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Cours de construction des maisons à ossature bois

CHAP2 – PRINCIPAUX SYSTEMES DE CONSTRUCTION DES MOB

I. TYPOLOGIE DES MOB

Durant ces dernières années, les systèmes constructifs en bois, comprenant l’enveloppe du
bâtiment, les planchers, les cloisons et leurs moyens de liaison ont fait l’objet de nombreuses
innovations et développements. Dans un système constructif en bois, les éléments assument
des fonctions aussi diverses qu’isolantes et porteuses. Les systèmes les plus répandus
aujourd’hui sont la construction à ossature et plus rarement la construction à poteaux-poutre.
Une nouvelle construction massive en bois avec des géométries audacieuses est née grâce aux
nouveaux panneaux de grand format et de forte épaisseur. La construction classique à
colombage dont la structure porteuse est apparente à l’extérieur n’est de pratiquement plus
utilisée pour de nouveaux bâtiments.

1) La construction à ossature en bois

Tel un squelette, la base de la structure se compose de cadres constitués de montants verticaux


de faible section, disposés à intervalles réguliers et reliés entre eux par des traverses. Dans ce
type de construction, chaque élément constitutif remplit un rôle important :

 Les montants assurent la portance


 Avec l’aide des liens de faîtage et des pièces de quincaillerie, les panneaux de
contreventement en contreplaqué ou copeaux collés garantissent la stabilité
structurelle
 L’isolant placé entre les montants, d’un pare-vapeur à l’intérieur, garantit l’isolation
thermique
 Un pare-vent extérieur à la paroi assure l’étanchéité

Ce système à ossature permet une grande souplesse : remplacement, ajout ou suppression de


baies et de cloisons.

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L’ossature bois ne représente qu’une des méthodes de construction possibles qui utilisent le
bois comme matériau de base (à la place des briques, de l’acier, du béton,...).

2) La construction en madriers ou bois massifs empilés

Méthode d’empilement de madriers ou de rondins, où les poutres profilées sont placées à


l’horizontale les unes sur les autres ou à la verticale les unes à côté des autres jusqu’à ce
qu’elles forment un mur de bois massif.

La technique des madriers empilés consiste en la pose horizontale de pièces de bois de façon à
former un mur en bois massif d’une épaisseur pouvant aller de 5,6 cm à 9 cm dans nos
régions. La quantité de bois utilisée est relativement importante.

La stabilité verticale et horizontale de ce type de construction est assurée par la résistance à la


compression du bois, mais aussi par l’insertion de grandes tiges et connecteurs métalliques
dans les différentes parois. Ce système demande une attention très particulière aux détails, en
raison du tassement inévitable des pièces de bois les unes par rapport aux autres. Ces
tassements se produisent pendant les premières années, et ce, lors du séchage du bois et suite
aux charges auxquelles la structure est soumise.

L’intégration des techniques spéciales (électricité, adduction et évacuation des eaux,


domestique, chauffage) dans les madriers requiert, au préalable, une étude complète et
précise. En effet, chaque madrier sera numéroté et perforé en atelier de sorte que, sur chantier,
la mise en place des éléments ressemble à un grand puzzle qu’il suffit d’assembler.

Toutefois, en raison de ses caractéristiques particulières, ce type de construction ne convient


qu’aux habitations et aux structures légères limitées à un étage. Toute modification ultérieure
est quasi impossible. Il est d’ailleurs évident que cette technique induit l’impossibilité de
remplacer un madrier dans une paroi après construction.

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3) Le système poteaux-poutres

Très ancienne technique constructive quoi que historiquement plus récente sur notre
continent, cette méthode consiste à monter une structure comparable à celles que l’on peut
voir dans les bâtiments en béton en cours d’exécution. Le squelette poteaux-poutres présente
un moins grand nombre de pièces de bois que le système ossature, mais les sections sont par
contre plus importantes.

Dans la plupart des cas, les éléments verticaux, ou poteaux, sont disposés à intervalles
réguliers selon une trame et sont reliés entre eux par des éléments horizontaux, ou poutres. La
structure principale ainsi formée est communément appelée “structure primaire”. Ce système,
dont l’exécution peut être rapide, consiste donc à créer une sorte de grande structure ouverte
supportant les planchers et la toiture, et complétée par des parois de remplissage par la suite.
Les parois possèdent leur propre structure et sont, soient insérées partiellement entre les
poteaux, soient placées du côté extérieur ou du côté intérieur.

Ce type de construction offre une grande diversité architecturale : les possibilités de


transformation sont illimitées. Outre l’adaptabilité des surfaces ainsi créées, l’avantage réside
dans la possibilité d’exprimer architecturalement la dissociation de la structure, des parois et
des planchers, en utilisant par exemple de très larges baies vitrées.

4) Panneaux préfabriqués en bois massif

Ces panneaux sont utilisés pour les murs porteurs, la toiture et les planchers en étage. Ils
sont composés de planches en bois massif disposées en couches croisées dont le nombre
dépend de l’utilisation et de l’épaisseur souhaitées (3, 5 ou 7 couches).

Ils sont découpés sur des machines à commandes numériques et peuvent être fabriqués en
grandes dimensions, jusqu’à 16,50 m de longueur par 2,95 m de hauteur. En fonction du

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format des panneaux et des exigences techniques, les épaisseurs des planches varient entre 13
et 40 mm. Toutes les ouvertures prévues pour les portes et les fenêtres sont réalisées en atelier
par découpe numérique dans le panneau.

En comparaison avec le produit bois massif non reconstitué, les panneaux contrecollés offrent
des performances mécaniques plus élevées. En effet, les charges ne sont pas reprises
uniquement dans un sens (comme pour les poteaux, les poutres, etc.), mais dans tous les sens.
On peut parler d’un véritable « effet voile » du panneau. Le rapport avantageux
«poids/performances» facilite le transport ainsi que la mise en œuvre rapide et aisée des
éléments à l’aide d’une grue de chantier.

Cette méthode de construction utilise des panneaux préfabriqués constitués de panneaux


contrecollés ou contre-cloués composés à leur tour de planches en bois massif disposées en
couches croisées. Le nombre de panneaux utilisés dépend de l’utilisation et de l’épaisseur
souhaitée.
Le développement de panneaux en bois de grande surface et de forte épaisseur ont conduit à
la création de nouveaux systèmes constructifs, qui se caractérisent par des éléments de murs,
de planchers et de plafonds jouant à la fois un rôle structurel et de cloisonnement spatial. La
plupart du temps, il s’agit de panneaux pleins. Mais il peut s’agir également d’éléments
préfabriqués optimisés de type caissons ou alvéolaires.

Ce mode de construction offre l’avantage technique de réduire le nombre de couches


constructives, car les panneaux massifs de bois assurent à eux seuls les fonctions de structure
porteuse, d’étanchéité et de définition spatiale. La construction massive en bois se prête aussi
bien à des constructions d’un niveau que sur plusieurs étages.

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II. METHODES DE CONSTRUCTION DES STRUCTURES EN BOIS


1) Les éléments d’ossature

La structure portante en bois (l’”ossature” ou le “cadre”) d’une construction à ossature en bois


se compose des éléments suivants:
•• Les montants : éléments verticaux de faible section, placés à une distance régulière
les uns des autres.
•• Les lattes : éléments horizontaux avec une section équivalente à celle qui relie les
montants entre eux. Ces montants et lattes forment les cadres. Compte tenu de la dimension
standard des panneaux de contreventement utilisés (120 cm), les montants de l’ossature sont
généralement placés à des distances intermédiaires comprises entre 40 et 60 cm.
Chaque élément constitutif des parois a sa fonction spécifique :
•• Les charges verticales du toit et des planchers des étages sont supportées par le
squelette.
•• Les charges horizontales de vent, les forces sismiques, etc. sont supportées par la
résistance au contreventement des parois.
•• L’isolation thermique est assurée par la pose d’un matériau d’isolation entre les
montants.
Les montants et les lattes en tant que tels isolent moins bien mais, grâce à l’isolation entre les
montants et en installant une isolation complémentaire le long des parois extérieures, les
performances thermiques et acoustiques peuvent être améliorées. Le vide technique du côté
intérieur augmente également l’effet isolant. Pour le revêtement extérieur, il existe un large
éventail de possibilités : briques, pierres, bois,...

1. Lisse de chaînage
2. Lisse haute
3. Montant
4. Traverse basse
5. Lisse ou semelle d’assise
6. Traverse intermédiaire
7. Montant auxiliaire
8. Traverse intermédiaire (liteau)

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2) Les planchers d’étage

Il existe deux principaux systèmes de construction des planchers d’étage des constructions
bois :

- Les méthodes de construction à plateforme


- Les méthodes de construction à claire-voie

a) La méthode à plateforme

Dans ce cas, l’ossature en bois est montée étage par étage. Le solivage du plancher d’étage
constitue une « plateforme » sur laquelle l’étage suivant est construit. La continuité des parois
extérieures est donc systématiquement interrompue par les planchers d’étage successifs. Dans
le cas de la méthode à plateforme, la pose de l’ossature à bois est plus aisée étant donné que
les éléments sont plus petits.

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b) La méthode à claire-voie (balloon-frame)


Dans le cas de la méthode à claire-voie, la paroi extérieure n’est pas interrompue. Le plancher
de l’étage est suspendu entre les parois. La hauteur de la paroi extérieure correspond donc à la
hauteur de l’habitation. Étant donné que les dimensions ne sont limitées que par la longueur
des montants, il est possible, dans cette méthode, de fabriquer au préalable de plus grands
éléments. La pose est cependant plus difficile. La grande différence entre ces deux méthodes
se situe essentiellement au niveau des nœuds où les parois extérieures sont raccordées aux
planchers intermédiaires.
Une autre différence importante est la réaction au retrait dans les différents systèmes. Comme
les montants sont continus dans le cas de la méthode à claire-voie, il peut y avoir des joints de
retrait entre le plancher et les montants lors du raccord avec le plancher (Étant donné que les
deux éléments ont un retrait différent). Dans le cas de la méthode à plateforme, cela ne sera
pas le cas. De même, au niveau de la transmission des forces et de la pose des poutres de
plancher, la méthode à plateforme présente des avantages (possibilités de conception).

Afin d’éliminer partiellement les inconvénients de la méthode à claire-voie, il existe


également la méthode à claire-voie modifiée, une forme intermédiaire où les éléments des
parois ne sont pas entièrement continus mais ont une hauteur de seulement un étage. La pose
du plancher (fixation directe / suspension aux montants) reste toutefois similaire à la méthode
à claire-voie classique.

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III. LES ETAPES DE CONSTRUCTION DES MOB

Chantier propre, légèreté et rapidité de construction, modularité et personnalisation : le


constructeur de maisons à ossature bois du Sud de la France Ami Bois a voulu démontrer ces
atouts de l’ossature bois en résumant la construction d’une maison en dix étapes. Il s’agit de la
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construction d’une maison de 107,5 m² habitables à L’Isle Jourdain (Gers), chauffée par un
poêle à granulés. Le chantier, réalisé en 2013, a duré cinq mois.

1. Implantation de la maison et fondations : Une fois réalisées les fondations par des puits
courts en béton, ancrés au bon sol, le chantier est prêt à recevoir les éléments fabriqués en
usine.

2. Fabrication et assemblage des murs en usine : Simultanément à la réalisation des


fondations, les murs, le plancher et la charpente sont fabriqués en usines. L’assemblage des
murs (montants et traverses, pare‐vapeur et pare‐pluie, isolation, etc.) et la préparation des
éléments de structure bois pour la charpente et le plancher sont réalisés en atelier puis livrés
sur le chantier par camion. Les menuiseries seront posées bien après, sur le chantier.

.3. Pose du plancher technique bois : avant l’élévation des murs, le charpentier procède à la
pose du plancher technique bois (composé d’éléments structurels et d’isolant) qui pourra
ensuite recevoir tout type de revêtement de sol (carrelage, parquet, etc.). Le constructeur Ami
Bois choisit l’utilisation de la filière sèche jusque dans la construction de ce plancher bas plus
souvent réalisé en béton par les autres constructeurs.

4. Élévation des murs : une fois livrés sur le chantier, les murs sont assemblés sur place. En
quelques jours la maison à ossature bois prend forme.

5. Montage de la charpente : une fois les murs montés, arrive la charpente. Le système de
conception et de fabrication permet d’adopter indifféremment une charpente industrielle,
traditionnelle, ou un toit plat. La charpente est recouverte d’un écran de sous-toiture et bordée
de chéneaux qui récupéreront les eaux pluviales. Enfin, des liteaux posés sur l’écran
permettront l’accrochage de la couverture.

6. Mise hors d’eau : les liteaux en place, le couvreur procède à la couverture de la maison qui
est désormais hors d’eau.

7. Mise hors d’air : cette étape consiste en la pose des menuiseries extérieures de la maison en
garantissant une étanchéité à l’eau et à l’air. A l’intérieur de la maison est mis en place un
pare-vapeur continu entre le sol, les murs et le plafond, qui permet d’obtenir une bonne
étanchéité à l’air.

8. Réalisation du second œuvre : la maison construite, l’intérieur peut être aménagé avec la
mise en place des plafonds, des cloisons, des équipements électriques, de la plomberie et des
appareils sanitaires, ainsi que des revêtements de sol.

9. Pose du bardage : la dernière étape, qui donne à la maison son aspect final, est la pose du
bardage réalisée sur site et en fin de chantier pour assurer un aspect fini qui gomme la
modularité des panneaux de façade.

10. Remise des clés : La maison est livrée après environ cinq mois de travaux.

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IV. SYSTEME D’ATTACHE ET D’ANCRAGE

Les systèmes d’attaches et les ancrages jouent un rôle très important dans toutes les structures
de bâtiment. Ils sont d’autant plus importants dans un système de construction à ossature
légère puisqu’ils assurent la connexion entre les différentes composantes structurales. Étant
donné que ce système fait appel à plusieurs composantes préfabriquées (fermes, murs,
poutrelles), le concepteur du bâtiment devra concevoir les différentes attaches entre ces
composantes de façon à assurer l’intégrité structurale de l’ensemble du bâtiment.

Les bâtiments et leurs composantes doivent être ancrés pour résister aux efforts de
soulèvement, de glissement et de renversement. Les connecteurs et attaches les plus
couramment utilisés sont les clous, les boulons, les vis et les tire-fond. Il existe également un
vaste choix d’étriers et d’autres accessoires spécialisés pour une variété d’applications qui
faciliteront le travail du concepteur et du constructeur.

1) Les clous

Les clous sont les connecteurs les plus utilisés en ossature légère. Au fil des ans, les clous
traditionnels, installés manuellement à l’aide d’un marteau, ont cédé graduellement leur place
aux clous à pistolet pneumatique. La gamme de pistolets et de clous s’est grandement
diversifiée de façon à offrir des produits adaptés à toutes sortes de situations. Il est à noter que
les clous à pistolet pneumatique ont généralement un diamètre inférieur au diamètre des clous
ordinaires. Étant donné que les tableaux de résistances fournis dans les normes de calcul sont
basés sur des clous ordinaires, le concepteur doit apporter un ajustement de la résistance en
fonction du diamètre réel du clou utilisé, comme stipulé à l’annexe A.9.5.1 de la norme CSA
O86-09.

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On trouve également auprès des compagnies spécialisées en connecteurs des clous spéciaux
pour des applications particulières, comme les clous pour étriers métalliques. On y retrouve
des clous lisses, spiralés ou annelés de différentes longueurs et de différents diamètres.

2) Les boulons, tirefonds et vis

Les autres connecteurs utilisés en ossature légère sont les boulons, les tire-fond et les vis.

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L’édition 2009 de la norme CSA O86 fournit d’ailleurs des résistances pour les vis à bois de
calibre 6 à 12. La résistance latérale d’une vis est comparable à celle d’un clou de même
diamètre. Cependant, sa résistance à l’arrachement est de beaucoup supérieure à celle d’un
clou. L’utilisation de vis peut être intéressante pour résister à des forces de soulèvement dues
au vent par exemple. Il est à noter que l’usage de clous et de vis pour résister à des forces
d’arrachement n’est permis que pour les charges de vent et sismiques (charges de courte
durée).

Tout comme pour les clous, les compagnies spécialisées en connecteurs métalliques offrent
des vis auto taraudeuses de haute performance. Ces vis spéciales peuvent être utilisées pour
plusieurs applications telles que l’assemblage de fermes maîtresses multi-plis, d’étriers et
d’ancrages de retenue, ainsi que pour des détails de réparation à réaliser au chantier.

3) Les étriers

La construction à ossature légère peut également compter sur une gamme élaborée d’étriers
spécialisés offerts par plusieurs compagnies qui fournissent des solutions pour toutes sortes
d’applications. Ces connecteurs facilitent énormément le travail des concepteurs puisque les
résistances mécaniques sont déjà établies. Il est facile de se les procurer auprès des fabricants
de fermes, de poutrelles et de murs. En voici quelques exemples :

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V. RACCORD ENTRE LA FONDATION, LE SOL ET LE PIED DU MUR

Poteaux et supports maçonnés


La structure bois est posée sur un soubassement maçonné réalisé et livré par l'entreprise du lot
gros œuvre. Les réservations et les scellements ont été exécutés par le maçon sur les directives
du charpentier.
La liaison mécanique des poteaux avec les fondations est réalisée par l'intermédiaire d'un
connecteur en acier galvanisé appelé "pied de poteau ou sabot" constitué de ferrures à tôle en
âme ancré dans la maçonnerie. L'assemblage du poteau avec ce connecteur est réalisé à l'aide
de broches. Les sabots métalliques à âme centrale présentent l'avantage d'être moins visibles
et moins exposés que les sabots à âmes latérales.

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1) Poteaux et poutres primaires


Les poutres primaires hautes et basses sont fixées contre les poteaux à l'aide de tirefonds à
longue tige filetée et de boulons. La charge admissible de l'assemblage des poutres hautes est
renforcée par l'installation de crampons à double denture.

2) Poteaux et traverses
La liaison des traverses situées en partie haute de l'ossature avec les poteaux est réalisée par
l'intermédiaire de connecteurs métalliques cloués sur les poteaux. L'assemblage de la traverse
avec ce connecteur est réalisé à l'aide d'une broche en acier galvanisé.

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 Tableau comparatif des différentes familles de M.O.B. :

Familles de M.O.B Avantages Inconvénients Utilisations


Simplicité de mise en
œuvre. Tassement pour éléments Maisons individuelles de
Bois empilés
massifs montagne.
Esthétique.

Simplicité de mise en Temps d’intervention sur


œuvre chantier élevé.

Maisons individuelles et petits


Transport et manipulation Nécessité d’une main d’œuvre
Balloon frame collectifs d’Amérique du
aisés. qualifiée sur chantier.
Nord.

Grande liberté
Grande liberté architecturale.
architecturale

Nombreuses liaisons entre


Rapidité de mise en œuvre
panneaux entraînant des ponts
sur chantier Maisons individuelles et petits
Plate-forme thermiques.
collectifs d’Amérique du Nord
(panneaux)
et d’Europe.
Transport et manipulation Moyens de levage importants
aisée pour panneaux courts. pour panneaux longs.

Simplicité de mise en Temps d’intervention sur


œuvre. chantier élevé.
Maisons individuelles, petits
Grande liberté
Poteaux poutres Moyens de levage importants. collectifs et salles polyvalentes
architecturale.
d’Europe.
Possibilité d’obtenir de
Coût élevé
grandes baies vitrées.

Moyens de transport et de
Rapidité de mise en œuvre.
levage importants.
Maisons individuelles et petits
Finitions et équipement en
Tridimensionnelles Liberté architecturale réduite. collectifs en Europe (Hôtels
usines.
Formule 1) et au Japon.
Problème de jointement entre
modules.

 Ouvrages et textes de référence

- Pour les matériaux :


- Norme NF B 51-002. « Caractéristiques physiques et mécaniques des bois »
- Norme NF B 52-001. « Classement d’aspect des bois massifs »
- Norme NF B 50-100. « Classement des risques biologiques d’emploi du bois »
- Norme NF P 21-202. « Règles de calcul. Exécution des assemblages »

- Pour les actions :

- DTU P 06-002. « Règles NV 65 ».


- DTU P 06-006. « Règles N 84 ».
- Norme NF P 06-001. « Charges d’exploitation des bâtiments »
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- DTU P 92-703. « Règles Bois-Feu 88».

- Pour les calculs :

- DTU P 21-207. « Règles CB 71 ».


Recueil de contributions au calcul des éléments et structures en bois »
(Annales de l’ IBTBTP N° 466, série TMC 301, juillet-août 1988 et N° 497,
série TMC 322, octobre 1991)
Guide pratique de conception et de mise en œuvre des charpentes en bois lamellé-collé » (Éditions Eyrolles).

- Pour la réglementation essentielle :

- DTU 31-1. « Charpentes et escaliers en bois ».


- DTU 31-2. « Construction de maison et bâtiments à ossature bois ».
- DTU 51-3. « Planchers en bois ou panneaux dérivés du bois ».
- DTU 25-41. « Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaque à face cartonnée).
- NRA. arrêté du 28 octobre 1994 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d’habitation.
- Cahier n° 117 du CTB « Maisons à ossature bois ou à colombage ».
- Documentation et avis techniques de fournisseurs ou de fabricants

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