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Paula Basterra

Filología Alemana

Exercice de transcription - Ca donnerait quoi si on prenait


des cours de cerveau? - Kevin Finel
06:00 - 09:00

écriture sans surlignage : ma première version


- surligné en rouge : mes erreurs
écriture surlignée en vert : ma version corrigée avec les corrections du professeur
- surligné en gras : les mots corrigés

On apprendrait à nous concentrer, on nous apprendrait peut-être à devenir plus


créatifs. Or, ça (ne) serait que des choses basiques finalement. Si on faisait ça, on
pourrait très facilement changer complètement notre rapport au monde.

Mais il y a encore un problème. Comprendre ne suffit pas. On aurait beau savoir


exactement comment on fonctionne, on aurait encore du mal à agir sur nous-
mêmes, parce que, j’ai dit tout à l’heure, nos émotions balaient la raison. Je peux
essayer de me contrôler, on peut même m’expliquer comment je devrais pouvoir me
contrôler, mais, si quelque chose m’arrive, la plupart du temps je suis en réaction à
ça. Le cerveau émotionnel va beaucoup plus vite que la réflexion.

On apprendrait à nous concentrer, on nous apprendrait peut-être à devenir plus


créatifs. Oh ! Ça (ne) serait que des choses basiques finalement.

Si on faisait ça, on pourrait très facilement changer complètement notre rapport au


monde. Mais il y a encore un problème. Comprendre ne suffit pas. On aurait beau
savoir exactement comment on fonctionne, on aurait encore du mal à agir sur nous-
mêmes parce que, je l’ai dit tout à l’heure, nos émotions balayent la raison ; je peux
essayer de me contrôler, on peut même m’expliquer comment je devrais pouvoir me
contrôler mais, si quelque chose m’arrive la plupart du temps je suis en réaction à
ça. Le cerveau émotionnel va beaucoup plus vite que la réflexion.

Du coup, pour répondre à ce problème-là, qui n’est pas nouveau, il y a eu plein de


solutions qui ont été créées. Dans à peu près toutes les civilisations, et aussi loin
qu’on remonte dans notre histoire, il y a eu tentatives de réponse à ça. Dans
certaines civilisations on appelle ça de la méditation, et plein de formes de
méditation se sont créées. On appelait ça du zen, on appelait ça du yoga, on a
travaillé avec les mouvements, on a travaillé (avec) des rituels, du rythme, de la
musique, des psychotropes parfois aussi… Il y a tout un cas de possibilités qui ont
été imaginées. Elles ont toutes un point commun: la modification de notre état de
conscience.

Du coup, pour répondre à ce problème-là, qui (n’) est pas nouveau, il y a eu plein de
solutions qui ont été créées. Dans à peu près toutes les civilisations, et aussi loin
qu’on remonte dans notre histoire, il y a eu des tentatives de réponse à ça. Dans
certaines civilisations on appelle ça de la méditation, et plein de formes de
méditations se sont créées. On appelait ça du zen, on appelait ça du yoga, on a
travaillé avec les mouvements, on a travaillé des rituels, du rythme, de la musique,
des psychotropes parfois aussi, il y a tout un tas de possibilités qui ont été
imaginées. Elles ont toutes un point commun : la modification de notre état de
conscience.

On s’est très vite aperçu que dans notre état normal, on n’arrive pas à agir sur le
reste, sur ce qui était inconscient, comme s’il y avait une frontière qui nous en
séparait. Mais dans un état modifié de la conscience, ce genre de choses redevient
possible. Il y a une de ces façons de faire en occident, une façon assez moderne
qu’on appelle l’hypnose.

On s’est très vite aperçu que dans notre état normal, on (n’) arrivait pas à agir sur le
reste, sur ce qui était inconscient, comme s’il y avait une frontière qui nous en
séparait. Mais dans un état modifié de la conscience, ce genre de choses redevient
possible. Il y a une de ces façons de faire en Occident, une façon assez moderne
qu’on appelle l’hypnose.

J’ai découvert l’hypnose quand j’étais tout petit, juste après le piano. C’est de
quelque chose qui m’a passionné. Aujourd’hui j’ai la chance de gérer une école où
on transmet à des centaines de personnes chaque année des outils qui leur
permettent d’utiliser d’hypnose au quotidien. Les gens qui se forment sont des
coaches, des thérapeutes, des communicants, beaucoup de pédagogues… et tous
ont un point commun de comprendre comment on va modifier l'état de conscience
pour arriver à agir sur ce qui d’habitude nous échappe.

J’ai découvert l’hypnose quand j’étais tout petit, juste après le piano. C’est quelque
chose qui m’a passionné. Aujourd’hui j’ai la chance de gérer une école où on
transmet à des centaines de personnes chaque année des outils qui leur permettent
d’utiliser l’hypnose au quotidien. Les gens qui se forment sont des coaches, des
thérapeutes, des communicants, beaucoup de pédagogues, et tous ont un point en
commun de comprendre comment on va modifier l’état conscience pour arriver à
agir, chose qui, d’habitude, nous échappe.
J’ai dit tout à l'heure qu’on commence à avoir une certaine cartographie de tout ça
et, évidemment, on pourrait aussi se dire que ces disciplines modernes, et l’hypnose
n’est pas la seule, évidemment, peuvent être aussi des mises en application de ce
que nous apportent les neurosciences.

Je disais tout à l’heure qu’on commence à avoir une certaine cartographie de tout
ça et, évidemment, on pourrait aussi se dire que ces disciplines modernes et
l’hypnose n’est pas la seule, évidemment. Peuvent être aussi des mises en
application de ce que nous apportent les neurosciences.

Alors, l’hypnose évidemment souffre de beaucoup de mythes, de clichés, d’images


d’Épinal… La plupart sont véhiculés par le cinéma, la science-fiction… On retient
parfois des images un peu choquantes de tout ça mais, l’hypnose est aussi quelque
chose de très, très simple. En fait, l’hypnose est un état quotidien, et on le traverse
tous plusieurs fois par jour. Hier par exemple, et je pense que vous avez vu ça des
milliers de fois, je marchais sur un trajet que je prends très régulièrement, que j’ai dû
prendre peut-être des centaines de fois, et en un moment donné, ma pensée a
bifurqué, je (ne) sais pas où elle est partie, mais mon corps a continué à marcher.

Alors, l’hypnose évidemment souffre de beaucoup de mythes, de clichés, d’images


d’Épinal. La plupart sont véhiculés par le cinéma, la science-fiction… On retienne
parfois des images un peu choquantes de tout ça mais, l’hypnose est aussi quelque
chose de très, très simple. En fait, l’hypnose est un état quotidien, et on traverse
tous plusieurs fois par jour. Hier par exemple, et je pense que vous avez vu ça des
milliers de fois, je marchais sur un trajet que je prends très régulièrement, que j’ai dû
prendre peut-être des centaines de fois, et un moment donné, ma pensée a bifurqué
– je (ne) sais pas où elle est partie – mais mon corps a continué à marcher.

Traduction en espagnol

Aprenderíamos a concentrarnos, aprenderíamos quizás a ser más creativos. Ahora


bien, esto sólo serían cosas básicas, al final. Si hiciéramos eso, podríamos muy
fácilmente cambiar completamente nuestra relación con el mundo.

Pero todavía hay un problema. Entender no es suficiente. Aunque supiésemos


exactamente cómo funcionamos, nos sería difícil actuar sobre nosotros mismos,
porque, como he dicho antes, nuestras emociones barren la razón. Puedo tratar de
controlarme, incluso pueden explicarme cómo debería ser capaz de controlarme a
mí mismo, pero si algo me ocurre, la mayoría de las veces reaccionaré a ello. El
cerebro emocional va mucho más rápido que la reflexión.
Por lo tanto, para responder a este problema, que no es nuevo, muchas soluciones
han sido creadas. En casi todas las civilizaciones, y a lo largo de nuestra historia, ha
habido intentos de responder a esto. En algunas civilizaciones se llama meditación,
y se han creado muchas formas de meditación. Se ha llamado zen, se ha llamado
yoga, se ha trabajado con movimientos, se han trabajado rituales, ritmo, música,
psicotrópicos a veces también... Hay todo un tazón de posibilidades que han sido
imaginadas. Todas tienen algo en común: la modificación de nuestro estado de
conciencia.

Nos hemos dado cuenta pronto de que en nuestro estado normal, no podíamos
actuar sobre el resto, sobre lo que era inconsciente, como si hubiera una frontera
que nos separara de ello. Pero en un estado alterado de conciencia, ese tipo de
cosas se convierten en posibles. Hay una de esas formas de hacer en Occidente,
una forma bastante moderna llamada hipnosis.

Descubrí la hipnosis cuando era pequeño, justo después del piano. Es algo que me
apasionó. Hoy tengo la suerte de dirigir una escuela en donde transmitimos a
cientos de personas cada año herramientas que les permiten utilizar la hipnosis en
su vida cotidiana. La gente que se forma son entrenadores, terapeutas,
comunicadores, muchos educadores, y todos tienen un punto en común en entender
cómo el estado de conciencia se cambia para llegar a la acción, algo que,
normalmente, se nos escapa.

Decía hace un momento que estamos empezando a tener una cierta cartografía de
todo esto y, evidentemente, también podríamos decirnos que estas disciplinas
modernas y la hipnosis no son las únicas, por supuesto, también pueden ser
aplicaciones de lo que la neurociencia nos aporta.

Entonces, la hipnosis obviamente sufre de muchos mitos, de clichés, de imágenes


de Épinal... La mayoría son transmitidas por el cine, la ciencia ficción... Quizás
retenemos imágenes un poco chocantes de todo esto, pero, la hipnosis es también
algo muy, muy simple. De hecho, la hipnosis es un estado cotidiano, y todos lo
experimentamos varias veces al día. Ayer, por ejemplo, y creo que habrán visto esto
ustedes miles de veces, estaba caminando por un camino que tomo muy
regularmente, que he debido de tomar cientos de veces, y en un momento dado, mi
pensamiento se bifurcó, no sé a dónde se fue, pero mi cuerpo siguió caminando.

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