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DEDICACE

REMERCIEMENT
SOMMAIRE
AVANT PROPOS
L’Institut universitaire d'Abidjan, abrégé par le sigle IUA, est un établissement
privé ivoirien d'enseignement supérieur. Des enseignements de droit, de
gestion du développement, de sciences économiques, de sciences comptables
et financières, d'administration des affaires, de mathématiques et
informatique, mais également de sociologie y sont dispensés.
Fondé en 2004 par Aka Kouamé, l'Institut universitaire d’Abidjan est situé
à Abidjan, au sud de la Côte d'Ivoire. Au cours de ces dernières années
l’université s’est illustrée notamment en se hissant à la tête des meilleurs
universités privées du pays.
L'Institut universitaire d'Abidjan (IUA) a ouvert ses portes aux étudiants pour la
première fois en octobre 2004. Depuis lors, l’université n’a cessé de remplir sa
mission qui consiste en la formation d’une jeunesse ivoirienne capable de
contribuer à la production scientifique pour le développement des
connaissances et soutient aux interventions du secteur public en matière
d’éducation.
Si aujourd’hui, sa renommée s’étend au-delà des frontières, c’est bien parce
que depuis près de 20 ans, le leitmotiv reste le même : former les leaders de
demain.
Créer, développer, révéler au monde des potentiels afin de faire de la Côte
d’Ivoire une référence.
L’IUA dispose en son sein de deux facultés organisées en départements. Ainsi,
la faculté des Sciences juridiques et politiques comprend les départements de
Droit, de Science politique et de Communication tandis que la faculté des
Sciences économiques et sociales est subdivisée selon les différents
départements qui suivent : Gestion du développement, Sciences économiques,
Sciences comptables et financières, Administration des affaires,
Mathématiques et informatique, et en sociologie.
L’Institut universitaire d'Abidjan offre des stages de fin de cycle à ses étudiants
pour leur permettre de pratiquer les connaissances acquises pendant leur
formation.
Le campus est composé de six bâtiments entièrement couverts par
une connexion Wi-Fi.
L’Institut universitaire d'Abidjan est doté d’un matériel performant et adéquat,
pour la formation de ses étudiants. L’institut met ainsi plusieurs salles
informatiques à la disposition des étudiants ainsi que du matériel de vidéo
projection pour les travaux des étudiants.
L’Institut s’est doté d’une impressionnante base de données numériques de
savoir. Grâce à la géolocalisation, les manuels d’Erudit, Proquest et Scholarvox
pourront être consultés depuis les zones wifi de l'université sans qu’aucun code
d’accès ne vous soit demandé.
Vous pouvez également avoir accès aux recueils de cours de l’Académie de
droit international de La Haye et à la plateforme ScholarVox de Cyberlibris.
La rentrée académique 2010-2011 a été l’occasion pour l’Institut de diversifier
son programme de formation afin de produire les jeunes cadres compétents et
dynamiques dont la Côte d'Ivoire a besoin pour impulser son développement.
Ainsi aux programmes existants les programmes suivants ont été ajoutés :

• Master de Recherche Sociale Appliquée à la Santé (MRSS)


• Master en Monnaie, Banque et Finance
• Master en Finance et Investissement traite de la bourse
• Master en Assurance et l’Actuariat
• Master en Marketing de produits financiers
• Master en droit des affaires
• Master en Comptabilité Contrôle Audit
• Master en Logistique
• Master en Marketing et communication

Le Master en CCA a été créée en 2010 et a formé depuis lors plus d’une
centaine de cadres intervenant dans les secteurs de la finance, de la
comptabilité et de l’audit et de toutes autres activités connexes. Sa mission est
donc noble. Cependant, force est de constater que la formation théorique ne
saurait nous fournir toutes les armes nécessaires à la maîtrise des complexités
des entreprises. Ainsi donc, ce programme intègre un stage obligatoire à l’issue
duquel l’étudiant présente un mémoire de fin de cycle.
Cela étant, nous avons intégré le Cabinet BAC (Business Auditing and
Consulting) en tant qu’auditeur financier. Au cours de notre stage, nous avons
participé à de nombreuses missions d’audit. Ces missions furent différentes les
unes des autres par l’activité et l’organisation des clients. Mais, également,
communes du fait de l’application d’une méthodologie d’audit propre au
cabinet BAC qui est évolutive et flexible au regard de la particularité de chaque
client.
Lors de ces missions, il nous est apparu obligatoire d’évaluer le dispositif de
contrôle interne de nos clients qui constitue l’une des étapes d’une mission de
certification des comptes ou audit légal. Ainsi, nous avons choisi de traiter dans
le cadre de notre mémoire de fin d’étude, Contrôle interne du cycles ventes-
clients, gestion de la trésorerie et performance dans l’entreprise OMD.

A PROPOS DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL


Créé en début 2013, le cabinet BUSINESS AUDITING AND CONSULTING est
inscrit à l’ordre des experts-comptables de Côte d’Ivoire. Les métiers
classiques, que sont la comptabilité et le commissariat aux comptes sont
exercés de même que le conseil sous toutes ses formes.
Le cabinet regroupe en son seins les services suivants :
- Audit externe : L'audit externe est une activité de contrôle et de conseil
menée par une personne extérieure à une organisation.
- Audit de gestion : L'audit de gestion consiste à diagnostiquer la gestion
d'une organisation.
- Audit fiscal : La fiscalité constitue un paramètre incontournable dans la
gestion des entreprises.
- Audit de paie : L’audit de la paie se définit comme une démarche
d’observation, d’analyse et d’évaluation qui permet d’identifier les points forts
et les risques du domaine de la paie.
- Assistance de gestion : L'assistance de gestion consiste à conseiller les
dirigeants d'une entreprise sur la bonne marche de celle ci.
- Optimisation fiscale : L'optimisation fiscale est dispositions ou d'options
fiscales (régimes dérogatoires, utilisation de niches fiscales…) permettant de
réduire le montant de l'imposition tout en respectant les dispositions fiscales et
réglementaires du pays.
- Frais généraux : Les frais généraux sont les frais directement liés à la
production (Achat de matières premières et marchandises etc.).
- Diagnostic financier : Le diagnostic financier, qui comporte en lui-même
une analyse financière des comptes de l’entreprise, est une démarche
complète permettant d’analyser la situation complète des ressources
financières et de leur emploi ainsi que leur cohérence.
- Etude de marché : Une étude de marché est un travail d'exploration
marketing destiné à étudier un produit, un produit dans son environnement
commercial et de connaitre les dimensions de l'offre et de la demande qui
influencent ce marché.
- Levée de fonds : La levée de fonds est une mission qui consiste à obtenir
des financements pour une entreprise cliente.
- Système d’information : Le système d'information est aujourd'hui un
élément central du fonctionnement d'une organisation dans la mesure où il est
un ensemble de ressources (personnel, logiciels, processus, données, matériels,
équipements informatiques et de télécommunication...) permettant la collecte,
le stockage, la structuration, la modélisation, la gestion, la manipulation,
l'analyse, le transport, l'échange et la diffusion des informations au sein d'une
entreprise.

LISTE DES FIGURES


LISTE DES TABLEAUX
ABREVIATIONS ET SIGLES
RESUME
Notre mémoire s’inscrit dans le cadre de notre stage de fin de cycle de master
en comptabilité contrôle et audit. Il a été rédigé à la suite d’un stage pré-
emploi au sein du cabinet BUSINESS AUDITING AND CONSULTING (BAC), au
cours duquel nous avons eu l’opportunité d’exercer la fonction d’auditeur
financier. Nous sommes intervenus dans la réalisation de mission d’audit pour
de nombreuses entreprises, en l’occurrence celles dans domaine du catering.
Nous nous sommes assurés pour chacune de nos interventions que les états
financiers sont sincères et reflètent une image fidèle des transactions réalisées
au cours de la période sous revue. Tenant compte du volume important des
transactions de ventes et de trésorerie dans le catering aérien, nous avons noté
un ensemble de risque matériel d’anomalies. De ce fait notre préoccupation est
de savoir dans quelles mesures le système de contrôle interne du cycle vente-
client et la gestion de la trésorerie permettent au commissaire aux comptes
d’identifier les forces et faiblesses pour une bonne performance de
l’entreprise.
Pour répondre à une telle question, nous avons dans un premier temps, tenté
d’expliquer la notion de catering, de commissariat aux comptes, de contrôle
interne, de gestion et de performance dans ce contexte en particulier. Nous
avons donné la méthodologie générale d’audit financier et comptable. Nous
avons par la suite mené des diligences pour évaluer le contrôle interne du cycle
vente-client et la gestion de la trésorerie afin de déceler ses points forts et
faibles et proposer des solutions durables pour une performance optimale.

INTRODUCTION GENERALE
Les récents scandales financiers à travers le monde entier ont porté des
éclairages nouveaux sur les facteurs contribuant à une performance optimale
des entreprises. Les auditeurs ont été au centre de l’actualité au cours de ces
dernières années, en particulier depuis l’affaire Enron, qui constitue en quelque
sorte le « tsunami du monde des affaires » dont les vagues et remous ont fait
sombrer un prestigieux cabinet d’audit : Arthur Andersen. A cet effet en octobre
2001 Enron annonce une perte trimestrielle de 618 millions de dollars en raison
de charges exceptionnelles d'un milliard de dollars. Le gendarme de la bourse
américaine (SEC) ouvre une enquête sur les partenariats et sociétés
d'investissements dirigés par le directeur financier d'Enron Andrew Fastow. En
janvier 2002 Le ministère de la justice ouvre une enquête sur Enron. La société
d'audit comptable Arthur Andersen admet avoir détruit des documents
d'Enron.
Toute chose qui a entrainé une baisse considérable de la confiance des
partenaires des entreprises envers les auditeurs, en particulier les investisseurs
sur les marchés boursiers.
L’affaire Enron a donc incité les autorités à proposer de nouvelles règles du jeu
aux auditeurs, en instaurant de nouvelles lois et dispositions règlementaires
s’appliquant aux commissaires aux comptes. Pour mener à bien sa mission de
certification des comptes et afin que celle-ci ait une réelle utilité sociale, le
commissaire aux comptes intègre dans sa démarche une approche par les
risques.
A cet effet, le commissaire aux comptes évalue les risques de l’entreprise sur la
base de son contrôle interne, de la gestion de trésorerie et sa connaissance
générale de cette entreprise. Il s’assure que le dispositif de contrôle interne, s’il
existe, est efficace permettant de prévenir, détecter, traiter et corriger les
faiblesses, d’autant plus que les notions de contrôle interne et de gestion ont
pénétré dans tous les domaines de l’activité de l’entreprise tant dans les pays
développés que ceux en voix de développement, aussi bien dans le secteur
privé que dans le secteur public. L’auditeur interne doit nécessairement tenir
du de l’efficacité du contrôle interne et la gestion mise en place, car ce sont des
outils qui permettent à l’entreprise d’avoir une pérennité en termes de
performance en se dotant d’une bonne organisation comprenant des
procédures et méthodes.
Dans une organisation, notamment à but lucratif, on trouve généralement
plusieurs cycles, entre autres le cycle achat, le cycle production, le cycle stock,
le cycle vente ou cycle de revenus, le cycle paie, le cycle client, le cycle
trésorerie, le cycle immobilisation. C’est particulièrement le cycles ventes client
et le cycle trésorerie qui nous intéresse car il permet de garantir, s’il est
efficace, une performance optimale de l’entreprise.
Bien que les cycles ventes clients et trésorerie englobe plusieurs tâches à
effectuer, le système de contrôle interne et la gestion devront être si fort pour
assurer non seulement l’application des instructions de la direction, mais aussi
la fiabilité des informations et la pérennité de l’entreprise. Le dispositif du
contrôle interne augment l’assurance contre les risques d’une gestion opaque
des affaires et contribue à l’efficacité et l’efficience de l’utilisation des
ressources de l’entreprise. Toutefois, il ne garantit pas l’assurance totale des
dérapages de certains opérationnels et dirigeants.

PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS THEORIQUES DE


L’ETUDE
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE
La spécification de notre problématique s’articulera autour de la justification de
l’étude en premier lieu ; secondairement sur la position du problème ainsi que
des questions de recherches.

I. JUSTIFICATION DE L’ETUDE
L’idée de mener une étude sur la thématique de la performance opérationnelle
par l’efficacité du dispositif de contrôle interne n’est pas fortuite. Toute
entreprise ayant pour finalité la recherche du profit se doit d’être performante
et posséder un dispositif de contrôle interne efficace qui lui permettra de
maitriser les opérations à risque. En effet, plusieurs raisons motivantes nous
permettrons certainement de justifier ce choix parmi lesquelles les trois
suivantes : la motivation personnelle, la pertinence scientifique et l’intérêt
social du sujet.

1-1 Motivation Personnelle


Lors de notre stage professionnel au sein du Cabinet Business Auditing and
Consulting, nous avions le privilège de participer aux missions externes d’audit
en exerçant la fonction d’auditeur financier junior sous la supervision de notre
expert comptable. Nous sommes intervenus dans la réalisation de mission
d’audit pour de nombreuses entreprises, en l’occurrence celles dans le
domaine du catering (service traiteur, organisateur de réception) avec pour but
de certifier les comptes, s’assurer de la bonne santé financière et la régularité
de la gestion au sein de ces entreprises. Au cours de ces missions, force était de
constater des risques inhérents et de contrôle tels que la non-conformité entre
les saisies du système et ceux validés par la direction générale, la non-
conformité en les produits livrés et ceux commandés, le risque que les ventes
facturées soient fictives, la non comptabilisation des ventes en temps voulu, la
non évaluation des encaissements et des décaissements en plus de leurs
aspects fictifs. Curieux, nous voulions comprendre la présence d’un taux aussi
élevé de risques et son impact sur la performance de ces entreprises, d’où nos
investigations. Il en ressort alors que cela est dû aux fraudes liées à l’inefficacité
du contrôle interne et aux erreurs de manipulations des documents
comptables et financiers.
1-2 Motivation sociale
L’évolution permanente de l’environnement économique mondial pousse les
entreprises a sans cesse prendre des risques difficilement maîtrisables. C’est la
complexité de cet environnement qui accroît les risques de fraudes au sein de
des entreprises, c’est pourquoi il est primordial d’avoir un système permettant
de les prévenir, les détecter, les analyser et les gérer. Selon LEMANT (2003 : 9)
« on contrôle parce qu’il y a des risques, le contrôle interne a pour raison
d’être, (…), la maitrise des risques ». C’est dire que cet objectif est fondamental
pour tous les dirigeants aspirants à une performance optimale de l’entreprise.
À l’échelle internationale, une multitude de recherches empiriques sur les
faiblesses du dispositif de contrôle interne s’est développée. Aux États-Unis,
l’établissement d’un système de contrôle interne a été rendu obligatoire par la
loi Sarbanes-Oaxley. Elle a fait suite aux scandales financiers autour de grandes
entreprises telles que Enron et Worldcom qui n’établissaient pas leurs bilans
avec la plus grande honnêteté. Dans le domaine des systèmes de contrôle
interne (également à l’international), de nombreuses pratiques ont été
dérivées des exigences légales imposées par la loi Sarbanes-Oaxley aux États-
Unis. Cette loi américaine a également eu des répercussions en France avec la
loi sur la sécurité financière (LSF).
En 2020, une enquête du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC) France sur la
fraude interrogeant plus de 5000 entreprises réparties dans 99 pays pour
analyser leurs expériences au cours des 24 derniers mois. Près de la moitié (soit
47%) des sociétés interrogées ont subi au moins une fraude et les cas plus
courants sont la fraude client et le détournement d’actifs avec 6 cas signalés en
moyenne par entreprise au niveau mondial, 42 mds de dollars est coût total
des fraudes reportées par les entreprises ayant praticité à l’enquête et 56% des
entreprises interrogés ont mené des investigations à la suite de leur incident le
plus significatif.
À l’échelle nationale et dans la sous région, ce sujet n'est pas suffisamment
exploré auprès des entreprises ivoiriennes à notre humble connaissance, ce
nombre limité des études empiriques traitant la qualité du contrôle interne
peut en partie s’expliquer par l’indisponibilité des données. En effet, les
données relatives au système de contrôle interne ne sont généralement pas
disponibles dans les pays émergents (Khlif et Samaha, 2014).
Toutefois, nous avons noté quelques scandales interpellatifs parmi lesquels le
récent évènement survenu suite à une série d’audit lancée en 2021 visant les
entreprises publiques qui ont révélés quelques irrégularités importantes. En
octobre 2019 lorsqu’un audit révèle que des prêts non approuvés pour près ou
plus de 30 millions de dollars avaient été accordés hors livres par SWAM en
Côte d’Ivoire depuis 2015 en utilisant les dépôts libres de certains clients. En
2016, la banque panafricaine avait provisionné une perte de $95 millions de
dollars constatés par SWAM au Ghana, en faveur des institutions de
microfinance sans avoir obtenu les accords en interne. En dépit des 1000
milliards déclarés par le Directeur général des douanes, il y a quelques jours et
la certification Iso hautement médiatisés, un scandale financier couve à la
Douane. Il s’agit d’une sulfureuse affaire de vol à col blanc de près de 4
milliards qui fait rage à la recette principale.
Au vu de ce qui précède, il ressort que Le contrôle interne est très important
dans une entreprise. Les risques dû aux faiblesses significatives de contrôle
interne sont caractérisés par l’absence ou l’incapacité d’un contrôle nécessaire
pour prévenir, détecter et corriger des anomalies dans les comptes du fait de
sa conception ou de son fonctionnement.
Pour une entreprise très informatisée, si une partie des extractions sont mal
déversées ou le sont de façon incomplète entre les différents systèmes
d’information, les états comptables et financiers ne retraceront pas de façon
exhaustive les opérations. Les décisions stratégiques qui seront prises seront
basées sur des états erronés et donc pourront être mal orientées et impacter
négativement la performance de cette entreprise car elle sera exposée à une
panoplie de risque.

1-3 Motivation scientifique


Le concept de la performance influencé par le contrôle interne en entreprise a
fait l’objet de nombreux modes d’opérationnalisation de la part des chercheurs
étant réduit pendant longtemps à une dimension simple centrée sur sa seule
dimension financière bien qu’étant largement développé dans la littérature.
Dans cette optique nous retenons suite à nos différentes lectures que certains
chercheurs ont tenté d’expliquer ce phénomène depuis les années quatre-vingt
(80) tout en indiquant les indicateurs de sa mesure : Bourguignon (1995),
Bouquin (1986), Baird (1986), Pinto (2003), Bititci & al (2006) et Furrer et
Sudharshan (2003).
Cette liste des auteurs est non exhaustive, toutefois nous leur devons diverses
explications dudit phénomène. Nous apporterons plus de détails dans notre
revue de littérature empirique.
A la suite de ce qui précède la performance apparait comme un phénomène
complexe à étudier bien qu’étant toujours un sujet d’actualité comme le
confirme les auteurs susmentionnés, en plus à notre humble connaissance, des
variables tels que l’effet du dispositif de contrôle interne des cycles ventes
clients et trésorerie n’ont pas à ce jour été prises en compte comme facteurs
explicatifs de la performance.

II. QUESTION GENERALE DE RECHERCHE


Etymologiquement, le terme « performance », apparu au 13ème siècle et venu
de l’ancien français, signifiait « accomplissement et exécution ». Le verbe
anglais to perform, apparu au 15ème siècle, signifiait à la fois «
l’accomplissement d’un processus ou d’une tâche » et « les résultats qui en
découlent et le succès que l’on peut y attribuer » Jacquet S, (2012).
La performance est une notion couramment utilisé dans le domaine de la vie
des affaires. Cependant, il demeure difficile d’en donner une définition simple
du fait de ces multiples dimensions.
La notion de la performance de l’entreprise a toujours occupé une place
importante dans les recherches en sciences de gestion ; bien que plusieurs fois
ramenée à l’efficacité et à l’efficience. Il n’est donc pas aisé d’apporter une
définition claire à la performance du fait de sa pluri dimensionnalité ;
cependant plusieurs auteurs ont effectué des travaux sur la thématique de
performance.

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………………………………………………………………………………………………………………….

En dépit de ces travaux scientifiques aussi riches les uns que les autres, nous
estimons à notre humble connaissance et sur la base des recherches
effectuées, qu’il existe rarement des travaux scientifiques expliquant la
performance des entreprises ivoiriennes par l’efficacité du système de contrôle
interne des cycles ventes clients et trésorerie qui y est instauré. Selon une
approche institutionnaliste et dans une économie ouverte en pleine mutation,
les mauvaises performances au sein des entreprises pourraient être alors
expliquées par une absence d’un système de contrôle interne efficace ou
l’existence d’un système de contrôle interne non pertinent. L’intérêt donc de
cette recherche ouvre la voie à une question centrale : DANS QUELLE MESURE
LE DISPOSITIF DE CONTRÔLE INTERNE PERMET D’IDENTIFIER LES FORCES ET LES
FAIBLESSES DES CYCLES VENTES CLIENTS ET TRESORERIE POUR UNE
PERFORMANCE OPTIMALE CHEZ L’ENTREPRISE ……… .
DANS QUELLE MESURE LE DISPOSITIF DE CONTRÔLE INTERNE DES CYCLES
VENTES CLIENTS ET TRESORERIE PERMET D’AMELIORER LA PERFORMANCE
CHEZ L’ENTREPRISE ……… .
DANS QUELLE MESURE L’EVALUATION DU SYSTEME DE CONTRÔLE INTERNE
PERMET AU COMMISSAIRE AUX COMPTES D’IDENTIFIER LES FORCES ET LES
FAIBLESSES DES CYCLES VENTES CLIENTS ET TRESORERIE POUR UNE
PERFORMANCE OPTIMALE CHEZ L’ENTREPRISE ……… .
De cette question centrale découle des questions spécifiques qui sont : Quel
est l’impact du dispositif de contrôle interne du cycle vente clients sur la
performance de l’entreprise omd ? En quoi est ce que le cycle trésorerie
permet à l’entreprise omd de minimiser les risques auxquels elle est confrontée
pour une optimisation de sa performance ? Comment l’identification des forces
et des faiblesses du contrôle interne permet-il d’améliorer la performance chez
l’entreprise omd ?

CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE

CHAPITRE III : REVUE DE QUESTION, OBJECTIFS ET


HYPOTHESE DE RECHERCHE

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