Mathématiques 1 - Syllabus de Remédiation

Mathématiques 1
Syllabus de remédiation
X. Bredart
B. Brunquers
M. Desoil
A. Waroquier
Mathématiques 1
Cours théorique : Xavier Brédart
xavier.bredart@umons.ac.be
Travaux pratiques : Mélanie Desoil

melanie.desoil@umons.ac.be
Remédiation : Alexandre Waroquier

alexandre.waroquier@umons.ac.be
Sommaire
0 Prérequis et notions de base en mathématiques ............................................................................. 3

0.1 Calcul dans les réels ............................................................................................................... 3
0.2 Équations ............................................................................................................................ 12
0.3 Systèmes linéaires : 2 équations à 2 variables ...................................................................... 16
0.4 Exercices et réponses .......................................................................................................... 20
1 Préliminaires .............................................................................................................................. 30
1.1 Logarithmes et exponentielles .............................................................................................. 30
1.2 Suites arithmétiques et géométriques.................................................................................... 33
1.3 Systèmes non linéaires sans logarithme ni exponentielle ...................................................... 34
1.4 Systèmes non linéaires avec logarithmes et exponentielles ................................................... 36
1.5 Systèmes linéaires – Résolution par combinaison d’équations .............................................. 38
2 Matrices et systèmes d'équations linéaires ................................................................................... 40
2.1 Calcul matriciel : somme, produit, multiplication par un réel................................................ 40
2.2 Calcul du déterminant d’une matrice carrée.......................................................................... 41
2.3 Inversion d’une matrice par la matrice adjointe .................................................................... 43
2.4 Résolution d’un système linéaire par la méthode de Cramer ................................................. 44
2.5 Résolution d’un système linéaire .......................................................................................... 46
par inversion de matrice ............................................................................................................. 46
3 Variations de fonctions ............................................................................................................... 50
3.1 Variation induite pour une fonction de ℝ dans ℝ ................................................................. 50
3.2 Variation induite pour une fonction de ℝ𝐧 dans ℝ...................................................... 51
4 Notion de dérivation ................................................................................................................... 57
4.1 Dérivation d’une fonction de ℝ dans ℝ ................................................................................ 57
4.2. Dérivées partielles de fonctions de plusieurs variables ........................................................ 62
5 Différentielles ............................................................................................................................. 70
5.1 Différentier une fonction ...................................................................................................... 70
5.2 Équations aux variations différentielles ................................................................................ 71
6 Optimisation d’une fonction de ℝ dans ℝ ................................................................................... 78
6.1 Extrema d’une fonction d’une variable ................................................................................. 78
6.2 Extrema d’une fonction d’une variable ................................................................................. 86
7 Optimisation libre : fonction de ℝn dans ℝ ................................................................................. 92
7.1 Caractère défini positif/négatif d’une matrice carrée symétrique .......................................... 92
1
7.2 Extrema libres d’une fonction de 2 variables ........................................................................ 94
7.3 Courbes de niveau d’une fonction de 2 variables .................................................................. 96
8 Optimisation sous contrainte d’égalité ...................................................................................... 103
8.1 Méthode de Lagrange ........................................................................................................ 103
8.2 Méthode de substitution ..................................................................................................... 104
8.3 Courbes de niveau .............................................................................................................. 106
2
0 Prérequis et notions de base en
mathématiques
0.1 Calcul dans les réels

0.1.1 L’ensemble des nombres réels ℝ
L'ensemble des nombres réels ℝ est constitué de la réunion de deux sous-ensembles de nombres
distincts : les nombres rationnels et les nombres irrationnels.
Traçons une droite munie d’une origine et d’une unité :
À tout point de cette droite correspond un et un seul nombre réel.

À tout nombre réel correspond un et un seul point de la droite graduée.
Les autres ensembles de nombres connus sont inclus dans l’ensemble des réels ℝ.
 L'ensemble des nombres naturels ℕ

ℕ = {0,1,2,3,4,5, . . . . ,10, … . ,100, . . . . ,1000, . . . . ,10000, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . }
La différence de deux naturels n’est pas toujours un naturel.
Par exemple :55 − 184 = −12 ∉ ℕ → nécessité d’introduire les nombres entiers négatifs
 L'ensemble des nombres entiers (relatifs) ℤ

ℤ = {… , −1000, … … . , −10, … , −5, −4, −3, −2, −1,0,1,2,3,4,5, … , 10, . . . . . . . ,1000, . . . . . . }
Le quotient de deux entiers n’est pas toujours un entier.
−184
Par exemple : 55 = −3,3454 54 54 … ∉ ℤ → nécessité d’introduire les nombres rationnels
 L'ensemble des nombres rationnels ℚ
𝑛
ℚ = { |𝑛 ∈ ℤ et 𝑑 ∈ ℕ0 }
𝑑
Tout nombre rationnel peut s’écrire

5
 soit sous forme décimale limitée (Exemple : 4 = 1,25)
−184
 soit sous forme décimale illimitée périodique (Exemple : = −3,3454 54 54 … )
55
Le quotient n’est défini qu’à condition que le dénominateur soit non nul !
3
La racine carrée positive d’un rationnel n’est pas toujours un rationnel.
6
Par exemple,√3 = √2 ≈ 1,414213562 … est une forme décimale illimitée non périodique
 Nécessité d’introduire les nombres irrationnels
 L'ensemble des nombres irrationnels 𝑰
Les nombres irrationnels ne peuvent pas s’écrire comme quotient de deux nombres entiers.
Tout nombre irrationnel s’écrit sous forme décimale illimitée non périodique.
Exemples : 𝜋 ≈ 3,14 … , 𝑒 ≈ 2,71 … , √2 ≈ 1,41 …
Remarque : la notation √2 désigne le nombre irrationnel par sa propriété ;

√2 est le nombre positif dont le carré vaut 2.
La racine carrée d’un réel n’est définie qu’à condition que ce réel soit positif ou nul !
EN RÉSUMÉ : ℕ ⊂ ℤ ⊂ ℚ ⊂ ℝ
ℝ=ℚ∪I
Notation des sous-ensembles de ℝ
ℝ+ est l’ensemble des nombres réels positifs : x ∈ ℝ+ ⇔ x ∈ ℝ et x ≥ 0

ℝ− est l’ensemble des nombres réels négatifs : x ∈ ℝ− ⇔ x ∈ ℝ et x ≤ 0
ℝ0 est l’ensemble des nombres réels non nuls : x ∈ ℝ0 ⇔ x ∈ ℝ et x ≠ 0
ℝ+ +
0 est l’ensemble des nombres réels strictement positifs : x ∈ ℝ0 ⇔ x ∈ ℝ et x > 0
ℝ− −
0 est l’ensemble des nombres réels strictement négatifs : x ∈ ℝ0 ⇔ x ∈ ℝ et x < 0
4
0.1.2 Conditions d’existence dans ℝ
Le quotient de deux réels n’est défini qu’à condition que le dénominateur soit non nul.
La racine carrée d’un réel n’est définie qu’à condition que ce réel soit positif ou nul.
Ceci donne lieu aux conditions d’existence dans les réels :
𝒏
 ∈ ℝ à la condition 𝒅 ≠ 𝟎
𝒅
 √𝒓 ∈ ℝ à la condition 𝒓 ≥ 𝟎
𝟏
notation : √𝒓 = 𝒓𝟐
0.1.3 Priorités des opérations dans ℝ

 L'ordre de priorité des opérations est
1. Les calculs situés entre parenthèses 1

2. Les exposants
3. Les multiplications et les divisions
4. Les sommes et les soustractions
 Distributivité de l’addition sur la multiplication

(𝑎 + 𝑏 ). 𝑐  𝑎. 𝑐 + 𝑏. 𝑐
et 𝑐. (𝑎 + 𝑏) = 𝑐. 𝑎 + 𝑐. 𝑏
Dans l’expression 𝑎. 𝑐 + 𝑏. 𝑐, la dernière opération effectuée est une addition.

Dans l’expression (𝑎 + 𝑏). 𝑐, la dernière opération effectuée est un produit.
On dit que (𝑎 + 𝑏). 𝑐 est une expression factorisée.
On dit que 𝑎. 𝑐 + 𝑏. 𝑐 est une expression distribuée.
1 𝑛 (𝑛)
Remarque : 𝑑
est une notation simplifiée de (𝑑)
5
0.1.4 Opérations dans ℝ
Soient 𝑎, 𝑏, 𝑐 des nombres réels.
 (𝑎 − 𝑏) − 𝑐  𝑎 − (𝑏 − 𝑐 ) la soustraction n’est pas associative,
on ne peut pas changer la place des parenthèses
 𝑎−𝑏  𝑎 + (−𝑏) soustraire le réel 𝑏 revient à additionner son opposé −𝑏
𝑎
( ) 𝑎
 𝑏
≠ 𝑏 la division n’est pas associative
𝑐 ( )
𝑐
a
Attention : la notation c n’a aucun sens sans une barre de fraction principale ! Cette barre
b
de fraction principale doit être alignée avec le symbole =.

𝟏
 n’est défini dans l’ensemble des nombres réels ℝ qu’à la condition 𝒂 ≠ 𝟎
𝒂
1
Notation : 𝑎 = 𝑎−1 à la condition 𝑎 ≠ 0

𝒃
𝒂
 𝑏. 𝑎1  𝑏. 𝑎−1 à la condition 𝑎 ≠ 0
Diviser par le réel 𝑎 revient à multiplier par son inverse 𝑎−1
0.1.5 Identités remarquables du second degré

Lorsque la dernière opération effectuée est une addition, on dit que cette expression est développée.
Lorsque la dernière opération effectuée est un produit, on dit que cette expression est factorisée.
Les identités remarquables expriment l’égalité d’une même expression écrite sous sa forme
développée et sous sa forme factorisée.
Somme → Produit
𝑎2 + 2. 𝑎. 𝑏 + 𝑏2  (𝑎 + 𝑏 ) 2  (𝑎 + 𝑏 ). (𝑎 + 𝑏 )
𝑎2 − 2. 𝑎. 𝑏 + 𝑏2  (𝑎 − 𝑏 ) 2  (𝑎 − 𝑏 ). (𝑎 − 𝑏 )
𝑎2 − 𝑏2  (𝑎 − 𝑏 ). (𝑎 + 𝑏 )
𝑎2 + 𝑏2 non factorisable
Produit → Somme
(𝑎 ± 𝑏 )2  𝑎2 ± 2. 𝑎. 𝑏 + 𝑏2
(𝑎 − 𝑏 ). (𝑎 + 𝑏 )  𝑎2 − 𝑏2
6
0.1.6 Racines et puissances
 Puissances naturelles
Définitions : si 𝑛 ∈ ℕ0 et 𝑎 ∈ ℝ alors 𝑎𝑛 = 𝑎. 𝑎 … . . 𝑎
⏟
𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑛 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑎
si a0 alors 𝑎0 = 1
si b0 alors 0𝑏 = 0
Propriétés : si 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ et 𝑛, 𝑚 ∈ ℕ : 𝑎𝑛 . 𝑎𝑚 = 𝑎𝑛+𝑚
(𝑎. 𝑏)𝑛  a n .b n
(𝑎𝑛 )𝑚  𝑎𝑛.𝑚
Attention : (−𝑟)2 = (𝑟)2 MAIS (−𝑟)3 = − (𝑟)3
 Puissances entières
1 1
Définition : Si 𝑧 ∈ ℤ0 et 𝑎 ∈ ℝ alors 𝑎−𝑧 = 𝑎𝑧 et = 𝑎𝑧
𝑎 −𝑧
 Puissances rationnelles
𝒏 𝑛
 √𝑎 𝑛  ( √𝑎 )
𝑑 𝑑 𝑛
Définition : Si ∈ ℚ et 𝒂 ∈ ℝ+ alors 𝑎𝑑
𝒅
 Racines ne
Définition : si 𝑛 est un nombre naturel supérieur à 1,
𝑛
 Si a est nul √0 = 0
𝑛 𝑛 𝑛
 Si a est positif √𝑎 est le nombre réel positif tel que ( √𝑎) = 𝑎
 Si a est négatif
𝑛
Si 𝑛 est pair √𝑎 ∉ ℝ
𝑛 𝑛 𝑛
Si 𝑛 est impair √𝑎 est le nombre réel négatif tel que ( √𝑎 ) = 𝑎
𝑚 𝑛 𝑚.𝑛
Propriétés : si 𝑛 ∈ ℕ \ {0,1} et 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ : √ √𝑎 = √𝑎
𝑛 𝑛 𝑛
√𝑎. √𝑏 = √𝑎. 𝑏
7
0.1.7 Valeur absolue d’un nombre réel
La valeur absolue d’un nombre réel 𝑎 se note |𝑎|
Définition : Si 𝑎 ≥ 0 alors |𝑎| = 𝑎

Si 𝑎 < 0 alors |𝑎| = −𝑎
Remarque : Si 𝑎 < 0 alors −𝑎 désigne un nombre positif !
0.1.8 Symbole de sommation
Pour représenter une expression algébrique comme 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 +. . . . . . . . . . . . +𝑥𝑛 ,

qui est la somme de termes indicés, on utilise le symbole de sommation Σ .
𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 +. . . . . . . . . . . . +𝑥𝑛  Σ𝑛𝑖=1(𝑥𝑖 )
Dans Σ𝑛𝑖=1(𝑥𝑖 ), le symbole Σ exprime que l’opération effectuée est une somme.
𝑖 est un indice variant de 1 à 𝑛 par pas de 1
𝑛 est la valeur maximale prise par l’indice (c’est un nombre naturel différent de 0 et 1)
𝑥𝑖 est une expression algébrique qui dépend de l’indice 𝑖
Remarque 1 : l’indice 𝑖 peut être remplacé par n’importe quelle autre lettre (pour autant que cela ne
porte pas à confusion)
Σ𝑛𝑖=1(𝑥𝑖 )  Σ𝑛𝑘=1(𝑥𝑘 )
Remarque 2 : on peut utiliser le même type de notation pour une somme de termes indicés,
même si l’indice ne commence pas à la valeur 1.
𝑥𝑎 + 𝑥𝑎+1 + 𝑥𝑎+2 +. . . . . . . . . . . . +𝑥𝑧−1 + 𝑥𝑧  Σ𝑧𝑖=𝑎(𝑥𝑖 )
8
0.1.9 Logarithme d’un réel
 Logarithme décimal
Définition : Le logarithme décimal d’un nombre réel positif non nul

est l’exposant qu’il faut donner à 10 pour obtenir ce nombre .
Si 𝑎 > 0 alors 𝑙𝑜𝑔(𝑎) = 𝑥 ⇔ 10𝑥 = 𝑎
Propriétés :
Si 𝑎, 𝑏 > 0 𝑙𝑜𝑔(𝑎. 𝑏) = 𝑙𝑜𝑔(𝑎) + 𝑙𝑜𝑔(𝑏)

𝑎
𝑙𝑜𝑔(𝑏 ) = 𝑙𝑜𝑔(𝑎) − 𝑙𝑜𝑔(𝑏)
𝑙𝑜𝑔(𝑎𝑟 ) = 𝑟. 𝑙𝑜𝑔(𝑎)
Attention : 𝑙𝑜𝑔(𝑎 + 𝑏) ≠ 𝑙𝑜𝑔(𝑎) . 𝑙𝑜𝑔(𝑏)
Valeurs particulières : « 𝑙𝑜𝑔(0) » n’est pas défini et ne devrait même pas s’écrire
𝑙𝑜𝑔(1) = 0
𝑙𝑜𝑔(10) = 1
𝑙𝑜𝑔(10𝑟 ) = 𝑟
Utilité :
Une propriété de ce logarithme permet de résoudre des équations où la variable est située en
exposant.
Exemple : 𝑎𝑥 = 𝑏
𝑙𝑜𝑔( 𝑎 𝑥 ) = 𝑙𝑜𝑔(𝑏)
𝑥. 𝑙𝑜𝑔(𝑎) = 𝑙𝑜𝑔(𝑏)
𝑙𝑜𝑔(𝑏)
𝑥 = 𝑙𝑜𝑔(𝑎)
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 Logarithme népérien
𝑒 = 2,71 … est un nombre irrationnel
Définition : Le logarithme népérien d’un nombre réel positif non nul

est l’exposant qu’il faut donner à 𝑒 pour obtenir ce nombre.
Si 𝑎 > 0 alors 𝑙𝑛(𝑎) = 𝑥 ⇔ 𝑒 𝑥 = 𝑎
Les propriétés du logarithme décimal restent valables pour le logarithme népérien.
Valeurs particulières : « 𝑙𝑛(0) » n’est pas défini et ne devrait même pas s’écrire
𝑙𝑛(1) = 0
𝑙𝑛(𝑒) = 1
𝑙𝑛(𝑒 𝑟 ) = 𝑟
Utilité :
Une propriété de ce logarithme permet de résoudre des équations où la variable est située en
exposant.
Exemple : 𝑎𝑥 = 𝑏
𝑙𝑛( 𝑎 𝑥 ) = 𝑙𝑛(𝑏)
𝑥. 𝑙𝑛(𝑎) = 𝑙𝑛(𝑏)
𝑙𝑛(𝑏)
𝑥 = 𝑙𝑛(𝑎)
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0.1.10 Techniques de dérivation
Soient 𝑓et 𝑔 deux fonctions dérivables de ℝ dans ℝ
FORMULES GENERALES
 𝑐′ = 0 si 𝑐 désigne une constante réelle

 𝑥′ = 1 si 𝑥 désigne la variable
 La dernière opération effectuée est une SOMME : (𝑓(𝑥) ± 𝑔(𝑥))′ = 𝑓 ′ (𝑥) ± 𝑔′ (𝑥)
 La dernière opération effectuée est un PRODUIT :
(𝑓(𝑥). 𝑔(𝑥))′ = 𝑓 ′ (𝑥). 𝑔(𝑥) + 𝑓(𝑥). 𝑔′ (𝑥)
 La dernière opération effectuée est un EXPOSANT : (𝑓 𝑛 (𝑥))′ = 𝑛. 𝑓 ′ (𝑥). 𝑓 𝑛−1 (𝑥)
𝑓(𝑥) ′ 𝑓′ (𝑥).𝑔(𝑥)−𝑓(𝑥).𝑔′ (𝑥)
 La dernière opération effectuée est une DIVISION : (𝑔(𝑥)) = 𝑔2 (𝑥)
1 𝑓′ (𝑥)
 Logarithme de base 𝑎, 𝑎 ∈ ℝ+
0 \{1} : (𝑙𝑜𝑔𝑎 𝑓 (𝑥))′ = .
𝑙𝑛 𝑎 𝑓(𝑥)
 Exponentielle de base 𝑎, 𝑎 ∈ ℝ0+ \{1} : (𝑎 𝑓(𝑥) )′ = 𝑙𝑛 𝑎 . 𝑓 ′ (𝑥). 𝑎 𝑓(𝑥)
« RACCOURCIS » utiles
 Si une des deux fonctions est une fonction constante : (𝑐. 𝑔(𝑥))′ = 𝑐. 𝑔′(𝑥)
𝑐 ′ 𝑔′(𝑥)
(𝑔(𝑥)) = −𝑐. 𝑔2 (𝑥)
𝑓(𝑥) ′ 1
( ) = 𝑐 . 𝑓′(𝑥)
𝑐
 Si la fonction f est la fonction identique : (𝑥 𝑛 )′ = 𝑛. 𝑥 𝑛−1

′ 1 ′ 1
 Si l’exposant est égal à 0,5 : √𝑓 (𝑥 ) = 2.√𝑓(𝑥) . 𝑓 ′ (𝑥 ) ET √𝑥 = 2. 𝑥
√
𝑓′(𝑥) 1
 Si le logarithme est népérien : ( ln(𝑓( 𝑥 ))′ = ET ( ln(𝑥 ) )′ =
𝑓(𝑥) 𝑥
′
 Si l’exponentielle est de base e : (𝑒 𝑓(𝑥) ) = 𝑒 𝑓(𝑥) . 𝑓 ′ (𝑥) ET (𝑒 𝑥 )′ = 𝑒 𝑥
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0.2 Équations
Une équation est une égalité entre deux expressions mathématiques en une ou plusieurs variables.
Résoudre une équation, c’est déterminer les valeurs des variables qui rendent cette égalité vraie.
Ces valeurs sont appelées solutions de l’équation.
Les expressions figurant dans une équation n’existent qu’à certaines conditions.
Cela amène à imposer les conditions d’existence sur les variables. Si, après calcul, nous sommes
amenés à trouver une solution qui ne satisfait pas les conditions d’existence, il faudra la rejeter.
À savoir : 𝑃. 𝑄 = 0 ⇔ 𝑃 = 0 𝒐𝒖 𝑄 = 0
𝑁
= 0 ⇔ 𝑁 = 0 𝒆𝒕 𝐷 ≠ 0
𝐷
0.2.1 Équations à une variable

 Équations du 1er degré à une variable 𝑥 ∶ 𝑚𝑥 + 𝑝 = 0
−𝑝
Si 𝑚 ≠ 0, l’équation admet une solution : 𝑆 = { 𝑚 }
 Équations du 2e degré à une variable 𝑥 :
Équation de base : 𝒙𝟐 = 𝒂
Si 𝑎 > 0 deux solutions 𝑆 = {− √𝑎 , √𝑎}
Si 𝑎 = 0 une solution 𝑆 ={0}
Si 𝑎 < 0 pas de solution 𝑆=∅
Équation générale : 𝒂. 𝒙𝟐 + 𝒃. 𝒙 + 𝒄 = 𝟎
Calculer ∆ = 𝑏2 − 4. 𝑎. 𝑐
− 𝑏+ √∆ − 𝑏− √∆
Si ∆ > 0 deux solutions 𝑆={ , }
2. 𝑎 2. 𝑎
−𝑏
Si ∆ = 0 une solution 𝑆={ }
2. 𝑎
Si ∆ < 0 pas de solution 𝑆=∅
12
0.2.2 Équations à deux variables
→ Équations du 1er degré à deux variables 𝒙, 𝒚 : 𝑎. 𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0
Ces équations possèdent une infinité de couples-solutions.
Graphiquement, l’ensemble des couples-solutions d’une équation du 1er degré à deux variables
peut être représenté par une droite du plan .
Rappel sur les droites du plan :
Équation générale : 𝑑 ≡ 𝑎. 𝑥 + 𝑏. 𝑦 + 𝑐 = 0 𝑎, 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ
L’équation de toute droite du plan, sans exception, peut s’écrire sous cette forme.
Équations particulières :
 Droite parallèle à l’axe y : 𝑑 ≡ 𝑥 = 𝑟 , 𝑟 ∈ ℝ

 Droite parallèle à l’axe x : 𝑑 ≡ 𝑦 = 𝑝 , 𝑝 ∈ ℝ
 Droite non parallèle à l’axe y : 𝑑 ≡ 𝑦 = 𝑚. 𝑥 + 𝑝 , 𝑚, 𝑝 ∈ ℝ
 Droite non parallèle à l’axe y et comprenant deux points donnés (𝑥1 ; 𝑦1 ) et (𝑥2 ; 𝑦2 )
𝑦2 −𝑦1 𝑦2 −𝑦1
𝑑 ≡ 𝑦 − 𝑦1 = ( ) . (𝑥 − 𝑥1 ) où 𝑚 = est le coefficient angulaire (pente)
𝑥2 −𝑥1 𝑥2−𝑥1
Droites parallèles entre elles :
Deux droites non parallèles à l’axe y sont parallèles entre elles si elles ont le même coefficient
angulaire (pente)
𝑑1 ≡ 𝑦 = 𝑚. 𝑥 + 𝑝1 ∕∕ 𝑑2 ≡ 𝑦 = 𝑚. 𝑥 + 𝑝2
Droites perpendiculaires entre elles :
Deux droites non parallèles aux axes sont perpendiculaires entre elles si leurs coefficients de
1
direction 𝑚1 et 𝑚2 sont tels que 𝑚2 = − 𝑚
1
1
𝑑1 ≡ 𝑦 = 𝑚1 . 𝑥 + 𝑝1 ⊥ 𝑑2 ≡ 𝑦 = − . 𝑥 + 𝑝2
𝑚1
13
→ Équations du 2e degré à deux variables 𝒙, 𝒚 :
Celles dont nous aurons le plus besoin sont les équations du type 𝑦 = 𝑎. 𝑥 2 + 𝑏. 𝑥 + 𝑐 .
Elles possèdent une infinité de couples-solutions.
Graphiquement, l’ensemble des couples-solutions de cette équation peut être représenté par une
parabole du plan (muni d’un repère) dont l’axe de symétrie est parallèle à l’axe des 𝑦.
Rappel sur les paraboles du plan (axe de symétrie vertical) :
Équation d’une parabole : 𝑃 ≡ 𝑦 = 𝑎. 𝑥 2 + 𝑏. 𝑥 + 𝑐, 𝑎, 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ
1. CONCAVITE
La concavité est déterminée par le signe du coefficient de 𝑥 2
𝑎>0  la parabole a sa concavité tournée vers le haut :
𝑎<0  la parabole a sa concavité tournée vers le bas :
2. AXE DE SYMETRIE
−𝑏
L’axe de symétrie est parallèle à l’axe 𝑂𝑌 et a pour équation 𝑠𝑦𝑚 ≡ 𝑥 = 2.𝑎
3. EXTREMUM
𝑎>0  l’extremum est un minimum
𝑎<0  l’extremum est un maximum
−𝑏 −𝛥
Calculer ∆= 𝑏2 − 4. 𝑎. 𝑐 L’extremum a pour coordonnée ( , )
2.𝑎 4.𝑎
4. INTERSECTION DE LA PARABOLE AVEC LES AXES
 Intersection avec l’axe des y : un seul point de coordonnée (0, 𝑐)
 Intersection avec l’axe des x : le nombre de points d’intersection varie de 0 à 2 .
14
Calculer ∆= 𝑏2 − 4. 𝑎. 𝑐 (déjà calculé au point 3)
−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
Si ∆ > 0 deux points d’intersection ( , 0) et ( , 0)
2.𝑎 2.𝑎
−𝑏
Si ∆ = 0 un seul point d’intersection ( , 0)
2.𝑎
Si ∆ < 0 aucun point d’intersection
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0.3 Systèmes linéaires : 2 équations à 2 variables
Résoudre un système d’équations, c’est déterminer toutes les valeurs des variables qui rendent
chacune des égalités du système vraies.
Un système à 2 variables peut posséder une solution unique

une infinité de solutions ( système indéterminé )
aucune solution ( système impossible )
→ Systèmes de deux équations du premier degré à 2 variables

Méthodes de résolution : méthode de substitution
méthode des combinaisons linéaires
méthode graphique
méthode de Cramer (qui sera étudiée au cours de Mathématiques 1)
EXEMPLE 1 :
2. 𝑥 + 𝑦 = 4
Résolution du système { par la méthode de substitution
3. 𝑥 + 2. 𝑦 = 7
4−𝑦
𝑥=
1. Isoler une variable dans un membre d’une des équations { 2
3. 𝑥 + 2. 𝑦 = 7
4−𝑦
𝑥= 2
2. Remplacer cette variable dans l’autre équation { 4−𝑦
3. ( 2
) + 2. 𝑦 = 7
4−𝑦
𝑥=
3. Résoudre l’équation du premier degré à une variable ainsi obtenue { 2
𝑦=2
𝑥=1
4. Remplacer la valeur obtenue pour cette variable dans l’autre équation {
𝑦=2
𝑥=1
5. Le couple-solution du système est {
𝑦=2
16
EXEMPLE 2 :
2. 𝑥 + 𝑦 = 4
Résolution du système { par la méthode des combinaisons linéaires
3. 𝑥 + 2. 𝑦 = 7
1. Multiplier les 2 membres de chaque équation afin d’obtenir des coefficients opposés pour une
des variables dans chacune des équations
2. 𝑥 + 𝑦 = 4 𝐿1  3. 𝐿1
{  variable 𝑥 : manipulation à effectuer
3. 𝑥 + 2. 𝑦 = 7 𝐿2  − 2. 𝐿2
6. 𝑥 + 3. 𝑦 = 12
{
−6. 𝑥 − 4. 𝑦 = −14
2. Additionner membre à membre dans une des équations

𝐿1  𝑟𝑖𝑒𝑛
Manipulation à effectuer
𝐿2  𝐿1 + 𝐿2
6. 𝑥 + 3. 𝑦 = 12
{
−𝑦 = −2
6. 𝑥 + 3. 𝑦 = 12
3. Résoudre l’équation du premier degré à une variable ainsi obtenue {
𝑦=2
4. Recommencer la même démarche pour l’autre variable

2. 𝑥 + 𝑦 = 4 𝐿1  − 2. 𝐿1
{  variable 𝑦 : manipulation à effectuer
3. 𝑥 + 2. 𝑦 = 7 𝐿2  𝑟𝑖𝑒𝑛
−4. 𝑥 − 2. 𝑦 = −8 rien
{  manipulation à effectuer
3. 𝑥 + 2. 𝑦 = 7 L2  L1  L2
−4. 𝑥 − 2. 𝑦 = −8
{  résoudre l’équation du premier degré obtenue
−𝑥 = −1
−4. 𝑥 − 2. 𝑦 = −8
{
𝑥=1
𝑥=1
5. le couple-solution du système est {
𝑦=2
17
EXEMPLE 3 :
2. 𝑥 + 𝑦 = 4
Résolution du système { par la méthode graphique
3𝑥 + 2𝑦 = 7
La représentation graphique d’une équation du premier degré à 2 variables est une droite.
La représentation graphique de la solution d’un système de deux équations du premier degré à 2
variables est l’intersection de deux droites.
Si les 2 droites sont sécantes, il existe un seul couple - solution. Il est représenté par le point
d’intersection des 2 droites.
Si les 2 droites sont confondues, il existe une infinité de solution. Le système est indéterminé.
L’ensemble des solutions est l’ensemble des points de la droite.
Si les 2 droites sont parallèles non confondues, il n’existe pas de solution. Le système est
impossible.
a) Représenter la droite 𝑑1 ≡ 𝑦 = −2. 𝑥 + 4
𝑥 𝑦
0 4
2 0
3 7
b) Représenter la droite 𝑑2 ≡ 𝑦 = − 2 . 𝑥 + 2
𝑥 𝑦
0 7
2
7 0
3
18
c) Le couple – solution se lit sur le graphe. C’est la coordonnée du point d’intersection de la
𝑥=1
droite 𝑑1 et de la droite 𝑑2 = { .
𝑦=2
19
0.4 Exercices et réponses
0.4.1 Calcul dans les réels : exercices
2
 Calculer les expressions suivantes pour x 
3
Donner la réponse sous la forme d'une fraction simplifiée.
1) 2.x  4 
2
2) 2.x 2  4 
2.x  42 
3)
3
 x  4
2
4) 2.  
 3 
 Calculer
1
 1 7
5)  
 7 49 
 9 
2 3
3 2
125 .25
6)
52
5 3 10
7) 
4 5
 Que vaut x ?
1
8) 3
 2x
2
9)
3
2 2 .2 5  2 x
 Simplifier
1
a2 1
10) . 5
avec a0
3
a2 2
a
11) x 2
si x0
12) a  b 
1 1 1
13) a  3 2
a 3 
2
14)
20
 Sur base des identités remarquables, développer le produit suivant
15)  a 2

 7 .b . a 2  7 .b 
 Utiliser le symbole de sommation  pour réécrire la somme suivante :
16) 1 3  5  7  9
 Calculer un logarithme décimal ou népérien avec une calculatrice

17) log(5 ) ≈ 0,699
1
18) log (5) ≈ −0,699
100
19) 𝑙𝑛 ( ) ≈ 3,506
3
𝑙𝑛(100)
20) ≈ 1,535
3
𝑙𝑜𝑔(4/3)
21) 𝑙𝑜𝑔(1/3) ≈ − 0,262
𝑙𝑛(4/3)
22) ≈ − 0,262
𝑙𝑛 (1/3)
 Calculer un logarithme décimal sans calculatrice

23) 𝑙𝑜𝑔(1)=…
24) 𝑙𝑜𝑔(10)=…
25) 𝑙𝑜𝑔(100)=…
26) 𝑙𝑜𝑔( 0,1) = …
3
27) 𝑙𝑜𝑔( √10000) = …
28) 10𝑙𝑜𝑔(10) =…
29) 10𝑙𝑜𝑔(7) =…
 Calculer un logarithme népérien sans calculatrice

30) 𝑙𝑛(1)=…
31) 𝑙𝑛(𝑒)=…
32) 𝑙𝑛(𝑒²)=…
1
33) 𝑙𝑛 (𝑒) = …
3
34) 𝑙𝑛( √𝑒²) = …
35) 𝑒 𝑙𝑛(𝑒)=…
36) 𝑒 𝑙𝑛(7) =…
21
 Résoudre les équations suivantes dans l’ensemble des réels.
37) 𝑙𝑛(𝑥 − 𝑒) = 0
38) 𝑙𝑛(𝑥 + 𝑒) = −1
39) 𝑙𝑛(𝑥 ) = log(5)
40) 𝑙𝑜𝑔(𝑥 ) = 𝑒
41) 𝑙𝑜𝑔(10 − 𝑥 ) = 1
 Résoudre les équations suivantes dans l’ensemble des réels.
42) 𝑙𝑜𝑔( 2 − 𝑥) + 𝑙𝑜𝑔( 𝑥 + 4) = 𝑙𝑜𝑔( 5)

43) 𝑙𝑜𝑔(2. 𝑥 − 3) − 𝑙𝑜𝑔( 𝑥 − 4) = 2. 𝑙𝑜𝑔( 5)
𝑥−1
44) 𝑙𝑜𝑔 (𝑥+1) − 𝑙𝑜𝑔( 𝑥 − 1) = 1
 Dériver les fonctions données
45) f ( x)  4.x 3  5.x 2  6.x  81
4.x 3 5.x 2 81
46) f ( x)   
3 2 4
47) 𝑓(𝑥) = (𝑥 4 − 16)3 . (2 − 3. 𝑥 )
x 2  2.x
48) f ( x) 
1  2.x
49) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛( 𝑥 2 − 1)
3)
50) 𝑓(𝑥) = 𝑒 (𝑥
22
0.4.2 Calcul dans les réels : réponses
44 23) 0
1)
9 24) 1
52 25) 2
2)
9
26) −1
64 4
3) 27)
27 3
200 28) 10
4)
81 29) 7
1 30) 0
5)
9
31) 1
6) 125 32) 2
133 33) −1
7) 2
4 34) 3
8) x  3 35) 𝑒
36) 7
17
9) x 37) 1 + 𝑒 ≈ 3,71 …
3 1
38) − 𝑒 ≈ −2,350
7 𝑒
10) 3
a7 = a 3
39) 𝑒 log(5) ≈ 2,011 …
11) x
40) 10e ≈ 522,735 …
a.b
12) 41) 0
ab
42) −3 𝑒𝑡 1
13) a6
97
9 43) 23
14) a
44) aucune solution
15) 7.b 2  a 4
45) f (x ) = 12. 𝑥2 − 10. 𝑥 + 6
16) ∑4𝑖=0(2. 𝑖 + 1) OU ∑5𝑖=1(2. 𝑖 − 1)
46) 𝑓 ′ (𝑥) = 4. 𝑥 2 − 5.
17) 𝑙𝑜𝑔(5 ) ≈ 0,699 47) f (x ) = −3. (𝑥 4 − 16)2
1
18) 𝑙𝑜𝑔 (5) ≈ −0,699 . (13. 𝑥 4 − 8. 𝑥 3 − 16) )
−2.𝑥 2 +2.𝑥−2
19) 𝑙𝑛 (
100
) ≈ 3,506 48) f (x ) =
3 (1−2.𝑥)2
𝑙𝑛(100) 2.𝑥
20) 3
≈ 1,535 49) f (x ) =
𝑙𝑜𝑔(4/3) 𝑥 2 −1
21) 𝑙𝑜𝑔(1/3)
≈ − 0,262 50) f (x ) = 3. 𝑥2 . 𝑒 (𝑥 3)
𝑙𝑛(4/3)
22) ≈ − 0,262
𝑙𝑛 (1/3)
23
0.4.3 Équations : exercices
 Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
3. x 6
1) 1
x2 x2
2) 6.(2. y  3)  3.( y  5)  0
5.x  2 x 8
3) 
10.x  3 2.x  3
4) 4.x 2  x  14
5) x 2  3  6.x
4
6) x 3  2.x
7) 4 ( x2)  5
8) log
2
x   1
9) log x  5. log( x)  6  0
2
 Représenter dans ℝ𝟐 les solutions des équations suivantes
10) 2.x  y  4  0
11) 2.x  10  0
12) y  3  0
13) 2.x  y  0
Représenter dans ℝ 𝟐 les solutions des équations suivantes

14) y  x  4.x  5
2
15) x  y  0
2
24
0.4.4 Équations : réponses
1) 𝑆𝑜𝑙 = ∅ Attention : ne pas oublier la condition d’existence 𝑥 − 2 ≠ 0
  11
2) Sol   
 3 
3
3) Sol   
17 
7 
4) Sol   ,2
4 
5) 𝑆𝑜𝑙 = {3 + 2√3; 3 − 2√3}
6) Sol  8,0
 ln 5 
7) Sol    2
 ln 4 
8) ½
1
9) {10 , 106 }
10) La représentation graphique des solutions est une droite du plan :
11) La représentation graphique des solutions est une droite du plan parallèle à l’axe y :
25
12) La représentation graphique des solutions est une droite du plan parallèle à l’axe x :
13) La représentation graphique des solutions est une droite du plan comprenant l’origine
14) La représentation graphique des solutions est une parabole (concavité vers le haut) :
15) La représentation graphique des solutions est une parabole (concavité vers le bas)
26
0.4.5 Systèmes linéaires : exercices
Résoudre les systèmes suivants. Interpréter graphiquement la situation.
2. 𝑥 + 5. 𝑦 − 1 = 0
1) {
3. 𝑥 − 𝑦 = 2
12. 𝑥 + 3. 𝑦 − 7 = 0
2) {
5. 𝑦 + 20. 𝑥 = 125
12. 𝑥 + 3. 𝑦 − 7 = 0
3) {
5. 𝑦 − 20. 𝑥 = 125
120. 𝑥 + 30. 𝑦 = 270

4) {
𝑦 + 4. 𝑥 − 9 = 0
5) Quelle est la coordonnée exacte du point d’intersection de ces deux droites ?
27
0.4.6 Systèmes linéaires : solutions
11 −1
1) 𝑆 = {(𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) = (17 , 17 )}
Interprétation graphique : deux droites sécantes ont un point d’intersection unique.
2) 𝑆 = ∅
Interprétation graphique : deux droites parallèles entre elles n’ont aucun point
d’intersection.
−17 41
3) 𝑆 = {(𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) = ( , 3 )}
6
Interprétation graphique : deux droites sécantes ont un point d’intersection unique
28
4) 𝑆 = {(𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 4. 𝑥 ∗ + 𝑦 ∗ = 9} ; ce système comporte une infinité de solutions.
Interprétation graphique : deux droites confondues ont tous leurs points en commun.
5) Le point d’intersection recherché est la solution du système
𝑦=𝑥+5 5 20
{ 𝑆 = {(𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) = ( , )}
𝑦 = −2. 𝑥 + 10 3 3
29
1 Préliminaires
1.1 Logarithmes et exponentielles
Exercices
1) Calculer un logarithme sans calculatrice
1) 𝑙𝑜𝑔2 (8) =
2) 𝑙𝑜𝑔4 (2) =
3) 𝑙𝑜𝑔1 (4) =
2
4) 𝑙𝑜𝑔4 (8) =
5) 𝑙𝑜𝑔8 (4) =

2) Calculer une expression faisant intervenir un logarithme sans calculatrice
1) 5𝑙𝑛(1) =
2) 2𝑙𝑜𝑔(1000) =
3) 4𝑙𝑜𝑔5 (0,2) =
4) 10𝑙𝑜𝑔(55) =
5) 3𝑙𝑜𝑔3 (7) =
3)
1) Estimer la valeur logarithme de base a sans calculatrice
2) Calculer la valeur exacte du logarithme de base avec une calculatrice et vérifier.
log(r) ln(r)
Formule de changement de base : log a (r) = OU log a (r) =
log (a) ln (a)
1) 𝑙𝑜𝑔25 (0,6) ≈
2) 𝑙𝑜𝑔7 (12) ≈
3) 𝑙𝑜𝑔1 (20) ≈
4
30
4) Résoudre dans ℝ les équations suivantes.
1
1) 3x−1 = 3
2) 5x−1 = 10
2 −1
3) 4x = 64
x2 −1
4) 3 = 15
5) 10x−1 = −1
5) Résoudre dans ℝ les équations suivantes.
1) 𝑙𝑜𝑔2 (𝑥 ) = −1
2) 𝑙𝑜𝑔1 (𝑥) = −5
2
3) 𝑙𝑜𝑔3 (𝑥 + 5) = 1
4) 𝑙𝑜𝑔2 (1 − 𝑥 ) = 16
5) 𝑙𝑜𝑔5 (5 − 5𝑥 ) = 5
6) Si 𝑙𝑜𝑔2 (𝑥 ) = 10, que vaut 𝑙𝑜𝑔4 (𝑥) ?
7) Résoudre les équations suivantes dans l’ensemble des réels.
1) 𝑙𝑜𝑔7 (2 − 𝑥 ) + 𝑙𝑜𝑔7 (𝑥 + 4) = 𝑙𝑜𝑔7 (5)

2) 𝑙𝑜𝑔2 (𝑥 + 1) − 𝑙𝑜𝑔2 (𝑥 − 1) = 1
3) 𝑙𝑜𝑔3 (𝑥 − 9)3 = 0
4) 𝑙𝑜𝑔2 (𝑥)2 = 4
5) 𝑙𝑜𝑔2 (𝑥 − 4)5 = 10
Réponses
1)
1) 𝑙𝑜𝑔2 (8) = 3
1
2) 𝑙𝑜𝑔4 (2) = 2
3) 𝑙𝑜𝑔1 (4) = −2
2
3
4) 𝑙𝑜𝑔4 (8) =
2
2
5) 𝑙𝑜𝑔8 (4) = 3
31
2)
1) 1
2) 8
1
3) 4
4) 55
5) 7
3)
1) – 0,159
2) ≈ 1,277
3) ≈ – 2,161
4)
1) x = 0
1
2) x = 1 +
log(5)
3) x = ± 2
4) ±√1 + log 3 (15)
5) Impossible : 2x−1 n’est jamais négatif
5)
1
1) CE ∶ x > 0 x= 2
2) CE ∶ x > 0 x = 32
3) CE ∶ x + 5 > 0 x = −2
4) CE ∶ x − 1 > 0 x = 1 − 216
5) CE ∶ x − 5x > 0 x = − 624
6) CE ∶ x > 0 x= 5
7)
1) CE ∶ −4 < x < 2 x = −3 OU x = 1
97
2) CE ∶ x > 4 x= 23
3) CE ∶ x > 9 x = 10
4) CE ∶ x ≠ 0 x = ±4
5) CE ∶ x > 4 x= 8
32
1.2 Suites arithmétiques et géométriques
Exercices
1) On donne les premiers termes d’une suite mathématique :

2 11 20 29 38
En notant 𝜇0 le terme égal à 2, calculez la valeur du terme 𝜇9
2) Calculer la somme suivante : 17 + 13 + 9 + … (−11)
2) Calculer la somme suivante : 1 + 4 + 7 + … + (3n + 1)
3) On donne les premiers termes d’une suite mathématique :

2 8 32 128 512
En notant 𝜇0 le terme égal à 2, calculez la valeur du terme 𝜇9
4) Calculer la somme suivante : 2 + 22 + 23 … + 28
Réponses
1) 83
2) 24
(n+1)(3n+2)
3) 2
4) 524288
5) 510
255
6) ≈ 1,992
128
33
1.3 Systèmes non linéaires sans logarithme ni
exponentielle
Exercices
𝑥2 = 4
1) Résoudre le système suivant en (𝑥, 𝑦) : { 2
𝑦 −𝑦=0
(𝑥1 − 1)2 + (𝑥2 )2 = 4

2) Résoudre le système suivant en (𝑦1 ; 𝑥1 ; 𝑥2 ) : { 𝑦1 2 − 1 = 0
𝑥2 − 2. 𝑦1 = 0
−((𝑥1 − 1)2 + 𝑥2 2 − 25) = 0

3) Résoudre le système suivant en (𝑥1 , 𝑥2 , 𝜆) : { 8 − 2. 𝜆. (𝑥1 − 1) = 0
6 − 2. 𝜆. 𝑥2 = 0
𝑦1 − 𝛽. 𝑥1 . 𝑥2 = 0
4) On considère le système {
𝑦2 − 3. 𝑦1 − 𝛼. 𝑥3 2 = 0
Exprimer les variables endogènes 𝑦1 , 𝑦2 en fonction des variables exogènes 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3.
𝑝𝑞 2 = 4. 𝑞𝑝
3
𝑞 = 4.𝑝
5) Résoudre le système suivant en (𝑝, 𝑞𝑝 , 𝑞, 𝑝𝑞 ) :
𝑞𝑝 − 𝑝𝑞 = 0
7
{ 𝑞+𝑝 = 4
6) Soit le système de 3 équations à 4 variables
𝑥 + 2. 𝑦 − 𝑡 = 4
(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) : { 2. 𝑥 + 𝑧 + 𝑡 + 3 = 0
𝑥 + 𝑦 + 2. 𝑧 − 1 = 0
Exprimer, si possible, les variables 𝑥, 𝑦 et 𝑧 en fonction de la variable 𝑡.
34
Réponses
1) 𝑆 = {(−2; 0), (−2; 1), (2,0)(2,1)}
2) 𝑆 = {(1; 1; 2), (−1; 1; −2)}
3) 𝑆 = {(5; 3; 1), (−3; −3; −1)}
𝑦1 = 𝛽. 𝑥1 . 𝑥2
4) {
𝑦2 = 3. 𝛽. 𝑥1 . 𝑥2 + 𝛼. 𝑥3 2
3 3
5) 𝑆 = {(1; 0; 4 ; 0) , (1; 4; 4 ; 4)}
−10−3𝑡
𝑥= 7
19+5𝑡
6) 𝑦= 7
−1−𝑡
{ 𝑧= 7
35
1.4 Systèmes non linéaires avec logarithmes et
exponentielles
Exercices
𝑥 2 + 𝑦 2 = 29
1) Résoudre dans ℝ2 le système en (𝑥, 𝑦) ∶ {
𝑙𝑜𝑔(𝑥 ) + 𝑙𝑜𝑔(𝑦) = 1
4 3
𝑙𝑜𝑔3 (𝑥 + 𝑦) = 2
2
2) Résoudre dans ℝ le système en (𝑥, 𝑦) ∶ { 3 1
− 𝑦 = 23
𝑥
4 3
𝑙𝑜𝑔2 (𝑥 + 𝑦) = 3
3) Résoudre dans ℝ2 le système en (𝑥, 𝑦) ∶ { 5 1
− 𝑦 = 29
𝑥
𝑙𝑜𝑔𝑥 (𝑦 − 3) = 2
4) Résoudre dans ℝ2 le système en (𝑥, 𝑦) ∶ { 2𝑦
4𝑥 = 8
𝑙𝑜𝑔𝑥 (𝑦 − 2) = 2
2
5) Résoudre dans ℝ le système en (𝑥, 𝑦) ∶ { 2𝑦
8𝑥 = 4
𝑙𝑜𝑔 (𝑦) = 𝛽 + 𝑙𝑜𝑔2 (𝑥)

6) Résoudre dans ℝ2 le système en (𝑥, 𝑦) ∶ { 2
𝑥−𝑦 =4
𝑙𝑜𝑔 (𝑥 ) = 𝜆 + 𝑙𝑜𝑔3 (𝑦)

7) Résoudre dans ℝ2 le système en (𝑥, 𝑦) ∶ { 3
𝑥−𝑦 =5
3. 2𝑥 + 2. 𝑙𝑜𝑔3 (𝑦) = 11
8) Résoudre dans ℝ2 le système en (𝑥, 𝑦) ∶ { 𝑥
5. 2 − 3. 𝑙𝑜𝑔3 (𝑦) = 31
36
Réponses
𝑥=2 𝑥=5
1) { OU { condition : 𝑥 > 0 ET 𝑦 > 0
𝑦=5 𝑦=2
1
𝑥=6 4 3
2) { −1 condition : 𝑥 + 𝑦 > 0
𝑦=
5
1
𝑥=5 4 3
3) { −1 condition : 𝑥 + 𝑦 > 0
𝑦= 4
𝑥=2
4) { condition : 𝑥 > 0 ET 𝑥 ≠ 1 ET 𝑦 > 3
𝑦=7
𝑥=3
5) { condition : 𝑥 > 0 ET 𝑥 ≠ 1 ET 𝑦 > 2
𝑦 = 11
4
𝑥 = 1−2𝛽
6) { 2𝛽 .4
condition : 𝑥 > 0 ET 𝑦 > 0
𝑦 = 1−2𝛽
3𝜆 .5
𝑥=
7) { 3𝜆 −1 condition : 𝑥 > 0 ET 𝑦 > 0
5
𝑦= 3𝜆 −1
𝑥 = 𝑙𝑜𝑔2 (5)
8) { 1 condition : 𝑦 > 0
𝑦=
9
37
1.5 Systèmes linéaires – Résolution par combinaison
d’équations
Exercices
1) Utiliser la méthode de Gauss-Jordan pour résoudre le système
𝑥 − 𝛼. 𝑦 = 𝛽
{ en les variables (𝑥, 𝑦), 𝛼, 𝛽 𝜖 ℝ+
0.
𝛽. 𝑥 + 𝛼. 𝛽. 𝑦 = 𝛼
𝑥 − 3. 𝑧 = −2
{ 𝑦 + 3. 𝑧 = 7 en les variables (𝑥, 𝑦, 𝑧)
−𝑦 = 2
3) Utiliser la méthode de Gauss-Jordan pour exprimer, si possible, les variables 𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑡 en

fonction de la variable 𝑧
2. 𝑦 + 𝑥 − 𝑡 = 4
{ 𝑡 + 3 = −2. 𝑥 − 𝑧
𝑥 + 𝑦 + 2. 𝑧 − 1 = 0
𝑥 − 3. 𝑧 = −2
{ 𝑦 + 3. 𝑧 = 7 en les variables (𝑥, 𝑦, 𝑧)
𝑥−𝑦=9
𝑥 − 3. 𝑧 = −2
{ 𝑦 − 3. 𝑧 = 7 en les variables (𝑥, 𝑦, 𝑧)
𝑥−𝑦 =9
𝑥 − 3. 𝑧 = −2
{ 𝑦 − 3. 𝑧 = 7 en les variables (𝑥, 𝑦, 𝑧)
𝑥 + 𝑦 − 6. 𝑧 = 5
38
Réponses
𝛽 2 +𝛼
𝑥= 2.𝛽
1) { 𝛼−𝛽2
𝑦= 2.𝛼.𝛽
𝑥=7
2) {𝑦 = −2
𝑧=3
𝑥 = 3. 𝑧 − 1
3) {𝑦 = −5. 𝑧 + 2
𝑡 = −7. 𝑧 − 1
𝑥=7
4) {𝑦 = −2
𝑧=3
5) Système impossible
𝑥 = 3. 𝑧 − 2
6) Système indéterminé : {
𝑦 = 3. 𝑧 + 7
39
2 Matrices et systèmes d'équations linéaires
2.1 Calcul matriciel : somme, produit, multiplication
par un réel
Exercice 1 : Les opérations suivantes sont-elles possibles ? Si oui, les effectuer.

−1 2 1
1) ( ).( )
4 6 0
2 1 3
2) ( ).( )
6 0 4
2 1 −1
3) ( )+( )
6 0 4
4 0
4) (2 1 0) . ( 0 2)
−1 1
3 0
5) (5) + (1)
7 2
1 3 4 1 0 4
6) (2 1 5) . (3 2 1)
0 2 3 1 0 3
1
7) (2) . (5 0 4)
3
1
8) (5 0 4). ( 2 )
3
1 2 0 1 0 2 1 2 0 1 0 2
−1 −2 3 2 −4 0 −1 2 3 2 −4 0
0 1 1 0 2 3 3
Exercice 2 : . 0 1 1 0 2
1 2 3 1 1 1 1 2 −3 1 1 −1
−1 1 0 2 0 2 −1 1 0 2 0 2
( 1 1 2 −3 1 1) ( 1 0 2 −3 1 1)
a) Calculer l’élément de la 4e ligne /2e colonne de cette matrice produit.

b) Calculer l’élément de la 2 e ligne /4e colonne de cette matrice produit.
40
2.2 Calcul du déterminant d’une matrice carrée
2.2.1 Pour les matrices 𝟏 × 𝟏, 𝟐 × 𝟐, 𝟑 × 𝟑
Exercice 3 : Calculer le déterminant des matrices 2X2 suivantes.

1 2
1) det ( )
0 α
2) det (1 0)
3 α
3) det (1 2α)
1 α
4) det (2 2α)
1 α
5) det (1234 2468)

3 6
6) det (2α − 3 2+α

)
α −4 + α
Exercice 4 : Calculer le déterminant des matrices 3X3 suivantes

en utilisant la méthode de SARRUS (spécifique aux matrices 3X3).
−2 0 3
1) det (−1 −1 5)
−3 −5 1
−2 0 3
2) det ( a −1 5)
−3 −5 1
a 0 0
3) det (d b 0)
e f c
a d e
4) det (0 b f )
0 0 c
a 2 10
5) det (b 3 15)
c 4 20
a b c
6) det (2a 2b 2c)
4 −2 1
−2a 0 3
7) det ( a −1 5a)
−3 −5 1
41
2.2.2 Pour les matrices quelconques 𝒏 × 𝒏 (𝒏 ≥ 𝟏)
Calcul du déterminant d’une matrice carrée : méthode des cofacteurs
vocabulaire : mineur
Le mineur associé au terme 𝑎𝐿,𝐶 d’une matrice carrée
est le déterminant obtenu en supprimant la ligne 𝐿
et la colonne 𝐶 de la matrice comprenant ce terme.
vocabulaire : cofacteur
Le cofacteur associé au terme 𝑎𝐿,𝐶 d’une matrice carrée

est le mineur de ce terme multiplié par (−1)𝐿+𝐶 .
Méthode des cofacteurs :
1. Sélectionner une ligne ou une colonne de la matrice carrée nXn.
Pour simplifier les calculs, on choisit la rangée comportant le plus de 0.
2. Calculer le cofacteur de chaque terme de cette rangée.
3. Le déterminant de la matrice est égal à la somme des produits de chaque terme
de cette rangée par son cofacteur.
Exercice 5 : Calculer le déterminant des matrices suivantes.

1 3 −2 4
1) 𝐴=( 2 0 −1 2 )
−4 0 5 −2
1 2 −3 −5
1 1 −2 4
2) 𝐵=( 0 0 0 2)
−4 0 5 0
1 2 0 −5
0 1 −2 0
1 2
0 0 3
3) 𝐶= 2
−4 0 5 0
( 1 2 0 −5)
42
2.3 Inversion d’une matrice par la matrice adjointe
1. Calculer le déterminant de la matrice 𝐴𝑛𝑋𝑛 à inverser.

Si 𝑑é𝑡(𝐴) = 0 alors la matrice 𝐴 n’est pas inversible
Si 𝑑é𝑡(𝐴) ≠ 0 alors la matrice 𝐴 est inversible
2. Calculer le cofacteur de chaque terme de la matrice.

Écrire la matrice des cofacteurs.
3. Transposer la matrice des cofacteurs.

Nous obtenons la matrice adjointe 𝑎𝑑𝑗(𝐴) .
1
4. La matrice inverse est donnée par 𝐴−1 = 𝑑é𝑡(𝐴) . 𝑎𝑑𝑗(𝐴)
Exercice 6 : Inverser les matrices suivantes avec la « matrice adjointe ».

2 −1 0
1) 𝐴 = (0 −1 2 )
3 1 −2
1 4 2
2) 𝐵 = (2 0 1)
3 12 6
2 −1/4 5
3) 𝐶=( 6 −1 0)
−6 1 −2
5 0 0 5
0 1 0 0
4) 𝐷=( )
0 4 1 0
0 0 2 1
43
2.4 Résolution d’un système linéaire par la méthode de
Cramer
Soit un système linéaire de m équations linéaires à m variables 𝑧1 , 𝑧2 , 𝑧3 , … , 𝑧𝑖 , … . , 𝑧𝑚
1. Écrire le système sous forme matricielle 𝐴𝑚𝑥𝑚 . 𝑍𝑚𝑥1 = 𝐵𝑚𝑥1
où 𝐴𝑚𝑥𝑚 est la matrice carrée des coefficients des variables
𝑍𝑚𝑥1 est la matrice colonne des variables 𝑥𝑖
𝐵𝑚𝑥1 est la matrice colonne des termes indépendants
2. Calculer 𝑑é𝑡(𝐴) → Si 𝑑é𝑡(𝐴) ≠ 0 alors le système possède une SOLUTION

UNIQUE donnée par la méthode de Cramer
→ Si 𝑑é𝑡(𝐴) = 0 le système est impossible ou indéterminé

et la méthode de Cramer n’est pas
applicable
3. Quel que soit l’indice 𝑖, la valeur de la variable 𝑧𝑖 est donnée par le quotient du déterminant
de la matrice 𝐴 dont on a remplacé la ie colonne par la colonne des termes indépendants et du
déterminant non nul de la matrice 𝐴
ie colonne remplacée par 𝐵𝑚𝑥1
det ( )
𝑧𝑖 =
det(𝐴)
44
Exercice 7
1) Utiliser la méthode de Cramer pour résoudre le système
 x  .y  
 en les variables ( x, y ) ,  ,   R0 .
  . x   . . y  
2) Utiliser la méthode de Cramer pour résoudre le système

 x  3.z  2

 y  3.z  7 en les variables ( x, y, z )
 y2

3) Soit le système de 4 équations à 4 variables Y , I , S , r où  désigne un paramètre

 .Y  I   .r  
 .I   .r    


 .Y  I  (  1).S   .r  
 I  2.S  0
a) A quelle(s) condition(s) sur le paramètre  ce système possède-t-il une

solution unique ?
b) En supposant que  ne prenne aucune des valeurs trouvées ci-dessus,

que vaut S ?
3. 𝑀 + 𝐼 = 0
en les variables (Y , C , I , M ) où  et 𝛽 sont des
𝐶 + 2. 𝛽. 𝑌 = 0
4) Soit le système {
𝐼+𝑀+𝑌 =0
𝑀 − 𝛼. 𝑌 = 0
paramètres
a) A quelle(s) condition(s) sur les paramètres  et 𝛽 ce système possède-t-il
une solution unique ?
b) En supposant que cette condition soit vérifiée, quelle est la solution du

système ?
45
2.5 Résolution d’un système linéaire
par inversion de matrice
Soit un système linéaire de n équations linéaires à n variables 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 , … , 𝑥𝑖 , … . , 𝑥𝑛 écrit

sous forme matricielle 𝐴𝑛𝑋𝑛 . 𝑋𝑛𝑋1 = 𝐵𝑛𝑋1 .
La solution de ce système est donnée par 𝑋𝑛𝑋1 = 𝐴−1 . 𝐵𝑛𝑋1 .
Exercice 8
7 2
1) Soit la matrice 𝐴 = ( )
2 1
3 0
Trouver une matrice B telle que 𝐴. 𝐵 = ( )
0 3
𝑧1 3
2) Soit le système 𝐴. (𝑧 ) = ( )
2 −𝛼
3 0
où 𝐴 est une matrice telle que 𝐴−1 = ( )
−5 −6
Quelle est la solution (𝑧1 ∗, 𝑧2 ∗) de ce système ?
1 2 0
3) Soit la matrice 𝐵 = (0 1 −1)
1 1 0
1 −1 0
Trouver une matrice 𝐴 telle que 𝐴. 𝐵 = (1 2 1)
3 0 1
3 1
4) Soit la matrice 𝐴 = ( )
5 2
0 1 2
Trouver une matrice 𝐵 telle que 𝐴. 𝐵 = ( )
3 −1 0
𝑎 −1
5) Soit la matrice 𝐴 = ( ) où 𝑎 ∈ 𝑅
1 𝑎
1 1
Trouver une matrice 𝐵 telle que 𝐴. 𝐵 = ( )
0 1
2 0
6) Soit la matrice 𝐵 = ( )
−3 1
2 0
Trouver une matrice 𝐴 telle que 𝐴. 𝐵 = ( )
−1 1
46
Réponses exercice 1 :
1) Impossible à calculer
10
2) ( )
18 2X1
3) Impossible à calculer
4) (8 2)1X2
3
5) (6)
9 3X1
14 6 19
6) (10 2 24)
9 4 11 3X3
5 0 4
7) (10 0 8)
15 0 12 3X3
8) (17)1X1
a) 12
b) −11
1) 𝛼
2) 𝛼
3) - 𝛼
4) 0
5) 0
6) 𝛼 2 − 13𝛼 + 12
47
1) −42
2) −15. 𝑎 − 57
3) 𝑎. 𝑏. 𝑐
4) 𝑎. 𝑏. 𝑐
5) 0
6) 0
7) −50. 𝑎² − 13. 𝑎 − 9
1) 126
2) 22
53
3) /2
2
0 1/3 1/3
−1 ( −1 2/3 2/3)
1) 𝐴 =
−1/2 5/6 1/3
1 4 2
2) 𝐵 = (2 0 1) NON INVERSIBLE
3 12 6
2 9/2 5
3) 𝐶 −1 = (12 26 30 )
0 −1/2 −1/2
1/5 −8 2 −1
0 1 0 0
4) 𝐷−1 = ( )
0 −4 1 0
0 8 −2 1
48
𝛽2 +𝛼 𝛼−𝛽2
1) 𝑆 = {( , 2.𝛼.𝛽 )}
2.𝛽
2) Ce système possède la solution unique 𝑆𝑜𝑙 = {(7, −2,3)}
3)
a) condition : 𝑎 ≠ 1 et 𝛼 ≠ 0 détail : 𝛼 2 . (1 − 𝛼 )
𝛼−𝛽
b) 𝑆 = { 1−𝛼 }
4)
1
a) condition : 𝛼 ≠ 2 détail : 2. 𝛼 − 1 ≠ 0
b) Le système est homogène. Sa solution unique est donc (0; 0; 0; 0).
1 2
−
1) 𝐵 = ( 1 −2) détail : 𝐴 −1
=( 2 3
7
3
)
−2 7 −3 3
2) 𝑆 = {(9 , −15 + 6. 𝛼 )}
−2 0 3 −1 0 2
−1
3) 𝐴 = ( 2 −1 −1) détail : 𝐵 =( 1 0 −1)
−2 −1 5 1 −1 −1
−3 3 4 −1 2 −1
4) 𝐵 = ( ) détail : 𝐴 =( )
9 −8 −10 −5 3
𝑎 𝑎+1 𝑎 1
2 +1 𝑎 2 +1 2 +1 𝑎 2+1
5) 𝐵 = (𝑎−1 −1+𝑎 ) détail : 𝐴−1 = (𝑎−1 𝑎 )
𝑎 2 +1 𝑎 2 +1 𝑎 2+1 𝑎 2+1
1
0
6) 𝐴 = ( 2 0) détail : 𝐵 −1
= (23 )
−3 1 1
2
49
3 Variations de fonctions
3.1 Variation induite pour une fonction de ℝ dans ℝ
Vocabulaire et notations :
Fonction d’une seule variable 𝑦 = 𝑓(𝑥 ) 𝑦 𝑒𝑛𝑑𝑜𝑔è𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑥 𝑒𝑥𝑜𝑔è𝑛𝑒

Valeur particulière de la variable exogène : 𝑥 ∗ ∈ 𝐷𝑜𝑚 𝑓
Valeur de la variable endogène associée à la valeur particulière 𝑥 ∗ : 𝑦 ∗ = 𝑓(𝑥 ∗ )
3.1.1 Variation absolue (ou variation en valeur)
Variation absolue de 𝑥 en 𝑥 ∗ : ∆𝑥
Variation absolue induite sur 𝑦 ∶ ∆𝑦 = 𝑓 (𝑥 ∗ + ∆𝑥 ) − 𝑓(𝑥 ∗ )
∆𝑦
Taux de variation moyen = rapport des variations absolues :
∆𝑥
3.1.2 Variation relative (ou variation en %)
∆𝑥
Variation absolue de 𝑥 en 𝑥 ∗ :
𝑥∗
∆𝑦
Variation absolue induite sur 𝑦 ∶
𝑦∗
∆𝑦
𝑦∗
Élasticité de type arc : ∆𝑥
𝑥∗
50
3.1.3 Situations particulières et raccourcis
→ Modèle linéaire : 𝑦 = 𝑎 . 𝑥 + 𝑏
Variation absolue induite sur y : ∆𝑦 = 𝑎 . ∆𝑥
→ Modèle puissance : 𝑦 = 𝑏 . 𝑥 𝑎
∆𝑦 ∆𝑥 𝑎
Variation relative induite sur y : = (1 + 𝑥 ∗ ) − 1
𝑦∗
→ Modèle logarithmique : 𝑦 = 𝑎 . 𝑙𝑛(𝑥 ) + 𝑏

∆𝑥
Variation absolue induite sur y : ∆𝑦 = 𝑎 . 𝑙𝑛 (1 + 𝑥 ∗ )
→ Modèle exponentiel : 𝑦 = 𝑏 . 𝑎 𝑥
∆𝑦
Variation relative induite sur y : = 𝑎∆𝑥 − 1
𝑦∗
3.2 Variation induite pour une fonction

de ℝ𝒏 dans ℝ
Notations :
Fonction de 2 variables 𝑦 = 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) 𝑦 𝑒𝑛𝑑𝑜𝑔è𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑥1 , 𝑥2 𝑒𝑥𝑜𝑔è𝑛𝑒𝑠

∗ ∗
Valeurs particulières des variables exogènes : (𝑥1 , 𝑥2 ) ∈ 𝐷𝑜𝑚 𝑓
Valeur de la variable endogène associée aux valeurs particulières 𝑥1∗ , 𝑥2∗ : 𝑦 ∗ = 𝑓 (𝑥1∗ , 𝑥2∗ )
Fonction de 3 variables 𝑦 = 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) 𝑦 𝑒𝑛𝑑𝑜𝑔è𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 𝑒𝑥𝑜𝑔è𝑛𝑒𝑠

∗ ∗ ∗
Valeurs particulières des variables exogènes : (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) ∈ 𝐷𝑜𝑚 𝑓
Valeur de la variable endogène associée aux valeurs particulières 𝑥1∗ , 𝑥2∗ , 𝑥3∗ : 𝑦 ∗ = 𝑓(𝑥1∗ , 𝑥2∗ , 𝑥3∗ )
51
3.2.1 Variation absolue (ou variation en valeur)
Variation absolue de 𝑥1 en 𝑥1 ∗ : ∆𝑥1

Variation absolue induite sur 𝑦 ∶ ∆𝑦 = 𝑓 (𝑥1 ∗ + ∆𝑥1 , 𝑥2 ∗ + ∆𝑥2 ) − 𝑓(𝑥1∗ , 𝑥2∗ )

Variation absolue induite sur 𝑦 ∶ ∆𝑦 = 𝑓 (𝑥1 ∗ + ∆𝑥1 , 𝑥2 ∗ + ∆𝑥2 , 𝑥3 ∗ + ∆𝑥3 ) − 𝑓(𝑥1∗ , 𝑥2∗ , 𝑥3∗ )
3.2.2 Situation particulière du linéaire et raccourci
→ Fonction linéaire de 2 variables 𝑦 = 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) 𝑦 𝑒𝑛𝑑𝑜𝑔è𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑥1 , 𝑥2 𝑒𝑥𝑜𝑔è𝑛𝑒𝑠
𝑦 = 𝑎1 . 𝑥1 + 𝑎2 . 𝑥2 + 𝑏
Variation absolue induite sur 𝑦: ∆𝑦 = 𝑎1 . ∆𝑥1 + 𝑎2 . ∆𝑥2
→ Fonction linéaire de 3 variables 𝑦 = 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) 𝑦 𝑒𝑛𝑑𝑜𝑔è𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 𝑒𝑥𝑜𝑔è𝑛𝑒𝑠
𝑦 = 𝑎1 . 𝑥1 + 𝑎2 . 𝑥2 + 𝑎3 . 𝑥3 + 𝑏
Variation absolue induite sur 𝑦: ∆𝑦 = 𝑎1 . ∆𝑥1 + 𝑎2 . ∆𝑥2 + 𝑎3 . ∆𝑥3
52
Exercice 1
1) Soit la fonction définie par 𝑦 = 𝑒 + 2. 𝑥 3 où 𝑦 est la variable endogène et 𝑥 est la variable
exogène.
Au départ de 𝑥 ∗ = 4, on envisage une diminution relative de la variable 𝑥 de 25 %.
a) Déterminer la variation absolue induite sur la variable endogène 𝑦 ;
b) Déterminer l’élasticité de type arc de 𝑦 par rapport à 𝑥.
2) Soit le modèle à deux variables 𝑥 et 𝑦 tel que 𝑦 = 𝑥 2 + 𝑥 + 2

Partant de 𝑥 ∗ = 4, on fait subir à la variable 𝑥 une augmentation relative de 50 %.
Quelle est la variation relative correspondante de la variable 𝑦 ?
3) Soit le modèle à deux variables 𝑥 et 𝑦 tel que 𝑦 = log(𝑥 ) + 𝛽 2

Partant de 𝑥 ∗ = 6, on fait subir à la variable 𝑥 une augmentation absolue de 12.
Quelle est la variation absolue correspondante de la variable y ?
4) Soit le modèle à deux variables 𝑥 et 𝑦 tel que 𝑦 = 𝛼 . 𝑥 5

5) Soit le modèle à deux variables 𝑥 et 𝑦 tel que 𝑦 = 2 . 𝑥 4 + 1

1
6) Soit le modèle à deux variables 𝑥 et 𝑦 tel que 𝑦 = 3
√𝑥
∗
Partant de 𝑥 = 1, on fait subir à la variable 𝑥 une augmentation absolue de 7.
Quelle est la variation relative induite sur y ?
7) Soit le modèle à deux variables 𝑥 et 𝑦 tel que 𝑦 = 4 . 𝑒 𝑥

Partant de 𝑥 ∗ = −2, on fait subir à la variable 𝑥 une augmentation absolue de 1.
Quelle est la variation relative induite sur 𝑦 ?
8) Soit le modèle à deux variables 𝑥 et 𝑦 tel que 𝑦 = 𝑒 + 𝛽 . 𝑥

100
Partant de 𝑥 ∗ = 𝑒, on fait subir à la variable 𝑥 une augmentation relative de %.
𝑒
Quelle est la variation absolue induite sur 𝑦 ?
53
9) Soit le modèle à deux variables 𝑥 et 𝑦 tel que 𝑦 = 2 . 𝑥 2 + 1
Partant de 𝑥 ∗ = 1, on fait subir à la variable 𝑥 une augmentation relative de 200 %.
Quel est l’élasticité-arc de 𝑦 par rapport à 𝑥 ?
Exercice 2
1) Soit 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑦 = 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = √𝑥1 . 𝑥2
A partir de (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (10 ; 10), on envisage une variation relative de 𝑥1 de –19 %.
Quelle est la variation absolue induite sur 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) ?
2) Soit le modèle suivant exprimant une variable endogène 𝑦 en fonction de trois variables
exogènes 𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ∶ 𝑦 = 2𝑥1 − 3𝑥2 + 𝑥3 + 10
Supposons que les variables exogènes prennent les valeurs :
𝑥1∗ = 40, 𝑥2∗ = 30, 𝑥3∗ = 50
et que l’on envisage une variation absolue de la variable 𝑥2 de 6 unités.
a) Quelle est la variation relative de 𝑥2 ?
b) Quelle est la variation absolue de 𝑦 induite par la variation de 𝑥2 de 6 unités ?
c) Quelle est la variation relative de 𝑦 induite par la variation de 𝑥2 de 6 unités ?
3) Soit 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑦 = 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥1 − 𝑥2 + 4

Partant du point (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (5 ; 0), on fait subir à 𝑥1 une variation relative de –20 %.
Que vaut la variation absolue induite sur 𝑦 ?
4) Soit le modèle de 3 équations linéaires à 5 variables 𝑦1 , 𝑦2 , 𝑦3 , 𝑥1 , 𝑥2 :

2 1 −4 𝑦1 2 − 5 . 𝑥2
(−1 4 0 ) . (𝑦2 ) (2 . 𝑥2 − 3 . 𝑥1 )
−2 −1 2 𝑦3 1 + 𝑥1
Les variables 𝑦1 , 𝑦2 , 𝑦3 sont endogènes et les variables 𝑥1 , 𝑥2 sont exogènes.
A partir de 𝑥1∗ = 10 et 𝑥2∗ = 7, quelle est la variation absolue induite sur 𝑦3 par les variations
1
absolues –1 de la variable 𝑥1 et 5 de la variable 𝑥2 ?
54
Réponses exercice 1
1) Modèle général
a) ∆𝑦 = −74
∆𝑦
𝑦∗ 296
b) ∆𝑥 = 𝑒+128
𝑥∗
∆𝑦
= 1 = 100 %
𝑦∗
3) Modèle général ou modèle logarithmique si on utilise la formulation de changement de base

∆𝑦 = log(3) ≈ 0,477
4) Modèle général ou modèle puissance

∆𝑦
= 31 = 3100 %
𝑦∗
∆𝑦
= 10 = 1000 %
𝑦∗
6) Modèle général ou modèle puissance si on utilise une autre notation

∆𝑦 1
= − 2 = −50 %
𝑦∗
7) Modèle général ou modèle exponentiel

∆𝑦
= 𝑒 − 1 ≈ 1,718 ≈ 171,8 %
𝑦∗
8) Modèle général ou modèle linéaire

∆𝑦 = 𝛽
∆𝑦 16
𝑦∗ 3 8
∆𝑥 = =3
2
𝑥∗
55
1) ∆𝑦 = √81 − √100 = −1
2)
∆𝑥2
a) = 20 %
𝑥2 ∗
b) ∆𝑦 = −18
∆𝑦
c) = −36 %
𝑦∗
3) ∆𝑦 = −2
4) ∆𝑦3 = 1
56
4 Notion de dérivation
4.1 Dérivation d’une fonction de ℝ dans ℝ
4.1.1 Rappel des règles de dérivation
Notations : 𝑐 ∈ ℝ, 𝑥 est la variable, 𝐹, 𝐺, 𝐻 sont des fonctions de 𝑥, , 𝑎 𝜖 ℝ+
0 ∖ {1}
Raccourcis
→ 𝑐′ =0
→ 𝑥′ =1
→ (𝐹 ± 𝐺)′ = 𝐹 ′ ± 𝐺′
→ (𝐹. 𝐺)′ = 𝐹 ′ . 𝐺 + 𝐹. 𝐺′ (𝑐. 𝐺 )′ = 𝑐. 𝐺′
(𝑐. 𝑥 )′ = 𝑐
(𝐹. 𝐺. 𝐻)′ = 𝐹 ′ . 𝐺. 𝐻 + 𝐹. 𝐺 ′ . 𝐻 + 𝐹. 𝐺. 𝐻′
→ (𝐹 𝑛 )′ = 𝑛 . 𝐹 𝑛−1 . 𝐹 ′ (𝑥 𝑛 )′ = 𝑛 . 𝑥 𝑛−1
′ 𝐹′ ′ 1
(√𝐹 ) = (√𝑥) =
2 . √𝐹 2 . √𝑥
𝐹 ′
𝐹 . 𝐺 − 𝐹 . 𝐺′ 𝑐 −𝑐 . 𝐺′
→ ( )′ = ( )′ =
𝐺 𝐺2 𝐺 𝐺2
𝐹 ′ 1
( ) = . 𝐹′
𝑐 𝑐
1 −1
( )′ =
𝑥 𝑥2
→ (𝑎𝐹 )′ = 𝐹 ′ . 𝑎𝐹 . 𝑙𝑛(𝑎) (𝑒 𝐹 )′ = 𝐹 ′ . 𝑒 𝐹
(𝑎 𝑥 )′ = 𝑎 𝑥 . 𝑙𝑛(𝑎)
(𝑒 𝑥 )′ = 𝑒 𝑥
→ (𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝐹))′ = 𝐹′ ′
𝐹′ 1
𝐹 .𝑙𝑛 (𝑎) (𝑙𝑛(𝐹 )) = (𝑙𝑛(𝑥 ))′ =
𝐹 𝑥
 Les propriétés des logarithmes sont utiles pour
transformer l’énoncé pour que la dérivée soit plus
simple à déterminer :
𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑋. 𝑌) = 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑋) + 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑌)
𝑋
𝑙𝑜𝑔𝑎 ( ) = 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑋) − 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑌)
𝑌
𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑋 𝑟 ) = 𝑟 . 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑋)
Formule de changement de base :

𝑙𝑜𝑔𝑏 (𝐹 ) 𝑙𝑛(𝐹 )
𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝐹 ) = =
𝑙𝑜𝑔𝑏 (𝑎) 𝑙𝑛(𝑎)
57
Exercice 1
Dériver les fonctions suivantes, sachant que 𝛼 , 𝛽 𝜖 ℝ0 :
4
1) 𝑓 (𝑥 ) = √2 . 𝑥 3 − 3 . 𝑥 − 8 . 𝑥 2
1 1
2) 𝑓 (𝑥 ) = 𝛼 . 𝑥 3 − 𝛽 . 𝑥 2 + 𝑥 + 3 . 𝛼 2 − 2. 𝛽 3
3) 𝑓 (𝑥 ) = (1 − 2 . 𝑥 ) . (𝑥 3 − 1) . 5 . 𝑥 2
4) 𝑓 (𝑥 ) = (1 − 𝛼 . 𝑥 2 ) . (𝛽 . 𝑥 2 − 𝛼 . 𝑥 + 1)
𝑥 2 −2 .𝑥
5) 𝑓 (𝑥 ) =
1−2 .𝑥
𝑥 2 −5 .𝑥+6
6) 𝑓 (𝑥 ) =
75
5
7) 𝑓 (𝑥 ) =
𝑥 2 −1
8) 𝑓 (𝑥) = (3 . 𝑥 − 1)𝛼+𝛽
9) 𝑓 (𝑥 ) = √𝛼 − 𝛽 . 𝑥
3
10) 𝑓 (𝑥 ) = √4 . 𝑥 2 − 5. 𝑥
Exercice 2
Dériver les fonctions suivantes, sachant que 𝛼 𝜖 ℝ0 :
1) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑙𝑜𝑔5 (3 . 𝑥)
2) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑙𝑜𝑔(𝑥 3 )
3) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑙𝑜𝑔 2(𝑥)
4) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑙𝑜𝑔2 (𝑒 𝑥 . 𝑥 2 )
5) 𝑓 (𝑥 ) = 10√𝑥
6) 𝑓 (𝑥 ) = 2𝑥 . 𝑥 2
𝑙𝑜𝑔(𝑎)
7) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥2
𝑙𝑜𝑔(𝑥)
8) 𝑓 (𝑥 ) =
2. 𝛼3
𝑙𝑜𝑔𝑎(𝑥)
9) 𝑓 (𝑥 ) =
𝑥
𝑙𝑜𝑔(𝑎)
10) 𝑓 (𝑥 ) =
2 .𝑒 3
58
4.1.2 Interprétation géométrique de la dérivée
Équation de la droite tangente au graphe 𝐹 en son point (𝑥 ∗ , 𝐹 (𝑥 ∗ )) :

𝑇𝑥 ∗ ≡ 𝑦 = 𝐹 (𝑥 ∗ ) + 𝐹′ (𝑥 ∗ ). (𝑥 − 𝑥 ∗)
Exercice 3
1) Déterminer l’équation de la droite tangente au graphe de la fonction :
𝐹 ∶ ℝ+ 𝑥 ∗ ∗
0 → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥 ) = 𝑥 . 𝑒 − ln(𝑥 ) 𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 (𝑥 , 𝑦 ) = (1 ; 𝐹 (1))
𝑥2
2) Soit le modèle 𝑦 = à deux variables 𝑥 exogène et 𝑦 endogène.
𝑥 2 +2
Déterminer la pente de la droite tangente à cette courbe en son point d’abscisse 𝑥 ∗ = 1.
3) Soit la courbe plane d’équation 𝑦 = 3 . 𝑥 2 − 4. ln(𝑥)

Trouver les valeurs de 𝑥 pour lesquelles la tangente est parallèle à 𝑑 ≡ 10 . 𝑥 − 𝑦 = 7.
4) Soit la fonction 𝐹 ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥 ) = 𝑥 4 + 7 . 𝑥 3 + 5 . 𝑥 2 − 32 . 𝑥 − 30
Déterminer la pente de la droite tangente à cette courbe en son point d’abscisse 𝑥 ∗ = −2.
5) Soit la fonction 𝐹 ∶ ℝ0+ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥) = 𝑥 . log 3(𝑥) . 3𝑥

Déterminer la pente de la droite tangente à cette courbe en son point d’abscisse 𝑥 ∗ = 1.
4.1.3 Extrema d’une fonction d’une variable
 Si 𝐹 ′ (𝑥 ∗ ) = 0 et 𝐹 ′ ′ (𝑥 ∗ ) > 0  𝑥 ∗ est un minimum (local) de la fonction

′
 Si 𝐹 ′ (𝑥 ∗ ) = 0 et 𝐹 ′ (𝑥 ∗ ) < 0  𝑥 ∗ est un maximum (local) de la fonction
 Si 𝐹 ′ (𝑥 ∗ ) = 0 et 𝐹 ′ ′ (𝑥 ∗ ) = 0  ni maximum, ni minimum (point d’inflexion)
Exercice 4
1) 𝐹 ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥 ) = 16 − 𝑥 2
2) 𝐹 ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥 ) = 𝑥 4 + 𝑥 3 − 5 . 𝑥 2 + 1
2
3) 𝐹 ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥 ) = 𝑥 2 . 𝑒 −4 .𝑥
4) 𝐹 ∶ ℝ+
0 → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥 ) = 𝑒 + 𝑙𝑛(𝑥 )
5) 𝐹 ∶ ℝ+
0 → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥 ) = 𝑥 . 𝑙𝑛 (𝑥 )
59
4.1.4 Approximation linéaire de fonctions d’une variable
𝐹𝑙𝑖𝑛(𝑥 ∗ )(𝑥) = 𝐹 (𝑥 ∗ ) + 𝐹′ (𝑥 ∗ ). (𝑥 − 𝑥 ∗ )
Le graphe de 𝐹𝑙𝑖𝑛(𝑥 ∗ ) (𝑥) est celui de la tangente au graphe de la fonction 𝐹 en son point
(𝑥 ∗ , 𝑓(𝑥 ∗ )).
Exercice 5
1) Déterminer la fonction 𝐹𝑙𝑖𝑛(𝑥 ∗) (𝑥) en 𝑥 ∗ = 1 de la fonction
𝐹 ∶ ℝ+ 𝑥
0 → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥 ) = 𝑥 . 𝑒 − 𝑙𝑛(𝑥 )

𝑥2
𝐹 ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥) =
𝑥2 + 2

𝐹 ∶ ℝ+ 2
0 → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥 ) = 3 . 𝑥 − 4 . 𝑙𝑛(𝑥 )
4) Déterminer la fonction 𝐹𝑙𝑖𝑛(𝑥 ∗) (𝑥) en 𝑥 ∗ = −2 de la fonction

𝐹 ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥) = 𝑥 4 + 7 . 𝑥 3 + 5 . 𝑥 2 − 32 . 𝑥 − 30

𝐹 ∶ ℝ0+ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝐹 (𝑥 ) = 𝑥 . 𝑙𝑜𝑔3 (𝑥) . 3𝑥
60
4.1.5 Élasticité
Soit le modèle 𝑦 = 𝐹 (𝑥 ) où la variable endogène 𝑦 est fonction de la variable exogène 𝑥.
𝑥∗
L’élasticité-point de 𝑦 par rapport à 𝑥 en 𝑥 ∗ est 𝜀𝑦 (𝑥 ∗ ) = 𝐹 ′ (𝑥 ∗ ).
𝑥 𝐹(𝑥 ∗ )
Exercice 6
1) Soit la fonction définie par 𝐹 ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑡 → 𝑦 = 𝑒 + 2 . 𝑡 3
où la variable endogène 𝑦 est fonction de la variable exogène 𝑡.
Calculer l’élasticité de type point de 𝑦 par rapport à 𝑡 au départ de 𝑡 ∗ = 4.
2) Soit la fonction définie par 𝐹 ∶ ℝ+ 0 → ℝ ∶ 𝑥 → 𝑧 = 𝑙𝑜𝑔(𝑥 ) + 𝛽

2
où la variable endogène 𝑧 est fonction de la variable exogène 𝑥.

Calculer l’élasticité de type point de 𝑧 par rapport à 𝑥 au départ de 𝑥 ∗ = 10.
3) Soit la fonction définie par 𝐹 ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑡 → 𝑧 = 𝛼 . 𝑡 5

où la variable endogène 𝑧 est fonction de la variable exogène 𝑡.
Calculer l’élasticité de type point de 𝑧 par rapport à 𝑡 au départ de 𝑡 ∗ = 1.
1
4) Soit la fonction définie par 𝐹 ∶ ℝ0 → ℝ ∶ 𝑥 → 𝑦 = 3
√𝑥
où la variable endogène 𝑦 est fonction de la variable exogène 𝑥.
Calculer l’élasticité de type point de 𝑦 par rapport à 𝑥 au départ de 𝑥 ∗ = 1.
5) Soit la fonction définie par 𝐹 ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝑦 = 4𝑥

où la variable endogène 𝑦 est fonction de la variable exogène 𝑥.
Calculer l’élasticité de type point de 𝑦 par rapport à 𝑥 au départ de 𝑥 ∗ = −2.
6) Soit la fonction définie par 𝐹 ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑠 → 𝑧 = 𝑒 + 𝛽 . 𝑠

où la variable endogène 𝑧 est fonction de la variable exogène 𝑠.
Calculer l’élasticité de type point de 𝑧 par rapport à 𝑠 au départ de 𝑠 ∗ = 𝑒.
61
4.2. Dérivées partielles de fonctions de plusieurs
variables
4.2.1 Dérivées partielles du premier ordre et du second ordre
Exercice 7
Calculer les dérivées partielles du premier ordre des fonctions suivantes :
1) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥12
2) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥2
3) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥12 . 𝑥2
4) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥12 + 2 . 𝑥2
5) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = (𝑥12 + 2 . 𝑥2 )5
Exercice 8
Les dérivées partielles du premier ordre ayant été calculées à l’exercice 7, calculer les dérivées
partielles du second ordre des fonctions suivantes :
1) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥12
2) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥2
3) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥12 . 𝑥2
4) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥12 + 2 . 𝑥2
5) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = (𝑥12 + 2 . 𝑥2 )5
Exercice 9
Calculer les dérivées partielles du premier ordre et du second ordre des fonctions suivantes :
1) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑙𝑛((𝑥12 + 2 . 𝑥2 )5 )
2) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑒 (7−4 . 𝑥2 ) + 𝑥1
62
Exercice 10
𝜕2
1) 𝑓 (𝑥, 𝑢) = 𝑢 𝑥
. √𝑥 2 + 1 . Déterminer 𝑓(𝑥, 𝑢) .
𝜕𝑥 𝜕𝑢
𝜕2
2) 𝑓 (𝑠, 𝑢) = 𝑠 2 . 𝑙𝑛(𝑢) + 𝑠 . 𝑙𝑛(𝑠) . 𝑒 (𝑠 .𝑢) . Déterminer 𝑓(𝑠, 𝑢) .
𝜕𝑠 𝜕𝑢
𝜕2
3) 𝑓 (𝑥, 𝑢) = 𝑙𝑜𝑔(𝑥 2 ) . 10𝑢 . Déterminer 𝑓(𝑥, 𝑢) .
𝜕𝑥 𝜕𝑢
𝜕2
4) 𝑓 (𝑡, 𝑠) = 𝑙𝑛(2𝑡 + 3𝑠 ) . Déterminer 𝑓(𝑡, 𝑠) .
𝜕𝑡 𝜕𝑠
4.2.2. Approximation linéaire de fonctions de plusieurs

variables
Avec deux variables :
𝐹𝑙𝑖𝑛(𝑥1∗ ,𝑥2∗ )(𝑥1 , 𝑥2 )

𝜕𝐹 𝜕𝐹
= 𝐹 (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) + (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) . (𝑥1 − 𝑥1∗ ) + (𝑥 ∗ , 𝑥 ∗ ) . (𝑥2 − 𝑥2∗ )
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 1 2
Avec trois variables :
𝐹𝑙𝑖𝑛(𝑥1∗ ,𝑥2∗ ,𝑥3∗ )(𝑥1, 𝑥2 , 𝑥3 )

𝜕𝐹 ∗ ∗ ∗
= 𝐹 (𝑥1∗ , 𝑥2∗, 𝑥3∗ ) + (𝑥 , 𝑥 , 𝑥 ) . (𝑥1 − 𝑥1∗)
𝜕𝑥1 1 2 3
𝜕𝐹 ∗ ∗ ∗ 𝜕𝐹
+ (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑥3 ) . (𝑥2 − 𝑥2∗ ) + (𝑥1∗, 𝑥2∗ , 𝑥3∗) . (𝑥3 − 𝑥3∗ )
𝜕𝑥2 𝜕𝑥3
63
Exercice 11
𝑠
1) Déterminer la fonction 𝑓𝑙𝑖𝑛(1;1) (𝑠, 𝑡) avec 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑠, 𝑡) → 𝑓 (𝑠, 𝑡) =
𝑡3
𝑙𝑛(𝑠)
2) Déterminer la fonction 𝑓𝑙𝑖𝑛(𝑒;1) (𝑠, 𝑡) avec 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑠, 𝑡) → 𝑓 (𝑠, 𝑡) =
𝑡
3) Déterminer la fonction 𝑓𝑙𝑖𝑛(𝑒;0) (𝑥, 𝑦)
avec 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥, 𝑦) → 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑥 2 . 𝑙𝑛 (𝑥 + 𝑦 . 2𝑦 )
4) Déterminer la fonction 𝑓𝑙𝑖𝑛(1;2) (𝑥, 𝑠)
avec 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥, 𝑠) → 𝑓 (𝑥, 𝑠) = 𝑙𝑛 (2𝑥 + 3𝑠 )
5) Déterminer la fonction 𝑓𝑙𝑖𝑛(1;2;3) (𝑥, 𝑦, 𝑧)
avec 𝑓 ∶ ℝ3 → ℝ ∶ (𝑥, 𝑦, 𝑧) → 𝑓 (𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝑥 3 . 2𝑦 . 𝑙𝑜𝑔3 (𝑧)
64
4
1) 𝑓 ′ (𝑥 ) = 3 . √2. 𝑥 2 − − 16 . 𝑥
3
3 2
2) 𝑓 ′ (𝑥 ) = . 𝑥2 − .𝑥 +1
𝛼 𝛽
3) 𝑓 ′ (𝑥 ) = −60 . 𝑥 5 + 25 . 𝑥 4 + 30 . 𝑥 2 − 10 . 𝑥
4) 𝑓 ′ (𝑥 ) = −4𝛼 . 𝛽 . 𝑥 3 + 3 . 𝛼 2 . 𝑥 2 + 2 . (𝛽 − 𝛼 ). 𝑥 − 𝛼
−2.𝑥 2 +2.𝑥−2
5) 𝑓 ′ (𝑥 ) = (1−2.𝑥)2
2.𝑥−5
6) 𝑓 ′ (𝑥 ) =
75
−10.𝑥
7) 𝑓 ′ (𝑥 ) = (𝑥 2 −1)2
8) 𝑓 ′ (𝑥 ) = 3. (𝛼 + 𝛽 ). (3. 𝑥 − 1)𝛼+𝛽−1
−𝛽
9) 𝑓 ′ (𝑥 ) =
2 .√𝛼−𝛽.𝑥
8.𝑥−5
10) 𝑓 ′ (𝑥 ) = 3
3. √(4.𝑥2 −5.𝑥)2
1
1) 𝑓 ′ (𝑥 ) =
𝑥.𝑙𝑛(5)
3
2) 𝑓 ′ (𝑥 ) =
𝑥.𝑙𝑛(10)
2.𝑙𝑜𝑔(𝑥)
3) 𝑓 ′ (𝑥 ) =
𝑥.𝑙𝑛(10)
1 2
4) 𝑓 ′ (𝑥 ) = +
𝑙𝑛(2) 𝑥.𝑙𝑛(2)
1
5) 𝑓 ′ (𝑥 ) = . 10√𝑥 . 𝑙𝑛(10)
2.√𝑥
6) 𝑓 𝑥 ) = 2 . 𝑙𝑛(2) . 𝑥 2 + 2𝑥 . 2. 𝑥
′( 𝑥
−2.𝑙𝑜𝑔(𝛼)
7) 𝑓 ′ (𝑥 ) =
𝑥3
1
8) 𝑓 ′ (𝑥 ) =
2.𝛼3 .𝑥.𝑙𝑛(10)
1−𝑙𝑛(𝑥)
9) 𝑓 ′ (𝑥 ) =
𝑥 2 .𝑙𝑛(𝛼)
10) 𝑓 ′ (𝑥 ) = 0
65
1) 𝑇 ≡ 𝑦 = (2. 𝑒 − 1). 𝑥 + (1 − 𝑒)
4
2)
9
3) 𝑥 = 2
4) 𝑇 ≡ 𝑦 = 14
3
5)
𝑙𝑛(3)
1) MAX en x = 0
5
2) min en x = −2 ET MAX en x = 0 ET min en x =
4
1 1
3) MAX en x = − ET min en x = 0 ET MAX en x =
2 2
4) Ni min, ni MAX
1
5) min en x =
e
1) 𝐹𝑙𝑖𝑛(1) (𝑥 ) = (2. 𝑒 − 1). 𝑥 + (1 − 𝑒)
4 1
2) 𝐹𝑙𝑖𝑛(1) (𝑥 ) = 9 . 𝑥 − 9
3) 𝐹𝑙𝑖𝑛(2) (𝑥 ) = 10. 𝑥 − 8 − 4. 𝑙𝑛(2)
4) 𝐹𝑙𝑖𝑛(−2)(𝑥 ) = 14
3 3
5) 𝐹𝑙𝑖𝑛(1) (𝑥 ) = 𝑙𝑛(3) . 𝑥 − 𝑙𝑛(3)
384
1) 𝜀𝑦⁄𝑡 (4) =
𝑒+128
1
2) 𝜀𝑧⁄𝑥 (10) =
𝑙𝑛(10).(1+𝛽2 )
3) 𝜀𝑧⁄𝑡 (1) = 5
1
4) 𝜀𝑦⁄𝑥 (1) = −
3
5) 𝜀𝑦⁄𝑥 (−2) = −2. 𝑙𝑛 (4)
𝛽
6) 𝜀𝑧⁄𝑠 (𝑒) =
1+𝛽
66
𝜕 𝜕
1) 𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) = 2. 𝑥1 𝐸𝑇 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
𝜕 𝜕
2) 𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) = 0 𝐸𝑇 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
𝜕 𝜕
3) 𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) = 4. 𝑥1 . 𝑥2 𝐸𝑇 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2. 𝑥12
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
𝜕 𝜕
4) 𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) = 2. 𝑥1 𝐸𝑇 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
𝜕
5) 𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) = 10. 𝑥1. (𝑥12 + 2. 𝑥2 )4
𝜕𝑥1
𝜕
𝐸𝑇 𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) = 10. (𝑥12 + 2. 𝑥2 )4
𝜕𝑥2
1)
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2. 𝑥1 𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) = 2 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝑥1 (𝜕𝑥1)2 𝜕𝑥2 𝜕𝑥1
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 0 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 0 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝑥2 (𝜕𝑥2 )2 𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
2)
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 0 𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) = 0 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝑥1 (𝜕𝑥1)2 𝜕𝑥2 𝜕𝑥1
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 0 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝑥2 (𝜕𝑥2 )2 𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
3)
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 4. 𝑥2 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 4. 𝑥1
𝜕𝑥1 (𝜕𝑥1 )2 𝜕𝑥2 𝜕𝑥1
= 4. 𝑥1. 𝑥2
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) = 2. 𝑥12 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 0 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 4. 𝑥1
𝜕𝑥2 (𝜕𝑥2 )2 𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
67
4)
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2. 𝑥1 𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) = 2 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝑥1 (𝜕𝑥1)2 𝜕𝑥2 𝜕𝑥1
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 0 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝑥2 (𝜕𝑥2 )2 𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
5)
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 )
𝜕𝑥1 (𝜕𝑥1 )2 𝜕𝑥2 𝜕𝑥1
= 10. 𝑥1 . (𝑥12 + 2. 𝑥2 )4 = 10. (𝑥12 + 2. 𝑥2 )4 = 80. 𝑥1 . (𝑥12 + 2. 𝑥2 )3
+80. 𝑥12 . (𝑥12 + 2. 𝑥2 )3
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 )
𝜕𝑥2 (𝜕𝑥2 )2 𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
= 10. (𝑥12 + 2. 𝑥2 )4 = 80. (𝑥12 + 2. 𝑥2 )3 = 80. 𝑥1 . (𝑥12 + 2. 𝑥2 )3
1)
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) 𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 )
𝜕𝑥1 (𝜕𝑥1)2 𝜕𝑥2 𝜕𝑥1
10. 𝑥1 −10. 𝑥12 + 20. 𝑥2 −20. 𝑥1
= = = 2
𝑥12 + 2. 𝑥2 (𝑥12 + 2. 𝑥2 )2 (𝑥1 + 2. 𝑥2 )2
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 )
𝜕𝑥2 (𝜕𝑥2 )2 𝜕𝑥1𝜕𝑥2
10 −20 −20. 𝑥1
= 2 = 2 = 2
𝑥1 + 2. 𝑥2 (𝑥1 + 2. 𝑥2 )2 (𝑥1 + 2. 𝑥2 )2
68
2)
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 1 𝑓(𝑥1, 𝑥2 ) = 0 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝑥1 (𝜕𝑥1)2 𝜕𝑥2 𝜕𝑥1
𝜕 𝜕2 𝜕2
𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝑥2 (𝜕𝑥2 )2 𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
= −4. 𝑒 (7−4.𝑥2) = 16. 𝑒 (7−4.𝑥2 )
𝜕2 𝑥2
1) 𝑓 (𝑥, 𝑢) = 𝑢 𝑥−1. √𝑥 2 + 1 + 𝑥. 𝑢𝑥−1. 𝑙𝑛(𝑢) . √𝑥 2 + 1 + 𝑢 𝑥−1.
𝜕𝑥 𝜕𝑢 √𝑥 2 +1
𝜕2 2.𝑠
2) 𝑓 (𝑠, 𝑢) = + 2. 𝑠. 𝑙𝑛(𝑠) . 𝑒 (𝑠.𝑢) + 𝑠. 𝑒 (𝑠.𝑢) + 𝑠 2 . 𝑙𝑛(𝑠). 𝑢. 𝑒 (𝑠.𝑢)
𝜕𝑠 𝜕𝑢 𝑢
𝜕2 2.(10𝑢 )
3) 𝑓 (𝑥, 𝑢) =
𝜕𝑥 𝜕𝑢 𝑥
𝜕2 −2𝑡 .3𝑠 .𝑙𝑛(2).𝑙𝑛(3)
4) 𝑓 (𝑡, 𝑠) = (2𝑡 +3𝑠 )2
𝜕𝑡 𝜕𝑠
1) 𝑓𝑙𝑖𝑛(1;1) (𝑠, 𝑡) = 𝑠 − 3. 𝑡 + 3
1
2) 𝑓𝑙𝑖𝑛(𝑒;1) (𝑠, 𝑡) = . 𝑠 − 𝑡 + 1
𝑒
3) 𝑓𝑙𝑖𝑛(𝑒;0) (𝑥, 𝑦) = 3. 𝑒. 𝑥 + 𝑒. 𝑦 − 2. 𝑒 2
𝑠.𝑙𝑛(2) 9.𝑙𝑛(3) 2.𝑙𝑛(2) 18.𝑙𝑛(3)
4) 𝑓𝑙𝑖𝑛(1;2) (𝑥, 𝑠) = .𝑥 + . 𝑠 + (𝑙𝑛 (11) − − )
11 11 11 11
4 4
5) 𝑓𝑙𝑖𝑛(1;2;3) (𝑥, 𝑦, 𝑧) = 12. 𝑥 + 4. 𝑙𝑛(2) . 𝑦 + 3.𝑙𝑛(3) . 𝑧 − (8 + 8. 𝑙𝑛(2) + 𝑙𝑛(3))
69
5 Différentielles
5.1 Différentier une fonction
Notion de différentielle d’une fonction de ℝn dans ℝ
n
Soit F une fonction de ℝ dans ℝ continûment différentiable sur D
Soit 𝑥 ∗ = (𝑥1∗ , 𝑥2∗ , … , 𝑥𝑛∗ ) ∈ 𝐷.
La différentielle de F en 𝑥 ∗ est notée 𝑑𝐹(𝑥 ∗ ).
𝜕𝐹 ∗ 𝜕𝐹 ∗ 𝜕𝐹 ∗
𝑑𝐹(𝑥 ∗ ) = 𝑑𝐹(𝑥1∗ , 𝑥2∗ , … , 𝑥𝑛∗ ) = (𝑥 ). 𝑑𝑥1 + (𝑥 ). 𝑑𝑥2 + ⋯ + (𝑥 ). 𝑑𝑥𝑛
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝑥𝑛
Exercice 1
Donner l’expression de la différentielle générale des fonctions suivantes :
a) 𝑓 (𝑥, 𝑦) = 𝑥 2 . 𝑙𝑛(𝑦) + 𝑒 𝑦 + 2𝑥 2 . 𝑦 3 − 𝑥 3 . 𝑦
b) 𝑓 (𝑠, 𝑡) = 2 . 𝑠 4 + 𝑡 4 − 𝑠 2 − 4 . 𝑡 + 2
c) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 3𝑥1 . 𝑥23 − 5 . 𝑥1. 𝑥2
d) 𝑓 (𝑢, 𝑣 ) = 4 . 𝑢2 − 𝑣 3 − 8 . 𝑢. 𝑣 + 8 . 𝑢 − 5 . 𝑣 + 4
e) 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑦) = 𝑥12 . 𝑥2 . 𝑙𝑛(𝑦) − √𝑥1 . 𝑦 + 𝑦
Exercice 2
Soit la fonction 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥. 𝑒 𝑥
6) Calculer la variation (absolue) induite sur cette fonction au départ de 𝑥 ∗ = 1, pour une
1
variation absolue ∆𝑥 = 10.
7) Donner l’expression de la différentielle générale de 𝑓(𝑥 ).
1
8) Déterminer la valeur de cette différentielle en 𝑥 ∗ = 1 quand ∆𝑥 = 10.
70
Exercice 3
On donne 𝑓: ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥1 . 𝑥2 + 𝑥12 . 𝑥22
a) Calculer explicitement la variation induite sur la fonction 𝑓 par les variations absolues
1 2
∆𝑥1 = 10 et ∆𝑥2 = 10 au point (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (1 ; 2).
b) Donner l’expression de la différentielle générale de 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ).
c) Déterminer l’approximation de la variation de valeur de 𝑓 associée aux variations de

1 2
valeur ∆𝑥1 = 10 et ∆𝑥2 = 10 au point (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (1 ; 2).
5.2 Équations aux variations différentielles
Soit la courbe d’équation 𝐸 (𝑥, 𝑦) = 𝑏. Cette courbe n’est pas nécessairement une fonction.
Équation de la tangente en (𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) :
𝜕𝐸 ∗ ∗ 𝜕𝐸 ∗ ∗
(𝑥 , 𝑦 ) . (𝑥 − 𝑥 ∗ ) + (𝑥 , 𝑦 ) . (𝑦 − 𝑦 ∗ ) = 0
𝜕𝑥 𝜕𝑦
Équation aux variations différentielles au voisinage de (𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) :
𝜕𝐸 ∗ ∗ 𝜕𝐸 ∗ ∗
(𝑥 , 𝑦 ) . 𝑑𝑥 + (𝑥 , 𝑦 ) . 𝑑𝑦 = 0
𝜕𝑥 𝜕𝑦
Notation : EVD
𝜕𝐸
Si 𝜕𝑦 (𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) ≠ 0, alors, LOCALEMENT, au voisinage de la solution (𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) :
→ 𝐸 (𝑥, 𝑦) = 𝑏 définit la variable 𝑦 en fonction de la variable 𝑥. Localement, nous pouvons

écrire 𝑦 = 𝐹(𝑥)… sans connaître la vraie fonction 𝐹 ;
→ EVD définit explicitement la variable 𝑑𝑦 en fonction de la variable 𝑑𝑥 ;

𝑑𝑦
→ Le nombre dérivée de cette fonction 𝐹 se calcule comme suit : 𝐹 ′ (𝑥 ∗ ) = 𝑑𝑥 (dans EVD).
Localement, nous ne connaissons pas 𝐹, mais nous pouvons calculer la valeur numérique de sa
dérivée ;
𝑥∗
→ L’élasticité-point est donnée par : 𝜀𝑦⁄𝑥 (𝑥 ∗ ) = 𝐹 ′ (𝑥 ∗ ) . 𝑦 ∗ .
71
Exercice 4
Soit la courbe d’équation 𝑥 2 . 𝑙𝑛(𝑦) + 𝑒 𝑦 + 2 . 𝑥 2 . 𝑦 3 − 𝑥 3 . 𝑦 = 𝑒 où la variable 𝑦 est endogène
et la variable 𝑥 est exogène.
a) Ecrire l’équation aux variations différentielles en sa solution (𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) = (2 ; 1). Cette

EVD permet-elle d’exprimer 𝑑𝑦 en fonction de 𝑑𝑥 ?
b) Ecrire l’équation de la droite tangente à la courbe au point (𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) = (2 ; 1).
Si l’équation définit la variable y en fonction de la variable x localement autour de sa solution
(𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) = (2 ; 1), alors nous pouvons écrire localement autour de cette solution la variable
endogène 𝑦 en fonction de la variable exogène 𝑥. Notons 𝑦 = 𝐹(𝑥) cette relation.
c) Déterminer le nombre dérivée de la fonction 𝐹 ainsi définie en 𝑥 ∗ = 2.

d) Déterminer l’élasticité-point de 𝑦 par rapport à 𝑥 en 𝑥 ∗ = 2.
Exercice 5
Soit la courbe d’équation 𝑦. 2𝑥+𝑦 = 2𝑥.𝑦 où la variable 𝑦 est endogène et la variable 𝑥 est
exogène.


Exercice 6
𝑦
Soit la courbe d’équation log2 (2. 𝑥 3 + 𝑥 2 ) = 5. où la variable 𝑦 est endogène et la variable 𝑥 est
exogène. Une bonne utilisation des propriétés des logarithmes et exponentielles simplifie
l’écriture de l’énoncé.

72

Exercice 7
𝑦.2𝑥.𝑦 𝑥2
Soit la courbe d’équation − = 24 où la variable 𝑦 est endogène et la variable 𝑥 est
𝑥2 𝑦
exogène.


Exercice 8
𝑥
Soit la courbe d’équation 𝑦 3 . 2𝑥 − 𝑦 = 2 où la variable 𝑦 est endogène et la variable 𝑥 est
exogène.


73
Exercice 9
Soit la courbe d’équation 𝑥12 . 𝑥2 . ln(𝑦) − √𝑥1 . 𝑦 + 𝑦 = 2 où la variable 𝑦 est endogène et les
variables 𝑥1 et 𝑥2 sont exogènes.
a) Écrire l’équation aux variations différentielles en sa solution (𝑥1∗ , 𝑥2∗ , 𝑦 ∗ ) = (1 ; 2 ; 𝑒).

Cette EVD permet-elle d’exprimer 𝑑𝑦 en fonction de 𝑑𝑥1 et 𝑑𝑥2 ?
b) Écrire l’équation du plan tangent à la courbe au point (𝑥1∗ , 𝑥2∗ , 𝑦 ∗ ) = (1 ; 2 ; 𝑒).
Si l’équation définit la variable y en fonction des variables 𝑥1 et 𝑥2 localement autour de sa
solution (𝑥1∗ , 𝑥2∗ , 𝑦 ∗ ) = (1 ; 2 ; 𝑒), alors nous pouvons écrire localement autour de cette solution
la variable endogène 𝑦 en fonction des variables exogènes 𝑥1 et 𝑥2 . Notons 𝑦 = 𝐹(𝑥1 , 𝑥2 ) cette
relation.
c) Déterminer le nombre dérivée partielle de F par rapport à 𝑥1 en (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (1 ; 2).

Déterminer le nombre dérivée partielle de F par rapport à 𝑥2 en (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (1 ; 2).
d) Déterminer l’élasticité-point partielle de F par rapport à 𝑥1 en (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (1 ; 2).
Déterminer l’élasticité-point partielle de F par rapport à 𝑥2 en (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (1 ; 2).
Exercice 10
Soit la courbe d’équation 𝑥 2 . 𝑒 (𝑦−2) − 𝛼. 𝑦 3 . 𝑥. ln(𝑥 ) = 1 où la variable 𝑦 est endogène et la
variable 𝑥 est exogène et 𝛼 désigne un paramètre réel.
a) Trouver l’ensemble 𝐴 des valeurs de 𝛼 pour lesquelles cette équation permet d’exprimer
la variable 𝑦 en fonction de la variable 𝑥 localement au voisinage de sa solution
(𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) = (1 ; 2).
b) Pour 𝛼 ∈ A, trouver l’équation de la droite tangente à la courbe au point (𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) =
(1 ; 2).
c) Que vaut l’élasticité-point de 𝑦 par rapport à 𝑥 en 𝑥 ∗ = 1 ?
74
𝑥2
a) 𝑑𝑓(𝑥, 𝑦) = (2 . 𝑥. 𝑙𝑛(𝑦) + 4 . 𝑥. 𝑦 3 − 3. 𝑥 2. 𝑦). 𝑑𝑥 + ( 𝑦 + 𝑒 𝑦 + 6. 𝑥 2. 𝑦 2 − 𝑥 3) . 𝑑𝑦
b) 𝑑𝑓 (𝑠, 𝑡) = (8 . 𝑠 3 − 2 . 𝑠). 𝑑𝑠 + (4 . 𝑡 3 − 4). 𝑑𝑡
c) 𝑑𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = (3𝑥1 . 𝑙𝑛(3) . 𝑥23 − 5 . 𝑥2 ). 𝑑𝑥1 + (3𝑥1+1 . 𝑥22 − 5 . 𝑥1 ). 𝑑𝑥2
d) 𝑑𝑓 (𝑢, 𝑣) = (8 . 𝑢 − 8 . 𝑣 + 8). 𝑑𝑢 − (3 . 𝑣 2 + 8 . 𝑢 + 5). 𝑑𝑣
e) 𝑑𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 , 𝑦)
𝑦 𝑥12 . 𝑥2
= (2 . 𝑥1 . 𝑥2 . 𝑙𝑛(𝑦) − ) . 𝑑𝑥1 + (𝑥12 . 𝑙𝑛(𝑦)). 𝑑𝑥2 + ( − √𝑥1 + 1) . 𝑑𝑦
2 . √𝑥1 𝑦
a) ∆𝑓 ≈ 0,586
b) 𝑑𝑓 (𝑥 ) = (𝑒 𝑥 + 𝑥. 𝑒 𝑥 ). 𝑑𝑥
1
c) 𝑑𝑓 (1 ; 10) ≈ 0,543
a) ∆𝑓 ≈ 2,276
b) 𝑑𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = (𝑥2 + 2 . 𝑥22 . 𝑥1 ). 𝑑𝑥1 + (𝑥1 + 2 . 𝑥12 . 𝑥2 ). 𝑑𝑥2
1
c) 𝑑𝑓 (1 ; 10) = 2
a) −4 . 𝑑𝑥 + (20 + 𝑒). 𝑑𝑦 = 0
4 12+𝑒
b) −4. (𝑥 − 2) + (20 + 𝑒). (𝑦 − 1) = 0 OU 𝑦 = 20+𝑒 . 𝑥 + 20+𝑒
𝑑𝑦 4
c) 𝐹 ′ (2) = 𝑑𝑥 = 20+𝑒
8
d) 𝜀𝑦⁄𝑥 (2) = 20+𝑒
a) 2 . 𝑙𝑛(2) . 𝑑𝑥 + (4 . 𝑙𝑛(2) − 1). 𝑑𝑦 = 0
−2 .𝑙𝑛(2) 14 .𝑙𝑛(2)−2
b) 2 . 𝑙𝑛(2) . (𝑥 − 3) + (4 . 𝑙𝑛(2) − 1). (𝑦 − 2) = 0 OU 𝑦 = 4 .𝑙𝑛(2)−1 . 𝑥 + 4 .𝑙𝑛(2)−1
𝑑𝑦 2 .𝑙𝑛 (2)
c) 𝐹 ′ (3) = 𝑑𝑥 = 1−4 .𝑙𝑛(2)
3 .𝑙𝑛 (2)
d) 𝜀𝑦⁄𝑥 (3) = 1−4 .𝑙𝑛(2)
75
𝑦
Si 2 . 𝑥 3 + > 0, l’énoncé s’écrit plus simplement 𝑦 = 32 . 𝑥 2 − 2 . 𝑥 5
𝑥2
a) 32. 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 = 0
b) 32 . (𝑥 − 2) + 1 . (𝑦 − 64) = 0 OU 𝑦 = −32 . 𝑥 + 128
𝑑𝑦
c) 𝐹 ′ (2) = 𝑑𝑥 = −32
d) 𝜀𝑦⁄𝑥 (2) = −1
a) (16 . 𝑙𝑛(2) − 5). 𝑑𝑥 + (32. 𝑙𝑛(2) + 5). 𝑑𝑦 = 0
b) (16 . 𝑙𝑛(2) − 5). (𝑥 − 4) + (32. 𝑙𝑛(2) + 5). (𝑦 − 2) = 0
5−16 .𝑙𝑛(2) 128 .𝑙𝑛(2)−10
OU 𝑦 = 32 .𝑙𝑛(2)+5 . 𝑥 + 32 .𝑙𝑛(2)+5
𝑑𝑦 5−16 .𝑙𝑛(2)
c) 𝐹 ′ (4) = 𝑑𝑥 = 32 .𝑙𝑛(2)+5
10−32 .𝑙𝑛(2)
d) 𝜀𝑦⁄𝑥 (4) = 32 .𝑙𝑛(2)+5
a) (4 . 𝑙𝑛(2) − 1). 𝑑𝑥 + 14 . 𝑑𝑦 = 0
b) (4 . 𝑙𝑛(2) − 1). (𝑥 − 2) + 14 . (𝑦 − 1) = 0
1−4 .𝑙𝑛(2) 8 .𝑙𝑛(2)+12
OU 𝑦 = .𝑥 +
14 14
𝑑𝑦 1−4 .𝑙𝑛(2)
c) 𝐹 ′ (2) = 𝑑𝑥 = 14
1−4 .𝑙𝑛(2)
d) 𝜀𝑦⁄𝑥 (2) = 7
𝑒 2 𝑒 2 −8 .𝑒 𝑒
a) (4 − 2) . 𝑑𝑥1 + 1 . 𝑑𝑥2 + 𝑒 . 𝑑𝑦 = 0 OU 𝑑𝑦 = ( 4 ) . 𝑑𝑥1 − 2 . 𝑑𝑥2
𝑒 2
b) (4 − 2) . (𝑥1 − 1) + 1 . (𝑥2 − 2) + 𝑒 . (𝑦 − 𝑒) = 0
𝜕𝐹 𝑒 2 −8 .𝑒 𝜕𝐹 𝑒
c) (1 ; 2) = ET (1 ; 2) = −
𝜕𝑥1 4 𝜕𝑥2 2
𝜕𝐹 𝜕𝐹
avec 𝑑𝑦 = 𝜕𝑥 (1 ; 2). 𝑑𝑥1 + 𝜕𝑥 (1 ; 2). 𝑑𝑥2
1 2
𝑒−8
d) 𝜀𝑦⁄𝑥1 (1 ; 2) = ET 𝜀𝑦⁄𝑥2 (1 ; 2) = −1
4
𝜕𝐹 𝑥∗ 𝜕𝐹 𝑥∗
avec 𝜀𝑦⁄𝑥1 = 𝜕𝑥 (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ). 𝐹(𝑥 ∗1,𝑥 ∗ ) ET 𝜀𝑦⁄𝑥2 = 𝜕𝑥 (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ). 𝐹(𝑥 ∗2,𝑥 ∗ )
1 1 2 2 1 2
76
a) 𝐴 = ℝ (pas de restriction sur 𝛼)
b) (2 − 8 . 𝛼 ). (𝑥 − 1) + 1. (𝑦 − 2) = 0 OU 𝑦 = (8 . 𝛼 − 2). 𝑥 + (4 − 8 . 𝛼 )
c) 𝜀𝑦⁄𝑥 (1) = 4 . 𝛼 − 1
77
6 Optimisation d’une fonction de ℝ dans ℝ
6.1 Extrema d’une fonction d’une variable
Soit 𝑓 ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝑓(𝑥 )
5 étapes sont utilisées pour identifier les extrema de la fonction, et déterminer le caractère local
ou global de chaque extremum.
1) Calculer la dérivée première de la fonction :

𝑓′ ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝑓′(𝑥 )
Les règles de dérivation sont rappelées dans le chapitre 4 ;
2) Résoudre l’équation 𝑓 ′ (𝑥) = 0

→ Les solutions 𝑥 ∗ appartenant au domaine de 𝑓 sont des points stationnaires.
→ La tangente au graphe de 𝑓 en 𝑥 ∗ est parallèle à l’axe des abscisses. La dérivée de 𝑓
en 𝑥 ∗ , qui est égale à la pente de la tangente de 𝑓 en 𝑥 ∗ vaut 0. La pente est nulle, et la
tangente est horizontale ;
3) Calculer la dérivée seconde de la fonction :

𝑓′′ ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝑓′′(𝑥) ;
4) Calculer la valeur de la dérivée seconde en chaque point stationnaire : 𝑓′′(𝑥 ∗ )

→ Si 𝑓′′(𝑥 ∗ ) est positive, alors 𝑥 ∗ est un minimum ;
→ Si 𝑓′′(𝑥 ∗ ) est négative, alors 𝑥 ∗ est un maximum ;
→ Si 𝑓′′(𝑥 ∗ ) est nulle et change de signe de part et d’autre de 𝑥 ∗ ,
alors 𝑥 ∗ est un point d’inflexion ;
Les 4 premières étapes identifient les points stationnaires. Il n’est pas encore possible, à ce stade,
de déterminer le caractère global ou non des minima et maxima identifiés.
Remarque : si un seul maximum et un seul minimum sont identifiés, cela ne signifie pas
nécessairement que ceux-ci sont globaux. Effectivement, la fonction peut prendre des valeurs
supérieures au maximum identifié, ou des valeurs inférieures au minimum identifié.
78
Exemple : 𝑓(𝑥 ) = 𝑥 4 + 2 . 𝑥 3 − 5 . 𝑥 2 + 2
𝑥 ∗ = 0 est un maximum et 𝑓 (0) = 2 mais 𝑓 (1,5) = 2,5625
𝑥 ∗ = 1 est un minimum et 𝑓 (1) = 0 mais 𝑓 (−1) = −4
5) Calculer la valeur de la fonction en chaque point stationnaire : 𝑓(𝑥 ∗ ) et tracer le tableau

de signes.
𝑥∗
𝑓′(𝑥 )
𝑓′′(𝑥 )
𝑓 (𝑥 )
Étapes dans la construction du tableau de signes :
a) Placer en première ligne (𝑥 ∗ ) les minima et maxima identifiés à l’étape 4). Entre chaque
extremum se trouve un point d’inflexion, c’est-à-dire un point où la concavité de la
fonction change.
Astuce : laisser les première et dernière colonnes vides, et laisser à chaque fois une
colonne vide entre un extremum et un point d’inflexion, et ensuite entre ce point
d’inflexion et l’extremum suivant, et ainsi de suite ;
79
Exemple : 𝑓(𝑥 ) = 𝑥 4 − 8 . 𝑥 2 + 4
Étapes 1 à 4 :
𝑚𝑖𝑛 𝑒𝑛 𝑥 ∗ = −2 , 𝑀𝐴𝑋 𝑒𝑛 𝑥 ∗ = 0 𝑒𝑡 𝑚𝑖𝑛 𝑒𝑛 𝑥 ∗ = 2
𝑥∗ –2 PI 0 PI 2
𝑓′(𝑥 )
𝑓′′(𝑥)
𝑓 (𝑥 )
b) Les points stationnaires sont les valeurs de 𝑥 ∗ qui annulent la dérivée première.
→ indiquer la valeur 0 en deuxième ligne (𝑓′(𝑥 )) pour chaque point stationnaire ;
→ indiquer en dernière ligne (𝑓 (𝑥 )) si le point stationnaire est un minimum (min) ou un
maximum (MAX) ;
→ reporter en dernière ligne les points d’inflexion (PI) ;
→ indiquer la valeur 0 en troisième ligne (𝑓′′(𝑥 )) pour chaque point d’inflexion ;
𝑥∗ –2 PI 0 PI 2
𝑓′(𝑥 ) 0 0 0
𝑓′′(𝑥) 0 0
𝑓 (𝑥 ) min PI MAX PI min
c) Compléter la deuxième ligne en indiquant + ou – selon le signe de la dérivée première,

c’est-à-dire le signe de la pente.
→ Avant un maximum, la pente est positive :
→ Après un maximum, la pente est négative :
80
→ La pente ne change pas de signe au point
d’inflexion.
→ Avant un minimum, la pente est négative :
→ Après un minimum, la pente est positive :
En connaissant ces règles, nous pouvons compléter le tableau et esquisser le graphe de la

fonction.
𝑥∗ –2 PI 0 PI 2
𝑓′(𝑥 ) - 0 + + + 0 - - - 0 +
𝑓′′(𝑥) 0 0
d) Compléter la troisième ligne en considérant la concavité de la fonction.

→ Avant un minimum, la fonction est convexe : la pente de la tangente est négative
(dérivée première – signe –) et croissante (dérivée
seconde – signe +) :
81
→ Après un minimum et avant le point d’inflexion, la
fonction reste convexe, mais la pente de la tangente
devient positive (dérivée première – signe +) et
croissante (dérivée seconde – signe +) :
→ Après le point d’inflexion, la fonction devient

concave, la pente de la tangente reste positive
(dérivée première – signe +) mais devient
décroissante (dérivée seconde – signe –) :
→ Après le maximum et avant le point d’inflexion

suivant, la fonction reste concave, mais la pente de
la tangente devient négative (dérivée première –
signe –) et décroissante (dérivée seconde – signe –) :
82
→ Après le point d’inflexion, la fonction devient
convexe, la pente de la tangente reste négative (dérivée
première – signe –) mais devient croissante (dérivée
seconde – signe +) :
→ Etc.
Règle pour la dérivée seconde :
- Courbe convexe : signe +
- Courbe concave : signe –
𝑥∗ –2 PI 0 PI 2
𝑓′(𝑥 ) - 0 + + + 0 - - - 0 +
𝑓′′(𝑥) + + + 0 - - - 0 + + +
e) Enfin, les cases manquantes de la dernière ligne peuvent être complétées avec des
flèches :
𝑥 ∗ –2 PI 0 PI 2
𝑓′(𝑥 ) - 0 + + + 0 - - - 0 +
𝑓′′(𝑥) + + + 0 - - - 0 + + +
Nous pouvons dans ce cas dire que le MAX est local non global : la fonction ne fait que
décroître depuis −∞ jusque – 2, et continue à croître après 2.
Exemple : 𝑓 (−5) = 429 et 𝑓(5) = 429 alors que 𝑓(0) = 4
Nous savons par contre que la fonction ne peut pas, selon l’esquisse tracée, prendre une
valeur inférieure à celles obtenues en – 2 et 2. Par contre, nous ne savons laquelle des deux
valeurs de 𝑥 ∗ donne la valeur de 𝑓 minimale. Le graphique pourrait prendre les formes
suivantes :
83
OU
Il faut donc calculer la valeur de 𝑓 pour – 2 et 2 :
→ 𝑓(−2) = −12
→ 𝑓(2) = −12
Les deux minima donnent la même valeur de 𝑓 : il s’agit de minima globaux.
𝑥∗ –2 PI 0 PI 2
𝑓′(𝑥) - 0 + + + 0 - - - 0 +
𝑓′′(𝑥 ) + + + 0 - - - 0 + + +
global local global
Graphe de 𝑓:
84
Exercice 1
Rechercher les extrema éventuels de la fonction sur son domaine de définition. Pour chaque
extremum trouvé, préciser s’il est local ou global.
a) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4 + 𝑥 3 − 5 . 𝑥 2 + 1
b) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4 − 8 . 𝑥 2 + 4
c) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4 + 2 . 𝑥 3 − 2 . 𝑥 2 + 2
20 .𝑥 3
d) 𝑓 (𝑥 ) = 6 . 𝑥 4 + − 2 . 𝑥2
3
Exercice 2
Soient 𝐶(𝑞) le coût total d’une firme
𝑞 la demande du produit de la firme
𝑝 le prix de vente de ce produit
1
Si 𝑞 = 100 − 𝑝 et 𝐶 (𝑞 ) = 3 . 𝑞 3 − 7 . 𝑞 2 + 111 . 𝑞 + 50, quel niveau de 𝑞 maximise le profit ?
Exercice 3
Une firme fabrique un nouvel alliage. Si elle vend cet alliage 𝑝 dollars la tonne, elle peut vendre
240 − 𝑝 tonnes.
32000
Nous savons que le coût de production est de 240−2 .𝑝 + 30 dollars au total.
Pour combien de tonnes (𝑞) et à quel prix (𝑝) la firme maximise-t-elle son bénéfice ?
Exercice 4
Esquisser le graphe d’une fonction 𝑓 ∶ ℝ → ℝ ∶ 𝑥 → 𝑓(𝑥 ) admettant un minimum global en
𝑥 ∗ = −1, un maximum local non global en 𝑥 ∗ = 1, un minimum local non global en 𝑥 ∗ = 2 et
telle que 𝑓 (0) = 0.
85
6.2 Extrema d’une fonction d’une variable
Exercice 5
→ Voir exercice 1a.
Rechercher les extrema éventuels de la fonction dans l’intervalle proposé.

Pour chaque extremum trouvé, préciser s’il est local ou global.
a) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4 + 𝑥 3 − 5 . 𝑥 2 + 1 sur [−2 ; 2]
b) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4 + 𝑥 3 − 5 . 𝑥 2 + 1 sur [−1 ; 0]
c) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4 + 𝑥 3 − 5 . 𝑥 2 + 1 sur [−3 ; 0]
Exercice 6
→ Voir exercice 1b.
Rechercher les extrema éventuels de la fonction 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4 − 8 . 𝑥 2 + 4 sur [−2 ; 3]

Exercice 7
→ Voir exercice 1c.

a) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4 + 2 . 𝑥 3 − 2 . 𝑥 2 + 2 sur [−4 ; 2]
b) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4 + 2 . 𝑥 3 − 2 . 𝑥 2 + 2 sur ]−4 ; 2]
c) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4 + 2 . 𝑥 3 − 2 . 𝑥 2 + 2 sur [−4 ; 2[
d) 𝑓 (𝑥 ) = 𝑥 4 + 2 . 𝑥 3 − 2 . 𝑥 2 + 2 sur ]−4 ; 2[
Exercice 8
→ Voir exercice 1d.

20 .𝑥 3 1 1
a) 𝑓 (𝑥 ) = 6 . 𝑥 4 + − 2 . 𝑥 2 sur [− 4 ; 4]
3
20 .𝑥 3 1 1
b) 𝑓 (𝑥 ) = 6 . 𝑥 4 + − 2 . 𝑥 2 sur ]− 4 ; 4[
3
86
a) Minimum global en 𝑥 ∗ = −2
Maximum local en 𝑥 ∗ = 0
5
Minimum local en 𝑥 ∗ = 4
b) Minimum global en 𝑥 ∗ = −2
Minimum global en 𝑥 ∗ = 2
c) Minimum global en 𝑥 ∗ = −2
1
87
1
d) Minimum local en 𝑥 ∗ = −
2
∗ 1
Maximum local en 𝑥 = − 3
𝑞 ∗ = 11
𝑞 ∗ = 140 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 et 𝑝∗ = 100 𝑑𝑜𝑙𝑙𝑎𝑟𝑠
a) Minimum global en 𝑥 ∗ = −2
5
Maximum global en 𝑥 ∗ = 2
88
c) Maximum global en 𝑥 ∗ = −3
Minimum global en 𝑥 ∗ = −2
89
a) Maximum global en 𝑥 ∗ = −4
1
1
c) Maximum global en 𝑥 ∗ = −4
1
90
d) Minimum global en 𝑥 ∗ = −2
1
Minimum local en 𝑥 ∗ =
2
1
a) Maximum local en 𝑥 ∗ = − 4
1
Maximum global en 𝑥 ∗ =
4
b) Minimum global en 𝑥 ∗ = 0
91
7 Optimisation libre : fonction de ℝn dans ℝ
7.1 Caractère défini positif/négatif d’une matrice
carrée symétrique
a) Matrice carrée symétrique 2X2

𝑎11 𝑎12
Soit la matrice carrée symétrique 𝐴 = (𝑎 𝑎22 ) où 𝑎12 = 𝑎21
21
La matrice 𝐴 est définie positive ssi :

det(𝑎11 ) > 0 ET 𝑎11 𝑎12
det (𝑎 𝑎22 ) > 0
21
La matrice 𝐴 est définie négative ssi :
det(𝑎11 ) < 0 ET 𝑎11 𝑎12
det (𝑎 𝑎22 ) > 0
21
b) Matrice carrée symétrique 3X3

𝑎11 𝑎12 𝑎13
Soit la matrice carrée symétrique 𝐴 = (𝑎21 𝑎22 𝑎23 )
𝑎31 𝑎32 𝑎33
où 𝑎12 = 𝑎21 , 𝑎13 = 𝑎31 et 𝑎23 = 𝑎32
La matrice 𝐴 est définie positive ssi :

det(𝑎11 ) > 0 ET 𝑎11 𝑎12 ET 𝑎11 𝑎12 𝑎13
det (𝑎 𝑎22 ) > 0
21 det ( 21 𝑎22
𝑎 𝑎23 ) > 0
𝑎31 𝑎32 𝑎33
→ Les déterminants de toutes les sous-matrices et de la matrice 𝐴 sont positifs.
La matrice 𝐴 est définie négative ssi :

det(𝑎11 ) < 0 ET 𝑎11 𝑎12 ET 𝑎11 𝑎12 𝑎13
det (𝑎 𝑎22 ) > 0
21 det (𝑎21 𝑎22 𝑎23 ) < 0
𝑎31 𝑎32 𝑎33
→ Les déterminants de la première sous-matrice d’ordre 1X1 et de la matrice 𝐴 d’ordre 3X3
sont négatifs.
→ Le déterminant de la sous-matrice 2X2 est positif.
Remarque : Les matrices qui interviendront dans le cadre de l’optimisation seront toujours
symétriques.
92
Exercice 1
Ces matrices 2X2 sont-elles définies positives, définies négatives ou non définies ?
2 0
a) 𝐴 = ( )
0 2
2 0
b) 𝐵=( )
0 −2
−12 0
c) 𝐶=( )
0 6
12 0
d) 𝐷=( )
0 6
−12 0
e) 𝐸=( )
0 −6
12 0
f) 𝐹=( )
0 −6
−6 0
g) 𝐺=( )
0 12
6 0
h) 𝐻=( )
0 −12
Exercice 2
Ces matrices 3X3 sont-elles définies positives, définies négatives ou non définies ?
2 1 2
a) 𝐴 = (1 1 0)
2 0 6
2 1 2
b) 𝐵 = (1 −1 0)
2 0 6
−2 1 2
c) 𝐶 = ( 1 1 0)
2 0 6
−2 1 2
d) 𝐷 = ( 1 −1 0)
2 0 6
−2 1 −2
e) 𝐸 = ( 1 −1 0 )
−2 0 −6
93
7.2 Extrema libres d’une fonction de 2 variables
Soit 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 )
4 étapes sont utilisées pour identifier les extrema de la fonction.
𝜕𝑓 𝜕𝑓
6) Calculer (𝑥1 , 𝑥2 ) et (𝑥1 , 𝑥2 ) ;
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝑥
7) Résoudre le système { 𝜕𝑓1
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝑥2
Les solutions (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) de ce système sont les points stationnaires de 𝑓 ;
8) Calculer les dérivées partielles d’ordre 2 de 𝑓 et construire la matrice hessienne de 𝑓 :
𝜕2𝑓 𝜕2𝑓
(𝑥 , 𝑥 ) (𝑥 , 𝑥 )
(𝜕𝑥1 )2 1 2 𝜕𝑥2 𝜕𝑥1 1 2
𝐻𝐹 (𝑥1 , 𝑥2 ) =
𝜕2𝑓 𝜕2𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) (𝑥 , 𝑥 )
( 𝜕𝑥1 𝜕𝑥 2 (𝜕𝑥2 )2 1 2 )
Remarque : cette matrice est toujours symétrique ;
9) En chaque point stationnaire (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ), écrire la matrice hessienne 𝐻𝐹 (𝑥1∗ , 𝑥2∗ )
→ Si 𝐻𝐹 (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) est définie positive, alors (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) est un minimum local ;
→ Si 𝐻𝐹 (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) est définie négative, alors (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) est un maximum local ;
→ Si 𝐻𝐹 (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) n’est ni définie positive, ni définie négative et det 𝐻𝐹 (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) ≠ 0,
alors (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) est un point de selle.
De plus,
→ Si 𝐻𝐹 (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) est définie positive partout, c’est-à-dire indépendamment des valeurs
prises par (𝑥1 , 𝑥2 ), alors (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) est un minimum global ;
→ Si 𝐻𝐹 (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) est définie négative partout, c’est-à-dire indépendamment des valeurs
prises par (𝑥1 , 𝑥2 ), alors (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) est un maximum global.
94
Exercice 3
Trouver les extrema et points de selle éventuels des fonctions suivantes :
a) 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥14 + 𝑥22 − 𝑥12 − 2 . 𝑥2 + 2

b) 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 )
= 2 . 𝑥13 + 2 . 𝑥23 − 9 . 𝑥12 − 18 . 𝑥22 + 12 . 𝑥1 + 48 . 𝑥2
c) 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 )
𝑥13 𝑥23 3 .𝑥12
= + − − 3 . 𝑥22 + 2 . 𝑥1 + 8 . 𝑥2
3 3 2
d) 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥14 + 𝑥22 − 2 . 𝑥12 − 2 . 𝑥2 + 2
e) 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 )
= 𝑥13 + 𝑥23 − 9 . 𝑥12 − 3 . 𝑥22 + 24 . 𝑥1 − 9 . 𝑥2 + 15
f) 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 𝑥1 . 𝑥2
Exercice 4
Trouver les extrema et points de selle éventuels des fonctions suivantes.
Préciser si possible, pour les minima et maxima, s’ils sont globaux ou pas.
a) 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥1 . 𝑥2 − 𝑥12 − 𝑥22

b) 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥12 + 2 . 𝑥1 + 𝑥22 − 4 . 𝑥2
𝑥13
c) 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = + 𝑥22 + 4 . 𝑥1 + 3 . 𝑥2
3
𝑥13 𝑥22
d) 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = + − 4 . 𝑥1 − 𝑥2
3 2
95
7.3 Courbes de niveau d’une fonction de 2 variables
Optimisation libre : vision graphique
Maximum local : Le centre de ces courbes concentriques correspond à un maximum

si le niveau des courbes augmente quand on se rapproche du centre.
Les courbes de niveau sont concentriques avec des valeurs de plus en

plus hautes vers le centre.
Minimum local : Le centre de ces courbes concentriques correspond à un minimum

si le niveau des courbes diminue quand on se rapproche du centre.
Les courbes de niveau sont concentriques avec des valeurs de plus en

plus basses vers le centre.
96
Point de selle :
Exercice 5
Quelle est, dans le plan 𝑂𝑥1 𝑥2 , l’équation de la courbe de niveau passant par le point de
coordonnées (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (2 ; 3) de la fonction 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 𝑥1 . 𝑥22 − 5 . 𝑥1 . 𝑥2 ?
Exercice 6
Quelle est, dans le plan 𝑂𝑥1 𝑥2 , l’équation de la courbe de niveau passant par le point de
coordonnées (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (−1 ; 1) de la fonction 𝑓 (𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑒 𝑥1 . 𝑥22 − 5 . 𝑥1 . 𝑙𝑛 (𝑥2 ) ?
97
Exercice 7
A partir des courbes de niveau ci-dessous, déterminer graphiquement les points de selle, maxima
et minima éventuels de la fonction 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥14 + 𝑥22 − 𝑥12 − 2 . 𝑥2 + 2 .
Préciser si les maxima et minima éventuels sont locaux ou globaux.
Exercice 8
𝑥3 𝑥3 3 .𝑥2
et minima éventuels de la fonction 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 31 + 32 − 2 1 − 3 . 𝑥22 + 2 . 𝑥1 + 8 . 𝑥2 .
98
Exercice 9
et minima éventuels de la fonction 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥1 . 𝑥2 − 𝑥21 − 𝑥22 .
Exercice 10
𝑥13
et minima éventuels de la fonction 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 ) = + 𝑥22 + 4 . 𝑥1 + 3 . 𝑥2 .
3
99
a) 𝐴 définie positive
b) 𝐵 non définie
c) 𝐶 non définie
d) 𝐷 définie positive
e) 𝐸 définie négative
f) 𝐹 non définie
g) 𝐺 non définie
h) 𝐻 non définie
a) 𝐴 définie positive
b) 𝐵 non définie
c) 𝐶 non définie
d) 𝐷 non définie
e) 𝐸 définie négative
𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 8 . 𝑥13 − 2 . 𝑥1 2
ET 𝐻𝐹 (𝑥1 , 𝑥2 ) = (24 . 𝑥1 − 2 0)
𝜕𝑥1
a) { 𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 2. 𝑥2 − 2 0 2
𝜕𝑥 2
1 1
Point de selle en (0 ; 1) – minima locaux en (2 ; 1) et (− 2 ; 1)
𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 6 . 𝑥12 − 18 . 𝑥1 + 12
𝜕𝑥 12 . 𝑥1 − 18 0
b) { 𝜕𝑓1 ET 𝐻𝐹 (𝑥1 , 𝑥2 ) = ( )
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 6. 𝑥22 − 36 . 𝑥2 + 48 0 12 . 𝑥2 − 36
𝜕𝑥2
Points de selle en (1 ; 4) et (2 ; 2) – minimum local en (2 ; 4)
– maximum local en (1 ; 2)
𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥12 − 3 . 𝑥1 + 2
𝜕𝑥 2 . 𝑥1 − 3 0
c) { 𝜕𝑓1 ET 𝐻𝐹 (𝑥1 , 𝑥2 ) = ( )
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥22 − 6 . 𝑥2 + 8 0 2 . 𝑥2 − 6
𝜕𝑥2
Points de selle en (1 ; 4) et (2 ; 2) – minimum local en (2 ; 4)
– maximum local en (1 ; 2)
100
𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 4 . 𝑥13 − 4 . 𝑥1 2
ET 𝐻𝐹 (𝑥1 , 𝑥2 ) = (12 . 𝑥1 − 4 0)
𝜕𝑥
d) { 1𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥2 − 2 0 2
𝜕𝑥 2
Point de selle en (0 ; 1) – minima locaux en (1 ; 1) et (−1 ; 1)
𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 3 . 𝑥12 − 18 . 𝑥1 + 24
𝜕𝑥1 6 . 𝑥1 − 18 0
e) { 𝜕𝑓 ET 𝐻𝐹 (𝑥1 , 𝑥2 ) = ( )
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 3 . 𝑥22 − 6 . 𝑥2 − 9 0 6 . 𝑥2 − 6
𝜕𝑥2
Points de selle en (2 ; 3) et (4 ; −1) – minimum local en (4 ; 3)
– maximum local en (2 ; −1)
𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 2𝑥1 . 𝑙𝑛(2) . 𝑥2
𝜕𝑥1
f) { 𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 2𝑥1
𝜕𝑥2
Pas de point stationnaire
𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥2 − 2 . 𝑥1
𝜕𝑥 −2 1
a) { 𝜕𝑓1 ET 𝐻𝐹 (𝑥1 , 𝑥2 ) = ( )
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥1 − 2. 𝑥2 1 −2
𝜕𝑥2
Maximum global en (0 ; 0)
𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 4 . 𝑥1 + 2
𝜕𝑥 4 0
b) { 𝜕𝑓1 ET 𝐻𝐹 (𝑥1 , 𝑥2 ) = ( )
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 2. 𝑥2 − 4 0 2
𝜕𝑥2
1
Minimum global en (− 2 ; 2)
𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥12 + 4
𝜕𝑥
c) { 𝜕𝑓 1
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 2. 𝑥2 + 3
𝜕𝑥2
Pas de point stationnaire
𝜕𝑓
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥12 − 4
𝜕𝑥 2 . 𝑥1 0
d) { 𝜕𝑓1 ET 𝐻𝐹 (𝑥1 , 𝑥2 ) = ( )
(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥2 − 1 0 1
𝜕𝑥2
Point de selle en (−2 ; 1) – minimum local en (2 ; 1)
101
2 𝑥1 . 𝑥22 − 5 . 𝑥1 . 𝑥2 = 6
1
𝑒 𝑥1 . 𝑥22 − 5 . 𝑥1 . 𝑙𝑛(𝑥2 ) =
𝑒
1 1
Point de selle en (0 ; 1) – minima locaux en (2 ; 1) et (− 2 ; 1)
Points de selle en (1 ; 4) et (2 ; 2) – minimum local en (2 ; 4) – maximum local en (1 ; 2)
Maximum global en (0 ; 0)
102
8 Optimisation sous contrainte d’égalité
L’optimisation sous contrainte d’égalité sera limitée au cas de deux variables :
recherche des extrema d’une fonction 𝐹(𝑥1 , 𝑥2 ) sous une contrainte du type 𝑔(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑐 où
𝑐 𝜖 ℝ.
→ Conseil : écrire systématiquement la contrainte sous la forme 𝑔(𝑥1 , 𝑥2 ) − 𝑐 = 0.
8.1 Méthode de Lagrange
Soit 𝑓 ∶ ℝ2 → ℝ ∶ (𝑥1 , 𝑥2 ) → 𝐹(𝑥1 , 𝑥2 )
5 étapes sont utilisées pour identifier les extrema de la fonction.
1) Écrire la fonction Lagrangienne 𝐿(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝐹 (𝑥1 , 𝑥2 ) − 𝜆. [𝑔(𝑥1 , 𝑥2 ) − 𝑐 ] ;
2) Calculer les dérivées partielles d’ordre 1 de la fonction 𝐿 :

𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 )
𝜕𝜆
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 )
𝜕𝑥1
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 )
{𝜕𝑥2
3) Résoudre le système :
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝜆
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
𝜕𝑥1
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = 0
{𝜕𝑥2
Les solutions (𝜆∗ , 𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) de ce système sont les points stationnaires de 𝐿 ;
4) Calculer les dérivées partielles d’ordre 2 de la fonction 𝐿 et construire la matrice

hessienne bordée de 𝐿 :
𝜕2𝐿 𝜕2𝐿 𝜕2𝐿
( 𝜆, 𝑥 ,
1 2𝑥 ) ( 𝜆, 𝑥 ,
1 2𝑥 ) (𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 )
(𝜕𝜆)2 𝜕𝑥1 𝜕𝜆 𝜕𝑥2 𝜕𝜆
𝜕2𝐿 𝜕2𝐿 𝜕2𝐿
𝐻𝐿(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = (𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) ( 𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) (𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 )
𝜕𝜆𝜕𝑥1 (𝜕𝑥1 )2 𝜕𝑥2 𝜕𝑥1
𝜕2𝐿 𝜕2𝐿 𝜕2𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) (𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) (𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 )
(𝜕𝜆𝜕𝑥2 𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 (𝜕𝑥2 )2 )
103
Remarque : cette matrice est toujours symétrique :
𝜕 2𝐿 𝜕2𝐿 𝜕2𝐿 𝜕 2𝐿
En effet : 𝜕𝑥 (𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = (𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) , (𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = (𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) ,
1 𝜕𝜆 𝜕𝜆𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝜆 𝜕𝜆𝜕𝑥2
𝜕2𝐿 𝜕2𝐿
et 𝜕𝑥 (𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = (𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) ;
2 𝜕𝑥1 𝜕𝑥1𝜕𝑥2
5) En chaque point stationnaire (𝜆∗ , 𝑥1∗ , 𝑥2∗ ), écrire la matrice hessienne bordée
𝐻𝐿(𝜆∗ , 𝑥1∗ , 𝑥2∗ )
→ Si det 𝐻𝐿(𝜆∗ , 𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) > 𝟎 , alors (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) est un maximum local de 𝐹 sous la
contrainte ;
→ Si det 𝐻𝐿(𝜆∗ , 𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) < 𝟎 , alors (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) est un minimum local de 𝐹 sous la
contrainte.
Attention à ne pas oublier d’indiquer « sous la contrainte … » après avoir identifié un

maximum ou un minimum local !
Remarque : la situation det 𝐻𝐿(𝜆∗ , 𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = 0 ne sera pas rencontrée dans ce cours.
8.2 Méthode de substitution
Si la contrainte 𝑔(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑐 permet d’exprimer une des variables en fonction de l’autre, nous
pouvons substituer une variable par l’autre dans 𝐹(𝑥1 , 𝑥2 ) et optimiser la fonction ainsi obtenue
en utilisant les étapes d’une optimisation libre d’une fonction d’une variable.
Ces étapes sont expliquées dans le chapitre 6 du cours.
104
Exercice 1
Optimiser la fonction 𝐹 définie par 𝐹(𝑥, 𝑦) = (𝑥 + 2). (𝑦 + 1)
sous la contrainte exprimée par l’égalité 2 . 𝑥 + 3 . 𝑦 − 65 = 0
Exercice 2
Optimiser la fonction 𝐹 définie par 𝐹(𝑥1 , 𝑥2 ) = 3 . 𝑥1 + 4 . 𝑥2 − 4
sous la contrainte exprimée par l’égalité (𝑥1 − 1)2 + (𝑥2 + 1)2 = 1
Exercice 3
Optimiser la fonction 𝐹 définie par 𝐹(𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥12 . 𝑥2 + 𝑥12 + 4
sous la contrainte exprimée par l’égalité 𝑥1 = 2 . 𝑥2 + 4
Exercice 4
Optimiser la fonction 𝐹 définie par 𝐹(𝑥1 , 𝑥2 ) = 𝑥12 + 𝑥2
sous la contrainte exprimée par l’égalité 𝑥13 + 𝑥2 = 0
Exercice 5
Optimiser la fonction 𝐹 définie par 𝐹(𝑥1 , 𝑥2 ) = (𝑥1 − 1)2 + (𝑥2 − 1)2
sous la contrainte exprimée par l’égalité 𝑥12 + 𝑥22 = 8
105
8.3 Courbes de niveau
Optimisation sous contrainte : vision graphique
Maximum local sous La courbe de la contrainte (en gras) est tangente à une courbe de
contrainte d’égalité : niveau de la fonction :
Ce point de tangence est un maximum local sous la contrainte si, en

s’éloignant de ce point et en restant sur la courbe de la contrainte de
part et d’autre, on rencontre successivement des courbes de niveaux
décroissants.
Minimum local sous La courbe de la contrainte (en gras) est tangente à une courbe de
contrainte d’égalité : niveau de la fonction :
Ce point de tangence est un minimum local sous la contrainte si, en

s’éloignant de ce point et en restant sur la courbe de la contrainte de
part et d’autre, on rencontre successivement des courbes de niveaux
croissants.
106
Cas particulier : La courbe de la contrainte (en gras) passe par le centre des
courbes concentriques :
Rappel : lorsque la contrainte 𝑔 (𝑥1 , 𝑥2 ) − 𝑐 = 0 peut s’écrire 𝑎. 𝑥1 + 𝑏. 𝑥2 + 𝑐 = 0, la courbe de

contrainte est une droite. Pour représenter cette droite, il suffit de rechercher deux points et de
joindre ceux-ci.
107
Exercice 6
Voici quelques courbes de niveau de la fonction 𝐹(𝑥, 𝑦) = (𝑥 + 2). (𝑦 + 1)
Représenter la contrainte 2 . 𝑥 + 3 . 𝑦 − 65 = 0 et utiliser la méthode graphique pour optimiser

cette fonction sous la contrainte considérée.
Exercice 7
Voici quelques courbes de niveau de la fonction 𝐹(𝑥1 , 𝑥2 ) = 3 . 𝑥1 + 4 . 𝑥2 − 4
La contrainte (𝑥1 − 1)2 + (𝑥2 + 1)2 = 1 est représentée. Utiliser la méthode graphique pour
optimiser cette fonction sous la contrainte considérée.
108
Exercice 8
Voici quelques courbes de niveau de la fonction 𝐹(𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥12 . 𝑥2 + 𝑥12 + 4
Représenter la contrainte 𝑥1 = 2 . 𝑥2 + 4 et utiliser la méthode graphique pour optimiser cette

fonction sous la contrainte considérée.
Exercice 9
Voici quelques courbes de niveau de la fonction 𝐹(𝑥1 , 𝑥2 ) = (𝑥1 − 1)2 + (𝑥2 − 1)2
La contrainte 𝑥12 + 𝑥22 = 8 est représentée. Utiliser la méthode graphique pour optimiser cette
fonction sous la contrainte considérée.
109
Le point (𝑥 ∗ , 𝑦 ∗ ) = (16 ; 11) est un maximum local de 𝐹 sous la contrainte
2 . 𝑥 + 3 . 𝑦 − 65 = 0 (avec 𝜆 = 6).
Détails :
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥, 𝑦) = −(2 . 𝑥 + 3 . 𝑦 − 65)
𝜕𝜆
𝜕𝐿
0 −2 −3
(𝜆, 𝑥, 𝑦) = 𝑦 + 1 − 2 . 𝜆 ET 𝐻𝐿(𝜆, 𝑥, 𝑦) = (−2 0 1)
𝜕𝑥
𝜕𝐿 −3 1 0
(𝜆, 𝑥, 𝑦) = 𝑥 + 2 − 3 . 𝜆
{ 𝜕𝑦
8 1
Le point (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (5 ; − 5) est un maximum local de 𝐹 sous la contrainte
5
(𝑥1 − 1)2 + (𝑥2 + 1)2 = 1 (avec 𝜆 = ).
2
2 9
Le point (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (5 ; − 5) est un minimum local de 𝐹 sous la contrainte
5
(𝑥1 − 1)2 + (𝑥2 + 1)2 = 1 (avec 𝜆 = − ).
2
Détails :
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = −[(𝑥1 − 1)2 + (𝑥2 + 1)2 − 1]
𝜕𝜆
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = 3 − 2 . 𝜆. (𝑥1 − 1) ET
𝜕𝑥1
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = 4 − 2 . 𝜆. (𝑥2 + 1)
{ 𝜕𝑥2
0 −2 . (𝑥1 − 1) −2 . (𝑥2 + 1)
𝐻𝐿(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = (−2 . (𝑥1 − 1) −2 . 𝜆 0 )
−2 . (𝑥2 + 1) 0 −2 . 𝜆
Le point (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (0 ; −2) est un maximum local de 𝐹 sous la contrainte
𝑥1 = 2 . 𝑥2 + 4 (avec 𝜆 = 0).
Le point (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (2 ; −1) est un minimum local de 𝐹 sous la contrainte

𝑥1 = 2 . 𝑥2 + 4 (avec 𝜆 = −4).
Détails :
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = −𝑥1 + 2 . 𝑥2 + 4
𝜕𝜆 0 −1 2
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = 4 . 𝑥1 . 𝑥2 + 2 . 𝑥1 − 𝜆 ET 𝐻𝐿(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = (−1 4 . 𝑥2 + 2 4 . 𝑥1 )
𝜕𝑥1
𝜕𝐿 2
2 4 . 𝑥1 0
( 𝜆, 𝑥1 , 𝑥 2 ) = 2 . 𝑥 + 2 . 𝜆
{ 𝜕𝑥2 1
110
2 8
Le point (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = ( ; − ) est un maximum local de 𝐹 sous la contrainte
3 27
𝑥13 + 𝑥2 = 0 (avec 𝜆 = 1).
Le point (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (0 ; 0) est un minimum local de 𝐹 sous la contrainte

𝑥13 + 𝑥2 = 0 (avec 𝜆 = 1).
Détails :
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = −𝑥13 − 𝑥2
𝜕𝜆
𝜕𝐿
0 −3 . 𝑥12 −1
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥1 − 𝜆. 3 . 𝑥12 ET 𝐻𝐿(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = (−3 . 𝑥12 2 − 6 . 𝜆. 𝑥1 0)
𝜕𝑥1
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = 1 − 𝜆 −1 0 0
{ 𝜕𝑥2
Le point (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (−2 ; −2) est un maximum local de 𝐹 sous la contrainte
3
𝑥12 + 𝑥22 = 8 (avec 𝜆 = 2).
Le point (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) = (2 ; 2) est un minimum local de 𝐹 sous la contrainte

1
𝑥12 + 𝑥22 = 8 (avec 𝜆 = 2).
Détails :
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = −𝑥12 − 𝑥22 + 8
𝜕𝜆 0 −2 . 𝑥1 −2 . 𝑥2
𝜕𝐿
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥1 − 2 . 𝜆. 𝑥1 − 2 ET 𝐻𝐿(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = (−2 . 𝑥1 2−2.𝜆 0 )
𝜕𝑥1
𝜕𝐿 −2 . 𝑥2 0 2 − 2 .𝜆
(𝜆, 𝑥1 , 𝑥2 ) = 2 . 𝑥2 − 2 . 𝜆. 𝑥2 − 2
{ 𝜕𝑥2
111
112
113

Mathématiques 1 - Syllabus de Remédiation

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Mathématiques 1

Travaux pratiques : Mélanie Desoil

Remédiation : Alexandre Waroquier

0 Prérequis et notions de base en mathématiques ............................................................................. 3

0.1 Calcul dans les réels

Traçons une droite munie d’une origine et d’une unité :

À tout point de cette droite correspond un et un seul nombre réel.

 L'ensemble des nombres naturels ℕ

 L'ensemble des nombres entiers (relatifs) ℤ

 L'ensemble des nombres rationnels ℚ

Tout nombre rationnel peut s’écrire

 Nécessité d’introduire les nombres irrationnels

 L'ensemble des nombres irrationnels 𝑰

Remarque : la notation √2 désigne le nombre irrationnel par sa propriété ;

Notation des sous-ensembles de ℝ

ℝ+ est l’ensemble des nombres réels positifs : x ∈ ℝ+ ⇔ x ∈ ℝ et x ≥ 0

Ceci donne lieu aux conditions d’existence dans les réels :

0.1.3 Priorités des opérations dans ℝ

1. Les calculs situés entre parenthèses 1

 Distributivité de l’addition sur la multiplication

Dans l’expression 𝑎. 𝑐 + 𝑏. 𝑐, la dernière opération effectuée est une addition.

 𝑎−𝑏  𝑎 + (−𝑏) soustraire le réel 𝑏 revient à additionner son opposé −𝑏

de fraction principale doit être alignée avec le symbole =.

0.1.5 Identités remarquables du second degré

Définition : Si 𝑎 ≥ 0 alors |𝑎| = 𝑎

Remarque : Si 𝑎 < 0 alors −𝑎 désigne un nombre positif !

0.1.8 Symbole de sommation

Pour représenter une expression algébrique comme 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 +. . . . . . . . . . . . +𝑥𝑛 ,

𝑥𝑎 + 𝑥𝑎+1 + 𝑥𝑎+2 +. . . . . . . . . . . . +𝑥𝑧−1 + 𝑥𝑧  Σ𝑧𝑖=𝑎(𝑥𝑖 )

Définition : Le logarithme décimal d’un nombre réel positif non nul

Si 𝑎, 𝑏 > 0 𝑙𝑜𝑔(𝑎. 𝑏) = 𝑙𝑜𝑔(𝑎) + 𝑙𝑜𝑔(𝑏)

Attention : 𝑙𝑜𝑔(𝑎 + 𝑏) ≠ 𝑙𝑜𝑔(𝑎) . 𝑙𝑜𝑔(𝑏)

𝑒 = 2,71 … est un nombre irrationnel

Définition : Le logarithme népérien d’un nombre réel positif non nul

Les propriétés du logarithme décimal restent valables pour le logarithme népérien.

 𝑐′ = 0 si 𝑐 désigne une constante réelle

 Exponentielle de base 𝑎, 𝑎 ∈ ℝ0+ \{1} : (𝑎 𝑓(𝑥) )′ = 𝑙𝑛 𝑎 . 𝑓 ′ (𝑥). 𝑎 𝑓(𝑥)

 Si la fonction f est la fonction identique : (𝑥 𝑛 )′ = 𝑛. 𝑥 𝑛−1

0.2.1 Équations à une variable

 Équations du 2e degré à une variable 𝑥 :

Rappel sur les droites du plan :

 Droite parallèle à l’axe y : 𝑑 ≡ 𝑥 = 𝑟 , 𝑟 ∈ ℝ

Droites parallèles entre elles :

Droites perpendiculaires entre elles :

Rappel sur les paraboles du plan (axe de symétrie vertical) :

Équation d’une parabole : 𝑃 ≡ 𝑦 = 𝑎. 𝑥 2 + 𝑏. 𝑥 + 𝑐, 𝑎, 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ

𝑎>0  la parabole a sa concavité tournée vers le haut :

𝑎<0  la parabole a sa concavité tournée vers le bas :

4. INTERSECTION DE LA PARABOLE AVEC LES AXES

 Intersection avec l’axe des y : un seul point de coordonnée (0, 𝑐)

 Intersection avec l’axe des x : le nombre de points d’intersection varie de 0 à 2 .

Un système à 2 variables peut posséder une solution unique

→ Systèmes de deux équations du premier degré à 2 variables

2. Additionner membre à membre dans une des équations

4. Recommencer la même démarche pour l’autre variable

a) Représenter la droite 𝑑1 ≡ 𝑦 = −2. 𝑥 + 4

 Calculer un logarithme décimal ou népérien avec une calculatrice

 Calculer un logarithme décimal sans calculatrice

 Calculer un logarithme népérien sans calculatrice

 Résoudre les équations suivantes dans l’ensemble des réels.

42) 𝑙𝑜𝑔( 2 − 𝑥) + 𝑙𝑜𝑔( 𝑥 + 4) = 𝑙𝑜𝑔( 5)

 Dériver les fonctions données

45) f ( x)  4.x 3  5.x 2  6.x  81