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10 - Les Impacts Environnementaux

10.1 – Introduction

La production, la distribution et la consommation d'énergie ont des


impacts environnementaux importants sur les 3 milieux :
AIR / EAU / SOL
Les émissions atmosphériques dues à la production, à la distribution
et à la consommation de l'énergie compose un cocktail à base de SO2
– NOx – CO – métaux lourds dioxines – hydrocarbures – COV – HAP.

Elles ont pour conséquences la pollution de l'air, générant des


allergies, des maladies respiratoires et des cancers pour les humains.
Elles ont aussi des impacts négatifs sur les écosystèmes : pluies
acides, concentration de polluants dans la chaîne alimentaire,
modifications des milieux aquatiques.

Figure 5. Répartition des contributions


à l'effet de serre des différents gaz
présents dans l'atmosphère
– Source : GIEC –
- Les gaz destructeurs de la couche d'ozone :

Sont un mélange des émissions (CFC – HCFC). Ce sont les fameux


fluides qu'on utilise dans les climatisations des logements et autres.
Ils ont pour conséquences la destruction partielle de la couche
d'ozone, des impacts sur les humains (cancers) et les écosystèmes :
altérations génétiques.

- Les émissions thermiques :

Sont un mix des émissions (H2O-chaleur). Ce sont les centrales


thermiques qui produisent de l'électricité, qui crée de la vapeur
d'eau pour le refroidissement et de la chaleur dans la mer ou les
fleuves.
Les conséquences de ces pollutions thermiques sont :
• l'altération milieux aquatiques
• l'eutrophisation
• le développement d'algues
• les modifications du climat local.

- Les émissions de déchets :

Sont un cocktail des produits qui correspondent aux résidus


multiples à tous les stades de transport/production ds les raffineries,
les usines de raffinage du gaz et des stades de distribution.
Ils ont pour conséquences la pollution des eaux et du sol entrainant
pour les humains des maladies diverses et pour l'altération durable des
milieux.
10.2 - Généralités sur les émissions des polluants par les
réactions de combustion

On trouve dans l’atmosphère les polluants sous différents états.


Sous forme solide ou liquide, on utilise le terme d’aérosol. L’autre
catégorie de polluants atmosphériques se présente sous forme gazeuse
qui peuvent être des gaz à effets de serre, surtout le dioxyde de
carbone (CO2) et le méthane (CH4), les gaz précurseurs acides, comme
par exemple le dioxyde de soufre (SO2) et les oxydes d’azote (NOx),
qui contribuent à la formation des pluies acides, ou encore les gaz
précurseurs de l’ozone qui peuvent être les composés organiques
volatiles (COV) et les oxydes d’azote. Ces polluants de l'atmopshère
agissent à différentes échelles : certains composés gazeux sont sans
effet localement mais peuvent pertuber l'équilibre climatique
planétaire, tandis que d'autres sont particulièrement virulents pour la
santé au niveau local et régional mais ont une influence très limitée
sur l'atmosphère dans son ensemble.
Par ailleurs, la pollution atmosphérique signifie la présence
indésirable d'impuretés ou l'élévation "anormale" de la proportion de
certains constituants de l'atmosphère. La partie de l'atmosphère
concernée par les problèmes de pollution comprend la troposphère (du
sol jusqu'à 8 à 15 km d'altitude suivant la latitude) et la stratosphère
(entre 15 et 50 km d'altitude). En effet, les émissions de polluants à
durée de vie supérieure à 5 ans environ peuvent atteindre la
stratosphère. La concentration et/ou la dispersion des polluants
dépendent ensuite en général des conditions météorologiques.
10.3 – Principaux polluants atmosphériques
v Pollution par le CO et CO2

ü Pollution par le monoxyde de carbone (CO)

C'est un gaz inodore et incolore qui représente le principal


polluant de l'air (quantitativement) et résulte de la combustion
incomplète et rapide des combustibles et carburants. C'est pourquoi il
est associé aux transports routiers (à l'essence notamment), aux
procédés industriels à combustion en général. Ce polluant est un bon
indicateur des conditions de trafic et de l'évolution de la part des
véhicules diesel et essence dans la structure du parc automobile.
A forte dose, il agit sur l'hémoglobine qui ne fixe plus l'oxygène et
peut engendrer des lésions du système nerveux et des troubles cardio-
vasculaires. En effet, une asphyxie générale de l'organisme, et plus
particulièrement du cerveau peut survenir, ce qui conduirait à une
grande fatigue, des céphalées, des dépressions et des complications
neuropsychiques. Une concentration de plus de 5% est mortelle en
moins de 10 minutes pour l’homme. A des concentrations moindres, le
résultat est moins dramatique mais on soupçonne de plus en plus le
CO d’altérer de façon permanente les tissus vivants, et cela même à
des concentrations relativement faibles.

ü Pollution par le dioxyde de carbone (CO2)

Depuis le début de l’ère industrielle, l’homme a rejeté dans


l’atmosphère des gaz (gaz carbonique, méthane, oxydes d’azote, etc.)
qui augmentent artificiellement l’effet de serre. Si cet ajout à l’effet de
serre naturel est faible (≈ +1%), il est amplifié par la vapeur d’eau et a
ainsi contribué à l’augmentation de la température moyenne de notre
planète ≈ 0,5 ̊C observée dans la seconde moitié du XX siècle.
Les principaux gaz participants à l’effet de serre sont la vapeur
d’eau, le dioxyde de carbone et le méthane. Le protocole de Kyoto
(signé en 1997) mentionne six gaz à effet de serre dus à l’activité
humaine. Leur pouvoir de réchauffement global (ou PRG) est exprimé
en valeur relative par rapport au CO2 : le PRG du méthane, par
exemple, est environ de 25, soit à teneur équivalente 25 fois plus que
le CO2. Le dioxyde de carbone est à lui seul responsable de plus de
50% de l’augmentation de l’ensemble des gaz à effet de serre. Il
s’accumule dans l’atmosphère où sa durée de vie est de plusieurs
siècles.

v Pollution par les oxydes d’azote (NOX)

Les oxydes d’azote peuvent prendre six formes différentes : NO,


NO2, N2O, N2O3, N2O4 et N2O5. Seuls les trois premiers ont une
importance en terme de polluants atmosphériques et sont
généralement désignés par le symbole NOx. Ils sont constitués du
monoxyde d'azote (NO) à 90-95 % environ et du dioxyde d'azote
(NO2). Le NO se forme par combinaison de l'azote (N2) et de
l'oxygène (O2) de l'air lors de combustions à hautes températures. Il
est ensuite rapidement oxydé en NO2 par d'autres polluants
atmosphériques tels que l'O2 ou l'O3. En effet, au sein de la chambre
de combustion, l’oxygène et l’azote, portés à plus de 2000 °C,
réagissent ensemble pour former du monoxyde d’azote NO. Le
mécanisme de cette réaction, décrit par Zeldovich s’écrit :
𝑁! + 𝑂 ∙ → 𝑁𝑂 + 𝑁 ∙
𝑁 ∙ + 𝑂! → 𝑁𝑂 + 𝑂 ∙

Il s’agit d’un mécanisme radicalaire. Le NO formé est appelé


NO thermique car la formation de celui-ci augmente rapidement avec
l’augmentation de la température.
En présence d’oxygène, une faible quantité de NO (∼ 10 %) s’oxyde
en NO2 selon la réaction suivante :
2𝑁𝑂 + 𝑂! → 2𝑁𝑂!

Le dioxyde d’azote est un gaz irritant pour l’appareil respiratoire, qui


pénètre facilement dans les poumons. A des concentrations dépassant
200 µg/m3 sur de courtes périodes, il provoque des irritations et des
inflammations de l'appareil respiratoire et une augmentation de
l'hyperréactivité bronchique chez les asthmatiques. Le dioxyde d'azote
est un polluant caractéristique du trafic automobile, c'est pourquoi il se
concentre le long des voies de circulation. Les oxydes d’azote
participent à la formation de polluants photochimiques comme l’ozone
et concourent aux phénomènes des pluies acides.

v Pollution par les oxydes de soufre (SOX)

Son origine est liée à la présence de soufre, impureté qui est


contenue dans presque tous les combustibles fossiles, notamment le
fuel et le charbon; leur combustion oxydant le soufre en oxyde de
soufre.
Les principales sources de ce gaz sont les centrales thermiques, les
centres de production de chauffage, et les grosses installations de
combustion de l'industrie.
Les secteurs tertiaire et résidentiel (chauffage individuel ou collectif)
constituent le deuxième type d'émetteur, alors que les transports ne
représentent qu'une faible part des émissions totales, pour la plupart à
cause du trafic diesel. Ainsi, les émissions de dioxyde de soufre sont
surtout concentrées en période de chauffe hivernale avec le chauffage
au fioul. Enfin, le dioxyde de soufre peut se transformer en trioxyde
de soufre (SO3) et acide sulfurique (H2SO4) en association avec les
particules, à l'origine des fameuses pluies acides.
Les teneurs moyennes annuelles en dioxyde de soufre ont été divisées
par 10 en quarante ans environ. En effet, de grand progrès ont été
réalisés notamment dans les années soixante-dix sur les émissions
industrielles et/ou liées aux rejets de chauffage. De plus, la diminution
sensible du taux de soufre dans le gasoil dès le 1er octobre 1996
(0,05 % au lieu de 0,2 %) a contribué à diminuer encore la part du
secteur transport dans les rejets de dioxyde de soufre.
C'est un irritant respiratoire qui agit en synergie avec les
particules et se retrouve davantage dans les zones industrielles. C'est
le polluant dont l'impact sur l'ensemble des êtres vivants est de loin le
plus préoccupant.
v Pollution par les Composés Organiques Volatils (COV)

L'Environmental Protection Agency (EPA) des Etats-Unis


propose la définition suivante : "On appelle composé organique volatil
(COV) tout composé organique qui, une fois libéré dans l'atmosphère,
peut y demeurer pendant un temps suffisamment long pour participer
à des réactions photochimiques. Au fait, les composés qui s'évaporent
rapidement aux températures ambiantes constituent la part principale
des COV. La quasi-totalité des composés organiques qui peuvent être
considérés comme des COV ont une tension de vapeur supérieure à
0,1 mm de Hg à 20 °C sous une atmosphère."
Les COV rassemblent sous le même nom une grande quantité de
molécules de familles différentes, présentées (ADEME Emissions
unitaires de métaux et de polluants non réglementés des voitures
particulières équipées ou non de filtre à particules [1]) ici :
- des alcanes linéaires, ramifiés ou cycliques
- des alcènes linéaires ou ramifiés présentant une ou plusieurs
insaturations
- des alcynes linéaires ou ramifiés présentant une ou plusieurs
triples liaisons
- des composés aromatiques mono ou poly aromatiques
- des composés carbonylés.
Les composés aromatiques et les alcanes sont les principaux COV
émis par un moteur Diesel. Le Tableau suivant donne la répartition
des COV en fonction de leur famille [2] pour un moteur Diesel
fonctionnant avec un carburant commercial.

Familles de %
composés

Aromatiques 54-75
Alcanes linéaires et 18-31
ramifiés
Alcènes 3-6
Composés 2-6.4
carbonylés

Ces composés proviennent de la combustion incomplète des


hydrocarbures entrant dans la composition des carburants.

ü Pollution par les Hydrocarbures Aromatiques


Polycycliques (HAP)

Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) sont des


composés organiques présentant aux moins deux noyaux benzéniques.
La plupart de ces composés sont dangereux pour la santé, certains sont
même cancérogènes. Les HAP les plus volatils tels que le naphtalène
et le fluorène sont présents dans la phase gazeuse tandis que les autres
plus lourds sont principalement adsorbés sur les particules. Les HAP
sont principalement associés à la circulation routière, au chauffage
urbain et aux industries utilisant du charbon ou des dérivés pétroliers.
Plus de cent HAP ont été identifiés et ils sont toujours relâchés en
mélanges complexes.
ü Pollution par les composés carbonylés

Les composés carbonylés présentent une fonction C=O que l’on


retrouve dans les aldéhydes et les cétones. Treize composés
carbonylés ont été mis en évidence dans les gaz d’échappements. Les
aldéhydes proviennent de la combustion incomplète des
hydrocarbures et sont présents dans les gaz d’échappement Diesel en
plus grande quantité que les cétones.
Les composés carbonylés, comme les hydrocarbures sont des
composés nocifs pour l’Homme. Ces molécules peuvent avoir
différents effets sur la santé tels que l’altération des fonctions
respiratoires ou des troubles nerveux. Ces composés contribuent
également à la formation de polluants photochimiques comme O3.

ü Pollution par les métaux lourds

Les éléments majeurs le plomb (Pb), le fer (Fe), l'aluminium


(Al), le zinc (Zn) et le magnésium (Mg) sont issus majoritairement des
usines d'incinération de déchets et du trafic automobile. Le plomb
provient principalement de la combustion des additifs au plomb
contenu dans l'essence. Incorporé de façon systématique à l'essence en
raison de ses propriétés antidétonantes, il constitue à lui seul 80% des
1000 tonnes qui sont rejetées, chaque année, dans l'atmosphère.
Heureusement, sa teneur dans les carburants a été progressivement
réduite, jusqu'à son interdiction définitive le 1er janvier 2000.
Avec la baisse puis la suppression de la quantité de Pb dans l'essence,
ce polluant perd aujourd'hui sa pertinence en tant qu'indicateur de la
pollution automobile. Or, le Pb particulaire, supporté par les particules
fines en suspension dans l'air, est fixé par l'organisme. C'est un
toxique neurologique, hématologique et rénal.
v Pollution par les Suies

Dans certaines configurations, la flamme se stabilise dans des


régions particulièrement pauvres en oxygène. La combustion est alors
très incomplète, et on a production non seulement de monoxyde de
carbone CO et d’hydrocarbures imbrûlés CHx, mais également de
particules de carbone appelées suies.
Economiquement, il est souvent peu souhaitable de rejeter du
carbone imbrûlé dans l’atmosphère, d’autant plus que le mode de
formation de ces particules est très lié aux cycles benzéniques, et donc
ces particules sont très dangereuses pour la santé. Pourtant, la
production de suies peut être souhaitée : la présence de particules de
carbone engendre un très fort transfert radiatif dans la flamme (c’est la
partie jaune, éclairante, de la flamme d’une bougie). Cet effet est à
l’origine de l’utilisation des flammes pour l’éclairage. Une flamme de
couleur jaune-orangée très lumineuse est un indice de la présence de
suies dans la zone de réaction. Par ailleurs, les particules de suie de
petite taille, produites sous le nom de « noir de carbone »
interviennent dans la fabrication de certains caoutchoucs ou encres
d’imprimerie.
Cependant, pour mieux comprendre les mécanismes conduisant
à la formation des suies, on peut citer diverses étapes de phénomènes
physico-chimiques intervenant dans leur formation (voir figure 6) :

Fig.6. Mécanisme de formation des suies [3]

- formation de molécules et radicaux hydrocarbonés fortement


insaturés : dans une zone de réaction pauvre en oxygène (flamme
prémélangée avec ∅ > 1 , ou flamme de diffusion par exemple),
l’oxydation est incomplète. Au lieu de former des produits de
combustion simples (comme CO2, H2O ou CO) certains radicaux
hydrocarbonés se recombinent et conduisent à la formation
d’hydrocarbures insaturés stables (alcènes ou alkyles par exemple).
Les équilibres chimiques sont déplacés du fait de la trop grande
concentration en hydrocarbures et de la trop faible concentration en
oxygène.
- formation d’hydrocarbures aromatiques (dérivés benzéniques) :
Les premiers cycles benzéniques se forment par addition des
hydrocarbures insaturés, par déplacement des équilibres dû au
déséquilibre de concentration hydrocarbure/oxygène.

- formation d’hydrocarbures de très fortes masses molaires (PAH,


fullerènes) : une fois formés, les cycles polymérisent pour conduire à
la formation d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAH). Des
formations de taille très grande peuvent être atteintes : on peut citer
des polymères de cycles benzéniques qui prennent une forme
sphérique, type ballon de football, il s’agit de la famille des fullerènes
en C60.

- croissance des particules par condensation surfacique +


coagulation des particules de suie : les PAH formés constituent des
noyaux de particules qui croissent suivant deux mécanismes
différents. Tout d’abord, l’addition de radicaux insaturés à la surface
des PAH continue. Ce phénomène est responsable en grande partie de
la fraction massique de suies dans les gaz brûlés. Puis, un phénomène
purement mécanique : les particules les plus petites interagissent avec
les plus grosses et coalescent. C’est une coalescence purement
mécanique des particules de suies où des phénomènes électrostatiques
sont susceptibles de jouer un rôle. Cette coalescence est responsable
de la taille finale des particules de suie.
10.4 – Sources de la pollution atmosphérique – Normes

Les principales substances polluant l'atmosphère peuvent se


répartir schématiquement en deux groupes : les gaz et les particules
solides (poussières, fumées). On estime que les gaz représentent 90 %
des masses globales de polluants rejetées dans l'air et les particules les
10% restants.
La pollution de l'air est la résultante de multiples facteurs :
production d'énergie, agriculture intensive, industries extractives,
métallurgiques et chimiques, la circulation routière et aérienne,
incinération des ordures ménagères et des déchets industriels, ...etc.

10.4.1 – Les sources naturelles

L'atmosphère renferme une quantité variable de substances


naturelles provenant de sources très diverses qui, dépassant un seuil,
crée une source de pollution. On peut citer, entre autres:
- les feux des forêts contribuent à des émissions importantes de
noyaux de condensation, d'imbrûlés et de gaz.
- les volcans émettent des gaz comme le dioxyde de soufre et de
l'hydrogène sulfureux, et des particules des cendres en grande quantité,
dont les nuages peuvent parcourir des distances considérables.
- les végétaux sont à leur tour à l'origine d'une pollution par les
pollens, les spores et les champignons.
- l'homme et les animaux rejettent des quantités importantes de
dioxyde de carbone et sont à l'origine d'une pollution microbienne.
- l'ozone est formé naturellement à haute altitude à partir de réaction
photochimique impliquant l'oxygène de l'air.
10.4.2 – Les sources dues aux activités industrielles

De nombreux types d'installations industrielles émettent


cependant également des polluants dans l'atmosphère:
- les installations fixes de combustions :
Parmi ces installations, nous pouvons citer les centrales
thermiques, les foyers de combustions de l'industrie et les usines
d'incinérations des ordures ménagères.

- les installations industrielles :


Très diverses, citons la sidérurgie comme la poussière
métallique, la pétrochimie, le stockage des produits pétroliers, la
métallurgie de l'aluminium, les industries des dérivés azotés, et les
cimenteries.
- les sources automobiles :
Le trafic automobile occupe sans conteste une place
déterminante. Les prestations de circulation ont en effet subi une
croissance très marquée au cours des dernières décennies. Les
principaux polluants sont le monoxyde de carbone (CO), les oxydes
d'azote (NOx), les composés organiques volatiles (COV), le dioxyde
de soufre (SO2).
10.4.3 – Normes

Les données figurant dans ce tableau datent d’une mise à jour de


2005 [4] et concernent les lignes directrices relatives à la qualité de
l’air pour quatre polluants usuels de l’air : les particules, l’ozone (O3),
le dioxyde d’azote (NO2) et le dioxyde de soufre (SO2).
- Matières particulaires (MP) :
Lignes directrices OMS relatives à la qualité de l’air
Concentrations moyennes Concentrations moyennes sur
annuelles 24 heures
3 3
MP10 (µg/m ) MP2,5 (µg/m ) MP10 (µg/m3) MP2,5 (µg/m3)
20 10 50 25
Base de la concentration choisie
Ce sont là les concentrations les Basée sur le rapport entre les
plus faibles auxquelles on a montré concentrations de MP sur
que la mortalité́ totale par maladies 24 heures et sur un an.
cardio-pulmonaires et par cancer
du poumon augmente avec un
degré́ de confiance supérieur à
95 % en réponse à une exposition à
long terme aux MP2,5.
MP10 et MP2,5 correspondent à des particules grossières (taille
comprise entre 2,5 et 10 µm) et des particules fines (inférieures à
2,5 µm) respectivement.

- Ozone (O3) :

Lignes directrices OMS relatives à la qualité de l’air : pour


l’ozone
Moyenne journalière maximum Base de la concentration
sur 8 heures (µg/m3) choisie
100 Effets sur la santé
- Dioxyde d’azote (NO2) :

Lignes directrices OMS relatives à la qualité de l’air : pour le


dioxyde d’azote
Concentrations moyennes Concentrations moyennes
3 3
annuelles (µg/m ) horaires (µg/m )
40 200
Base de la concentration choisie : Effets sur la santé

- Dioxyde de soufre (SO2) :

Lignes directrices OMS relatives à la qualité de l’air : pour le


dioxyde de soufre
Concentrations moyennes sur Concentrations moyennes sur
24 heures (µg/m3) 10 minutes (µg/m3)
20 500
Base de la concentration choisie : Effets sur la santé

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1] ADEME Emissions unitaires de métaux et de polluants non


réglementés des voitures particulières équipées ou non de filtre à
particules 2006,

[2] Caplain I., Cazier F., Nouali H., Mercier A., Déchaux J.-C.,
Nollet V., Joumard R., André J.-M. et Vidon R. Atmospheric
Environment 2006, 40, 5954-5966,

[3] Richter H., Howard J., Prog. Energy Combust. Sci. 2000, 26,
565- 608,
[4] Lignes directrices OMS relatives à la qualité de l’air : particules
(en suspension dans l’air), ozone, dioxyde d’azote et dioxyde de
soufre, synthèse de l’évaluation des risques, Organisation
Mondiale de la Santé, 2005.

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