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Rapport de Stage Corrigé
Rapport de Stage Corrigé
VILLAGE KOMPINA
SOMMAIRE
DEDICACE
Rédigé et présenté par BOUJEKE MOUKA, HASSAN ZAKARIA et TCHANA YVONNELLA. Page 1
LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
A NOS FAMILLES.
REMERCIEMENTS
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Le présent travail a bénéficié des apports matériels et moraux de plusieurs personnes, nous
saisissons cette aubaine pour leur exprimer notre profonde gratitude et reconnaissance. Nous
pensons à :
Monsieur TIANGAYE Thystère, notre encadreur académique, pour son apport, ses
sages conseils, sa motivation, ses orientations et surtout sa disponibilité ;
Docteur SADOS TOUNSI Christophe, notre chef d’unité de formation en étude
du milieu, notre enseignant qui sait aussi être notre père, pour son apport, ses
conseils en salle de classe, sa protection et sa bienveillance sur le terrain durant le
stage académique et surtout son omniprésence dans nos études ;
Docteur MFONDO Merlin, Directeur Régional de L’IPD-AC, pour le soutien
moral, les encouragements, et le merveilleux cadre de formation qu’il a garanti pour le
bon déroulement de notre formation durant cette année académique ;
Tous les formateurs, de l’unité de Formation étude Du Milieu, Pour leurs
enseignements, présences, énergies et conseils ;
Tous les membres de l’administration de l’IPD-AC ainsi que tous les enseignants et
étudiants pour l’assistance et l’appui technique ;
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AVANT-PROPOS
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Cependant, les instituts Régionaux de l’IPD bénéficient dans leurs pays hôtes respectifs,
du statut diplomatique que leur confèrent les accords de siège signés avec les gouvernements
de ces pays. IPD a pour mission ultime de contribuer au développement concerté et durable
des pays Africains à travers les activités de :
Formation ;
Appui-conseil ;
Recherche-action.
Les étudiants admis dans l’enceinte de l’IPD-AC peuvent bénéficier de deux (02) types
de formations :
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Notons ici que les deux (02) premières années qui sont EM et DL sont en tronc commun.
La troisième année de ces formations du premier cycle est sanctionnée par une licence
professionnelle dans l’une des filières suivantes choisies par l’étudiant.
Dans le souci de rendre les étudiants plus dynamiques et plus performants, l’institut
envoie ses étudiants sur le terrain pour réaliser un stage, dans le but de mettre en pratique les
cours. Pour ce qui est de l’UF-EM, nous avons effectué un stage académique allant du 22
avril au 14 mai 2022 dans le village dit KOMPINA situé dans le département du MOUNGO,
arrondissement de DIBOMBARI, commune de BONALEA, région du Littoral, au Cameroun
sur le thème « La participation des collectivités locales au développement social et
économique : Cas du village KOMPINA. »
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RESUME
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2004/017 du 22 juillet 2004 portant sur les orientations de la décentralisation, 2004/019 fixant
les règles applicables aux régions font ressortir deux instances de niveaux : les communes et
les régions. Au niveau du village on élabore un plan local développement (PDL) qui permet
non seulement aux étudiants d’allier la théorie à la pratique mais également permet à la
commune d’avoir un document social de dialogue qui intègre tous les diagnostics notamment
le diagnostic de l’institution communale (DIC), le diagnostic de l’espace urbain communal
(DEUC) et le diagnostic participatif niveau village (DPNV) sous l’implication et la
participation des populations afin de résoudre, voir résorber les problèmes auxquels elles
cherchent une amélioration. En ce qui concerne les régions, les planifications à ce niveau
n’est pas encore effective sur le terrain bien que déjà adoptée. Après les diagnostics qui dans
notre cas d’étude s’effectue dans un groupement qui débouchera à la participation locale des
collectivités locales au développement économique et social, nous avons fait une étude de
milieu approfondie du village où nous étions afin de mettre en lumière les problèmes que
rencontre ce dernier puis d’élaborer un ensemble de solution adéquate menant au
développement.
ABSTRACT
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communes and the regions. At commune level, a communal development plan (PCD) or
indirectly a local development plan (PLD) who allows students to combine theory with
practice but also allows the municipality to have a social dialogue document that integrates all
dialogues including the diagnostics and the village-level diagnostics (DPNV) under the
involvement and participation of the population to solve , see reabsorb the problems to which
they seek an improvement. As far as the regions are concerned, planning at this level is not
yet effective in the field, although already adopted. After the diagnostics which in our case of
study is carried out in grouping which will lead to the participation of local communities in
economic and social development, we made an in-depth study of the environment of the
village where we were in order to highlight the problems encountered by the latter and then to
develop a set of adequate solutions leading to development.
°C : degré Celsius.
AEP : Analyse et évaluation des projets.
AT : Amplitude thermique.
BM : Banque mondiale.
CAO : Cartographie assistée par ordinateur.
CBD : Centre des objectifs communs.
CDC : Cameroon Development Corporation.
CDD : Chef de projet.
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UE : Unité d’enseignement.
UF-EM : Unité de formation-étude du milieu.
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INTRODUCTION
Contexte justificatif.
Après les indépendances, les pays africains héritiers des initiatives de l’époque coloniale
qui d’ailleurs étaient à l’origine de plusieurs maux qui ont rongé l’économie de ces derniers,
avaient adaptés un système centripète c’est-à-dire axé sur le centre. Ce système de
gouvernance stipulait que seul l’état central avait la faculté de prendre des décisions sur
quand, comment, avec quelle ressource en ce qui concernait l’exécution des projets de
développement sur l’ensemble du territoire tant national que local. Au fur et à mesure que ce
système centripète autrement appelé « top-down » s’implantait, les résultats qui en
découlaient ne reflétaient pas les attentes des populations exclues du processus. Ce système
était un échec inévitable car il n’incluait pas les populations concernées par conséquent, les
problèmes ne se résolvaient pas mais étaient plus nombreux. Pour y remédier il fallait alors
adopter un nouveau système qui serait complètement contraire au système précédent
permettant ainsi aux populations concernées de participer au processus de développement : le
« Bottom-up ».
Au Cameroun cette initiative est encadrée par les lois publiées le 22 Juillet 2004 permettant
ainsi la participation des populations dans tout le processus de planification.
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La participation des populations rurales dans leur propre développement est devenue une
nécessité voire un impératif pour tout développement durable.
En effet, le constat est que le développement n’est pas encore atteint à cause de nombreux
défis qui restent à relever et des besoins fondamentaux qui ne sont pas encore satisfaits. C’est
dans ce contexte qu’on qualifie les pays africains de pays en voie de développement. On ne
saurait parler des défis du développement sans parler de pauvreté et de nombreux problèmes
entrainés par ce dernier notamment les mauvaises conditions de vie, un taux d’alphabétisation
élevé, une dégradation élevée de l’environnement et la pollution ; sans oublier la corruption.
L’analyse des indicateurs de développement tels que le produit intérieur brut (PIB), le
produit national brut (PNB) et l’indice de développement humain (IDH) de la majeure partie
des pays africains montre que le niveau d’instruction générale et le revenu moyen restent
davantage très bien. Selon le journal Jesmar publié en 2022 : C’est dans ce contexte qu’a été
créé au Sénégal à Dakar par l’Assemblée générale des nations unies dès 1962, l’institut
africain de développement économique et de la planification en abrégé (IDEP) pour
conduire et aider les pays africains récemment indépendant à protéger leurs ressources
humaines et les amener à sortir de l’ère du sous-développement.
Dans leur voie vers l’indépendance, les pays africains ont reçu les appuis financiers de
la part des institutions internationales (FMI et BM) et des pays développés pour financer les
projets de développement.
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pour un développement durable, raison pour laquelle notre étude a pour Thème : « La
participation des collectivités locales au développement économique et social cas du
village KOMPINA ».
La question centrale soulevée par ce thème est de savoir : Est-ce que les collectivités
locales de KOMPINA participent-elles au développement économique et social le leur
village ? De cette question principale, en découle deux autres questions spécifiques à savoir :
Hypothèse 1 :
Hypothèse 2 :
OBJECTIF DE L’ETUDE :
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INTERETS DE L’ETUDE.
Sur le plan académique : les connaissances acquises en classe nous ont permis de
mettre en action les connaissances pratiques, mais aussi d’apprendre à observer, à
décrire, à analyser et à affronter les réalités du terrain. Ce rapport sera une source
d’information et un indice pour le chercheur et lui permettra de disposer d’une
ressource pour ses recherches.
Pour l’institution : Ce travail va permettre de construire une Banque de données dans
le domaine du développement de l’Afrique.
Pour la localité de KOMPINA : Ce travail de recherche permettra de collecter des
informations auprès des populations concernant les potentialités de leur village et
pourra servir à la réalisation de tous les projets de développement.
Plan du Rapport :
Ce document est structuré de la manière suivante : Le chapitre I, qui présente les phases
d’élaboration du plan ainsi et ses objectifs. Puis le chapitre II qui concerne la présentation du
village et la description de ce dernier de manière générale. Ensuite le chapitre III concernant
la représentation du milieu physique, humain et économique du village ainsi que ses
problèmes. Et pour finir le chapitre IV qui constitue le mécanisme de suivi et évaluation
consistant à mettre sur pied des stratégies qui veilleront sur la mise en œuvre du plan de
développement.
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Le cadre conceptuel est une partie qui reprend les notions théoriques développées en
cours ou étudiées à travers les recherches bibliographiques. Il s’agit ici d’un support visuel ou
écrit en rapport avec le thème ou le sujet du rapport de stage. Dans notre cas d’étude, le thème
« La participation des collectivités locales au développement économique et social ». Il
est question pour nous dans ce chapitre de définir clairement les mots clés de notre thème ; de
reformuler de la plus simple des manières notre thème pour faciliter sa compréhension, et de
présenter la revue de littérature et le fondement théorique qui répondent au thème traité.
Avant toute tentative de réflexion sur notre sujet, l’explication des mots clés ou expressions
porteurs de sens est indispensable.
1- La Participation :
D’après nous et en rapport avec le travail que nous avons effectué, il en ressort que la
définition de la participation est la suivante : c’est le fait de prendre part dans un projet ou une
action qui revient à bénéficier à tout le monde.
2- Collectivité :
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« Une collectivité est un ensemble d’individus rassemblés par une ressemblance naturelle
ou une communauté d’intérêts » (Wiktionnaire).
Selon nous, une collectivité est un groupe de personnes partageant un même intérêt, un
même besoin, un même bien, ou même localité.
3- Locale :
Ce qui est propre à une région ou à une localité particulière (La Toupie, 2004).
Dans le cadre de notre travail, une chose est dite « locale » quand elle appartient à un
lieu particulier.
4- Collective Locale :
Dans le cadre de notre étude, la collectivité locale fait référence aux groupes de personnes
qui se trouvent dans le village de KOMPINA et qui qui travaillent ensemble pour se
développer et développer le village.
5- Développement :
6- Développement Économique :
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7- Développement Social :
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Le développement participatif vise à faire participer les populations locales dans des
projets de développement. Le développement participatif a pris des formes diverses depuis
qu’il est sorti dans les années 1970, quand il a été présenté comme une partie importante de
« l’approche des besoins de base » au développement. La plupart des manifestations de la
participation du public dans le développement cherchent « à donner aux pauvres une partie
des initiatives destinées à leur profit » dans l’espoir que les projets de développement seront
plus durables et avec succès si les populations locales sont engagées dans le processus de
développement. Le développement participatif est devenu une méthode de plus en plus
acceptée de la pratique du développement et est employé par divers organismes. Il est souvent
présenté comme une alternative à intégrer le développement « Top-down » qui est différent
d’un « Bottom-up ».
L’implication des collectivités territoriales à son développement nous l’avons dit s’impose
en ce siècle avec beaucoup d’acuité. Selon GEORGES GONTCHAROFT, ancien directeur
de la revue « territoire » cité dans un article de Wikipédia, (les décisions sont prises en haut
lieux sans concertation avec les populations concernées) est contestée au début des années
1970 par de nombreux acteurs qui considèrent que le développement d’un territoire doit
prendre en compte les besoins et les aspirations de ces habitants. Pour lui, la gestion d’une
collectivité locale, d’un territoire se fait du bas en haut. Cet avis est aujourd’hui de plus en
plus partagé par plusieurs acteurs du développement. Cette démarche participative prônée par
le « mouvement des pays » donne plus de responsabilités aux collectivités locales dans les
prises de décision en ce qui concerne leur propre destin. Ainsi le bien être d’une société « doit
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Selon la Banque Mondiale « c’est donc de plus de plus aux collectivités locales qu’ils
appartiennent de répondre à la demande, sans cesse croissante d’équipement collectif car les
collectivités locales, en dépit de leurs faiblesses et de leurs manques de ressources
financières, sont mieux placées que quiconque pour répondre aux besoins locaux ».
Ainsi tous ces fondements et idéologies donnent la plupart belle aux collectivités pour
une bonne stratégie de développement. C’est donc dire que la participation, l’imprégnation
des collectivités se pose et s’impose de nos jours comme la solution miracle pour le
développement de l’Afrique.
Pour conclure sur l’analyse des concepts liés au développement participatif, la notion de
« participation » renvoie à l’action de prendre part à la vie d’un groupe ou une société. La
participation des communautés s’entend donc comme l’action concertée de ses membres en
vue d’aboutir à des objectifs communs. Les processus participatifs encouragés par les projets
CBD/CDD (Centre des affaires /Chef de projet) permettraient donc en théorie d’éviter une
passivité des populations par rapport à l’arrivée de fonds extérieurs en tablant sur la
dynamique de groupe, afin d’optimiser l’impact de l’aide sur les conditions de vie des
communautés. L’idéalisation des processus de participation doit cependant être modérée. Pour
les membres les plus pauvres de ces communautés, la participation à des processus de
décision collective peut-être couteuse, car elle implique l’utilisation de temps qui ne sera pas
disponible pour effectuer certains travaux indispensables à leur survie. En outre, certaines
personnes ne sont pas préparées psychologiquement à s’engager dans de longs processus de
concertation et de négociation, et il est difficile pour les individus les plus défavorisés
d’émettre un avis qui serait contraire à celui d’autres membres les plus puissants du groupe.
Les foyers les plus pauvres sont justement ceux qui sont visés prioritairement par les projets
CBD/CDD ; l’hypothèse qu’incorpore le concept de développement participatif est donc que
les bénéfices potentiels de la participation pour les populations visées surpassent son divers
coût et contraintes, ce qui n’est toujours évident. Le pari est de renforcer graduellement les
capacités et les initiatives des individus participant à des processus de décision, afin de
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pouvoir mettre en œuvre plus efficacement les projets choisis. Encore une fois, c’est le
contexte propre à chaque communauté qui peut valider ou infirmer cette
Le fondement théorique est la proposition d’un auteur sur laquelle l’on s’appuie pour en
tirer des démarches et constructions conceptuelles. (Humanité Et Souverainetés, Monique
Chemillier-Gendreau, 1995). On peut donc aussi le définir comme un levier de connaissance
sur lequel nous sommes inspirés pour édifier un rasement rationnel de l’étude afin d’expliquer
les différentes théories en relation avec notre thème de stage, parmi lesquels nous avons « la
participation », « le déterminisme », et le « possibilisme ».
En politique, la participation désigne les différents moyens qui permettent aux citoyens
de contribuer aux décisions concernant une communauté. Elle est plus particulièrement
recherchée dans les domaines de l’urbanisme et de l’environnement. La participation d’une
entreprise dans une autre est le pourcentage du capital qu’elle détient dans cette dernière.
(fr.m.wikipedia.org).
Comme nous l’avions définie plus haut, c’est l’action de participer à une chose. Le
concept de participation, quoique déjà ancien, continue d’inspirer de nombreux textes de lois
ainsi qu’une abondante littérature scientifique, particulièrement, dans le domaine des
politiques sociales et urbaines. L’hypothèse présentée ici est qu’au-delà des différences
d’inter-préparations, son usage récurrent s’explique parce qu’il désigne une ou plutôt, des
manières possibles de mettre en œuvre l’idéal démocratique et le principe d’égalité des
citoyens, en insistant sur l’impératif que les « gens d’en bas » puissent peser sur les décisions
qui les concernent. Partant de ce fil conducteur, trois modèles idéals typiques sont distingués :
La participation comme action publique qui se présente comme une injonction à mettre en
œuvre des projets décidés par les pouvoirs élus et la puissance publique ;
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La participation comme action collective qui se réfère aux luttes urbaines des années 1960-
1970 et à l’émerge de mouvements sociaux spontanés, autonomes ;
Enfin, la participation comme mobilisation qui est fondée sur l’idée de coproduction de
projets entre les décideurs, les professionnels et les « gens d’en bas » mais, avec une
impulsion donnée par les premiers, et une ambition limitée à la proximité voire, à l’individu.
Au croisement de ces modèles, les glissements de sens du concept s’éclairent aussi à l’autre
des progrès de la doctrine et des politiques néolibérales.
IV.1.2 Typologie
Une typologie est une démarche méthodique consistant à définir ou étudier un ensemble
de types, afin de faciliter l’analyse, la classification et l’étude de réalités complexes. Par
extension, le terme typologie désigne parfois la liste des types propres à un domaine d’étude.
Les agents de développement ont remarqué que l’application de la participation laisse
entrevoir différentes dimensions de son adoption dans les projets et des programmes de
développement. Certains chercheurs ont étudié le phénomène puis ont déduit que dans le
processus de participation, on peut distinguer des types, des niveaux, et des formes de
participation. Cette désignation peut quelques fois différer d’un individu à un autre mais les
fondements se rejoignent à plusieurs titres.
On désigne par forme de participation, les raisons qui amènent un individu à prendre
part à une activité.
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Source : travail des étudiants de l’IPD-AC 57ème promotion, l’UF-EM, Juillet 2022
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L’approche participative dans le cycle de vie du projet étant tellement immense, c’est
pour cette immensité que nous pouvons dire que nul ne pourra donner de façon exhaustive
l’importance capitale que revêt cette dernière. De ce fait, les points suivants ne constituent
qu’une tentative d’élaboration de quelques éléments qui expriment au maximum la phase de
la participation dans la préparation, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des projets de
développement.
En voulant accroitre l’impact des approches participantes dans les projets Le FIDA
(2001) se résume dans les atouts de la participation en notant qu’elle permet de :
- Se garantir que les projets traduisent bien les priorités réelles des bénéficiaires et
soient pertinentes et réalistes de leurs points de vue ;
- Se pourvoir que le projet atteigne la population qu’il vise et écoute leur opinion ;
- Affermir la prise en charge, la motivation et en fin de compte la durabilité ;
- Rendre le projet transparent pour les bénéficiaires ;
- Créer les savoirs ;
- Faciliter la sensibilisation au sommet (partenaires) et à la base (en demandant des
droits sur le plan politique)
- Avertir rapidement les problèmes qui surgissent ;
Le FIDA perpétue en disant que « la participation est un investissement, elle exige plus
de temps et d’argent mais à la longue, elle renforce l’impact. Les projets qui reposent sur les
savoirs locaux et les priorités ont plus de chance d’être durables parce qu’ils sont pertinents,
acceptables pour les bénéficiaires ».
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D’avoir des informations représentatives sur les besoins, les priorités et les
compétences des populations locales, ainsi que l’impact des programmes et des
initiatives du gouvernement ;
D’ajouter les programmes aux besoins locaux ;
De remettre des services de qualité ;
De mobiliser les ressources locales ;
D’améliorer l’utilisation et la maintenance des facilités et service du gouvernement ;
La participation devrait aussi être considérée comme étant un acte politique car elle
permet aux voix de se faire entendre et elle permet aux personnes, aux communautés locales,
et aux gouvernements locaux d’être associés à la prise de décision qui influent sur leurs
avenirs.
VI.1- Le déterminisme.
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individus ont des choix bien que la nature soit déterminante. Claude MAUROIS distingue 04
types de déterminisme à savoir :
Le déterminisme absolu ;
Le déterminisme naturel
Le déterminisme relatif ;
Le déterminisme environnemental ;
VI.2. Le possibilisme.
Paul Vidal de la Blache dans son ouvrage Géographie universelle (1910) défini le
possibilisme comme étant une certaine approche des relations entre l’Homme et la nature,
selon laquelle l’exploitation de l’environnement par les Hommes est fonction des techniques
et des choix que ceux-ci développent. La nature influe sur les lieux d’implantation humains
mais ne le détermine pas, selon la formule « La nature proposes, l’Homme dispose » :
l’Homme choisit d’exploiter ou non les possibilités positives ou négatives offertes par la
nature mais ce dernier est le seul décideur.
CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE.
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La méthodologie est l’ensemble des techniques et outils utilisés pour mener une étude.
Par conséquent, la présentation de notre démarche s’articule comme suit : la phase de l’étude,
les méthodes de collecte des données, la phase de traitement des données collectées, le tableau
d’opérationnalisation des variables, les difficultés rencontrées et les limites de notre étude.
I. Phase de l’étude.
Elle s’articule en 02 sous phases : la phase préparatoire (en salle de classe), la phase
pratique (stage terrain).
La phase préparatoire ou phase de cours en salle avait débuté le 11 octobre 2021 et s’était
achevée le 22 avril 2022. Durant cette période, nos formateurs nous dispensaient des cours
théoriques et pratiques dans les salles de classe avec des exercices d’applications. Ces cours
sont repartis en différents rubriques appelées unités d’enseignements (UE) et se présentent
comme suit :
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- UE 6 : INFORMATIQUE.
Introduction à l’informatique.
Bureautique (Ms Word et Ms Excel).
Analyse des données avec SPSS.
- UE 7 : METHODOLOGIE ET LANGUE.
Méthodologie d’élaboration des monographies.
Anglais économique.
Techniques de rédaction des rapports de stage.
A l’aide de ces cours, nous avons été capables d’assimiler les notions et d’acquérir les
compétences nécessaires à la réalisation d’une étude monographique de territoire et de rédiger
notre rapport de stage.
Pendant cette phase, il est question pour nous de mettre en application tout ce qui a été
dispensé de façon théorique durant notre formation. On entend par stage terrain, la mise en
œuvre des connaissances acquises toute au long de l’année. En effet, pour nous les étudiants il
s’agit de la période la plus attrayante et la plus importante de notre année académique. Notre
stage terrain s’est déroulé du 22 avril au 14 mai 2022 dans la région du Littoral, département
du MOUNGO, arrondissement de DIBOMBARI et de manière plus exacte, dans le village
KOMPINA sous le thème de « La participation des collectivités locales au développement
économique et social ». Durant cette phase, nous nous sommes servis de maints outils de
collecte de données à savoir : l’entretien, la recherche documentaire, l’observation directe, le
recensement démographique et aussi l’enquête socio-économique.
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La collecte des données c’est l’action de recueillir les informations dans le milieu de
l’étude donné tout en se servant des méthodes et outils de collecte de données appropriés. A
cet effet, pendant l’exécution de notre stage terrain, nous avons fait usage des techniques et
outils de collecte de données suivants : les techniques qualitatives et les techniques
quantitatives de collecte des données.
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a) La recherche documentaire.
La recherche documentaire est une méthode de collecte des données incontournable,
peu importe la thématique de l’étude, elle se fait au moyen de l’exploitation de divers
documents. A l’aide de cette technique, nous avons eu le moyen de parcourir au sein du centre
de documentation de l’IPD-AC, des ouvrages, des rapports et mémoires portant sur la
participation, l’économie, le développement durable et aussi le développement
communautaire.
a) L’entretien.
L’entretien sert primordialement à la collecte des données qualitatives. Cette méthode
exige de l’enquêteur une grande capacité d’écoute, une grande aptitude à formuler et à
reformuler les questions et de la rapidité dans la prise des notes. Nos entretiens ont été menés
avec des personnes ressources qui ont une bonne connaissance du village et tout cela dans le
but d’éviter de retenir des données erronées, en clair la désinformation. De ce fait, nous nous
sommes entretenus avec : le chef du village, le fils du chef du village (qui nous a servi de
guide tout au long du stage terrain), les responsables des institutions publiques et privées
(débits de boisson, restaurants, centres de santé, établissements scolaires…). Toutes les
informations recueillies ont été faites à l’aide du guide d’entretien et avec cela nous avons
abordé différents aspects tels que :
L’historique et l’origine du nom du village.
Les habitudes alimentaires et vestimentaires.
La matrice FFOM.
L’organisation administrative, sociale et culturelle.
Il est également important de noter le fait qu’un entretien peut être : Non directif,
semi-directif ou directif.
Photo n°1 : Photo prise lors d’un entretien avec le chef traditionnel de KOMPINA.
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b) L’observation directe.
L’observation directe est une méthode précieuse et peu couteuse, parce qu’elle est mise en
application selon un protocole rigoureux et bien défini. Elle permet la collecte des données sur
les attitudes des individus et de faire des constats qui orientent la formulation des hypothèses
de recherche et l’infirmation ou la confirmation desdites hypothèses. Grace à cette
observation nous avons eu une brève idée sur le mode de vie des villageois, leurs habitudes
alimentaires et vestimentaires, l’état des routes du village et des installations électroniques, la
situation des puits.
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progressive. Suite à la répartition, nous nous sommes servis de la technique par quotas. De
notre enquête sont sortis les résultats suivants :
Premier quartier : sur 120 unités domestiques recensées nous avons enquêté 40.
Deuxième quartier : sur 45 unités domestiques recensées nous avons enquêté 15.
Troisième quartier : sur 16 unités domestiques recensées nous avons enquêté 5.
Quatrième quartier : sur 16 unités domestiques recensées nous avons enquêté 5.
Cinquième quartier : sur 78 unités domestiques recensées nous avons enquêté 26.
Camp 1 : sur les 35 unités domestiques recensées nous avons enquêté 12.
Camp 2 : sur les 28 unités domestiques recensées nous avons enquêté 10.
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15% 3% 8%
13%
17%
21%
22%
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C- La restitution.
Nous avons pratiqué notre stage terrain au village KOMPINA durant la période allant du
22 avril jusqu’au 13 mai. Comme dans la convention, une fin de stage se caractérise par une
restitution. Le nôtre ne s’est pas effectué comme tous les autres, car nous avons dû quitter le
terrain sans avoir restitué à cause de l’absence prolongée du chef du village.
Sources de Moyen de
Hypothèses Variables Indicateurs
vérification vérification
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1- Difficultés rencontrées.
Lors de la réalisation de notre stage sur le terrain, nous avons fait face à des multiples
obstacles notamment;
Avant tout, il est important de mentionner ici que tout travail qu’il soit scientifique,
philosophique ou littéraire, connait des limites à un certain niveau bien que notre thème soit
d’une importance capitale en ce qui concerne le développement de la localité. La limite qui
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relève de notre étude est celle de n’avoir pas pu aller au-delà de notre périmètre d’étude à
cause d’une délimitation de la zone précise à étudier.
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I- MILIEU PHYSIQUE.
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Le milieu physique est au sens large l’ensemble cohérent des conditions naturelles ou
sociales, visibles ou invisibles, qui régissent ou influencent la vie des individus et des
communautés dans un espace donné (geoconfluences.ens-lyon.fr). Pour le géographe, le
milieu n’existe pas en soi : il se définit par rapport à un lieu, une activité, un groupe, un
individu. Il est question pour nous dans cette partie, de présenter le milieu physique de
KOMPINA qui regroupe les éléments tels que : son relief, son climat, son hydrographie, son
sol et sa végétation.
Situation géographique.
Traversé par la nationale N°5, le village KOMPINA ou autrement écrit NKONG
PINA est situé dans l’arrondissement de DIBOMBARI, département du MOUNGO, région
du Littoral entre le 4°21’15¨ latitude Nord et le 9°35’5¨ longitude Est. KOMPINA compte 6
quartiers et 2 camps à savoir : le quartier un, le quartier deux, le quartier trois, le quartier
quatre, le quartier cinq, le quartier six, le camp1 et le camp 2. Cette localité est limitée au nord
par KOMBE, au sud par MALEKE, à l’est par LINGUE et à l’ouest par le village KOTO II.
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LEGENDE
CENTRE DE SANTE
PUITS
CHEFFERIE
EGLISES
CIMETIERE
STADE DE FOOTBALL
USINES
CHANTS
ECOLES
MARCHE
ROUTE
NATIONALE NO 5
ROUTES SECONDAIRES
HEVEA
N
SOURCE
O E
1- Le relief.
Le relief est l’ensemble des inégalités d’une surface topographique comprenant aussi bien
des creux que des élévations (cours de cartographie, UF-EM, IPD-AC, 2022) Le relief de
KOMPINA est composé de plaines et de collines. Ce relief très peu mouvementé dont
l’altitude varie entre 85 et 105m, ne constitue aucune entrave à la pratique de toute activité
agricole. On note en outre une extrême activité agricole notamment au niveau des plaines,
particulièrement en saison sèche. Le transect du village KOMPINA ci-dessous, nous présente
l’allure de son relief.
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Poteau
Arbre Ecole MaisonEglise Chefferie
Maison Marché Eglise Forage Plantation de palmiers à huile
électrique primaire d’habitation d’habitation
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Distance
(m)
Climat CLIMAT EQUATORIAL
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2- Le climat.
L’ensemble des conditions météorologiques moyennes (températures, précipitations,
ensoleillement, humidité de l’air, vitesse des vents, etc.) qui règnent sur une région donnée
durant une longue période permettent de définir son climat (futura-sciences.com). Etant
donné qu’il n’existe pas de station météorologique dans cette localité, nous nous sommes
servis des données de la station météorologique de MBANGA. KOMPINA a un climat
équatorial de type camerounéen. Il se caractérise par deux saisons : une saison sèche allant de
décembre à janvier et une saison pluvieuse allant de février à novembre. La température
moyenne est de 30,5°C. Il est également important de noter que ce climat connait souvent des
perturbations (retard des pluies).
T°= (33+33+33+32+31+29+28+28+28+29+30+32)
T°=30,5°C.
500 250
450
400 200
350
300 150
250
200 100
150
100 50
50
0 0
J F M A M J J A S O N D
Source : Travaux des étudiants, stage terrain de l’UF/EM, 57ème promotion, IPD-AC.
Commentaire :
Au vu des données précédentes, nous observons que les précipitations annuelles s’élèvent
à 2724mm, la température moyenne annuelle est de 30,5°C. On note deux types de saisons :
une saison sèche allant de décembre à janvier, et une saison pluvieuse de février à novembre.
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Le mois le plus pluvieux est celui d’octobre avec 446mm de précipitations et 29°C de
température atmosphérique ; et les mois les plus chauds sont ceux de janvier, février et mars
avec respectivement 49, 117, 192mm de précipitations et à eux tous 33°C de température.
Tout ceci montre à suffisance que KOMPINA a un climat équatorial de type camerounéen.
3- La végétation.
La faune est l’ensemble des espèces animales vivant dans un espace géographique ou un
hab,itat déterminé (www.larousse.fr). A KOMPINA, elle est composée en majorité des
animaux domestiques tels que les chiens, les chats, les poules, les porcs et autres. En outre, on
y retrouve également quelques espèces d’animaux sauvages comme les serpents, les rats
palmistes, les singes.
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4- Le sol et le sous-sol.
Le sol.
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Le sous-sol.
5- L’hydrographie.
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I- Le milieu socioculturel.
1- Historique du village.
KOMPINA qui signifie « Nouveau village » est l’une des localités classées dans le
groupement ABO-SUD, créé en 1902 et qui depuis sa création, a connu le règne de 4 chefs.
Depuis 1977, S.M ATEBA Bonaventure assisté de ses notables assure valablement la
protection des populations et se bat pour le développement du village dont il est leader. L’un
des grands moments de l’histoire de cette localité a été la construction de la voie ferrée à
PK44 qui passe par KOMPINA, traverse NKONGSAMBA et KUMBA en 1908, et par
contre-coup la création de la gare de KOMPINA. Les premiers occupants de cette localité
étaient des BETI, raison pour laquelle jusqu’à nos jours ils y sont retrouvés en grand nombre.
La crise anglophone dans le No-So a favorisé le déplacement des populations du Nord-Ouest
et du Sud-Ouest Cameroun vers des zones où ils se sentiraient en sécurité. C’est ainsi que
KOMPINA accueille des étrangers qui sont aujourd’hui dans cette localité, plus nombreux
que les autochtones.
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Le village KOMPINA est placé sous l’autorité d’un chef de troisième degré, le nommé
Sa Majesté ATEBA Bonaventure. Il est assisté à sa tâche par des chefs de quartiers et de
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camps, ainsi que des notables. L’organisation du pouvoir traditionnel suit un ordre scrupuleux
car l’harmonie au sein de la communauté en dépend.
b) Pouvoir administratif.
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c) Pouvoir religieux.
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D’après nos enquêtes, nous avons constaté qu’à KOMPINA l’univers religieux est
diversifié. C’est la raison pour laquelle on y retrouve des : catholiques (église catholique de
KOMPINA), protestants (église évangélique du Cameroun (E.E.C.)), musulmans (mosquée
de KOMPINA) et en majorité des ouailles des églises de réveil (Full Gospel, Assemblies of
God). Dans cette localité il y a en effet plus d’églises de réveil que d’établissements
scolaires (la distance entre deux églises est souvent de 30m) à croire que dans cette localité la
croyance est plus primordiale que l’éducation.
Le profil institutionnel.
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Il s’agit d’un tableau qui permet d’explorer de façon plus détaillée la nature des
institutions du village, leurs rôles, et leurs degrés d’importance pour la localité.
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Le diagramme de Venn.
C’est une figure qui montre toutes les relations logiques possibles dans une collection
finie de différents ensembles. Il a été conçu autour de 1880 par John Venn.
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En effet, les BETI sont un groupe ethnique descendant des Bantous : NANGA serait leur
ancêtre d’origine Bantou venu d’Égypte et il aurait eu des descendants qui sont : KOLO
BETI, ETON BETI, MVELE BETI, MVAN BETI, MEKA BETI BULU la seule fille et
NTEME le dernier né. Les groupes ethniques majeurs chez les BETI sont les ETON, les
EWONDO, les BULU, les MVELE, les BENE. Le nom BETI dérive de « NTI » qui signifie
seigneur. En gros, les BETI se considère comme une communauté des seigneurs.
La naissance.
La pratique « DIE/ZEN ».
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La femme va généralement accoucher chez ses parents (sans omettre qu’avec l’avancée de
la médecine, à KOMPINA les femmes accouchent dans les centres de santé) et c’est dans sa
famille qu’elle passe son congé de maternité. Après l’accouchement et dès la sortie de la
maternité, on amène la femme à la maison de préférence dans la cuisine de sa mère, on racle
les bords du lit qui a été confectionné pour le rite « DIE » plus précisément le coté avant et
arrière du lit. La poudre recueillie lui est remise pour qu’elle aspire comme prise
(I VEB’ELAN). Cette prise permet de blinder le lit destiné au rite. Et ce blindage permet à la
mère c’est-à-dire « NYENYIA » d’être à l’abri des sorciers ou mieux de toute pratique de
sorcellerie ou de nuisance et l’épargne de tout danger ou même de la présence d’un esprit
maléfique. Après cela, on prend une grande marmite appelée « MIKENGUE » ou une grande
casserole que l’on place à côté du feu. A l’intérieur on met des écorces et des herbes aux
vertus reconnues : L’OVENG ou BUBINGA, l’EZEZAN (NJANSAN), le DUMA ou
Baobab, l’IDZILIK. Il est important de préciser que les boutons et la gale sont les principales
maladies qui menacent la mère et son bébé lorsque leur sanctuaire a été violé par une
personne mal intentionnée. C’est la raison pour laquelle chez les BETI, la femme qui vient
d’accoucher ne salue pas n’importe comment, à la rigueur ne salue même pas.
A la fin du DIE, on ramasse toute la cendre et on prend également la grande marmite qui a
servi à chauffer de l’eau puis on prend un doigt de plantain « INOU IKON » qu’on prépare
dans cette marmite, ensuite on le fait manger à la NYENYIA. Au moment de sortir de la
cuisine, on lui fait encore aspirer la prise du lit du départ. Puis on récupère toute la cendre
amassée qu’on va enterrer sous le pied d’un bananier prêt à porter le régime, c’est pour que la
femme continue d’accoucher, et après enterrement de ces cendres, la femme peut déjà sortir,
vaquer à ses occupations en attendant que son mari vienne la chercher avec beaucoup de
présents pour ses belles-mères. On dit alors qu’il vient « casser la marmite du DIE » en langue
BETI ça se dit « I BOE BIE’E DIE ».
Le mariage.
De façon générale, le mariage peut être défini comme l’union solennelle et officielle de
deux individus qui s’aiment. En Afrique, le mariage a une portée très symbolique et il ne
s’intéresse pas qu’à deux personnes mais, il s’agit de l’union de deux familles toutes entières.
C’est la raison pour laquelle lorsqu’un homme souhaite épouser une femme chez les BETI, il
passe impérativement par la dot.
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La dot est généralement une forme de paiement donné par le futur marié à la famille de la
future mariée en échange de sa main en mariage. Dans le grand groupe ethnique des
FANG-BETI, elle s’effectue de telle sorte que le futur beau-fils doit venir se présenter chez
son futur beau-père en toute humilité en mentionnant la raison de sa présence. A la suite de
cela, des jours plus tard « le toquer-porte » est organisé. Il s’agit d’une petite cérémonie dans
la culture camerounaise apparentée aux fiançailles, au cours de laquelle le futur gendre
transporte 20 litres de vin de palme dans les bras et sur la tête, et vient une fois de plus devant
la famille de sa bien-aimée, signifier sa volonté d’épouser leur fille. La dot ne saurait être la
dot sans la fameuse liste. Et chez les BETI, il est généralement demandé au futur beau-fils :
un sac de morue, 7 dame-jeanne de 20 litres de vin rouge, la construction d’un Aba’a (case
des hommes) pour le père de famille, 2 bouteilles d’ « OWISCHKI », 20 litres d’ODONTOL
et aussi 1.000.000 de Francs CFA à main propre. Ultérieurement, la dot est célébrée en
présence des deux familles, des amis, et de toute personne invitée à prendre part à cet
évènement heureux.
La mort est la perte définitive par une entité vivante (organe, individu, tissu ou cellule)
des propriétés caractéristiques de la vie, entrainant sa destruction (www.larousse.fr). C’est
aussi la cessation complète et définitive de la vie d’un être humain. En ce qui concerne les
rites funéraires chez les BETI, nous parlerons de l’ESSANI qui est un rite d’accompagnement
du défunt dans l’au-delà. Il se pratique à minuit et dure 10 à 15 minutes. Pendant cet
intervalle, on joue du tam-tam, une manière de demander aux ancêtres d’ouvrir les portes afin
d’accueillir leur enfant qui a quitté le monde des vivants. Le tam-tam ici joue le rôle de clé, et
ceux qui tapent sur ces derniers le jouent d’une façon particulière, seuls les initiés y ont droit.
Après cette cérémonie, la veillée mortuaire peut se poursuivre. L’ESSANI est un rite qui
glorifie le défunt et de ce fait ce dernier doit être âgé d’au moins 18 ans).
Le veuvage.
Chez les peuples BETI, la veuve doit se soumettre à l’AKOUSS qui désigne le rituel de
veuvage. La pratique de ce rite a pour but de purifier la veuve en la libérant des méfaits et
dangers surnaturels que provoque la perte d’un partenaire. Il est effectué par les belles-sœurs
qui sont considérées comme des initiés. Après le décès du conjoint d’après les écrits
historiques, une suite de malheurs s’abat sur la partenaire en vie et sa famille d’où la pratique
de l’AKOUSS qui s’articule sur plusieurs étapes. Dès le décès du conjoint, la veuve cesse
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toutes les activités et est forcée de subir des actions humiliantes ; par exemple ; elle ne doit
plus porter des chaussures, ne plus saluer de la main, ne plus regarder les gens dans les yeux,
ne plus dormir dans la chambre conjugale mais sur une natte au salon.
Les interdits.
En pays BETI, l’interdit est appelé « étyi » et il désigne simplement toute chose qui n’est
pas autorisé ou pas accepté par les ancêtres. Il est interdit à la femme enceinte chez les BETI
de manger certains animaux (le serpent, la biche, la tortue) qui pourraient avoir des
représailles sur le nouveau-né. Il leur est également proscrit de tuer des serpents et des
panthères car ceux-ci représentent des totems dans certaines familles. La conséquence de ces
actes sont généralement des maladies mystiques et au pire des cas le décès. Personne n’a non
plus le droit de manger la vipère, le caméléon ou le hibou car ce sont des bêtes qui ont un
rapport avec la mort.
La danse traditionnelle.
La danse traditionnelle BETI s’appelle le « BIKUTSI » et fut instauré par les femmes
mécontentes du fait de ne pas pouvoir exprimer leur avis face à certaines situations car avant
seuls les hommes avaient droit à la parole. A la fin de la journée quand elles rentrent du
marché, elles se mettent ensemble en formant un cercle, dans lequel chacune vient exprimer
sa joie, sa peine, ses frustrations en frappant les mains, souvent les petites lamelles de bois en
leur possession tout en chantant, sous les acclamations des autres femmes qui reprennent en
chœur le refrain, en tapant les pieds au sol.
Source : Cameroun-Tribune.
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
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Les WUM sont un peuple d’Afrique Centrale majoritairement présents dans le Nord-
Ouest Cameroun. Ils s’expriment en plusieurs langues notamment le « gum », le « pidjin » et
l’anglais.
La naissance.
Elle est spéciale quand il s’agit des jumeaux et des triplés. En effet, il suffit de mettre un
arbre de paix et du jujube dans toute la cour de la concession et à l’entrée de la porte
principale pour marquer le territoire et faire savoir aux populations que des jumeaux et/ou des
triplés sont nés dans la maison.
Le veuvage.
Le veuvage chez les femmes WUM n’est pas très codifié ni compliqué. Pour l’occasion,
du couscous est préparé dans une très grande marmite que l’on met dans une assiette et que
l’on dispose dans la cour, accompagné des arachides posés dans un panier tissé en rotin. Ce
repas est servi aux personnes présentes et celles-ci doivent tout manger sur place. A la suite de
cela, une poule est tuée par les hommes et le jour où l’on enterre le défunt, la famille de la
veuve vient avec du mais pour le mener à sa dernière demeure respectueusement.
La danse traditionnelle.
La danse traditionnelle des WUM s’appelle le « Dwo ». C’est une danse qui est pratiquée
quand un homme se marie et surtout quand ils forment un couple bien posé. C’est une danse
qui pénalise beaucoup plus la femme pour la corriger en cas d’infidélité de sa part et pendant
l’exécution de la danse la femme n’enlace pas son mari. La tenue traditionnelle du Dwo c’est
le « Ndop » attaché autour des reins de la femme.
Ici on s’intéresse aux différentes organisations et associations qui ont été créés dans le
village, ainsi que les activités que celles-ci mènent.
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Photo n°13 : CDC coopérative de KOMPINA. Photo n°14 : Plaque de la CDC coopérative de
KOMPINA.
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
Source : Google.
g) L’habitat.
En géographie, l’habitat peut être défini comme l’organisation des habitations sur un
espace donné (geoconfluences.ens-lyon.fr). C’est aussi le mode d’occupation de l’espace par
l’homme à des fins de logement. A KOMPINA, les habitations sont en majorité positionnées
de façon anarchique par contre toutes les maisons ne se ressemblent pas pour autant. On note
une pléthore de types d’habitat comme les maisons en planches, en parpaings, en terre
battue… Nous avons recensé les maisons habitées et non-habitées. Elles sont regroupées dans
le tableau suivant :
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
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200
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Po ss
Po
1. La population.
L’ensemble des habitants occupants un espace donné s’appelle la population. Durant notre
recensement effectué à KOMPINA, nous avons identifié une population de 1470 habitants,
soit 741 hommes et 729 femmes.
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VILLAGE KOMPINA
[60 et plus
[55;59[
[50;54[
[45;49[
[40;44[
[35;39[
[30;34[
[25;29[
[20;24[
[15;19[
[10,14[
[5;9[
[0;4[
150 100 50 0 50 100 150
Masculin Féminin
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VILLAGE KOMPINA
500
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
BAMILEKE
BANTOU
ABO
NORDISTE
NIGERIAN
MALIEN
TCHADIEN
MASCULIN FEMININ
Le niveau d’instruction.
Ici, nous avons la possibilité de connaitre le niveau académique de la population du
village.
Tableau n°13 : Répartition de la population selon le niveau académique.
NIVEAU SEXE
TOTAL
D'INSTRUCTION Masculin Féminin
Pas en âge de fréquenter 42 40 82
Ecole primaire 140 147 287
CEP 180 167 347
Ecole secondaire 107 105 212
BEPC 36 39 75
CAP 26 20 46
Probatoire 40 58 98
BACC 35 31 66
BACC+2 36 20 56
BACC+3 19 30 49
Licence 20 17 37
Master 9 4 13
Non scolarisé 61 41 102
Total 751 719 1470
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180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
er re CEP re C P re C 2 3 e er é
e nt ai da i B EP CA toi BAC CC+ CC+ enc ast laris
m n a A A i c
qu pri co ob B B L M sco
fré ole se Pr n
de
Ec ol
e No
e Ec
âg
s en
Pa
Masculin Féminin
Le tableau et le diagramme ci-dessus nous renseigne sur le fait que la majeure partie de
la population de KOMPINA a un niveau d’instruction se limitant au Certificat d’Études
Primaires (CEP) et également, fréquente l’école primaire. C’est à titre illustratif que nous que
347 personnes dans cette localité ont un niveau CEP soit 180 hommes et 167 femmes. 287
personnes font l’école primaire (ou éventuellement ce sont arrêtées dans leurs études au
primaire), soit 140 hommes et 147 femmes.
Ménagères 0 29
Chômeurs 10 16
Mécaniciens 24 0
Infirmiers/Médecins 9 13
Enseignants 9 12
Techniciens 16 0
Coiffeurs 4 8
Maçons 12 0
Menuisiers 11 0
Soudeurs 6 0
Agent de sécurité 4 0
Cordonniers 3 0
Décorateurs 1 2
Autres 206 244
Total 803 665
250
200
150
100
50
0
rs ts ile rs rs rs rs es rs ns ns ts ns rs ns rs rs té rs rs es
teu çan 'hu lleu ffeu urie veu gèr eu icie eci nan icie ffeu aço isie deu curi nie teu utr
va er d ei u t le a om n éd ig n oi M enu ou sé don ora A
lti m rs Cu Cha Cou E én Ch éca /M nse ech C S e or éc
Cu om seu M M ers E T M td C D
C es i en
P r m g
fir A
In
Hommes Femmes
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
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2. La situation matrimoniale.
En menant notre étude dans la localité, nous avons remarqué des situations
matrimoniales variées en fonction de chaque habitant.
Sexe
Statuts Total Pourcentage
Masculin Féminin
Mariés(es) 37 33 70 62%
Divorcés(es
) 0 2 2 2%
Célibataires 17 19 36 32%
Veufs (ves) 3 2 5 4%
Total 57 56 113 100%
Veufs(ves)
5%
Céli-
bataires
30%
Mariés(e
s)
65%
Commentaire :
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
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Il est clair de constater que plus de la moitié de la population soit 62% est sous un statut
marié. Ensuite, 32% sont célibataires, 4% de veufs et 2% de divorcés.
3- Le mouvement démographique.
Habituellement, le mouvement naturel peut être caractérisé comme l’ensemble des
évènements des évènements de naissances et de décès dans une population. Elle permet aussi
de déterminer le taux de natalité, le taux de mortalité et également le taux de fécondité de
ladite population.
L’équation fondamentale en démographie : P₊₁=P+ (N-D) + (I+E)
P : population ;
N : effectif des naissances pendant l’année (entre n+1 et n) ;
n : année quelconque ;
D : effectif des décès pendant l’année (entre n+1 et n) ;
I : effectif des immigrants dans un territoire donné (entre n+1 et n) ;
E : effectif des émigrants dans un territoire donné (entre n+1 et n).
L’accroissement de la population de KOMPINA au cours des trois dernières années est
présenté sur le tableau ci-dessous :
ANNEE EFFECTI
F
2020 1385
2021 1513
2022 1470
La population moyenne est le quotient de l’année suivante sur deux, elle permettra de
déterminer les taux tels que : le taux de natalité, le taux de mortalité et le taux net de
migration.
EMP= (Pₙ+Pₙ₊ı) /2
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
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a) La natalité.
La natalité est une étude du nombre de naissances au sein d’une population au cours
d’une période bien déterminée. Il est aussi appelé taux brut de natalité. Pour l’obtention du
taux brut de natalité de KOMPINA de 2020 à avril 2022, nous avons appliqué la formule
suivante :
nombre de naissances durant l' année
Taux brut de natalité = × 1000
effectif moyen de l a population
Commentaire :
Le précédent tableau nous montre qu’en 2020, il y a eu 52 naissances à KOMPINA
pour un taux de 49%, 41 en 2021pour un taux de 38% et 14 de janvier à avril 2022 pour un
taux de 13%.
b) La mortalité.
Elle désigne le rapport du nombre de naissances enregistrées par l’effectif de la
population d’un pays pendant une période donnée. Encore appelée taux brut de mortalité, sa
relation est la suivante :
nombre de décès durant l' année
Taux brut de mortalité= × 1000
effectif moyende la population
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
S
2020 38 62%
2021 12 20%
2022 11 18%
TOTAL 61 100%
Commentaire :
Ainsi donc, à KOMPINA l’on enregistre plus de naissances que décès et la première
cause de cela est l’ignorance de la population sur les méthodes de contraception et la non-
maitrise du planning familial. Les grossesses précoces aussi y sont pour quelque chose. A
l’aide de ces tableaux, nous pouvons calculer le taux d’accroissement naturel qui est la
différence entre le taux de natalité et le taux de mortalité.
La migration est le déplacement d’un individu d’un lieu à un autre. Le terme migration
englobe deux autres à savoir : l’immigration et l’émigration. Dans le cadre de notre étude à
KOMPINA, l’immigration est le fait pour un habitant du village de le quitter et d’aller dans
un autre ou bien vers une ville pour des raisons économiques, familiales ou sociétales… Par
contre, l’émigration est le fait pour des individus étrangers de venir s’installer dans le village
pour y vivre. Afin de déterminer le taux net de migration (TNM) qui est le quotient du solde
migratoire avec la population moyenne, nous devons tout d’abord déterminer le solde
migratoire qui est la différence entre l’immigration et l’émigration.
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
A- LE SECTEUR PRIMAIRE.
L’agriculture.
L’agriculture est l’ensemble des activités développées par l’homme dans un milieu
biologique et socio-économique donné, pour obtenir les produits végétaux et animaux qui lui
sont utiles, en particulier ceux destinés à son alimentation (www.larousse.fr). L’agriculture
est un secteur clé de l’économie camerounaise et par ricochet de KOMPINA. Elle représente
l’activité économique exercée par plus de la moitié de la population avec la forte production
d’huile de palme et de caoutchouc naturel dans le village. La palmeraie de KOMPINA est
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
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d’une superficie de 2100 ha et elle a été par les allemands sur l’initiative de la K.E.G
(Kamerun Eisenbahn Geselschaft). En dehors des plantations semi-modernes, nous avons
aussi d’autres qui sont traditionnelles comme l’igname, le manioc, le macabo, la patate…
L’autoconsommation vaut 70% de la production et la plupart des champs sont de type
agricole.
Opérations
Cultures culturales Jan. Fev. Mar. Avr. Mai Juin Juil. Aout Sep. Oct. Nov. Dec.
Défrichage
Palmiers à Semis
huile Entretien
Récolte
Défrichage
Semis
Hévéa
Entretien
Récolte
Défrichage
Mais et Semis
arachide Entretien
Récolte
Défrichage
Semis
Haricot
Entretien
Récolte
Défrichage
Semis
Manioc
Entretien
Récolte
Défrichage
Semis
Patate
Entretien
Récolte
Défrichage
Semis
Macabo
Entretien
Récolte
Défrichage
Semis
Igname
Entretien
Récolte
Défrichage
Pistache
Semis
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
Entretien
Récolte
Défrichage
Semis
Plantain
Entretien
Récolte
La cueillette.
La cueillette est aussi une activité fortement pratiquée par les villageois car tous s’en
vont en forêt, cueillent des fruits noirs et d’autres fruits sauvages.
La chasse.
La chasse est plutôt illicite et elle se limite aux animaux comme des hérissons, des
rats palmistes etc.
B- LE SECTEUR SECONDAIRE
L’artisanat
L’industrie.
L’industrie dans cette localité est principalement centrée sur la transformation des noix
de palme en huile ; et de l’hévéa en caoutchouc. Nous avons aussi des simples
transformations comme celle du manioc en bâtons de manioc. Le processus de transformation
des noix en huile de palme est le suivant :
- Retirer les petites noix au milieu (les bébés) et mettre dans un plastique où l’on a mis
du sable.
- Lorsqu’on cueille les palmes, l’on retire noix par noix et l’on met dans un fut qui sert
de marmite sur un feu de bois.
- Lorsque les noix sont très bien cuites, on les met dans un pressoir.
- Les noix étant pressées, l’on met la pulpe dans un fut plein d’eau et l’on remue
progressivement pour rendre le mélange léger.
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
C- LE SECTEUR TERTIAIRE.
Le commerce.
Il s’agit d’une activité économique d’achat et de reventes des biens et des services
(fr.m.wikipedia.org). Le seul marché de KOMPINA est hebdomadaire en ce sens qu’il n’est
ouvert que les jeudis. Après l’agriculture, le commerce est l’activité économique la plus
pratiquée car dans la localité nous avons pleins de boutiques, de comptoirs, de quincailleries,
de petits restaurants, des bars etc.
Les services.
La définition d’un service dans le contexte de l’économie est une prestation qui consiste
à la mise à disposition d’une capacité technique ou intellectuelle ou en la fourniture d’un
travail directement utile pour l’usager, sans transformation de matière (fr.m.wikipedia.org).
Il s’agit à cet effet de la santé, de l’éducation, de l’eau, du transport et de l’électricité.
La santé.
A KOMPINA nous avons 4 instituts sanitaires mais dans le cadre de notre travail,
nous nous sommes intéressés à 2 d’entre eux. Il s’agit du HEALTH CENTER de
KOMPINNA et du centre de santé SAMARITAN. HEALTH CENTER appartient à l’état et a
été créé en 1999, et le service a débuté durant la même année. Le centre de santé est équipé de
8 lits, d’une maternité et d’une pharmacie. En revanche, il ne possède pas de laboratoire, pas
de réfrigérateur, aucun point d’eau (le personnel utilise l’eau de pluie qu’il recueille dans des
récipients) et ce n’est que la petite chirurgie qui s’y fait. Les problèmes de ce centre de santé
sont :
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
Du coté de SAMARITAN, il s’agit d’un centre hospitalier privé créé 2015 et mis en
service en 2019. Il est doté de 12 lits, d’1 labo, d’une salle de maternité, d’une pharmacie,
d’un réfrigérateur, d’un stérilisateur.
Photo : Hôpital
privé de
KOMPINA.
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
L’éducation.
C’est l’ensemble des règles de conduite sociale et la formation des facultés physiques,
morales et intellectuelles qui président à la formation de la personnalité. La scolarisation est
indispensable dans le processus de développement d’un individu. Le plan scolaire de
KOMPINA est constitué de :
Photo n°26 : Passage des étudiants de l’IPD- Photo n°27 : Passage des étudiants de
AC à l’OPEN COMPREHENSIVE l’IPD-AC à l’école primaire AFANWI.
COLLEGE.
Les transports.
Le transport désigne le moyen de déplacement des personnes et des biens. Les moyens
de transport les plus utilisés sont les voitures, les motocyclettes, les bus, les tricycles etc.
L’eau.
A KOMPINA, les populations s’approvisionnent en eau par des forages, des puits, les
eaux de pluie et des sources.
Moyen Effectif %
Source 3 2,65
Forage 11 9,73
Puits 68 60,18
Autre 31 27,43
TOTAL 113 100
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VILLAGE KOMPINA
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
Chart Title
70
60
50
40
30
20
10
0
Source Forage Puits Autre
Photo n°28 : Pompe du village. Photo n°29 : Puits d’une école primaire.
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
Le village KOMPINA est alimenté par une ligne électrique. Mais le manque
d’électricité dans cette zone est incessant. Les coupures d’électricité peuvent s’étendre sur 09
mois voire plus. Ceci est l’un des problèmes majeurs de cette localité.
EFFECTIF
POTEAUX S %
Eclairés 63 55,75
Non-
éclairés 50 44,25
TOTAL 113 100
Non-éclairés
44% Eclairés
56%
Eclairés Non-éclairés
Tableau n°24 : Avis des ménages sur l’éclairage des rues de KOMPINA.
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
ECLAIRAGE AVIS %
Bien-éclairé 0 0
Moyennement éclairé 26 23
Faiblement éclairé 87 77
TOTAL 113 100
Schéma n°17 : Avis des ménages sur l’éclairage des rues de KOMPINA.
Chart Title
23%
Bien-éclairé
Moyennement éclairé
Faiblement éclairé
77%
LE CIRCUIT ECONOMIQUE.
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
Les ménages : ils utilisent une partie des revenus de leurs activités pour acheter des
produits (nourriture, boisson, vêtements…) et des services (transport, logement,
santé…) nécessaires à leur bien-être.
Les unités commerciales : il s’agit des entreprises, boutiques, débits de boisson, et
autres qui proposent des services aux ménages en fonction de leurs besoins.
Les administrations : elles sont composées de la chefferie, les églises, les écoles, les
hôpitaux, qui offrent des services divers aux ménages comme l’accès à l’éducation, à
la santé, aux règlements des conflits…
L’extérieur : Il est représenté par le marché de KOMPINA qui offre aux populations
du village l’accès à des produits de première nécessité mais aussi il permet d’autres
villages voisins de bénéficier des denrées rares ou manquantes sur leur territoire.
Unités
commerciales Biens et services
- Débits de
boisson.
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- Boutiques.
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VILLAGE KOMPINA
Achat Impôts,
de biens taxes,
et main dons…
d’œuvre
Extérieur
Prêts et
Epargne intérêts
Dons
Institutions sans but
lucratif aux services de Cotisations
Cotisations ménages
Associations et tontines
Biens et services
Revenus
FORCES FAIBLESSES
-Plantations de palmiers à huile et d’hévéa. -Ouverture une seule fois par semaine du
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
OPPORTUNITES MENACES
INTRODUCTION :
Dans ce chapitre, il est question dans un premier temps de faire une synthèse de
l’étude à partir de l’analyse des données présentées antérieurement, et dans un second temps
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
de vérifier les hypothèses afin de proposer aux différents problèmes des populations de
KOMPINA, des solutions pour un développement durable.
Durant tout le temps d’exécution de notre étude, nous avons déniché des indicateurs de
développement sur plusieurs plans :
1- L’aspect environnemental.
KOMPINA est une localité située dans le Littoral Cameroun, département du MOUNGO,
arrondissement de DIBOMBARI. Elle est située sur une pente d’altitude de 85 à 105m et par
conséquent son relief est assez accidenté. On y retrouve un climat de type camerounéen
caractérisé par une pluviométrie étendue sur 10 mois avec des précipitations annuelles de
2724mm. Le sol de KOMPINA est argilo-sableux et sa végétation est en majorité composée
de palmiers à huile et d’hévéa. En ce qui concerne l’hydrographie, on y rencontre 03
sources d’eau.
2- L’aspect socio-culturel.
3- L’aspect économique.
L’agriculture à KOMPINA est l’activité économique la plus pratiquée par les populations
et la plus répandue avec de milliers d’hectare de plantations de palmiers et d’hévéa.
L’industrie et le commerce aussi occupent une place assez importante dans l’économie du
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
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village parce que les noix de palmes récoltées sont transformées en huile puis, cette huile de
palme est vendue dans le village et même hors de la région voire du pays.
En dépit des efforts fournis par les uns et les autres pour améliorer les conditions de
vie de la population de KOMPINA, de nombreux tumultes sont encore présents comme
nous l’avons énoncé dans la matrice FFOM.
Afin de boucler cette partie de notre travail nous allons établir une liste des
suggestions que nous avons faites pour résoudre les problèmes mentionnés
antérieurement.
Rédigé et présenté par BOUJEKE MOUKA, HASSAN ZAKARIA et TCHANA YVONNELLA. Page 101
LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
CONCLUSION GENERALE.
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
En définitive, notre étude nous a permis non seulement de renforcer nos capacités sous
plusieurs aspects comme le développement personnel, la prise de parole en public, la
confiance en soi, mais aussi de faire découvrir aux populations de KOMPINA des paramètres
inconnus pour eux à propos de leur village et aussi de leur faire constater les tares de ce
dernier. Il est important de réaffirmer aussi la nécessaire prise en compte du développement
durable dans la gouvernance locale en élaborant des actions de développement dans un souci
d’équité sociale et de respect de l’environnement. Dès lors, peut-on dire que le développement
participatif est un processus sans lequel les Objectifs du Millénaire pour le développement
(OMD) auront lieu ?
BIBLIOGRAPHIE.
Dictionnaires.
La Toupie (2004),
Ouvrages.
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LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
VILLAGE KOMPINA
PLOTTU (1998),
Georges GONTCHAFORT,
GOUSSAUT (1960),
BOUAZZOUI (1994),
AJJANI (1996),
SCHWARZ (1997),
LE FIDA (2001),
RIITER,
Rapports.
WEBOGRAPHIE.
https://fr.m.wikipédia.org
Rédigé et présenté par BOUJEKE MOUKA, HASSAN ZAKARIA et TCHANA YVONNELLA. Page 104
LA PARTICIPATION DES COLLECTIVITES LOCALES AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL : CAS DU
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http://geoconfluences.ens-lyon.fr
https://www.futura-sciences.com
www.techno-sciences.net
www.larousse.net
www.crntl.fr
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Annexes
Attestations de stage.
Questionnaire d’enquête.
Fiche de recensement.
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