Le journal de la 3D en 3D
une publication du portail
Editorial
Ne dites pas à ma mère que je fais
de la CAO, elle me croit expert en
conception mécanique ...
Expert en CAO ? Trop souvent ce
terme est utilisé pour justifier d’une
longue expérience sur un logiciel
3D. La technique nécessiterait-elle
une si longue expérience et un tel
niveau d’expertise pour être pleine-
ment productive ?
J’ai dirigé pendant environ dix ans
deux centres de formation CAO. Ne
comptez donc pas sur moi pour af-
firmer que la formation peut être
négligée ou qu’une productivité
maximale est atteinte après un
stage, sans une période variable
d’apprentissage.
Mais un bon expert est avant tout,
par exemple, un bon mécanicien. Il
est même parfois l’expert du produit
que conçoit sa société, ou l’expert
méthodes qui sait préparer les
outillages, celui qui sait imaginer et
mettre en forme une machine spé-
ciale. Doit-il, en plus, devenir un
« pro » de la CAO ?
SolidWorks veut casser ce mythe
du logiciel lourd et complexe où le
concepteur dépense son énergie à
« faire de la CAO » plutôt qu’à inno-
ver. Il se refuse à considérer comme
une fatalité le fait que 80% du temps
puisse être consacré à la quête de
la commande, à la vérification des
contraintes, à la recherche du bon
ordre de construction ou à la mise
en plan.
Conçu dès son origine pour être in-
tuitif, SolidWorks est progressive-
ment devenu « expert » pour que le
savoir-faire métier et l’innovation re-
viennent aux commandes !
Bonne lecture
Denis LOURME
Directeur du portail CAO.fr.
SolidWorks 2007
l’imagination aux commandes
Avec plus de 600 000 licences installées dans le monde, il n’y a guère
de secteurs d’activité qui n’aient enrichi le « patrimoine de références »
de SolidWorks. Pour accroître encore la satisfaction de ses utilisateurs
et en attirer de nouveaux, l’éditeur s’est mis en tête de rendre au métier
de concepteur la place qu’il mérite : la première.
.SolidWorks ne se résume pas à SWIFT
(SolidWorks Intelligent Feature Technology
– voir page 2) mais ce nouveau concept de
fonctions expertes traduit bien la nouvelle
orientation de l’éditeur : permettre à l’utili-
sateur de se concentrer sur son modèle plu-
tôt que sur le logiciel.
dans ce numéro
Seabotix, mis à flot plus
vite grâce à SolidWorks :
modèle 3D. (Page 2).
SWIFT le fait pour vous.
(Page 2). Les solutions
d’analyse (Page 3).
Mitsubishi Motors Sports
gagne aussi sur les délais :
modèle 3D. (Page 3).
Quatre questions à
Alexandre TARTAS,
Responsable SolidWorks
Europe de l’Ouest.
(Page 4).
infos pratiques
En dernière page :
Liens utiles - Abonnez-vous à la lettre
gratuite d’information de CAO.fr - Veille tech-
nologique : découvrez le CADreport édition
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nes parutions de (3D)2
Février 2007 N°5
le produit du mois
Pourquoi ce choix technologique et ce dis-
cours séduisent-ils les sociétés faisant le
« saut » vers la troisième dimension ?
L’utilisateur d’un logiciel de DAO va vite,
mais ce n’est qu’une illusion. La gestion des
vues, les corrections se font à l’aide de fonc-
tions simples - traits, cercles, cotes, ... - mais
correspondent toujours à un temps passé
sans valeur ajoutée et, naturellement, les
exploitations du modèle numérique sont
inexistantes, par absence même de modèle.
Néanmoins, l’opérateur 2D reste d’autant
plus concentré sur son produit final qu’il est
contraint de l’imaginer visuellement en per-
manence.
Maintenant que les prix des solutions volu-
miques ont fortement baissé, le principal
frein est l’appréhension de la complexité du
logiciel (on peut y ajouter l’exploitation des
études passées).
Il n’est pas réaliste de faire croire que la CAO
est aussi simple qu’un logiciel 2D. Mais au
moins peut-on promettre à l’utilisateur que
l’acquisition des méthodes de travail et des
fonctions du logiciel viendront enrichir sa
compétence métier et non l’affaiblir.
Il reste encore des pistes à explorer pour
que les solutions de CAO prennent en
charge des opérations longues à faible va-
leur ajoutée. L’équipe de SolidWorks a, en
tout cas, décidé de les parcourir. Elle vous
invite même à donner votre avis sur certai-
nes de ses orientations de développement,
par le biais de son nouveau laboratoire en
ligne SolidWorks Labs (à découvrir sur
http://labs.solidworks.com). p1
 Seabotix sait ce que « plus loin » veut dire
Plus libre
Le Seabotix LBV est le premier submersi-
ble de poche fabriqué en série.
Pour concevoir sa gamme de robots sous-
marins, la société californienne Seabotix a
retenu SolidWorks en raison de sa facilité
Ne vous fiez pas aux
apparences ! La longueur
du Seabotix LBV150SE
(LBV = Little Benthic Vehicle)
n’est que de 53 cm sans la
pince et il pèse moins de 11
kilos ! Il est relié au bateau par
un câble de 175 mètres et peut
plonger à une profondeur de
150 mètres. L'ensemble est
manoeuvré grâce à une petite
centrale de commande et à un
écran vidéo. Deux caméras
placées à l'avant de l'engin
(derrière la vitre) permettent de
guider l'appareil et d'animer la
pince.
Vous trouverez des vidéos sur
le site www.seabotix.com. Modèle 3D
Plus vite SWIFT : laissez le faire ...
Littéralement, SWIFT se traduit par rapide.
Pour SolidWorks et ses utilisateurs, ce mot
signifie aussi SolidWorks Intelligent
Feature Technology. C’est avec la version
2007 que ces « fonctions intelligentes » ont
été introduites autour de quatre axes :
FeatureXpert s’attaque pour vous aux dé-
pouilles et aux congés de raccordement, les
«bêtes noires» des concepteurs. Appliquées
le plus souvent à des pièces composées de
multiples éléments, ces fonctions obligent
généralement l’utilisateur à procéder à des
sélections multiples et à une réflexion lon-
gue sur l’ordre de réalisation. Des retours
en arrière sont fréquents si une dépouille
doit être faite alors que les congés avaient
déjà été réalisés. FeatureXpert réalise les
congés en une seule sélection des volumes,
tout en permettant d’agir ensuite sur un ou
une sélection de raccordements créés (par
exemple, changer tous les congés de rayon
de 2mm en rayons de 3mm). Si une dépouille
d'emploi, de ses fonctionnalités de commu-
nication et de ses capacités de modélisa-
tion des surfaces et de formes organiques.
Elle a divisé par deux le temps de concep-
tion de ses engins en l’associant au logiciel
d'analyse CosmosWorks. Seabotix a éga-
lement baissé les coûts de modification de
l'outillage, assuré un échange efficace des
Pour manipuler ce modèle, téléchargez
la revue à l’adresse www.cao.fr/3dcarre/numero2
Zoom sur le modèle
doit être réalisée ensuite, il gèrera lui-même
l’ordre des fonctions pour assurer l’intégrité
de l’ensemble.
MateXpert se charge d’assurer la cohé-
rence de l’assemblage, tout en vérifiant que
les contraintes entre les pièces sont respec-
tées. MateXpert signale par exemple les zo-
nes où un conflit de contraintes apparaît et
propose à l’utilisateur de garder ou de mo-
difier cette contrainte.
Pour voir une vidéo illustrant FeatureXpert
et MateXpert, cliquez sur l’image ci-dessus.
informations relatives à la conception entre
plusieurs sites et a pu ainsi lancer rapide-
ment le premier engin télécommandé en-
tièrement submersible de faible poids et de
coût modéré sur un marché de masse.
Le LBV fait partie des exercices proposés
et guidés dans le cadre du programme
« éducation » de SolidWorks (en savoir +)
Retour pleine page Aide
DimXpert accélère la mise en plan. A partir
des paramètres qui ont servi à la concep-
tion du modèle, DimXpert proposera des
schémas de cotation appropriés après avoir
identifié les fonctions de fabrication. Il ana-
lysera également le contenu des vues de
manière à proposer, par exemple, la cota-
tion unique de trois trous oblongs identiques.
SketchXpert facilite la création et le
paramétrage d’esquisse 2D. Particulière-
ment utile lors de la reprise de dessins non
paramétrés (par exemple au format DWG),
il analysera la topologie du croquis pour pro-
poser un jeu cohérent de paramètres. Il dé-
tectera par exemple les congés identiques
et proposer à l’utilisateur d’y appliquer un
rayon commun. Lui laissant le choix final, il
mettra aussi en évidence les surcontraintes
et proposera des solutions.
Ces quatre fonctions de la technologie
SWIFT sont les premières d’une série qui
enrichira SolidWorks au fil des versions,
avec un leitmotiv commun : proposer
plutôt qu’imposer. p2
 Mitsubishi Motors Sports
Expérience
gagne aussi le pari des délais
Les passionnés l’auront reconnue : Cette
Mitsubishi Pajero Evolution, pilotée par
Stephane Peterhansel a remporté la 29ème
édition du « Dakar », le 21 janvier dernier.
Mitsubishi Motors Sports (MMSP, située à
Pont de Vaux - Ain) est habituée aux victoires
sur ce rallye mythique (12 victoires, dont 7 con-
sécutives sur les dernières éditions).
Filiale du groupe Mitubishi, MMSP est char-
gée de la conception, de la fabrication et de
la préparation des véhicules participant au
championnat du monde des Rallye-Raid et du
Dakar (une autre unité en Angleterre a une
activité identique pour le championnat du
monde des Rallyes). A la différence de l’in-
dustrie automobile classique, MMSP part
d’une feuille blanche pour chaque nouvelle
voiture et seules quelques unités sont fabri-
quées. Chacune tiendra d’ailleurs compte de
la morphologie de son pilote.
MMSP (48 personnes, dont 5 au Département
Technique Ingénierie) a également en charge
l’assistance pendant les rallyes.
Seule la carrosserie (en carbone) et le mo-
teur sont modélisés au Japon. MMSP conçoit
tout le reste et assure la fabrication et le mon-
tage. Le châssis tubulaire est l’élément prin-
cipal auquel seront fixés tous les organes mé-
caniques (transmissions, suspensions, boite
de vitesse, …) mais aussi le plancher, les siè-
ges, ainsi qu’un réservoir de 520 litres et 4
roues de secours ! MMSP est amenée égale-
ment à modifier la carrosserie (aérations, …)
qu’elle a reçue au format IGES.
plus sur Mistsubishi Motors Sports : cliquez ici
Pour manipuler ce
modèle, téléchargez
la revue à l’adresse
www.cao.fr/3dcarre/numero2
Modèle 3D Zoom sur le modèle
Pour tenir les délais - 11 mois entre le début
des études sur la Pajero Evolution et son pre-
mier rallye ! - MMSP s’est dotée de 4 licences
SolidWorks 2007, dont une « Office
Premium ». Cette dernière permet de valider
et d’optimiser la structure tubulaire en analy-
sant, avec COSMOSWorks, les contraintes
induites par les torsions et flexions qu’on peut
imaginer aisément en situation de compéti-
tion ! « Ces analyses se font en cours de con-
ception et nous évitent de revenir trop loin en
arrière si une structure est à consolider » pré-
cise Max FELTER, ingénieur en chef, « nous
pouvons disposer de l’assemblage complet du
véhicule sous SolidWorks, et chaque interve-
nant peut ainsi accéder à la pièce ou au sous-
ensemble sur lequel il doit travailler. Nous uti-
lisons PDMWorks Workgroup pour gérer les
révisions des fichiers des pièces et des sous-
ensembles. »
« Tout au long de l’étude et même de la vie du
véhicule, chacun est amené à travailler indif-
féremment sur la carrosserie, le châssis ou
les autres organes mécaniques, et donc à uti-
liser un grand nombre de fonctions du logiciel
de façon épisodique. Ce serait un pari difficile
à tenir si nous ne disposions pas d’un outil à
la fois complet et simple de prise en main ».
SolidWorks est utilisé chez MMSP depuis
1996. On peut imaginer qu’il accompagnera
encore de nombreuses victoires.
MMSP fait confiance à Axemble revendeur
et intégrateur SolidWorks pour l’implémenta-
tion du logiciel, la formation et le support.
Retour pleine page Aide
Valider
Simuler les conditions d’utilisation d’une pièce
ou d’un assemblage était autrefois l’apanage
d’ingénieurs experts de ces disciplines et
nécessitait un transfert des modèles vers des
codes de calculs coûteux. Ceux-ci peuvent
toujours être nécessaires pour l’analyse de
situations extrêmes telles que des analyses
multi physiques, de dynamiques ou de crash.
MMSP (voir ci-contre) envoie par exemple
son assemblage SolidWorks à un laboratoire
qui le soumet à un crash-test virtuel.
SolidWorks rend la validation des conceptions
accessible au bureau d’études, pour que des
choix mécaniques et divers scénarios puis-
sent être étudiés en phase de conception.
Avec sa gamme de solutions COSMOS,
SolidWorks propose des outils d’analyse
complètement intégrés à son logiciel de CAO,
tant pour prendre en compte le modèle et son
environnement que pour visualiser les résul-
tats. Le concepteur peut ainsi analyser et op-
timiser son projet dans un seul et même outil.
Le pré-dimensionnement de pièces est ac-
cessible à l’utilisateur SolidWorks via l’outil
CAO ‘COSMOSXpress’. L’analyse des as-
semblages est assurée par COSMOSWorks,
proposé sous forme de packages répondant
à différents besoins :
• COSMOSWorks Designer permet d’ef-
fectuer des analyses de contraintes et de
déplacements, et des analyses de con-
tacts entre pièces. Il est compris dans le
package SolidWorks Office Premium.
• Un spectre large d’analyses mécaniques
(de l’optimisation à l’analyse non linéaire)
est disponible dans les offres
COSMOSWorks Professional et
Advanced Professional.
COSMOSMotion, proposé également dans
SolidWorks Office Premium, simule les mé-
canismes en mouvement afin d’en déduire
par exemple les accélérations des pièces et
les forces induites sur leurs liaisons.
Enfin, COSMOSFloWorks démocratise la
« Mécaflu » en analysant l’écoulement des
fluides (gaz et liquides) : vitesses, pertes de
charges, … A noter qu’à l’instar de Cosmos
Xpress, un module FlowXpert fera son ap-
parition dans la version 2008 de SolidWorks,
qui proposera l’analyse d’écoulements sous
forme d’assistant.
Plus d’informations sur l’offre COSMOS
de SolidWorks, en cliquant ici p3
Questions à Alexandre TARTAS
Interview
Responsable SolidWorks Europe de l’Ouest
(3D)2 : Nous publions ce numéro alors que vous rentrez de SolidWorks World 2007. Quelles nouvelles
pouvez-vous donner aux utilisateurs de la gamme de produits SolidWorks ?
Alexandre TARTAS : D’abord nous avons constaté à nouveau l’effort permanent de nos équipes de Recherche et
Développements pour améliorer à la fois les capacités de nos logiciels et leur ergonomie. Il est rare dans le monde
de la CAO de se concentrer et de réussir dans ces deux voies. Le fait que SolidWorks soit la première solution CAO
disponible sur Windows Vista est la preuve de ce dynamisme. Il est encore un peu tôt pour parler de SolidWorks
2008, mais les projets qui nous ont été présentés vont vers une interface améliorée qui anticipe toujours plus le
besoin de l’utilisateur, de nouvelles fonctions, naturellement, et de nouveaux outils comme FlowXpert (voir page 3).
(3D) : Coté GDT, SolidWorks propose désormais deux gammes de produits. Comment les positionnez-vous ?
2

AT : Le rachat en 2006 de la société Suédoise GCS, éditeur du logiciel de Gestion de Données Techniques Conisio, nous a permis de
diversifier notre offre tout en mettant sur le marché une nouvelle solution éprouvée et mature, qui avait séduit nos clients avant même
d’être à notre catalogue. Schématiquement, mais les frontières en ce domaine sont toujours imprécises, PDMWorks Enterprise répond
aux besoins de gestion et de partage des données produits pour des équipes de dix utilisateurs et au-delà, éventuellement réparties sur
plusieurs sites. PDMWorks Workgroup s’adresse aux équipes plus petites souhaitant maîtriser les révisions des fichiers et gérer les
données de projet. Si PDMWorks Enterprise a d’ores et déjà séduit de nombreuses sociétés équipées de SolidWorks, c’est parce qu’il est
simple d’utilisation et de mise en œuvre et qu’il propose des fonctionnalités réellement utiles dont les gains sont donc rapidement percep-
tibles. C’est particulièrement important dans ce domaine où l’adhésion de tous les utilisateurs est primordiale.
(3D)2 : SolidWorks est distribué par un réseau de ventes indirectes : comment assurez-vous la qualité de ce réseau ?
GB : Pour ne parler que de l’Europe de l’Ouest, chaque distributeur reçoit une qualification qui peut couvrir jusque 8 produits couvrant
notre gamme de solutions. Cette qualification, qui se fait sur des critères fixés par SolidWorks, est attribuée par un organisme indépendant
basé en Allemagne. Autre point important : cet agrément se fait principalement sur des critères liés à l’après-vente : support, formation,
etc. et sur la capacité d’accompagner les sociétés qui travaillaient en 2D. Vous noterez que beaucoup de nos distributeurs en France
nous suivent depuis 1996, date d’introduction de la première version de SolidWorks en Europe !
(3D)2 : Vous parlez des sociétés qui travaillent en 2D. Ce marché reste-t-il le plus important aujourd’hui pour SolidWorks?
GB : Il est vrai que ce marché constitue notre plus grande opportunité de croissance. Ces sociétés sont encore très nombreuses et sont
progressivement convaincues des gains induits par une conception 3D. Un grand nombre d’entre elles trouve en SolidWorks un moyen
d’aborder la conception tridimensionnelle en restant concentrées sur leur métier, et de réexploiter leur patrimoine d’études 2D. Néanmoins
SolidWorks connaît aussi de beaux succès dans des sociétés déjà équipées de logiciels 3D qu’elles trouvaient surdimensionnés, trop
lourds ... ou parfois en panne d’innovations !
Pour en savoir plus sur le logiciel Adobe Acrobat 3D qui permet la réalisation
Infos pratiques et liens utiles de cette revue, téléchargez le numéro 1 de (3D)2 qui lui est consacré.

Site SolidWorks France
Site de l’intégrateur Axemble
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gement :
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la diffusion de cette revue et
garantira au destinataire de
disposer des bons outils pour
sa lecture. Il pourra également
être prévenu des prochains
numéros s’il le souhaite.
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pide. Si vous voulez être prévenu des prochains numéros de (3D)2,
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