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I.

Dossier médical de Psychiatrie


 Identités
 Anamnèse

Nous avons reçu et examiné une patiente âgée de 33 ans, amené par ses parents pour troubles
de comportement et propos inappropriés.

HMA : le tout a commencé il y a 5 jours de la présente consultation lorsque la patiente parti à


la prière au monastère de moine sacristain, et elle n’est plus revenue à la maison. Sous
l’inquiétude, les parents ont appelé au monastère et il les a été rapporté que leur enfant a
présenté de manifestation étrangères lors de la prière et suite à cela, elle a été gardé au dit
monastère. Ramenée à la maison le jour d’après, au plu tard le soir elle réuni sa famille
pendant 2h et les informe qu’elle a prié actuellement avec les anges et les saints et elle a le
pouvoir de délivrer les gens de mauvais esprit. Depuis là, elle ne parle presque plus avec les
différents membres de sa famille, elle ne se lave ni se nourrir, n’aime plus qu’on le touche et
devient agressive si l’on ne fait pas ce qu’il dit sans arrivé au contact physique. Elle présente
une croix à toute personne qui se croise à son chemin sans toute fois parler avec elle ; suite à
cela, la famille se décide de consulter les CUL pour PEC.

ANTECEDENTS :

 3ème d’une fratrie de 6 enfants dont l’ainé est décédé à l’âge de 6 ans suite à une
occlusion intestinale,
 Célibataire, étudiante en L2 Sciences Economiques, ne prend pas l’alcool et ne prend
pas de substances psychoactives, pas d’allergie connue,
 Pas de troubles de comportement antérieurs
 Opérée d’appendicite il y a plusieurs années.

HISTOIRE DE VIE : La patiente est née et grandi à Lubumbashi sous le toit paternel. Elle a
étudié à Twendelee puis elle est partie à Wema pour y faire la section commerciale ou elle
refait la 5ème année des humanités et obtient son diplôme d’état sans problème, elle fait
l’Université à la Fac de Sciences Economiques ou en G3 elle a refusé d’aller à l’Université
durant toute l’année sans donner des justifications, actuellement elle est en L2 depuis 2 ans.

Chantre à Regina mundi depuis pus de 3 ans, va régulièrement à l’église. Il a 2 ans, elle a
entretenu une relation amoureuse avec un homme qui s’est soldé par une rupture quand elle a
découverte que l’homme était marié dont ses parents disent qu’elle en a pas souffert. Bien
apprécié et pas de problèmes avec son entourage selon ses parents et il y a 3 mois, qu’elle a
intégré un groupe de prière chez les moines sacristains qui procède à des prières de délivrance
pour se faire délivré car elle croit que si elle a beaucoup trainé aux études, c’est parce que ils
sont sous l’emprise des forces obscures. Depuis lors, elle a de propos de plus en plus religieux
et fait des rituels tels que : des prières avec des bougies, des statuts et effigies religieux, boire
l’eau bénite et s’applique de l’huile d’olive. Tout ce récent changement ont provoqué
quelques disputes avec sa mère et ses sœurs. Qui sont par ailleurs contre ses récentes
fréquentations religieuses.

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ATCDS COLL : ses 2 parents sont en vie et vivent ensemble, sa mère a souffert d’une
pathologie psychiatrique il y a 1 an, tous ses frères et sœurs sont en bonne santé apparente

Compl. d’Anamnèse : les propos inappropriés: la patiente signale qu’elle avait vu et entendu
les anges et des saints mais depuis qu’elle est en hôpital, elle n’entant que des voix des anges
qui lui disent qu’ils sont là pour la protéger. Elle présente la croix aux gens pour le bénir.

 EXAMEN PHYSIQUE

Son EG est conservé et la patiente refuse d’être examinée.

Signes Vitaux :

Tête et cou :

Thorax :

Abdomen :

Membres sup et inf.

 EXAMEN PSYCHIATRIQUE SOMMAIRE


1) Présentation : sa constitution est athlétique ; tenue vestimentaire sale et voulue ; les
cheveux non peignés, la mimique est normale ; le flux verbal est diminué mais
cohérente avec un contact hyposyntone.
2) Etat affectif : humeur indifférente tout au long de l’entretien, la tonalité de la voix est
diminuée, le visage est d’expression normale.
3) Psychomotricité : est marquée par la stéréotypie gestuelle, la patiente montre la croix
aux gens de la manière répétitive.
4) Etat cognitif :
Mémoire : la patiente refuse de répondre aux questions mais dit connaitre les
différentes réponses
Conscience : son discoure est cohérant
Autocritique : ne reconnait pas avoir un problème de santé et elle juge de bonnes
qualités de soins qu’elle reçoit
La patiente a des manifestations psychosensorielles et des productions mentales
pathologiques marquées par des hallucinations auditives et visuelles avec des idées de
persécutions
Fonctions instrumentales : la patiente a su lire son prénom mais refuse de d’écrire et
de calculer quoi que ce soit

RESUME : patiente de 33 ans, avec antécédent familial psychiatrique, présentant des


idées délirantes de persécutions, refus de s’alimenter, insomnie, refus de se laver et un
comportement inapproprié, les tout depuis 5 jours.

Avec une observation psychiatrique qui révèle :

 Tenue vestimentaire sale et cheveux non peigné

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 Contact hyposyntone
 Humeur indifférente
 Stéréotypie gestuelle
 Hallucination visuelle et auditive
CONCLUSIONS
AXE 1 : 1. PSYCHOSE AIGUE : Délire de persécution
2. TROUBLE SCHIZOPHRENIFORME
AXE 2 : Personnalité schizotypique
AXE 3 : pas d’affection médicale
AXE 4 : Problème social : elle a trop trainé dans ses études, le besoin de mariage
AXE 5 : EGF coté à 60-51
PRISE EN CHARGE :
Hospitalisation
Paraclinique : glycémie, VS, FL, ASAT-ALAT, GB, Plaquettes
Médicaments : R/ Diazépam amp 10 mg le soir
R/ Promethazine amp 50 mg le matin
R/ Haldol amp 5 mg S/2x1/jr
R/ Vit bc amp
R/ Sérum Glucosé 5% 1 litre pendant 8 h

II. Dossier médical de neurologie

Nous avons examiné en date de X/X/2020 à 11h41 une patiente âgée de 60 ans qui nous a été
transféré de la M.I pour la suite de la prise en charge.

HMA : le tout remonte à 5 jours de la présente consultation par une chute brusque suivie
d’une incapacité de mouvoir les membres sup et inf gauche, et s’en est suivi de vomissement,
symptômes pour lesquels, on l’a ramené dans un centre de santé de la place où ils auraient
constaté l’élévation de chiffre tensionnel et un traitement de nature et de dose ignorée aurait
été instauré et aurait demandé à la patiente de consulter les CUL pour PEC.

Faute de moyen financier, ils ont décidé de rentrer à la maison du fait le chiffre tensionnel
rabaissait. Deux jours après, ils ont été visité par les bandits mains armées ou ils ont été
victime de cambriolage.

La survenue de vertiges et de la fatigue 1 jour après, motiva la famille de l’acheminer aux


CUL dans le service de M.I où, l’augmentation de chiffres tensionnels aurait été objectivé et a
bénéficié un traitement fait de : R/Adalate sublinguale

R/ Amlox cé 10 mg

R/ Tribexfort cé

R/ RL 1 litre, avant de nous la transférer pour PEC

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ATCDS :

 Mariée depuis…
 Ménagère et mère de 4 enfants tous vivants et en BSA
 Pas d’atcds neuro-psy révélé dans la famille, ne se reconnait pas HTA, ni diabétique,
ne fume pas et prend pas l’alcool ou bière occasionnellement
 Hérédo-familials : RAS

C.A :

o Non aphasique, non dysarthrique avec bon langage


o Déficit moteur des M> et < gauche, survenu de façon brutale il y a environ 5jrs
o Vomissement post prandial de grande abondance environ 6X fait de débris
alimentaires il y a 5jrs
o Vertiges giratoires d’installation brusque il y a 1jr
o Sommeil normal et s’alimente bien
o Impossibilité de la marche et de la station débout
o Pas de céphalées, pas de troubles sphinctériens
o Et les autres systèmes sont sans particularités

Examen Neuro-somatique

SV : TA FC FR T IMC

EG marqué par l’asthénie et l’attitude grabataire

Examen de la marche et de la station débout impossible

Examen de Fx Sup : la patiente est consciente et lucide, attentionnée, orientée dans le temps
et dans l’espace, elle parle, écrit et comprend facilement

TC :…

Examen de nerfs crâniens :

 N1, la patiente est capable de reconnaitre dans chacune de 2 narines séparément


l’odeur des oranges tout en ayant les yeux fermés
 N2, elle a pu identifier et voir le stylo et le doigt à travers tous ces champs visuels sans
bouger la tête
 N3-4-6, elle a pu suivre des yeux sans mouvoir la tête l’objet placé devant elle puis,
déplacer le globe oculaire dans le sens latéral, vertical puis oblique. La reflexe photo
moteur présent ; myosis réactive à la lumière, le reflexe consensuel présent.
 N5, la patiente ressent les stimulations exercées le long de ses 2 hémifaces de la face
de façon comparative. Les mouvements d’ouverture, fermeture et de latéralité de la
bouche sont présents
 N7, la face au repos est symétrique, les plis frontaux présent et bilatéraux lors de la
tentative pour la patiente de foncer les sourcils, l’occlusion palpébrale complète et

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bilatérale. Elle a pu reconnaitre le gout sucré dans le 2/3 ant de la langue ; la zone de
Ramsey Hant sensible
 N8, la patiente perçoit la voix chuchotée pour le versant cochléaire et le versant
vestibulaire non réalisé
 N9, aucun problème à la déglutition, le gout du 1/3 post de la langue ressenti au sucre,
reflexe nauséeux présent
 N10, pas de gène à la déglutition, pas de déviation de la luette, signe de rideau absent,
pas de trouble de phonation
 N11, la rotation de la tête possible, l’↑° de l’épaule à droite et impossible de soulever
l’épaule à gauche
 N12, elle est capable de sortir sa langue et de racler ses joues avec sa langue

Thorax :…

Abdomen : souple et dépressible, sans organomégalie palpé, péristaltisme présent.

 Le Reflexe cutano-abd : en grattant la peau de l’abdomen avec la pointe mousse du


marteau percuteur de façon comparative de chaque coté et selon les étages, nous avons
constaté une absence de contraction de l’ombilic à tous les étages à gauche

Mbres > :

 symétrique et eutrophique, pouls distaux bien perçus


 à la manœuvre de Barre, nous notons une chute lente et progressive du M>G
 au mouvement de contre résistance, la force mxaire et segmentaire cotée à 3/5 à
gauche et 5/5 à droite
 tonus mxaire, en faisant successivement les mouvements passifs de flexion-extension
de l’avant bras sur le bras, nous avons noté une résistance modérée à droite et une
diminution de résistance à gauche
 ROT :
o Bicipital, aucune réponse à gauche et on a une flexion de l’A.B sur le bras à
droite
o Tricipital, aucune réponse à gauche, extension de l’A.B sur le bras à droite
o Stylo-radial, aucune réponse à gauche et une supination à droite
o Cubito-pronateur, aucune réponse à gauche, une pronation du poignet à droite
 Sensibilité : thermo algésique normale, tactile grossière normale. Profonde : a apprécié
la position que l’on imprégné à ses doigts les yeux étant fermés, perçoit les vibrations
osseuses du diapason posé…

Mbre < : symétriques et eutrophiques, pouls distaux perçus

 Tonus : nous avons une ↓ de la résistance à gauche. Mingazini non tenu à gauche.
Force mxaire cotée 1/5 à gauche et 5/5 à droite
 ROT :
o Rotulien, aucune rép à gauche et une extension de la jambe sur la cuisse à
droite

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o Achilienne : aucune rép à gauche et une extension du pied sur la jambe à dte
o Cutanéo-plantaire : aucune rép à gauche et une flexion de 5 orteils à dte ; donc
Babinski indifférent
 Sensibilité : superf. a ressenti la chaleur ainsi que le froid. Profonde, a été apte à
apprécier la position que l’on imprègne à ses orteils.

En Résumé : patiente âgée de 60 ans transféré de la M.I pour PEC de l’impossibilité de


mouvoir les mbres sup et inf gauches chez qui nous avons notés :

 Des vertiges giratoires d’installation brusque


 Vomissement post prandial de grande abondance
 Asthénique
 Marche et station debout impossible
 Hémiplégie partielle gauche
 Hémiparésie non proportionnelle gauche
 Hypotonie des membres sup et inf gauche, aréflexie ostéo-tendineuse à gauche et
une abolition du R.C.Abd à gauche
 Bambinski indifférent à gauche

Ccl :

1) Dgc Sd : Sd Pyramidal gauche à prédominance crurale


2) Dgc Topographique : lésion localisée probablement au niveau cortical de l’hémisphère
droit
3) Dgc Nosologique : AVC
4) Dgc étiologique : HTA et Dyslipidémie

CAT

 Hospitalisation
 Paracl : scanner cérébral, EEG, Echocard, Triglycéride, Cholestérol total, LDL, HDL,
Urée-créat, ASAT ALAT, Glycémie, NFS, VS, GB, FL, F.O
 Médicaments : R/ Aspirine junior cé
R/ Trausan sirop 100ml 2x2ml/jr
R/ Nootropyl cé 800mg 3x1cé/jr
R/ Prozac cé 20mg 1cé/jr
R/ Rovigon gell 2x1
R/ Vit C cé

Recommandations : surveiller les paramètres vitaux et kiné précoce de rééducation.

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III. QUESTIONS DE NEUROLOGIE ET PSYCHIATRIE/JURY D4

NEUROLOGIE

1. Comment définit-on la neurologie ?

R/ c’est une spécialité médicale qui est consacré à l’étude et au traitement des maladies qui
touchent le système nerveux central (cerveau, moelle épinière) et du système nerveux
périphérique (racine et nerfs).

2. De quels signes sont faits le Sd pyramidal ?

R/

 A la phase de paralysie flasque : nous avons : Hypotonie flasque, ROT abolis et


Babinski présent.
 A la phase de paralysie spastique ; on a une Hypertonie spastique ou élastique, ROT
vifs ou polycinétique, Babinski présent, Abolition ou diminution des R.C.A

3. Quelles sont les différences entre l’atteinte du neurone moteur central et du neurone
moteur périphérique ?

R/

Atrophie Absent Sévère Modéré


Fasciations Absent Fréquente Absent
Tonus Spasticité Hypotonie Normal ou diminué
Distribution Région pyramidal Distale/segmentaire Proximale
ROT Exagérés Diminués Normaux ou
diminués
Babinski Présent Absent Absent

4. Comment définit-on la démence ?

R/c’est une affection neurologique et psychiatrique caractérisée par une altération ou perte de
la mémoire et de fonctions cognitives d’évolution chronique et progressive.

5. Quelles sont les différentes phases d’une crise tonico-clonique généralisée ?

R/

 phase tonique de 10 à 20 secondes au cours de laquelle on observe une contracture de


l’ensemble de la musculature avec flexion puis extension des quatre membres et du
tronc, contracture de masséters.
 Phase clonique d’environ 30 secondes se caractérisant par des secousses musculaires
brusques de membre en flexion avec clonies facial et mandibulaire.

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 Apnées associées à la phase de contracture tonique provoque une cyanose
accompagnée de signes neurovégétatifs (mydriase, tachycardie, hypertension
artérielle).

6. Par quels signes cliniques se traduisent une méningo-encéphalite bactérienne ?

R/ par des signes d’irritation méningée : céphalées, raideur nucale, vomissement+fièvre


constipation opiniâtre signes de Kernig et Babinski

7. Définir la mononévrite

R/ c’est une atteinte d’origine inflammatoire d’un seul tronc nerveux.

8. Faites la différence entre parésie et paralysie ?

R/ Parésie : c’est un déficit moteur partiel

Paralysie : c’est un déficit moteur total

9. Donner les valeurs normales de la protéinorachie et de la glucorachie

R/ Protéinorachie : 20-40 mg %

Glucorachie : 40-70 mg %

Pression : 50-180 mmHg

Aspect : d’eau de roche

10. Quelle est l’affection opportuniste à l’infection à VIH par excellence qui
s’accompagne de signe de localisation neurologique ?

R/ c’est la toxoplasmose cérébrale

11. Donner les différents facteurs étiologiques des céphalées ?

R/

 Causes générales : anoxie, prise de médicaments, trouble métabolique, hypoglycémie,


hypercapnie
 Causes vasculaires : HTIC, HTA
 Infectieuses : parasitaire (paludisme), bactérienne (méningite), virale (rhinovirus),
céphalées de tension
 Causes ophtalmiques : glaucome

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12. Par quoi s’établit le diagnostic positif entre un AVC ischémique et un AVC
hémorragique ?

R/

AVC Ischémique AVC Hémorragique


80% 20%
Installation progressive Installation brusque
Origine : embolie, caillot Epanchement sanguin dans le cerveau
Terrain d’athérosclérose, cardiopathie Terrain : HTA+signes méningés et crises
emboligène, souffle cardiaque convulsives
Hypodensité au scanner Hyperdensité au scanner

13. Comment examine –t-on les nerfs de l’oculomotricité ?

R/

 Le nerf oculomoteur commun (nerf III) et externe (nerf IV) : on demande au malade
dd suivre avec les yeux le mouvement du doigt de l’examinateur allant de gauche à
droite sans bouger la tête
 Le nerf pathétique : faire suivre les yeux du malade le mouvement du doigt de
l’examinateur allant de haut en bas et vice versa sans bouger la tête

14. L’encéphalite de type X peut donner une nécrose au niveau du lobe temporal. Quel
type de manifestations cliniques pouvez-vous avoir sur le plan général et sur le plan des
phénomènes épileptiques ?

R/

 Lobe temporal : bourdonnement d’oreille, changement brusque d’humeur entrainant


des manifestations psychiatriques
 Phénomènes épileptiques : secousse clonique débutant au visage (myoclonie des
paupières)

15. Comment définissez-vous une hydrocéphalie et par quels signes cliniques peut-elle se
traduire ?

R/

 Hydrocéphalie : c’est accumulation de LCR dans le système ventriculaire ou extra


ventriculaire de l’encéphale à l’intérieur du crane.
 Cliniques : augmentation énorme du périmètre crânien (macrocéphalie), bombement
de fontanelle chez les enfants, compression des yeux en inclinaison basse (regard en
couché du soleil), apparition progressive d’attitude spastique des muscles des
membres inf et de paravertébraux liée à la compression et à la destruction du
parenchyme.

16. Quelle différence entre anesthésie et dysesthésie ?

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R/

 Anesthésie : c’est une abolition +/- complète de la sensibilité générale d’un organe ou
d’une partie du corps
 Dysesthésie : c’est une modification de la perception objective autant que l’anesthésie

17. Qu’entend t-on par paraplégie ?

R/ c’est une paralysie des membres inf ou c’est un déficit moteur de 2 membres inférieurs en
général symétrique

18. Comment recherche t-on les RCA et combien de sortes en existe –t-il ?

R/les Reflexes cutanéo-abdominaux on les recherche au niveau de la peau de l’abdomen


qu’on effleure avec une pointe mousse d’un marteau percuteur ou d’une aiguille de part et
d’autre de l’ombilic dans un mouvement rapide allant de l’extérieur vers l’ombilic.

La ligne horizontale traversant l’ombilic, c’est la ligne moyenne. Au dessus de l’ombilic à +/-
3 cm c’est la ligne sup. en dessous de l’ombilic à +/- 3 cm c’est la ligne inf.

La réponse normale consiste en une contracture du muscle droit de l’abdomen responsable


d’un petit mouvement de l’ombilic vers le coté stimulé.

19. Comment examine t-on les nerfs IX et X et comment les nomme t-on ?

R/

 Nerf IX : on l’examine en contrôlant la sensibilité gustative sur le 1/3 post de la langue


et en provoquant le réflexe pharyngien par le chatouillement de la partie post du
pharynx. Il s’appelle le Glossopharyngien.
 Nerf X : étudie la motilité du voile de palais en faisant prononcer certaine lettre au
malade (A, O,…). On l’appelle le Pneumogastrique ou Vague.

20. Quel est le tableau clinique d’une paralysie faciale centrale ?

R/ c’est l’effacement du pli naso-génien avec déviation de la bouche du coté sain ainsi que les
muscles peauciers du front non touché. Elle intéresse la partie inf de la face. Ici l’atteinte est
unilat dans les AVC (Sd Pyramidal) et une atteinte bilatérale dans le Sd pseudobulbaire et de
maladies de motoneurones.

21. Quel est le tableau clinique d’une paralysie faciale périphérique ?

R/elle touche l’hémiface : les rides et le pli naso-génien sont effacés, la commissure labiale
est abaissée du coté paralysé, la bouche déviée du coté sain, la fente palpébrale est légèrement
ouverte et le clignement est aboli avec impossibilité de fermer la paupière du coté paralysé
tandis que le globe oculaire se déplace en haut et en dehors (signe de Charles Bell)

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22. Quelle est la partie du système nerveux central qui constitue le lieu d’émergence des
nerfs crâniens ?

R/ c’est le Tronc Cérébral

23. Comment fait-on l’évaluation de la sensibilité superficielle ?

R/ la sensibilité superficielle comprend :

 Sensibilité tactile : on l’apprécie soit avec la pulpe de doigt, soit de l’ouate sur
différents parties du corps et de plus de façon symétrique
 Sensibilité douloureuse : on l’apprécie avec une aiguille en piquant au malade sue
différentes parties du corps
 Sensibilité thermique : on l’apprécie à l’aide de deux tubes dont l’un chaud et l’autre
froid
 Stéréognosie : demander au malade de reconnaître, les yeux fermés, les différents
objets familiers qu’on place dans ses mains ceci permet de déterminer que les stimulis
sensitifs sont perçus par le cortex cérébral.

25. Le Sd. Cérébelleux est fait de quels signes ?

R/ On a une association de : Hypotonie, Ataxie cérébelleuse (trouble statique, oscillation qui


conduit à un élargissement du polygone de surtensions, marche perturbée : festonnant,
ébrieuse), Trouble d’exécution de mouvements (dyskinésie), Dysarthrie cérébelleuse :
incoordination de différents muscles qui intéresse la phonation.

26. Définir quadriplégie, tétraplégie, paraplégie ?

R/

 Quadriplégie : c’est une paralysie qui intéresse tous les 4 membres du corps.
 Tétraplégie :
 Paraplégie :

27. C’est quoi l’adiadococinésie, le signe de marionnette§

R/ l’Adiadococinésie est l’impossibilité d’exécuter le mouvement élémentaire par contre le


signe de la Marionnette est………………

28. L’irrigation du cerveau se fait par deux grands systèmes, lesquels ?

R/

 Système carotidien (carotide interne qui 5 branches : ophtalmique, cérébrale moyenne,


antérieure et postérieure, choroïdienne).
 Système vertébro-basilaire : la cérébelleuse, et les artères du tronc cérébrales.

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29. Différence entre signe de Babinski et de Brudzinski

R/

 Signe de Babinski : c’est un reflexe qui sert à diagnostiquer ou à confirmer un Sd


pyramidal. Se fait le sujet étant en décubitus dorsal, membre inf en extension, on saisi
la cheville de la main gauche, à l’aide d’une pointe mousse d’un marteau percuteur, on
affleure la plante du pied le long du bord externe depuis le talon jusqu’à l’extrémité
antérieure du gros orteil : la réponse normale est la flexion des orteils.
 Signe de Brudzinski : c’est une manœuvre qui sert à diagnostiquer un Sd méningé ; le
malade étant en décubitus dorsal, on fléchit la nuque vers le tronc qui entraine une
flexion des jambes sur les cuisses ou cuisses vers le bassin.

30. Indication en neurologie d’un EEG

R/

 Epilepsie,
 Traumatisme crânio-encéphalique,
 Affections cérébrales localisées (hématome, abcès, tumeurs),
 Affections cérébrales diffuses (méningo-encéphalite, œdème cérébrale).

31. Examen du Nerf VIII

R/

 L’exploration de l’audition : elle se fait par de petits sons élémentaires par claquement
des doigts au niveau des deux oreilles. On peut aussi utiliser les instruments tels que le
diapason par les manœuvres des Weber et Riné.
 Exploration de l’équilibre : se fait par l’épreuve de Romberg.

32. Quelles sont les différentes branches du Trijumeau ?

R/c’est le nerf de la sensibilité de la face (hémiface homolatérale)

a) Ophtalmique de Willis(V1) : ses territoires sont le front, l’œil, la paupière


supérieure, la racine du nez, la partie antérieure du cuir chevelure, les sinus
(frontal, sphénoïdal, ethmoïdal), la dure-mère.
b) Maxillaire(V2) : ses territoires sont la paupière inf, la joue, l’aile du nez, la
lèvre supérieure, la gencive supérieure et les dents maxillaires sup., et le sinus
maxillaire.
c) Mandibulaire(V3) : ses territoires sont la lèvre inf, le maton, la partie inf de la
joue, la région du temporale, la gencive inf et les dents mandibulaires, la
sensibilité de la langue.

33. Syndrome Parkinsonien, quid ?

R/ c’est un Sd extrapyramidal caractérisé par : Tremblement au repos, Akinésie, Hypertonie


plastique. Son traitement se repose sur Lévodopa.
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34. Différence entre hypertonie plastique et hypertonie spastique ?

R/

 Hypertonie plastique : se manifeste par une résistance continue et homogène à


l’allongement du muscle donc, le segment du membre prend la forme qu’on lui
impose. Elle est mieux perçue aux niveaux des poignets et du coude et ça cède souvent
à coup réalisant le phénomène de la roue dentée ou en tuyau de plomb
 Hypertonie spastique ou pyramidal : se manifeste par une résistance élastique et se
prédomine aux muscles fléchisseurs des membres supérieurs et extenseurs aux
membres inférieurs.

35. Comment examine t-on les fonctions supérieures ?

R/ l’examen de fonctions supérieures se fait :

 Examen de la conscience
 De l’intellect
 Jugement
 Orientation
 Mémoire (immédiate et ancienne)
 Langage (écrite et verbal)

36. C’est quoi la jargonaphasie et l’aphasie sensorielle ?

R/

 Jargonaphasie : c’est une forme d’aphasie caractérisée par l'absence de défauts


d’articulations
 Aphasie sensorielle : c’est l’aphasie de Wernicke

37. Différence entre aphasie de Broca et de Wernicke ?

R/

 Aphasie de Broca (motrice) : c’est l’expression des idées, le langage oral est lent,
réduit, laborieux et mal articulé mais le patient écrit correctement et exécute sans
erreur les ordres les plus complexes. Donc c’est un trouble d’expression orale avec
hémiplégie droite.
 Aphasie de Wernicke : c’est un trouble de compréhension mais l’expression orale est
non atteinte sans hémiplégie.

38. Par quels signes cliniques se traduisent un AVC Ischémique survenant au niveau du
lobe frontal ?

R/ difficulté de bouger car le lobe frontal est responsable des mouvements.

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39. Clinique d’un Sd de compression médullaire lombaire

R/

 Paraplégie
 Troubles sphinctériens
 Abolition de la motilité aux membres inférieurs
 Escarres de décubitus
 Gibbosité si mal de pott
 Rx : pincement discal, tassement vertébral

40. Donner les rôles des lobes ci-dessous

R/

 Lobe pariétal : ressentir et comprendre les événements


 Lobe temporal : responsable de la mémoire
 Lobe frontal : responsable des mouvements (motricité)
 Lobe occipital : responsable de la vue

41. Clinique de la myasthénie

R/ c’est une maladie neurologique caractérisée par un affaiblissement musculaire, on a donc :

 Diplopie, ptose des paupières


 Voix nasonnée
 Gène à la mastication
 Faiblesse des membres
 Asthénie généralisée

42. Clinique d’un Sd de Guillain Barré

R/ c’est une polyradiculonévrite inflammatoire avec démyélinisation des nerfs périphériques


qui sont responsables de la paralysie, il est caractérisé par 3 phases dont :

 1ère phase : 4 semaines : paralysie des membres inférieurs puis tétraplégie et une
atteinte des nerfs crâniens qui se manifestent par le fourmillement, douleurs
musculaires, troubles de dégustation, paralysie faciale.
 2ème phase : persistance en plateau des signes ci-haut pendant plusieurs mois.
 3ème phase : phase de récupération progressive et disparition des signes

43. C’est quoi la maladie d’Alzheimer ?

R/

 Sur le plan anapath : on a une perte neuronale, dégénérescence neurofibrillaire et


granulo-vacuolaire, plaque séniles, dépôts de substance amyloïde au centre des
plaques séniles.

MS Nzemba Patrick le Seul… Page 14


 Sur le plan clinique : troubles mnésiques des faits récents associés à des troubles de
langage : elle évolue progressivement vers un Sd aphaso-apraxo-agnosique. Pas des
signes neurologiques focaux mais il peut exister un Sd extrapyramidal.
 Son diagnostic repose sur des troubles mnésiques à des troubles de jugement avec de
troubles des fonctions cognitives (aphasie, apraxie, agnosie)
 On a des troubles de la pensée abstraite avec retentissement sur la vie sociale : sans
trouble de vigilance, d’apparition insidieuse, d’évolution chronique.

44. Comment fait t-on l’examen de la motilité ?

R/

 Marche et la station debout


 Force musculaire globale et segmentaire
 Tonus

45. Donnez la différence existe-t-il entre Etat de mal épileptique et la Crise épileptique
l’épilepsie ?

R/

 Etat de mal épileptique : sont des crises épileptiques qui se répètent en 20 minutes ou
plus. Il s’agit des crises répétitives sans reprise de l’état neurologique antérieur.
 La Crise épileptique : est la survenue ou la présence transitoire des symptômes et
signes liés à une activité neuronale excessive ou synchrone anormale dans le cerveau.

46. Comment traiter l’état de mal épileptique ?

R/

 Il faut considérer les mesures générales de la prise en charge du coma


 Mettre la voie veineuse en place avec une solution saline isotonique ou glucose
 Interrompre l’activité électrique par :
 1ère étape : Diazépam 10mg en IVDL pour adulte et 0,2 à 0,5mg/kg pour
l’enfant et 0,3 à 0,5mg/kg pour enfant et nouveau-né en intra rectal. Si échec
 2ème étape : Phénytoine 20mg/kg pour adulte ; et 10 à 15mg/kg chez enfant et 8
à 12mg/kg pour le nouveau-né. Si échec
 3ème étape : Phénobarbital : 75-150mg une fois le soir chez l’adulte ; 3-5mg/kg
pour enfant et 20mg/kg pour le nouveau-né. Si échec avec persistance des
crises au bout de 40 minutes…
 4ème étape : Thiopental 3-5mg /kg en bolus puis 50mg en 5 minutes puis 1-
5mg/kg/h. si arrêt des crises, commencer les doses journalières d’un
antiépileptique.

47. Donnez la molécule de fond pour le traitement d’un épileptique

R/ c’est le Valproate de sodium ou Dépakin S/15-20mg/kg chez l’adulte et 20-30mg/kg chez


l’enfant : atteindre la dose maximale en une semaine.

MS Nzemba Patrick le Seul… Page 15


48. Donnez la circulation du LCR

R/ le LCR est sécrété au niveau des plexus choroïdes dans les toits des ventricules avec 500ml
en moyenne par jour. Il circule entre les 2 systèmes ventriculaires et sous arachnoïdiens : le
LCR quitte les ventricules latéraux vers le 3ème ventricule à travers le trou de Monro ; de là il
passe par l’Aqueduc de Sylvius vers le 4ème ventriculaire puis il finit sa course dans la citerne
cérébello-médullaire (grande citerne) à travers les trous de Lushka et de Magendi. A partir de
la grande citerne, il est résorbé au niveau des granulations arachnoïdiennes (de Pacchioni).

49. Donnez la clinique d’un Sd Méningé ou d’une Méningo-Encéphalite

R/ Le syndrome méningé ou Méningo-encéphalite est fait d’un Trépied Méningé et d’autres


signes associés

 Trépied méningé/fctionel : Céphalée, Vomissement et de la Constipation


 Signes phys et autres : signes d’irritation méningée : signe de Brudzinski et celui de
Kernig.

50. Citez 10 formes d’épilepsie partielle et 5 d’épilepsie généralisée

R/

 Epilepsie partielle : nous avons les Crises Partielles Simples/CPS et les Crises
Partielles Complexes/CPC :
 CPS avec signes moteurs
 CPS avec signes sensitifs ou sensoriels
 CPS avec signes végétatifs
 CPS avec signes psychiques

 Epilepsie généralisée :
 Crise généralisée tonico-clonique
 Myoclonies massives et bilatérales
 Les absences
 Crises atoniques

51. Expliquez les signes de Rinner et de Weber

R/ sont des signes ou épreuves qu’on réalise quant on fait l’examen du Nerf auditif à l’aide de
diapason

 Weber : on fait vibrer le diapason puis on l’applique sur le milieu de l’os frontal, c’est
pour la latéralité de perception et pour la comparaison de la transmission osseuse de la
vibration (diapason sur l’os mastoïde)
 Rinner : on fait vibrer le diapason puis on le rapproche près du conduit auditif externe,
c’est pour l’évaluation de la transmission aérienne.

MS Nzemba Patrick le Seul… Page 16


52. Qu’entend-on par Agnosie et Hémiasomatognosie

R/

 Agnosie : est un trouble de la reconnaissance des objets chez un sujet qui ne présente
pas d’affaiblissement intellectuel
 Hémiasomatognosie : c’est la méconnaissance d’un hémicorps chez un sujet

53. Décrivez le Sd coordonnal post, Sd spinothalamique et Sd syrongomyélique

R/

 le Sd coordonnal post :
 Des troubles marqués de la sensibilité profonde et en particulier du sens des
attitudes segmentaires à l’origine d’une ataxie propioceptive
 Dissociation tabétique de la sensibilité
 Sd spinothalamique:

 Sd syrongomyélique :
 Abolition ou diminution de la sensibilité thermo-algésique
 Conservation de la sensibilité tactile épicritique et profonde

54. Décrivez les manœuvres de Mingazzini et de Barré

R/ ses manœuvres se font pour l’examen de la force musculaire segmentaire aux membres

 Man de Mingazzini : se pratique aux membres inférieurs, sujet en DD, cuisses


fléchies à angle droit sur le bassin ; du coté atteint la jambe redescend lentement
 Man de Barré : Aux MS, le sujet debout, bras tendus en avant à l’horizontale soit,
patient couché en DD bras soulevés en verticale. Barré est positif s’il y a chute
progressive des doigts, du poignet puis bras. Aux MI, sujet en DD, jambes fléchies à
l’angle droit sur les cuisses, du coté atteint la jambe redescend

55. Dans quel cas le signe de Romberg est-il positif et dans quel cas est-il négatif

R/ Le Romberg peut être positif en cas d’une Ataxie coordonale postérieure ou dans une
Ataxie vestibulaire et il est négatif en cas d’Ataxie par incoordination cérébelleuse.

56. Signe d’Argyll Robertson, quid ?

R/ C’est l’association d’une abolition de reflexe photo motrice et la conservation de


l’accommodation convergente. On le trouve dans la syphilis nerveuse, sida

57. Hypertension intra crânienne, clinique et complications

R/ c’est l’ensemble de signes et symptômes traduisant l’augmentation de la pression à


l’intérieur de la boite crânienne

 Clinique :

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 Céphalées, qui peuvent être le seul signe d’appel
 Vomissements qui sont inconstants
 Autres signes de l’HTIC qui sont plus tardifs : ralentissement idéatoire ou
obnubilation, impression de flou visuel ou diplopie horizontal transitoire,
impression vertigineuse aux changements de position
 Complications : Engagement cérébral et Atrophie optique avec cécité définitive lié à
l’ischémie du nerf optique

58. Sd Alterne, quid ?

R/ c’est la paralysie directe de nerfs crâniens et une hémiplégie controlatérale. Du à l’atteint


du faisceau pyramidal et là, la lésion siège au dessus du noyau du facial

59. Amorphognosie, prasopagnosie

R/

 Amorphognosie : trouble de la reconnaissance des objets, des formes


 Prosopagnosie : trouble de reconnaissance des personnes par leur visage

60. Clinique de la Névralgie essentielle du trijumeau

R/ sa clinique est fait par la survenue de salves douloureuses très brèves, répétitives, en éclair,
séparées entre elles par quelques secondes. Ces crises sont souvent déclenchées par
l’attouchement d’une zone limitée au V soit la zone gâchette.

61. Examen du nerf V

R/ c’est le nerf Trijumeau

Il examine la sensibilité et la motricité et il a trois 3 branches dont

 V1 nerf ophtalmique, il donne 3 nerfs Frontal, Lacrymal et Naso-ciliaire. Il assure la


sensibilité de l’etage sup
 V2 nerf maxillaire, il assure la les fx sensitives de la joue, de fosses nasales, sinus
maxillaire, gencive et arcade sup
 V3 nerf mandibulaire, il assure la sensibilité du 2/3 ant de la langue, la gencive et
l’arcade dentaire inf.
Son examen se fait par :
 Examen de la sensibilité :
 Des différentes sensibilités thermique, douloureuse, tactile de téguments de la
face
 De la sensibilité cornéenne
 De la sensibilité du 2/3 antérieure de la face de la langue
 Des gencives et de la face interne des joues

MS Nzemba Patrick le Seul… Page 18


 Examen de la motricité, se recherche par la contraction masséterienne à la mastication
(donc serrer les dents puis ouvrir la bouche)

62. Sd démentiel et Sd frontal

R/

 Sd démentiel : est un syndrome clinique dont la caractéristique essentielle est la


diminution des capacités intellectuelles, sans préjuger de son étiologie ou de son
évolutivité.
 Sd frontal : est un syndrome clinique à symptomatologie cognitive

63. Principes de prise en charge d’une migraine

R/ il repose toujours sur un traitement de crise, parois sur un traitement de fond associé

 Traitement médicamenteux de la crise :


 Antalgiques et AINS
 Médicaments spécifiques de la crise : Cafergot, Triptans
 Traitement médicamenteux de fond :
 Médicaments dits majeurs : Antiépileptiques (valproate), Antidépresseurs
( amitryptiline), Béta bloquants( propanolol)
 Autres médicaments : Inhibiteurs calciques (isoptine), Antidépresseurs non
tricucliques, etc

64. Sd confusionnel, clinique

R/ il est caractérisé par l’association de

 Baise de vigilance
 DTS
 Ralentissement et une perturbation diffuse des activités intellectuelles
 Illusion et hallucination
 Perturbations du cycle veille-sommeil
 Troubles du comportement

65. Ce quoi :

 Signe de Hoffman : relâchement brusque d’une flexion forcée de l’index entraine une
flexion des doigts et du pouce
 Signe de Rossolimo : percussion de la tête des métacarpiens/tarsiens entraine la
flexion des doigts
 Reflexe palmo-mentonnier : contraction de la houppe du menton suite à la
stimulation palmaire.

≈ On les recherche en cas d’un Sd Pyramidal

MS Nzemba Patrick le Seul… Page 19


QUESTIONS JURY DE PSYCHIATRIE D4

1. Management d’un patient agité ?

R/

 hétéro anamnèse et anamnèse si possible : ATCDS


 état général et signes vitaux
 symptômes associés
 examen physique
 para clinique
 traitement

2. Comment réaliser l’examen mental d’un patient souffrent d’une affection


psychiatrique/ Observation psychiatrique ?

R/ L’Observation psychiatrique comprend deux grandes parties

 la Présentation du patient :
 Biotype ou constitution
 Tenue vestimentaire et corporelle
 Contact (bon, à différer ou pseudo contact)
 Expression de la mimique : morphologie changeante, mobile ou figiée,
faciès ;
 Activité gestuelle :
 Langage
 Sd psychiatrique :
 Humeur ou thymie
 Psychomotricité (agitation, impulsion, stupeur, catalepsie)
 Fx intellectuelle et noétique
 Fonction instinctive
 Auto critique

3. Quelles sont les différentes formes de schizophrénie et par quoi se différentient-elles ?

R/

 Troubles schizophréniformes (délai 6 mois puis régression et retour la normale)


 Troubles schizoaffectifs
 Troubles délirants
 Troubles psychotiques brefs (confusion, désorientation)
 Trouble psychotique partagé

4. Quels sont les facteurs de risque d’un épisode dépressif majeur ?

R/
MS Nzemba Patrick le Seul… Page 20
 Age : 40 ans
 Facteurs génétiques
 Atcds d’abus d’alcool ou à une substance

5. Citez et expliquez les complications d’un trouble bipolaire

R/

 Rechute
 Virage vers la manie
 Schizophrénie

6. Citez les critères diagnostiques d’un épisode maniaque

R/

 La survenue d’au moins 4 crises en 1 an


 Humeur dépressive : dépression régulièrement plus marquée le matin, réveil matinal
précoce, anorexie ou perte de poids
 Agitation ou ralentissement psychomoteur

7. Quel est l’intérêt de la classification multiaxiale telle que définie dans le DSM.
Commentez chacun de ces axes

R/

 Axe 1 : permet de donner le diagnostic psychiatrique principal


 Axe 2 : permet de donner le trouble de personnalité et le retard mental/Dgc diff
 Axe 3 : autre maladie générale
 Axe 4 : problèmes psychosociaux et environnementaux
 Axe 5 : évaluation globale du fonctionnement/ EGF

8. Qu’entend t-on par :

R/

 Catatonie : trouble du fonctionnement psychomoteur caractérisé par une perte de


l’initiative motrice cohérente
 Délire : erreur de logique dans la pensée et du comportement, conviction absolue,
erronée et irréductible par la logique et l’évidence des faits. Ses éléments sont :
Thème, Mécanisme, Systématisation, Réaction.
 Cataplexie : chute brusque du tonus : dans la narcolepsie
 Illusion : c’est la perception sans objet
 Catalepsie : c’est une diminution de la réponse à l’environnement avec maintient des
attitudes corporelles imposées et plasticité musculaire
 Hallucination : c’est un trouble de la perception touchant les 5 sens……………
 Schizophrénie : c’est une psychose d’évolution progressive comprenant une
dissociation de la personnalité et une perte de contact vital avec la réalité

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 Cyclothymie : c’est l’humeur caractérisée par l’alternance de phase d’excitation.
 Dépendance à une substance :
 Rationalisme morbide :
 Stéréotypie :
 Schizophasie :
 Coq à l’âne :
 Tachypsychie :
 Coprolalie :
 Collectionnisme :
 Agoraphobie :

9. Comment prend t-on en charge un schizophrène ?

R/

 Psychotropes tel que neuroleptiques


 Psychothérapie de soutien et la réinsertion sociale

10. Prise en charge d’un trouble bipolaire

R/

 Electrochoc, sédatifs (diazépam, lozapram)


 Antipsychotiques (halopéridone)

11. Qu’entend t-on par trouble somatoforme et quelles en sont les composantes ?

R/sont des symptômes physiques évoquant une affection médicale générale mais dont les
explorations ne montrent pas une atteinte organique.

Les formes ou composantes sont :

 Trouble de somatisation
 Troubles somatoformes indifférenciés
 Trouble de conversion
 Hypochondrie

12. Rapportez les effets secondaires des neuroleptiques. Comment y remédier

R/

 D’ordre neuropsychique : somnolence, incoordination des mouvements, Sd de


parkinson
 Neurovégétatifs : HTA, sécheresse buccale, constipation, rétention urinaire
 Hormonal : prise de poids, aménorrhée, impuissance, frigidité
 CAT : informer l’entourage, respect de la dose

MS Nzemba Patrick le Seul… Page 22


13. Décrivez la clinique d’un trouble anxieux

R/

 Signes physiques :
 Tremblements, fasculations, sentiment d’instabilité, céphalée
 Tension musculaire
 Souffle coupé, hyperventilation, fatigabilité
 Hyperactivité neuro-végétative
 Flushing et pâleurs
 Tachycardie, palpitations, sueurs, mains froides
 Diarrhée, bouche sèche, difficultés de déglutition
 Pollakiurie, paresthésies
 Symptômes psychologiques :
 Sentiment d’appréhension
 Difficultés de concentration
 Hyperviilance
 Insomnie
 Baisse de libido
 Douleur épigastrique

14. Parler du trouble de conversion

R/c’est un trouble somatoforme caractérisé par une atteinte motrice puis perturbation de la
conscience et une atteinte sensorielle et sensitive (c’est l’hystérie)

15. Donnez le diagnostic différentiel devant un mutisme

R/

 Opposition
 Manie
 Autisme
 Hystérie

16. Quels diagnostics évoquer devant un patient agité ?

R/

 Trouble anxieux : trouble de panique


 Trouble de l’humeur : accès maniaque, mélancolie anxieuse
 Sd délirant : bouffé délirante, schizophrénie
 Trouble de la personnalité névrotique : hystérie

MS Nzemba Patrick le Seul… Page 23


17. Qu’entend t-on par phobie spécifique, agoraphobie, et anxiété généralisée ?

R/

 Phobie spécifique : est caractérisée par une anxiété cliniquement significative,


provoquée par l’exposition à un objet ou une situation spécifique redoutée, conduisant
souvent à un comportement d’évitement ou encore c’est une crainte angoissante et
injustifiée d’une situation, d’un objet de l’accomplissement d’une action
 Agoraphobie : est caractérisée par des attaques de panique récurrentes et inattendues et
par une …..
 Anxiété généralisée : c’est un trouble caractérisé par une période d’au moins six mois
d’anxiété et des soucis persistants et excessifs. Ou un trouble émotionnel se traduisant
par un sentiment indéfinissable d’insécurité.

18. Quelle différence y a-t-il entre troubles schizophréniformes et schizophrénie ?

R/

 Schizophrénie : c’est un groupe syndromique caractérisé par un élément fondamental


qui est la dissociation des fonctions psychiques avec perte de l’unité de la personnalité
et sentiment de perte d’intégrité corporelle, rupture du contact avec la réalité et
tendance à se replier dans un monde intérieur.
 Schizophréniformes : c’est une psychose qui apparait avant 6 mois présentant le même
signe clinique que la schizophrénie.

19. Donnez les différentes classes d’antidépresseurs

R/

 Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)


 Antidépresseurs tricycliques (ATC)
 Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et
 Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine noradrénaline (ISRSNa)
 Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la noradrénaline (ISRNa)
 Antidépresseurs tétracycliques, Valdoxan, Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine,
de norépinephrine

20. Erotomanie. Qu’est-ce ? Quelles sont les différentes phases ?

R/ c’est un délire qui se caractérise par la ferme conviction d’être aimé par une personne d’un
rang élevé qui par la suite pourrait épouser la malade.

 Il a 3 phases dont : phase d’espoir, phase de dépit et la phase de rancune

21. définissez

 Délire de jalousie, c’est un délire passionnel portant sur l’infidélité du partenaire et


présence virtuelle du rival. Il repose sur des bases incertaines et futiles.

MS Nzemba Patrick le Seul… Page 24


 Délire paranoïaque : c’est une psychose chronique et constitutionnelle caractérisée
par le développement insidieux et de cause interne d’un système délirant d’emblée,
durable, inébranlable, allant de pair avec la conservation de la clarté, de l’ordre dans la
pensée.

32. En psychiatrie, il existe donc combien de type de Biotype/Constitution

R/ sont au nombre de 4 dont :

 Athlétique T=M
 Leptosome T>M
 Pycnique T<M
 Dysplasique ou obésité

33. Donnez les différents éléments que constituent le Sphère intellectuel et Noétique

R/ Le sphère intellectuel et noétique est constitué de :

 Conscience
 Attention ou vigilance
 OTS
 Mémoire
 Jugement
 Troubles de perception (illusion, hallucination)
 Troubles de la pensée

Regroupement Syndromique

1. Diagnostic Syndromique et types de marche

SYNDROMES DEMARCHE
Sd Neurogène Périphérique Steppage
Myopathie Dandinant
Parkinsonien Festinant (petits pas rapides)
Chorée Zigzagante
Sd Cérébelleux Ebrieuse ou festonnant (avec jambes
écartées)
Paraplégie spasmodique Démarche en ciseaux
Ataxie cérébelleuse Démarche titubante

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2. Principaux Syndromes Neurologiques à retenir

Principaux Sd Moteurs Périphériques Principaux Sd Moteurs Central


1. Sd. Neurogène Périphérique 1. Sd Pyramidal : c’est un ensemble des
Clinique : signes et symptômes dus à l’atteinte du
 Paralysie flasque, svt bilat et faisceau pyramidal
progressive à prédominance Clinique :
distale  Au stade de paralysie flasque, on
 Amyotrophie : avec a:
existence des crampes et  Hypotonie mxaire
fasciculation  ROT abolies
 Abolition ou diminution des  Babinski présent
ROT  Au stade de paralysie spastique, on
 Absence de Babinski a:
 Douleur du type radiculaire  Hypertonie spastique ou
ou hypoesthésie élastique
 Troubles vaso-moteurs et  ROT vifs et poly cinétiques
trophiques avec clonus rotulien ou
Etiologie : lésion de la corne ant de la achilléen
moelle, atteinte du nerf périph lui-même,  Abolition des R.C.Abd
multinévrite (diabète), polyradiculonévrite  Babinski présent
( Sd de Guillain-Barré)

2. Sd. Myasthénique 2. Sd. Parkinsonien :le plus fréquent des Sd


Clinique : extrapyramidaux
 Fatigabilité anormale à  Symptômes majeurs :
l’effort répété ou maintenu  Tremblement de repos, peut
 Atteinte de la musculature être bilat d’emblée ou unilat
oculaire (Ptosis, Diplopie).  Akinésie
C’est la plus fréquente  Hypertonie ou Rigidité
 Difficulté à monter les extrapyramidale. Le
escaliers phénomène dit Roue dentée
 Test à la prostigmine, il est et la Man de Froment permet
l’argument paracl et épreuves de dépister des formes plus
pharmacologiques le plus frustes
utilisé.  Autres signes :
Etiologie : Myasthénie, Sd  Anomalies de la statique et
myasthéniforme d’Eaton-Lambert, de la marche
Botulisme, Anomalie congénitale  Démarche festinant à petits
pas rapides
 Atteinte des muscles bucco-
phonatoire
 Atteinte de l’écriture
 Difficultés cognitives

3. Sd. Myogène 3. Sd. Cérébelleux


Clinique : Clinique :
 Déficit mxaire +/- systématisé,  Hypotonie avec ROT pendulaires
symétrique à prédominance  Réflexes de posture abolis
proximale  Ataxie cérébelleuse :

MS Nzemba Patrick le Seul… Page 26


 Marche dandinante  Station debout immobile
 Modification du vol mxaire : difficile=élargissement du
atrophie ou hypertrophie polygone de sustentation
 Rép idiomusculaire à la  Marche est festonnante ou
percussion du muscle abolie ébrieuse avec jambes écartés
Etiologie : Myopathie inflammatoire,  Troubles de l’exécution du
myopathie métabolique et toxique, mouvement
myopathie congénitale  Tremblement cérébelleuse
statique et cinétique
 Dysarthrie cérébelleuse

Nb : Faisceau Pyramidal

Origine : il trouve son origine dans les cellules pyramidales de Betz dont 60% provient du
lobe frontal (4-6 de Brodman) ; 30% pariétal et 10% insulaire.

Trajet : à partir de cellules de Betz dans le cortex cérébral, il traverse le centre ovale ou trou
ovale, il émerge au niveau du tronc cérébral dans la capsule interne pour se terminer dans la
moelle antérieure

2. Nerfs Crâniens :

 Les Nerfs crâniens : noyaux d’origine dans le Tronc Cérébral sauf Olfactif et Optique
 Les Nerfs purement moteurs : III, IV, VI, XI et XII
 Les Nerfs mixtes : V, VII, IX et X
 Les Nerfs sensoriels : I, II et VIII
 Ceux dont avec contingent végétatif III, VII, IX, X

4. Sd d’Hypertension Intracrânienne

C’est l’ensemble des signes et symptômes traduisant l’augmentation de la pression à


l’intérieur de la boite crânienne

Etiologies :

 Traumatisme : Œdème, Hématome intra crânien


 Tumeurs cérébrales
 AVC : hématome, œdème
 Infections : abcès, empyème
 Malf du contenant, hydrocéphalie
 Thrombose du sinus sagittal sup.

Clinique :

MS Nzemba Patrick le Seul… Page 27


 Céphalées : qui apparaissent chez un patient habituellement non céphalalgique,
installation/recrudescence nocturne ou matinale, caractère rebelle aux antalgiques
usuels
 Vomissements sont inconstants, sans nausées préalables, en jet, souvent lors d’un
changement de position de la tête
 Autres signes tardifs : Ralentissement idéatoire ou Obnubilation, Impression de flou
visuel ou Diplopie horizontal transitoire, Impression vertigineuse au changement de
position

Complications : Engagement cérébral et Atrophie optique. On peut aussi avoir une ischémie
cérébrale

Devant toute HTIC suspectée, ne jamais faire tout geste de soustraction de LCR ou LCS sous
peine d’entrainer un Engagement amygdalien. Plutôt deux gestes à réaliser en urgence à la
recherche d’un début d’engagement occipital : Recherche d’un Raideur de la nuque ou d’un
Torticolis et la Prise du Pouls : bradycardie

5. Troubles Psychotiques

On a deux grands groupes des troubles psychotiques :

 Tbles Psychotiques Aigus :


 Bouffée Délirante Aigue
 Tbles de l’humeur
 Psychoses Puerpérales
 Tbles Psychotiques Chroniques :
 Délire chronique
 Schizophrénie

6. Bouffée Délirante Aigue

Définition : une BDA, est un état psychotique d’installation brutale, à la symptomatologie


délirante riche et polymorphe, dont l’évolution est rapidement et spontanément résolutive
avec retour à l’état psychique antérieur.

Composantes du Délire

o Thème : persécution, grandeur, jalousie


o Mécanisme : hallucination, interprétation des idées, imagination, illusion
o Systématisation : délire systématisée et délire non systématisée
o Réaction : agressivité face au délire

Etiologies :

MS Nzemba Patrick le Seul… Page 28


 Terrain prédisposé : sujet jeune apparemment sain ou présentant des atcds
psychiatriques familiaux ou personnels
 Facteurs déclenchant : on trouve parfois la notion de prise de toxiques, médicaments,
tbles endocriniens, facteurs d’agression encéphalique, événements de vie (deuil,
séparation)

Diagnostic clinique

 Présentation : Mimique mobile et masque de tristesse ; Ténue négligée ; Contact


conservé avec des phases de distraction et des attitudes d’écoute ; Langage logorrhée
et mutisme ; Tbles de l’humeur qui est oscillante, colère puis anxiété ; Tbles
psychomoteurs avec une agitation soutenue par le délire ; Tbles intellectuels fait de
phénomènes délirants et hallucinatoires qui se font en dehors de la volonté du sujet.
 Thème : on a des thèmes dites Série expansive (sup physique, idées de richesse, délire
d’ambition, idée de filiation illustre, idées mystiques) et Série dépressive (persécution,
sorcellerie, envoutement, pouvoir maléfique …)
 Mécanisme : on a des Hallucination, Illusion, Imagination et Interprétations
 Systématisation : Délire systématisé (il ya cohérence d’idées) et Délire non
systématisé (il y a la non cohérence d’idées)
 Réaction : Du point de vu affectif, le malade adhère très fortement à ce qu’il fait. Du
point de vu physique, il y a notion d’Insomnie, Tbles digestifs, Accélération du pouls
et tendance à faire l’hypotension.

Traitement

 Traitement de l’épisode, on choisit un neuroleptique incisif ou polyvalent Haldol


2x5mg seul ou en association neuroleptiques sédatifs Largactil ou Nozinan
 Il sera accompagné d’une réhydratation et de correcteurs des effets
extrapyramidaux/antiparkinsoniens Artane 1x5mg le soir

7. Etat Maniaque/Episode Maniaque

Définition : c’est une pathologie de l’humeur caractérisée par un état d’excitation et


d’exaltation euphorique.

Clinique

 Présentation : Mimique très mobile, Faciès hilare, assez congestif, Tenue


désordonnée, débrayée, extravagante, Contact facile mais superficiel, familier,
jovial, hâbleur, sarcastique, moqueur, peut devenir facilement agressif
(verbalement)
 Humeur : hyperthymie qui se caractérise par :
 L’euphorie expansive : frénésie de l’élan vital

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 La causticité : ironie mordante et méchante, remarques désobligeantes
 La versatilité de l’humeur : pleurs, rires et insultes en un temps très
court
 Psychomotrices : Le malade est agité, change continuellement d’activité, écrit
partout, il est un hyperactif de jour comme de nuit.
 Jugement : Jugement correct mais fuite des idées, Tachypsychie
 Troubles somatiques : Insomnies rebelles, Résistance au froid et à la fatigue,
Hyperthermie légère, Amaigrissement rapide qui contraste avec
l’augmentation de l’appétit et de la soif, le malade crache tout le temps
(sputation), Tachycardie, hypotension relative, ECG normal, Boulimie, Appétit
sexuel augmenté, Chez la femme aménorrhée ou troubles des règles
Traitement :
 L’accès maniaque se traite en milieu hospitalier, dans une chambre protégée
 Traitement médicamenteux : Neuroleptiques
1. Halopéridol 3 X 5 mg / j en I.V
2. Largactil 3 X 50 mg / j en I.V
3. Nozinan 50mg / pendant 1 à 2 semaines
Après on passe aux comprimés. Généralement on aboutit à la sédation après 1 mois. La
troisième phase est faite d’une psycho sociothérapie et puis vient le follow up en ambulatoire.

8. Schizophrénie

Clinique : elle est diagnostiquée devant un Syndrome dissociatif comprend :

 Troubles de l’affectivité : L’indifférence et le désintérêt ou anesthésie affective,


L’ambivalence des sentiments (aime et hait en même temps surtout sa mère), Les
impressions d’étrangeté.
 Troubles psychomoteurs : La catatonie, Ambivalence des actes, Maniérisme.
 Troubles de pensées : Désordres de la pensée avec difficulté de l’association des
idées, Discordance des propos, Barrages (fading away), Délire et les hallucinations :
multiplicité des thèmes délirants et mauvaise systématisation du délire, mode de
pensée autistique.

Ses formes cliniques :

 Hébéphrénie

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 Schizophrénie simple
 Schizophrénie paranoïde
 Schizophrénie catatonique
 Héboïdophrénie
 Schizophrénie dysthymique

NB: svp, complétez les restes et corrigez les erreurs…

Par MS Patrick
Nzemba le Seul…

« Tosha
butshafu »

MS Nzemba Patrick le Seul… Page 31


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