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Qu’est-ce qu’est une vraie question ?

Dans toutes les époques jusqu’à présent, La question est un moyen de


communication, quand l’homme se questionne les uns les autres à propos d’un
sujet, ils ont en fait désir de savoir, de connaître d’avoir des informations sur ce
sujet ou plus précisément, ils vont mieux connaître le monde qui les entoure en
posant des questions. Le questionnement nous engage et engage l'autre en nous
ouvrant à l'échange. Souvent, les questions découlent de l'écoute attentive d’autrui.
L'acte de questionner non seulement conduit à se remettre en question et à se
découvrir comme ignorant mais aussi Elle est de savoir ce qui anime l'usage du
langage, à la fois comme une ouverture sur l'horizon du monde et des autres, un
appel au sens et une demande adressée à l'autre, un effet dynamique dans le
dialogue.

Mais on se demande ce que veut dire une vraie question. En effet, Une vraie
question est en accord avec la vérité d’un sujet qui est considérée comme un
principe moral théorique qui entre pourtant en contradiction avec la réalité des
faits, elle signifie la connaissance, le savoir absolu sur le monde, les choses qui
nous entourent et sur nous, les Hommes. Depuis des siècles, les plus grands
savants du monde, sont à sa quête pour ainsi la transmettre à l'Homme. Donc l'idée
d'un devoir de chercher la vérité peut paraître étrange, d'autant qu'on recherche la
vérité en science et ailleurs. Il y a un désir de vérité, un devoir éventuel de la dire
quand on la connaît. La vraie question est non seulement une question dont
quelqu'un souhaite vraiment connaître la réponse et non une question sans réponse
mais aussi serait aussi celle qui produite les effets les plus réels sur une existence.
Cependant une vraie question a besoin une vraie réponse mais savoir de ce que l’on
répond est vrai c’est difficile.

Néanmoins on se demande pourquoi on fait la recherche sur la vérité et il faut


toujours dire la vérité par rapport à la question posée.

En premier lieu nous développerons la thèse que le but de recherche la vérité c’est
le désir de savoir, pour ensuite examiner que les réponses données à la vraie
question ne sont pas toujours vraies et ces réponses seront différentes chez chaque
être humaine.

I. Toutes les vraies questions que l’homme pose, il les pose par rapport au
désir de savoir

1. L’homme réside une soif de connaître, il faut alors se demander si l'homme


dispose des moyens pour l'étancher.

La vraie question vient de la curiosité et de la compassion - un désir pour nous


d'apprendre tout en suspendant temporairement le jugement plutôt que de prouver
aux autres que nous avons raison, et qu'ils ont tort et qui a permis à l'humain de
sortir de l'ignorance et a été le moteur qui l'a conduit à la connaissance de soi est
Qu’est-ce qu’est une vraie question ?
du monde qui l'entoure. C'est en cela une liberté et rejoint la Genèse, La Vérité
vous affranchira. Elle a permis aux grands Hommes de démentir toutes les erreurs
antagonistes comme Aristote qui démenti que la Terre était plate, elle éclaire les
Hommes, en effet l'on put voir la fausseté de certains alchimistes qui prétendaient
pouvoir créer de l'or à l'aide de formules. Grâce à la Vérité, l'Homme a des repères.
Pour Socrate, la Vérité n'est pas un simple savoir que l'on apprend tous les jours,
en effet il pensait que la Vérité était une partie de nous et que seul l'Homme détient
le pouvoir de la réveiller, cette Vérité brûle de se manifester. Socrate se considère
comme étant l'accoucheur de la Vérité dans l'esprit de l'Homme. Aristote écrit
également la chose suivante : tous les hommes désirent naturellement
savoir, ce qui le montre, c'est le plaisir causé par les sensations car en dehors
même de leurs utilités, elles nous plaisent par elle-même et plus que toutes les
autres, les sensations visuelles.
Pour Aristote, le savoir c'est ce qui s'oppose à l'ignorance. En disant cela, il se
rattache à la conception philosophique classique selon laquelle l'ignorance est un
mal et la connaissance, un bien. En effet l’ignorance rend l'homme faible et
vulnérable, elle l'empêche de savoir, de comprendre.

En plus, A travers l'allégorie de la caverne que l'on trouve dans le livre VII de la
République, Platon place l'Homme dans une condition d'ignorance, en le plaçant
dans un monde obscur, un monde où la lumière n'est pas. Cette lumière qui
personnifie la lumière de la connaissance manque à l'Homme, mais ce monde a une
ouverture sur la lumière sur la connaissance, sur la Vérité.

L'Homme est un être qui fait partie de la nature et c'est celle-ci qui suscite en nous
le désir de savoir. Le savoir apparait en nous de cette façon comme le but du désir,
ce qui nous amène à distinguer deux choses, d'une part le sujet qui désire et de
l'autre, l'objet du désir. S'établit de cette manière une relation entre le sujet
désirant et l'objet désiré.

L'apprentissage en posant des vraies questions permet de passer de l'état


d'ignorance à l'état de connaissance. La connaissance peut porter sur des domaines
extrêmement variés et le désir s'éveille en nous selon l'objet qu'on étudie. Le désir
est l'expression d'un manque ou de la recherche d'un intérêt. La connaissance
se présente sous le forme de réponses aux questions que l'on se pose. Pour les
acquérir, il faut s'interroger, former des problèmes et en trouver la solution. Les
premiers philosophes ont souvent eu un impact important sur la science, car ceux-
ci ont tentés de résoudre des questions axées sur la nature et se sont efforcé de
comprendre les phénomènes naturels.

En un mot, en posant des vraies questions, l’homme a en gros un accès illimité


aux différentes informations et connaissances en vue du monde qui l’entoure.

Même si la question de vérité et sa recherche aident aux êtres humains de sortir de


la caverne de l’ignorance de connaître le vrai, cependant les réponses que l’on se
demande par rapport aux questions posées suivent différentes méthodologies.
Qu’est-ce qu’est une vraie question ?
II. La réponse des vraies questions n’est pas toujours si évidente à
comprendre

1. Les réponses des vraies questions ne sont pas toujours des vraies réponses
on a aussi le droit de donner des fausses réponses

En fait quand on pose des questions qui n’ont pas des réponses claires, il est forte
probable qu’on donne des réponses inattendues à la personne qui a posé la
question. Prenons l’exemple, quand on demande avez-vous l’heure ? il y a deux
réponses soit on répond oui on a l’heure soit on répond en donnant l’heure exacte
donc cela démontre que chacun a sa propre opinion par rapport à la réponse d’une
question.

D’une autre part, il n’est pas nécessaire de donner une vraie réponse à une
question, au point de vue de l’utilité, il semble que notre intérêt puisse être
préservé par le mensonge. On peut considérer que si on est menacé, on a le droit
de se défendre. Le mensonge peut être une arme qui nous sert à protéger notre
intérêt. Comme a précisé Schopenhauer si quelqu’un se fait surprendre dans la
maison même de l’homme dont il courtise la fille, et qu’on lui demande le motif de
sa visite impromptue, il donnera sans hésiter une fausse réponse, à moins d’être
tombé sur la tête.

Pourtant en donnant aussi une fausse réponse, il n’est pas tout à fait possible que
toute le mont aura la même réponse à la question posée.

III. En posant des vraies questions, on n’arrive jamais à avoir une vérité à
laquelle tout le monde croit
1. Chacun a sa propre vérité par rapport à sa croyance et son opinion

La vraie, est la qualité d’une proposition qui consiste à dire les choses tel quelles
sont, c’est-à-dire que leurs concepts font référence directement à la nature même
de la chose. Cette vérité peut être différente selon chaque individu, car chaque
individu à ses propres vérités, puisqu’elles sont basées sur des croyances
construise sa propre existence. De cette manière, il y a une multitude de vérité,
mais à l’inverse quand on connaît la vérité absolue, nous avons et devons avoir une
seule croyance sur un élément. Nous pouvons distingués quatre méthodes pour
fixer la croyance. En premier la méthode de la ténacité, consiste à s’attacher
obstinément aux opinions que l’on possède déjà. Ensuite, il y a la méthode a priori,
celle-ci consiste à s’attacher aux théories qui paraissent le plus agréable à la raison.
Nous pouvons aussi citer la méthode scientifique, elle se fonde sur le postulat de
l’existence d’une réalité extérieure. Et enfin, la méthode d’autorité, consistant à
user de tous les moyens, y compris la contrainte, pour établir dans un groupe, une
société, l’uniformité des croyances. Par cette méthode chaque individu peut faire
évoluer son point de vue, de manière personnelle, en se le convainquant soi-même
ou par autrui. Chaque individu a ses propres vérités, et donc des opinions
différentes d’autrui. Un individu peut exprimer des opinions en utilisant des moyens
Qu’est-ce qu’est une vraie question ?
de persuasion. En effet, lorsque l’on veut par exemple imposer une idée a autrui,
on peut la démontrer. Une vérité peut être démontrable, puisque l’homme a besoin
de nourrir sa curiosité et sa connaissance. Mais cela ne se fait pas facilement, car
on ne peut pas accepter quelque chose sans démonstration, c'est-à-dire sans
argument valable. Mais il semble évident que l’on accepte plus facilement quelque
chose quand on a point de connaissance sur le sujet. En effet, par exemple
l’éducation repose sur des bases que l’on a acquises à la cour de nos études. Ces
éléments au début de nos études sont inconnus pour nous, mais on les accepte
souvent sans contredire, car on n’a aucune référence pour cela.

D’une autre manière il est possible d’imposer une vérité par autorité. On peut
l’imposer dans un premier temps à l’aide de dogmes. Le dogme issu du grec dogme
désigne une opinion, plus précisément c’est une affirmation considérée comme
fondamentale, incontestable et intangible par une autre autorité politique,
philosophique ou encore religieuse qui emploiera dans certains cas la force pour
l’imposer. On peut lier directement le dogme à l’autorité. Mais avec cette manière
est-on sûr de l’avoir imposé, car contraindre n’est pas. Ainsi si nous arrivons à
imposer quelque chose qui nous semble vrai, nous n’avons aucune certitude que
cette opinion ne soit partagée qu’en apparence. En effet, les destinataires de notre
message peuvent donner l’impression d’accepter notre vérité, sans pour autant
avoir changé d’opinion dans leur fort, ils le font seulement apparaître
extérieurement. Dans cette logique il est possible d’associé des catégories de
personne. Comme les sceptiques ou encore les hérétiques. Par définition le
scepticisme est une doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut parvenir à
aucune certitude, ni sur la vérité d’une proposition, ni même sur sa probabilité.
Mais d’une façon plus philosophique le scepticisme caractérise un principe
méthodologique dont le but et d’opposer à toute raison valable, et sur tout sujet,
une raison contraire et tout aussi convaincante. Il ne formule pas d’hypothèse, mais
laisse toujours ouverte la possibilité d’une réfutation. Le refus, de se voir imposer la
vérité peut se faire de manière plus volontaire. En effet, si on prend le cas des
hérétiques, on trouve soit des hérétiques matériels, c'est-à-dire quelqu’un qui est
matériellement dans l’erreur, mais qui est dans cette erreur par ignorance, c'est-à-
dire qu’il refuse d’accepter car pour ce que l’on lui propose est faux alors que en
réalité c’est vrai. Autrement, on peut trouver des hérétiques formels, dans ce cas ils
peuvent être dans l’erreur mais ils maintiennent leur affirmation même s’ils savent
qu’elle est fausse. Dès lors, même si on a la connaissance d’une vérité il est
possible que lorsque l’on veut l’imposer elle soit rejetée, malgré avec une
démonstration valable. A l’avis des sophistes comme Gorgias l’homme est la
mesure de tous les choses donc on ne peut pas avoir une vérité stable pour une
vraie réponse stable pour une question demandée par exemple s’il fait chaud dans
une chambre pour quelqu’un pour d’autrui il fait froid, la vérité pour ce qui pense
qu’il fait chaud c’est la chaleur contrairement à l’autrui. Par conséquence on se
rends compte que la vérité est une chose relative. « A chacun sa vérité » cela
démontre essentiellement la subjectivité. L’être humaine cherche la vérité mais il
sait déjà que son approche est personnelle.

En guise de conclusion, la vérité est toujours à dire, mais non au sens où l’on
applique une règle de logique froide et inhumaine. La vérité est à dévoiler,
Qu’est-ce qu’est une vraie question ?
éventuellement « toute », mais cela peut prendre du temps en fonction des
circonstances, l’essentiel étant le respect de l’humanité, en la personne d’autrui
comme en la mienne et en outre il n’est pas possible de mettre en question la
vérité et se demande ce qu’est la vérité puisque c’est une question sans réponse et
personne n’est capable de l’expliquer. Notre accès à la vérité est impossible, pour la
bonne raison que le réel est soumis à un flux continuel. Vouloir saisir ce réel
changeant, ce serait comme vouloir attraper à pleine main de l’eau, qui ne peut que
s’écouler entre nos doigts.

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