
L’échelle de représentation est de l’ordre de 1/100 à 1/200 (jusqu’à 1/50 pour les voies les moins
larges). Il n’y a pas d’échelle différente en abscisse et en ordonnée de manière à pouvoir mesurer
directement sur le graphique des longueurs ou bien des surfaces dans toutes les directions.
L’abscisse de chaque point du terrain naturel (ou du projet) est repérée par rapport à l’axe du profil
en travers (donc négative à gauche et positive à droite), l’ordonnée est toujours l’altitude du point. On
y superpose ensuite le gabarit type du projet (largeur de chaussée, accotements, fossés et pentes de
talus) à partir du point d’axe dont l’altitude a été déterminée sur le profil en long.

2.2. Catégories des terrains :

On considérera 3 catégories de terrain :


▪ Le terrain plat : terrain dont la configuration permet, sans terrassements importants, de ne pas
faire usage de pentes de plus de 2%, sauf éventuellement sur les rampes d’accès à des ouvrages
d’art.
▪ Le terrain montagneux difficile : terrain où le couloir d’étude se développe en montagne sur
des flancs rocheux où la pente transversale dépasse fréquemment 60%.
▪ Le terrain ordinaire : de difficulté intermédiaire entre les terrains ci-dessus.

16
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Dans notre projet on est en des difficultés intermédiaires entre le terrain plat et le terrain
montagneux, donc on est en présence d’un terrain ordinaire, Compte tenu de la nature très accidentée
du relief du site et du caractère local des voies, et pour une vitesse de base de 40km/h, les voies
internes peuvent être aménagées selon les caractéristiques géométriques des Routes Economiques à
Faible Trafic (REFT).

2.3. Classification des voies :

On distingue généralement trois niveaux de la voirie :

a. Voirie primaire - à l'échelle de la ville :


Il a pour principale mission d'assurer les fonctions à l'échelle de la ville et il se caractérise par :
- Vitesse de base : 60 à 120 Km/h (voie rapide)
- Largeur des voies supérieures à 7,00 m
- Capacité de la voie : fonction des caractéristiques géométriques.
- Circulation séparée ou juxtaposée
- Débit : 1600 UVP/h
La communication est nulle avec l'espace riverain et les piétons, le transport en commun se fait sans
arrêts, et sa conception est indépendante de l'aménagement aux alentours, on distingue entre :
Circulation juxtaposée : dans laquelle chaque mode de transport circule sur un support spécifique
dans une même emprise.
Circulation séparée : dans laquelle chaque mode de transport circule dans son emprise propre.

b. Voirie secondaire ou de distribution - à l'échelle de la zone, du quartier :


C'est un réseau intermédiaire, dont les services rendus sont à l'échelle de la zone, du quartier il se
caractérise par :
- Vitesse de base : 40 à 60 Km/h
- Largeur de voie : 7,00 m
- Capacité : liée aux conditions d’exploitation de l’environnement
- Débit maxi : 1200 UVP/h
- Largeur de voies = 7 m
- Débit =1200 UVP/h

c. Voirie tertiaire ou de desserte - à l'échelle de la cellule d’habitation :


Ce réseau se distingue par :
- Vitesse de base entre 10 - 40 Km/h.
- Circulation automobile faible.

17
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

- Empiètement ou débordement des activités possibles sur la voirie.


- Largeur de voie 3 à 6 m.
- Conception de la voirie liée à la composition des habitations.

3. CONCEPTION DU RESEAU DE LA VOIRIE ET DIMENTIONNEMENT DE LA CHAUSSEE :

3.1. Conception du réseau de la voirie :

Notre cas d’étude est de faire la conception de voirie, d’assainissement et du réseau de distribution
d’eau potable donc on passe premièrement par l’aménagement des voies puis après l’étude de réseau
d’assainissement car c’est un nouveau lotissement et dans le marché il est prévu cet aménagement.

3.1.1. Tracé en plan :

a. Normes à respecter lors du tracé :

▪ Il y aura obligatoirement entre deux courbes circulaires un alignement droit d’une longueur
minimale de 20 mètres, quels que soient leurs rayons et qu’elles soient de même sens ou de
sens contraires.
▪ Les courbes de rayon (R) inférieur au minimum libre (75 m) sont obligatoirement précédées
dans les deux sens de parcours, par des courbes annonciatrices (Ra). Avec :
Ra < min(5R,125Rma)
▪ Il n’y a aucune section de plus de 2 kilomètres sans courbes de rayon inférieur ou égal au
minimum libre.
▪ Après un alignement droit d’une longueur correspondant à plus de 3 min de temps de
parcours (2km), le rayon d’une courbe doit être supérieur au 15m.
▪ Rayon minimum normal : Rmn=30m
▪ Rayon minimum absolu : Rma=15m

b. Données relatives au projet :

Dans notre cas, la conception des axes des voies du projet est effectuée selon le plan de masse donné
par l’architecte, le réseau se caractérise par :
▪ Route économique à faible trafic REFT
▪ Voirie tertiaire ou de desserte à l'échelle de la cellule d’habitation.
▪ Vitesse de base : Vb= 40 km/h
▪ Circulation automobile faible.
▪ Raccordement : courbe circulaire

18
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

19
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Lors d’un avant-projet sommaire de l’étude d’un projet routier, le projeteur a besoin d’une vue en
coupe du terrain naturel suivant l’axe du projet qu’il étudie : ce graphique est le profil en long du
terrain naturel.
Des vues en coupe perpendiculairement à l’axe sont aussi nécessaires à l’étude : ce sont les profils
en travers. Ces deux types de graphiques permettent d’obtenir, après plusieurs études un tracé
« idéal » répondant aux impératifs du projet que sont la visibilité, l’emprise sur le terrain, la déclivité
maximale, le moindre coût, etc.

3.1.2. Profil en long :

Chaque projet routier est figuré en trait d’axe. Donc le profil en long constitue un développement
suivant son axe sur lequel sont représentés le terrain naturel et le projet, c’est un graphique sur lequel
sont reportés tous les points du terrain naturel et de l’axe du projet. Il est établi en premier lieu.

a. Procédures du tracé :

On choisit en général un plan de comparaison d’altitude inférieure à l’altitude du point le plus bas
du projet ou du terrain naturel. Ce plan de comparaison est l’axe des abscisses du graphique sur lequel
sont reportées les distances horizontales suivant l’axe du projet. Sur l’axe des ordonnées, sont
reportées les altitudes.
Les échelles de représentation peuvent être différentes en abscisse et en ordonnées (en rapport de
l’ordre de 1/5 à 1/10) de manière à souligner le relief qui peut ne pas apparaître sur un projet de
grande longueur.
On dessine tout d’abord le terrain naturel (TN), généralement en trait moyen noir. Son tracé est
donné par la position de chaque point d’axe d’un profil en travers, le terrain naturel étant supposé
rectiligne entre ces points. On reporte en même temps dans le cartouche des renseignements en bas
du graphique : les distances horizontales entre profils en travers dites distances partielles, les
distances cumulées (abscisses curvilignes) depuis l’origine du projet et l’altitude de chaque point.
En grosso modo la procédure est comme suit :

1) Choix du plan horizontal de référence (Plan de comparaison)


2) Définir le TN : tracé + cotes
3) Définir le projet : tracé + cotes en prenant en considération le calage dans les intersections
4) Numéroter la position des profils en travers
5) Indiquer les distances (partielles et cumulées)
6) Indiquer la déclivité du projet
7) Indiquer les caractéristiques géométriques du projet : alignements et courbes (vue en plan)

20
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

b. Normes à respectées :

Le profil en long d’une voie est défini par une succession de droites dont on connait les rampes ou
les pentes ainsi que certaines côtes indispensables pour fixer leur position. On raccorde ces droites
par des courbes dont les rayons sont fonction des conditions de circulation admises.

Le profil en long suit, dans toute la mesure du possible le terrain naturel, dans le cas contraire, la
route sera en remblai (au-dessus du terrain naturel) ou en déblai (en dessous du terrain naturel).

Pour les voies urbaines, le profil en long diffère assez peu du profil d’une route de rase campagne,
mais il est soumis à des contraintes plus sévères car il doit assurer notamment un écoulement correct
des eaux de ruissellement et une desserte correcte des propriétés riveraines.

En résumé les profils en long ont été élaborés de manière à assurer dans la mesure du possible, les
précautions suivantes :
▪ Un bon écoulement des eaux pluviales ;
▪ Une desserte correcte des propriétés riveraines au niveau des seuils de bâtiments,
▪ Minimiser les terrassements et essayer d’équilibrer entre déblais et remblais dans la mesure
du possible.
▪ Le respect des cotes projet données par l’architecte.
▪ Un respect de pente minimale et maximale et un rayon de courbure minimal assurant les
conditions de visibilité pour les courbes saillantes et celles de confort pour les courbes
rentrantes, d’une manière à ce que :

Tableau 2-1 : Les normes à respecter lors du tracé du profil en long


DESIGNATIONS NORMES
➢ Rampes
• Maximum normal 7%
• Maximum absolu 12%
• Minimum absolu 0.3%
➢ Rayon de courbure minimum
• Raccordement en angle saillant 1000 m
• Raccordement en angle rentrant 500 m

Source : Travail personnel

21
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

c. Exemple de profil en long :

Le projet comporte un nombre important de voies. Ainsi, Le nombre total qu’on a dessiné avoisinait
18 profils, en veillant à chaque étape à respecter scrupuleusement les normes déjà cités pour le dessin
et réalisation d’une voie.
La réalisation des profils en long des différentes voies a été effectué à l’aide du logiciel PISTE. Ci-
dessous un exemple de dessin de la voie 1, les autres sont présentés en annexe.

Figure 2-3 : Profil en long de la voie 1

Source : travail personnel

3.1.3. Profil en travers :

a. Normes à respectées :

Pour définir un profil en travers, on doit suivre les normes différentes pour chaque élément :
▪ La chaussée : elle est constituée de bandes de roulement ou des voies proprement dites, ouvertes
à la circulation. Une chaussée peut être à une voie (sens unique) ; à deux voies (double sens) ; à
trois voies ou à 2 * 2 voies et au-delà. Le profil type est formé par un ou deux versants de pente
(devers) de 1.5 à 3%.
▪ La largeur d’une voie élémentaire est de 2.5 à 3m pour un trafic faible ; 3 à 3.50m pour un trafic
moyen et 3.50 à 4m si le trafic est important (1000 à 1500 véhicules par heure).
▪ Les trottoirs : espaces latéraux permettant la circulation des piétons le long des voies urbaines
avec un minimum de 1.00 m. Cette largeur est portée à 5m si l’on veut une rangée d’arbres
(emplacement du tronc a deux mètres de la chaussée).
▪ Les terres – pleins centraux : A partir et au-delà de 2 *2 voies, il est préférable de séparer les deux
chaussées au moyen d’un terre-plein central.

22
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Le terre-plein central s’il existe assure comme fonction :


✓ La sécurité pour éviter les chocs frontaux entre véhicules des deux sens de la circulation.
✓ Facilite l’implantation d’une voie tourne gauche de 3m si sa largeur dépasse 4m.
✓ Permet d’implanter une ligne de transport en commun si sa largeur dépasse 8m.
✓ Au-delà de 12 m, il constitue un mail pour la promenade des piétons et peut recevoir des
activités de loisir.
▪ Respecter la structure de la chaussée établis suivant les recommandations du rapport
géotechnique.

b. Données relatives au projet :

Tableau 2-2 : Description du projet

DESIGNATIONS DONNEES
Chaussée A double sens

➢ Largeur de :
La chaussée 6m
La voie élémentaire 3m
Trottoir 1à2m
Chemin piéton 10 m
➢ Devers :
Chaussée 2%
Chemin piéton 2.5%
Terre pleine central N’existe pas

➢ Structure donnée par rapport géotechnique :


Chaussée 15cm GNF1 + 8cm pavé
Chemin piéton 15cm GNF1+ 6cm pavé
Trottoir 15cm GNF1 + 6cm pavé

Source : travail personnel

N.B : une couche de sable qui fait la fonction d’un lit de pose est exigé pour la mise en place du pave.

23
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

c. Exemple de profil en travers type :

Chaque projet routier comporte le dessin d’un grand nombre de profils en travers. Pour éviter de
rapporter sur chaque constituant du projet routier ses dimensions, on établit des profils uniques
appelés profil en travers type contenant toutes les dimensions et tous les détails constructifs :
Largeurs des voies, largeurs des chaussées et autres bandes, pentes des surfaces et talus, dimensions
des couches de la superstructure, système d’évacuation des eaux, etc.

➢ Profile en travers type chemin piéton :

Figure 2-4 : profil en travers type chemin piéton

Source : travail personnel

➢ Profil en travers de la voie :

Figure 2-5 : profil en travers type chemin piéton

Source : travail personnel

24
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Les voies seront bordées par des bordures qui permettent d’un côté de protéger le corps de
chaussée contre toute dégradation et d’un autre côté, ils permettent de canaliser les eaux de
ruissellement vers les bouches d’égout. Les dimensions adoptées pour la bordure, sont représentés
dans le figure suivant :
Figure 2-6 : Description de la bordure adoptée dans le projet

Source : travail personnel

3.2. Dimensionnement du réseau de la voirie :

Malgré qu’on va appliquer dans le projet la structure donnée par le rapport géotechnique qu’on a
déjà mentionné mais ça n’empêche pas de faire une étude de dimensionnement des voiries de
lotissement en zone urbaine qui est basé sur le catalogue des structures types de chaussées neuves.
Elle permet de ressortir l’indice de sollicitation par catégorie de voie en fonction du plan de masse.

3.2.1. Hypothèses de calcul :


Dans notre calcul, on va se baser sur le catalogue des structures types de chaussées neuves. Les
données relatives au projet sont :
▪ Voirie a faible trafic avec un nombre de véhicules qui y circulent est de 150 poids lourds par jour.
▪ Durée de vie estimée est 15 ans.
▪ Taux d’accroissement des poids lourds est 2,5%.
▪ Le trafic exprimé sur les 2 sens est supposé équilibré entre ces deux sens.
▪ Type de la structure est souple.

3.2.2. Estimation du trafic :

Le trafic pris en compte est le nombre de poids lourds circulant sur la voie la plus chargée, cumulé
sur la durée de dimensionnement de la chaussée. La classe de trafic, notée TPLi, correspond à ce
nombre de poids lourds cumulés et son calcul se fait à l’aide de la relation :

𝑵𝑬 = 𝑵𝑷𝑳 × 𝑪𝟏 × 𝑪𝟐 ×𝑪𝟑 × 𝑪𝟒 × 𝑵𝟒 × 𝑪𝑽𝑪

25
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Avec :
C1- Coefficient de la largeur de chaussée

✓ C1 = 1,5 si L est comprise entre 4 et 6 m


✓ C1 = 1 si L ≥ 6
✓ C1 = 2 si L < 4 et routes bidirectionnelles
✓ C1 = 1 si L < 4 et routes unidirectionnelles
✓ C1 = 0,8 si routes 2×2 voies

Dans notre cas on a une voie de 6m alors C1=1

C2 - Coefficient d’Agressivité : L’histogramme réel de charges des poids lourds par type d’essieu pour un
trafic donné, permettra de définir la véritable agressivité, qualifié par le coefficient CAM, correspondant à
l’agressivité moyenne du poids lourds composant ce trafic par rapport à l’essieu pris pour référence et
calculé par une loi d’accumulation (Pi/P13) affecté d’un exposant 4 pour chaussée souple, 8 pour chaussée
semi-rigide ou matériaux traités au ciment et 12 pour chaussée rigide.
Puisque on a un manque de données sur le type de données dans notre projet, on utilise l’agressivité
donnée par le catalogue pour un trafic de 150 poids lourds par jour :

Tableau 2-3 : Classe du trafic selon le nombre moyen journalier

Source : Catalogue Marocain des structures types de chaussées neuves

Tableau 2-4 : Agressivité du trafic

Source : Catalogue Marocain des structures types de chaussées neuves

Donc, d’après les deux tableaux ci-dessus, on trouve que C2 = 0,7

C3 - Taux d’accroissement des poids lourds :

Si le taux d’accroissement du projet s’écarte de 4% on utilise un coefficient correcteur C3 calculé par


[(𝟏+𝒂)𝒏 −𝟏]/𝒂
la formule suivante : 𝑪𝟑 = (𝟏,𝟎𝟒𝒏 −𝟏)/𝟎,𝟎𝟒

Avec : n est la durée de vie qui est égale à 15 ans

a est le taux d’accroissement qui est égale à 2.5%

26
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Après calcul, on trouve que C3 = 0.9

C4 - Trafic global :

On a le cas d’une voie 1*1 Donc C4 = 1

N4 - Coefficient de cumul :

Il est exprimé par la relation suivante : 𝑵𝟒 = 𝟑𝟔𝟓 × (𝟏, 𝟎𝟒𝒏 − 𝟏)/𝟎, 𝟎𝟒


Avec n est la durée de vie qui est égale à 15ans

Le calcul donne N4 = 7308,61

Cvc - Pourcentage du trafic sur la voie la plus chargée :

Dans notre projet Le trafic exprimé sur les 2 sens est supposé équilibré entre ces deux sens.
Donc Cvc = 0,5

NPL - Nombre des poids lourds :


On a dans notre projet NPL = 150
Donc, après calcule on trouve que 𝑵𝑬 = 𝟑, 𝟒𝟔×𝟏𝟎𝟓
La classe du trafic se détermine d’après le tableau du « catalogue » :
Tableau 2-5 : trafic équivalent

Source : Catalogue Marocain des structures types de chaussées neuves

Or, la durée de vie se classifie comme suit :

➢ Durée de vie courte : 10 ans.


➢ Durée de vie longue : 15 à 20 ans.
Selon les données précédentes et en utilisant le tableau ci-dessus, on détermine la classe de
notre trafic :
𝑵𝑬 = 𝟑, 𝟒𝟔×𝟏𝟎𝟓
Durée de vie longue Structure souple

TPL 2

27
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Pour déterminer la structure de la chaussée, il nous reste de déterminer la portance de la


plateforme support de la chaussée.

3.2.3. Portance des plateformes – support de chaussée :

C’est la portance à long terme qui est prise en compte pour le dimensionnement d’une structure
de chaussée neuve. Elle est définie :
✓ Au niveau 1 : Partie Supérieure des Terrassements (Sti)
✓ Au niveau 2 : au sommet de la Couche de Forme (Pj)

Figure 2-7 : La portance de la plate-forme support de chaussée

Source : Catalogue Marocain des structures édition 1995

a. Détermination du paramètre Sti :

La détermination de la portance Sti se fera essentiellement à partir des valeurs de poinçonnement


(CBR) pour les sols classés A et B et des essais de déformabilité (Module EV2) pour les sols classés C
et D. L’étude de sol étant effectuée, il permet la connaissance de la nature exacte du sol et les matériaux
qui le composent, et donc la PST. Cette étude est donnée dans le rapport géotechnique.

Ce qui nous intéresse dans cette étude c’est l’indice CBR qui est égale à 16

Alors d’après le tableau suivant extrait du catalogue, on détermine le paramètre Sti

Tableau 2-6 : la portance du sol selon l’indice CBR

Source : Catalogue Marocain des structures types de chaussées neuves


Donc Sti = St3

28
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

b. Choix de solution :

Selon le catalogue des structures de chaussées neuves, deux options sont possibles :

➢ Sans couche de forme :


On a une plateforme Pj = St = P3
Les structures proposées sont obtenues selon le tableau type couche de base non liée suivant :

Tableau 2-7 : Structures de chaussée en couche de base non liée

Source : Catalogue Marocain des structures types de chaussées neuves

Tenant compte des données citées précédemment, le catalogue marocain des structures types
chaussées neuves donne les variantes suivantes :
20cm GNF2 + 15cm GNB + RS
25cm GNF3+ 15cm GNC + RS

➢ Avec couche de forme :


Cette solution est antiéconomique, car elle nécessite l’apport des matériaux utilisables en couche de
forme, ou la réutilisation des déblais avec un traitement à chaux. Mais elle reste toujours une solution
possible.

Conclusion :

Selon les contraintes architecturales et de point de vue esthétique, on adopte dans notre projet la
variante donnée par le rapport géotechnique : 15cm GNF1 + 8cm Pavé de ciment

29
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

CHAPITRE 3 : RESEAU D’ASSAINISSEMENT


L’assainissement est parmi les infrastructures de base pour toute agglomération urbaine ou rurale,
c’est un processus permettant de protéger le milieu naturel de l’environnement direct de l’homme,
c’est à dire la préservation de ses ressources de vie naturel l’air, l’eau de rivières, les eaux souterraines
contre la pollution. Pour cela des techniques sont mis en œuvre permettant l’évacuation par voie
hydraulique des eaux usées et des eaux pluviales d’une communauté.
Dans ce projet on va traiter l’ensemble des procédés qui vont permettre d’assurer la collecte et
l’évacuation des eaux usées et les eaux pluviales dans les conditions optimales.

1. GENERALITES SUR LES RESEAUX D’ASSAINISSEMENT :


L’implantation des réseaux d’assainissement est une démarche visant à améliorer la situation
sanitaire globale de l'environnement dans ses différentes composantes. Il comprend trois opérations
principales :
1. La collecte : collecter les eaux usées ou pluviales et de les amener aux exutoires (STEP ; fosses
septiques ou exutoires naturels), via des collecteurs. Ce transport se fait le plus souvent par
gravité mais peut également se faire par refoulement lorsque la topographie ne se prête pas à
un écoulement gravitaire.
2. L’évacuation : ensemble des procédés permettant d’assurer la collecte et l’évacuation rapide
des déchets.
3. L’épuration : ensemble des traitements applicables à des déchets avant rejet dans un milieu
naturel.

1.1. Type des eaux usées :


On distingue les différentes catégories d’eaux usées suivantes :
a. Les eaux usées domestiques :
Elles proviennent des différents usages domestiques de l'eau, Leur débit est souvent très faible. Elles
sont essentiellement porteuses de pollution organique. Elles se répartissent en :
✓ Les eaux ménagères ou grises : provenant des cuisines, des salles de bains et des buanderies, elles
sont généralement chargées de détergents, de graisses, de solvants, de débris organiques, etc.
✓ Les eaux "vannes" ou noires : il s'agit des rejets des toilettes, chargés de diverses matières
organiques azotées et de germes fécaux.
b. Les eaux pluviales :
Provenant des précipitations naturelles recueillies par les toitures et les chaussées et qui se
caractérisent par des débits importants et variable selon l’intensité de la pluie.

30
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

c. Les eaux industrielles :


Elles sont très différentes des eaux usées domestiques. Leurs débits et leurs caractéristiques
varient d'une industrie à l'autre. En plus de matières organiques, azotées ou phosphorées, elles
peuvent également contenir des produits toxiques, des solvants, des métaux lourds, des
micropolluants organiques, des hydrocarbures. Certaines d'entre elles doivent faire l'objet d'un
prétraitement de la part des industriels avant d'être rejetées dans les réseaux de collecte.
Dans notre projet on ne s’intéresse qu’aux eaux usées et aux eaux pluviales.

1.2. Différents systèmes de l’assainissement :


Il existe deux modes d’assainissement selon le type d’habitation et les choix fait par la collectivité :
a. L’assainissement non collectif :
Aussi appelé assainissement autonome ou individuel, constitue la solution technique et économique
la mieux adaptée en milieu rural. Ce type d’assainissement concerne les maisons d’habitations
individuelles non raccordées à un réseau public de collecte des eaux usées.
b. L’assainissement collectif :
En zone urbaine ou d’habitats regroupés, les eaux usées, collectées dans un réseau
d’assainissement sont traitées en station d’épuration, le réseau de collecte des eaux usées ou “égouts”
ont pour fonction de recueillir les eaux usées de toutes origines et de les acheminer vers les stations
d’épuration. Ce mode comprend trois possibilités des systèmes d’assainissement qui peuvent être :
➢ Système unitaire : Dans lequel un seul collecteur assure le transport des eaux usées et des eaux
pluviales. En principe, toutes les eaux arrivent à la station d'épuration qui reçoit alors un effluent
de quantité et de qualité très variables. Pour éviter cela, des ouvrages de déviation sont répartis
sur le réseau pour permettre à la station de ne pas recevoir un débit supérieur à sa capacité.

Tableau 3-1 : Avantages et inconvénients du système unitaire

CRITERE AVANTAGE INCONVENIENT


Coût d'investissement Plus faible que celui d'un réseau Surdimensionnement de la STEP ce qui
séparatif si celui-ci est enterré
implique l’augmentation de son coût
(EU et EP)
Installation et ▪ Meilleur Accessibilité ▪ Exige une très bonne qualité de pose
Exploitation ▪ Facilité d’installation et/ou de et d'entretien pour éviter les dépôts
mise en œuvre et donc les stagnations par temps sec.
▪ Efficacité moindre en temps de pluie
Epuration Possibilité de traitement d'une Traitement des eaux usées moins
fraction des EP efficace (problème de dilution)
Milieu récepteur Déversements des effluents dans le
milieu naturel (déversoir d’orage)
Source : www.4geniecivil.com

31
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

➢ Systèmes séparatifs : Dans lesquels deux réseaux sont mis en place, l'un pour évacuer les eaux
pluviales, l'autre pour évacuer les eaux usées. En principe, seules les eaux usées arrivent à la
station d'épuration pour traitement. Elle ne doit théoriquement recevoir qu'un effluent brut de
qualité relativement régulière et de débit relativement bien déterminé.

Tableau 3-2 : Avantages et inconvénients du système séparatif


CRITERE AVANTAGE INCONVENIENT
Coût d'investissement Pouvant être inférieur à celui Plus élevé que celui d’un réseau
d'un réseau unitaire en cas unitaire en cas de double réseau
d’évacuation superficielle des enterré
eaux pluviales
Installation et Absence d’intrusion de sédiment Risque d’erreurs de branchement
Exploitation dans le réseau EU provenant des Problème de raccordement
eaux pluviales
Epuration Dimensionnement optimisé Nécessité de postes de pompage pour
Pas d’apport d’eaux pluviales transmettre les eaux usées vers
parasites au niveau de l’épuration l’épuration
Milieu récepteur ▪ Meilleure maitrise des rejets Aucun traitement des faibles pluies
▪ Rejet possible des eaux pluviales
dans divers exutoires
Source : www.4geniecivil.com

➢ Système Pseudo-séparatif : Ce système consiste à réaliser un réseau séparatif particulier dans


lequel il est admis que le réseau d'évacuation des eaux usées reçoit une fraction d'eau pluviale, à
savoir les eaux de toiture et cours intérieurs et le réseau d'évacuation d'eau pluviale sera réduit à
la collecte des eaux de ruissellement sur les chaussées et du bassin versant par drainage.
Tableau 3-3 : Avantages et inconvénients du système pseudo-séparatif
CRITERE AVANTAGE INCONVENIENT
Coût d'investissement Pouvant être inférieur à celui Plus élevé que celui d’un réseau
d'un réseau unitaire en cas séparatif avec évacuation
d’évacuation superficielle des superficielle des eaux pluviales
eaux pluviales
Installation et ▪ Simplification des raccordements Installation assez complexe
Exploitation des immeubles.
▪ Peu de problèmes de dépôt
Epuration Possibilité de traitement d’une Déversoir à ciel ouvert
fraction des eaux pluviales (cas
des petites pluies)
Milieu récepteur Meilleure maitrise des rejets par Réutilisation des eaux rejetées non
temps sec contrôlée
Source : www.4geniecivil.com

32
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

1.3. Morphologie du réseau d’assainissement :

Les réseaux peuvent avoir plusieurs formes suivant la nature du relief et celle du bassin versant et
plus précisément son exutoire (exutoire unique ou multiple). Selon la liaison entre les différents
tronçons on distingue deux types de réseaux :

Figure 3-1 : Réseau ramifié


a. Le réseau ramifié : Exutoire
Ce réseau a une structure d'arbre. L’eau circule dans toutes les
tronçons dans un seul sens en partant des conduites secondaires, vers
les conduites principales. De ce fait, Le réseau est caractérisé par une
évacuation des eaux d’un seul coté en chaque point du réseau. Ces
réseaux sont fréquents dans les petites agglomérations.

✓ Avantage : économique

✓ Inconvénient : Manque de sécurité en cas de rupture d’une


conduite principale.

Source : www.cours-genie-civil.com

Figure 3-2 : Réseau maillé


b. Réseau maillé :
Exutoire Dérive du réseau ramifié par la connexion des deux
extrémités des conduites. Le réseau maillé est un ensemble de
canalisations qui forment des boucles fermées dites maillés
permettant l’évacuation en chaque point dans deux ou
plusieurs sens.

✓ Avantage : Plus de sécurité en cas de rupture d’une conduite


il suffit de l’isoler et tous les eaux situées à l’aval seront
évacuées par les autres tronçons.

✓ Inconvénient : Plus coûteux et plus difficile à calculer.


Source : www.cours-genie-civil.com

33
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

1.4. Les ouvrages spécifiques de l’assainissement :

1.4.1. Branchements particuliers


Les branchements particuliers sont des ouvrages reliant une ou deux propriétés au réseau collectif
d’assainissement. Ils se composent de trois parties essentielles :

➢ Le regard de façade : C’est un mini regard appelé aussi fosse réceptrice ou boîte de branchement
permettant le raccordement des canalisations intérieures collectant les eaux vannes et ménagères
ou les eaux de pluie d’une propriété au réseau public d’assainissement. Ce regard doit être disposé
en bordure de la voie publique et sur la façade de la propriété à raccorder.

➢ La canalisation de branchement : c’est une conduite munis d’un regard de façade ou d’une boite
de branchement permettant l’intervention aisée des services d’entretien ONEP. Son rôle est
d’écouler dans le réseau d’égout les eaux usées et éventuellement les eaux pluviales des habitations.

➢ Les dispositifs de raccordement : ce sont des dispositifs permettant le raccordement d’une


canalisation de branchement en transportant les eaux vannes et ménagères ou les eaux pluviales au
collecteur du réseau public d’assainissement. Il se fait soit par le biais du :
✓ Regard borgne : est un ouvrage en béton (mini regard non visitable), de section carrée et dont les
dimensions sont réduites au diamètre du collecteur sur lequel se fait le raccordement.
✓ Culotte ou tulipe : Les culottes et les tulipes sont des raccords permettant le raccordement direct des
branchements sur les conduites formant le réseau public d’assainissement.

Figure 3-3 : Regard borgne

Source : www.triskeline.fr

1.4.2. Ouvrages de collecte en surface :

On distingue deux catégories d’ouvrages de collecte en surface des eaux pluviales : les ouvrages
d’engouffrement, en tête et sur le cours du réseau principal tels que les bouches d’égout à avaloirs ou
à grilles et les ouvrages de collecte et de transport tels que les fossés, gargouilles, caniveaux.

34
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

➢ Bouches d’égout : ouvrages destinés à collecter les eaux de surface, elles sont généralement
disposées à l’exutoire des aires de potentialité de débits de 40 l/s. Ils sont équipés généralement
d'appareils siphoïdes pour éviter la remontée d'odeur en réseau unitaire Ces bouches d’égout
devront avoir un dispositif de fermeture en fonte ductile permettant les nettoyages répétitifs sans
dégrader les tampons. En définitif, on distingue deux types de bouches d’égout :
✓ Bouche d’égout à grille : ouvrage sous chaussée avec ou sans décantation.
✓ Bouche d’égout à accès latéral ou à avaloir : ouvrage sous trottoir avec ou sans décantation.

Figure 3-4 : Bouche d’égout à grille Figure 3-5 : Bouche d’égout à accès latéral

Source : www.drouinthomas.weebly.com Source www.fonderies-dechaumont.com

Les bouches avec décantation sont prévues dans les zones sahariennes (sable) ou si le réseau risque
de ne pas faire l’objet d’un entretien permanent, ces bouches comporteront aussi un panier amovible
permettant d’arrêter les déchets.
➢ Fossés : ouvrage destiné à la collecte et au transport des eaux provenant des chaussées.
➢ Gargouilles : ouvrages ayant pour rôle la liaison entre les descentes de gouttières et les caniveaux
en évitant ainsi les ruissellements intempestifs sur les trottoirs. Ces ouvrages ne sont envisageables
que s’il n’existe pas de réseau de collecte des eaux pluviales.
➢ Caniveaux : ce sont des accessoires de la voirie destinés à la collecte des eaux pluviales ruisselant
sur le profil transversal de la chaussée et des trottoirs, et au transport de ces eaux jusqu’aux bouches
d’égout.

1.4.3. Ouvrages d’accès au réseau :

Les ouvrages d’accès au réseau sont des ouvrages permettant l’accès pour le personnel d’entretien
pour assurer le service et l’entretien du réseau

35
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

➢ Regard de visite : Un ouvrage réalisé en béton armé placé au milieu de la chaussée ou sous le
trottoir permet au personnel d’assurer l’entretien et la surveillance du réseau. Ces ouvrages
peuvent être de section circulaire ou carrée et sont de trois types :
✓ Les regards de visite sur canalisation de diamètre nominal inférieur à 800 mm, centrés sur l’axe
principal du réseau.
✓ Les regards de visite sur canalisation circulaire de diamètre supérieur à 800 mm ou à section
ovoïde à accès centré ou latéral.
✓ Les regards de visite à accès latéral, utilisés en général sous les voies à très fort trafic.

Figure 3-6 : Regard de visite

Source : www.atec-rehabilitation-canalisation.fr

➢ Regard de chute ou double : Ce sont des regards analogues aux regards de visite, seulement la
chute est plus importante, ce type de regard est prévu lorsque les canalisations sont disposées en
forte pente, ce qui entraîne des vitesses très importantes, la chute des effluents dans ces regards
permet de briser la vitesse d’écoulement.

➢ Regard de visite a grille ou a avaloir : C’est un ouvrage en béton B2 constitué des parois
d’épaisseur 0,15m à 0,20m ; muni d’un échelon de descente en acier inox ou d’échelle mobile, d’une
grille concave à cadre carré en fonte ductile D400 lorsqu’il est placé sous chaussée ou d’un tampon
en fonte ductile C250 avec avaloir lorsqu’il est placé sous trottoir et d’un panier ramasse boues
tronconiques avec trous de 12 mm en tôle galvanisé. C’est un ouvrage permettant la collecte des
eaux de ruissellement et l’accès du personnel d’entretien au réseau pour assurer l’entretien du
réseau. Il permet aussi l’aération des ouvrages enterrés.

36
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

1.4.4. Ouvrages spéciaux :

Les ouvrages spéciaux sont constitués entre autres des ouvrages de rejet et des déversoirs d’orage :
Figure 3-7 : Ouvrage de rejet

➢ Un ouvrage de rejet : est un ouvrage en béton


constitué d’une paroi verticale et de deux parois
latérales (bajoyers) et d’un radier prolongé par un
enrochement. Il permet le rejet de l’effluent vers
l’exutoire à partir d’une conduite, d’un dalot ou d’un
ovoïde sans provoquer l’affouillement.

Source : eau.public.lu
Figure3-8 : Déversoir d’orage
➢ Un déversoir d’orage : est un ouvrage en béton constitué d’un
bassin rectangulaire ou carré, muni de déversoir à seuil unique ou
double, latéral ou frontal, d’une sortie de délestage des eaux pluviales et
d’une sortie eaux usées diluées. Il permet d’évacuer les pointes
exceptionnelles des débits d’orage vers le milieu récepteur et
d’intercepter le débit des eaux usées diluées vers le réseau. Utilisé en
réseau unitaire ou pseudo-séparatif, sa fonction essentielle est donc de
soulager le réseau aval d’une certaine quantité des eaux pluviales ;
Source : eau.public.lu

1.5. Étapes de l’étude d’un réseau d’assainissement :

En général, l’étude d’un réseau d’assainissement passe par les étapes suivantes :
1. Conception du réseau d’assainissement :
1.1. Etablissement de la vue en plan du réseau, c'est-à-dire le traçage en plan des collecteurs et des
regards ainsi que les boites de branchement en respectant les normes qu’on a cité avant.
1.2. Délimitation des bassins versants élémentaires, cette étape consiste à subdiviser le plan en sous
bassins élémentaires de l’amont vers l’aval.
1.3. Faire le montage des profils en long afin de fixer les pentes des conduites.
2. Dimensionnement du réseau d’assainissement :
2.1. Appliquer une méthode de calcul pour déterminer les débits élémentaires de chaque bassin puis
établir les assemblages des bassins élémentaires.
2.2. Dimensionner les collecteurs et vérifier si le réseau fonctionne bien.

37
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2. CONCEPTION DU RESEAU D’ASSAINISSEMENT du Projet :


D’une façon générale, dans tous les endroits où l’homme réside et notamment dans les
agglomérations, les eaux de toutes natures ne doivent pas être laissées ruisseler naturellement, elles
doivent être guidées, canalisées pour être dirigées vers des émissaires naturels ou artificiels et parfois
être épurées et traitées avant leur rejet définitif. C’est l’objet principale de notre conception

2.1. Choix du système d’assainissement du projet :

2.1.1. Critères du choix de système d’assainissement :

Pour choisir un système d’assainissement à adopter pour une agglomération, il faut tenir compte de :
▪ Considérations techniques et locales (L’importance de la circulation routière, répartition des
habitants, La vocation de l’agglomération).
▪ Données Naturelles (La topographie, La géologie, La pluviométrie, L’hydrogéologie)
▪ Projections urbanistiques du centre (P.O.S : plan d’occupation des sols).
▪ Considérations d’ordre économique (dépenses de la collectivité).
▪ Considération du conseil de la commune.
▪ L’existence d’exutoires proches pour l’évacuation des eaux pluviales,
▪ Les infrastructures et les ouvrages existants ou projetés.
▪ L’exploitation des stations d’épuration et de relèvement.

2.1.2. Choix de la solution :

Les eaux sont recueillies à l’intérieur des propriétés par un réseau de canalisations ramifié puis
évacuées gravitairement vers un collecteur principal qui en assure le rejet dans un exutoire étudié
pour ne pas nuire à l’hygiène publique.

De ce fait, le système de collecte préconisé pour le présent projet est le séparatif. En effet, la collecte
des eaux usées et des eaux pluviales se fera séparément par des collecteurs enterrés. Les eaux usées
seront acheminées vers les deux stations de pompage projetée. Les eaux pluviales seront déversées au
fur et mesure vers un meilleur milieu récepteur qui est la mer très proche du site de projet.
De plus le réseau séparatif nous permet de mieux gérer les brutales variations de débit dues aux
pluies et d’éviter les débordements d’eaux usées vers le milieu naturel et d’éviter ainsi les apports
d’eaux pluviales parasites au niveau de la station de traitement.

38
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2.2. Choix de matériaux des conduites :

Le tableau ci-dessous résume les avantages et les inconvénients des différents matériaux
fréquemment utilisés pour les canalisations de l’assainissement.
Tableau 3-4 : avantage et inconvénients des matériaux de canalisation
TYPE DE MATERIAU AVANTAGES INCONVENIENTS
BC, BVO - Coût modéré - Mauvaise tenue en sols agressifs
(Béton comprimé ou de mauvaise qualité
- Pose continue sans joint
ou béton vibré - Fragile
ordinaire) - Bonne résistance contre les corrosions - Eléments courts de 1 mètre
- Joints médiocres : mortier
intérieure et extérieure
- Rugosité intérieure élevée
- Durée de vie : faible
BVA - Bonne qualité du béton (contrôlable) - Coûts un peu plus élevé du fait de
Béton vibré armé - Bonne résistance à la rupture la présence d’acier
- Eléments de 2,5 ml - Enrobage des aciers à surveiller
- Rugosité intérieure moyenne - Gamme de diamètres réduite
- pouvant être améliorée - Aspect quelquefois à améliorer
- Lourd
CAO - Bonne résistance. - Faible résistance aux agressions
Centrifugé armé - Assez bonne perméabilité. mécaniques
ordinaire - Joint étanche - Gamme réduite à 4 diamètre
300-600
PVC - Résistance mécanique suffisante - Cher pour diamètre > 400 mm
- Très léger- Très imperméable - Dégradation à la lumière et au gel
- Montage très facile - Perméable à certains composés
- Joints étanches
gazeux et solvants
- Haute résistance aux agents
chimiques ordinaires
P.E.H.D - Extrêmement léger - Risque d’ovalisation pour les plus
- Résistance aux chocs, à la corrosion et gros diamètres
Polyéthylène haute
à l'abrasion. - Savoir-faire spécifique pour les
densité double paroi - Peut être posé sans avoir recours à un
raccords
moyen de levage.
- Composés de deux couches - Peut libérer des substances dans
parfaitement soudées l’eau
Source : www.chartes-qualite-lr.org
Dans notre projet, les matériaux choisis pour les canalisations sont :
▪ Pour les eaux pluviales : Les conduites en PEHD à double parois et ce en raison de sa disponibilité
sur de grands diamètres et de sa résistance à la corrosion ainsi que son assemblage aisé, mais on
doit noter que si notre dimensionnement a exigé l’emploi des conduites de diamètre Ø ≥ 800, alors
on met en place des canalisations en béton armé qui ont une bonne résistance mécanique.
▪ Pour les eaux usées : On sait que leur débit est faible par rapport à celui des eaux pluviales, alors
on a employé le PVC qui est disponible sur des petits diamètres.

39
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2.3. Normes à respecter et règle d’implantation lors de la conception :

La conception du réseau d’assainissement doit être optimisée de façon à respecter les contraintes
suivantes :
2.3.1. Implantation des ouvrages annexes :

➢ Les regards de visite doivent être implantés dans les singularités suivantes :
▪ Changement de direction ou de pente des collecteurs.
▪ Changement de diamètre des collecteurs.
▪ Changement de côte radier des collecteurs.
▪ Raccordement des collecteurs.
➢ En alignement droit, la distance maximale entre les regards de visite est d’environ 80 m pour les
diamètres Ø ≥ 1000 et 50 m pour les diamètres Ø< 1000.
➢ Les regards de visites à avaloir ou à grille doivent être implantés à tous les points bas et carrefours.
➢ Dans le cas où les hauteurs de chute dépassent 0.80 m, il faut prévoir des regards de visites doubles.

2.3.2. Implantation des collecteurs :

➢ Pour les voies d’emprise inférieure à 12 m ou les conduites de diamètre Ø ≥ 1000, les collecteurs
des eaux usées et des eaux pluviales doivent être implantés dans les axes des voies.
➢ Pour les voies d’emprise entre 12 et 15 m, les collecteurs des eaux usées et des eaux pluviales
doivent être implantés sous trottoir pour les collecteurs des eaux pluviales et sous chaussée pour
les collecteurs des eaux usées.
➢ Pour les voies d’emprise supérieure à 20 m, les collecteurs des eaux usées et des eaux pluviales
doivent être implantés sous trottoir dans les deux côtés des voies.

2.3.3. Calage des collecteurs :

➢ Le croisement avec les canalisations d’eau potable, exige une couverture minimale (sauf exception
justifiée) de 1.45 m au-dessus de la génératrice supérieure de la canalisation d’assainissement.
➢ Afin d’éviter les risques de cisaillement en cas de croisement des conduites, la distance minimale
entre les extrados des canalisations est de 0.20 m.
➢ La distance verticale entre les fonds de fouille des collecteurs des eaux usées et des eaux pluviales
est au minimum 0,80 m pour permettre les raccordements.
➢ Afin d’éviter les points de perturbation hydraulique qui ralentissent l’écoulement, l’angle de
raccordement de deux collecteurs doit être inférieur à 60°. Pour les conduites de diamètre inférieur
ou égal à 600 mm, le raccordement à 90° est toléré.

40
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2.3.4. Les diamètres minimum et standards des canalisations :


➢ Les diamètres minimaux adoptés pour les collecteurs sont :
▪ 300 mm pour les eaux usées.
▪ 400 mm pour les eaux pluviales.
➢ Les diamètres minimaux pour les eaux usées et les eaux pluviales adoptés pour les canalisations
de branchement sont :
▪ 200 mm pour les villas et les petits immeubles (en R+2).
▪ 300 mm pour les unités industrielles et les grands immeubles supérieur ou égale à R+3.
1

➢ Les canalisations standards en PEHD à double paroi adoptés dans notre projet au volet des eaux
pluviales sont présentées dans le tableau ci-dessous :
Tableau 3-5 : Dimensions des canalisations en PEHD
Diamètre intérieur (mm) Diamètre extérieur (mm) Diamètre de calcul (mm) Epaisseur (mm)
400 465 421 33
500 580 526 41
600 700 633 49,3
800 930 845 65,1
Source : www.pumplastiques.fr

➢ Les canalisations standards en PVC adoptés dans notre projet au volet des eaux usées sont
présentées dans le tableau ci-dessous :

Tableau 3-6 : Epaisseur des canalisations en PVC


Série SDR21 SDR13.6
Ø (mm) Épaisseur (mm) Épaisseur (mm)
110 4,2 6,6
125 4,8 7,4
250 9,6 14,8
315 12,1 18,7
Source : www.pumplastiques.fr
2.3.5. Conception des branchements particuliers :
➢ La pente minimale de la canalisation de branchement est de 2 % (sauf exception justifiée)
➢ Le raccordement doit être réalisé avec un angle maximum de 60° entre la canalisation de
branchement et le collecteur dans le sens de l’écoulement.
➢ Un même regard borgne peut desservir deux branchements situés de part et d’autre de la
chaussée au maximum.
➢ Un branchement ne peut desservir qu’une seule construction.

41
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2.4. Tracé en plan du réseau :

Le tracé en plan du réseau que ce soit eaux pluviales où eaux usées est une étape primordiale de
l’étude d’assainissement, pour tracer la vue en plan du réseau, on doit avoir un plan de masse pour
définir les cheminements à emprunter par les collecteurs, et un plan côté qui nous renseigne sur la
topographie de la zone considérée.

Dans notre projet, on a des voies d’emprise 6m alors le tracé des collecteurs doit suivre les voies
projetées sur le plan et la topographie de la zone étudiée de telle façon que l’écoulement soit gravitaire
vers les exutoires proposés.

L’analyse du plan de masse de lotissement et les plans de la voirie ainsi que la nature du terrain
accidenté nous a permet d’adopter 3 exutoires (ouvrages de rejet) pour le réseau des eaux pluviales
de telle façon que les eaux seront déversées au fur et mesure vers la mer qui est très proche du site de
projet. Dans l’autre part, le tracé en plan du réseau des eaux usées du projet a été réalisée de façon à
desservir tous les lots en respectant l’intégrité des différentes parcelles et en empruntant autant que
possible les voies projetées. Les eaux usées seront acheminées vers les deux stations de pompage
projetée dans le but de les pompé vers la station de traitement.

Les éléments du tracé en plan employés dans notre projet sont regroupés dans le tableau suivant :

Tableau 3-7 : Les éléments du réseau d’assainissement


Elément Nombre
Réseau des eaux usées 2 (EU1, EU2)
Réseau des eaux pluviales 3 (EP1, EP2, EP3)
Collecteurs principales 8
Collecteurs secondaires 36
Regards de visite simple 355
Regards de visite double 112
Regards pour ventouse 2
Regards borgne 125
Regards à grille 108
Boites de branchement 187
Ouvrages de rejets 3
Stations de pompage 2
Source : Travail personnel

42
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2.5. Découpage des bassins versants pour les eaux pluviales :

Le bassin versant se définit comme l'aire de collecte qui recueillie les eaux de ruissellement, il les
concentre vers le point de sortie appelé exutoire. Il est caractérisé par sa surface (A), sa pente
moyenne(I), sa longueur hydraulique (L) et son coefficient de ruissellement (C).
Le découpage du bassin versant dépend du type de système d’assainissement choisi. Pour les
systèmes séparatifs adopté dans notre projet, le découpage englobe la surface de toiture, la chaussée
et des piscines propriétaires et collectifs. D’une part la délimitation se fait en respectant la plateforme
de la voirie ainsi que les limites de la surface lotie des lots en se basant uniquement sur le plan côté et
les pentes du terrain après aménagement. D’autre part, Il est conseillé de choisir des bassins versants
de petite surface pour ne pas sur dimensionner les conduites.
Dans notre projet, l’impluvium de la zone d’étude qui totalise une superficie d’environ 20,56 ha, est
organisé en 82 bassins versants élémentaires, de superficies variables. Le tableau ci-dessous regroupe
Les caractéristiques des bassins versants élémentaires du Réseau EP3. Les bassins du réseau EP1 et
EP2 sont présentées en annexes du rapport.

Tableau 3-8 : Caractéristiques des bassins versants du réseau EP3


Nom A (ha) C (%) I (%) L (m)

BV55 0.06 60 0.59 21.9


BV42 0.19 60 0.66 55.4
BV41 0.12 60 1.84 33.0
BV40 0.13 60 2.48 31.9
BV80 0.26 60 7.91 208.0
BV51 0.19 60 5.00 56.0
BV22 0.18 60 0.86 46.9
BV23 0.14 60 1.19 45.1
BV32 0.18 60 0.21 56.3
BV31 0.23 60 0.20 49.5
BV32 0.18 60 0.20 56.5
BV12 0.13 60 1.37 24.5
BV13 0.12 60 1.70 37.8
BV2 0.21 60 1.95 59.9
BV23 0.14 60 1.11 49.1
BV1 0.29 60 4.51 46.4
BV2 0.21 60 1.75 71.3
BV81 0.16 60 5.00 85.4
BV54 0.13 60 0.70 34.5
BV53 0.13 60 2.68 36.6
BV52 0.13 60 3.95 42.1
BV51 0.19 60 5.00 49.1
Source : Travail personnel

43
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Remarques :

▪ Il faut mentionner qu’on n’a pas abouti au découpage des bassins versant dans la zone des terrains
de sports, car on a considéré que les eaux pluviales seront acheminées vers la fossé de la route
nationale à travers les voies 1 et 2. Alors on n’a pas besoin d’implanter les collecteurs.

▪ Dans un système d’assainissement séparatif, il est préférable d’évacuer les eaux de piscine privée
au réseau collectif d’eau pluviale, mais il faudra avoir arrêté le traitement au chlore 15 jours au
préalable car les eaux pluviales débouchent dans la mer ce qui peut entrainer la pollution du
récepteur naturel.

▪ Le coefficient de ruissellement est égal au taux d’imperméabilisation du fait qu’il exprime le


rapport de la surface revêtue d’un bassin versant sur sa surface totale. Ainsi, à chaque nature de
surface correspond un coefficient de ruissellement unitaire défini suivant des normes
universellement reconnues. Les coefficients de ruissellements pondérés utilisés dans le calcul des
débits des eaux pluviales de la zone intérieur sont donnés sur le tableau suivant :

Tableau 3-9 : Coefficient de ruissellement selon l’occupation du sol

Occupation du sol Coefficient de ruissellement


Habitat mixte 0,6
Habitat économique + immeuble 0,7
Habitat économique dense 0,8
Petits villas 0,4
Moyennes villas 0.35
Grandes villas 0.30
Voirie et toiture 0,9
Petits immeubles +commerces 0.50
Zone hôtelière 0.30
Zone industrielle 0.65
Terrain de sport/cimetière 0.20
Espace verts + parcs 0.20
Source : BET SUD-INFRA

Dans notre cas, on a pris le coefficient de ruissellement correspond au cas de l’habitation mixte car
le lotissement comporte des villas avec piscine, des Duplex, Résidence touristique avec appartements,
zone Hôtel et une zone autre sportif.
Le tracé en plan du réseau d’assainissement avec le découpage au bassin versant en respectant les
normes qu’on a déjà cité est présenté dans la page qui suit en format A3.

44
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

45
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2.6. Montage du profil en long des collecteurs :

Pour le traçage des profils en long des collecteurs projetés, on se base sur :
▪ Les côtes du terrain naturel du plan côté,
▪ Le calage des côtes projets sera en fonction de la côte projet de l’exutoire.
▪ On doit travailler avec des pentes comprises entre 3‰ et 5%, au cas des terrains accidentés on
peut y arriver jusqu’à 8%.
Il faut toujours respecter d’une part une profondeur de recouvrement de 0.7m à 0,8 au minimum
afin d’éviter les surcharges roulantes et les encombrements avec les autres réseaux, d’autre part il faut
aborder une profondeur des canalisations de 1,3m au minimum. Pour la hauteur de chute, on ne doit
pas dépasser les 4m au maximum compte tenu de la nature du terrain accidenté.
Ces profils nous donnent une idée sur les côtes du terrain naturel, côtes projet, distances entre
points, la pente et le diamètre de la conduite.
a. Exemple de profil en long pour le réseau des eaux usées :
Notre projet comporte 5 collecteurs principales et 16 collecteurs secondaires
Figure 3-9 : Profil en long du collecteur B-2

Source : Travail personnel


b. Exemple de profil en long pour le réseau des eaux pluviales :

Notre projet comporte 3 collecteurs principale et 20 collecteurs secondaires


Figure 3-10 : Profil en long du collecteur 2-7

Source : Travail personnel


Les autres profils sont fournis en annexe.

46
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

3. DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D’ASSAINISSEMENT DU PROJET :

3.1. Dimensionnement des collecteurs des eaux usées :


3.1.1. Calcul de débit :
Le débit des eaux usées sont calculés sur la base des paramètres suivants :
▪ Dotation unitaire en eau potable.
▪ Densité de population.
▪ Typologie d'habitat.
▪ Taux de raccordement à l'égout prix égale à 1 si les branchements de tous les lots sont réalisés
▪ Coefficient de rejet dans l'égout prix égale à 0,8.
▪ Coefficient de point journalier et horaire.

a. Calcul du débit moyen journalier :

La quantité d’eau usée rejetée se déduit d’un calcul de besoin en eau en tenant compte d’un
coefficient de restitution de 0.8 à 0.85. C’est-à-dire que la quantité rejetée par les habitants est égale à
80% à 85% de la quantité d’eau consommée.

Donc : Qmj = Cdep x 0.8


Qmj : debit moyen journalier des eaux usées.
Cdep : Consommation domestique en eau potable l/s
𝑵𝒉𝒂
Avec : 𝑪𝒅𝒆𝒑 = 𝒅𝒐𝒕 ×
𝟖𝟔𝟒𝟎𝟎
Dot : dotation unitaire en eau potable en m3/j.
Nha : nombre d’habitants de la zone considérée.

b. Calcul du débit de pointe des eaux usées :

Le débit de pointe des eaux usées se calcule à partir du débit moyen journalier défini ci-dessus par
application des coefficients pondérateurs.

➢ Débit de pointe journalier :

Pour le calcul du débit de pointe journalier on a : 𝑸𝒑𝒋 = 𝑸𝒎𝒋 ×𝑪𝒑𝒋


Avec :
Qpj : débit de pointe journalier.
Qmj : débit moyen.
Cpj : coefficient de pointe journalier qui est égale au rapport du volume d’eau de 10 journées
les plus chargées au volume journalier moyen, on adoptera en général une valeur de 1.3.

47
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

➢ Débit de pointe horaire :


Pour le calcul du débit de pointe on a :

𝑸𝒑𝒋 = 𝑸𝒎𝒋 ×𝑪𝒑𝒋


Avec :
Qp : débit de pointe ;
Qpj : débit de pointe journalier ;
Cph : coefficient de pointe horaire qui se calcul à l’aide de la formule suivante :
𝟐.𝟓
𝑪𝒑𝒉 = 𝟏. 𝟓 + Avec Qmj est en l/s
√𝑸𝒎𝒋

Le débit de pointe est donné, par la relation : 𝑸𝒑 = 𝑸𝒎𝒋 ×𝑪𝒑𝒉 ×𝑪𝒑𝒋

3.1.2. Application au projet :

Dans le calcul des débits de notre projet, on prend en considération la consommation de toute
l’agglomération malgré qu’on ait devisé le réseau des eaux usées en 2, pour montrer par la suite que
le résultat obtenu dans le calcul du diamètre des collecteurs est largement suffisant.

Tableau 3-10 : Résultat de calcul des débits totales du projet

Type de Nbr Surface Personnes Popu- Dotation Consommation


ménage (Ha) par lation l/hab/j M3/j/ha l/lit/jour Qmoy Qpj Qph
ménage (l/s) (l/s) (l/s)
Villas patio 48 5 240 170 0,302 0,393 1,308

Villas isolé 76 5 380 170 0,479 0,622 2,072

Duplex 41 5 205 120 0,182 0,237 0,789

Villas simple 10 5 50 120 0,044 0,058 0,192

Appartement 13 5 65 120 0,058 0,075 0,250

Hôtel 1 300 0,231 0,300 1,00

Terrains 7 0,586 40 0,174 0,226 0,752

Centre 1 0,059 40 0,017 0,023 0,075


d’animation
Locaux 0,034 40 0,010 0,013 0,044
communs
TOTAL 0,68 935 1,50 1,95 6,48

Source : Travail personnel

48
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

3.1.3. Dimensionnement des collecteurs :

Le dimensionnement des collecteurs se base sur le débit total qui égale à la somme du débit de pointe
et du débit d’eau claire parasite.

a. Débit d’eau claire parasite :

Une eau parasite est une eau qui transite dans un réseau d’assainissement non conçu pour la recevoir.
Ce terme est utilisé pour désigner une eau claire (généralement très peu polluée), introduite dans un
système d’assainissement unitaire ou séparatif (Eaux claires parasites ou ECP), on parle alors
d’intrusion d’eaux claires parasites. L’origine des eaux parasites est multiple.

Le débit d’eau claire parasite se calcul par la formule suivante :

𝑸𝒆𝒄𝒑 = (𝑸𝒎𝒋 ∗ 𝑪𝒆𝒄𝒑 )/(𝟏 − 𝑪𝒆𝒄𝒑 )


Avec :
Cecp : pourcentage de l’eau claire parasite qui est prise en général égale à 10%.
Qmj : débit moyen journalier.
Qecp : débit d’eau claire parasite.

b. Calcul du diamètre :

La formule de base utilisé pour le calcul des diamètres théoriques des collecteurs est la formule de
Manning-Strickler :

𝑽 = 𝑲 × 𝑹𝜶𝒉 × 𝑰𝟏/𝟐
V : vitesse de l’écoulement en m/s
Rh : Rayon hydraulique en m
I : Pente du radier de la canalisation en m/m
𝛼 : Coefficient qui varie en fonction du type du système d’assainissement
Pour le réseau d’assainissement en système séparatif 𝛼 = 3/4
K : étant le coefficient de Strickler, il dépend de la nature de matériau utilisé en canalisation.
Les expériences effectuées pour la mesure de ce coefficient ont montré qu'il pouvait varier
entre 60 et 100 selon la nature des buses, il est prix égale à :
▪ 70 pour les conduites en CAO.
▪ 90 pour les conduites en PVC ou en PEHD.
▪ 60 pour les conduites en béton.

49
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

La formule de base répond à l’expression suivante : 𝑸 = 𝑽×𝑺


Avec :

Q = Qp + Qecp : Débit d’eaux usées en (m3/s).

S : Section de conduite en m².

En intégrant cette relation dans la formule de Manning-Strickler, on obtient la formule de calcul du


diamètre théorique de la canalisation des eaux usées :
(𝑸𝒑 + 𝑸𝒆𝒄𝒑 ) 𝟑/𝟖
𝑫𝒕𝒉 = 𝟒𝟓/𝟖 ×[ ]
𝑲×𝑰𝟎.𝟓 ×𝝅
Avec :
Dth : le diamètre théorique du collecteur à considérer.
Qp : débit de pointe.
Qecp : débit d’eau claire parasite.
K : coefficient de Manning Stickler.
I : pente du collecteur.

3.1.4. Vérification des conditions d’écoulement :

Chaque fois qu’on procède au dimensionnement du réseau d’assainissement, il faut veiller à :

▪ Condition d’autocurage : Afin d'éviter les dépôts des matériaux solides d'une part et d'éviter la
dégradation des joints et l'abrasion des canalisations d'autre part, les vitesses devront être
comprises entre les valeurs limites suivantes :
✓ A pleine ou à demi section, la vitesse d'écoulement doit dépasser 0,7 m/s.
✓ Pour un remplissage égal aux 2/10 du diamètre, la vitesse d'écoulement doit être au
moins égale à 0,3 m/s.
▪ Les vitesses maximales ne doivent pas dépasser : V<= 4m/s.
▪ Le diamètre minimal pour le réseau des eaux pluviales est de 300 mm.
▪ Les pentes des canalisations sont comprises entre 0.2% et 6%.
▪ Minimiser les risques de dégradation des joints.
▪ Eviter le colmatage des collecteurs.

50
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Dans notre projet, pour des considérations d’exécution de travaux de pose de conduites, la pente
minimale est fixée à 0,4 % les calculs hydrauliques des sections sont déterminés par la formule de
Manning Strickler avec un coefficient de rugosité K = 90 car on a utilisé des conduites en PVC. Le tableau
suivant résume les calculs de dimensionnement des collecteurs en prenant le cas le plus défavorable en
considérant Le débit total de pointe des eaux usées calculé pour l’ensemble des habitats et équipements
du lotissement le débit de toute l’agglomération du lotissement qui est estimé à environ 8,057 l/s.

Tableau 3-11 : Résultats de calcul des collecteurs des eaux usées

Description Unité Résultats


Données
Population raccordée eq hab 1044
Equipement en (ha) 40 m3 / ha / j 27,2
Dotation unitaire l/j/hab vari 120 -170
Coefficient de rejet à l'égout 80%
Coefficient de pointe journalière (Cpj) 1,3
Coefficient de pointe horaire (Cph) 3,33
Pente de collecteur (I) % 5,50%
Coefficient de Manning-Strickler (K) 90
Pourcentage d'eau claire parasite (ecp) = 10/100 % % 10%
Calcul de débit
Débit moyen eaux usées (Qm) m3/j 161,72
Débit Rejeté l/s 1,497
Débit de pointe journalière (Qpj) l/s 1,947
Débit de pointe horaire (Qph) l/s 4,982
Débit de pointe (Qp) l/s 6,477
Calcul de la section
Débit d'eau claire parasite (Qecp) m3/j 17,97
Diamètre théorique du collecteur (Dth) mm 123
Diamètre choisie du collecteur mm 315
Conditions d'autocurage
Vitesse à pleine section (VPS) m/s 3,878
Condition 1 (VPS > 0,7 m/s) Vérifié
Débit à pleine section (QPS) m3/s 302,205
Rapport des débits (Qm+Qecp)/QPS m3/s 0,595
Condition 2 (h/D > 0,2 pour Qm+Qecp) Vérifié
Vitesse V pour h/D = 0,2 m/s 0,300
Condition 3 (V>0,3 m/s pour h/D=0,2) Vérifié

Source : Travail personnel

Synthèse : Le diamètre préconisé des collecteurs des eaux usées pour l’ensemble du projet est de 315
mm en conduite de PVC.

51
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

3.2. Dimensionnement des collecteurs des eaux pluviales :

3.2.1. Calcul de débit :

Pour le calcul du Débit des eaux pluviales, on procède par la méthode suivante :
1. On divise Le lotissement en des sous Bassins versants indépendant caractérisés chacun d’eux par
une pente, une superficie et un coefficient de ruissellement qui dépend de la couverture et de la
nature du terrain naturel du Bassin.
2. On Calcul les caractéristiques principales de chaque bassin versant :
▪ La superficie
▪ La pente : est calculée suivant la ligne de la plus grande pente
▪ Le coefficient de ruissellement
3. Calcul du débit de chaque bassin versant en utilisant les différentes formules dont celle de Caquot
reste la plus cohérente et la plus fiable.
4. L’Assemblage des sous Bassins versant afin d’évaluer le débit à l’exutoire.

N.B : L’étape 1 et 2 sont déjà fait dans la conception du projet et les résultats sont présentés en annexe.

Pour la 3eme étape, Diverses formules d'évaluation des débits d'eaux pluviales existent et ils
reposent sur la modélisation des écoulements par la transformation pluie-débit. Parmi ces formules,
deux modèles sont les plus répandues et utilisées actuellement :

a. La méthode rationnelle :

C'est la méthode la plus ancienne, elle utilise un modèle simple de transformation de la pluie de
projet (décrite par son intensité I), en un débit maximal lorsque l'ensemble de son bassin contribue à
ce débit, selon la relation :

𝑸=𝑪×𝑰×𝑨
Q : Débit maximal à l'exutoire ;
C : Coefficient de ruissellement ;
I : Intensité des précipitations ou temps de concentration tc (temps nécessaire à l'eau, pour atteindre
l'exutoire depuis le point hydrauliquement le plus éloigné de celui-ci).
A : Superficie du bassin versant.
Notons que cette méthode pose les deux hypothèses suivantes :
✓ L'intensité de pluie est constante et est généralisée sur tout le bassin.
✓ La durée de l'averse excède le temps de concentration du bassin versant.

52
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

b. La méthode de Caquot :
C’est la méthode qu’on va détailler et par laquelle on a déterminé les débits des eaux pluviales dans
notre projet, il est exprimé par la formule suivante :

𝑸𝒑 = 𝑲𝟏/𝒖 × 𝑰𝒗/𝒖 × 𝑪𝟏/𝒖 × 𝑨𝒘/𝒖


Avec :

Q : débit calculé pour un bassin versant homogène en (m³/s).

I : Pente moyenne pondérée du collecteur de desserte en (m/m).

C : Coefficient de ruissellement du bassin versant considéré.

A : Superficie du bassin versant considéré en (ha).

L : Le plus long cheminement hydraulique dans le bassin versant Considéré (hm).

𝐿
La formule de Caquot a été établie pour un bassin d’allongement 0,8 ≤ 𝑀 = ≤2
√𝐴
Avec : L = longueur du chemin hydraulique du bassin en hm). Si non Sinon le débit sera corrigé par le
0,84×𝑏
𝑀 1+0,29𝑏
coefficient correcteur 𝑚(𝑇, 𝑀) = (2) , Donc :

Q (T) corrigé = Qp (T) x m (T, M)


➢ Détermination des coefficients de la formule du Caquot :
Les coefficients de la formule de Caquot, actualisés en 2012, pour une période de retour donné,
sont présentés dans le tableau suivant :

Tableau 3-12 : Formules de calcul des coefficients de la formule de Caquot

Coefficient Valeur

K a.(0.5)b/6.6
U 1+0.287b
V -0.41b
W 0.95+0.507b
Source : www.academia.edu

Les paramètres de Montana a et b ont été définit à partir des données pluviométriques des stations
d’Agadir.

i (t, T) = a (T) * tb (T)

Avec i(t ; T) est l'intensité maximale de la pluie dans une durée (t) et de fréquence de dépassement.

53
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Dans la région d’agadir on adopte les valeurs suivantes :


Tableau 3-13 : Paramètres de Montana dans la région d’Agadir

T a b
2 3.137 0.615
5 4.582 0.622
10 5.557 0.626
Source : BET SUD INFRA
On note que pour les collecteurs principaux qui évacuent les ruissellements de grands bassins, il est
recommandé d’adopter une période de retour de dimensionnement de 10 ans.
Donc pour une période de 10 ans, dans la région d’Agadir, le calcul donne :
K = 1.376 ; u = 0.313 ; v = 1.219 ; w = 0.771

𝟎,𝟔𝟒𝟐
𝟎,𝟑𝟏𝟑 𝟏,𝟐𝟏𝟗 𝟎,𝟕𝟕𝟏 𝟐√𝑨
Alors la formule devient : 𝑸𝒑 = 𝟏, 𝟑𝟕𝟔𝟎 × 𝑰 ×𝑪 ×𝑨 ×
𝑳
➢ Assemblage des bassins élémentaires :
La formule de Caquot est appliquée pour un bassin versant élémentaire de caractéristiques
physiques homogènes. C’est pourquoi l’étude hydraulique d’un bassin versant présentant une forte
hétérogénéité en caractéristiques physiques, nécessite le découpage en sous bassins homogènes.

Les sous bassins seront assemblés selon le réseau d’écoulement proposé en vue de suivre
l’évolution du débit dans les collecteurs de l’amont vers l’aval. Les formules équivalence pour les
paramètres A, C, I et M en cas d’assemblage en série ou en parallèle sont :

Tableau 3-14 : Paramètre équivalent en cas d’assemblage des bassins

Paramètre
𝐴𝑒𝑞 𝐶𝑒𝑞 𝐼𝑒𝑞 𝐴𝑒𝑞
équivalent

Assemblage
I = [ Li /  (Li / Ii)]
en série A =  Ai C =  Ai Ci /  Ai M =  Li /  ( Ai)
²

Assemblage
en parallèle A =  Ai C =  Ai Ci /  Ai I =  Qi Ii /  Qi M = Li (Qimax ) /  ( Ai)

Source : www.academia.edu

➢ Coefficient de ruissellement C :

Comme on la déjà mentionner dans la partie de conception, c’est un coefficient calculé à partir
des coefficients pondérés (tableau 3-9 page 44) de chaque type d’occupation du sol dans notre
projet.

54
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

➢ Domaine de validité de la méthode de Caquot :

Il est important aussi de rappeler les limites d’application de la méthode de Caquot :

• Superficie du bassin versant étudié A < 200 ha

• Coefficient de ruissellement 0,2  C <1

• La pente doit respecter (2% < I <5%) si non:

Pour I  5% on prend I = 5%

Pour I  2% on prend I = 2 %
c. Application au projet :

Les calculs effectués des débite des bassins versants de notre projet et leurs assemblages pour
le réseau EP3 sont regroupés dans le tableau ci-dessous :

Tableau 3-15 : Assemblage des bassins versants du réseau EP3


Nom A (ha) C (%) I (%) L (m) Q (m³/s)
BV55 0.06 60 0.59 21.9 0.032
P16=(BV55//S15) 2.24 60 1.19 308.4 0.390
BV42 0.19 60 0.66 55.4 0.063
S1=(BV42+BV41) 0.31 60 0.91 88.4 0.091
S2=(S1+BV40) 0.44 60 1.13 120.3 0.117
S3=(S2+BV80) 0.70 60 3.08 328.3 0.143
S4=(S3+BV51) 0.89 60 3.29 384.3 0.171
P21=(S4//S20) 3.71 60 1.46 470.7 0.588
BV22 0.18 60 0.86 46.9 0.074
S6=(BV22+BV23) 0.33 60 1.00 92.0 0.097
S13=((P12=(S6//S11))+BV32) 1.61 60 0.83 223.0 0.387
BV31 0.23 60 0.20 49.5 0.061
S5=(BV31+BV32) 0.42 60 0.20 105.9 0.072
P14=(S5//S13) 2.03 60 0.83 223.0 0.373
BV12 0.13 60 1.37 24.5 0.076
S7=(BV12+BV13) 0.24 60 1.55 62.3 0.101
S8=(S7+BV2) 0.45 60 1.73 122.2 0.137
S11=((P10=(S8//S9))+BV23) 1.10 60 1.86 166.7 0.332
BV1 0.29 60 4.51 46.4 0.198
S9=(BV1+BV2) 0.50 60 2.41 117.7 0.198
S15=((P14=(S5//S13))+BV81) 2.18 60 1.19 308.4 0.383
S17=((P16=(BV55//S15))+BV54) 2.37 60 1.12 342.9 0.390
S18=(S17+BV53) 2.50 60 1.20 379.5 0.393
S19=(S18+BV52) 2.63 60 1.31 421.6 0.401
S20=(S19+BV51) 2.82 60 1.46 470.7 0.417
Source : Travail personnel

55
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

3.2.2. Dimensionnement des collecteurs :

La formule utilisée pour le dimensionnement des collecteurs d’assainissement se déduit en intégrant

la formule suivante : 𝑸=𝑽×𝑺


Avec :
Q : débit en m3/s
S : section de la conduite m2
V : vitesse d'écoulement en m/s, s’exprime par le formule :

𝑽 = 𝑲 × 𝑹𝟑/𝟒 × 𝑰𝟏/𝟐
Avec :
R : rayon hydraulique en m
I : pente du radier du collecteur.
Donc le calcul du diamètre se fait par la relation suivant :
𝑸
𝑫𝒕𝒉 = 𝟒𝟕/𝟏𝟏 ×[ 𝟎.𝟓
]𝟒/𝟏𝟏
𝑲×𝑰 ×𝝅

Alors, connaissant en chaque point, les débits à évacuer et la pente des ouvrages, on peut déduire
les sections des collecteurs en appliquant la formule.

Le système du réseau d’assainissement dans cette zone est un système séparatif comme on l’a déjà
mentionné, on négligera donc le débit des eaux usées et on ne tiendra compte pour le dimensionnement
que du débit des eaux pluviales.

Les pentes des collecteurs qu’on a adoptés dans notre projet sont entre varient entre 0.6% et 6%
compte tenu de la nature du site accidentée et pour le diamètre des canalisations, notre calcul à
justifier que le diamètre de 400 à 800 mm est capable de transporter les eaux pluviales, avec un taux
de remplissage de la conduite qui ne dépasse pas 75%.

Les résultats obtenus dans notre cas correspondent au diamètre de chaque tronçon d’une partie du
réseau EP2 sont présentés dans le tableau ci-dessous en vérifiant les conditions d’écoulement qu’on a
déjà mentionné dans la partie de dimensionnement des eaux usées. Les autres résultats sont fournis en
annexe.

56
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Tableau 3-16 : Résultats de calcul du réseau des eaux pluviale EP2


Tronçon Q calculé Diam. théo Collecteur Pente V calculée Q Ps Taux de
(m³/s) (mm) (%) (m/s) (m³/s) remplissage
RP151 - RP119 0,032 400 PEHD-0400 0.70 1.18 0,204 15,69
RP138 - RP139 0,063 400 PEHD-0400 1.80 2.01 0,327 19,27
RP139 - RP140 0,091 400 PEHD-0400 1.80 2.23 0,327 27,83
RP140 - RP141 0,117 400 PEHD-0400 1.80 2.38 0,327 35,78
RP141 - RP142 0,143 400 PEHD-0400 4.00 3.36 0,487 29,36
RP142 - RP143 0,143 400 PEHD-0400 4.00 3.36 0,487 29,36
RP143 - RP144 0,171 400 PEHD-0400 4.00 3.54 0,487 35,11
RP144 - RP145 0,171 400 PEHD-0400 4.00 3.54 0,487 35,11
RP145 - RP146 0,171 400 PEHD-0400 4.00 3.54 0,487 35,11
RP146 - RP125 0,171 400 PEHD-0400 4.00 3.54 0,487 35,11
RP131 - RP132 0,074 400 PEHD-0400 1.50 1.97 0,298 24,83
RP132 - RP133 0,097 400 PEHD-0400 1.53 2.13 0,301 32,23
RP133 - RP116 0,097 400 PEHD-0400 4.41 3.13 0,512 18,95
RP134 - RP135 0,061 400 PEHD-0400 0.60 1.34 0,189 32,28
RP135 - RP136 0,061 400 PEHD-0400 0.60 1.34 0,189 32,28
RP136 - RP137 0,072 400 PEHD-0400 0.60 1.40 0,189 38,10
RP137 - RP117 0,072 400 PEHD-0400 0.60 1.40 0,189 38,10
RP128 - RP129 0,076 400 PEHD-0400 1.80 2.12 0,327 23,24
RP129 - RP130 0,101 400 PEHD-0400 1.80 2.29 0,327 30,89
RP130 - RP115 0,137 400 PEHD-0400 2.28 2.71 0,368 37,23
RP108 - RP109 0,198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0,342 57,89
RP109 - RP110 0,198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0,342 57,89
RP110 - RP111 0,198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0,342 57,89
RP111 - RP112 0,198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0,342 57,89
RP112 - RP113 0,198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0,342 57,89
RP113 - RP114 0,198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0,342 57,89
RP114 - RP115 0,198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0,342 57,89
RP115 - RP115-1 0,332 500 PEHD-0500 0.60 1.99 0,342 74,08
RP115-1 - RP116 0,332 500 PEHD-0500 2.00 3.23 0,625 53,12
RP116 - RP116-1 0,387 500 PEHD-0500 2.00 3.34 0,625 61,92
RP116-1 - RP117 0,387 500 PEHD-0500 2.00 3.34 0,625 61,92
RP117 - RP117-1 0,373 500 PEHD-0500 2.00 3.32 0,625 59,68
RP117-1 - RP118 0,373 500 PEHD-0500 2.00 3.32 0,625 59,68
RP118 - RP119 0,383 500 PEHD-0500 2.00 3.34 0,625 61,28
RP119 - RP119-1 0,39 500 PEHD-0500 2.00 3.35 0,625 62,40
RP119-1 - RP120 0,39 500 PEHD-0500 2.00 3.35 0,625 62,40
RP120 - RP121 0,39 500 PEHD-0500 1.89 3.28 0,608 64,14
RP121 - RP122 0,393 500 PEHD-0500 1.80 3.22 0,593 66,27
RP122 - RP123 0,401 500 PEHD-0500 1.80 3.24 0,593 67,62
RP123 - RP124 0,417 500 PEHD-0500 1.80 3.27 0,593 70,32
RP124 - RP125 0,417 500 PEHD-0500 2.00 3.40 0,625 66,72
RP125 - RP126 0,588 600 PEHD-0600 1.90 3.65 0,99 59,39
RP126 - RP127 0,588 600 PEHD-0600 1.50 3.33 0,88 66,82

Source : Travail personnel

57
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

3.3. Dimensionnement des collecteurs de refoulement :


Le dimensionnement des deux stations de pompage des eaux usées implantés au niveau d’exutoire
de chaque réseau ne sera pas effectué dans cette étude, on est intéressé seulement par les données
nécessaires pour le dimensionnement des deux collecteurs de refoulement qui ont pour fonction de
refouler les eaux usées depuis les stations de pompage vers la station de traitement.

3.3.1. Aperçu sur la station de pompage :

Une station de pompage est constituée par des groupes motopompes et leur système
d’alimentation, la salle de pompage, la salle de commande, les dispositifs d’installation de la pompe,
les conduites de refoulement et des dispositifs de sa protection.

Le rôle de la station de pompage est de transporter, les effluents d’un point à un autre, situé à une
certaine distance, et ce, sous une certaine dénivelée. L’emplacement des stations de pompage doit être
étudié en fonction de la topographie des lieux, des considérations de sécurité, du foncier disponible.
Dans tous les cas, l’implantation des stations doit être faite, de telle façon à optimiser à la fois les
frais d’énergie. Il est recommandé également de porter une attention particulière au choix des sites
des stations de pompage, de telle sorte à éviter les risques d’inondation.

3.3.2. Le choix du nombre :


Pour le choix du nombre de pompes, il y a plusieurs facteurs à prendre en compte à savoir :
▪ Le débit à pompé.
▪ La sécurité lors de pompage.
▪ Le fonctionnement alternatif des pompes.
Pour notre projet, on a opté pour le nombre de pompage comme suit :

Tableau 3-17 : Nombre de pompe pour chaque station de pompage


Station de pompage
SP1 du réseau EU1 SP2 de réseau EU2
Nombre de pompe dont
1 de secours 1+1 1+1

Source : Travail personnel

3.3.3. Caractéristiques de la bâche :


Le volume utile de marnage est le volume compris entre le niveau haut de Le volume utile de
marnage est le volume compris entre le niveau haut de démarrage de la pompe et le niveau bas d’arrêt.
Pour conserver au moteur sa température normale de fonctionnement, un volume de marnage est
nécessaire. Ce volume est fonction du :

58
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

▪ Nombre normal de démarrage dans l’heure donné par le constructeur (démarrage direct).
▪ Type de démarrage utilisé (direct, électronique, …).
▪ Type de permutation des pompes.
▪ Nombre de pompes.
▪ Débit moyen de la pompe.

a. Volume utile :
𝑸×𝑻
Il se calcul par la formule suivante : 𝑽𝒖 =
𝟒×𝒏

Avec :
Q : Débit de pointe horaire.
N : le nombre de pompes.
T : Le nombre de démarrages par heure des pompes, ce nombre peut atteindre grâce au
développement technologique la valeur de 15 démarrages/h.

b. Volume résiduel :

Le volume résiduel ou de réserve sera calculé pour une hauteur Ho = 0,40 m nécessaire pour

l’aspiration de la pompe, il est calculé par la formule suivante : 𝑽𝒓 = 𝑺×𝑯𝟎

Avec S est la surface du fond de la bâche à fixer.

c. Volume totale :

Se calcule comme suit : 𝑽𝒕𝒐𝒕 = 𝑽𝒓 + 𝑽𝒖 + 𝟐 × 𝑯𝟎 × 𝑺


Avec ∆H est la différence du niveau de démarrage des pompes prix egalé à 20cm au minimum

d. Hauteur utile de la bâche :

On a : 𝑽𝒖 = 𝑺 × 𝑯𝒖 avec Hu est la hauteur utile (en m)

On fixe la surface S pour obtenir une hauteur utile qui satisfait aux conditions de fonctionnement.

e. Hauteur totale de la bâche :

Calculé par la formule suivante : 𝑯𝒕𝒐𝒕 = 𝑽𝒕𝒐𝒕 /𝑺

59
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

3.3.4. Données hydrauliques de base :


Lors de l’aspiration, il y a des niveaux d’aspiration de la pompe en fonction de niveau de l’eau dans
la bâche :
▪ Niveau minimum level : c’est le niveau le plus bas ou l’alarme se déclenche pour éviter la
cavitation de la pompe.
▪ Niveau minimum normal : c’est le niveau où s’arrête la pompe
▪ Niveau maximum normal : c’est le niveau normal où démarre la pompe
▪ Niveau maximum exceptionnel : c’est le 2ème niveau d’alarme et c’est là que la pompe de secours
doit démarrer.
Le niveau max exceptionnel est atteint lors d’un défaut des automatismes de régulation (défaut de
démarrage automatique des groupes …) ou lorsque le débit des eaux usées est trop important par
rapport à la capacité de la station. Ce niveau doit être associé à une alarme.

3.3.5. Détermination de la hauteur manométrique totale (HMT) :


La hauteur manométrique totale (HMT) est la somme de la hauteur géométrique et des pertes de
charges totales. C’est un élément essentiel pour dimensionner la station de pompage et pour
déterminer la nature de pompe à choisir pour le refoulement.

On a: 𝑯𝑴𝑻 = ∆𝑯𝑳 + ∆𝑯𝒔 + 𝑯𝒈

Avec :

HMT : Hauteur manométrique totale en mètre colonne d'eau


Hg : Hauteur géométrique (m)
ΔHL : Perte de charge linéaire (m)
ΔHS: Perte de charge singulière (m)

a. Hauteur géométrique (hg) :

Elle peut varier au cours du pompage à cause du marnage dans la bâche de départ. Toutefois, et en
pratique, on prend généralement la hauteur géométrique maximale, en prenant comme cote de départ
le niveau d’eau mini dans la bâche d’aspiration.

𝑯𝒈 = 𝑪𝒐𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒇𝒐𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 − 𝑪𝒐𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒆𝒗𝒆𝒍

60
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

b. Pertes de charges :

Les pertes de charge sont deux types : pertes de charge linéaires et singulières. Elles sont dues à la
dissipation d’énergie par frottements, de l’énergie mécanique des eaux usées, on distingue :

➢ Pertes de charges linéaires :

Les pertes de charge linéaires sont calculées à partir des formules de Darcy-Weisbach et de
Colebrook qui s'expriment comme suit :

𝝀𝑳𝑽𝟐
• Formule de Darcy –Weisbach : ∆𝑯𝒍 =
𝟐𝒈𝑫

𝟏 𝒌 𝟐,𝟓𝟏
• Formule de colebrook : = −𝟐𝒍𝒐𝒈 ( + )
√𝝀 𝟑,𝟕 𝑹𝒆.√𝝀

Avec :

𝜆 : Coefficient de perte de charge ;


V : Vitesse moyenne de l'écoulement (m/s)
D : Diamètre de la conduite (m) ;
g : Accélération de pesanteur (m/s);
L : Longueur de la conduite (m);
K : Rugosité de la conduite (m) ;
Re : Nombre de Reynolds (adimensionnel).

➢ Pour les pertes de charge singulières :

Elles sont introduites dans une conduite par la présence de singularités correspondant toujours
à un changement de direction des particules fluides et à une modification de la répartition des
vitesses. Les pertes de charges singulières sont calculées comme suit :

𝑽𝟐
∆𝑯𝒔 = 𝑲𝒔 ×
𝟐𝒈
Avec :

Ks : coefficient de perte de charge singulière correspondant à la pièce considérée.

61
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

3.3.6. Puissance des pompes nécessaire :


La puissance nécessaire est calculée par la formule suivante :
𝝆.𝒈.𝑸.𝑯𝑻𝑴
𝑷= 𝜼

Avec : P : puissance absorbée de la station de pompage en KW


𝜂: Rendement global du groupe motopompe
Q : le débit de dimensionnement de la station en l/s
g : accélération de pesanteur en général prise = 9.81 m/s
HMT : hauteur manométrique totale de la station en m
𝝆 : rendement des groupes de pompage choisi

3.3.7. Récapitulatif des résultats :


a. Calcul du débit de pointe de chaque réseau des eaux usées :

Avant d’entamer le dimensionnement des collecteurs de refoulement, il est primordial de fixer les
débits de pointe calculés. En ce sens, on donne le résultat de calcul des débits des eaux usées dans les
deux réseaux des eaux usées, la méthode de calcul est déjà mentionnée dans la partie de
dimensionnement des eaux usées, les résultats obtenues sont regroupés dans le tableau suivant.

Tableau 3-18 : Résultats de calcul du débit de pointe des réseaux des eaux usées
Description Unité EU2 EU2
Données
Population raccordée eq hab 680 364
Equipement en (ha) 40 m3 / ha / j 21,92 21,92
Dotation unitaire l/j/hab vari 120 -170 vari 120 -170
Coefficient de rejet à l'égout 80% 80%
Coefficient de pointe journalière (Cpj) 1,3 1,3
Coefficient de pointe horaire (Cph) 3,79 4,53
Pente de collecteur (I) % 5,50% 5,50%
Coefficient de Manning-Strickler (K) 90 90
Pourcentage d'eau claire parasite (ecp) = 10/100 % % 10% 10%
Calcul de débit
Débit moyen eaux usées (Qm) m3/j 102,72 59,00
Débit Rejeté l/s 0,951 0,546
Débit de pointe journalière (Qpj) l/s 1,236 0,710
Débit de pointe horaire (Qph) l/s 3,607 2,472
Débit de pointe (Qp) l/s 4,690 3,214
Source : Travail personnel

62
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

b. Hauteur manométrique totale (HMT) et calcul du diamètre a adopté :

Les résultats du calcul et du dimensionnement de la station de pompage sont présentés dans les
tableaux ci-dessous, la conduite de refoulement sera en PVC et ses caractéristiques sont présentés
ainsi ci-dessous pour chaque station de pompage qui sera équipée par deux pompes, une travaillent et
l’autre en cas de panne ou d’entretien.

Tableau 3-19 : Résultats de calcul des collecteurs de refoulement

DESIGNATION UNITE SP1 SP2

Débit de pointe l/s 4,69 3,21


Débit refoulé l/s 4,69 3,21
Débit moyen d'une pompe l/s 2,35 1,61
Nombre de pompes - 2 2
Nombre de démarrage par heure - 1 1
Volume de la bâche d'aspiration calculé m³ 4,22 2,89
BACHE D'ASPIRATION CHOISIE
Longueur m 2,10 2,00
Largeur m 2,50 1,80
Niveau d'arrêt de pompes (bas) mNGN 36,40 30,40
Niveau du fonds mNGN 36,00 30,00
Niveau maximal d'eau dans la bâche mNGN 37,00 31,00
REFOULEMENT DES EAUX
Cote arrivée au regard de brise charge mNGN 67,30 64,70
Hauteur géométrique m 30,90 34,30
Diamètre conduite de refoulement eaux usées mm 125 110
Diamètre intérieur mm 106,0 91,0
Viscosité m2/s 1,30E-06 1,30E-06
Rugosité m 0,0001 0,0001
Vitesse m/s 0,53 0,49
Reynolds - 4,34E+04 3,46E+04
Lambda - 0,016 0,016
PDC unitaires m/km 3,048 3,258
Longueur km 0,26 0,32
PDC linéaires m 0,777 1,049
PDC singulières m 0,080 0,100
PDC totales m 0,860 1,150
Vérification de PDC m/km 3,373 3,571
Hauteur manométrique totale m 31,760 35,450
Rendement du moteur - 0,70 0,70
Rendement de la pompe - 0,80 0,80
Puissance électrique en kW d'une pompe kW 1,304 0,997
Source : Travail personnel

63
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

N.B : Le choix des diamètres doit être fait d’une façon à respecter les conditions suivantes :

✓ Les pertes de charges totales ne doivent pas dépasser 10 m/Km, ce qui est bien vérifier dans
notre cas dans la case de « Vérification de PDC ».

✓ La vitesse d’écoulement doit être supérieur à 0,3 m/s d’une part et d’autre part ne doit pas
dépasser les 2 m/s, ce qui est bien vérifier dans notre cas dans la case « Vitesse ».

✓ Toutefois, afin d’assurer des conditions d’exploitation normale, le nombre de démarrages


horaires à ne pas dépasser en cas de pompe de relevage en assainissement est de 15.

Synthèse : Alors en adopte un collecteur en PVC de diamètre 125mm pour la conduite de refoulement
issue de la station de pompage 1 et un autre de diamètre 110 pour la station de pompage 2

Synthèse de l’étude d’assainissement :

L’étude du réseau d’assainissement a été effectuée à l’aide du logiciel COVADIS, et Excel et ce à


partir de tracé et la conception jusqu’au calage final en passant par le dimensionnement.
On a fait une étude comparative technique entre les systèmes d’assainissement et après une analyse
multicritère on a choisi le système séparatif.
Pour les canalisations on a travaillé par des conduites en PEHD et PVC pour l’ensemble du projet en
raison d’efficacité et économique au même temps.

64
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

CHAPITRE 4 : ALIMENTATION EN EAU POTABLE (AEP)


L’eau est un bien public, chacun a le droit de l’acquérir en quantité suffisante et en qualité
satisfaisante. Dans les temps anciens, le transport de l’eau se faisait par des moyens rudimentaires, de
nos jours, l’évolution a permis de canaliser l’eau depuis la source jusqu’aux points d’utilisation.
L’objectif du présent chapitre est la conception et l’étude d’une telle canalisation qui nécessite la
considération de tous les facteurs agissant sur ce genre d’opération pour assurer un fonctionnement
rentable et durable de l’ouvrage.

1. GENERALITE SUR LE RESEAU D’EAU POTABLE :

1.1. Principe de fonctionnement d’un réseau AEP :

En général, chaque opération d’alimentation en eau potable constitue de deux grandes parties
essentielles pour assurer le bon fonctionnement du réseau, il s’agit de :
1.1.1. Réseau d’adduction :
L'adduction d'eau désigne l'ensemble des techniques permettant de transporter l'eau des zones de
captage ou des stations de traitement aux zones d'utilisation (réservoirs de distribution, Bâches...).
a. Types d'adduction :
On distingue généralement deux types d'adduction :
▪ Adduction gravitaire : L'écoulement peut are à surface libre ou en charge. La cote de la source
ou du point d'eau est supérieure â celle du réservoir.
▪ Adduction par refoulement : L'écoulement est alors en charge par pompage.
b. Critères de choix de moyen de transport des eaux :
Les adductions peuvent être des conduites en charge ou des canaux ouverts ci éventuellement des
tunnels ou galeries. Le choix entre ces diverses solutions est essentiellement économique. Il s'agit de
déterminer la configuration la plus rentable eu égard aux éléments suivants :
▪ Topographie.
▪ Charge hydraulique disponible.
▪ Méthodes de construction.
▪ Coût initial et d'exploitation.
▪ Qualité de base de l'eau.
▪ Contamination lors du transport.
c. Problèmes concernent l'adduction d'eau : Dans le cas où les pompes cessent brusquement de
fonctionner, l'eau va refluer et soumettre les canalisations à de fortes pressions. D'autre part, en cas
d'inondations, le niveau des eaux usées peut atteindre le circuit d'eau potable et s'y mélanger.

65
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

1.1.2. Réseau de distribution :


C’est le 2émé étape de l’opération de l’alimentation en eau potable, il désigne l'ensemble des
conduites ou tuyauteries utilisées pour véhiculer l'eau du ou des réservoirs ou châteaux d'eau aux
différents utilisateurs. L'importance du réseau et la dimension de ses constituants peuvent être très
variables. A partir du ou des réservoirs, l’eau est distribuée dans un réseau de canalisations sur
lesquelles les branchements seront piques en vue de l'alimentation des abonnés.

a. Types des réservoirs :


On distingue trois types de réservoirs :
▪ Enterrés.
▪ Semi - enterrés.
▪ Sur tour.

b. Rôle des réservoirs :


Les réservoirs constituent les organes régulateurs de pression de débit entre le régime de
production et le régime de consommation. Ainsi, un réservoir est principalement utilisé en tant que
liaison entre un ouvrage de production dont le fonctionnement est d'autant meilleur qu'il lui est
demandé de fournir un débit constant dans le temps et un réseau de distribution dont le débit est
soumis à la demande aléatoire des consommateurs.

Ils permettent d'emmagasiner l'eau lorsque la consommation inférieure à la production et la


restituent lorsque la consommation devient supérieure à celle de la production. En milieu rural ou
pour des villes de petite importance avec une installation correctement conçue, la capacité du ou des
réservoirs oscille aux alentours du volume moyen journalier d'eau consommée. Mais avec
l'augmentation du nombre de consommateurs, rapport entre la capacité et le volume moyen journalier
diminue notablement.

Ces réservoirs permettent une certaine souplesse pour faire face sans gène pour les utilisateurs, aux
incidents suivants :
▪ Panne électrique.
▪ Remplacement d'une pompe.
▪ Accident sur la conduite de refoulement
Les réservoirs permettent en outre une régularité de fonctionnement des groupes de pompage de
profiter au maximum du tarif de nuit en énergie électrique.

66
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

1.2. Classification de réseau AEP :

On distingue deux types de réseaux :


a. Réseau ramifie : Figure 4-1 : Réseau ramifié
Un réseau ramifié est un réseau tel que tout point du
réseau ne peut être alimenté que d'une seule façon. C’est à
dire que l'eau circule dans toute la canalisation dans un seul
sens. Si n est le nombre de nœuds du réseau, le nombre de
tronçons T est égal à n-1.
Le réseau ramifie ne présente pas assez de souplesse à des
modifications de débit et tout réseau initialement ramifié est
modifié, au cours de l'exploitation ultérieure, par les
nécessités des extensions imprévues et pour la sécurité de
fonctionnement de certaines parties de réseau (en cas de
casse d'une conduite principale tous les abonnés situés à
l'aval seront privés d'eau).
Source : www.thermexcel.com

Figure 4-2 : Réseau maillé


b. Réseau maillé :
C'est le cas le plus fréquent en distribution. Le réseau maillé
est l'assemblage de deux ou plusieurs réseaux ramifiés par
des conduites qui permettent des échanges entre les réseaux
et qui constituent des mailles permettant une alimentation
de retour, c’est-à-dire que chaque point du réseau peut être
alimenté en eau de deux ou plusieurs côtés.
Ce type de réseaux présente les avantages suivants : plus de
sécurité dans l'alimentation (en Cas de casse d'une conduite,
il suffit de l'isoler et tous les abonnés situés â l'aval seront
alimentés par les autres conduites) et une répartition plus
uniforme des pressions et des débits dans tout le réseau. Il
est par contre plus coûteux et plus difficile à calculer.
Source : www.thermexcel.com

67
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

1.3. Consommation de l’eau potable :


1.3.1. Catégories de consommation de l’eau :
Les consommations d’eau sont classées en fonction des besoins spécifiques de chaque groupe de
consommateur. On distingue généralement 4 catégories de consommation de l’eau :
a. La consommation domestique :
C'est la consommation en eau de la population branchée au réseau ou non branchée mais qui profite
des bornes fontaines pour s'alimenter en eau. Il s'unit donc de l'eau utilisée puai les besoins
personnels d'alimentation et d'hygiène et autres utilisations moins essentielles comme le lavage de
biens et l'arrosage.
b. La consommation industrielle :
Elle correspond aux besoins en eau des établissements industriels implantés dans la ville. Elle est
difficile à évaluer, car il existe une grande variation de consommation selon le type d'entreprise.
c. La consommation touristique :
La consommation touristique englobe la consommation de toutes les infrastructures touristiques
telles que les hôtels classés, les complexes touristiques et les villages de vacances.
d. La consommation collective :
C'est la consommation des locaux administratifs et commerciaux, installations militaires,
établissements scolaires et médicaux, appareils Is publics et installations municipales.

1.3.2. Facteurs affectant la consommation :


▪ Pertes dans le réseau et gaspillage.
▪ Installation de compteurs d'eau.
▪ Pression disponible.
▪ Types d'industries installées sur le territoire de la localité.
▪ Qualité de l'eau.
▪ Coût.
▪ Importance de la ville.
▪ Richesse de la population (niveau de vie).
▪ Climat.
▪ Branché ou non branché.

1.4. Critères d’évaluation des besoins en eau potable :


Pour évaluer avec précision les besoins en eau potable d'une agglomération quelconque, un
recensement précis et complet de l'ensemble des équipements socio-économiques qui caractérisent
l’agglomération est nécessaire. Ce recensement est complété par une étude qui porte sur :

68
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

➢ Les données démographiques et urbanistiques (population, taux d'accroissement, plan


d'aménagement de la zone, types d'habitat...)
➢ Les donnée économiques (agriculture, élevage, commerce, industrie, infrastructures...)
➢ Les équipements socio-économiques (enseignement, santé, équipements sportifs, services
administratifs…)
➢ La consommation totale C(n) relative à l’année n d'une agglomération peut être évaluée en
connaissant :
✓ Le taux de branchement (%)
✓ La population totale.
✓ La dotation de la population branchée.
✓ La dotation de la population non branchée.
✓ La consommation collective
✓ La consommation industrielle.
✓ La consommation touristique.
✓ La consommation des divers.

2. ETUDE DU RESEAU AEP DU PROJET :

2.1. Conception du réseau :

Le projet sera alimenté par la conduite Ø 150 mm en AC existante, situé limitrophe au projet. Le
point de piquage est situé à une altitude de 52 m. L’adduction du projet est faite à travers une conduite
de 125mm qui relie le réservoir à la conduite de ONEE existante.
On s’intéresse dans notre étude au réseau de distribution d’eau qu’on va le modéliser sous forme
d’un tracé composé de :
✓ Tuyaux reliés à des nœuds,
✓ Vannes permettant de contrôle et la sécurité d’alimentation
✓ Un réservoir et des bâches.
✓ Des poteaux d’incendies
Le dessin du réseau d’AEP se fait le long des trottoirs des voiries en assurant l’alimentation de tous
les lots de notre projet et Les canalisations principales du réseau d’alimentation en eau potable seront
posées en PVC/PN16 pour les conduites de diamètre supérieur ou égal à Ø75mm.
Le réseau de distribution d’eau projeté sera maillé afin de garantir une meilleure distribution des
débits et des pressions et d’offrir un maximum de sécurité de desserte d’eau potable.

69
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

70
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2.2. Evaluation des besoins en eau :

Avant de passer au dimensionnement du réseau de distribution d’eau potable, il faut établir le bilan
général des différents p23oints de consommation qui est déterminé sur la base des consommations
spécifiques déterminé en fonction des hypothèses d’occupation du sol données fixé par l’architecte et
en adoptant les dotations ci-dessous :

Tableau 4-1 : Dotation selon le type d’habitat


Type d’habitat Dotation
Economique : R+n 120 l/j/personne
Appartement 120 l/j/personne
Villa 170 l/j/personne
Duplex 120 l/j/personne
Hammam 14 m³/j
Ecole 10 l/j/élève
Dispensaire 1 m³/j
Poste de police 1 m³/j
Mosquée 1 m³/j
Caïdat 1 m³/j
Hôtel 300 l/j/lit
Hôtel de luxe 600 l/j/lit
Arrosage espace vert à l'exclusion 25 m³/j/ha
des jardins publics
Terrain de sport 40 m³/j/ha
Quartier périphérique 120 l/j/personne
Zone industrielle 40 m³/j/ha net
Source : BET SUD INFRA

L’évaluation de besoins en eau se fait sur la base de la formule ci-dessous donnant le débit de pointe
horaire :

𝑸𝒑 = 𝑸 × 𝑪𝒑𝒉 × 𝑪𝒑𝒋 × 𝑹
Avec :
• Qp: Débit de pointe horaire (l/s).
• Q : Somme des consommations moyennes en eau. Ces débits sont calculés sur la base du nombre
d’habitant et des dotations unitaires présenté dans le tableau 4-1
• Cpj : Coefficient de pointe journalière pris égal à 1.3.
• Cph : Coefficient de pointe horaire. Selon les conclusions de l’actualisation du Schéma Directeur
Eau Potable 2002/2003 (Voir tableau-5-ci après)
• R : rendement du réseau pris égal à 80 %.

71
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Tableau 4-2 : Coefficients de pointe horaire.

Type Coefficient de pointe horaire


Industriel 1.5
Activités 2.2
Grande Villa 2.3
Balnéaire 1.8
Résidentiel +Mixte économique 1.9
Semi rural dispersé 2.0
Rural 2.0
Source : BET SUD INFRA

2.3. Dimensionnement du réseau de distribution :

L’étude hydraulique pour l’alimentation en eau potable d’un projet est faite sur la base du débit de
pointe horaire (présenté dans le paragraphe précédent et augmenté si nécessaire par les débits de
protection incendie) afin de respecter les conditions de pression, de vitesse et de pertes de charge.

2.3.1. Calcul de pression :

a. Pression requise au sol :

Le plan côté permet de déterminer les différences de côtes, et ce afin de calculer la pression
suffisante pour l’alimentation en eau potable du projet ainsi que l’étage d’alimentation. Le réseau doit
être dimensionné pour satisfaire la condition de pression
La pression minimale requise au sol peut être calculée selon la formule suivante :

Ps = Pr + H + P.D.C
Avec :
Pr : pression résiduelle chez tout usager, prise égale au minimum a 1 bar (équivalent à 10m)
H : hauteur de construction en m (3 m par niveau).
P.D.C : Perte de charge des tuyaux et singularités de l’installation intérieure d’une construction
(en m). La valeur moyenne par niveau est de 0.5 m.

b. Calcul de pression aux nœuds : théorème de Bernoulli :

L’équation de Bernoulli est la base théorique de la description des phénomènes physiques


d’écoulement de liquides, il traduit la conservation de l’énergie mécanique :
Qui se traduit en : Energie potentielle + Energie de pression + Energie Cinétique = constante

𝑷 𝑼𝟐
𝒛+ + = 𝑐𝑡𝑒 (1)
𝝆.𝒈 𝟐𝒈

72
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Avec :
Z : élévation de la particule (en mètres)
P : pression (en pascal ou Newton par m²)
Ρ : poids volumique du liquide (newton par )
U : vitesse de la particule (en mètre par seconde : m/s)
G : accélération de la pesanteur soit 9,81(en m/s²)

L’équation (1) peut aussi s’écrire de la façon suivante pour deux points quelconques 1 et 2 d’une
adduction.
𝑷𝟏 𝑼𝟐𝟏 𝑷𝟐 𝑼𝟐𝟐
𝒛𝟏 + + = 𝒛𝟐 + + + ∆𝑯𝟏,𝟐
𝝆. 𝒈 𝟐𝒈 𝝆. 𝒈 𝟐𝒈

Avec ∆𝐻: est la perte de charge.


U² 𝑃
Comme : = cte le longue d’un conduit et très petit par rapport à On obtient :
2g 𝜌𝑔

𝑷𝟏 𝑷𝟐
𝒛𝟏 + = 𝒛𝟐 + + ∆𝑯𝟏,𝟐
𝝆. 𝒈 𝝆. 𝒈
2.3.2. Perte de charge :

a. Principe d’équilibre des PDC :

En chaque maille, le long d’un parcours orienté et fermé, la somme algébrique des pertes de charge
est nulle, pour une maille : ∑ ∆𝑯 = 𝟎

b. Calcul des PDC :

Pour chaque maille les pertes de charges totales sont estimé par la formule suivante :

∆𝑯 = ∑(∆𝑯𝑺𝒊 + ∆𝑯𝑳𝒊 )

Avec :
𝜟𝑯𝒍: Les pertes de charge linéaires : Elles sont dues aux frottements de l'eau contre les parois des
conduites et les turbulences provoquées par ces effets. Elles dépendent en toute rigueur des
caractéristiques de l'eau (viscosité, régime d'écoulement, température, etc), et des caractéristiques de
la conduite (longueur, rugosité des parois, diamètre intérieur etc…). Les pertes de charge linéaire sont
déterminées par la formule suivante :
(𝟖 × ʎ ×𝑳 × 𝑸𝟐 )
∆𝑯 = = 𝑲 × 𝑸𝟐
𝝅𝟐 × 𝑫𝟓 ×𝒈

73
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

𝟐
𝟖 × ʎ ×𝑳 𝟏
Avec : 𝑲= et ʎ= ( 𝑲 )
𝝅𝟐 × 𝑫𝟓 ×𝒈 −𝟐 × 𝐥𝐨𝐠(𝟑,𝟕 × 𝑫)

ʎ : coefficient de Cole brook (sans unité).


D : diamètre de conduite Tapez une équation ici.(en mm).
∆HT : perte de charge totale.
∆HL : perte de charge linéaire.
∆HS : perte de charge singulière.
K : Rugosité de la conduite, fonction du type de matériau (en mm), fournie par le
tableau suivant :
Tableau 4-3 : Rugosité de matériau

Matériau k: Rugosité de la conduite (mm)


PEHD 0,1
PVC 0,1
Fonte Ductile 0,5
Béton Précontraint 0,5
Acier 0,5
Source : BET SUD INFRA

𝜟𝑯𝒔: Les pertes de charges singulières elles sont dues aux modifications brusques de l'écoulement
dans les pièces tels que :
- Changement de section : rétrécissement, élargissement ;
- Changement de direction : coudes, Tés, etc. ;
- Au niveau des appareils de contrôle de suivi : vannes
Sont estimées à 10% des pertes de charges linéaires.

2.3.3. Calcul du diamètre et vitesse:


L’expression dont on peut déduire la formule de calcul du diamètre est :

𝑸𝒑 = 𝑽 × 𝑺
Avec :
V : vitesse [m/s]
S : section de la conduite (m²)
Qp : débit de pointe (m3/s)

𝝅𝑫𝟐 𝟒𝑸𝒑
Sachant que 𝑺= alors 𝑫= √
𝟒 𝝅𝑽

Avec D est le diamètre de la conduite

74
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Par conséquent la vitesse réelle d’écoulement V est :

𝟒𝑸𝒑
𝑽=
𝝅𝑫²

N.B : Le diamètre D calculé doit être normalisé suivant les diamètres standard donnée par les deux
tableaux ci-dessous en distinguant entre les tubes en PVC et les tubes en PEHD qui sont fréquemment
utilisé dans les réseaux d’eau potable :

Tableau 4-4 : Tubes en PVC – EAU POTABLE


Diamètre PN6 PN10 PN16
nominal (mm) D.ext D.int D.ext D.int D.ext D.int
75 - - 75 67,8 75 63,8
90 - - 90 81,4 90 76,8
110 110 103,6 110 99,4 110 93,8
125 125 117,6 125 113,0 125 106,6
140 140 132,6 140 127,8 140 121,4
160 160 152,4 160 147,6 160 141,0
200 200 190,6 200 184,6 200 176,2
225 225 214,4 225 207,8 225 198,2
250 250 238,2 250 230,8 250 220,4
315 315 300,2 315 290,8 315 227,6
400 400 318,2 400 369,2 400 352,6
500 500 476,4 500 461,8 500 440,8
Source : www.canplast.ch

Tableau 4-5 : Tubes en PEHD – EAU POTABLE


Diamètre PN6 PN10 PN16
nominal (mm) Epaisseur D.int Epaisseur D.int Epaisseur D.int
20 2 16 3 14 3 14
25 2 21 3 19 3,5 18
32 2 28 3 26 4,4 23,2
40 2 36 3 34 5,5 29
50 2,4 45,2 3,7 42,6 6,9 36,2
63 3 57 4,7 53,6 8,6 45,8
75 3,6 67,8 5,5 64 10,3 54,4
90 4,3 11,4 6,6 76,8 12,3 65,4
110 5,3 9,4 8,1 93,8 15,1 79,8
125 - - 9,2 106,6 17,1 90,8
140 - - 10,3 119,4 19,2 101,6
160 - - 11,8 136,4 21,9 116,2
Source : www.canplast.ch

75
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2.4. Les conditions de l’écoulement à vérifier :

Les mêmes principes évoqués pour les conduites d'adductions s'appliquent aussi pour les réseaux
de distribution : caractéristiques hydrauliques (pertes de charge linéaires et singulières, ligne
piézométrique), diamètre économique, types de tuyaux, pose des conduites et accessoires (saunes,
robinets, ventouses, pièces spéciales).

a. Débits :

Une estimation, aussi précisé que possible, doit être faite des besoins en eau de l'agglomération à
alimenter. On calcule aussi te débit pendant l'heure de pointe. Les conduites de distribution devront
pouvoir transiter les plus forts débits. Le calcul hydraulique des canalisations se fait donc avec le débit
de pointe (pendant l'heure de pointe).
Éventuellement, il faut vérifier le comportement du réseau de distribution en cas d'incendie (heure
de pointe et incendie). Le débit d'incendie à prévoir au point le plus défavorable du réseau est de
60 m3/h (soit environ 17 l/s).

b. Choix du diamètre :

Dans les tronçons sur lesquels il est prévu l'installation de bouches d'incendie, le diamètre minimal
à choisir sera de 100 mm. Dans les autres tronçons le choix du diamètre est à dimensionné en
fonction des besoins en eau en respectant un diamètre minimal de 75 mm.

c. La vitesse :

➢ Vitesse maximale :

Pour des raisons hydrauliques et de sécurité, il est préférable que la vitesse dans les canalisations
ne dépasse pas 1,50 m/s. Toutefois, il peut être toléré que cette vitesse atteigne 2 m/s en conditions
de pointe horaire. En effet, Les vitesses élevées risquent de favoriser les fuites et les coups de bélier,
et de créer les cavitations et les bruits.
En présence de bouche d’incendie, on accepte des vitesses atteignant 2.5 m/s.

➢ Vitesse minimale :

Une vitesse trop faible est un facteur qui peut avoir des répercussions sur la qualité de l’eau et
l’encrassement des conduites. En effet une faible vitesse favorise la formation de dépôts dans les
canalisations ainsi que la stagnation de l’eau.
En générale, il est admis une vitesse minimale de l’ordre de 0,20 m/s.
Donc la vitesse de l'eau dans les canalisations de distribution doit Etre comprise entre 0.2 et 2 m/s.

76
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

d. Perte de charge :

La perte de charge occasionnée par le débit transité le long d’une conduite reste inférieure ou égale
à la charge disponible (les pertes de charges ne doivent pas dépasser 10m/km au maximum).
e. Pression :
Le réseau doit être calculer pour satisfaire, notamment, aux conditions de pression suivantes :
▪ Une charge minimale de 3m doit être prévue sur les orifices de puisage (robinets) les plus élevés
(5m dans le cas d'un chauffe-eau à gaz.
▪ En vue de la bonne tenue des canalisations et des joints, il y a lieu d'éviter des pressions
supérieures à 60m au sol en tout point du réseau de distribution, dans le cas contraire des
stabilisateurs de pression aval (réducteurs) sont à prévoir.
▪ Les conduites équipées de bouches d’incendie devront pouvoir fournir, en cas d’incendie, une
pression minimale au sol de 1 bar en tout point du réseau de distribution.
▪ A titre indicatif selon la hauteur des immeubles, on prévoit les pressions minimales au sol requise
exprimées en mètres d'eau au niveau de chaque point de distribution, ils sont fournis par le
tableau suivant :

Tableau 4-6 : Les pressions minimales au sol selon la hauteur du bâtiment


Niveau RDC R+1 R+2 R+3 R+4 R+5 R+6
Pression (m) 12 à15 16 à 19 20 à 23 24 à 27 29 à 32 33 à 36 37 à 40
Source : Cours alimentation en eau potable de M. Bouslimi

3. SYNTHESE DE L’ETUDE DU RESEAU AEP DU PROJET :


3.1. Evaluation des débits de pointe pour chaque nœud :

Les principaux facteurs qui interviennent dans le calcul des besoins en eau à la distribution d’une
agglomération donnée sont les suivants :
▪ Les dotations unitaires
▪ Le rendement du réseau de distribution et coefficients de pointes.
▪ La délimitation des zones nodales qui permet de calculer le nombre d’habitants de chaque
zone alimentée par un nœud donné du réseau AEP.
Dans notre cas, les paramètres de calcul des débits de pointe journalière et horaire sont les suivants :
▪ Rendement du réseau de distribution égal à 80 %
▪ Coefficient de pointe journalière : 1,3
▪ Coefficient de pointe horaire : 1,8 (cas d’un balnéaire)
Le calcul des débits de pointe horaire de chaque nœud est présenté en annexe.

77
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

3.2. Simulation du réseau :

Elle fait partie des étapes les plus importantes de l’étude du réseau, C'est à ce niveau que l'on peut
apprécier son comportement dans le temps. Le but principal de la simulation avec les logiciels est de
trouver des résultats optimaux pour notre réseau.

a. Logiciel utilisé :

Le tracé du réseau de distribution a été effectué sur AUTOCAD de telle sorte à desservir tous les lots
du projet. Le dimensionnement du réseau se fait à l’aide du logiciel de simulation du comportement
des systèmes de distribution d'eau EPANET version 2.00 largement utilisé dans le monde.

b. Paramètres d’entrée du réseau :

EPANET modélise un système de distribution d'eau comme un ensemble d'arcs reliés à des nœuds.
Les arcs représentent des tuyaux, des pompes et des vannes de contrôle. Les nœuds représentent des
nœuds de demande, des réservoirs et des bâches. Les paramètres d’entrée du logiciel sont les
suivants :
▪ Les nœuds de demande : les données minimales exigées sont : l’altitude du nœud et la demande
en eau a niveau du nœud qu’on a calculé dans le paragraphe précedent.
▪ Les réservoirs : l’altitude du radier, le diamètre et les niveaux initial, minimal et maximal de l’eau.
▪ Les bâches : la charge totale et la qualité initiale de l’eau.
▪ Les conduites : le nœud initial et le nœud final, le diamètre, la longueur, le coefficient de rugosité
et l’état de la conduite (ouvert, fermé ou avec un clapet anti-retour).
▪ Les vannes : le nœud d’entrée et de sortie, le diamètre, la consigne de fonctionnement, l’état de la
vanne et le coefficient de perte de charge singulière.

c. Méthodologie et résultats obtenue :

On exporte le plan du réseau AEP de notre projet vers le logiciel EPANET et on fait entrer les données
nécessaires pour la simulation (besoins nodaux ; altitudes des noeuds, longueurs et diamètres des
conduites, hauteur d’eau du réservoir) et On fait à chaque fois les corrections des valeurs pour les
diamètres intérieurs des conduites, et la hauteur d’eau du réservoir jusqu’à ce qu’on obtienne les
conditions de vitesse, pression et perte de charge qu’on a déjà mentionnée.
On note que la correction du diamètre aide à la correction des vitesses et des pertes de charge, ainsi
que la correction de la hauteur d’eau de réservoir aide à la correction des pressions requise au sol.
Cela se fait de la manière suivante :
▪ Pour augmenter la vitesse : Il suffit de diminuer le diamètre.

▪ Pour diminuer les pertes de charge : Il faut augmenter le diamètre.

78
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

▪ Pour augmenter la pression : il faut augmenter la hauteur d’eau du réservoir.


EPANET calcule le débit dans chaque tuyau, la pression à chaque nœud, le niveau de l'eau dans les
réservoirs, et la concentration en substances chimiques dans les différentes parties du réseau, au cours
d'une durée de simulation divisée en plusieurs étapes.

d. Simulation du réseau du projet :

Le réseau de distribution d’eau projeté sera maille afin de garantir une meilleure distribution des
débits et des pressions et d’offrir un maximum de sécurité de desserte d’eau potable.
Le réseau projeté sera constitué de 36 nœuds et d’environ 31 tronçons de conduites comme l’indique
la figure ci-dessous :

Figure 4-3 : Simulation du projet sur EPANET

Source : Travail personnel

79
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

3.3. Résultats de la simulation :


Le réseau d’eau potable sera raccordé au réseau d’alimentation du ONEE branche eau, les résultats
obtenues et les paramètres prix en compte sont :
a. Diamètres des conduites :

La simulation du réseau de distribution a permis de dégager le tableau ci-après illustrant les


différents diamètres des conduites de distribution en PVC de classe PN 16 avec leurs longueurs :

Tableau 4-7 : Longueur de chaque diamètre de conduite adoptée dans le projet


Diamètre de conduite en Longueur totale
PVC PN 16 (mm) (m)
160 24,77
140 79,56
125 171,08
110 2150,69
75 2184,25
Total 4610,35
Source : Travail personnel
b. Pression requise :

La pression requise ou la pression minimale admissible au niveau des nœuds de distribution de notre projet
est 1,7 bars (17 mètres de hauteur d’eau) car on a des logement R+1 dans toute le lotissement.
La pression maximale admise pour notre réseau est de 6 bars.

c. Vitesses admissibles :

Le dimensionnement du réseau projeté sera effectué sur la base des vitesses limites suivantes, à
respecter dans la mesure du possible : -vitesse minimale : 0,2 m/s
-vitesse maximale : 2 m/s
d. Réservoir du stockage :
Le réservoir du stockage des eaux adopté pour notre projet est semi enterré d’une hauteur d’eau de
4m sera réalisé avec Les cotes principales suivantes :
▪ Cote radier du réservoir : 70,5m.
▪ Cote trop pleine : 74,5m.
La capacité théorique de ce réservoir est prise égale à la consommation moyenne du complexe plus
une réserve d’incendie de 120 m3 soit un volume total de 380 m3. On adoptera une valeur arrondie
de 400 m3 pour la capacité de ce réservoir.

80
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Tableau 4-8 : Résultats de la simulation pour les nœuds


Etat des Nœuds du Réseau
Nœud Altitude (m) Demande Base (LPS) Charge (m) Pression (m)

Noeud N.1 73 0,051 96,99 23,99


Noeud N.2 73,0141 0 96,99 23,97
Noeud N.17 72,8746 0,129 96,83 23,96
Noeud N.19 57,5544 0,111 96,85 39,29
Noeud N.22 68,545 0,111 96,83 28,29
Noeud N.20 56,1024 0,129 96,84 40,74
Noeud N.23 62,585 0,147 96,83 34,24
Noeud N.25 55,3787 0,129 96,83 41,46
Noeud N.28 56,375 0,147 96,83 40,45
Noeud N.26 55,1909 0,129 96,83 41,64
Noeud N.13 61,4226 0,118 96,86 35,43
Noeud N.14 69,635 0,091 96,86 27,23
Noeud N.24 61,6449 0,147 96,83 35,19
Noeud N.15 72,3546 0,102 96,92 24,57
Noeud N.30 53,505 0,108 96,82 43,32
Noeud N.31 51,7243 0,184 96,82 45,1
Noeud N.8 79 0 96,96 17,96
Noeud N.5 75,175 0,026 96,96 21,79
Noeud N.3 72,5836 0,039 96,97 24,39
Noeud N.7 78,8748 0 96,96 18,08
Noeud N.11 76 0,039 96,95 20,95
Noeud N.4 71,7285 0,169 96,94 25,22
Noeud N.12 61,9622 0,182 96,86 34,9
Noeud N.34 43,0746 0,676 96,82 53,75
Noeud N.32 45,513 0,055 96,82 51,31
Noeud N.35 43,8119 0,055 96,82 53,01
Noeud N.33 46,6219 0,037 96,82 50,2
Noeud N.6 75,175 0,026 96,96 21,78
Noeud N.10 78 0,039 96,95 18,95
Noeud N.16 76,8447 0,129 96,83 19,99
Noeud N.29 51,045 0,144 96,83 45,78
Noeud N.18 68,0149 0,111 96,85 28,84
Noeud N.21 66,3148 0,129 96,84 30,53
Noeud N.27 58,155 0,147 96,83 38,67
Noeud N.36 38,8 0,037 96,82 58,02
Noeud N.9 79 0 96,96 17,96
Source : Travail personnel

81
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Tableau 4-9 : Résultats de la simulation pour les arcs

État des Arcs du Réseau

Diamètre Perte de
Longueur Rugosité Débit Vitesse
Tuyau intérieur Charge Unit
(m) (mm) (LPS) (m/s)
(mm) (m/km)

Tuyau C2 71,63 93,8 0,1 0,05 0,1 0


Tuyau C16 192,3 93,8 0,1 0,3 0,3 0,04
Tuyau C49 30,47 93,8 0,1 0,33 0,2 0,05
Tuyau C50 31,63 93,8 0,1 0,4 0,13 0,07
Tuyau C28 205,5 63,8 0,1 0,01 0,15 0
Tuyau C6 55,01 63,8 0,1 0,27 0,12 0,22
Tuyau C9 36,72 63,8 0,1 0,08 0,27 0,02
Tuyau C14 82,82 63,8 0,1 0,14 0,24 0,05
Tuyau C32 32 93,8 0,1 0,71 0,2 0,19
Tuyau C46 36,38 93,8 0,1 0,52 0,15 0,11
Tuyau C15 287,9 93,8 0,1 0,89 0,13 0,29
Tuyau C33 28,54 93,8 0,1 0,89 0,13 0,28
Tuyau C34 28,35 93,8 0,1 0,83 0,12 0,25
Tuyau C35 34,77 93,8 0,1 0,71 0,1 0,19
Tuyau C36 36,98 93,8 0,1 0,63 0,12 0,16
Tuyau C37 32,77 93,8 0,1 0,52 0,13 0,11
Tuyau C38 33,21 93,8 0,1 0,34 0,1 0,05
Tuyau C40 30,82 93,8 0,1 0,05 0,4 0
Tuyau C1 24,77 141 0,1 3,87 0,25 0,55
Tuyau C11 10,14 63,8 0,1 0,22 0,15 0,16
Tuyau C12 20,53 63,8 0,1 0,22 0,17 0,15
Tuyau C13 51,87 63,8 0,1 0,18 0,16 0,1
Tuyau C7 16,77 63,8 0,1 0,11 0,23 0,03
Tuyau C8 45,14 63,8 0,1 0,08 0,33 0,02
Tuyau C18 185,37 63,8 0,1 0,42 0,13 0,48
Tuyau C47 29,8 93,8 0,1 0,29 0,14 0,04
Tuyau C48 31,02 93,8 0,1 0,32 0,15 0,05
Tuyau C41 28,27 106,6 0,1 1,68 0,29 0,48
Tuyau C42 28,22 106,6 0,1 1,37 0,32 0,33
Tuyau C43 28,27 106,6 0,1 1,11 0,12 0,23
Tuyau C44 32,56 93,8 0,1 0,69 0,1 0,18
Tuyau C45 32,86 93,8 0,1 0,52 0,17 0,11
Tuyau C39 32,08 93,8 0,1 0,14 0,12 0,01
Tuyau C31 103,15 93,8 0,1 0,11 0,32 0,01
Tuyau C51 32,24 93,8 0,1 0,26 0,14 0,03
Tuyau C27 264,17 93,8 0,1 0,12 0,22 0,01

82
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

État des Arcs du Réseau


Diamètre Perte de
Longueur Rugosité Débit Vitesse
Tuyau intérieur Charge Unit
(m) (mm) (LPS) (m/Fs)
(mm) (m/km)
Tuyau C17 86,32 106,6 0,1 2,07 0,23 0,69
Tuyau C26 267,6 63,8 0,1 0,01 0,15 0,23
Tuyau C25 205,27 63,8 0,1 0,01 0,20 0,10
Tuyau C23 270,89 93,8 0,1 0,22 0,23 0,02
Tuyau C24 210,56 93,8 0,1 0,06 0,11 0,20
Tuyau C22 271,22 63,8 0,1 0,12 0,24 0,03
Tuyau C21 206,9 63,8 0,1 0,01 0,35 0,25
Tuyau C19 271,27 63,8 0,1 0,15 0,45 0,06
Tuyau C20 200,1 63,8 0,1 0,05 0,25 0,21
Tuyau C3 12,22 121,4 0,1 3,82 0,33 1,12
Tuyau C4 29,66 121,4 0,1 3,51 0,3 0,96
Tuyau C5 37,68 121,4 0,1 2,59 0,22 0,55
Tuyau C30 90,54 93,8 0,1 0,16 0,12 0,01
Tuyau C29 113,07 93,8 0,1 0,14 0,22 0,01
Tuyau C10 52,02 63,8 0,1 0,13 0,17 0,04
Source : Travail personnel

Synthèse :

D’après les résultats de modélisation, il s’est avère que les pressions dans les différents points du
réseau de distribution répondent au critère des pressions requises, vitesse et de perte de charge au
niveau du réseau.
En examinant ces résultats, nous constatons que pour les sollicitations du réseau les plus extrêmes
(pointe horaire et fonctionnement du réseau en cas d’incendie), les pressions sont largement
suffisantes en tout point du réseau de distribution projeté.

83
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

CHAPITRE 5 : ESTIMATION DU COUT DU PROJET


1. ESTIMATION DU COUT DU RESEAU DE LA VOIRIE

L’étude financière de la voirie se réalise en déterminant les différents éléments qu’on a dans le
projet et leur prix unitaire par l’estimation des coûts des matériels et des services constituant le réseau
de voirie, y compris leurs mises en place. Cette étude englobe :
▪ Le coût des terrassements.
▪ Le coût de réalisation des différentes couches de la chaussée et les ouvrages annexes

1.1. Les travaux de terrassements :

Cette phase consiste à évaluer la cubature des terrassements, c’est à dire déterminer les quantités
en volume des terres à extraire et à emprunter séparément pour mettre le terrain en état de recevoir
la structure de la voirie moyennant les différentes méthodes de calculs basé sur :
Ce qui revient à calculer le volume des terres des déblais et remblais pour chaque voie et chaque
chemin piéton et déterminer leur prix unitaire en prenant en considération la nature du sol avant de
proposé un coût pour les travaux de terrassement en déblais, et la même chose pour les terrassements
en remblais qu’il subit un compactage.

1.1.1. Cubature des terrassements :


L’évaluation des volumes avec une exactitude rigoureuse nécessite des artifices de calcul
géométriques très long et fastidieux, d’où le recours au logiciel PISTE qui nous permet d’évaluer le
volume de remblai et déblai correspondant à chaque voie.
Les tableaux suivants présentent le volume total déblayé ainsi que le volume de remblai utilisé pour
chaque voie et chemin piéton :

▪ Réseau des chemins piéton :

Tableau 5-1 : Volume des terrassements- chemins piéton


Remblai Déblai
Chemin piéton
(m3) (m3)
CP1 3259 2056
CP2 3287 3140
CP3 14461 199
TOTAL 21007 5395
Source : Travail personnel

84
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

▪ Réseau des voiries :


Tableau 5-2 : Volume des terrassement – Voiries

Voirie Remblai (m3) Déblai (m3)


VOIE 1 2270 2603
VOIE 2 1176 1199
VOIE 3 266 4441
VOIE 4 7182 4985
VOIE 5 2378 1726
VOIE 6 0 7731
VOIE 7 0 12260
VOIE 8 9 13988
VOIE 9 988 5429
VOIE 10 19090 504
VOIE 11 7873 4
VOIE 12 1354 245
Parking 258 1602
TOTAL 42844 56717
Source : Travail personnel
1.1.2. Coût totale des terrassements :
Pour l’estimation du coût des travaux des terrassement des voiries, le prix unitaire que nous avons
pris dans notre cas est : 20DH par m3 en cas de déblaiement et 30DH par m3 pour le remblai y compris
leurs mises en place, toute en prenant en considération la nature du sol de notre projet. Le prix total
des terrassements est fourni dans le tableau suivant :
Tableau 5-3 : Coût total des terrassements – Réseau des voiries
Quantité Prix unitaire Prix total
Type de terrassement
(m3) (DH TTC) (DH TTC)
Chemin Remblai 21007 30 630210
piéton Déblai 5395 20 107900
Remblai 42844 30 1285320
Voirie
Déblai 56717 20 1134340
TOTAL 3157770
Source : Travail personnel
Le prix total des terrassements est 3 157 770 DH TTC

1.2. Les différentes couches constituant la voirie :


1.2.1. Volume des matériaux utilisé :
Afin de pouvoir estimer le coût d’un projet de voirie, il faudrait évaluer les volumes de matériaux
constituants les différentes couches de la chaussée. Ce volume est mesuré à partir de la surface totale
à aménager multipliée par l’épaisseur de la couche à réaliser.
Les tableaux suivants présentent les volumes des matériaux adoptés dans notre projet :

85
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

▪ Réseau des chemins piéton :


Tableau 5-4 : Volume des matériaux - Chemins piéton
Pavé de 6cm
Chemin piéton Longueur (m) GNF (m3)
(m²)
CP1 202,671 304 2026,71
CP2 329,646 495 3296,46
CP3 492,868 444 4928,68
TOTAL 1025,185 1243 10251,85
Source : Travail personnel
▪ Réseau des voiries :
Tableau 5-5 : Volume des matériaux - Voiries
Pavé de 8 cm pour Pavé de 6cm pour
Voirie Longueur GNF (m3)
chaussée (m²) trottoir (m²)

VOIE 1 479,048 763 3669,038 1916,192


VOIE 2 310,214 542 2773,314 1240,856
VOIE 3 149,325 238 895,95 597,3
VOIE 4 309,899 465 1859,394 1239,596
VOIE 5 728,548 1066 5099,058 1457,096
VOIE 6 448,743 604 2845,268 897,486
VOIE 7 458,963 624 2972,1459 917,926
VOIE 8 465,477 636 3013,362 930,954
VOIE 9 458,431 619 2927,226 916,862
VOIE 10 453,307 656 3181,472 906,614
VOIE 11 202,352 290 1406,302 404,704
VOIE 12 223,068 302 1427,238 446,136
Parking 119,843 335 1873,368 239,686
TOTAL 4807,218 7140 33943,1359 12111,408
Source : Travail personnel

1.2.2. Coût totale des matériaux utilisé :


Tableau 5-6 : Coût total des matériaux
Matériau Quantité Prix unitaire Prix totale
GNF 8383 160 1341280
Pavé 6cm 22363,258 150 3354488,7
Pavé 8cm 12111,408 180 218066,4
TOTAL 1025,185 1243 4913835,1
Source : Travail personnel

Le prix total des matériaux des couches est 4 913 835,1 DH TTC

Synthèse : Le prix total des travaux du réseau de voiries est 8 071 605,1 DH TTC

86
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2. ESTIMATION DU COUT DU RESEAU D’ASSAINISSEMNT :

L’étude financière du réseau d’assainissement consiste à déterminer les coûts du déblais en


tranchée en terrain de toute nature, et les terrassements en remblais primaire, qui sera compacté par
couche, et en remblais secondaire, généralement commence à 30 cm au-dessus de la génératrice
supérieure de la conduite, et un lit de pose en dessous de la conduite ça dépend du matériaux utilisé,
comme il contient les coûts des différents types de canalisations soit la collecte ou pour branchement,
ainsi les ouvrages annexes comme les regards de visite, regards de chute, fosses réceptrices, tampon
de regards.

2.1. Les travaux de terrassements :


2.1.1. Méthode de calcul du volume des terrassements :
a. Volume de déblai :
Le calcul des terrassements du réseau d’assainissement se base sur les données des profils en long
essentiellement les côtes du terrain naturel, les cotes de projet et les distances entre regards. Pour
mesurer le volume du terrassement on utilise la formule suivante :

𝑽𝑫 = 𝑫×𝑳×𝑯𝒎
Avec :
▪ D : distance entre les regards extraits à partir du profil en long (m)
▪ L : Largeur de tranchée (m)
▪ Hm : Profondeur terrassé (m)
▪ 𝑉𝐷 : Volume de déblai (m3)
La largeur de tranché est calculée de la manière suivante :

𝑳 = 𝑫𝒊 + 𝒆 + 𝒅
Avec :
▪ L : Largeur de la tranchée (m)
▪ e : épaisseur de la conduite (m)
▪ d : la distance de part et d’autre de la conduite (m)
▪ Di : diamètre intérieur de conduite (m)

Tableau 5-7 : largeurs des tranchées en fonction du diamètre


Diamètre (mm) 300 400 500 600 800 1000
Largeur (m) 0,8 0,9 1,00 1,2 1,4 1,8
Source : Travail personnel

87
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

b. Volume de remblai :

C’est le nom qui désigne les terres à apporter pour l’opération de remblaiement, elle consiste à
apporter des terres en vue de combler un vide, ou former un massif de terre généralement, il est
composé de trois couches le remblai primaire, secondaire et lit de pose comme l’indique la figure
ci-dessous :
Figure 5-1 : Description des couches de remblaiement

Source : www.memoireonline.com
➢ Lit de pose :
C’est la partie sur laquelle se pose une canalisation lors du calage du réseau. Il est généralement soit
en gravier si le terrain est rocheux ou en sable.
Le volume du lit de pose est calculé par la formule suivante :

𝑽𝒍𝒑 = 𝑳 × 𝒍 × 𝒆𝒑
Avec :
▪ 𝑽𝒍𝒑 : Volume du lit de pose en (m3) ;
▪ ep : épaisseur du lit de pose (m) ;
▪ L : longueur (m) ;
▪ l : largeur (m).

➢ Remblai primaire :
Placé à une hauteur de 0,3m au-dessus de la conduite, sa nature diffère selon la nature des
canalisations. Il peut être en sable de concassage ou en matériaux extraits des déblais.
Il est calculé par la formule suivant :

𝑽𝑹𝑷 = [(∅ + 𝟐𝒆 + 𝟎, 𝟑)× 𝒍 ×𝑳] − 𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒏𝒅𝒖𝒊𝒕𝒆

88
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Avec :
▪ 𝑉𝑅𝑃 : Volume du remblai primaire en m3
▪ ∅ : Diamètre de la conduite
▪ e : épaisseur de la buse
▪ l : largeur du tranché
▪ L : longueur de la conduite

➢ Remblai secondaire :
C’est la partie, d’une épaisseur minimale de 0,5m, qui vient se poser sur le remblai primaire, il est
calculé par la formule suivante :

𝑽𝑹𝑺 = 𝑽𝑫 − 𝑽𝒍𝒑 − 𝑽𝑹𝑷 − 𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒅𝒖𝒊𝒕𝒆


Avec :
▪ VRS : Volume de remblai secondaire en m3
▪ VD : Volume de déblai en m3
▪ Vlp : Volume de lit de pose en m3
▪ VRP : Volume de remblai primaire en m3
2.1.2. Estimation du coût des terrassement :

Les résultats obtenus pour notre projet sont regroupés dans les tableaux suivants :

Tableau 5-8 : Volume des terrassements – Réseau d’assainissement


Longueur des Volume de Lit de pose Volume de Remblai Remblai
Réseau
conduites (ml) déblai (m3) (m3) conduite (m3) primaire (m3) secondaire (m3)
EP1 1238,47 2695,14 181,29 240,78 771,14 1487,55
EAUX
EP2 1967,18 3827,28 304,67 465,94 1289,28 1753,13
USEES
EP3 930,18 2181,74 142,09 204,15 605,42 1233,96
EAUX EU1 3170,69 5495,59 399,51 279,33 1532,72 3284,03
PLUVIALES EU2 1191,21 2294,92 150,09 104,94 575,83 1464,05
TOTAL 8922,6165 17319,4035 1236,5325 1359,897 5013,1095 9683,856
Source : Travail personnel

Tableau 5-9 : Coût total des terrassements – Réseau d’assainissement


Type de terrassement Quantité (m3) Prix unitaire (DH TTC) Prix total (DH TTC)
Déblai 17319,4035 50 865 970,12
Remblai primaire 5013,1095 50 250 655,68
Remblai secondaire 9683,856 25 242 096,48
Lit de pose 1236,5325 80 98 922,52
TOTALE 1 457 644,80
Source : Travail personnel

Donc le prix total des terrassements est 1 457 644,80 DH TTC

89
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2.2. Les canalisations :

Le prix total des collecteurs adopté dans notre projet est rémunéré au mètre linéaire de tuyau en
P.V.C ou PEHD type assainissement, Il comprend la fourniture, le stockage, le transport et la pose y
compris :
▪ Transport de tout le matériel et de tous les matériaux du stock jusqu’au lieu de pose
▪ Coupe des tuyaux et façonnage des bouts
▪ Mise en place des tuyaux et assemblage y compris façonnage des joints
▪ Alignement et nivellement des conduites
▪ Essais de compactage
▪ Toutes sujétions relatives à la pose
Le linéaire effectif des canalisations qui sera pris en compte est celui qui correspond à la distance
mesurée entre regards, dimensions intérieures des regards non incluses.
Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau suivant :

Tableau 5-10 : Coût total des canalisations – Réseau d’assainissement


Type de conduite Quantité (ml) Prix unitaire (DH TTC) Prix totale (DH TTC)
DN 315 en PVC série 1 4361,90 250 1 090 474,98
DN 400 en PEHD 3095,64 340 1 052 518,61
DN 500 en PEHD 706,01 450 317 703,74
DN 600 en PEHD 100,75 700 70 522,73
DN 800 en PEHD 233,43 850 198 417,26
TOTAL 2 729 637,34
Source : Travail personnel

Donc le prix total des différents types des collecteurs est 2 729 637,34 DH TTC

2.3. Les branchements particuliers :

Le prix des boites de branchement simple rémunère à l’unité l’exécution de fosses réceptrices en
béton armé pour branchement conformément aux plans d’exécution, il comprendra également les
travaux de terrassements en terrain de toutes natures, dépose des conduites existantes, les
remblaiements des tranchées, la vidange et le remblaiement et l'évacuation des terres excédentaires
y compris terrassement, ses essais d’étanchéité et toutes les sujétions, y compris conduites.
Dans notre projet on a 187 boite de branchement simple d’un prix unitaire de 1000 DH TTC.
Donc le prix total des branchements particulier est 187 000 DH TTC.

90
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

2.4. Les ouvrages annexe :

Le prix des ouvrages annexe rémunère à l’unité la fourniture, le transport et l’exécution de regards
de visite, sur canalisations circulaires à toute profondeur, selon prescriptions du CCTP et CCTG et
plan type joint à l'appel d'offres. Ce prix comprend notamment :
▪ Les terrassements quelle que soit la nature du terrain
▪ La fourniture et la mise en place de remblais compactés après exécution du regard
▪ L’apport éventuel de remblais et l’évacuation des déblais excédentaires
▪ L’exécution d’un radier en béton de classe B2 dosé à 350 kg de ciment CPJ45 par mètre cube.
▪ Les parois exécutées en béton armé de classe B2, dosé à 350 kg de ciment CPJ45.
▪ Le châssis en béton armé supportant cadre et tampon.
▪ Le coffrage et décoffrage
▪ La fourniture et transport de tous les matériaux nécessaires à pied d'œuvre.
▪ Une plaque en fonte au radier au cas où la chute est supérieure à 60 cm
▪ Les joints et essais d’étanchéité

Tableau 5-11 : Coût total des ouvrages annexe – Réseau d’assainissement


Type d’ouvrage Quantité Prix unitaire (DH TTC) Prix total (DH TTC)
Regard de visite simple 355 3000 1 065 000
Regard de chute 112 5000 560 000
Tampon 575 2200 1 265 000
Regard borgne 125 1000 125 000
Regard à grille 108 1000 648 000
Regard pot ventouse 2 8500 17 000
Ouvrage de rejet 3 5000 15 000
Chambre brise-charge 2 10000 20 000
TOTAL 3 715 000

Source : Travail personnel

Donc le prix total des ouvrages annexe est 3 715 000 DH TTC

Synthèse : Le prix total des travaux du réseau d’assainissement est 8 089 282,13 DH TTC

91
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

3. ESTIMATION DU COUT DU RESEAU D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE :

Pour l’étude financière des travaux d’eaux potable, nous commençons par une estimation du
coût totale des terrassements en déblais et le lit de pose. Puis nous estimons le coût total des
conduites en fonction de leurs diamètres, leurs natures (PVC, PEHD, …), leurs pressions nominales
(PN) et leurs linéaires y compris la fourniture, transport à pied d’œuvre et leurs poses. Et finalement
on détermine les pièces spéciales utilisé dans le réseau ainsi que les ouvrages annexe et leur
estimation.

3.1. Les travaux de terrassement :

L’estimation du coût des travaux de terrassements d’eaux potable se fait de la même façon qu’on a
suit dans la phase d’assainissement sauf qu’on estime juste les volumes de déblai et lit de pose, on ne
s’intéresse pas au volume de remblai car le déblai peut jouer le rôle des terres à apporter pour
l’opération de remblaiement en vue de combler le vide.

3.1.1. Volume des terrassements :

Les quantités de volumes terrassés et le volume de lit de pose est calculé en fonctionne de
dimensions de la conduite et de tranché comme nous l’avons déjà mentionné dans la phase
d’assainissement, le tableau suivant résume les résultats obtenus dans notre projet

Tableau 5-12 : Volume des terrassements – Réseau AEP


Diamètre de Longueur de Epaisseur Hauteur des Largeur du Volume Volume de
la conduite la conduite de la buse terrassements tranché de déblai lit de pose
(mm) (m) (m) (m) (m) (m3) (m3)
160 24,77 0,01 1,2 0,8 23,78 2,30
140 79,56 0,01 1,2 0,8 76,38 7,26
125 171,08 0,01 1,2 0,8 164,24 15,40
110 2150,69 0,01 1,1 0,7 1656,03 167,11
75 2184,25 0,01 1,1 0,6 1441,61 140,88
TOTAL 3362,03 332,94
Source : Travail personnel
3.1.2. Coût total des terrassements :
Le prix des terrassements rémunère à l’unité l’évacuation aux décharge publiques des déblais non
réutilisés en remblai y compris réglage de compactage de fond de fouilles et la fourniture et mise en
œuvre de sable pour lit de pose de 10 cm d'épaisseur comptée au-dessus du tuyaux ou raccord après
compactage et toutes sujétions. Le tableau ci-dessous présente le coût total des terrassements :

92
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Tableau 5-13 : Coût total des terrassements – Réseau AEP


Type de terrassement Quantité (m3) Prix unitaire (DH TTC) Prix totale (DH TTC)
Déblai 3362,03 40 134 481,20
Lit de pose 332,94 80 26 635,56
TOTAL 161 116,75
Source : Travail personnel

Donc le prix total des terrassements est 161 116,75 DH TTC

3.2. Les canalisations :

Le prix des collecteurs adopté dans notre projet rémunère à l’unité la fourniture, transport, pose,
mise en place et essai en tranchées des conduites en PVC PN 16, y compris l’assemblage de joint
d’étanchéité et tous les accessoires nécessaires à leur mise en place.
Les résultats obtenus pour notre projet sont regroupés dans le tableau suivant :

Tableau 5-14 : Coût total des canalisations – Réseau AEP


Diamètre de Longueur Prix unitaire Prix totale
conduite (mm) (m) (DH TTC) (DH TTC)
160 24,77 200 4 954
140 79,56 180 14 320,80
125 171,08 150 25 662
110 2150,69 100 215 069
75 2184,25 85 185 661,25
TOTAL 445 667,05
Source : Travail personnel

Donc le prix total des canalisations est 445 666,05 DH TTC

3.3. Les pièces spéciales :

3.3.1. Détail des nœuds :

Le détail des nœuds consiste à décrire les pièces (Tés, Vannes, brides …) utilisées dans chaque nœud
du réseau AEP pour faciliter les calculs de l’estimation du coût des pièce nécessaire au bon
fonctionnement de l’alimentation en eau potable.
La figure ci-dessous représente le schémas descriptifs du nœud 2 du réseau de notre projet, les autres
nœuds sont fournis en annexe.

93
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Figure 5-2 : Détail du nœud 2 du projet

Source : Travail personnel

3.3.2. Estimation du coût :


Le prix des pièces spéciales de notre projet rémunère la fourniture, transport, pose et essais des tés,
raccord bride major et de cône de réduction bride en fonte ductile et des manchettes de traversée à
brides, y compris les accessoires nécessaires à leurs mises en place, à leurs manœuvre et toutes
sujétions de mise en œuvre.

Le tableau ci-dessous résume les pièces utilisées dans le réseau d’eau potable de notre projet ainsi
que leur estimation du coût :
Tableau 5-15 : Coût total des pièces spéciales – Réseau AEP
Type de pièce Quantité Prix totale (DH TTC)
TE BBTB 28 44 500
BRIDE MAJOR 72 32 600
MANCHETTE 72 33 000
CONE DE REDUCTION 5 6100
COUDE TOUT ANGLE 11 12 500
OBTURATEUR A JOINT GIBAULT 2 600
VANNE 34 42 000
TOTAL 171 300
Source : Travail personnel

Donc le prix total des canalisations est 171 300 DH TTC

N.B : L’estimation du coût en détail des pièces spéciale est fourni en annexe

94
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

3.4. Les ouvrages annexe :

Le prix des ouvrages annexes de notre projet rémunère la fourniture, transport et pose de poteau
d’incendie complet et des branchements en polyéthylène y compris les accessoires de raccordement,
ainsi que la confection de regards en béton-armé dosé à 350 kg/m3 destinés à abriter les équipements
hydrauliques nécessaires au fonctionnement du réseau (vannes …) y compris terrassements,
confection de lit de pose, grillage avertisseur bleu, et toutes sujétions en parfaite exécution. Sans
oublier les travaux et les équipements du réservoir semi enterré de 400 m3 implanté dans notre projet.
Le tableau suivant résume les résultats obtenus de l’estimation du coût des ouvrages annexe :

Tableau 5-16 : Coût total des pièces spéciales – Réseau AEP


Type de l’ouvrage Quantité Prix unitaire Prix totale
(DH TTC) (DH TTC)
Sur DN 125 1 20 000 20 000
Poteau d’incendie
Sur DN 110 6 18 000 108 000
Regard 25 4 500 112 500
Réservoir semi enterré 1 414 000 414 000
Branchement en Polyéthylène 190 1 700 323 000
TOTAL 977 500
Source : Travail personnel

Le prix total des ouvrages annexe est 977 500 DH TTC.

Synthèse : Le prix total des travaux du réseau d’alimentation en eau potable est 1 755 582,8 DH TTC

Conclusion :

En faisant la somme des coûts retenue dans les trois phases précédentes, on obtient à la fin un coût
total recapitule tous les travaux de voirie, d’assainissement et d’alimentation en eau potable, qui a été
estimé par une somme de 17 916 470 DH TTC.

95
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Conclusion

Ce Projet de fin d’étude, effectué au sein du bureau d’études SUD INFRA avait comme objectif
d'établir la conception et effectuer le dimensionnement des réseaux des voiries, d’assainissement et
d’alimentation en eau potable du projet touristique et immobilier GBH sis à Aglou.

Dans un premier temps, Il convient de noter que le projet se situe dans une région à la topographie
irrégulière et complexe, ce qui a demandé une plus de rigueur au niveau des études mais au même
temps il m’a permis de s’approfondir dans le domaine du VRD.

Ensuite, dans ce qui concerne le réseau de voirie du projet, on mentionne qu’il a été projeté selon le
plan de masse donné par l’architecte, sur un linéaire de 5,9 km, On a adopté deux profils en travers
pour les différentes voies du réseau de sorte à ce que leurs dévers est comprise entre 2% à 2,5% et
assure un drainage des eaux pluviales vers les bouches d’égout. Le corps de chaussée a été donnée par
le rapport géotechnique, il a une structure de 15cm GNF1 + 8cm Pavé et pour ce du chemin piéton on
a adopté une structure de 15cm GNF1 + 6cm Pavé.

A propos du réseau d’assainissement, on a opté pour un système séparatif ramifié en raison du


réseau existant et de l’orientation du schéma d’aménagement du littoral de la région qui favorise ce
genre de système. Les eaux pluviales seront collectées gravitairement via des collecteurs enterrés de
diamètres variable compris entre 400mm et 800mm et via des regards à grille vers la mer et ce à
travers 3 ouvrages de rejets. Par contre, Les eaux usées seront acheminées par des collecteurs de
diamètre 315mm vers les deux stations de pompage projetée SP1 et SP2.

Concernant les deux collecteurs de roufelement, ils seront implantés avec des diamètres de 125mm
pour la canalisation issue de la station de pompage SP1 et 110mm pour celle de la SP2.

Pour le réseau de distribution d’alimentation en eau potable on a opté pour la variante du réseau
maillé en raison de répartition des lots, les diamètres des canalisation obtenus sont compris entre
75mm et 160mm toute en répondant au critère des pressions requises, vitesse et de perte de charge
au niveau du réseau.

Finalement, les travaux des voiries et des réseaux d’assainissement et d’alimentation en eau
potable ont été estimé par un somme de 17 916 470 DH TTC.

Ce stage m’a été une opportunité pour manipuler un ensemble de logiciel, comme il m’a permis
d’améliorer mes connaissances dans le domaine du VRD.

96
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Bibliographie
❖ Catalogue Marocain des structure types de chaussées neuves – Edition 1995

❖ Etude de l’élaboration des plans types des ouvrages d’assainissement – ONEP 2007

❖ Alimentation en eau potable « Mounir BOUSLIMI » - 2004

❖ Guide Promoteur – RADEEMA 2011

❖ EPANET 2.0 : Simulation hydraulique et qualité pour les réseaux d’eau sous pression – 2007

❖ Guide technique de l’assainissement « SATIN M » - 1999

❖ Guide des lotisseur, lot assainissement – 2004

❖ Conception et dimensionnement de structures de chaussée « Jean Francois CORTE » - 1994

Webographie
❖ http://forum-btp.blogspot.co.uk/

❖ http://www.4geniecivil.com/

97
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

ANNEXES

98
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT
Annexe 1 : Les profils en long – Réseau Voirie

99
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT
Annexe 2 : Les profils en long – Chemins piéton

100
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT
Annexe 3 : Le profil en travers type voie+parking

101
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Annexe 4 : Découpage en bassins versants des réseaux EP2 et EP3

Réseau EP2 Réseau EP3


Nom A (ha) C (%) I (%) L (m)
BV3 0.17 60 4.83 69.1
BV4 0.18 60 4.08 64.2
BV24 0.12 60 1.13 41.1
BV25 0.12 60 2.10 41.5
BV26 0.21 60 3.45 71.8
BV27 0.14 60 5.00 47.5
BV28 0.16 60 4.89 33.6
BV37 0.16 60 5.00 46.5
BV33 0.12 60 0.26 44.3
BV34 0.13 60 0.87 44.6
BV35 0.15 60 2.89 51.5
BV36 0.12 60 5.00 44.1
BV37 0.16 60 5.00 47.0
BV47 0.17 60 4.07 48.0
BV43 0.12 60 1.02 38.2
BV44 0.12 60 2.14 38.3
BV45 0.15 60 3.25 42.4
BV46 0.14 60 4.40 43.1
BV47 0.17 60 4.10 49.6
BV59 0.27 60 0.54 115.3
BV82 0.10 60 2.45 78.9
BV58 0.13 60 5.00 39.3
BV59 0.16 60 3.46 45.1
BV69 0.16 60 1.88 41.7
BV56 0.13 60 1.67 41.6
BV57 0.16 60 3.72 37.9
BV68 0.13 60 4.87 38.8
BV69 0.16 60 1.91 43.2
BV70 0.03 60 5.00 27.9
BV14 0.12 60 3.00 41.2
BV15 0.19 60 3.42 65.9
BV5 0.43 60 2.94 116.1
BV16 0.16 60 2.34 41.3
BV17 0.10 60 2.19 36.5
BV18 0.13 60 4.52 45.7
BV28 0.16 60 4.94 33.7
BV74 0.14 60 5.00 81.9
BV67 0.24 60 3.36 28.9
BV63 0.29 60 3.35 55.2
BV64 0.18 60 3.41 39.8
BV65 0.17 60 3.42 33.8
BV66 0.21 60 3.33 33.2
BV67 0.24 60 3.43 29.7
BV62 0.14 60 0.29 28.2

102
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Annexe 5-1 : Les profils en long – Réseau des eaux pluviales

103
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT
Annexe 5-2 : Les profils en long – Réseau des eaux pluviales

104
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT
Annexe 6-1 : Les profils en long – Réseau des eaux usées

105
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT
Annexe 6-2 : Les profils en long – Réseau des eaux usées

106
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Annexe 7 : Résultats de calcul des eaux pluviales


Réseau EP1

Tronçon Q calculé Diam. Collecteur Pente (%) V calculée (m/s) Q Ps (m³/s) Contrainte
RP32 - RP33 0.080 400 PEHD-0400 2.10 2.27 0.353 OK
RP33 - RP34 0.109 400 PEHD-0400 2.10 2.47 0.353 OK
RP34 - RP12 0.109 400 PEHD-0400 1.40 2.13 0.288 OK
RP29 - RP30 0.114 400 PEHD-0400 4.20 3.21 0.499 OK
RP30 - RP31 0.140 400 PEHD-0400 4.98 3.62 0.544 OK
RP31 - RP11 0.140 400 PEHD-0400 0.60 1.64 0.189 OK
RP25 - RP26 0.106 400 PEHD-0400 5.50 3.47 0.571 OK
RP26 - RP27 0.106 400 PEHD-0400 5.50 3.47 0.571 OK
RP27 - RP28 0.134 400 PEHD-0400 5.50 3.70 0.571 OK
RP28 - RP10 0.134 400 PEHD-0400 0.60 1.63 0.189 OK
RP23 - RP24 0.103 400 PEHD-0400 6.60 3.66 0.626 OK
RP24 - RP9 0.118 400 PEHD-0400 2.60 2.73 0.393 OK
RP35 - RP36 0.040 400 PEHD-0400 0.60 1.19 0.189 OK
RP36 - RP37 0.073 400 PEHD-0400 3.00 2.51 0.422 OK
RP37 - RP16 0.103 400 PEHD-0400 3.00 2.77 0.422 OK
RP38 - RP39 0.084 400 PEHD-0400 6.80 3.51 0.635 OK
RP39 - RP40 0.146 400 PEHD-0400 3.60 3.26 0.462 OK
RP40 - RP18 0.146 400 PEHD-0400 0.60 1.66 0.189 OK
RP41 - RP42 0.226 400 PEHD-0400 3.50 3.62 0.456 OK
RP42 - RP42-1 0.226 400 PEHD-0400 3.50 3.62 0.456 OK
RP42-1 - RP43 0.226 400 PEHD-0400 3.40 3.58 0.449 OK
RP43 - RP44 0.226 400 PEHD-0400 3.40 3.58 0.449 OK
RP44 - RP45 0.243 400 PEHD-0400 3.40 3.64 0.449 OK
RP45 - RP46 0.243 400 PEHD-0400 3.40 3.64 0.449 OK
RP46 - RP20 0.266 500 PEHD-0500 3.40 3.71 0.815 OK
RP1 - RP2 0.043 400 PEHD-0400 0.60 1.22 0.189 OK
RP2 - RP3 0.077 400 PEHD-0400 0.60 1.43 0.189 OK
RP3 - RP4 0.087 400 PEHD-0400 0.60 1.47 0.189 OK
RP4 - RP5 0.110 400 PEHD-0400 0.60 1.56 0.189 OK
RP5 - RP6 0.134 400 PEHD-0400 1.20 2.13 0.267 OK
RP6 - RP7 0.154 400 PEHD-0400 1.50 2.39 0.298 OK
RP7 - RP8 0.154 400 PEHD-0400 1.50 2.39 0.298 OK
RP8 - RP9 0.166 400 PEHD-0400 1.50 2.43 0.298 OK
RP9 - RP10 0.243 400 PEHD-0400 3.50 3.68 0.456 OK
RP10 - RP11 0.308 400 PEHD-0400 3.00 3.66 0.422 OK
RP11 - RP12 0.356 500 PEHD-0500 1.00 2.50 0.442 OK
RP12 - RP13 0.373 500 PEHD-0500 1.00 2.52 0.442 OK
RP13 - RP13-1 0.373 500 PEHD-0500 2.60 3.67 0.712 OK
RP13-1 - RP14 0.373 500 PEHD-0500 2.60 3.67 0.712 OK
RP14 - RP15 0.373 500 PEHD-0500 2.60 3.67 0.712 OK
RP15 - RP16 0.375 500 PEHD-0500 2.60 3.67 0.712 OK
RP16 - RP17 0.421 500 PEHD-0500 2.10 3.48 0.640 OK
RP17 - RP18 0.437 500 PEHD-0500 2.00 3.44 0.625 OK
RP18 - RP19 0.573 600 PEHD-0600 1.90 3.62 0.990 OK
RP19 - RP20 0.573 600 PEHD-0600 1.90 3.62 0.990 OK
RP20 - RP21 0.715 600 PEHD-0600 1.50 3.47 0.880 OK
RP21 - RP22 0.715 600 PEHD-0600 1.50 3.47 0.880 OK

107
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Réseau EP 3

Tronçon Q calculé (m³/s) Diam. théo Collecteur Pente V calculée Q Ps Contrainte


(mm) (%) (m/s) (m³/s)
RP151 - RP119 0.032 400 PEHD-0400 0.70 1.18 0.204 OK
RP138 - RP139 0.063 400 PEHD-0400 1.80 2.01 0.327 OK
RP139 - RP140 0.091 400 PEHD-0400 1.80 2.23 0.327 OK
RP140 - RP141 0.117 400 PEHD-0400 1.80 2.38 0.327 OK
RP141 - RP142 0.143 400 PEHD-0400 4.00 3.36 0.487 OK
RP142 - RP143 0.143 400 PEHD-0400 4.00 3.36 0.487 OK
RP143 - RP144 0.171 400 PEHD-0400 4.00 3.54 0.487 OK
RP144 - RP145 0.171 400 PEHD-0400 4.00 3.54 0.487 OK
RP145 - RP146 0.171 400 PEHD-0400 4.00 3.54 0.487 OK
RP146 - RP125 0.171 400 PEHD-0400 4.00 3.54 0.487 OK
RP131 - RP132 0.074 400 PEHD-0400 1.50 1.97 0.298 OK
RP132 - RP133 0.097 400 PEHD-0400 1.53 2.13 0.301 OK
RP133 - RP116 0.097 400 PEHD-0400 4.41 3.13 0.512 OK
RP134 - RP135 0.061 400 PEHD-0400 0.60 1.34 0.189 OK
RP135 - RP136 0.061 400 PEHD-0400 0.60 1.34 0.189 OK
RP136 - RP137 0.072 400 PEHD-0400 0.60 1.40 0.189 OK
RP137 - RP117 0.072 400 PEHD-0400 0.60 1.40 0.189 OK
RP128 - RP129 0.076 400 PEHD-0400 1.80 2.12 0.327 OK
RP129 - RP130 0.101 400 PEHD-0400 1.80 2.29 0.327 OK
RP130 - RP115 0.137 400 PEHD-0400 2.28 2.71 0.368 OK
RP108 - RP109 0.198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0.342 OK
RP109 - RP110 0.198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0.342 OK
RP110 - RP111 0.198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0.342 OK
RP111 - RP112 0.198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0.342 OK
RP112 - RP113 0.198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0.342 OK
RP113 - RP114 0.198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0.342 OK
RP114 - RP115 0.198 500 PEHD-0500 0.60 1.81 0.342 OK
RP115 - RP115-1 0.332 500 PEHD-0500 0.60 1.99 0.342 OK
RP115-1 - RP116 0.332 500 PEHD-0500 2.00 3.23 0.625 OK
RP116 - RP116-1 0.387 500 PEHD-0500 2.00 3.34 0.625 OK
RP116-1 - RP117 0.387 500 PEHD-0500 2.00 3.34 0.625 OK
RP117 - RP117-1 0.373 500 PEHD-0500 2.00 3.32 0.625 OK
RP117-1 - RP118 0.373 500 PEHD-0500 2.00 3.32 0.625 OK
RP118 - RP119 0.383 500 PEHD-0500 2.00 3.34 0.625 OK
RP119 - RP119-1 0.390 500 PEHD-0500 2.00 3.35 0.625 OK
RP119-1 - RP120 0.390 500 PEHD-0500 2.00 3.35 0.625 OK
RP120 - RP121 0.390 500 PEHD-0500 1.89 3.28 0.608 OK
RP121 - RP122 0.393 500 PEHD-0500 1.80 3.22 0.593 OK
RP122 - RP123 0.401 500 PEHD-0500 1.80 3.24 0.593 OK
RP123 - RP124 0.417 500 PEHD-0500 1.80 3.27 0.593 OK
RP124 - RP125 0.417 500 PEHD-0500 2.00 3.40 0.625 OK
RP125 - RP126 0.588 600 PEHD-0600 1.90 3.65 0.990 OK
RP126 - RP127 0.588 600 PEHD-0600 1.50 3.33 0.880 OK

108
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT
Annexe 8 : Résultats de calcul de débit de pointe horaire en chaque nœud – Réseau AEP

Type ménage Dotation


Pop(Hab) Consommation
N° villas villas Equipements Surface Personnes
ou
Nœud
isolees patio Duplex Hôtel Centre (Ha) /ménage Unité I/hab/j m3/j/ha l/lit/jour Qmoy Qpj Qph
APPART- Locaux
EMENTS d'animation communs (l/s) (l/s) (l/s)
1 1 0,0587 40 0,022 0,028 0,051
3 3 5 15 120 0,017 0,022 0,039
4 13 5 65 120 0,072 0,094 0,169
5 2 5 10 120 0,011 0,014 0,026
6 2 5 10 120 0,011 0,014 0,026
10 3 5 15 120 0,017 0,022 0,039
11 3 5 15 120 0,017 0,022 0,039
12 14 5 70 120 0,078 0,101 0,182
5 5 25 170 0,039
13 0,066 0,118
2 5 10 120 0,011
14 7 5 35 120 0,039 0,051 0,091
2 5 10 170 0,016
15 0,057 0,102
5 5 25 120 0,028
16 7 5 35 170 0,055 0,072 0,129
5 5 25 170 0,039
17 0,072 0,129
2 5 10 170 0,016
18 6 5 30 170 0,047 0,061 0,111
19 6 5 30 170 0,047 0,061 0,111
5 5 25 170 0,039
20 0,072 0,129
2 5 10 170 0,016
0,129
21 7 5 35 170 0,055 0,072

109
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT
5 5 25 170 0,039
22 0,061 0,111
1 5 5 170 0,008
23 8 5 40 170 0,063 0,082 0,147
24 8 5 40 170 0,063 0,082 0,147
25 7 5 35 170 0,055 0,072 0,129
26 7 5 35 170 0,055 0,072 0,129
27 8 5 40 170 0,063 0,082 0,147
28 8 5 40 170 0,063 0,082 0,147
4 5 20 120 0,022
29 0,080 0,144
5 5 25 170 0,039
6 5 30 120 0,033
30 0,060 0,108
1 0,03427 40 0,013
31 10 5 50 170 0,079 0,102 0,184
32 3 5 15 170 0,024 0,031 0,055
33 2 5 10 170 0,016 0,020 0,037
34 1 300 0,289 0,376 0,676
35 3 5 15 170 0,024 0,031 0,055
36 2 5 10 170 0,016 0,020 0,037
Total 940 1,65 2,15 3,87

110
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT
Annexe 9 : Détail des nœuds – Réseau AEP

111
Projet de Fin d’Etudes : CONCEPTION ET ETUDE VRD D’UNE RIPT

Annexe 10 : L’estimation du coût en détail des pièces spéciale du réseau AEP

Type de pièce Quantité Prix unitaire (DH TTC) Prix totale (DH TTC)
TE BBTB
Té BB 150 TB 140 1 2500 2500
Té BB 140 TB 125 1 2200 2200
Té BB 140 TB 100 3 2000 6000
Té BB 140 TB 65 2 2000 4000
Té BB 125 TB 125 1 1800 1800
Té BB 125 TB 65 2 1800 3600
Té BB 100 TB 100 6 1500 9000
Té BB 100 TB 65 10 1300 13000
Té BB 65 TB 65 2 1200 2400
BRIDE MAJOR
DN 160/150 1 600 600
DN 140/140 8 550 4400
DN 125/125 6 500 3000
DN 110/110 36 450 16200
DN 75/65 21 400 8400
MANCHETTE
DN 150 1 600 600
DN 140 8 600 4800
DN 125 6 550 3300
DN 100 36 500 18000
DN 65 21 300 6300
CONE DE REDUCTION
DN 140/100 1 1500 1500
DN 125/100 1 1200 1200
DN 125/65 2 1200 2400
DN 100/65 1 1000 1000
COUDE TOUT ANGLE
DN 125 1 1500 1500
DN 110 5 1200 6000
DN 75 5 1000 5000
OBTURATEUR A JOINT GIBAULT
DN 75 2 300 600
VANNE
DN 140 1 2000 2000
DN 100 14 1500 21000
DN 65 19 1000 19000
TOTAL 171 300

112

Vous aimerez peut-être aussi