L’école de Mathématiques : Préparation Intensive aux Concours .

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L’ECOLE DE MATHEMATIQUE : Préparation Intensive aux concours

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TRAVAUX DIRIGES DE MATHEMATIQUES N0 1.

TOUT ; TOUT ; TOUT : VOUS SAUREZ TOUT SUR L’ALGEBRE LINEAIRE !

Exercice 1
Soit E = [0; 1]. On définit une loi  sur E par : x  y = x + y - xy.

a) Montrer que  est une loi de composition interne commutative et associative.

b) Montrer que  possède un neutre.
c) Quels sont les éléments symétrisables ? Réguliers ?

Exercice 2
Soit (E;  ) un monoïde. Un élément x de E est dit idempotent si et seulement si x  x = x.
1) Montrer que si x et y sont idempotents et commutent, alors x  y est idempotent.
2) Montrer que si x est idempotent et inversible, alors x-1 est idempotent.
3) Soit x et y deux éléments d'un anneau (A;+;.)On dit qu’un élément a est nilpotent s’il existe un
entier naturel n tel que an = 0A
a) Montrer que si x est nilpotent et que x et y commutent, alors xy est nilpotent.
b) Montrer que si x et y sont nilpotents et commutent, alors x + y est nilpotent.
c) Montrer que si xy est nilpotent, alors yx l'est aussi.
d) Montrer que si x est nilpotent alors 1 - x est inversible. Préciser son inverse

Exercice 3
1.) Soit (G;  ) un groupe tel que x2 = e. Montrer que G est commutatif.
x y
2.) Sur G =]-1; 1[ on définit une loi  x  y  Montrer que (G;  ) est un groupe
1  xy
abélien.
Exercice 4
On appelle centre d'un groupe (G;  ), la partie C de G définie par :

C   x  G / y  G, x  y  y  x Montrer que C est un sous-groupe de (G;  ).

Exercice 5
Pour a , on note a  ak / k  
a) Montrer que a est un sous-groupe de (Z; +).
b) On se propose de montrer que, réciproquement, tout sous groupe de est de cette forme.
Vérifier que le groupe 0 est de la forme voulue.
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c) Soit H un sous-groupe de (Z; +) non réduit à 0 . Montrer que H   h  H / h 0 possède

un plus petit élément. On note a  min H 

d) Etablir que a  H .

e) En étudiant le reste de la division euclidienne d'un élément de H par a montrer H  a

f) Conclure que pour tout sous-groupe H de Z, il existe un unique a tel que H  a

Exercice 6
Soit G un groupe noté multiplicativement. Pour a  G , on note f a l'application de G vers G définie

par f a ( x)  axa1

a) Montrer que f a est un endomorphisme du groupe (G; X).

b) Vérifier que a, b  G, f a fb  f ab

c) Montrer que f a est bijective et déterminer son application réciproque.

d) En déduire que F   f a / a  G muni du produit de composition est un groupe.

Exercice 7
On considère (A;+;X) un anneau de Boole c'est à dire un anneau non nul tel que tout élément est
idempotent pour la 2ème loi ce qui signifie : x  A, x 2  x

a) Montrer que x, y  A, xy  yx  0 et en déduire que x  A, x  y  0 . En déduire que l'anneau A

est commutatif.

b) Montrer que la relation binaire définie sur A par x y  yx  x est une relation d'ordre.

c) Montrer que x, y  A, xy ( x  y )  0 . En déduire qu'un anneau de Boole intègre ne peut avoir que
deux éléments.
d) Soit a; b deux éléments d'un anneau (A;+;.) tels que ab soit inversible et b non diviseur de 0.
Montrer que a et b sont inversibles.
Exercice 8
i   a  bi /(a, b)  2 
a) Montrer que i  est un anneau commutatif pour l'addition et la multiplication des complexes.
b) Déterminer les éléments inversibles à l'intérieur de i 
Exercice 9
On considère les fonctions e1, e2, e3 et e4 définies par  x  R*+ e1(x) = x , e2(x) = x2 ,
e3(x) = x ln(x) et e4(x) = x2 ln(x). On note E l'espace vectoriel engendré par e1, e2, e3 et e4.
1) On suppose dans cette question que a, b, c et d sont 4 réels tels que :
(*)  x  R*+ a x + b x2 + c x ln(x) + d x2 ln(x) = 0.

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a. Montrer que a + b = 0
a b c
b. Etablir que :  x > 1    d  0 . En déduire que d = 0.
x ln( x ) ln( x ) x
a ln( x )
c. Etablir ensuite que :  x  R*+  b  c  0 . En déduire que b = 0.
x x
d. Montrer finalement que a = b = c = d = 0.

2) a. Déduire de la question précédente que (e1, e2, e3, e4) est une famille libre.
b. Montrer que (e1, e2, e3, e4) est une base de E.
Exercice 10
Soit B = (e1, e2, e3) la base canonique de R3 . Soit u = (1, 1, 1) , v = (1, 1, 0) , w = (1, 1, 1) .

1°) Montrer que B' = (u,v,w) est une base de R3 .

2°) Trouver les coordonnées de e1, e2, e3 dans la base B'.
3) Soit E l'espace vectoriel des fonctions de R dans R. Parmi les sous-ensembles de E
suivants, dire quels sont les sous-espaces vectoriels de E :
Les fonctions bornées ; les fonctions dérivables ; les fonctions continues ;
Les fonctions paires ; les fonctions monotones ; les foncions positives.
4) Déterminer une base et la dimension de chacun des sous-espaces vectoriels de R3
suivants :
F1 = { (x, y, z) ; 2x + y – z = 0} F2 = { (x, y, z) ; 2x = 0 ; 3y – z = 0 }
F3 = { (x, y, z) ; x – z = 0 ; 3y – z = 0 }

F4 = { (x, y, z) ; x –y + z = 0 ; 2x + y – 5z = 0} F5 = { (x, y, z) ; 2x – 3z = 4y – 5x }

F6 = { (x, y, z) ; x +2y = y +6z = 3z – 2x } .

5) Soit E l'espace vectoriel des suites numériques. Montrer que

F = { (un) ; n  N un+2 = 3un+1 + 4un } est un sous espace vectoriel de E.

Exercice 11
On considère l’espace vectoriel R3 muni de sa base canonique B composée des
Vecteurs e1, e2, e3. Soit f un endomorphisme de R3, défini par :
f(e1) = - e1 ; f(e2) = e1 + e2 + e3 ; f(e3) = - e2 – e3
1.) Déterminer la matrice A e f dans la base canonique B de R3
2.) Déterminer des bases de Ker f et de Im f, L’endomorphisme f est-il injectif ? surjectif ?
bijectif ?
3.) Soit la famille de vecteurs B’ composée des vecteurs u1, u2, u3 de R3 définis
par : u1 = - e2 ; u2 = e1 + e3 ; u3 = e1
a) Montrer que cette famille forme une base de R3
b) Ecrire la matrice P de passage de la base B à la base B’
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c) Calculer P-1. En déduire la matrice A’ de l’endomorphisme f dans la base B’

d) Quel est le rang de la matrice A’ ?

Exercice 12
Soit R2[x] l'ensemble des polynômes sur R, de degré inférieur ou égal à 2.
1°) Montrer que R2[x] est un espace vectoriel sur R.

2°) Soit P  R2[x] . Montrer que P + P'  R2[x] (P' désigne le polynôme dérivé de P).

3°) Soit  : R2[x]  R2[x] P  P + P'.

a) Montrer que  est un endomorphisme de R2[x].

b) Déterminer ker(). En déduire que  est un automorphisme de R2[x].

c) Déterminer la matrice M de  dans la base canoique de R2[x]. Calculer M1. En

déduire la solution polynômiale de l'équation P + P' = X2 + X + 1.

Exercice 13
Soit E un espace vectoriel sur le corps des réels de dimension finie. On désigne par e
l’endomorphisme identité et on considère un endomorphisme u tel que u 2 = u o u = u. Un
tel endomorphisme est appelé projecteur.
1) Vérifier que u est un projecteur si et seulement si e-u est un projecteur.
2) Montrer que Im(u)=Ker(e-u) et que Ker(u)=Im(e-u) où Im(u) désigne l’image de u et
Ker(u) désigne le noyau de u.
3) Montrer que Im(u) et Ker(u) sont deux sous espaces supplémentaires.

Exercice 14
E est un espace vectoriel de dimension 3 et f un endomorphisme de E tel que fof= 0

1.) démontrer que Im f  Kerf . On pose i = dim Imf et k = dim kerf

2.) démontrer que i  k et calculer i+k. déduisez en que i = 0 ou i = 1.

3.) dans le cas ou i = 0, déterminer f

4.) pour i = 1, soit u un vecteur non nul de Imf

a.) démontrer qu’il éxiste un vecteur v appartenant à Kerf tel que (u ; v ) soit une base de

Kerf et un vecteur non nul w tel que f( w ) soit égale à u .

b.) démontrer que (u ; v ; w) est une base de E

c.) déterminer la matrice de f dans la base (u ; v ; w)

Exercice 15
On considère les suites (un) et (vn) définies par leurs premiers termes u0, v0 et par les
u n 1  6u n  v n
relations de récurrence : (n  N) 
v n 1  u n  4v n
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 u n 1  u 
1°) Montrer qu'il existe une matrice A telle que pour tout n dans N :    A. n  .
 v n 1   vn 
un  u 
2°) En déduire que, pour tout n dans N :    A n . 0  .
 vn   v0 
3°) Calculer An en écrivant A = 5I + J, où J est une matrice à déterminer, puis en
calculant J2.
4°) Pour tout n dans N, exprimer un et vn en fonction de n, u0, v0.

Exercice 16
On considère la suite (un) définie par ses deux premiers termes u0, v0 et pour tout
entier n supérieur ou égal à 2 : (1) un = un1 + 2un2 .
1°) Montrer que la suite (xn) définie par : xn = un + un1 est géométrique. En déduire
l'expression de xn en fonction de u0, u1, n.
2°) Montrer que la suite (yn) définie par : yn = un  2un1 est géométrique. En déduire
l'expression de yn en fonction de u0, u1, n.
 1  1  1
 
3°) Soit la matrice : A =   1 1  1 . Montrer que pour tout n dans N:
 1 1 1 
 
an bn bn 
 
An =  b n an b n  , pour des suites (an) et (bn) qui vérifient (1).
b a n 
 n bn
4°) En déduire les valeurs de an, bn, puis l'expression de An.
Exercice 17
 2  2 1
 
Soit la matrice M =  2  3 2  .
 1 2 0
 
1°) Vérifier : (M – I).(M +3I) = 0. En déduire que M est inversible et calculer son inverse.
2°) Exprimer M2 en fonction de M et I. Montrer par récurrence que pour tout M dans
N : Mn = un.M + vn.I, où (un) et (vn) sont deux suites vérifiant : u0 = 0, v0 = 1, et , pour
tout n dans N :
u n 1  - 2u n  v n

v n 1  3u n
3°) Soit sn = un + vn. Montrer que (sn) est une suite constante. En déduire que (un) est
une suite arithmético- géométrique. Calculer un en fonction de n.
4°) Exprimer vn, puis Mn, en fonction de n.
Exercice 18
Soit E un espace vectoriel euclidien orienté muni de la base orthonormée directe (i , j , k ) .
On note id l’identité de E. soit f l’endomorphisme de E définie par :
f (i )  j  k ; f ( j )  i  k ; f (k )  i  j
1.) déterminer fof et vérifier que fof = f+2id ; en déduire que f est bijective et déterminer
f-1 en fonction de f et de id puis déterminer les matrices de f et f-1 dans la base (i , j , k )
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2.) on désigne par Kerf et Imf respectivement le noyau et l’image de f. montrer que
a.) Kerf  Kerf 2 b.) Im f 2  Im f
3.) déterminer Kerf et Im f
4.) soit fn = fn-1of pour tout n naturel non nul. Montrer que fn peut s’écrire sous la forme
Unf + Vn id ou Un et Vn sont deux réels. Exprimer Un+1 et Vn+1 en fonction de Un et Vn
 an  2U n  Vn
5.) on pose  Exprimer an 1 en fonction de a n puis bn 1 en fonction bn
bn  U n  Vn
6.) calculer a n et bn en fonction de n. en déduire Un et Vn en fonction de n puis exprimer
fn en fonction de f et de id.

Exercice 19
D
Soit E un plan vectoriel muni d’une base (i, j ) . On note ide l’application identique de E, u
la droite vectorielle de base (u) où u est un vecteur non nul de E.
Soit Q l’ensemble des endomorphismes f de E qui vérifient fof=-ide
PARTIE A
1.) montrer que tout élément f de Q est bijectif et déterminer f-1.
2.) Soit f un élément de Q
a.) montrer que pour tout réel  , f (u)   u si et seulement si u  0
b.) en déduire que pour tout élément u non nul de E, (u; f (u)) est une base de E
c.) écrire la matrice de f dans cette base
Di  f ( i ) Di  f ( i )
3.) Soit s la symétrie vectorielle de base et de direction
a.) justifier l’existence de s
b.) écrire la matrice de s dans la base (i; f (i))
PARTIE B

Soit f0 un élément de Q et F l’ensemble des éléments de Q de la forme

 ide   f 0 ;  et 
étant 2 réels
1.) montrer que F est un sous espace vectoriel de dimension 2 de ( L ( E ), ,.) dont une
(ide, f 0 )
base est
2.) montrer que ( F , , o) est un anneau
h:C  F
3.) montrer que z    i  ide   f 0 est un isomorphisme de (C,+,x) sur ( F , , o)
Quelles propriétés peut-on en déduire concernant l’anneau ( F , , o) ?

4.) calculer h-1(ide) et en déduire les couples de réels ( ,  ) tels que

(ide   f0 )4  ide
5.) Déterminer alors F  Q

Propose par Fabrice Nagueinstein.

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