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Faculté de Médecine de l’Université d’Oran Département de Pharmacie

OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE

QUELQUES NOTIONS FONDAMENTALES SUR LA LUMIÈRE

Les phénomènes lumineux

On désigne sous le nom de phénomènes lumineux l’ensemble des phénomènes auxquels


l’œil est sensible. Pour être visible, un objet doit pouvoir faire parvenir de la lumière dans l’œil, soit
par ce qu’il est lui même une source de lumière (soleil, lampe électrique....), soit parce qu’il est
éclairé par une source de lumière et en réfléchit ou en diffuse une partie. L’expérience montre que la
lumière se propage dans le vide, et dans certains milieux matériels qui sont dits transparents.
L’expérience courante montre également que la lumière se propage de façon quasi
instantanée. La première détermination de la vitesse de propagation de la lumière dans le vide est
due à l’astronome Roemer ( 1676 ) qui a obtenu pour cette grandeur, notée c, c = 3.108 m.s-1.

Dualité Onde-Corpuscule

La description correcte de la lumière fait appel à la fois aux ondes électromagnétiques et aux
photons. C’est un premier exemple de la dualité onde-corpuscule qui est un des fondements de la
mécanique quantique.

La Théorie ondulatoire - La Théorie électromagnétique - La notion de Photon

( Maxwell ) 0 0 c2 = 1 ( Einstein )

 = c.T  ( fréquence d’oscillation de E et B ) E = h.

Avec h : constante de Planck ; h = 6,6262 . 10-34 J.s

Pour la lumière visible

La théorie ondulatoire de la lumière

Une onde quelconque peut être considérée comme résultant de la superposition d’ondes
sinusoïdales. Une lumière visible quelconque, telle que la lumière solaire est ainsi décomposable en
ondes sinusoïdales qui produisent sur l’œil d’un observateur une impression de couleur déterminée
selon leur fréquence : Ce sont les ondes monochromatiques. La longueur d’onde ( dans le vide )  et
c
la fréquence  sont liées à la vitesse de propagation c par : 

Couleur violet bleu vert jaune orange rouge
 moyen 4000 Å 4700 Å 5200 Å 5800 Å 6000 Å 6500 Å

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Indices de réfraction

Dans le vide, ces ondes ont la même vitesse. Il n’en est pas de même dans un milieu
matériel. La vitesse de propagation d’une onde monochromatique donnée, dans un milieu matériel
homogène et isotrope, est une des constantes optiques de ce milieu.
On appelle indice de réfraction absolu d’un milieu, pour une radiation monochromatique
c
déterminée, le rapport : n , Dans le vide n = 1
v
LES FONDEMENTS DE L’OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE

- L’optique géométrique repose sur la notion fondamentale de rayon lumineux.

- Les rayons lumineux se propagent en ligne droite dans des milieux homogènes
transparents.

- L’indépendance des rayons lumineux permet de décomposer un faisceau en rayons, et


d’étudier séparément la marche de chaque rayon, ce qui constitue le but de l’optique géométrique.

- Leur comportement à la surface d’un dioptre ou d’un miroir est décrit par les lois de Snell-
Descartes.

LES LOIS DE SNELL-DESCARTES

- Lois de la réflexion

1 - Le rayon réfléchi est dans le plan d’incidence;

2 - l’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence, ce qui ce traduit


par :
i=r
Seconde loi de la réflexion

- Miroir tournant

- Lois de la réfraction
1 - Le rayon réfracté est dans le plan d’incidence;

2 - l’angle d’incidence i et l’angle de réfraction r


sont liés par la relation :

n1 sin i = n2 sin r
où n1 et n2 sont les indices relatifs des deux milieux

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- Etude de la loi de Descartes en fonction des milieux traversés :

n1 sin i = n2 sin r
- n2  n1  sinr sinisini :
n1
n2

si  
i  0 ,  , 0 r i .
2

Donc il y a toujours réfraction avec r  i .

- n2  n1  sinr n1 sinisini ;
n2
sin r ne pouvant être supérieur à 1,  , angle critique,
tel que :

sinr1 n1 sin  sin n2


n2 n1

Dans le cas où n1  n2  1, il n’y a réfraction que si :

 
i 0 ,  , et alors r 0 , 
2
avec r i

 
Donc pour i  ,  , il y a réflexion totale.
2

Lame à faces parallèles

Soit le triangle IHI’ telle que :


sinir I'H  I'H=II'sini-r (1)
II'
et soit le triangle IKI’ telle que : cosr IK  II'= IK (2)
II' cosr
sinir
d’après (2) l’équation (1) peut s’écrire : I'HDe
cosr
or sin( i - r )=sin i cos r - sin r cos i

et donc I’H = D = e (sin i - tg r cos i )

et comme sin i = n sin r la relation précédente peut s’écrire encore comme :


De.sin r n  cosi
cos r

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