Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
CSTB Materiaux Microporeux Vapeur Eau
CSTB Materiaux Microporeux Vapeur Eau
p,
I até montré que pour un réseau 2D, t= 5 = 0,7,
Les deux courbes présentent des allures similaires, L'écart
Sexplique essentiellement par le fait que nous comparons
tun modéle deux phases (K, et K,) avee un cafeul sur un
mod@le multiphasique. En effet, ia valeur locale de la
conductance varie contindment avee S,
En ce qui conceme la théorie de la percolation, rappelons.
simplement quielle a été introduite par Broadbent et Ham-
mersley [46]. Cette théorie cherche, par des moyens statis-
tiques, & décrire Ia morphologie des miliewx désordonnés
(ois et les lois de transfert dans ces milieux [47] [48]
Comme pour les isothermes de désorption, il apparait un
phénomene d'hystérésis pour la perméabilité qui est dautant
plus importante que le milieu est mal connecté.
5,32 effet de la distribution de tail
Leeffet de Ia distribution de tailles est évident (fig. 12). Le
matériau avec les « gros pores » (distribution 2) est plus
perméable que le matériau avec les « petits pores » (distri
bution 1) et i voit sa zone de transition se déplacer vers les
fortes humiités relatives.
5,33 effet de la température
La température a un double effet (fig. 13)
— elle fait glisser la zone de transition vers les fortes humi=
dités relatives ;
— elle fait décrottre la perméabilité,
Permsabat (1
12.0/s)mPa}
+= ist 1 ex)
Date)
— $a)
ses ~ dist 20000)
bat 200)
ses08 Dist 2(ear)
uri rela (4)
Flgure 12 Btfet dela estriution ae tates
Permesoui (te 1298)! Pa)
~ Adsroton
ea ae"
éseroton
Ben"
— Adar
aon
Decorpion
e403
Humiaterlae (4)
Figure 19 Ettet det température
MED, is
155,34 comparaison modéles/expériences
Considérant que la distribution | peut étre représentative de
Ja partie la plus fine de la microstructure d'une pate de
iment (gel), nous confrontons (fig. 14) la_perméabilité
dobtenue par Ie calcul et un certain nombre de résultats expé-
rimentaux obtenus soit pour des pites de ciment, soit pour
des bétons [50] [51] [52]
tant donné la grande simplicité de notre modéle de struc~
ture (réseau carré + distribution de Rayleigh), ces résultats
semblent trés encourageants
5,35 la capacité hygroscopique
La capacité hygroscopique C, est définie de la maniére su
vante
1, as.
Py Py AHR
La capacité hygroscopique est forte pour les faibles teneurs.
fen eat (adsorption mono-moléculaire), diminue pour les
Teneurs en eatr moyenne (adsorption pluri-moléculaire)
pour, ensuite, croftre & nouveau (condensation capillare)..
‘Sur la figure 15, nous remarquons avec imtérét_ que les
‘courbes en désorption permettent de neitement différencier
les wois types de réseau. La position du pic de désorption
fournit en effet une information sur Ia connectivité car
lorsque celle-ci diminue le pic de désorption se décale vers
des himidités relatives plus faibles. Une étude approfondie
des isothermes, primaires et secondaires, de désorption
pourrait done étre une méthode intéressante pour analyser
Ja microstructure d'un milieu poreux hygroscopique.
Peuméabie (+ 16 ~ 12)
= Dist. 10-50. 200,
nsos
et 10-20- 100
= Beton
eso &
capac hyroscopicue (Fa)
Aasorption
02s = 06s, car)
+ 65.0)
oot *= Bes. nox)
ons
oot
: Humid lave (4A)
Figure 14 Comparaison modtle+ésultatsexpérimentaux
O01 cz of 04 08 08 G7 08 09 1
Hula relative (4A)
Figure 16 Evolution do Is capacté hygroscopiqua on fonetion
ela tenour on
165,36 la diffusivité hydrique
Sila teneur en eau dit matériau est retente comme poten-
la diffusivité hydrique Doy peut alors étre ealculée &
i de la perméabilté et de Visotherme d'adsorption
Dy:
o
vité hydrique traeée en fonction du taux de satura
lion § (lig. 16) présente une courbe ir¢s mouvementée. Elle
augmente tout dabord pour passer par un maximum. Elle
décroit alors sous effet de Tadsorption et surtout de la
condensation capillaire pour alteindre un mninimum. Enfin,
elle eroit trés fortement apres le seuil de percolation de la
phase condensée cause de la prépondérance de I'écoule~
‘ment liquide, Ces résultats sont & rapprocher de ceux obte-
tous par Daian [15] sur le mortier de ciment au cours dun
essai de séchage,
Les remarques faites au sujet de la perméabilité & 1a vapeur
quant aux effets respectifS du réseau et de la distribution de
‘ailles restent valables pour la diffusivité hydrique.
Quant a Felfat de Ja température, il est inversé. La perméa-
bilité diminue avec la température tandis que la diffusivité
‘augmente, cela & cause de la diminution de Ia quantité d'eau
ccondensée lorsque la température augmente,
Diushis (+ 10 ~ 122)
sns06
Biot
R400
to
12-03
Saturation
Figure 16 &
lateneur en
lation da ditsivit hycrque D, en fonetion do
6 conclusion
et perspectives
Parmi les points positis de cette étude, il nous parait impor
tant de retenir les suivants
— Ie modble semble prendre en compe les principaux phé-
noménes physiques au niveau microscopique ;
= les réseaux. sont des outils intéressants. pour décrire
dune maniére simplifige Ia microstructure d'un
— la thgorie de la pereolation est une aide précicuse pour
comprendre le remplissage (adsorption) et la vidange
(Gésorption) d'un milieu poreux
— la condensation capillaire dans les pores fins (< 0,1 wm)
est Ia principale cause de Yamplification du ux de
vapeur global & travers un matériau hygroscopique 5
— étude des isothermes adsorption et de désoxption peut
nous fournir un bon outil analyse de la microstructure
des matériaux hygroscopiques ;
~ un matériau hygroscopique verra sa « perméabilité 4 la
apeur » eroitre dans le domaine des humidités relatives