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Apaiser les relations

avec nos enfants


Dalila Lassouaoui
ET SI NOUS ARRÊTIONS DE
CATALOGUER NOS
ENFANTS ?

tu es
paresseux
Tu es
méchant
tu es
malpoli

tu es bête
mais tu ne
sais rien faire
ma parole !

1
C’est quelque chose que nous faisons inconsciemment,
sans forcément penser à mal, et pourtant, c’est une
habitude à éviter, et ce pour plusieurs raisons, parmi
lesquelles :
- C’est très blessant - imaginez recevoir ce type de
remarques à longueur de journée, est-ce que vous
apprécieriez ?
- Cela va s’inscrire dans l’inconscient de l’enfant, qui
peut prendre le pli et adopter cette posture tant décriée,
et à vie…
2
Alors, comment faut-il faire ?
Remplacer le « TU » PAR LE « JE »

Au lieu de
Cela correspond à décrire ce
qu’il se passe en nous, la
sensation que cela nous Que tu es
procure lorsque notre enfant bordélique
fait quelque chose qui nous
déplaît, au lieu de se focaliser
sur l’enfant ou le culpabiliser.
dire plutôt

Je n’aime pas quand la


maison est en désordre,
je me sens submergé(e)

Au lieu de

Arrête de crier, tu
me casses mes
oreilles

privilégier

Je n’aime pas quand tu


cries trop fort, ça me fait
mal à la tête

3
C’est certes une gymnastique si
nous n’en avons pas forcément
l’habitude, mais je vous garantis
que cela améliorera vos rapports
avec votre ou vos enfant(s).

Cela ne signifie pas que vous


cautionnez la « bêtise », mais
simplement que vous n’associez
pas votre enfant à cette dernière.
Et c’est très important pour son
bon développement.
Je rappelle qu’il ne s’agit pas ici
d’une solution miracle pour que
votre enfant vous obéisse,
simplement de formulations
permettant une communication
plus harmonieuse avec lui.

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PLACE AU JEU

Il est temps de nous rappeler quel


enfant nous étions, Ouvrons la porte à
une nouvelle voie de communication
avec nos enfants, et avec nous-même !

Les enfants aiment quand leurs parents leur


racontent leurs histoires de jeunesse, ils
comprennent qu’ils ont été eux aussi des enfants
dans le passé… et vous-même allez dérouler le fil de
votre vie et repenser à ce que vous aimiez faire
étant petit(e).
Était-ce peindre ? Faire de la corde à sauter ?
Fabriquer des pompons ? Faire du coloriage ? Jouer
à la poupée ? Jouer aux voitures ? Grimper ?

Faites-le avec votre enfant (mais ne le forcez


pas) ! Proposez à votre enfant de participer à
l’une de vos activités fétiches. S’il ne veut pas,
rien ne vous empêche de vous y mettre toute
seule!
Et qui sait, peut-être souhaitera-t-il vous
rejoindre. Moments de complicité garantis !
5
A retenir

Nous devons prendre conscience que nos enfants,


sont des êtres qui dépendent de nous, de part le
rôle que nous avons.

Nous avons la tâche de les accompagner pour


devenir de adultes forts, capable de changer leur
environnement de manière positif.

Accompagnez les avec bienveillance, remplissez


leur réservoir affectif autant de fois que votre
enfant le demande. C'est par ce biais que son
cerveau va créer des connexions et se développer.

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