En 1917, après l'effondrement du tsarisme, les bolcheviks s'emparent du
pouvoir en Russie lors de la révolution d'Octobre. Nous y verront la monté du communisme dans la R.S.F.S.R. (l’ancêtre de l’URSS), et la dictature du prolétariat : qui est une classe sociale de prolétaires, qui sont eux des ouvriers, paysans, employés qui ne vit que de son salaire. Pour le communisme ils sont exploités par les capitalistes. Ainsi, comment les soviétiques ont mis en place ce régime autoritaire d’une société sans classe, et par quel moyen ont-t-ils ces principes en place ? Dans une premier temps nous montrerons que le projet soviétique est celui de la réalisation d’une société sans classes, puis dans un second temps nous étudierons ensuite que ce projet s’appuie sur le prolétariat contre la bourgeoisie capitaliste, et pour finir comment Staline a mis en œuvre ces principes.
Dans ce texte tiré du livre les questions du léninisme datant de 1931,
Staline nous informe à propos d’un parti au service du prolétariat. En effet, dès la première ligne, il nous dit que ce parti est nécessaire au prolétariat (ouvriers, paysans, pauvres, exploités par la bourgeoisie). Ensuite, il utilise des mots forts comme rassembler, lutter, pour toucher la population. Staline veut rassembler le peuple pour centraliser la direction de tout le mouvement. Il veut faire s’intégrer les masses prolétariennes en leur instaurant un esprit de discipline et d’organisation pour “maintenir et élargir la distance”. Il veut “rééduquer les couches petites-bourgeoisies et transformer leur mentalité”. Son projet passe par une rééducation de toutes les classes sociales. De plus il écrit : “aider les masses prolétariennes à devenir une force capable de supprimer les classes”. Il va se servir des classes prolétariennes pour supprimer les classes sociales. Nous apprenons ensuite qu’il veut organiser la production socialiste illustrée par l’image juste à côté ……(image)…. Enfin il finira par dire : “le parti se fortifie également en s’appuyant” nous montrant sa volonté d’intégrer les classes prolétariennes à son parti. »
Le communisme n’est possible qu’en passant par la dictature du prolétariat et
par aucun autre moyen, comme le dit Lénine dans son livre « L’État et la révolution» en 1917 : « le communisme, se fait en passant par la dictature du prolétariat » ; c’est ce qui est appelé « La marche en avant ». Cette dictature est obligatoire car il n’y a aucune classe, ni d’autres moyens qui puissent briser la résistance du capitalisme cité comme « exploiteurs ». Cette marche en avant devrait emmener vers une démocratie pour les pauvres, qui devrait emmener avec la dictature du prolétariat qui oppresse les exploiteurs, les capitalistes. Ceci est nécessaire pour la liberté de la Russie pauvre, de la servitude salarial, étant donné que l’étranglement des capitalistes entraîne nervosité dans les classes prolétariennes, comme l’atteste le document: « Ceux-là, nous devons les mater afin de libérer l’humanité de l’esclavage salarié ; et il est évident que là où il y a répression, il y a violence, il n’y a pas de liberté, il n ‘y a pas de démocratie ». Lénine assume que son projet qui conduira à une « démocratie » juste et égale, ne pourra pas être mis en place immédiatement. C’est dans cette société communiste que la totalité des capitalistes seront complètement opprimé, ce qui engendre la disparition des classes sociales et de l’Etat a proprement parlé. En effet, pour Lénine, encore une fois, c’est je cite à ce moment là “qu’il devient possible de parler de liberté”. Avec la cessation de l’Etat, la “atrocités” amené par le capitalisme sera anéanti, pour laisser place à une démocratie “sans violence, sans contrainte, sans cet appareil spécial de coercition qui a nom l’État.” Dans cette nouvelle société, le peuple détient le pouvoir. Il parle d’une “République russe”, qui est “une société socialiste libre” ou je cite “Tout le pouvoir appartient au peuple travailleur de Russie”. Effectivement le travail est considéré comme un devoir pour les citoyens. Sans exercer de travail on ne mange pas. Et qui ceux qui “ont des revenus sans travailler, tels que les intérêts du capital, les revenus des propriétés, etc., les négociants privés, les courtiers ; les moines et les membres du clergé quels qu’ils soient ; les employés et les agents de police et du gouvernement précédent ; n’ont pas le droit d’élire ou d’être élu.”
Le document "Le premier plan quinquennal soviétique vu par Staline," rédigé
par Joseph Staline en 1938, expose la vision de Staline pour transformer l'URSS en une nation industrielle socialiste, en éliminant les éléments capitalistes, collectivisant l'agriculture, et en supprimant la classe des koulaks.
La sculpture "L'ouvrier et la kolkhozienne", créée par Vera Moukhina en 1937,
symbolise l'alliance des ouvriers et des paysans dans le cadre du communisme. Commandée par le Parti communiste russe, elle a été exposée à l'Exposition universelle de Paris. Cette œuvre illustre l'idée d'une société sans classes sociales distinctes en unissant le monde urbain et rural.
Staline a appliqué les principes du premier plan quinquennal en URSS en
lançant une vaste industrialisation, en imposant la collectivisation agricole, en éliminant les éléments capitalistes et en renforçant le contrôle de l'État sur l'économie. L'objectif était de transformer l'URSS en une nation industrielle socialiste et de consolider le pouvoir du Parti communiste, comme le détaille le document.
En bref, ces texte traitent de l'essor du communisme en Russie après la révolution
d'Octobre en 1917, mettant en avant la dictature du prolétariat, la transformation vers une société sans classes, les écrits de Staline et de Lénine, l'industrialisation de l'URSS, la collectivisation de l'agriculture, et la vision d'une nation industrielle socialiste sous le contrôle du Parti communiste, symbolisée par la sculpture "L'ouvrier et la kolkhozienne". En somme, ils explorent les idéaux et les actions du communisme soviétique au XXe siècle.